Une Pieuvre S'échappe De Son Aquarium & Rejoint L'océan !
Ce poulpe s'est pris pour Nemo et a réussi à se faire la belle. Comme quoi, nous ne sommes pas les seuls à faire preuve de jugeote et à aimer la liberté ! Par...Axel Leclerck
Voici une information parfaitement insolite qui nous rappelle deux choses essentielles... 1- les animaux ne sont pas faits pour vivre enfermés... 2-Les pieuvres sont bien plus intelligentes qu’on ne le croit ! La preuve avec la spectaculaire évasion de ce poulpe néo-zélandais ! On dirait un scénario pompé sur celui de Némo, pourtant, c’est pas du cinéma... La pieuvre Inky, qui était enfermée à l’aquarium de Napier depuis 2014... Et a bel et bien réussi à rejoindre l’océan… par ses propres moyens ! Le couvercle du bassin d’Inky était mal fermé… et l’animal a su en profiter. Il s’est glissé par un interstice, a rampé sur 4m au sol... Puis s’est laissé tomber dans un tuyau de drainage menant... 50 m Plus loin… à l’océan ! Un plan sans accroc. Les responsables de l’aquarium ont pu reconstituer l’évasion grâce aux traces que Linky a laissé sur son parcours. Rob Yarral, le directeur du site, a préféré considérer cet événement avec humour...
Source...La pieuvre Inky De Nouvelle Zélande...Qui S'est Échappé De Son Aqurium Pour Rejoindre L'océan... « Linky est parti sans même nous laisser un message. »
Selon lui, la fuite de l’animal n’aurait rien à voir avec ses conditions de vie...
« Je ne pense pas qu’il était malheureux avec nous, ou qu’il se sentait seul... Étant donné que les poulpes sont des créatures solitaires. Mais c’est un mâle curieux qui voulait voir ce qui se passait à l’extérieur... C’est juste sa personnalité. »
C’est bien connu : si les prisonniers se font la malle... C’est juste parce qu’ils sont curieux et que ça correspond à leur personnalité. Rien à voir donc avec l’envie de liberté ou l’irrépressible envie de vivre dans son milieu naturel ! Plus sérieusement, son explication est quand même assez gonflée… Source : ShutterstockCette évasion spectaculaire est bien la preuve que les animaux... Ne vivent pas dans des zoos par choix et que nul ne peut interpréter... Ce qui se passe dans la tête d’un animal. Dans le doute, laissons les donc dans leur environnement naturel. Longue Vie À Linky, Le Poulpe Fugitif ! Et, dans le genre, une autre tentative d’évasion (filmée celle-ci)... ce poulpe voulait échapper à ses geôliers… Mais a échoué (sous les rires gênants des visiteurs de l’aquarium).
Animal aux mœurs nocturnes, le hérisson apprécie les espaces en lisière des forêts et à végétation basse. Il n'est pas rare de le rencontrer dans nos villages et aussi nos villes, mais il le paie cher car un grand nombre d'entre eux se font écraser sur les routes. Voici nos conseils pour donner envie à un hérisson de s'installer chez vous, dans votre cour ou votre jardin, en toute sécurité. Le hérisson commun (Erinaceus europaeus) est un petit mammifère insectivore que l'on rencontre dans les lisières de forêt, les bocages, les parcs et les jardins. Cet animal semi-nocturne se nourrit d'insectes, de mollusques, d'œufs, de fruits et de baies. L'hiver, il hiberne sous des tas de feuilles mortes et de branchages. Donner envie au hérisson de s’installer. Pour accueillir un hérisson dans son jardin, il faut d'abord que celui-ci puisse y venir et en partir. Impossible dans un jardin enclos de grillage ou de murs. Cependant, une clôture en bord de route pourra lui éviter un sort funeste. Ensuite, il faut faire en sorte que le jardin ait tout pour lui plaire : des haies champêtres, des tas de bois et de feuilles mortes (à ne pas brûler !) et bien sûr du calme, surtout en hiver quand le hérisson hiberne. Il est aussi possible de le nourrir (restes de repas, croquettes pour animaux) et d'aménager un petit point d'eau, surtout lors des épisodes de sécheresses prolongées. Il ne faut cependant pas disposer de la nourriture en continu car il perdrait alors l'habitude de se nourrir seul. En revanche, un tas de compost qui attire toutes sortes d'insectes et de lombrics lui fournira un excellent terrain de chasse. Comble du raffinement : l'abri à hérisson. Pour en construire un, c'est tout simple : une caisse retournée avec un petit accès, le tout placé à l'écart sous un buisson ou un tas de feuilles mortes. Voir aussi :Quelle est la différence entre un hérisson et un porc-épic ?
Galerie photos : une vie de chat ! Nos amis les félins ne manquent vraiment pas d’humour quand ils se prennent pour des humains ! Mais par dessus tout, ils sont aussi terriblement malins, rusés, mignons et toujours craquants !
L'Axolotl, Le Chien d'eau du Mexique. L'axolotl est un petit animal marin possédant quatre pattes et une longue queue, ce qui lui valu d'être longtemps considéré comme une salamandre... Au vu du manque d'informations sur le comportement de l'Axolotl à l'état sauvage, nous ne rendrons compte ici que de constatations et analyses sur l'Axolotl ... Le drôle d'amphibien à 4 pattes que vous voyez là s'appelle l'Axoloti, il porte un nom d'origine aztèque qui signifie "Chien d'eau". Cet animal marin souvent pris pour une salamandre est originaire du Mexique, plus précisément du lac Xochimilco et Chalco. L'Axolotl est une créature fascinante, pour son aspect grotesque mais surtout pour le fait qu'il reste dans sa forme larvaire toute sa vie. Cela signifie qu'il ne développe pas les caractéristiques des autres salamandres adultes. Les axolotls sont utilisés pour la recherche et beaucoup sont élevés en captivité. Leur capacité de régénération, similaire à celle que l'on peut rencontrer chez les salamandres, est particulièrement étudiée. Ils sont capables de régénérer des organes entiers ! Les axolotls à leur état sauvage sont en voie d'extinction. Cependant ce drôle d'animal est devenu relativement répandu dans les animaleries consacrées aux batraciens et est fréquemment élevé par les amateurs. La variété albinos est d'ailleurs considérée comme domestique. Credits : John P Clare
Comment le ronronnement est-il produit ? Difficile de le dire, en l’état actuel de nos connaissances. Car si l’étude du comportement animal (l’éthologie)...est née dans les années 1950... Elle s’est d’abord focalisée sur les espèces sauvages, puis sur celles d’élevage, bétail et volailles. Ce n’est qu’au début de la décennie 1990, marquée par le «boom» des animaux de compagnie, que les scientifiques se sont intéressés à nos amis à quatre pattes. Ils découvrirent alors que le ronronnement est un murmure volontaire, que le chat émet la gueule ouverte ou fermée. Ils établirent aussi que la production de ce son n’est pas due à un organe particulier, mais qu’elle implique au moins le larynx (qui abriteles cordes vocales) et le diaphragme, ce muscle qui ferme le bas de la cage thoracique et qui expulse l’air des poumons. Les chercheurs crurent d’abord que le son provenait de la vibration des petits replis qui tapissent la muqueuse du larynx. Mais ils constatèrent que des matous pouvaient encore le déclencher après que cet organe leur avait été enlevé. Par la suite, leur attention se porta sur la chaîne hyoïde, une structure complexe située entre la langue et le larynx. Elle est composée de l’os hyoïde, qui flotte en travers de la gorge, et d’un faisceau de muscles et de ligaments qui relie celui-ci à divers éléments du squelette. Certains experts supposent que cette chaîne d’os et de muscles produirait le ronronnement en vibrant, peut être sous l’action de l’air qui passe dans la gorge de l’animal lorsque celui-ci respire. Un peu comme le vent fait bruire une corde à linge tendue entre deux piquets. Par ailleurs, les différences de consistance entre la chaîne hyoïde des petits félins tels que le chat, et celle des grands félins tels que le lion, pourraient expliquer pourquoi les premiers ronronnent et les seconds rugissent. Une autre hypothèse implique la veine cave (celle qui transporte le sang entre les organes et le cœur), que certains muscles feraient «palpiter». Cette pulsation, accentuée dans les bronches, la trachée et les sinus du chat, engendrerait le «trémolo » du chat. Bref, le mécanisme de cette drôle de vocalise demeure une énigme.
Quels Sont Ses Effets Sur Le Félin ? Ils sont en premier lieu d’ordre psychique. Quelle que soit son origine, le ronronnement se traduit par une vibration. «Celle-ci est amplifiée dans les voies respiratoires de l’animal, et le fait résonner tout entier comme un instrument à cordes»...A révèlé le vétérinaire toulousain Jean-Yves Gauchet, auteur du livre Mon chat et moi, on se soigne. Notre petit compagnon fonctionnerait ainsi comme une guitare ou un violoncelle, dont la caisse de résonance serait son propre corps. Mieux : le volume de son thorax module la tonalité du son. Plus le matou est gros, plus celui-ci est grave, et vice versa, si bien que chaque ronron est différent. Tous, cependant, sont émis à de très basses fréquences, comprises entre 20 et140 Hertz (Hz), soit à peu près les mêmes que celles du ronflement humain (de 30 à 200 Hz). Or, ainsi que l’explique le docteur Jean-Marc Aimonetti, du Laboratoire de neurosciences intégratives et adaptatives de l’université d’Aix-Marseille...«Le chat, comme tous les mammifères, perçoit les basses fréquences grâce à des capteurs situés dans sa peau, appelés corpuscules de Pacini. Ces détecteurs transforment les vibrations félines en impulsions électriques et les transmettent au cerveau, lequel y répond en secrétant des endorphines ». Plus connus sous le nom populaire d’«hormones du bonheur », ces opiacés aux propriétés analgésiques semblables à celles de la morphine procurent unesensation de bien-être, de plaisir, voire d’euphorie, et atténuent la douleur. Nous-mêmes les produisons dans des moments d’efforts physiques, d’excitation intense et lors de l’orgasme. Chez le chat, ce mécanisme entraînerait également la sécrétion d’ocytocine, une substance qui favorise (entre autres) l’activité sexuelle et la confiance en soi...Et de sérotonine, qui améliore la qualité du sommeil et de l’humeur. Alors, les matous lanceraient-ils leur étrange vocalise pour se faire du bien ? Possible, car les chatons le font dès leur première tétée, un instant, pour eux, de félicité absolue. En sécurité, lovés contre leur mère qui elle-même ronronne, ils associent vite ce «trémolo » à l’allaitement et à la notion de plaisir, renforçant ainsi leur attachement à leur «maman». Les autres petits félins (guépard, puma, lynx…) en font autant au débutde leur vie. Mais ce qui se passe ensuite est proprement stupéfiant... «À l’âge adulte, tous arrêtent de “vibrer”, même le chat de gouttière, révèle Thierry Bedossa, comportementaliste et vétérinaire à Neuilly.Seul celui qui vit avec l’homme perpétue cette action !» La démonstration vivante de cette bizarrerie se frotte aux jambes du praticien... «Quand Félix a débarqué chez moi, il venait de la rue et ne ronronnait pas. Mais au bout de quelques semaines, quand il s’est senti en confiance et dans un milieu familier...Il a commencé à le faire… et n’a plus jamais cessé !»
