Images de chats avec des fleurs, des cactus, des coquillages et des minéraux.
L’artiste Stephen Eichhorn, basé à Chicago, combine des images de chats avec des fleurs, des cactus, des coquillages et des minéraux. 200 de ses collages de chat ont été compilés dans un nouveau livre. Vous pouvez voir plus de travaux d’Eichhorn ci-dessous ou consulter « Cats & Plants », disponible en pré-commande via l’éditeur indépendant Zioxla.Une impression en édition limitée est également disponible. Pour chaque exemplaire de livre acheté ou chaque impression, une boîte de nourriture pour chat sera offert à un organisme à but non lucratif pour sauver les chats des abris et leur trouver un foyer.
Des costumes au crochet d’oiseaux disparus pour les pigeons urbains.
Laurel Roth Hope a créé ces costumes au crochet qui représentent des oiseaux dont l’espèce s’est éteinte. Chacun d’eux est une pièce unique. Conçus pour être portés par un pigeon urbain, ils sont réalisés en grand détails. Ils ont des trous adaptés aux yeux et aux becs, une grande variété de textures de plumes, et des mannequins-pigeons taillés à la main pour les présenter. Le travail de cet artiste montre toute la futilité de vouloir réparer les dégâts faits à la biodiversité. On peut voir beaucoup plus de ces costumes colorés dans sa galerie.
Comment le saumon que vous achetez contribue à tuer des phoques en Écosse.
Il n'y a pas que l'industrie de la fourrure qui massacre des phoques. On a tous en tête l'image de ces bébés phoques, les blanchons, assassinés à coup de gourdin ou de pic à glace pour finir transformés en manteaux de luxe. La chasse aux blanchons, très médiatisée dans les années 1960, a en fait énormément diminué aujourd'hui. Elle est interdite en Europe, et fait l'objet d'une stricte réglementation dans la plupart des pays. Bien des gens l'ignorent, mais dans les îles britanniques, l'une des principales menaces qui pèse sur les populations de ce mammifère marin n'est pas l'écorchage des bébés pour récupérer leur précieuse peau. En fait, le véritable ennemi des phoques, leur plus gros danger moderne se trouve... dans nos assiettes. Et pour cause, la pisciculture, et plus spécifiquement l'élevage de saumons, a tué plus de 1 500 phoques -- rienqu'en Écosse -- au cours des cinq dernières années, si l'on en croit un rapport du gouvernement écossais. « Évitez le saumon écossais » Malgré son apparente douceur, le « loup marin » est un redoutable prédateur pour tout ce qui possède des nageoires et des écailles. Il peut engloutir jusqu'à 4 kilos de poisson par jour, lorsque la pêche est bonne. Et bonne, la pêche l'est assurément, lorsqu'ils décident de s'attaquer aux élevages de poissons, qui sont pour eux de véritables mines d'or où ils peuvent trouver de la nourriture en abondance. Alors, certains éleveurs de saumons d'Écosse, mais aussi d'autres pays comme la Suède ou la Norvège, engagent des chasseurs pour protéger les élevages. Leur mission : « réguler » les populations de prédateurs, ce qui, vous vous en doutez bien, est une manière délicate de dire « tuer ». Si la chasse aux phoques est officiellement interdite, il s'agit là d'une exception notoire : des licences sont accordées aux éleveurs pour leur permettre de défendre leurs propriétés, un peu de la même manière que des battues aux loups peuvent être autorisées ponctuellement (une centaine d'autorisations ont été accordées en Écosse depuis début 2017) Aujourd'hui, le Seal Protection Action Group (SPAG), une organisation non-gouvernementale britannique, attire l'attention sur cette pratique méconnue du grand public. L'ONG en appelle en fait au boycott du saumon originaire d'Écosse, tant que les producteurs concernés n'auront pas donné des garanties claires de l'arrêt de cette pratique. Si tous les producteurs n'ont pas forcément recours à l'appui de chasseurs pour tuer les phoques, il s'agit d'un moyen pour les consommateurs de faire pression de manière globale et d'inciter ceux qui le font à changer rapidement de méthode de protection de leurs élevages. Des alternatives, il en existe pourtant bel et bien, et elles sont même plutôt efficaces, si l'on s'en tient aux chiffres. Le SPAG reconnaît ainsi que le nombre de phoques tués a chuté de près de 80% entre 2011 et2015 — une amélioration rendue possible par l’installation de systèmes d’éloignement des phoques non-létaux, comme des filets de protection ou des émetteurs d’ultrasons. Alors, pourquoi ces méthodes, qui permettent aux éleveurs et aux phoques de cohabiter en paix, ne sont-elles pas appliquées de manière systématique,et les chasses « régulatrices » définitivement interdites ? C'est tout l'enjeu de l'appel lancé par le SPAG, qui a lancé une pétition en demandant aux consommateurs de s'engager par le boycott, afin de pousser producteurs et gouvernements à franchir le pas.
Le chardonneret élégant (Carduelis carduelis) est un oiseau de l’ordre des passériformes, de la famille des fringillidés, passereaux de petite à moyenne taille. C’est l’un des oiseaux au plumage le plus coloré que l’on peut apercevoir dans nos jardins. Son chant mélodieux est très reconnaissable.
Comment reconnaître un chardonneret ? Le chardonneret est un petit passereau dont la taille est un peu plus petite que celle d’un moineau. Il est très reconnaissable grâce à ses couleurs : sa tête est noire et blanche avec une partie rouge qui recouvre ses yeux et ses joues ; ses ailes sont noires ornées d’un jaune citron et de rémiges blancs, tandis que son corps est brun-roux et son croupion blanc. L’œil du chardonneret est sombre et son bec pointu est rose pâle. Ses pattes changent de couleur suivant la saison, du rose au rosâtre. Cris et chant du chardonneret. Le chardonneret a un chant très caractéristique que l’on peut entendre dans nos jardins à partir du mois de mars : un gazouillis agréable, mélodieux et délicat.
