Si le chant des baleines à bosse est comme la musique classique, celui des baleines boréales, c’est du jazz ». C’est l’analyse de Kate Stanford, océanographe de l’université du Washington, qui a mené cette étude pendant près de cinq ans. Soutenue par des scientifiques norvégiens, elle a plongé ses micros sous-marins sur la rive ouest du Groenland, et les a laissés tourner pendant cinq saisons. À l’aide de spectrogrammes – des images reproduisant les fréquences et intensités sonores – elle a ensuite analysé en détail trois années de vocalises. À ce jour, elle a répertorié 184 chants différents.
Pourquoi il est cruel d’avoir un poisson rouge dans un bocal.
Un poisson rouge est bien un animal sensible, que la nature n’a malheureusement pas doté de faculté d’expression, même la plus sommaire, et que le détenir dans un bocal revient à le tuer lentement !!!
Le poisson rouge, d’origine chinoise fait l’objet d’une méconnaissance la plus totale dans notre société occidentale. C'est un poisson de bassin dont la taille adulte se situe aux alentours d'une vingtaine de centimètres. Oui, vous avez bien lu, une vingtaine.
Dans les bocaux ronds – et donc, dans les petits aquariums rectangulaires de 20 à 30 litres – un poisson rouge est littéralement enfermé dans une boîte, ce qui empêche sa croissance. "Il s’opère alors un mécanisme de nanification forcée, qui engendre douleurs et malformations chez le poisson", explique Annie Roi, présidente de l’Association française du poisson rouge.
Autre problème spécifique aux bocaux : pour s’orienter, le poisson rouge, qui a une très mauvaise vue, suit une ligne latérale, parallèle à son abdomen. Dans un récipient rond, il perd ainsi tous ses repères. "L’effet loupe est un vrai désastre pour lui : il va capter tous les mouvements extérieurs et les vibrations qui rebondissent sur la paroi, le plongeant dans un état de stress permanent. Ses défenses immunitairesvont ainsi se retrouver bloquées, et il va développer toutes sortes de maladies contre lesquelles son organisme ne pourra lutter."
Enfin – et c’est sans doute ce qui contribue le plus à la mort rapide ou, malheureusement, parfois très lente de nos poissons –, un bocal rond ne peut accueillir de filtre. Pourtant, l’installation d’un filtre électrique est capitale dans n’importe quel aquarium. "Sans filtre, il s’asphyxie dans sa propre pollution, créée par ses déjections, sa nourriture stagnante", poursuit Annie Roi. "Ce qu’il se passe pour lui dans son bocal non-filtré, c’est à peu près la même chose que si l’on nous enfermait dans une pièce de 5 m² sans aération avec des pots d’échappement qui crachent en continu."
Eau du robinet, décorations en plastique, nourriture non-dosée : de vrais dangers Ensuite, il est urgent de mettre à la poubelle les éléments de décoration suivants, qui empoisonnent également lentement votre poisson : les billes en verre (ou billes chinoises), qui n’ont aucune utilité et vont accélérer le processus de pollution de l’eau ; toute pièce en plastique,qu’il s’agisse de figurines ou de plantes artificielles, qui sont dans la grande majorité des cas bourrées de colorants.
"En revanche, il est très important de tapisser le fond de l’aquarium avec un sol léger, de type substrat naturel, qui offre une filtration biologique supplémentaire à l’aquarium et va rappeler au poisson son habitat", conseille Annie Roi.
"Par ailleurs, il faut savoir que les poissons rouges sont des animaux très timides, qui ont besoin de cachettes pour s’isoler et se rassurer. Pour cela, l’idéal reste les vraies plantes, dans lesquelles ils pourront se fondre."
Autre danger, la nourriture stagnante, extrêmement polluante elle aussi. Il est donc important de ne pas trop nourrir son poisson, sous peine de voir l'aquarium souillé en permanence par les paillettes alimentaires.
Dernier point essentiel : l’eau. Attention, c’est ici que les choses se corsent. Le poisson rouge est un petit être vivant dont la température corporelle ne s’autorégule pas. Ainsi, lorsqu’il nage dans une eau à 20 °C, sa température est à peu près équivalente. Idem lorsqu’il évolue dans une eau à… 0 °C. "Lorsqu’on remplit directement le bocal au robinet, et qu’on remet immédiatement son poisson dedans, ce dernier subit un véritable choc thermique. Il mettra des jours avant de se réchauffer."