Ce son Est-Il Émis Dans Des Circonstances Précises ? Tout à fait. Le chat domestique ne ronronne pas quand il est seul...Ni en présence d’un congénère ou de tout autre animal. Il ne le produit qu’en compagnie d’un humain. «Il communique avec nous, s’exclame Thierry Bedossa. J’ai la conviction que lorsqu’il éprouve du contentement, il veut que nous le sachions. Même si nous lui avons fabriqué le plus altéré des environnements – il est le plus souvent stérilisé, mange des croquettes, ne chasse plus, vit parfois en appartement...Il est capable de retrouver des sensations liées aux premiers jours de sa vie, synonymes de plaisir et de quiétude extrêmes.» D’une certaine façon, nous nous substituerions à sa mère en lui procurant gîte et couvert et en l’infantilisant. D’autant que l’ocytocine que son cerveau secrète alors favorise, chez les «mamans» chats, l’éjection du lait, suite à la tétée de leur bébé.Autrement dit, notre matou retomberait en enfance. Et il nous dirait, àtravers son «vibrato » : «Je suis petit, j’ai besoin d’être protégé.» Etrangement, ce son se manifeste aussi dans des situations de souffrance. Les chercheurs du Fauna Communications Research Institute (Caroline du Nord) l’ont établi, et les vétérinaires l’observent au quotidien.«Beaucoup de chats ronronnent lorsqu’ils sont stressés ou malades, raconte Thierry Bedossa. Mais aussi pendant un accouchement difficile, et même à l’agonie, dans l’heure qui précède la mort.» Amplifié par le stéthoscope, ce bruit de fond peut empêcher le médecin de discerner la respiration et les battements de cœur de l’animal qu’il ausculte. Au point qu’en 2014, une équipe de vétérinaires de l’université britannique de Cambridge a publié dans le Journal of Small Animal Practice un article très sérieux intitulé... «Comment empêcher les chats de ronronner en consultation ?». Explication : cette réaction permettrait aux matous de secréter des endorphines qui atténueraient leur angoisse et leur douleur.
Serait-ce, Pour L’animal, Un Moyen De Se Soigner ? Incroyable, mais (peut-être) vrai ! Il semblerait que ses vibrations l’aideraient à réparer ses tissus lésés...Muscles, tendons, articulations ou os fracturé. Plusieurs études scientiques en ont fait le constat, sans pour autant l’expliquer. Thierry Bedossa les résume ainsi... «Les chats se rétablissent bien plus vite et avec moins de séquelles que les chiens, par exemple.» Les Anglo-Saxons appellent ce mécanisme «high rise syndrome» («syndrome de la chute haute»). Il a été mentionné pour la première fois en 1976 par le Dr Robinson, un vétérinaire du Memorial Hospital de New York, qui traitait chaque année quelque cent cinquante félins auteurs d’une «cascade» involontaire depuis un lieu très élevé. Puis en 1987, le Dr Wayne O. Whitney en fit l’objet d’une publication dans le Journal of the American Veterinary Medical Association. Après avoir examiné 132 «chats volants», ce chercheur a établi qu’un matou qui tombe d’une hauteur moyenne d’un cinquième étage a 90 % de chances de s’en sortir vivant et de guérir de ses éventuelles blessures. Ce «miracle» serait dû, entre autres, a son ossature...Particulièrement résistante, que le ronron conforterait encore. Syndrome ou pas, nos compagnons préférés ne contractent, d’une façon générale, que très peu de fractures. Beaucoup moins que les chiens, mais aussi que les lions ou les tigres, c’est-à-dire des félins… qui ne ronronnent pas. Un autre argument en faveur d’un effet réel de cette vibration sur ce genre de lésions. Même le cancer des os serait concerné. Chez le chien, il est très agressif, et nécessite une opération chirurgicale suivie d’une chimiothérapie. Chez le chat, en revanche, il est rare, et bénin dans un tiers des cas, et si tumeur il y a, elle n’est guère virulente. «L’ostéoporose, la perte de masse osseuse qui touche toutes les femelles de mammifères à la ménopause.. Affecte très peu cette espèce en comparaison des autres», note encore Thierry Bedossa. Finalement, tout se passe comme si le ronronnement agissait sur le tissu osseux de l’animal : pour en fabriquer, en prévenir la disparition ou le préserver des maladies. Par quelles actions physiologiques ? Le mystère reste entier.
Le Ronronnement A-T-Il Les Mêmes Effets Sur L’homme Il semble bien, à en croire le Dr Jean Marc Aimonetti... «Comme celle du chat, notre peau contient des corpuscules de Pacini. Et ces récepteurs captent pareillement les vibrations du ronronnement. Il n’y a donc aucune raison pour qu’elles ne déclenchent pas dans notre cerveau la production d’endorphines, d’ocytocine et de sérotonine, avecles mêmes effets bienfaisants sur notre psychisme. Outre, ces basses fréquences sont les seules qui traversent le ventre de la femme enceinte et le placenta, si bien que le bébé les perçoit. » On peut ainsi penser que le ronron du chat évoque chez l’homme adulte cette période de bonheur total qu’il a vécue in utero, ou d’agréables sensations de son enfance avec, à la clé, un sentiment de sérénité. «Ce son jouerait un peu le rôle de la madeleine de Proust, sauf, bien sûr, si vous restez traumatisé par un matou qui vous a griffé quand vous aviez 6 ans», plaisante le scientifique. Même raisonnement pour l’action réparatrice des vibrations félines sur nos tissus osseux ou musculaires. Certes, les effets des très basses fréquences sur l’homme sont avérés. Les kinésithérapeutes et les médecins du sport s’en servent avec succès...Pour consolider des fractures ou traiter des arthroses et des tendinites. Nul ne connaît le processus, probablement hormonal, qui permet de tels résultats. Et prouver que le ronron nous soigne par une expérience scientifique qui utiliserait des chats vivants est exclu. Cela supposerait que l’on place, par exemple, un félin qui l’émet sur la jambe cassée d’un patient, et un qui ne le fait pas sur un autre malade atteint d’une lésion parfaitement identique. Puis répéter l’opération suffisamment de fois pour que l’essai soit crédible… Irréalisable ! Jean-Marc Aimonetti s’est donc résolu à jouer au cobaye. «Je me suis injecté de l’eau dans un muscle, raconte-t-il. Ensuite, j’ai testé différentes vibrations et les ai combinées entre elles, en évaluant l’intensité de la douleur que je ressentais sur une réglette graduée de 0 à 10. Or, les fréquences qui correspondaient à celles du ronronnement calmaient ma souffrance…» Fortes présomptions, déductions, faisceaux d’observations convergentes : c’est, à ce jour, tout ce que nous avons sur les effets de ce son animal sur l’homme. De récentes études, telle que celle menée en 2013 à l’université de Daegu (Corée du Sud)...Suggèrent ainsi qu’un individu soumis quelques minutes par jour à une vibration de 20 Hz verrait diminuer sa fatigue musculaire, et retrouverait plus rapidement du tonus. Plusieurs équipes américaines avancent aussi que les propriétaires de chats seraient moins sujets à l’hypertension et aux complications cardiovasculaires de type infarctus que le reste de la population. En 2002, au terme d’une étude de sept ans, le chercheur Dennis Ownby, de l’université de Géorgie (USA), affirmait pour sa par...Que le contact quotidien d’un chat boosterait notre système immunitaire et diminuerait le risque d’asthme et d’allergie. «Je ne crois pas à une action spécifique directe des vibrations sur le cœur, l’immunité ou la tension, nuance le Dr Jean-Marc Aimonetti.Mais si l’on admet que beaucoup de nos maladies sont liées au stress...On peut penser que sa réduction par le ronronnement ait une influence bénéfique sur ces pathologies.» Mais Cette Action Est-elle Volontaire ?Est-ce à dire que notre petit compagnon vocalise pour nous soigner ? «Ne rêvons pas, tempère Bertrand Deputte, professeur émérite d’éthologie à l’école vétérinaire d’Alfort : «Le chat “vibre” avant tout pour son propre bien-être et sa santé. Cela lui demande une grande dépense d’énergie. Or, la nature est économe. Le métabolisme du félin, c’est son carburant : il doit en disposer jusqu’àsa mort. Il ne peut pas le gaspiller à faire des choses inutiles pour lui.» Cet animal domestique, qui vit souvent dans un espace réduit et dort seize heures par jour en moyenne (soit les deux tiers de sa vie), pourrait ainsi se servir du ronronnement comme exercice physique. Il lui suffirait de résonner telle un instrument à cordes pour rester en bonne santé, préserver ses os, ses muscles et son souffle, là ou d’autres bêtes courent avec leur maître. «Si un chat se met à “vibrer” quand je le caresse, ce n’est pas par altruisme, insiste le Dr Aimonetti. Il y trouve un avantage : cela m’incite à lui faire d’autres câlins. Ce qui lui est profitable, car ce son active ses récepteurs épidermiques et, par conséquent, la production d’hormones apaisantes et régénératrices. En l’émettant, il se fait d’abord du bien... Mais nous le percevons aussi, au passage, à travers notre peau.» Dans ce contact qui active leurs fibres tactiles respectives...Chacun des protagonistes serait donc gagnant.. «N’oublions pas, conclut le chercheur, que le toucher est le seul sens qui soit réciproque. La Caresse Se Fait À Deux... Chez les humains, cela va de soi, mais c’est le secret du double bénéfice du ronron, à la fois pour nous et pour notre animal. Alors, Bientôt Une Ronronthérapie ?En fait, cette vibration est déjà employée depuis longtemps à des fins curatives. En 2002, le vétérinaire Jean-Yves Gaucher a ainsi gravé 30 minutes de ronrons sur un CD intitulé Détendez-vous avec Rouky. Les 250 personnes qui l’ont testé ont éprouvé du bien-être, de la sérénité et une plus grande facilité à s’endormir. Sept ans plus tard, le même chercheur a conçu, en collaboration avec Apple, une application pour iPhone baptisée iJetlag, qui vise à réduire la fatigue liée au décalage horaire. Elle comprend des enregistrements de ronronnements qui entraîneraient la production de mélatonine, une hormone favorisant le sommeil. Certains hôpitaux, comme celui de Charles-Foix à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne)...Se servent encore de l’effet apaisant des chats – Mais aussi des chiens – sur les personnes âgées et les handicapés moteur. D’autres scientifiques, subventionnés par la Nasa, planchent sur la possibilité d’utiliser des vibrations à basses fréquences pour enrayer la perte de densité osseuse que subissent les astronautes (2 % par mois dans l’espace). Envoyer un chat en orbite serait le meilleur moyen de vérifier cette hypothèse. Mais il n’en est pas question...En 1963, le premier vol d’un félin au-delà de notre atmosphère (une femelle «française» du nom de Félicette) s’est soldé par un tollé mémorable au sein des associations de protection animale. Mais sur Terre, la ronronthérapie a de beaux jours devant elle. Le Chat, Mélomane & CompositeurDes bruits de tétée, ceux d’une chatte qui fait sa toilette, des gazouillis d’oiseaux, et bien sûr des ronronnements… Voici quelques-uns des motifs qui forment les airs que l’Américain David Teie a composés à l’intention spécifique des matous. Le violoncelliste, chef d’orchestre et musicologue à l’université du Maryland est parti de l’idée que ces animaux sont attirés par les sons qu’ils ont perçus dans les premiers jours de leur vie. Pour vérifier cette hypothèse, il s’est adressé à un confrère, Charles Snowdon, du département de psychologie de l’université du Wisconsin. Trois mélodies «félines» et deux «humaines» ont ainsi été testées sur 47chats domestiques. Le résultat, publié en mai 2015 : 38 % d’entre eux ont été sensibles à Bach et Fauré, alors que 77 % l’ont été à l’écoute de «leur» musique. Ils se sont apaisés et ont frotté leur tête (signe de fort plaisir) contre les hauts-parleurs ! L’affaire a fait grand bruit dans la presse anglo-saxonne. Au point que les deux chercheurs ont édité un CD de 40 minutes intitulé Music for cats... (On peut le commander sur le site Internet éponyme, ou écouter des extraits en ligne). La Ballade de Rusty ou L’Air de Cosmoz s’y révèlent un entrelacs de violoncelle, de miaulements et de ronrons des plus planants….