L'habitat du chardonneret. On trouve le chardonneret dans les zones boisées et les bosquets, en plaine comme en montagne. C’est un oiseau très sociable qui vit aussi près de l’habitat humain dans les villes. Le chardonneret est présent près des cultures maraîchères, des vergers, des parcs, des jardins et des cimetières des agglomérations. Alimentation du chardonneret. Le chardonneret se nourrit principalement de graines de plantes herbacées ou de la famille des Astéracées comme les chardons, que son bec fort et pointu lui permet d’ouvrir facilement. Sa morphologie lui permet aussi de se suspendre et de grimper sur des fines tiges de plantes pour se nourrir. Dans les jardins des villes, il raffole des graines de tournesol décortiquées. Il apprécie également les semences d’arbres tels que les bouleaux, les aulnes, les platanes ou encore les pins. Pendant la période de nourrissage des jeunes chardonnerets, il recherche aussi des insectes.
Reproduction du chardonneret. Le chardonneret se reproduit au printemps et a deux couvées par saison, parfois trois. La femelle construit un nid très soigné, fait de mousse et d'herbes, dans un buisson ou en haut d’un arbre et y dépose 4 à 5 œufs bleu pâle tachetés de brun rougeâtre. Elle assure seule l’incubation qui dure de 12 à 14 jours, nourrie par le mâle. A leur naissance, les jeunes chardonnerets sont alimentés par leurs deux parents avec des graines et des insectes. Ils quittent le nid au bout de13 à 18 jours. Le chardonneret est-il utile ou nuisible au jardin ? Le chardonneret élégant est l'un des rares prédateurs de la chenille grégaire qui attaque les vergers : l'hyponomeute du cerisier, papillon de nuit d'un centimètre maximum. Il capture aussi l'hyponomeute du fusain d'Europe et du pommier. Mais il fréquente également les jardins peu entretenus où il peut trouver des graines de mauvaises herbes dont il raffole. Un bon allié donc qui contribue à désherber le jardin.
20 des plus beaux fails animaliers,parce que même eux ne sont pas étrangers aux gaffes.
On entend souvent dire qu'agir en fonction de son instinct est la meilleure chose à faire dans certaines situations. Y a qu'à prendre les animaux comme exemple ! Oui... Bah non, parce que mine de rien, les animaux sont parfois aussi débiles que nous et ne peuvent éviter les gros ratés. En voici quelques exemples. Vous allez voir, on se sent beaucoup moins seul après.
Mon Chien, Cette Vedette Des Réseaux Sociaux... Photo Hugo-Sébastien Aubert, La Presse Stéphanie Dupuis La Presse
Laurence Paquin, graphiste et photographe amateur, et Matthieu Lambert, photographe professionnel, ont fait de Bali, leur lévrier, une véritablevedette d'Instagram. Il y a tout juste un an, Laurence et Matthieu ont adopté Bali, lévrier retraité des courses canines. Tous deux artistes, ils ont rapidement fait de leur animal de compagnie le chouchou d'Instagram. Récit d'un «ambassadog» local et portraits de vedettes animales internationales. «Je passe au moins deux heures par jour à alimenter le compte Instagram de Bali», confie Laurence Paquin, tout en montrant fièrement des photos de son toutou de 4 ans. Avec les réseaux sociaux, les entreprises ont trouvé de nouveaux moyens de facilement rejoindre leur public. Ainsi naissent les influenceurs, ces internautes doués suivis par une tonne d'abonnés sur les différents réseaux sociaux. Ces nouvelles vedettes se mettent alors à recevoir des produits au rabais, voire gratuitement contre la promotion des croquettes pour chiens, matelas pour chats ou autres accessoires essentiels au bonheur animal. C'est d'ailleurs ce qui a incité Laurence, graphiste et photographe amateur, à se plonger dans l'aventure avec son conjoint, Matthieu Lambert, photographe professionnel de véhicules automobiles. «Je consultais déjà plusieurs comptes Instagram et je rêvais de recevoir des cadeaux», raconte Laurence, les yeux brillants. L'histoire De Bali............. En septembre dernier, les parents de Laurence se sont rendus dans un chenil au Vermont pour y récupérer Bali, après un long processus d'adoption. Coureur de grade A, CTW Calico Jack (nom de naissance de Bali) s'est fracturé la patte, provoquant sa retraite prématurée. «Ces chiens ne connaissent rien d'autre que la course. C'est comme adopter un chiot, mais à 3 ans», souligne l'adepte d'Instagram, en référence à des épisodes houleux d'initiation aux escaliers. Le jeune couple de Sainte-Thérèse a commencé à documenter sur son compte Instagram personnel l'adoption de l'animal, pour ensuite lui faire son propre compte une semaine plus tard. Ainsi est né @Balithegreyhound qui, après un an d'activité, comptabilise près de 5000 abonnés. Photo Hugo-Sébastien Aubert, La Presse
Bali a mis prématurément un terme à sa carrière de chien de course à cause d"une patte fracturée. Le lévrier est aujourd'hui un «ambassadog».
