Le vison d’Europe (Mustela lutreola) est un petit mammifère carnivore faisant partie de la famille des Mustélidés, dont le nom évoque les manteaux des femmes richissimes des années 40. Aujourd’hui, l’espèce est menacée et protégée, d’autant plus que le vison est souvent confondu avec d’autres mustélidés, notamment le putois. Le vison d’Europe : carte d’identité. Le vison d’Europe a un corps long et fin, il est court sur pattes et a une queue cylindrique assez longue. Il mesure entre 30 et 40 cm auxquels ilfaut ajouter 15 à 25 cm de queue, pour un poids de 1 kg maximum pour les mâles et 600 g pour les femelles. Sa tête est un peu aplatie, il possède une bonne dentition notamment des canines pointues et il a de petites oreilles. Son pelage est entièrement brun assez foncé et même pratiquement noir au niveau de ses extrémités. Il a juste une petite tache blanche sur le museau qui recouvre la lèvre supérieure et le menton. Cette tache permet d’ailleurs de le distinguer du vison d’Amérique, bien plus gros par ailleurs, qui n’a pas cette touche blanche.
En théorie, le vison d’Europe qui est plutôt solitaire et sédentaire, peut vivre 10 ans en captivité, mais sa longévité est plutôt en moyenne de 5ans. La reproduction du vison d’Europe nécessite que les mâles et les femelles se retrouvent puisqu’ils vivent séparés. L’accouplement a lieu au cœur de l’hiver vers janvier ou février mais l’œuf fécondé ne sera implanté qu’en différé. Après une gestation qui peut durer 1 à 2 mois, la portée nait au printemps, comptant entre 2 et 7 petits que la femelle va allaiter plusieurs semaines. A la fin de l’été, ils seront indépendants mais n’atteindront leur maturité sexuelle qu’à l’âge de 1 an. Le vison d'Europe vit toujours à proximité de l'eau, ce qui peut le rangerparmi les animaux semi-aquatiques : berges de rivières, zones inondables, marais, prés humides... D’ailleurs, il fut appelé durant longtemps le "putois d’eau". Son espace de vie qu’il marque en déposant des secrétions puantes produites par ses glandes annales peut s’étendre sur une dizaine de kilomètres de berge pour le mâle alors que la femellecirconscrit son territoire sur une portion beaucoup plus petite. Il fait son gîte dans toutes sortes de cavités : un terrier, un trou d’arbre, un tas de bois flotté, des roseaux… Il n’hiberne pas et vit intensément à partir du crépuscule, la nuit mais également aussi le jour, sur la terre ferme, bien qu’il soit un meilleurnageur que marcheur. La nourriture du vison d’Europe. Le vison d'Europe se nourrit surtout de petits mammifères qui vivent au bord de l'eau tels que des jeunes ragondins, des rats musqués, des campagnols amphibies, mais également des taupes qu’il va trouver sur les berges, et puis aussi des grenouilles, des poissons et des oiseaux. Il n’attaquera pas votre poulailler, trop éloigné de sa zone humide et surtout trop proche de l’homme. Le vison d’Europe, espèce menacée. Le vison d’Europe a longtemps été chassé pour sa fourrure ce qui a largement contribué à la diminution de ses populations qui ne se trouvent plus que dans le quart sud-ouest de la France. D’autres facteurs ont contribué à la régression de l'espèce comme la diminution de plus en plus fréquente des zones humides qui contribuent à la destruction de son habitat. Par ailleurs, la pollution des cours d’eau aux perturbateurs endocriniens, aux PCB, aux métaux lourds, l’ont petit àpetit empoisonné. Sans compter que les appâts empoisonnés destinés à tuer des nuisibles comme les ragondins ou les rats musqués peuvent être consommés par le vison d’Europe qui peut également s’empoisonner en se nourrissant de ces proies ayant mangé le poison. Les campagnes de destruction d’espèces susceptibles d’être classées nuisibles comme le vison d’Amérique ou le putois ont donné lieu à beaucoup d’erreurs sur les victimes : des visons d’Europe étaient tués à la place du vison d’Amérique et du putois.