Les Pouvoirs Thérapeutiques Du Ronron Le ronron génère des vibrations entre 20 et 140 Hertz. Ces basses fréquences pourraient soigner certaines pathologies. Diminution Du StressEtre en présence d’un chat qui ronronne réduirait l’anxiété. Difficultés RespiratoiresLe ronron restreindrait leurs symptômes, chez le félin comme chez l’homme. Baisse De La TensionElle se produirait lorsque nous interagissons avec le chat.
Réparation Des Os. Les fréquences comprises entre 25 et 50 Hz, ainsi que celles comprises entre 100 et 200 Hz, soit celles du ronron, les consolident. Risques d'infractusUne étude américaine de 2009* avance que les propriétaires de chats en auraient 40 % en moins.
Immunité. Les vibrations émises par le félin l’augmenteraient. Lésions Des Tissus MousLe ronron favoriserait la guérison des affections musculaires, tendineuses et ligamentaires. * «Journal of Vascular and Interventional Neurology» (Zeenat Qureshi Stroke Research Center), janvier 2009. Cet article est paru dans le magazine GEO Extra "Le Chat" (n°5) Acheter ce numéro en pdf
Les 34 Espèces Animales Les Plus Étranges De La Planète, Notre Monde Est Incroyable...
On ne cesse de le répéter, notre monde est incroyable, épatant, surprenant. Depuis des millions d'années la création évolue, se disperse, nous offrant une multitude d'espèces animales toutes plus intéressantes les unes que les autres.
Mais là où certaines se sont vues gâtées par la nature, d'autres en revanche pourraient bien faire appel.
Pas très esthétiques, souvent discrètes, vous aurez sûrement du mal à les croiser un jour, à moins d'y mettre beaucoup de coeur.
Quoi qu'il en soit, elles sont bel et bien là, et servent donc à la bonne marche du cycle de la vie. Il est donc temps de rendre hommage à ces bêbêtes de l'ombre.
Cette liste est bien sûr non exhaustive, donc n'hésitez pas à nous partager vos plus beaux mannequins du règne animal...
Le Moucherolle Royal D'Amazonie. Le moucherolle royal vit, comme on le devine, dans les forêts et les terres boisées du bassin de l’Amazone. Malgré sa taille de 16 cm en moyenne, il est le champion des très grands nids (6 mètres de long), qu'il construit sur des branches près de l’eau (difficile à atteindre pour les prédateurs). Il est connu pour sa crête spectaculaire, rouge vif chez les mâles, jaune chez les femelles, et richement ornée de touches de noir et de bleu acier.
Le Poisson Chauve-Souris (Aux Lèvres Rouges). Communément appelés poissons chauve-souris, les ogcocephalidés sont une famille de poissons compressés dont des variétés ont une bouche de couleur rouge ourose, ressemblant à du rouge à lèvre. Vous le trouverez sur les îles Galápagos, avec un peu de chance.
La Fourmi-Panda. Les Mutillidae sont une famille de plus de 3.000 espèces de guêpes dont lesailes des femelles ressemblent à de grosses fourmis poilues. Ce spécimen rarissime a été découvert il y a peu dans les forêts du Chili. Ces insectes sont connus pour leurs piqûres extrêmement douloureuses. (à éviter donc)...
Le Poisson-Perroquet Bleu. Ce beau poisson est uniformément bleu avec une tâche jaune sur la tête. Ils ont un corps massif, allongé, légèrement comprimé, au profil arrondi, recouvert de grosses écailles cycloïdes. Selon l’espèce, la taille oscille de 20 cm à 130 cm. Leurs dents ont fusionnées en bec de perroquet afin de mieux gratter les algues (pas folle la guêpe).
Mecoptera (Scorpionfly) L'ordre des Mécoptères est un groupe très ancien d'insectes qui ne sont plus représentés aujourd'hui que par un nombre réduit d'espèces (quelque 400 espèces, dont seulement une dizaine en France). Ces insectes ont connu leur apogée au Permien et sont restés encore très nombreux au Trias et au Lias, autant vous dire que ça date.
Le Nasique. Vous l'aurez compris, la principale caractéristique du nasique, c'est son nez, un long museau mou qui pend devant son visage. D'ailleurs, plus le nez du nasique mâle est allongé, plus il séduit les femelles (comme quoi). Il est de taille moyenne : son corps varie entre50 et 80 centimètres. Son poids oscille entre 10 et 25 kilos. Lorsqu'il est énervé, le nasique peut devenir tout rouge (c'est toujours bon à savoir). Vous le trouverez soit dans les forêts très humides soit dans les mangroves de l’île de Bornéo.
Oarfish. Les Regalecidés (Oarfish en anglais) forment une famille de poissons comprenant les poissons appelés régalec (ou poisson-ruban). Ils peuvent atteindre des longueurs impressionnantes (couramment de 4 à 8 mètres, voire parfois 11 mètres).
Le Crabe De Cocotier. Le crabe des cocotiers est le plus grand arthropode terrestre au monde. Sa taille peut atteindre un mètre et ses pinces sont capables de pulvériser une noix de coco… Il vaut mieux ne pas trop l’énerver. Ils sont endémiques aux îles de l’océan Pacifique et de l’océan Indien, mais ses populations sont extrêmement menacées sur certaines de ces îles. Il a un odorat très puissant, peut peser jusqu’à 4 kg (certains affirment avoir trouvé des spécimens de plus de 17 kg, mais bon) et soulever des objets de 28 kg avec ses pinces. D’une longueur de 40 cm pour une envergure pouvant aller jusqu’à 1 mètre d’une patte à l’autre, il peut également grimper dans des arbres mesurant jusqu’à 6 mètres de haut. Bref, un beau bébé.
La Vipère Des Buissons Cette vipère peut atteindre 50 à 60 cm, près de 80 cm pour les plus grands spécimens, les femelles étant en général plus grandes que les mâles. Elle vit principalement dans les forêts humides ou les taillis. Sur un plan personnel, je ne veux pas la voir.
Dumbo Octopus. Ils vivent dans les abysses à des profondeurs extrêmes, entre 500 et 4000 m, et sont, parmi les espèces d'octopodes, les plus rares. Peu de chance de le croiser un jour donc, mais si vous le voyez, dites lui bonjour.
La Tortue À Long Cou. Je suis une tortue, un reptile avec une carapace. On m'appelle serpentine,car j'ai un très long cou qui ressemble à un serpent ! Mais je ne mesure que 20 cm de long. Je vis à l'est de l'Australie. Il m'arrive d'aller sur la terre ferme... Mais je préfère nager dans l'eau douce des rivières. Voilà voilà, et vous ? Le Saïga. L'antilope saïga est une espèce en voie de disparition qui vit dans les steppes d'Asie Centrale. Bien qu'elle appartienne à la famille des antilopes, elle n'a pas la beauté de ses cousines. Le saïga présente un drôle de museau terminé par un nez en forme de courte trompe. C'est en fait l'un des plus anciens mammifères vivant sur Terre(présente il y a 250 000 ans, ça calme) À cette époque, elle côtoyait les mammouths et autres tigres à dents de sabre (une tout autre époque).