Un Mode De Vie Sur la page de Bali, on trouve des photos et des vidéos de son quotidien. Le couple a créé un univers autour du chien, le personnifiant en s'adressant à la première personne. «Je m'assure tous les jours d'avoir suffisamment de photos en banque», raconte Laurence...Qui alimente au moins une fois par jour son compte avec du contenu provenant parfois de son téléphone...Mais Surtout De Son Appareil Photo... Participant à des réunions de lévriers mensuellement, Bali s'est fait un large réseau d'amis à quatre pattes. Récemment, il a dû rompre par l'entremise du réseau social avec sa copine @ penny_pennster de Boston, un lévrier arborant les mêmes tons de pelage roux et noir que lui, puisqu'il ne «supportait pas les relations à distance». «Les autres achètent des vêtements pour leurs enfants, moi, j'achète des accessoires à mon chien», s'esclaffe Laurence. De Véritables Vedettes. Aux États-Unis, le cas de Harlow and Sage est éloquent: le compte Instagramde ce trio d'adorables pitous est suivi par 1,5 million de personnes. Les fans peuvent maintenant se procurer des livres, un calendrier, des vêtements ou des peluches Harlow and Sage. Sans surprise, dans leurs magnifiques publications Instagram, on découvre parfois que ces chiens modèles mangent de la nourriture Nature's Recipe... S'amusent avec des sacs Glad ou font la promotion de Purina, qui offre une vaste gamme de nourriture pour animaux. Mais pour arriver à une telle notoriété, il faut y mettre le temps. Au quotidien, la tâche ne se résume pas qu'à capturer des moments de vie de l'animal. Laurence Paquin doit défier l'algorithme du réseau social en s'abonnant à d'autres pages, en commentant et aimant les publications des «Instadogs», ces vedettes canines nouveau genre. Elle doit aussi choisir soigneusement chaque information supplémentaire qui accompagne les bios de ses publications, toujours dans l'objectif d'augmenter sa portée. Une technique qui fonctionne: «Si j'ai 500 like sur une photo, c'est une bonne journée», raconte-t-elle...Montrant fièrement quelques exemples qui ont atteint les 1000 mentions «j'aime».
Laurence Paquin, graphiste et photographe amateur, et Matthieu Lambert, photographe professionnel...Ont fait de Bali, leur lévrier, une véritable vedette d'Instagram.Photo Hugo-Sébastien Aubert, La Presse «Maintenant, je le mets dans mon CV. En entrevue, les employeurs sont généralement très impressionnés de ce qu'on a réussi à faire en si peu de temps»...Se félicite Laurence, qui a fait ses études en communication et souhaite travailler en marketing. Un Long Processus. Ce n'est qu'après six mois de travail et 2000 mentions «j'aime» sur sa page que le couple a réussi à obtenir un premier produit gratuit. Par une journée froide d'hiver, une publication montrant Bali habillé de ses nouvelles bottes, avec l'inscription du nom de l'entreprise qui les afabriquées, a attiré l'attention. «La photo ressortait du lot. Elle était claire et captivante. Nous avons tout de suite souhaité collaborer avec Laurence», indique Christina Roe,qui travaille pour Voyagers K9 Apparel. Cette entreprise familiale est située à Oceanside, en Californie, et fabrique des accessoires pour chiens. «Nous travaillons avec cinq influenceurs à la fois. Nous aimons en avoir de nouveaux tous les ans. Nous n'avons qu'un seul ambassadeur permanent.» À ce jour, Laurence a reçu de leur part six manteaux, d'une valeur totalisant plus de 600 $. D'autres entreprises lui ont fourni des foulards et des colliers à prix réduits. Tous des accessoires pour Bali. «Les produits ne sont pas toujours gratuits. Parfois, on m'épargne les frais de livraison. Ça se négocie et les entreprises ont tellement à gagner avec nous.» C'est ce que confirme Arnaud Granata, président et éditeur d'Infopresse: «Il y a un marché qui se crée. Toutes les études démontrent que les consommateurs croient plus leurs pairs que la compagnie elle-même quand vient le temps de présenter des produits.» Voyagers K9 Apparel, avec laquelle elle fait principalement affaire, exige du couple de fournir de trois à quatre clichés de Bali portant les morceaux donnés. «Ils ne sont vraiment pas exigeants. D'autres entreprises demandent de fournir au moins une photo par semaine»,note-t-elle. «Nous n'avons pas de contrat préécrit avec les influenceurs. Nous venons à une entente ensemble via courriel ou par les réseauxsociaux», précise Christina Roe...Qui apprécie travailler avec des instagrammeurs dont la qualité des images l'emporte sur la quantité. Un Flou Dans Les Pratiques & Règlements. Le plus grand défi des influenceurs Instagram est de défier l'algorithme de la plateforme. Quelques pratiques existent pour augmenter la portée des publications, notamment les Podghazis (Pods). Des influenceurs se regroupent et échangent des commentaires sur leur page respective. Plus une publication a de commentaires, plus la notoriété dela page est reconnue par l'algorithme. Cette pratique n'est pas encore réglementée par la plateforme, qui perd ainsi des ventes publicitaires, mais ceux qui font partie de Pods restent toutefois vigilants. C'est plutôt avec le contenu commandité qu'Instagram fait la loi. Dans les conditions d'Instagram, on peut lire: «Nos règles exigent des créateurs et éditeurs qu'ils identifient les partenaires professionnels dans leurs publications de contenu de marque lorsqu'il y a un échange de valeur entre un créateur ou éditeur et un partenaire professionnel.» C'est ce qui fait qu'on voit, de plus en plus, apparaître un petit #sp à la suite des publications de certains, pour «sponsor». D'autres auteurs affichent carrément le nom de la marque dont ils font la promotion, plus ou moins subtilement. Matthieu et Laurence souhaitent pour cette deuxième année d'activité atteindre les 10 000 abonnés. «Si l'on se rend à 20 000, ça serait fantastique», s'enthousiasme Laurence. Mais ce qui les comblerait davantage serait que toutes les dépenses pour leur animal soient couvertes grâce à leurs pratiques d'influenceurs Instagram.