Le vison d’Europe, espèce protégée. Le vison d'Europe est certainement le mammifère qui, en France et à brève échéance, voit sa survie des plus menacée, malgré qu’il soit protégé depuis 1976. Au niveau européen, la Convention de Berne, le protège via son Annexe II relative aux espèces de vertébrés strictement protégées. La Directive européenne Habitats-Faune-Flore, qui protège les espèces pour lesquellesdes zones spéciales de conservation sont nécessaires, dans son Annexe II, concerne le vison d’Europe. En France, comme en Espagne où le vison d’Europe s’étend via le sud-ouest aquitain, des mesures de protection et de restauration sont en place. Unpremier plan de restauration de 1999 à 2003, peu satisfaisant a été suivi d’un second de 2007 à 2011. Des "passages à visons d'Europe" sous les ponts sont envisagés notamment en zone Natura 2000. Des "trappes à visons d'Europe" sont installées sur les pièges à ragondins et visons d’Amérique puisque le vison d’Europe est beaucoup plus petit, il peut ainsi s’échapper du piège s’il y est pris.
Tout seul, dans son jardin, cet homme est en train de repeupler l'espèce d'un papillon très rare.
Connaissez-vous battus philenor ? Il s'agit d'une espèce de papillon originaire des États-Unis, dont lune des sous-espèces, endémique de Californie, arbore sur ses ailes de magnifiques couleurs d'un bleu profond dégradé. Ce lépidoptère est une véritable merveille pour les yeux, un joyau de la nature… malheureusement, il s'agit aussi aujourd'hui d'une espèce menacée, qu'il est bien rare de croiser et de voir voleter dans la nature.
Pendant très longtemps, ce papillon a vécu dans la zone qui est aujourd'hui devenue la ville de San Francisco. Aujourd'hui, avec l'urbanisation croissante, son habitat d'origine a bien changé, et il est très difficile d'en croiser.
Cependant, un seul homme, seul dans son jardin, est en train de ramener ce papillon à la vie grâce à ses efforts… La preuve que tout un chacun peutapporter sa modeste contribution pour aider à préserver le milieu ambiant, même si l'on est seul chez soi ! Il faut dire que Tim Wong, quiest biologiste spécialiste de la vie aquatique à l'Académie des Sciences de Californie, a développé depuis longtemps une certaine appétence pour la protection des espèces animales. Loin d'en être à son coup d'essai, il passe en fait son temps à s'occuper des quelque 38 000 animaux qui peuplent son lieu de travail ! L'homme qui murmurait à l'oreille des papillons. Quand il ne travaille pas avec des pieuvres, des alligators albinos ou des raies javanaises, Tim passe la plupart de son temps libre à élever des papillons — un hobby qu'il a depuis qu'il est tout petit. Déjà à l'écoleprimaire, il était fasciné par ces animaux et par leur métamorphose complète depuis le stade larvaire jusqu'à leur forme de papillon adulte. Petit, il passait ses journées à attraper des papillons, à les étudier et à les élever.
Plus tard, il a découvert battus philenor, ce fameux papillon qui est surnommé "swallowtail" (queue d'hirondelle) aux États-Unis. Il a appris que cette espèce était en train de devenir de plus en plus rare dans lesalentours de la baie de San Francisco. Il a fait de la sauvegarde de cepapillon une affaire personnelle, un peu comme une sorte de mission de vie qu'il se serait lui-même attribuée !
En faisant des recherches, il a découvert que les chenilles de swallowtailne se nourrissent que d'une seule et unique plante : Aristolochia californica, une fleur qui est elle aussi très rare dans la région de San Francisco ! Les chenilles consomment les feuilles de cette plante, et utilisent les fleurs comme une sorte de petit abri pour pouvoir effectuer leur métamorphose à l'abri des prédateurs. La plante contient également une toxine qui, lorsqu'elle est ingérée par les chenilles, rend le goût de leur chair repoussant et désagréable pour les éventuels prédateurs.
"J'ai réussi, après de longues recherches, à trouver des spécimens de cette plante dans le jardin botanique de San Francisco," explique Tim. "Ils m'ont autorisé à prélever quelques échantillons et boutures de cette plante". Puis, c'est dans son jardin que Tim, en utilisant des techniques apprises sur le tas par l'expérimentation, a planté et cultivé cette fleur si particulière. C'est ainsi qu'il a fini par créer un véritable petit paradis, spécialement conçu pour les papillons swallowtail ! "J'ai fabriqué une protection en toile, pour servir d'abri et de protection aux papillons tout en leur permettant de se reproduire en liberté et à l'abri des éléments", explique-t-il encore.
"Cet enclos spécialisé protège les papillons de certains prédateurs comme les oiseaux, augmente les chances de reproduction, et me permet également de disposer d'un environnement d'étude pour mieux comprendre les critères suivant lesquels les femelles choisissent les plantes sur lesquelles elles vont pondre."