Snakehead Fish Le poisson à tête de serpent est un poisson prédateur originaire du sud et de l’est de l’Asie. On le trouve aujourd’hui dans plusieurs États américains. C'est un prédateur vorace qui vit dans les lacs, les étangs, les rivières et les ruisseaux où la température moyenne de l’eau varie de 0 à 30 °C. Il a été qualifié de poisson « Frankenstein », en raison de son comportement reptilien, ses habitudes d’alimentation agressives et sesnombreuses dents longues et acérées. C'est pas très rassurant tout ça.
Isopod Géant. Le Bathynome Géant est un isopode qui fait partie de la même famille que les cloportes (que vous pouvez trouver dans votre jardin et qui se mettent en boule quand vous les touchez). Il mesure en moyenne 35 centimètres, pour une masse de 1,4 kg mais peut atteindre jusqu’à 50 cm pour 1,7 kg, ce qui en fait le plus grands des isopodes connus. C'est un charognard qui se nourrit principalement des cadavres de poissons qu’il trouve sur les fonds marins. Sa chair est comestible, certains comparent même son goût à celui du crabe.
Le Casoar, Alias Vélociraptor Australien . Il a la réputation d’être l’oiseau le plus dangereux au monde (classé en 2004, par le Guiness Book des records, comme l’un des oiseaux les plus meurtriers sur Terre, en particulier pour les gardiens de zoo…). Ils peuvent se redresser pour atteindre les 1,5 m de haut et éventrer un homme avec un seul coup de patte portant à son extrémité une serre de 12 cm. Pour éviter les attaques du casoar, il faudra éviter l’Australie, la Nouvelle-Zélande, la Nouvelle-Guinée et les zoos qui les gardent. Malgré cela, si vous en croisez et que vous avez la bonne idée de vous moquer de sa crête (que vous aurez comparée à un ongle pourri), mieux vaut vousmunir d’un solide bouclier.
Le Pacu Fish, Mangeur De Testicules (Oui). Gardez vos maillots de bain. Les pacus ne sont normalement pas dangereux mais ils ont une bonne mâchoire et il y a eu des incidents dans certains pays. Par exemple, en Papouasie Nouvelle-Guinée, des hommes se sont fait arracher les testicules. Mais pourquoi s’en prennent-ils aux testicules ? Parce qu’ils ont faim et que les testicules se logent bien dans leur gueule. Tout simplement. La seule différence entre le pacu et le piranha sont ses dents: plus plates et plus fortes, parfaites pour broyer. Il peut atteindre 90cm de long et peser jusqu’à 25kgs. Il a été surnommé «le coupeur de testicules» pour ses attaques répétées sur des pêcheurs... Dont certains seraient morts d’hémorragies après s’être fait mordre. (pas très classe)
Grenouille Arlequin. Jaune, vert, orange, autant de couleurs dont usent les grenouilles arlequins pour prévenir de leur toxicité (pas touche). Ce petit amphibien, d’à peine plus de trois centimètres, vit au coeur des forêts humides d’Amérique Latine. Sédentaire, on le trouve surtout près des cours d’eau, mais leur nombre s’amenuise de jour en jour.
La Taupe À Nez Étoilé. La taupe à nez étoilé est une petite espèce de taupe caractérisée par l’étrange forme de son museau. Elle vit dans l’Est du Canada et au Nord-Est des États-Unis. Sa longueur atteint environ 20 centimètres, la queue totalisant un tiers. Son poids se situe entre 31g et 77g tandis que les nouveau-nés pèsent 1,5 g. Il doit son nom d’étoilé à la forme très caractéristique de son museau, qui mesure 1 cm de largeur a la forme d’un disque dénudé muni de 22 tentacules.
Le Céphalophe-Zèbre. Cet étrange mais néanmoins très bel animal est une antilope. Il peut mesurer entre 85 et 90 cm de long, environ 45 cm de haut pour un poids allant de 9 à 20 kg. Vous le trouverez dans les forêts tropicales dans les vallées fluviales de l'Afrique de l'Ouest (centre-est du Liberia, et beaucoup plus rare en Sierra Leone et en Côte d'Ivoire).
Le Mara. Le mara, ou lièvre de Patagonie, est un rongeur qui ressemble à un très gros lièvre. C'estle troisième plus gros rongeur, après le capybara et le castor. Le mara est un bon coureur, puisqu'il peut atteindre une vitesse de pointe de plus de 45 km/h ! Vous le trouverez en Argentine, dans la pampa, les steppes herbacées et les déserts broussailleux.
Lamproie. La lamproie marine appartient au groupe le plus primitif des vertébrés. Déjà présent, il y a 360 millions d'années, ce « fossile vivant » serpentiforme est classé dans la branche des agnathes (animaux dépourvusde mâchoires). La lamproie possède un corps cartilagineux, recouvert d'une peau sans écaille maculée d'un mucus visqueux particulièrement toxique et irritant. Des dents acérées garnissent sa bouche en forme de ventouse. Bref, une vraie beauté !
Cynocephalus Variegatus. Ces lémuriens possèdent une excroissance de peau reliant les pattes antérieures avec les postérieures. Ils vivent dans les cimes des arbres des forêts tropicales.
Muntjac De Reeve. Le muntjac de Reeve est un petit cervidé primitif qui vit en Asie du sud. Il est reconnaissable à son front barré de deux lignes noires et à sa petite taille. C'est un animal habitué à se cacher la journée dans les broussailles et les hautes herbes en forêt, et ne sort que pendant la période de rut (parce qu'il faut bien perpétuer l'espèce).
Dauphin De Commerson. C'est l'une des espèces de dauphin les plus petites, mais il est facilement reconnaissable par sa couleur. On le retrouve près des côtes de l'extrême sud de l'Argentine, dans le détroit de Magellan et proche des îles Malouines.
Le Loup À Crinière. Il n'a en fait rien d'un loup à proprement parler, mais ressemble plutôt à un renard aux longues pattes. Ces dernières sont une adaptation à la vie dans les prairies d'Amérique du Sud, son lieu de vie. Ce spécimen est aujourd'hui menacé de disparition à cause de l'agriculture qui menace son habitat naturel. Condamnés à vivre près des villes, ils rencontrent des problèmes avec les chiens domestiques ou se font écraser sur les autoroutes.Autre problème, les loups à crinière sauvages sont à 80% consanguins, et souffrent de maladies congénitales qui fragilisent les reins. Ils ne sont pas franchement aidés les pauvres ...
Le Singe À Nez Retroussé. Ils vivent en Asie du sud-est, mais pourquoi cet étrange visage ? Un tel museau serait une parade évolutive pour lutter contre le froid extrême. En effet, ce dernier vit haut perché dans les montagnes asiatiques. Encore une fois, cette espèce est en grave danger car menacée par l'exploitation forestière et les chasseurs qui en veulent à leur viande,leurs os (propriétés médicinales... ), et leur fourrure. Tout va bien en somme.
Le Crabe Yéti. Elégamment habillé de soie blanche, ce crabe vit das les profondeurs des océans, près des cheminées volcaniques. Ils sont des milliers entassés et semblent évoluer dans cet amas à leur aise. Ils sont carnivores et se délectent de petits cadavres qui tapissent les profondeurs des océans. Ils peuvent atteindre une quinzaine de centimètres de long, haut la main.
Le Dauphin De L'Irrawaddy. Ils vivent en Asie du sud-est, près des côtes mais aussi des estuaires. Il dispose d'un melon très large, un bec quasi-inexistant et d'une courte nageoire dorsale, peu pointue et triangulaire.
Le Rat-Taupe Nu. Vivant en Afrique de l'Ouest, on lui décernerait bien la palme de l'animal le plus laid de la création, mais les apparences sont parfois trompeuses ... Les rats-taupes nus sont dotés d'une durée de vie exceptionnelle, notamment parce qu'ils ne développent jamais de cancer. Dans une récente étude,des chercheurs ont montré qu'ils possédaient une usine protéique quasi sans faille(ce qui pourrait un jour conduire à un traitement anti-vieillissement). On peut pas tout avoir, lui a tout misé sur l'efficacité.
La Gazelle De Waller. Cette jolie gazelle se caractérise par son long cou et ses longues pattes qui lui permettent de se nourrir des feuilles tendres sur les hautes branches des arbres. Elle réside dans les régions sèches de l'Afrique orientale. Vous la trouverez également dans les plaines du Serengeti, en Tanzanie, et au sud de la Somalie.
Le Fossa. Le fossa est le plus grand carnivore de Madagascar. Sa denture et ses mâchoires sont proches de celles des félidés, et il possède aussi des griffes rétractiles. Opportuniste, il se nourrit de lémuriens, de reptiles, d'oiseaux, d'insectes et de poissons. Il est très discret, et donc difficile à observer ... mais sait-on jamais !
Tatou Nain D'Argentine (Tatou Fée Rose) Il s'agit d'une petite espèce de tatou que l'on trouve dans le centre-ouest de l'Argentine. Il vit dans les plaines sèches et sableuses du pays. Rose pâle, il est en forme de torpille avec une tête et un dos blindés : une carapace articulée faites d'une vingtaine de plaques osseuses fichées dans la peau. Sachez que l'espèce est en danger (surprises !), notamment à cause de la destruction de son habitat, due à l'élevage de bétail.
Le babiroussa. Le babiroussa est un cochon asiatique qui possède de longues défenses supérieures qui sortent du museau, et se recourbent vers l'arrière (comme des cornes). Il dispose également de deux défenses inférieures, mais qui sont légèrement plus courtes. Il n'est pas rare que les défenses supérieures percent son crâne lors de sa croissance, ce qui aboutit à la mort. C'est ballot...
Bonjour Mayyan De bons conseils pour nos amis que nous ne répèterons jamais assez . J' ai adoré vos belles photos du dimanche : tous craquants ! Les toutous , très " classe " Quant aux ours blancs , leur avenir est compromis Merci ! belle journée
Ce poulpe s'est pris pour Nemo et a réussi à se faire la belle.
Comme quoi, nous ne sommes pas les seuls à faire preuve de jugeote et à aimer la liberté !
Par...Axel Leclerck
Voici une information parfaitement insolite qui nous rappelle deux choses essentielles...
1- les animaux ne sont pas faits pour vivre enfermés...
2-Les pieuvres sont bien plus intelligentes qu’on ne le croit !
La preuve avec la spectaculaire évasion de ce poulpe néo-zélandais !
On dirait un scénario pompé sur celui de Némo, pourtant, c’est pas du cinéma...
La pieuvre Inky, qui était enfermée à l’aquarium de Napier depuis 2014...