Photos...Des Nurseries Sous L’eau... Pour «Repeupler La Mer» 06/10/2017. AFP A une dizaine de mètres de profondeur, à la sortie du port de La Ciotat, trois plongeurs détachent un grand filet blanc couvrant une cage sous-marine, libérant dans ce mouvement des centaines de bébés poissons. Leur Objectif...«Repeupler La Mer». Sous le filet apparaît une «biohut», une cage faite de grillages et de coquilles d’huîtres, qui sert pendant quelques jours de nursery à des poissons réacclimatés à leur milieu naturel. Jeunes mérous bruns, rascasses, congres, rougets et dorades grises se dispersent peu à peu dans les profondeurs de la Méditerranée. AFP«Restauration Écologique» L’opération réalisée mercredi vient parachever plusieurs mois de travail pour la PME Ecocean, basée à Montpellier. Première étape, son «coeur de métier», explique son président Gilles Lecaillon... La capture de larves, pour permettre la «restauration écologique» des milieux marins endommagés par les activités humaines, notamment dans desports, en France ou à l’étranger. «Dans ce domaine, nous avons développé des solutions innovantes complémentaires qui sont validées scientifiquement», dit-il, rappelant que la société...A été créée en 2003, elle avait été fondée à partir du constat que depuisles années 1950, le nombre d’espèces marines en danger n’a cessé de croître, victimes de la pollution, de la destruction des habitats ou encore de la surexploitation des ressources marines. La conservation ne suffit donc plus, il faut «réparer» l’écosystème et «repeupler la mer», argumente Gilles Lecaillon. La solution la plus simple proposée par l’entreprise est donc celle des «biohuts», et consiste uniquement à déposer ces cages sous-marines dans des zones dégradées comme des ports. « Repeupler La Mer ». Mais la solution la plus complète, baptisée «Biorestore», vise à «repeupler la mer» en trois étapes: la pêche de post-larves qui sont ensuite acclimatées et élevées dans des nurseries à terre, puis relâchées en milieu naturel. C’est cette troisième étape déterminante qui a eu lieu mercredi lorsqu’un millier de bébés poissons pêchés et élevés depuis mars ont été relâchés dans le cadre du projet Casciomar, un contrat de baie portant sur la zone Cassis, La Ciotat, Marseille (Bouches-du-Rhône). AFP« Reconquête Du Milieu » Parmi les gros projets actuels en France de cette entreprise qui emploie 12 personnes, figurent notamment le volet biodiversité de l’extension du port de Calais... Ou encore un projet de «reconquête du milieu» qui démarre en partenariat avec Veolia au large de Toulon (Var) pour limiter les dégâtsd’une station d’épuration. Présente dans une quinzaine de ports en France, Ecocean vise également l’international, où elle est déjà active à Baltimore (côte est des Etats-Unis), aux Pays-bas, au Danemark, en Corée du Sud ou encore en Jordanie. «L’Europe du Nord est une zone cible qui semble prometteuse», commente M. Lecaillon.Les clients d’Ecocean, qui est bénéficiaire et a réalisé un chiffre d’affaires de 1,1 million d’euros en 2016, sont des gestionnaires de ports collectivités locales, aménageurs côtiers ou industriels «désireuxde compenser l’impact qu’ils ont sur le milieu naturel», explique-t-il, notamment dans les secteurs pétrolier et de l’éolien en mer.
Des flamants roses retrouvés morts, criblés de plombs de chasse, dans une réserve naturelle en Corse.
Macabre découverte en Haute-Corse : les cadavres de six flamants roses ont été retrouvés, criblés de plomb de chasse, dans la réserve naturelle de Biguglia (Chjurlinu). Le Département a porté plainte pour atteinte à une espèce sauvage protégée, et a également lancé un appel à témoins. Le flamant rose, espèce particulièrement emblématique de cette lagune protégée situé au sud de Bastia, figure sur la liste rouge des espèces menacées en France, et bénéficie à ce titre d'une protection totale sur l'ensemble du territoire. L'affaire est donc prise très au sérieux par les autorités locales. Deux groupes de flamants roses ont été retrouvés abattus, à deux reprises et à deux endroits distincts du lac. Cela laisse à penser qu'il s'agit, a priori, d'un pur acte de malveillance, et non d'un accident de chasse ou d'une confusion avec une autre espèce. De plus, si la chasse est autorisée, de manière très encadrée, sur une petite portion située au nord-ouest près de l'embouchure avec la mer, elle est rigoureusement interdite partout ailleurs. Or, des animaux ont été retrouvés abattus sur le site de Broncole, au sud de l'étang — un endroit où les chasseurs n'avaient absolument rien à faire. Le Département de Haute-Corse a lancé un appel à témoins : " En tant que site d’hivernage d’importance internationale, la réserve naturelle de l’étang de Biguglia voit arriver dès les premiers jours de l’automne de nombreuses espèces d’oiseaux qui viennent chercher repos etnourriture sur l’étang. Parmi les nombreuses espèces protégées figure le flamant rose, classé en danger sur la liste rouge des espèces menacées en France. Lors de suivis ornithologiques, les agents départementaux de la réserve naturelle de l’étang de Biguglia ne s’attendaient pas à découvrir trois cadavres de ce magnifique échassier particulièrement emblématique sur les berges d’un espace protégé. "
" Trois autres individus ont par la suite également été trouvés dans les mêmes circonstances sur le site de Broncole située au sud de l’étang. Ils ont été confiés au laboratoire du service départemental d’analyses qui les a autopsiés. Celui-ci a confirmé que la mort de ces magnifiques oiseaux était due à des tirs du fait de la présence de plombs de chasse sur la totalité des individus examinés.
Le Département de la Haute-Corse condamne avec la plus grande fermeté ces actes de cruauté et rappelle qu’il est interdit de porter atteinte aux espèces et habitats protégés sur l’ensemble du territoire.
L’échidné, L’animal Le Plus Étonnant D’Australie (Vidéo) Les échidnés partagent, avec les ornithorynques, au sein de l’ordre des monotrèmes, un mélange de caractères reptiliens et mammifères typiques. Les échidnés ont un corps robuste couvert d’un mélange de fourrure et de piquants, des membres fouisseurs, possèdent une petite bouche, avec une fine mâchoire, n’ont pas de dents mais une longue langue collante avec laquelle ils attrapent des termites et d’autres arthropodes. Pendant la saison de reproduction, la femelle pond un œuf (rarement plus) qu’elle transfère directement du cloaque dans une poche ventrale temporaire pour une incubation d’une dizaine de jours. Nu à la naissance, le jeune reste à l’intérieur de celle-ci pendant 6 à 8 semaines, léchant le lait qui s’écoule des glandes mammaires débouchant dans la poche.