Alors comment fait-on ? On tente dans la mesure du possible de préparer son eau à l’avance, en la laissant une journée ou deux dans une bassine pour qu’elle s’évapore de son chlore et atteigne la température ambiante.
Renouveler l’opération une fois par semaine suffit. "Dans le cas où on n’a pas encore de poisson mais où l’on s’apprête à en accueillir un, il faudrait théoriquement laisser tourner l’aquarium à vide, avec son filtre, ses plantes et son substrat, durant un mois avant son arrivée. Ça demande de l’organisation, mais au moins, il arrivera dans un habitat accueillant", préconise Annie Roi.
En bref, le poisson rouge est tout sauf un poisson pour débutants Le poisson rouge n’est donc pas un poisson d’aquarium, mais de bassin extérieur. Il pollue beaucoup, a besoin d’espace pour s’épanouir, mais aussi de congénères. Si l’on tient à tout prix à s’offrir un poisson d’appartement, il vaudra mieux se tourner vers les poissons combattants, solitaires, plus petits, et supportant mieux l’aquarium. Malgré tout, comme tout animal, il demandera un minimum de soins, semblables à ceux explicités dans cet article.
"L’aquariophilie, c’est de la biologie. En réalité, il est plus simple de s’occuper d’un chien ou d’un chat que d’un poisson rouge", conclut Annie Roi.
Ce commentaire a été modifié le 09/04/2018 à 15:03
Coucou et bonjour à Andrée, Victoria et Mayyan1, qu'ils sont mignons tous ces petits à 4 pattes, mais le pompom revient quand même à ce petit chien aux grandes oreilles, je n'avais jamais vu!!! vraiment trognon Bisous à vous (à Mayyan s'il le permet?) de loin ça n'engage à rien!!n'est-ce pas?
Les internautes sont obsédés par ce chien avec des oreilles de Mickey Mouse, et ses photos vont vous coller un sourire au visage Il y a des milliers d’animaux adorables, mais le petit Goma est unique en son genre. Ce chiot magnifique a fait fondre le coeur de plus de 60 000 utilisateurs Instagram grâce à ses oreilles qui ressemblent à celles de Mickey Mouse. Goma, dont le nom en japonais signifie « sésame », est un croisement entre les races bichon maltais et papillon. C’est de là que proviennent ses grandes oreilles mignonnes. Le toutou de 4 ans vit à Tokyo, au Japon, etaprès être devenu viral aux États-Unis, il a été surnommé « chien Mickey Mouse » par ses nouveaux admirateurs.
Coucou et bon dimanche, et merci à vous, que de jolis chatons...! de gentils chiens...j'ai bien aimé la seiche aussi, moins belle, mais ce n'est pas de sa faute!!!!! encore merci
Les fascinantes vocalises des baleines boréales«
Si le chant des baleines à bosse est comme la musique classique, celui des baleines boréales, c’est du jazz ». C’est l’analyse de Kate Stanford, océanographe de l’université du Washington, qui a mené cette étude pendant près de cinq ans. Soutenue par des scientifiques norvégiens, elle a plongé ses micros sous-marins sur la rive ouest du Groenland, et les a laissés tourner pendant cinq saisons.
À l’aide de spectrogrammes – des images reproduisant les fréquences et intensités sonores – elle a ensuite analysé en détail trois années de vocalises. À ce jour, elle a répertorié 184 chants différents.
Un poisson rouge est bien un animal sensible, que la nature n’a malheureusement pas doté de faculté d’expression, même la plus sommaire, et que le détenir dans un bocal revient à le tuer lentement !!!
Le poisson rouge, d’origine chinoise fait l’objet d’une méconnaissance la plus totale dans notre société occidentale. C'est un poisson de bassin dont la taille adulte se situe aux alentours d'une vingtaine de centimètres. Oui, vous avez bien lu, une vingtaine.
Dans les bocaux ronds – et donc, dans les petits aquariums rectangulaires de 20 à 30 litres – un poisson rouge est littéralement enfermé dans une boîte, ce qui empêche sa croissance. "Il s’opère alors un mécanisme de nanification forcée, qui engendre douleurs et malformations chez le poisson", explique Annie Roi, présidente de l’Association française du poisson rouge.
Autre problème spécifique aux bocaux : pour s’orienter, le poisson rouge, qui a une très mauvaise vue, suit une ligne latérale, parallèle à son abdomen. Dans un récipient rond, il perd ainsi tous ses repères.
"L’effet loupe est un vrai désastre pour lui : il va capter tous les mouvements extérieurs et les vibrations qui rebondissent sur la paroi,
le plongeant dans un état de stress permanent. Ses défenses immunitairesvont ainsi se retrouver bloquées, et il va développer toutes sortes de maladies contre lesquelles son organisme ne pourra lutter."