Et a bel et bien réussi à rejoindre l’océan… par ses propres moyens !
Le couvercle du bassin d’Inky était mal fermé… et l’animal a su en profiter.
Il s’est glissé par un interstice, a rampé sur 4m au sol...
Puis s’est laissé tomber dans un tuyau de drainage menant...
50 m Plus loin… à l’océan ! Un plan sans accroc.
Les responsables de l’aquarium ont pu reconstituer l’évasion grâce aux traces que Linky a laissé sur son parcours.
Rob Yarral, le directeur du site, a préféré considérer cet événement avec humour...
Selon lui, la fuite de l’animal n’aurait rien à voir avec ses conditions de vie...
C’est bien connu : si les prisonniers se font la malle...
C’est juste parce qu’ils sont curieux et que ça correspond à leur personnalité.
Rien à voir donc avec l’envie de liberté ou l’irrépressible envie de vivre dans son milieu naturel !
Plus sérieusement, son explication est quand même assez gonflée…
Source : ShutterstockCette évasion spectaculaire est bien la preuve que les animaux...
Ne vivent pas dans des zoos par choix et que nul ne peut interpréter...
Ce qui se passe dans la tête d’un animal.
Dans le doute, laissons les donc dans leur environnement naturel.
Longue Vie À Linky, Le Poulpe Fugitif !
Et, dans le genre, une autre tentative d’évasion (filmée celle-ci)...
ce poulpe voulait échapper à ses geôliers…
Mais a échoué (sous les rires gênants des visiteurs de l’aquarium).
Animal aux mœurs nocturnes, le hérisson apprécie les espaces en lisière des forêts et à végétation basse. Il n'est pas rare de le rencontrer dans nos villages et aussi nos villes, mais il le paie cher car un grand nombre d'entre eux se font écraser sur les routes. Voici nos conseils pour donner envie à un hérisson de s'installer chez vous, dans votre cour ou votre jardin, en toute sécurité.
Le hérisson commun (Erinaceus europaeus) est un petit mammifère insectivore que l'on rencontre dans les lisières de forêt, les bocages, les parcs et les jardins.
Cet animal semi-nocturne se nourrit d'insectes, de mollusques, d'œufs, de fruits et de baies. L'hiver, il hiberne sous des tas de feuilles mortes et de branchages.
Donner envie au hérisson de s’installer.
Pour accueillir un hérisson dans son jardin, il faut d'abord que celui-ci puisse y venir et en partir. Impossible dans un jardin enclos de grillage ou de murs. Cependant, une clôture en bord de route pourra lui éviter un sort funeste.
Ensuite, il faut faire en sorte que le jardin ait tout pour lui plaire : des haies champêtres, des tas de bois et de feuilles mortes (à ne pas brûler !) et bien sûr du calme, surtout en hiver quand le hérisson hiberne.
Il est aussi possible de le nourrir (restes de repas, croquettes pour animaux) et d'aménager un petit point d'eau, surtout lors des épisodes de sécheresses prolongées. Il ne faut cependant pas disposer de la nourriture en continu car il perdrait alors l'habitude de se nourrir seul. En revanche, un tas de compost qui attire toutes sortes d'insectes et de lombrics lui fournira un excellent terrain de chasse.
Comble du raffinement : l'abri à hérisson. Pour en construire un, c'est tout simple : une caisse retournée avec un petit accès, le tout placé à l'écart sous un buisson ou un tas de feuilles mortes.
Voir aussi :Quelle est la différence entre un hérisson et un porc-épic ?
Nos amis les félins ne manquent vraiment pas d’humour quand ils se prennent pour des humains !
Mais par dessus tout, ils sont aussi terriblement malins, rusés, mignons et toujours craquants !
L'axolotl est un petit animal marin possédant quatre pattes et une longue queue,
ce qui lui valu d'être longtemps considéré comme une salamandre...
Au vu du manque d'informations sur le comportement de l'Axolotl à l'état sauvage, nous ne rendrons compte ici que de constatations et analyses sur l'Axolotl ...
Le drôle d'amphibien à 4 pattes que vous voyez là s'appelle l'Axoloti, il porte un nom d'origine aztèque qui signifie "Chien d'eau".
Cet animal marin souvent pris pour une salamandre est originaire du Mexique, plus précisément du lac Xochimilco et Chalco.
L'Axolotl est une créature fascinante, pour son aspect grotesque mais surtout pour le fait qu'il reste dans sa forme larvaire toute sa vie. Cela signifie qu'il ne développe pas les caractéristiques des autres salamandres adultes.
Les axolotls sont utilisés pour la recherche et beaucoup sont élevés en captivité. Leur capacité de régénération, similaire à celle que l'on peut rencontrer chez les salamandres, est particulièrement étudiée. Ils sont capables de régénérer des organes entiers !
Les axolotls à leur état sauvage sont en voie d'extinction.
Cependant ce drôle d'animal est devenu relativement répandu dans les animaleries consacrées aux batraciens et est fréquemment élevé par les amateurs. La variété albinos est d'ailleurs considérée comme domestique.
Credits : John P Clare
Sylvie Buy & Jean-Yves Durand / GEO
Antistress et antidouleur pour le chat, le ronronnement serait aussi source de bienfaits pour l'homme. /
© Poliphilia / CC Flickr
Il agirait sur le chat telle une thérapie. Antistress et antidouleur, il lui procurerait bien-être et sommeil, soignerait ses muscles et ses os…Mieux : le ronronnement aurait une action bienfaisante pour l’homme.
Mais de quelle façon ?
Etabli depuis juin 2015 dans une rue tranquille du XVe arrondissement de Paris, le Chat Mallow Café n’est pas un salon de thé comme les autres.
Une douzaine de chats s’y faufilent entre les tasses, se frottent aux mollets des clients ou sommeillent sur des coussins.
Ce jour-là, des étudiantes se sont réunies autour d’une table en forme de tête de matou. L’une d’elle, Aurélie, passe une main dans l’épaisse fourrure blanche de Jéricho, un british shorthair qui, ravi, ronronne à tout-va.
«Ici, au bout d’un moment, je ne pense plus à rien, confie la jeune fille. À force de jouer avec les chats, de rire à leurs facéties et de les caresser, je lâche prise. Quand je sors, je suis de bonne humeur, comme regonflée !»
A Tokyo, Paris ou New York, ce genre d’établissement fait florès.
Tous vantent les bienfaits des félins et de leur relaxant ronron sur les humains.
Ce doux son répétitif serait-il un médicament naturel, ou un placebo à la mode ?
En sept questions, voici le point des connaissances actuelles.
Comment le ronronnement est-il produit ?
Difficile de le dire, en l’état actuel de nos connaissances.
Car si l’étude du comportement animal (l’éthologie)...est née dans les années 1950...
Elle s’est d’abord focalisée sur les espèces sauvages, puis sur celles d’élevage, bétail et volailles.
Ce n’est qu’au début de la décennie 1990, marquée par le «boom» des animaux de compagnie, que les scientifiques se sont intéressés à nos amis à quatre pattes.
Ils découvrirent alors que le ronronnement est un murmure volontaire, que le chat émet la gueule ouverte ou fermée.
Ils établirent aussi que la production de ce son n’est pas due à un organe particulier, mais qu’elle implique au moins le larynx (qui abriteles cordes vocales) et le diaphragme, ce muscle qui ferme le bas de la cage thoracique et qui expulse l’air des poumons.
Les chercheurs crurent d’abord que le son provenait de la vibration des petits replis qui tapissent la muqueuse du larynx.
Mais ils constatèrent que des matous pouvaient encore le déclencher après que cet organe leur avait été enlevé.
Par la suite, leur attention se porta sur la chaîne hyoïde, une structure complexe située entre la langue et le larynx.
Elle est composée de l’os hyoïde, qui flotte en travers de la gorge, et d’un faisceau de muscles et de ligaments qui relie celui-ci à divers éléments du squelette.
Certains experts supposent que cette chaîne d’os et de muscles produirait le ronronnement en vibrant, peut être sous l’action de l’air qui passe dans la gorge de l’animal lorsque celui-ci respire.
Un peu comme le vent fait bruire une corde à linge tendue entre deux piquets.
Par ailleurs, les différences de consistance entre la chaîne hyoïde des petits félins tels que le chat, et celle des grands félins tels que le lion, pourraient expliquer pourquoi les premiers ronronnent et les seconds rugissent.
Une autre hypothèse implique la veine cave (celle qui transporte le sang entre les organes et le cœur), que certains muscles feraient «palpiter».
Cette pulsation, accentuée dans les bronches, la trachée et les sinus du chat, engendrerait le «trémolo » du chat. Bref, le mécanisme de cette drôle de vocalise demeure une énigme.
Quels Sont Ses Effets Sur Le Félin ?
Ils sont en premier lieu d’ordre psychique.
Quelle que soit son origine, le ronronnement se traduit par une vibration.
«Celle-ci est amplifiée dans les voies respiratoires de l’animal, et le fait résonner tout entier comme un instrument à cordes»...A révèlé le vétérinaire toulousain Jean-Yves Gauchet, auteur du livre Mon chat et moi, on se soigne.
Notre petit compagnon fonctionnerait ainsi comme une guitare ou un violoncelle, dont la caisse de résonance serait son propre corps.
Mieux : le volume de son thorax module la tonalité du son.
Plus le matou est gros, plus celui-ci est grave, et vice versa, si bien que chaque ronron est différent.
Tous, cependant, sont émis à de très basses fréquences, comprises entre 20 et140 Hertz (Hz), soit à peu près les mêmes que celles du ronflement humain (de 30 à 200 Hz).
Or, ainsi que l’explique le docteur Jean-Marc Aimonetti, du Laboratoire de neurosciences intégratives et adaptatives de l’université d’Aix-Marseille...«Le chat, comme tous les mammifères, perçoit les basses fréquences grâce à des capteurs situés dans sa peau, appelés corpuscules de Pacini.
Ces détecteurs transforment les vibrations félines en impulsions électriques et les transmettent au cerveau, lequel y répond en secrétant des endorphines ».
Plus connus sous le nom populaire d’«hormones du bonheur », ces opiacés aux propriétés analgésiques semblables à celles de la morphine procurent unesensation de bien-être, de plaisir, voire d’euphorie, et atténuent la douleur.