L’artiste Stephen Eichhorn, basé à Chicago, combine des images de chats avec des fleurs, des cactus, des coquillages et des minéraux. 200 de ses collages de chat ont été compilés dans un nouveau livre. Vous pouvez voir plus de travaux d’Eichhorn ci-dessous ou consulter « Cats & Plants », disponible en pré-commande via l’éditeur indépendant Zioxla.Une impression en édition limitée est également disponible. Pour chaque exemplaire de livre acheté ou chaque impression, une boîte de nourriture
pour chat sera offert à un organisme à but non lucratif pour sauver les chats des abris et leur trouver un foyer.
Laurel Roth Hope a créé ces costumes au crochet qui représentent des oiseaux dont l’espèce s’est éteinte. Chacun d’eux est une pièce unique.
Conçus pour être portés par un pigeon urbain, ils sont réalisés en grand détails. Ils ont des trous adaptés aux yeux et aux becs, une grande variété de textures de plumes, et des mannequins-pigeons taillés à la main pour les présenter.
Le travail de cet artiste montre toute la futilité de vouloir réparer les dégâts faits à la biodiversité.
On peut voir beaucoup plus de ces costumes colorés dans sa galerie.
Il n'y a pas que l'industrie de la fourrure qui massacre des phoques. On a tous en tête l'image de ces bébés phoques, les blanchons, assassinés à coup de gourdin ou de pic à glace pour finir transformés en manteaux de luxe. La chasse aux blanchons, très médiatisée dans les années 1960, a en fait énormément diminué aujourd'hui. Elle est interdite en Europe, et fait l'objet d'une stricte réglementation dans la plupart des pays.
Bien des gens l'ignorent, mais dans les îles britanniques, l'une des principales menaces qui pèse sur les populations de ce mammifère marin n'est pas l'écorchage des bébés pour récupérer leur précieuse peau. En fait, le véritable ennemi des phoques, leur plus gros danger moderne se trouve... dans nos assiettes. Et pour cause, la pisciculture, et plus spécifiquement l'élevage de saumons, a tué plus de 1 500 phoques -- rienqu'en Écosse -- au cours des cinq dernières années, si l'on en croit un rapport du gouvernement écossais.
« Évitez le saumon écossais »
Malgré son apparente douceur, le « loup marin » est un redoutable prédateur pour tout ce qui possède des nageoires et des écailles. Il peut engloutir jusqu'à 4 kilos de poisson par jour, lorsque la pêche est bonne. Et bonne, la pêche l'est assurément, lorsqu'ils décident de s'attaquer aux élevages de poissons, qui sont pour eux de véritables mines d'or où ils peuvent trouver de la nourriture en abondance.
Alors, certains éleveurs de saumons d'Écosse, mais aussi d'autres pays comme la Suède ou la Norvège, engagent des chasseurs pour protéger les élevages. Leur mission : « réguler » les populations de prédateurs, ce qui, vous vous en doutez bien, est une manière délicate de dire « tuer ».
Si la chasse aux phoques est officiellement interdite, il s'agit là d'une exception notoire : des licences sont accordées aux éleveurs pour leur permettre de défendre leurs propriétés, un peu de la même manière que des battues aux loups peuvent être autorisées ponctuellement (une centaine d'autorisations ont été accordées en Écosse depuis début 2017)
Aujourd'hui, le Seal Protection Action Group (SPAG), une organisation non-gouvernementale britannique, attire l'attention sur cette pratique méconnue du grand public. L'ONG en appelle en fait au boycott du saumon originaire d'Écosse, tant que les producteurs concernés n'auront pas donné des garanties claires de l'arrêt de cette pratique. Si tous les producteurs n'ont pas forcément recours à l'appui de chasseurs pour tuer les phoques, il s'agit d'un moyen pour les consommateurs de faire pression de manière globale et d'inciter ceux qui le font à changer rapidement de méthode de protection de leurs élevages.
Des alternatives, il en existe pourtant bel et bien, et elles sont même plutôt efficaces, si l'on s'en tient aux chiffres. Le SPAG reconnaît ainsi que le nombre de phoques tués a chuté de près de 80% entre 2011 et2015 — une amélioration rendue possible par l’installation de systèmes d’éloignement des phoques non-létaux, comme des filets de protection ou des émetteurs d’ultrasons.
Alors, pourquoi ces méthodes, qui permettent aux éleveurs et aux phoques de cohabiter en paix, ne sont-elles pas appliquées de manière systématique,et les chasses « régulatrices » définitivement interdites ? C'est tout l'enjeu de l'appel lancé par le SPAG, qui a lancé une pétition en demandant aux consommateurs de s'engager par le boycott, afin de pousser producteurs et gouvernements à franchir le pas.
Le chardonneret élégant (Carduelis carduelis) est un oiseau de l’ordre des passériformes, de la famille des fringillidés, passereaux de petite à moyenne taille.
C’est l’un des oiseaux au plumage le plus coloré que l’on peut apercevoir dans nos jardins.
Son chant mélodieux est très reconnaissable.
Comment reconnaître un chardonneret ?
Le chardonneret est un petit passereau dont la taille est un peu plus petite que celle d’un moineau.
Il est très reconnaissable grâce à ses couleurs : sa tête est noire et blanche avec une partie rouge qui recouvre ses yeux et ses joues ; ses ailes sont noires ornées d’un jaune citron et de rémiges blancs, tandis que son corps est brun-roux et son croupion blanc.
L’œil du chardonneret est sombre et son bec pointu est rose pâle. Ses pattes changent de couleur suivant la saison, du rose au rosâtre.
Cris et chant du chardonneret.
Le chardonneret a un chant très caractéristique que l’on peut entendre dans nos jardins à partir du mois de mars : un gazouillis agréable, mélodieux et délicat.