Le Monde Animal Dans Les Grottes... Dans le monde souterrain règne un silence absolu. Dans cette obscurité, aucune plante ne peut pousser. Les grottes semblent peu propices à la vie. Pourtant, le monde animal a su y prospérer. Ces animaux ont su faire preuve d’uneétonnante adaptation tant par leur comportement que leur mode de reproduction.
Cette étude de la faune cavernicole fait l’objet d’une science appelée biospéléologie. Elle permet une analyse microcosmique de l’évolution.
Classification du monde animal souterrainCes créatures étranges sont réparties en trois catégories... Les troglophiles : les animaux qui peuvent passer toute leur existence sous terre mais aussi bien à la surface Les trogloxènes : les animaux qui vivent habituellement dans les cavernes mais qui doivent sortir pour trouver leur nourriture (les chauves-sourispar exemple) Les troglobies : les animaux qui vivent uniquement dans les milieux souterrains Alisadr cave en Iran. By Hamed Saber
Concernant cette troisième catégorie, les études ont prouvé que ces animaux sont aveugles et sourds. C’est notamment le cas des poissons cavernicoles comme Typhlichthys subterraneus. Ce troglobie est presque incolore ; à la place des yeux, il y a de simples renflements. Il possède de part et d’autre de la tête et du corps des récepteurs sensoriels qui lui permettent, en détectant les vibrations, de localiserses proies. Dans les années 60, une étude fut menée dans une petite grotte du Kentucky, Cathedral Cave. Dans cette grotte, les grillons des cavernes, Hadenoecus subterraneus, sont les animaux les plus nombreux. Les scientifiques en avaient comptabilisé 3 750. Ces grillons sont des troglophiles très bien organisés. Chaque soir au coucher du soleil, un tiers d’entre eux quitte la grotte à la recherche de nourriture. Ils reviennent à l’aube, repus. La nuit suivante, un autre tiers va dehors et ainsi de suite chaque nuit. Cette nourriture, transformée en déjections, s’accumule dans la grotte. C’estla seule matière comestible qui arrive régulièrement de la surface. Elle fait les délices des troglobies et assure leur survie. La chauve-souris est un trogloxène. C’est un autre auxiliaire important pour la faune souterraine. Elle fournit du guano et de la viande après sa mort. La grotte de Tamana Cave dans l’île de Trinidad en abrite des dizaines de milliers. La population cavernicole vit du guano qu’elles produisent. La chauve-souris est un trogloxène. By geofana
Les troglobies dépendent beaucoup de ce ravitaillement effectué par les trogloxènes. Cependant, les fortes pluies charrient également à l’intérieur des grottes une grande variété d’aliments : branches, feuilles, troncs d’arbres infestés d’insectes … La salamandre : une évolution surprenanteLes scientifiques pensent que généralement les cavernicoles ont bénéficié d’une préadaptation. Ils possédaient des caractères physiques et des organes sensoriels qui les rendaient aptes à la vie souterraine. La salamandre est un parfait exemple de cette adaptation. Qu’elles vivent sous terre ou non, toutes les salamandres ont un métabolisme lent. De plus, elles ont besoin d’une atmosphère humide. La salamandre cavernicole d’Europe a été baptisée Protée, du nom du dieu marin Grec. Protée. By Ryan Somma
Le Protée possède à la naissance des yeux rudimentaires qui disparaissent totalement en vieillissant. Parallèlement, sa couleur passe du gris foncé à un blanc rosé. On estime qu’un spécimen adulte de Proteus anguinus peut se passer complètement d’aliments pendant trois ans. Durant la saison des amours, en mai, le mâle s’attribue un territoire qu’il défend en fouettant l’eau de sa queue et en mordant les intrus. La femelle est ovipare. Elle pond ses œufs sous de grosses pierres. Le Protée conserve sa forme larvaire toute sa vie qui peut atteindre 25 ans. Le Protée européen a des cousins américains. Après la salamandre des Ozarks et celle du Texas, on a encore trouvé sept espèces de salamandres cavernicoles aux Etats-Unis. Protée (Proteus anguinus). By craft1up
Chaque espèce se différencie par la structure des os, la pigmentation ou le degré de dégénérescence des yeux. En fait, les particularités marquent les différentes étapes de leur évolution au monde souterrain. Sélection Naturelle & Amélioration