Enfin – et c’est sans doute ce qui contribue le plus à la mort rapide ou, malheureusement, parfois très lente de nos poissons –, un bocal rond ne peut accueillir de filtre. Pourtant, l’installation d’un filtre électrique est capitale dans n’importe quel aquarium. "Sans filtre, il s’asphyxie dans sa propre pollution, créée par ses déjections, sa nourriture stagnante", poursuit Annie Roi. "Ce qu’il se passe pour lui dans son bocal non-filtré, c’est à peu près la même chose que si l’on nous enfermait dans une pièce de 5 m² sans aération avec des pots d’échappement qui crachent en continu."
Eau du robinet, décorations en plastique, nourriture non-dosée : de vrais dangers
Ensuite, il est urgent de mettre à la poubelle les éléments de décoration suivants, qui empoisonnent également lentement votre poisson : les billes en verre (ou billes chinoises), qui n’ont aucune utilité et vont accélérer le processus de pollution de l’eau ; toute pièce en plastique,qu’il s’agisse de figurines ou de plantes artificielles, qui sont dans la grande majorité des cas bourrées de colorants.
"En revanche, il est très important de tapisser le fond de l’aquarium avec un sol léger, de type substrat naturel, qui offre une filtration biologique supplémentaire à l’aquarium et va rappeler au poisson son habitat", conseille Annie Roi.
"Par ailleurs, il faut savoir que les poissons rouges sont des animaux très timides, qui ont besoin de cachettes pour s’isoler et se rassurer. Pour cela, l’idéal reste les vraies plantes, dans lesquelles ils pourront se fondre."
Autre danger, la nourriture stagnante, extrêmement polluante elle aussi. Il est donc important de ne pas trop nourrir son poisson, sous peine de voir l'aquarium souillé en permanence par les paillettes alimentaires.
Dernier point essentiel : l’eau. Attention, c’est ici que les choses se corsent.
Le poisson rouge est un petit être vivant dont la température corporelle ne s’autorégule pas. Ainsi, lorsqu’il nage dans une eau à 20 °C, sa température est à peu près équivalente. Idem lorsqu’il évolue dans une eau à… 0 °C. "Lorsqu’on remplit directement le bocal au robinet, et qu’on remet immédiatement son poisson dedans, ce dernier subit un véritable choc thermique. Il mettra des jours avant de se réchauffer."
Alors comment fait-on ?
On tente dans la mesure du possible de préparer son eau à l’avance, en la laissant une journée ou deux dans une bassine pour qu’elle s’évapore de son chlore et atteigne la température ambiante.
Renouveler l’opération une fois par semaine suffit. "Dans le cas où on n’a pas encore de poisson mais où l’on s’apprête à en accueillir un, il faudrait théoriquement laisser tourner l’aquarium à vide, avec son filtre, ses plantes et son substrat, durant un mois avant son arrivée. Ça demande de l’organisation, mais au moins, il arrivera dans un habitat accueillant", préconise Annie Roi.
En bref, le poisson rouge est tout sauf un poisson pour débutants
Le poisson rouge n’est donc pas un poisson d’aquarium, mais de bassin extérieur. Il pollue beaucoup, a besoin d’espace pour s’épanouir, mais aussi de congénères. Si l’on tient à tout prix à s’offrir un poisson d’appartement, il vaudra mieux se tourner vers les poissons combattants,
solitaires, plus petits, et supportant mieux l’aquarium.
Malgré tout, comme tout animal, il demandera un minimum de soins, semblables à ceux explicités dans cet article.
"L’aquariophilie, c’est de la biologie. En réalité, il est plus simple de s’occuper d’un chien ou d’un chat que d’un poisson rouge", conclut Annie Roi.
Il y a des milliers d’animaux adorables, mais le petit Goma est unique en son genre. Ce chiot magnifique a fait fondre le coeur de plus de 60 000 utilisateurs Instagram grâce à ses oreilles qui ressemblent à celles de Mickey Mouse.
Goma, dont le nom en japonais signifie « sésame », est un croisement entre les races bichon maltais et papillon. C’est de là que proviennent ses grandes oreilles mignonnes. Le toutou de 4 ans vit à Tokyo, au Japon, etaprès être devenu viral aux États-Unis, il a été surnommé « chien Mickey Mouse » par ses nouveaux admirateurs.
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LE CHAT DANS TOUS SES ETATS.