Nous-mêmes les produisons dans des moments d’efforts physiques, d’excitation intense et lors de l’orgasme.
Chez le chat, ce mécanisme entraînerait également la sécrétion d’ocytocine, une substance qui favorise (entre autres) l’activité sexuelle et la confiance en soi...Et de sérotonine, qui améliore la qualité du sommeil et de l’humeur.
Alors, les matous lanceraient-ils leur étrange vocalise pour se faire du bien ?
Possible, car les chatons le font dès leur première tétée, un instant, pour eux, de félicité absolue.
En sécurité, lovés contre leur mère qui elle-même ronronne, ils associent vite ce «trémolo » à l’allaitement et à la notion de plaisir, renforçant ainsi leur attachement à leur «maman».
Les autres petits félins (guépard, puma, lynx…) en font autant au débutde leur vie. Mais ce qui se passe ensuite est proprement stupéfiant...
«À l’âge adulte, tous arrêtent de “vibrer”, même le chat de gouttière, révèle Thierry Bedossa, comportementaliste et vétérinaire à Neuilly.Seul celui qui vit avec l’homme perpétue cette action !» La démonstration vivante de cette bizarrerie se frotte aux jambes du praticien...
«Quand Félix a débarqué chez moi, il venait de la rue et ne ronronnait pas.
Mais au bout de quelques semaines, quand il s’est senti en confiance et dans un milieu familier...Il a commencé à le faire… et n’a plus jamais cessé !»
Ce son Est-Il Émis Dans Des Circonstances Précises ?
Tout à fait. Le chat domestique ne ronronne pas quand il est seul...Ni en présence d’un congénère ou de tout autre animal.
Il ne le produit qu’en compagnie d’un humain.
«Il communique avec nous, s’exclame Thierry Bedossa. J’ai la conviction que lorsqu’il éprouve du contentement, il veut que nous le sachions.
Même si nous lui avons fabriqué le plus altéré des environnements – il est le plus souvent stérilisé, mange des croquettes, ne chasse plus, vit parfois en appartement...Il est capable de retrouver des sensations liées aux premiers jours de sa vie, synonymes de plaisir et de quiétude extrêmes.»
D’une certaine façon, nous nous substituerions à sa mère en lui procurant gîte et couvert et en l’infantilisant.
D’autant que l’ocytocine que son cerveau secrète alors favorise, chez les «mamans» chats, l’éjection du lait, suite à la tétée de leur bébé.Autrement dit, notre matou retomberait en enfance. Et il nous dirait, àtravers son «vibrato » : «Je suis petit, j’ai besoin d’être protégé.»
Etrangement, ce son se manifeste aussi dans des situations de souffrance.
Les chercheurs du Fauna Communications Research Institute (Caroline du Nord) l’ont établi, et les vétérinaires l’observent au quotidien.«Beaucoup de chats ronronnent lorsqu’ils sont stressés ou malades, raconte Thierry Bedossa.
Mais aussi pendant un accouchement difficile, et même à l’agonie, dans l’heure qui précède la mort.»
Amplifié par le stéthoscope, ce bruit de fond peut empêcher le médecin de discerner la respiration et les battements de cœur de l’animal qu’il ausculte.
Au point qu’en 2014, une équipe de vétérinaires de l’université britannique de Cambridge a publié dans le Journal of Small Animal Practice un article très sérieux intitulé...
«Comment empêcher les chats de ronronner en consultation ?».
Explication : cette réaction permettrait aux matous de secréter des endorphines qui atténueraient leur angoisse et leur douleur.
Serait-ce, Pour L’animal, Un Moyen De Se Soigner ?
Incroyable, mais (peut-être) vrai !
Il semblerait que ses vibrations l’aideraient à réparer ses tissus lésés...Muscles, tendons, articulations ou os fracturé.
Plusieurs études scientiques en ont fait le constat, sans pour autant l’expliquer. Thierry Bedossa les résume ainsi... «Les chats se rétablissent bien plus vite et avec moins de séquelles que les chiens, par exemple.»
Les Anglo-Saxons appellent ce mécanisme «high rise syndrome» («syndrome de la chute haute»).
Il a été mentionné pour la première fois en 1976 par le Dr Robinson, un vétérinaire du Memorial Hospital de New York, qui traitait chaque année quelque cent cinquante félins auteurs d’une «cascade» involontaire depuis un lieu très élevé.
Puis en 1987, le Dr Wayne O. Whitney en fit l’objet d’une publication dans le Journal of the American Veterinary Medical Association.
Après avoir examiné 132 «chats volants», ce chercheur a établi qu’un matou qui tombe d’une hauteur moyenne d’un cinquième étage a 90 % de chances de s’en sortir vivant et de guérir de ses éventuelles blessures.
Ce «miracle» serait dû, entre autres, a son ossature...Particulièrement résistante, que le ronron conforterait encore.
Syndrome ou pas, nos compagnons préférés ne contractent, d’une façon générale, que très peu de fractures.
Beaucoup moins que les chiens, mais aussi que les lions ou les tigres, c’est-à-dire des félins… qui ne ronronnent pas.
Un autre argument en faveur d’un effet réel de cette vibration sur ce genre de lésions. Même le cancer des os serait concerné.
Chez le chien, il est très agressif, et nécessite une opération chirurgicale suivie d’une chimiothérapie.
Chez le chat, en revanche, il est rare, et bénin dans un tiers des cas, et si tumeur il y a, elle n’est guère virulente.
«L’ostéoporose, la perte de masse osseuse qui touche toutes les femelles de mammifères à la ménopause..
Affecte très peu cette espèce en comparaison des autres», note encore Thierry Bedossa.
Finalement, tout se passe comme si le ronronnement agissait sur le tissu osseux de l’animal : pour en fabriquer, en prévenir la disparition ou le préserver des maladies.
Par quelles actions physiologiques ? Le mystère reste entier.
Le Ronronnement A-T-Il Les Mêmes Effets Sur L’homme
Il semble bien, à en croire le Dr Jean Marc Aimonetti... «Comme celle du chat, notre peau contient des corpuscules de Pacini. Et ces récepteurs captent pareillement les vibrations du ronronnement.
Il n’y a donc aucune raison pour qu’elles ne déclenchent pas dans notre cerveau la production d’endorphines, d’ocytocine et de sérotonine, avecles mêmes effets bienfaisants sur notre psychisme.
Outre, ces basses fréquences sont les seules qui traversent le ventre de la femme enceinte et le placenta, si bien que le bébé les perçoit. »
On peut ainsi penser que le ronron du chat évoque chez l’homme adulte cette période de bonheur total qu’il a vécue in utero, ou d’agréables sensations de son enfance avec, à la clé, un sentiment de sérénité.
«Ce son jouerait un peu le rôle de la madeleine de Proust, sauf, bien sûr, si vous restez traumatisé par un matou qui vous a griffé quand vous aviez 6 ans», plaisante le scientifique.
Même raisonnement pour l’action réparatrice des vibrations félines sur nos tissus osseux ou musculaires. Certes, les effets des très basses fréquences sur l’homme sont avérés.
Les kinésithérapeutes et les médecins du sport s’en servent avec succès...Pour consolider des fractures ou traiter des arthroses et des tendinites.
Nul ne connaît le processus, probablement hormonal, qui permet de tels résultats.
Et prouver que le ronron nous soigne par une expérience scientifique qui utiliserait des chats vivants est exclu.
Cela supposerait que l’on place, par exemple, un félin qui l’émet sur la jambe cassée d’un patient, et un qui ne le fait pas sur un autre malade atteint d’une lésion parfaitement identique.
Puis répéter l’opération suffisamment de fois pour que l’essai soit crédible… Irréalisable ! Jean-Marc Aimonetti s’est donc résolu à jouer au cobaye. «Je me suis injecté de l’eau dans un muscle, raconte-t-il.
Ensuite, j’ai testé différentes vibrations et les ai combinées entre elles, en évaluant l’intensité de la douleur que je ressentais sur une réglette graduée de 0 à 10.
Or, les fréquences qui correspondaient à celles du ronronnement calmaient ma souffrance…»
Fortes présomptions, déductions, faisceaux d’observations convergentes : c’est, à ce jour, tout ce que nous avons sur les effets de ce son animal sur l’homme.
De récentes études, telle que celle menée en 2013 à l’université de Daegu (Corée du Sud)...Suggèrent ainsi qu’un individu soumis quelques minutes par jour à une vibration de 20 Hz verrait diminuer sa fatigue musculaire, et retrouverait plus rapidement du tonus.
Plusieurs équipes américaines avancent aussi que les propriétaires de chats seraient moins sujets à l’hypertension et aux complications cardiovasculaires de type infarctus que le reste de la population.
En 2002, au terme d’une étude de sept ans, le chercheur Dennis Ownby, de l’université de Géorgie (USA), affirmait pour sa par...Que le contact quotidien d’un chat boosterait notre système immunitaire et diminuerait le risque d’asthme et d’allergie.
«Je ne crois pas à une action spécifique directe des vibrations sur le cœur, l’immunité ou la tension, nuance le Dr Jean-Marc Aimonetti.Mais si l’on admet que beaucoup de nos maladies sont liées au stress...On peut penser que sa réduction par le ronronnement ait une influence bénéfique sur ces pathologies.»
Mais Cette Action Est-elle Volontaire ? Est-ce à dire que notre petit compagnon vocalise pour nous soigner ?
«Ne rêvons pas, tempère Bertrand Deputte, professeur émérite d’éthologie à l’école vétérinaire d’Alfort : «Le chat “vibre” avant tout pour son propre bien-être et sa santé.
Cela lui demande une grande dépense d’énergie. Or, la nature est économe. Le métabolisme du félin, c’est son carburant : il doit en disposer jusqu’àsa mort. Il ne peut pas le gaspiller à faire des choses inutiles pour lui.»
Cet animal domestique, qui vit souvent dans un espace réduit et dort seize heures par jour en moyenne (soit les deux tiers de sa vie), pourrait ainsi se servir du ronronnement comme exercice physique.
Il lui suffirait de résonner telle un instrument à cordes pour rester en bonne santé, préserver ses os, ses muscles et son souffle, là ou d’autres bêtes courent avec leur maître.
«Si un chat se met à “vibrer” quand je le caresse, ce n’est pas par altruisme, insiste le Dr Aimonetti. Il y trouve un avantage : cela m’incite à lui faire d’autres câlins. Ce qui lui est profitable, car ce son active ses récepteurs épidermiques et, par conséquent, la production d’hormones apaisantes et régénératrices.