« Partout dans le monde, chaque jour et à tout instant, la sélection naturelle examine toutes les variations, jusqu’aux plus insignifiantes, rejetant ce qui est nuisible, retenant et additionnant ce qui est utile,oeuvrant silencieusement et insensiblement à l’amélioration de chaque être organique par rapport aux conditions de l’existence ». (Darwin, L’origine Des Espèces)
Cette observation de Darwin est particulièrement adaptée aux troglobies. Tous les troglobies, insectes, poissons, crustacés ou amphibiens, sont issus d’espèces vivant à l’extérieur. Il y a longtemps, certaines espèces ont colonisé les cavernes. Après des milliers d’années d’isolement génétique et de changements adaptatifs... Leurs descendants en sont devenus les hôtes permanents. Ces êtres ne pourront jamais plus revenir à la surface. Le Futur leur appartient. Les troglobies ont survécu à toutes les catastrophes. Grâce à une stabilité exceptionnelle, le milieu souterrain est un écosystème protégé car isolé. On peut penser que cette faune étrange pourra survivre aux prochaines catastrophes comme la pollution ou un changement climatique. Crystal Caves aux Bermudes. By FlyNutAA
Ces animaux, contrairement à nous, ont su apprendre à se débrouiller avec le minimum. Il est intéressant de constater que nous avons suivi une évolution diamétralement opposée, allant du strict minimum au « toujours plus ». En cas de cataclysme, les populations des pays industrialisés auraient bien du mal à revenir à la source et nous serions, pour la plupart, incapables de nous débrouiller et donc de survivre. Il serait utile que l’homme en tire des leçons si nous voulons, comme cette faune des ténèbres, perdurer des millions d’années. V.Battaglia (05.2005) La faune de la grotte de Movilé . Grottes et rivières souterraines
Sans faire exprès, il a acheté un cochon géant... Et s'est retrouvé avec un animal de plus de 300 kilos dans son salon ! Une folle aventure... Ce n'était probablement pas ce à quoi ce jeune couple s'attendait... Mais malgré la surprise initiale, l'adoption de cet animal étonnant a fini par se transformer en une véritable histoire d'amour, une magnifique aventure qui leur a finalement permis de changer de vie !
Steve Jenkins et Derek Shapton qui habitent en Ontario, au Canada, ont en effet adopté un mini-cochon. Ce qu'ils ne savaient pas, c'est que le cochon en question n'était pas "mini" du tout !
Steve explique ainsi dans le blog du Guardian : "Je n'ai jamais eu l'intention d'avoir un cochon. Un soir, il y a cinq ans, j'ai reçu un message d'une ancienne camarade de classe. Elle m'a dit qu'elle s'était souvenu que j'adorais les animaux , et qu'elle avait un mini-cochon dont elle devait se séparer."
La camarade de classe en question lui affirme qu'elle vient juste d'avoir des jumeaux, et que ce serait trop de travail pour qu'elle puisse s'en occuper. Elle assure alors à Steve que le cochon vient d'un éleveur spécialisé en cochons miniatures : il ne grandira pas au-delà de la taille d'un gros chat, jure-t-elle.
Steve commence alors à y réfléchir : avec son copain Derek, ils possèdent déjà une tortue, deux chiens, deux chats et un poisson rouge. Ils aiment les animaux, c'est clair, mais ont-ils vraiment la place ? Lorsque son ancienne camarade rappelle et lui dit que d'autres personnes sont intéressées et qu'il doit se décider très vite pour savoir s'il est intéressé ou non, Steve panique et accepte... sans prévenir Derek.
"Il était furieux au début que j'ai fait cela sans même l'en avertir... se souvient Steve. Comme Derek est magicien, j'avais pensé que je pourrais le convaincre en disant que ce mini-cochon pourrait être parfait pour qu'il l'intègre à son spectacle."
Mais lorsque le cochon arrive, il (ou plutôt elle, puisque c'était une cochonne) n'avait pas l'air très en forme : les oreilles brûlées par le soleil, les sabots abîmés, et un air de tristesse et d'abattement infini.
Malgré tout, petit à petit, l'animal s'intègre à son nouveau foyer. Derek finit par être charmé par la truie, qu'ils nomment Esther. Ils finissent par lui fabriquer un petit lit dans une caisse , et elle s'est mise à suivre les chiens de la maison partout, au point de s'intégrer et de faire partie de la meute !
"Derek a fini par être conquis. Esther adorait venir se blottir avec nous dans le canapé, elle avait une personnalité joyeuse, joueuse et débordante d'affection, et elle a parfaitement trouvé sa place dans la maison. On l'a dressée et éduquée comme un chien."