L'habitat du chardonneret.
On trouve le chardonneret dans les zones boisées et les bosquets, en plaine comme en montagne.
C’est un oiseau très sociable qui vit aussi près de l’habitat humain dans les villes.
Le chardonneret est présent près des cultures maraîchères, des vergers, des parcs, des jardins et des cimetières des agglomérations.
Alimentation du chardonneret.
Le chardonneret se nourrit principalement de graines de plantes herbacées ou de la famille des Astéracées comme les chardons, que son bec fort et pointu lui permet d’ouvrir facilement.
Sa morphologie lui permet aussi de se suspendre et de grimper sur des fines tiges de plantes pour se nourrir.
Dans les jardins des villes, il raffole des graines de tournesol décortiquées. Il apprécie également les semences d’arbres tels que les bouleaux, les aulnes, les platanes ou encore les pins.
Pendant la période de nourrissage des jeunes chardonnerets, il recherche aussi des insectes.
Reproduction du chardonneret. Le chardonneret se reproduit au printemps et a deux couvées par saison, parfois trois.
La femelle construit un nid très soigné, fait de mousse et d'herbes, dans un buisson ou en haut d’un arbre et y dépose 4 à 5 œufs bleu pâle tachetés de brun rougeâtre.
Elle assure seule l’incubation qui dure de 12 à 14 jours, nourrie par le mâle.
A leur naissance, les jeunes chardonnerets sont alimentés par leurs deux parents avec des graines et des insectes. Ils quittent le nid au bout de13 à 18 jours.
Le chardonneret est-il utile ou nuisible au jardin ?
Le chardonneret élégant est l'un des rares prédateurs de la chenille grégaire qui attaque les vergers : l'hyponomeute du cerisier, papillon de nuit d'un centimètre maximum.
Il capture aussi l'hyponomeute du fusain d'Europe et du pommier.
Mais il fréquente également les jardins peu entretenus où il peut trouver des graines de mauvaises herbes dont il raffole.
Un bon allié donc qui contribue à désherber le jardin.
On entend souvent dire qu'agir en fonction de son instinct est la meilleure chose à faire dans certaines situations. Y a qu'à prendre les animaux comme exemple !
Oui... Bah non, parce que mine de rien, les animaux sont parfois aussi débiles que nous et ne peuvent éviter les gros ratés.
En voici quelques exemples. Vous allez voir, on se sent beaucoup moins seul après.
BON DIMANCHE !
Mon Chien, Cette Vedette Des Réseaux Sociaux...
Photo Hugo-Sébastien Aubert, La Presse Stéphanie Dupuis La Presse
Laurence Paquin, graphiste et photographe amateur, et Matthieu Lambert, photographe professionnel, ont fait de Bali, leur lévrier, une véritablevedette d'Instagram.
Il y a tout juste un an, Laurence et Matthieu ont adopté Bali, lévrier retraité des courses canines. Tous deux artistes, ils ont rapidement fait de leur animal de compagnie le chouchou d'Instagram.
Récit d'un «ambassadog» local et portraits de vedettes animales internationales.
«Je passe au moins deux heures par jour à alimenter le compte Instagram de Bali», confie Laurence Paquin, tout en montrant fièrement des photos de son toutou de 4 ans.
Avec les réseaux sociaux, les entreprises ont trouvé de nouveaux moyens de facilement rejoindre leur public.
Ainsi naissent les influenceurs, ces internautes doués suivis par une tonne d'abonnés sur les différents réseaux sociaux.
Ces nouvelles vedettes se mettent alors à recevoir des produits au rabais, voire gratuitement contre la promotion des croquettes pour chiens, matelas pour chats ou autres accessoires essentiels au bonheur animal.
C'est d'ailleurs ce qui a incité Laurence, graphiste et photographe amateur, à se plonger dans l'aventure avec son conjoint, Matthieu Lambert, photographe professionnel de véhicules automobiles.
«Je consultais déjà plusieurs comptes Instagram et je rêvais de recevoir des cadeaux», raconte Laurence, les yeux brillants.
L'histoire De Bali.............
En septembre dernier, les parents de Laurence se sont rendus dans un chenil au Vermont pour y récupérer Bali, après un long processus d'adoption.
Coureur de grade A, CTW Calico Jack (nom de naissance de Bali) s'est fracturé la patte, provoquant sa retraite prématurée.
«Ces chiens ne connaissent rien d'autre que la course. C'est comme adopter un chiot, mais à 3 ans», souligne l'adepte d'Instagram, en référence à des épisodes houleux d'initiation aux escaliers.
Le jeune couple de Sainte-Thérèse a commencé à documenter sur son compte Instagram personnel l'adoption de l'animal, pour ensuite lui faire son propre compte une semaine plus tard.
Ainsi est né @Balithegreyhound qui, après un an d'activité, comptabilise près de 5000 abonnés.
Photo Hugo-Sébastien Aubert, La Presse
Bali a mis prématurément un terme à sa carrière de chien de course à cause d"une patte fracturée. Le lévrier est aujourd'hui un «ambassadog».
Un Mode De Vie
Sur la page de Bali, on trouve des photos et des vidéos de son quotidien.
Le couple a créé un univers autour du chien, le personnifiant en s'adressant à la première personne.
«Je m'assure tous les jours d'avoir suffisamment de photos en banque», raconte Laurence...Qui alimente au moins une fois par jour son compte avec du contenu provenant parfois de son téléphone...Mais Surtout De Son Appareil Photo...
Participant à des réunions de lévriers mensuellement, Bali s'est fait un large réseau d'amis à quatre pattes.
Récemment, il a dû rompre par l'entremise du réseau social avec sa copine @ penny_pennster de Boston, un lévrier arborant les mêmes tons de pelage roux et noir que lui, puisqu'il ne «supportait pas les relations à distance».
«Les autres achètent des vêtements pour leurs enfants, moi, j'achète des accessoires à mon chien», s'esclaffe Laurence.