En l’émettant, il se fait d’abord du bien...
Mais nous le percevons aussi, au passage, à travers notre peau.»
Dans ce contact qui active leurs fibres tactiles respectives...Chacun des protagonistes serait donc gagnant..
«N’oublions pas, conclut le chercheur, que le toucher est le seul sens qui soit réciproque. La Caresse Se Fait À Deux...
Chez les humains, cela va de soi, mais c’est le secret du double bénéfice du ronron, à la fois pour nous et pour notre animal.
Alors, Bientôt Une Ronronthérapie ? En fait, cette vibration est déjà employée depuis longtemps à des fins curatives. En 2002, le vétérinaire Jean-Yves Gaucher a ainsi gravé 30 minutes de ronrons sur un CD intitulé Détendez-vous avec Rouky.
Les 250 personnes qui l’ont testé ont éprouvé du bien-être, de la sérénité et une plus grande facilité à s’endormir.
Sept ans plus tard, le même chercheur a conçu, en collaboration avec Apple, une application pour iPhone baptisée iJetlag, qui vise à réduire la fatigue liée au décalage horaire. Elle comprend des enregistrements de ronronnements qui entraîneraient la production de mélatonine, une hormone favorisant le sommeil.
Certains hôpitaux, comme celui de Charles-Foix à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne)...Se servent encore de l’effet apaisant des chats – Mais aussi des chiens – sur les personnes âgées et les handicapés moteur.
D’autres scientifiques, subventionnés par la Nasa, planchent sur la possibilité d’utiliser des vibrations à basses fréquences pour enrayer la perte de densité osseuse que subissent les astronautes (2 % par mois dans l’espace).
Envoyer un chat en orbite serait le meilleur moyen de vérifier cette hypothèse. Mais il n’en est pas question...En 1963, le premier vol d’un félin au-delà de notre atmosphère (une femelle «française» du nom de Félicette) s’est soldé par un tollé mémorable au sein des associations de protection animale.
Mais sur Terre, la ronronthérapie a de beaux jours devant elle.
Le Chat, Mélomane & Compositeur Des bruits de tétée, ceux d’une chatte qui fait sa toilette, des gazouillis d’oiseaux, et bien sûr des ronronnements… Voici quelques-uns des motifs qui forment les airs que l’Américain David Teie a composés à l’intention spécifique des matous.
Le violoncelliste, chef d’orchestre et musicologue à l’université du Maryland est parti de l’idée que ces animaux sont attirés par les sons qu’ils ont perçus dans les premiers jours de leur vie.
Pour vérifier cette hypothèse, il s’est adressé à un confrère, Charles Snowdon, du département de psychologie de l’université du Wisconsin.
Trois mélodies «félines» et deux «humaines» ont ainsi été testées sur 47chats domestiques.
Le résultat, publié en mai 2015 : 38 % d’entre eux ont été sensibles à Bach et Fauré, alors que 77 % l’ont été à l’écoute de «leur» musique. Ils se sont apaisés et ont frotté leur tête (signe de fort plaisir) contre les hauts-parleurs ! L’affaire a fait grand bruit dans la presse anglo-saxonne.
Au point que les deux chercheurs ont édité un CD de 40 minutes intitulé Music for cats...
(On peut le commander sur le site Internet éponyme, ou écouter des extraits en ligne). La Ballade de Rusty ou L’Air de Cosmoz s’y révèlent un entrelacs de violoncelle, de miaulements et de ronrons des plus planants….
Les Pouvoirs Thérapeutiques Du Ronron
Le ronron génère des vibrations entre 20 et 140 Hertz. Ces basses fréquences pourraient soigner certaines pathologies.
Diminution Du Stress Etre en présence d’un chat qui ronronne réduirait l’anxiété.
Difficultés Respiratoires Le ronron restreindrait leurs symptômes, chez le félin comme chez l’homme.
Baisse De La Tension Elle se produirait lorsque nous interagissons avec le chat.
Réparation Des Os.
Les fréquences comprises entre 25 et 50 Hz, ainsi que celles comprises entre 100 et 200 Hz, soit celles du ronron, les consolident.
Risques d'infractus Une étude américaine de 2009* avance que les propriétaires de chats en auraient 40 % en moins.
Immunité.
Les vibrations émises par le félin l’augmenteraient.
Lésions Des Tissus Mous Le ronron favoriserait la guérison des affections musculaires, tendineuses et ligamentaires.
* «Journal of Vascular and Interventional Neurology» (Zeenat Qureshi Stroke Research Center), janvier 2009.
Cet article est paru dans le magazine GEO Extra "Le Chat" (n°5)
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On ne cesse de le répéter, notre monde est incroyable, épatant, surprenant. Depuis des millions d'années la création évolue, se disperse, nous offrant une multitude d'espèces animales toutes plus intéressantes les unes que les autres.
Mais là où certaines se sont vues gâtées par la nature, d'autres en revanche pourraient bien faire appel.
Pas très esthétiques, souvent discrètes, vous aurez sûrement du mal à les croiser un jour, à moins d'y mettre beaucoup de coeur.
Quoi qu'il en soit, elles sont bel et bien là, et servent donc à la bonne marche du cycle de la vie. Il est donc temps de rendre hommage à ces bêbêtes de l'ombre.
Cette liste est bien sûr non exhaustive, donc n'hésitez pas à nous partager vos plus beaux mannequins du règne animal...
Le Moucherolle Royal D'Amazonie.
Le moucherolle royal vit, comme on le devine, dans les forêts et les terres boisées du bassin de l’Amazone.
Malgré sa taille de 16 cm en moyenne, il est le champion des très grands nids (6 mètres de long), qu'il construit sur des branches près de l’eau (difficile à atteindre pour les prédateurs).
Il est connu pour sa crête spectaculaire, rouge vif chez les mâles, jaune chez les femelles, et richement ornée de touches de noir et de bleu acier.
Le Poisson Chauve-Souris (Aux Lèvres Rouges).
Communément appelés poissons chauve-souris, les ogcocephalidés sont une famille de poissons compressés dont des variétés ont une bouche de couleur rouge ourose, ressemblant à du rouge à lèvre.
Vous le trouverez sur les îles Galápagos, avec un peu de chance.
La Fourmi-Panda.
Les Mutillidae sont une famille de plus de 3.000 espèces de guêpes dont lesailes des femelles ressemblent à de grosses fourmis poilues.
Ce spécimen rarissime a été découvert il y a peu dans les forêts du Chili. Ces insectes sont connus pour leurs piqûres extrêmement douloureuses. (à éviter donc)...
Le Poisson-Perroquet Bleu.
Ce beau poisson est uniformément bleu avec une tâche jaune sur la tête.
Ils ont un corps massif, allongé, légèrement comprimé, au profil arrondi, recouvert de grosses écailles cycloïdes.
Selon l’espèce, la taille oscille de 20 cm à 130 cm.
Leurs dents ont fusionnées en bec de perroquet afin de mieux gratter les algues (pas folle la guêpe).
Mecoptera (Scorpionfly)
L'ordre des Mécoptères est un groupe très ancien d'insectes qui ne sont plus représentés aujourd'hui que par un nombre réduit d'espèces (quelque 400 espèces, dont seulement une dizaine en France).
Ces insectes ont connu leur apogée au Permien et sont restés encore très nombreux au Trias et au Lias, autant vous dire que ça date.
Le Nasique.
Vous l'aurez compris, la principale caractéristique du nasique, c'est son nez, un long museau mou qui pend devant son visage.
D'ailleurs, plus le nez du nasique mâle est allongé, plus il séduit les femelles (comme quoi). Il est de taille moyenne : son corps varie entre50 et 80 centimètres.
Son poids oscille entre 10 et 25 kilos. Lorsqu'il est énervé, le nasique peut devenir tout rouge (c'est toujours bon à savoir).
Vous le trouverez soit dans les forêts très humides soit dans les mangroves de l’île de Bornéo.
Oarfish.
Les Regalecidés (Oarfish en anglais) forment une famille de poissons comprenant les poissons appelés régalec (ou poisson-ruban).
Ils peuvent atteindre des longueurs impressionnantes (couramment de 4 à 8 mètres, voire parfois 11 mètres).
Le Crabe De Cocotier.
Le crabe des cocotiers est le plus grand arthropode terrestre au monde. Sa taille peut atteindre un mètre et ses pinces sont capables de pulvériser une noix de coco…
Il vaut mieux ne pas trop l’énerver. Ils sont endémiques aux îles de l’océan Pacifique et de l’océan Indien, mais ses populations sont extrêmement menacées sur certaines de ces îles.
Il a un odorat très puissant, peut peser jusqu’à 4 kg (certains affirment avoir trouvé des spécimens de plus de 17 kg, mais bon) et soulever des objets de 28 kg avec ses pinces.
D’une longueur de 40 cm pour une envergure pouvant aller jusqu’à 1 mètre d’une patte à l’autre, il peut également grimper dans des arbres mesurant jusqu’à 6 mètres de haut.
Bref, un beau bébé.
La Vipère Des Buissons
Cette vipère peut atteindre 50 à 60 cm, près de 80 cm pour les plus grands spécimens, les femelles étant en général plus grandes que les mâles.
Elle vit principalement dans les forêts humides ou les taillis. Sur un plan personnel, je ne veux pas la voir.
Dumbo Octopus.
Ils vivent dans les abysses à des profondeurs extrêmes, entre 500 et 4000 m, et sont, parmi les espèces d'octopodes, les plus rares.
Peu de chance de le croiser un jour donc, mais si vous le voyez, dites lui bonjour.
La Tortue À Long Cou.
Je suis une tortue, un reptile avec une carapace. On m'appelle serpentine,car j'ai un très long cou qui ressemble à un serpent !
Mais je ne mesure que 20 cm de long. Je vis à l'est de l'Australie. Il m'arrive d'aller sur la terre ferme...
Mais je préfère nager dans l'eau douce des rivières. Voilà voilà, et vous ?
Le Saïga.
L'antilope saïga est une espèce en voie de disparition qui vit dans les steppes d'Asie Centrale. Bien qu'elle appartienne à la famille des antilopes, elle n'a pas la beauté de ses cousines.