Mais après un mois, Steve et Derek amènent Esther chez le vétérinaire pour faire un point médical.
Et là, c'est le drame...
Un problème de taille
Le vétérinaire n'a eu besoin que de quelques secondes pour comprendre immédiatement ce qui se tramait, et l'erreur qui avait été commise par le couple : en voyant la queue raccourcie de l'animal, un seul regard lui avait suffi pour qu'il comprenne qu' Esther n'était pas la truie qu'ils pensaient !
"Je crois que vous avez un 'petit' problème..." commence-t-il. Le vétérinaire explique alors aux deux tourtereaux incrédules que cette queue coupée était le signe qu'Esther était née dans une ferme commerciale — destinée à la consommation humaine. Steve et Derek étaient sous le choc.
Steve essaya d'obtenir davantage d'information au sujet du fameux "éleveur spécialisé" dont son ancienne camarade lui avait parlé... Mais évidemment, la fille ne répondait plus à aucun de ses appels !
Pourtant, Steve et Derek ne se sont pas séparés d'Esther pour autant : ils l'aimaient, même si ce n'était pas exactement un "mini cochon" et qu'elle semblait grossir de jour en jour. " Elle ne ressemble à aucun autre animal que j'aie rencontré, affirme Steve. Elle est d'une intelligence incroyable. Elle a été éduquée pour vivre en intérieur, et elle sait même ouvrir la porte avec son groin pour sortir faire pipi à l'extérieur !"
Steve explique en outre que son cochon d'appartement prend régulièrement des bains et qu'elle adore cela. En fait, elle est même plus propre qu'un chien, car les cochons ne transpirent pas et elle n'a donc aucune odeur désagréable !
"Si vous regardez un cochon de près, dans les yeux, c'est vraiment saisissant. Il y a quelque chose d'inexplicablement très humain dans leur regard. C'était très émouvant de réaliser qu'elle était un cochon destiné à la consommation humaine. Plus nous avons découvert ce que son existence aurait pu être, plus il nous paraissait bizarre de manger des animaux... Alors nous sommes devenus végétariens."
Esther, pour sa part, mange essentiellement des croquettes, ainsi que des fruits ou des légumes. Cependant, selon Steve, sa friandise préférée sont les cupcakes...
En quête d'un sanctuaire... pour finalement changer de vie !
Lorsque la maison des deux jeunes hommes a commencé à devenir un peu trop étroite pour Esther, ils commencèrent à rechercher des refuges pour animaux ou des fermes qui pourraient s'occuper d'elle, où elle pourrait vivre en paix et où ils pourraient lui rendre visite, tout en lui permettant de vivre dans un plus grand espace.
Cependant, la plupart de ces sanctuaires étaient en manque d'argent ou de bénévoles... Alors, ils ont décidé que c'était eux qui allaient devoir changer de vie.
C'est ainsi qu' ils se décidèrent à monter une page sur Facebook et à rassembler une communauté autour d'Esther, afin de lancer une campagne de Financement participatif ! Sur internet, la communauté s'est mise à grandir très rapidement et le vrai-faux mini cochon est devenu une véritable sensation. Grâce à la campagne de Financement participatif, ils ont bientôt pu ouvrir leur propre refuge pour animaux. Ils habitent désormais en compagnie de 47 autres animaux, dont plusieurs vaches et un paon. Esther, elle, pèse près de 300 kilos, soit plus lourd qu'un ours polaire femelle ! Malgré cette taille gargantuesque, elle continue à vivre à intérieur de la maison avec Steve et Derek : ils ont bien essayé de la faire vivre dans une cabane spéciale, mais elle a catégoriquement refusé!
Désormais, s'occuper de ces animaux est devenu pour le couple un véritable métier à plein temps. Au final, c'est grâce à Esther que Steve et Derek ont été poussés à fonder ce refuge pour animaux,et c'est en quelque sorte devenu leur mascotte ! La truie a même un site internet qui lui est dédié, et c'est Steve qui s'occupe essentiellement de la présence de l'animal sur Internet ...
"Esther n'était peut-être pas le genre de cochons que nous attendions... Mais elle ne sera jamais trop grosse pour nous !" conclut-il.
Il s’agit de trois frères et sœurs, de jeunes animaux qui ont vécu un périple de plusieurs mois avant d’arriver, enfin, au refuge de Saint Martin la plaine, géré par l’association Animals Lebanon.