De Véritables Vedettes.
Aux États-Unis, le cas de Harlow and Sage est éloquent: le compte Instagramde ce trio d'adorables pitous est suivi par 1,5 million de personnes.
Les fans peuvent maintenant se procurer des livres, un calendrier, des vêtements ou des peluches Harlow and Sage.
Sans surprise, dans leurs magnifiques publications Instagram, on découvre parfois que ces chiens modèles mangent de la nourriture Nature's Recipe...
S'amusent avec des sacs Glad ou font la promotion de Purina, qui offre une vaste gamme de nourriture pour animaux.
Mais pour arriver à une telle notoriété, il faut y mettre le temps. Au quotidien, la tâche ne se résume pas qu'à capturer des moments de vie de l'animal.
Laurence Paquin doit défier l'algorithme du réseau social en s'abonnant à d'autres pages, en commentant et aimant les publications des «Instadogs», ces vedettes canines nouveau genre.
Elle doit aussi choisir soigneusement chaque information supplémentaire qui accompagne les bios de ses publications, toujours dans l'objectif d'augmenter sa portée.
Une technique qui fonctionne: «Si j'ai 500 like sur une photo, c'est une bonne journée», raconte-t-elle...Montrant fièrement quelques exemples qui ont atteint les 1000 mentions «j'aime».
Laurence Paquin, graphiste et photographe amateur, et Matthieu Lambert, photographe professionnel...Ont fait de Bali, leur lévrier, une véritable vedette d'Instagram. Photo Hugo-Sébastien Aubert, La Presse
«Maintenant, je le mets dans mon CV. En entrevue, les employeurs sont généralement très impressionnés de ce qu'on a réussi à faire en si peu de temps»...Se félicite Laurence, qui a fait ses études en communication et souhaite travailler en marketing.
Un Long Processus.
Ce n'est qu'après six mois de travail et 2000 mentions «j'aime» sur sa page que le couple a réussi à obtenir un premier produit gratuit.
Par une journée froide d'hiver, une publication montrant Bali habillé de ses nouvelles bottes, avec l'inscription du nom de l'entreprise qui les afabriquées, a attiré l'attention.
«La photo ressortait du lot. Elle était claire et captivante. Nous avons tout de suite souhaité collaborer avec Laurence», indique Christina Roe,qui travaille pour Voyagers K9 Apparel.
Cette entreprise familiale est située à Oceanside, en Californie, et fabrique des accessoires pour chiens.
«Nous travaillons avec cinq influenceurs à la fois. Nous aimons en avoir de nouveaux tous les ans. Nous n'avons qu'un seul ambassadeur permanent.»
À ce jour, Laurence a reçu de leur part six manteaux, d'une valeur totalisant plus de 600 $. D'autres entreprises lui ont fourni des foulards et des colliers à prix réduits. Tous des accessoires pour Bali.
«Les produits ne sont pas toujours gratuits. Parfois, on m'épargne les frais de livraison. Ça se négocie et les entreprises ont tellement à gagner avec nous.»
C'est ce que confirme Arnaud Granata, président et éditeur d'Infopresse: «Il y a un marché qui se crée. Toutes les études démontrent que les consommateurs croient plus leurs pairs que la compagnie elle-même quand vient le temps de présenter des produits.»
Voyagers K9 Apparel, avec laquelle elle fait principalement affaire, exige du couple de fournir de trois à quatre clichés de Bali portant les morceaux donnés.
«Ils ne sont vraiment pas exigeants. D'autres entreprises demandent de fournir au moins une photo par semaine»,note-t-elle. «Nous n'avons pas de contrat préécrit avec les influenceurs. Nous venons à une entente ensemble via courriel ou par les réseauxsociaux», précise Christina Roe...Qui apprécie travailler avec des instagrammeurs dont la qualité des images l'emporte sur la quantité.
Un Flou Dans Les Pratiques & Règlements.
Le plus grand défi des influenceurs Instagram est de défier l'algorithme de la plateforme. Quelques pratiques existent pour augmenter la portée des publications, notamment les Podghazis (Pods).
Des influenceurs se regroupent et échangent des commentaires sur leur page respective. Plus une publication a de commentaires, plus la notoriété dela page est reconnue par l'algorithme.
Cette pratique n'est pas encore réglementée par la plateforme, qui perd ainsi des ventes publicitaires, mais ceux qui font partie de Pods restent toutefois vigilants.
C'est plutôt avec le contenu commandité qu'Instagram fait la loi. Dans les conditions d'Instagram, on peut lire: «Nos règles exigent des créateurs et éditeurs qu'ils identifient les partenaires professionnels dans leurs publications de contenu de marque lorsqu'il y a un échange de valeur entre un créateur ou éditeur et un partenaire professionnel.»
C'est ce qui fait qu'on voit, de plus en plus, apparaître un petit #sp à la suite des publications de certains, pour «sponsor».
D'autres auteurs affichent carrément le nom de la marque dont ils font la promotion, plus ou moins subtilement.
Matthieu et Laurence souhaitent pour cette deuxième année d'activité atteindre les 10 000 abonnés. «Si l'on se rend à 20 000, ça serait fantastique», s'enthousiasme Laurence.
Mais ce qui les comblerait davantage serait que toutes les dépenses pour leur animal soient couvertes grâce à leurs pratiques d'influenceurs Instagram.
AFP
A une dizaine de mètres de profondeur, à la sortie du port de La Ciotat, trois plongeurs détachent un grand filet blanc couvrant une cage sous-marine, libérant dans ce mouvement des centaines de bébés poissons.
Leur Objectif...«Repeupler La Mer».
Sous le filet apparaît une «biohut», une cage faite de grillages et de coquilles d’huîtres, qui sert pendant quelques jours de nursery à des poissons réacclimatés à leur milieu naturel.
Jeunes mérous bruns, rascasses, congres, rougets et dorades grises se dispersent peu à peu dans les profondeurs de la Méditerranée.