Le saïga présente un drôle de museau terminé par un nez en forme de courte trompe.
C'est en fait l'un des plus anciens mammifères vivant sur Terre(présente il y a 250 000 ans, ça calme)
À cette époque, elle côtoyait les mammouths et autres tigres à dents de sabre (une tout autre époque).
Snakehead Fish
Le poisson à tête de serpent est un poisson prédateur originaire du sud et de l’est de l’Asie. On le trouve aujourd’hui dans plusieurs États américains.
C'est un prédateur vorace qui vit dans les lacs, les étangs, les rivières et les ruisseaux où la température moyenne de l’eau varie de 0 à 30 °C.
Il a été qualifié de poisson « Frankenstein », en raison de son comportement reptilien, ses habitudes d’alimentation agressives et sesnombreuses dents longues et acérées.
C'est pas très rassurant tout ça.
Isopod Géant.
Le Bathynome Géant est un isopode qui fait partie de la même famille que les cloportes (que vous pouvez trouver dans votre jardin et qui se mettent en boule quand vous les touchez).
Il mesure en moyenne 35 centimètres, pour une masse de 1,4 kg mais peut atteindre jusqu’à 50 cm pour 1,7 kg, ce qui en fait le plus grands des isopodes connus.
C'est un charognard qui se nourrit principalement des cadavres de poissons qu’il trouve sur les fonds marins. Sa chair est comestible, certains comparent même son goût à celui du crabe.
Le Casoar, Alias Vélociraptor Australien .
Il a la réputation d’être l’oiseau le plus dangereux au monde (classé en 2004, par le Guiness Book des records, comme l’un des oiseaux les plus meurtriers sur Terre, en particulier pour les gardiens de zoo…).
Ils peuvent se redresser pour atteindre les 1,5 m de haut et éventrer un homme avec un seul coup de patte portant à son extrémité une serre de 12 cm.
Pour éviter les attaques du casoar, il faudra éviter l’Australie, la Nouvelle-Zélande, la Nouvelle-Guinée et les zoos qui les gardent.
Malgré cela, si vous en croisez et que vous avez la bonne idée de vous moquer de sa crête (que vous aurez comparée à un ongle pourri), mieux vaut vousmunir d’un solide bouclier.
Le Pacu Fish, Mangeur De Testicules (Oui).
Gardez vos maillots de bain. Les pacus ne sont normalement pas dangereux mais ils ont une bonne mâchoire et il y a eu des incidents dans certains pays.
Par exemple, en Papouasie Nouvelle-Guinée, des hommes se sont fait arracher les testicules. Mais pourquoi s’en prennent-ils aux testicules ? Parce qu’ils ont faim et que les testicules se logent bien dans leur gueule. Tout simplement.
La seule différence entre le pacu et le piranha sont ses dents: plus plates et plus fortes, parfaites pour broyer.
Il peut atteindre 90cm de long et peser jusqu’à 25kgs. Il a été surnommé «le coupeur de testicules» pour ses attaques répétées sur des pêcheurs...
Dont certains seraient morts d’hémorragies après s’être fait mordre. (pas très classe)
Grenouille Arlequin.
Jaune, vert, orange, autant de couleurs dont usent les grenouilles arlequins pour prévenir de leur toxicité (pas touche).
Ce petit amphibien, d’à peine plus de trois centimètres, vit au coeur des forêts humides d’Amérique Latine.
Sédentaire, on le trouve surtout près des cours d’eau, mais leur nombre s’amenuise de jour en jour.
La Taupe À Nez Étoilé.
La taupe à nez étoilé est une petite espèce de taupe caractérisée par l’étrange forme de son museau.
Elle vit dans l’Est du Canada et au Nord-Est des États-Unis. Sa longueur atteint environ 20 centimètres, la queue totalisant un tiers.
Son poids se situe entre 31g et 77g tandis que les nouveau-nés pèsent 1,5 g.
Il doit son nom d’étoilé à la forme très caractéristique de son museau, qui mesure 1 cm de largeur a la forme d’un disque dénudé muni de 22 tentacules.
Le Céphalophe-Zèbre.
Cet étrange mais néanmoins très bel animal est une antilope. Il peut mesurer entre 85 et 90 cm de long, environ 45 cm de haut pour un poids allant de 9 à 20 kg.
Vous le trouverez dans les forêts tropicales dans les vallées fluviales de l'Afrique de l'Ouest (centre-est du Liberia, et beaucoup plus rare en Sierra Leone et en Côte d'Ivoire).
Le Mara.
Le mara, ou lièvre de Patagonie, est un rongeur qui ressemble à un très gros lièvre. C'estle troisième plus gros rongeur, après le capybara et le castor.
Le mara est un bon coureur, puisqu'il peut atteindre une vitesse de pointe de plus de 45 km/h !
Vous le trouverez en Argentine, dans la pampa, les steppes herbacées et les déserts broussailleux.
Lamproie.
La lamproie marine appartient au groupe le plus primitif des vertébrés.
Déjà présent, il y a 360 millions d'années, ce « fossile vivant » serpentiforme est classé dans la branche des agnathes (animaux dépourvusde mâchoires).
La lamproie possède un corps cartilagineux, recouvert d'une peau sans écaille maculée d'un mucus visqueux particulièrement toxique et irritant.
Des dents acérées garnissent sa bouche en forme de ventouse. Bref, une vraie beauté !
Cynocephalus Variegatus.
Ces lémuriens possèdent une excroissance de peau reliant les pattes antérieures avec les postérieures. Ils vivent dans les cimes des arbres des forêts tropicales.
Muntjac De Reeve.
Le muntjac de Reeve est un petit cervidé primitif qui vit en Asie du sud.
Il est reconnaissable à son front barré de deux lignes noires et à sa petite taille.
C'est un animal habitué à se cacher la journée dans les broussailles et les hautes herbes en forêt, et ne sort que pendant
la période de rut (parce qu'il faut bien perpétuer l'espèce).
Dauphin De Commerson.
C'est l'une des espèces de dauphin les plus petites, mais il est facilement reconnaissable par sa couleur.
On le retrouve près des côtes de l'extrême sud de l'Argentine, dans le détroit de Magellan et proche des îles Malouines.
Le Loup À Crinière.
Il n'a en fait rien d'un loup à proprement parler, mais ressemble plutôt à un renard aux longues pattes.
Ces dernières sont une adaptation à la vie dans les prairies d'Amérique du Sud, son lieu de vie.
Ce spécimen est aujourd'hui menacé de disparition à cause de l'agriculture qui menace son habitat naturel.
Condamnés à vivre près des villes, ils rencontrent des problèmes avec les chiens domestiques ou se font écraser sur les autoroutes.Autre problème, les loups à crinière sauvages sont à 80% consanguins, et souffrent de maladies congénitales qui fragilisent les reins.
Ils ne sont pas franchement aidés les pauvres ...
Le Singe À Nez Retroussé.
Ils vivent en Asie du sud-est, mais pourquoi cet étrange visage ? Un tel museau serait une parade évolutive pour lutter contre le froid extrême.
En effet, ce dernier vit haut perché dans les montagnes asiatiques. Encore une fois, cette espèce est en grave danger car menacée par l'exploitation forestière et les chasseurs qui en veulent à leur viande,leurs os (propriétés médicinales... ), et leur fourrure.
Tout va bien en somme.
Le Crabe Yéti.
Elégamment habillé de soie blanche, ce crabe vit das les profondeurs des océans, près des cheminées volcaniques.
Ils sont des milliers entassés et semblent évoluer dans cet amas à leur aise.
Ils sont carnivores et se délectent de petits cadavres qui tapissent les profondeurs des océans.
Ils peuvent atteindre une quinzaine de centimètres de long, haut la main.
Le Dauphin De L'Irrawaddy.
Ils vivent en Asie du sud-est, près des côtes mais aussi des estuaires.
Il dispose d'un melon très large, un bec quasi-inexistant et d'une courte nageoire dorsale, peu pointue et triangulaire.
Le Rat-Taupe Nu.
Vivant en Afrique de l'Ouest, on lui décernerait bien la palme de l'animal le plus laid de la création, mais les apparences sont parfois trompeuses ... Les rats-taupes nus sont dotés d'une durée de vie exceptionnelle, notamment parce qu'ils ne développent jamais de cancer.
Dans une récente étude,des chercheurs ont montré qu'ils possédaient une usine protéique quasi sans faille(ce qui pourrait un jour conduire à un traitement anti-vieillissement).
On peut pas tout avoir, lui a tout misé sur l'efficacité.
La Gazelle De Waller.
Cette jolie gazelle se caractérise par son long cou et ses longues pattes qui lui permettent de se nourrir des feuilles tendres sur les hautes branches des arbres.
Elle réside dans les régions sèches de l'Afrique orientale. Vous la trouverez également dans les plaines du Serengeti, en Tanzanie, et au sud de la Somalie.
Le Fossa.
Le fossa est le plus grand carnivore de Madagascar. Sa denture et ses mâchoires sont proches de celles des félidés, et il possède aussi des griffes rétractiles.
Opportuniste, il se nourrit de lémuriens, de reptiles, d'oiseaux, d'insectes et de poissons.
Il est très discret, et donc difficile à observer ... mais sait-on jamais !
Tatou Nain D'Argentine (Tatou Fée Rose)
Il s'agit d'une petite espèce de tatou que l'on trouve dans le centre-ouest de l'Argentine. Il vit dans les plaines sèches et sableuses du pays.
Rose pâle, il est en forme de torpille avec une tête et un dos blindés : une carapace articulée faites d'une vingtaine de plaques osseuses fichées dans la peau.
Sachez que l'espèce est en danger (surprises !), notamment à cause de la destruction de son habitat, due à l'élevage de bétail.
Le babiroussa.
Le babiroussa est un cochon asiatique qui possède de longues défenses supérieures qui sortent du museau, et se recourbent vers l'arrière (comme des cornes).
Il dispose également de deux défenses inférieures, mais qui sont légèrement plus courtes.
Il n'est pas rare que les défenses supérieures percent son crâne lors de sa croissance, ce qui aboutit à la mort.
C'est ballot...
De bons conseils pour nos amis que nous ne répèterons jamais assez .
J' ai adoré vos belles photos du dimanche : tous craquants !
Les toutous , très " classe "
Quant aux ours blancs , leur avenir est compromis
Merci ! belle journée