AFP «Restauration Écologique»
L’opération réalisée mercredi vient parachever plusieurs mois de travail pour la PME Ecocean, basée à Montpellier.
Première étape, son «coeur de métier», explique son président Gilles Lecaillon...
La capture de larves, pour permettre la «restauration écologique» des milieux marins endommagés par les activités humaines, notamment dans desports, en France ou à l’étranger.
«Dans ce domaine, nous avons développé des solutions innovantes complémentaires qui sont validées scientifiquement», dit-il, rappelant que la société...A été créée en 2003, elle avait été fondée à partir du constat que depuisles années 1950, le nombre d’espèces marines en danger n’a cessé de croître, victimes de la pollution, de la destruction des habitats ou
encore de la surexploitation des ressources marines.
La conservation ne suffit donc plus, il faut «réparer» l’écosystème et «repeupler la mer», argumente Gilles Lecaillon.
La solution la plus simple proposée par l’entreprise est donc celle des «biohuts», et consiste uniquement à déposer ces cages sous-marines dans des zones dégradées comme des ports.
« Repeupler La Mer ».
Mais la solution la plus complète, baptisée «Biorestore», vise à «repeupler la mer» en trois étapes: la pêche de post-larves qui sont ensuite acclimatées et élevées dans des nurseries à terre, puis relâchées en milieu naturel.
C’est cette troisième étape déterminante qui a eu lieu mercredi lorsqu’un millier de bébés poissons pêchés et élevés depuis mars ont été relâchés dans le cadre du projet Casciomar, un contrat de baie portant sur la zone Cassis, La Ciotat, Marseille (Bouches-du-Rhône).
AFP « Reconquête Du Milieu »
Parmi les gros projets actuels en France de cette entreprise qui emploie 12 personnes, figurent notamment le volet biodiversité de l’extension du port de Calais...
Ou encore un projet de «reconquête du milieu» qui démarre en partenariat avec Veolia au large de Toulon (Var) pour limiter les dégâtsd’une station d’épuration.
Présente dans une quinzaine de ports en France, Ecocean vise également l’international, où elle est déjà active à Baltimore (côte est des Etats-Unis), aux Pays-bas, au Danemark, en Corée du Sud ou encore en Jordanie.
«L’Europe du Nord est une zone cible qui semble prometteuse», commente M. Lecaillon.Les clients d’Ecocean, qui est bénéficiaire et a réalisé un chiffre d’affaires de 1,1 million d’euros en 2016, sont des gestionnaires de ports collectivités locales, aménageurs côtiers ou industriels «désireuxde compenser l’impact qu’ils ont sur le milieu naturel», explique-t-il,
notamment dans les secteurs pétrolier et de l’éolien en mer.
Macabre découverte en Haute-Corse : les cadavres de six flamants roses ont été retrouvés, criblés de plomb de chasse, dans la réserve naturelle de Biguglia (Chjurlinu). Le Département a porté plainte pour atteinte à une espèce sauvage protégée, et a également lancé un appel à témoins.
Le flamant rose, espèce particulièrement emblématique de cette lagune protégée situé au sud de Bastia, figure sur la liste rouge des espèces menacées en France, et bénéficie à ce titre d'une protection totale sur l'ensemble du territoire. L'affaire est donc prise très au sérieux par les autorités locales.
Deux groupes de flamants roses ont été retrouvés abattus, à deux reprises et à deux endroits distincts du lac. Cela laisse à penser qu'il s'agit, a priori, d'un pur acte de malveillance, et non d'un accident de chasse ou d'une confusion avec une autre espèce. De plus, si la chasse est autorisée, de manière très encadrée, sur une petite portion située au nord-ouest près de l'embouchure avec la mer, elle est rigoureusement interdite partout ailleurs. Or, des animaux ont été retrouvés abattus
sur le site de Broncole, au sud de l'étang — un endroit où les chasseurs n'avaient absolument rien à faire.
Le Département de Haute-Corse a lancé un appel à témoins :
" En tant que site d’hivernage d’importance internationale, la réserve naturelle de l’étang de Biguglia voit arriver dès les premiers jours de l’automne de nombreuses espèces d’oiseaux qui viennent chercher repos etnourriture sur l’étang. Parmi les nombreuses espèces protégées figure le flamant rose, classé en danger sur la liste rouge des espèces menacées en France. Lors de suivis ornithologiques, les agents départementaux de la réserve naturelle de l’étang de Biguglia ne s’attendaient pas à découvrir trois
cadavres de ce magnifique échassier particulièrement emblématique sur les berges d’un espace protégé. "
" Trois autres individus ont par la suite également été trouvés dans les mêmes circonstances sur le site de Broncole située au sud de l’étang. Ils ont été confiés au laboratoire du service départemental d’analyses qui les a autopsiés. Celui-ci a confirmé que la mort de ces magnifiques oiseaux était due à des tirs du fait de la présence de plombs de chasse sur la totalité des individus examinés.
Le Département de la Haute-Corse condamne avec la plus grande fermeté ces actes de cruauté et rappelle qu’il est interdit de porter atteinte aux espèces et habitats protégés sur l’ensemble du territoire.
Les échidnés partagent, avec les ornithorynques, au sein de l’ordre des monotrèmes, un mélange de caractères
reptiliens et mammifères typiques.
Les échidnés ont un corps robuste couvert d’un mélange de fourrure et de piquants, des membres fouisseurs, possèdent une petite bouche, avec une fine mâchoire, n’ont pas de dents mais une longue langue collante avec laquelle ils attrapent des termites et d’autres arthropodes.
Pendant la saison de reproduction, la femelle pond un œuf (rarement plus) qu’elle transfère directement du cloaque dans une poche ventrale temporaire pour une incubation d’une dizaine de jours.
Nu à la naissance, le jeune reste à l’intérieur de celle-ci pendant 6 à 8 semaines, léchant le lait qui s’écoule des glandes mammaires débouchant dans la poche.