Avant ce repos bien mérité, les trois félins étaient arrivés d'Ukraine et devaient être conduits dans un zoo en Syrie voisine, mais un juge libanais a ordonné de les remettre à Animals Lebanon, l’association qui les avait sauvés et protégés.
L'ONG a mené une bataille juridique de quatre mois afin d'obtenir, le 7 juin 2017, l'accord du gouvernement libanais pour transférer les tigres en France.
Lundi 10 juillet au soir, les trois tigres, baptisés May, Antoun et Tanya, ont été embarqués à bord d'un avion spécial qui a attéri mardi 11 jullet en fin de journée au sanctuaire de l'association Tonga Terre d'accueil près de Lyon, a indiqué le directeur de Animals Lebanon, Jason Mier.
Depuis la prise en charge des trois tigres, l'ONG affirme avoir reçu de nombreuses menaces. "Nous avons été escortés par la police la nuit dernière" en chemin vers l'aéroport, a affirmé M. Mier.
Les tigres "valent beaucoup d'argent et tout tourne autour de cela".
En juillet 2016, le ministère de l'Agriculture avait émis un décret visant à stopper le trafic d'animaux exotiques et à imposer aux zoos des permis officiels.
Le Liban est également membre depuis 2013 de la Convention sur le commerce d'espèces sauvages menacées.
Animals Lebanon espère que cette histoire permettra d'améliorer la formation des douaniers dans les aéroports pour identifier de possibles trafics, et de faire pression afin que le Parlement vote une loi plus contraignante afin de renforcer la protection des animaux
Des centaines de chameaux sont morts de soif, abandonnés après les expulsions d'agriculteurs qataris en Arabie Saoudite. C'est révoltant ,on s'en sert et puis après ils peuvent crever tant pis lamentable ce pays. INFRÉQUANTABLE ET POURTANT.....
Alors que les agriculteurs Qataris avaient pour habitude de louer des terres en Arabie saoudite pour élever leurs animaux, ils ont dû faire machine arrière lorsque les relations entre les deux pays ont été rompues. Résultat, les ressortissants qataris ont eu pour obligation de quitter le territoire en deux semaines, soit peu de temps pour pouvoir gérer convenablement le destin de ces bêtes... Depuis, ce sont des centaines d’animaux qui ont été retrouvés décédés sur la route tandis que d’autres sont restés à la frontière dans de mauvaises conditions, abandonnés. Les propriétaires détenaient des milliers de chameaux et moutons. En l’espace de 36 heures, 9 000 chameaux avaient été expulsés : « En rentrant d’Arabie saoudite, j’ai vu plus de 100 chameaux morts sur la route ainsi que des centaines de chameaux et moutons perdus». Voilà le constat fait par l’un des propriétaires. Les rapports locaux racontent que des centaines de bébés chameaux ont succombé lors de ce long trajet. Certains agriculteurs ont quand même pu les ramener avec eux jusqu’à la frontière. Pour autant, chaque jour, seules quelques centaines de bêtes peuvent la traverser, et parmi celles qui restent, quelques uns meurent à cause des conditions de traitement, ou des blessures non traitées. Deux semaines après la crise, les animaux étaient encore ramenés dans le pays, et selon les agriculteurs, la situation aurait été bien pire sans l’intervention du gouvernement Qatari. En effet, le ministère de l’environnement a fourni un refuge pour plus de 8 000 chameaux de leur côté de la frontière permettant aux bêtes de pouvoir se ressourcer et se reposer et des vétérinaires étaient à la disposition des agriculteurs. Cette aide a été particulièrement appréciée : « Maintenant, nous nous sommes familiarisés avec la nouvelle situation et le ministère nous a beaucoup aidé avec de la nourriture et de l’eau gratuite ». Loin de ces conflits qui opposent les deux pays, les agriculteurs, eux, désirent retrouver leurs animaux et s’occuper d’eux en retournant à leurs habitudes. C’est en tout cas ce que veut Ali Magareth comme le rapporte le Dailymail : « Nous ne voulons pas être impliqués dans ces choses politiques. On veut juste vivre tranquillement, aller en Arabie saoudite et prendre soin de nos chameaux et de nos familles ». Les agriculteurs sont ceux qui dépendent le plus de leur production et ce type d’événement peut engendrer de terribles conséquences pour eux. L’undes porte-parole de la Société Protectrice des Animaux et de la Nature a d’ailleurs déclaré : « Trop souvent dans le monde, ce sont les gens qui s’occupent d’animaux et de bétail qui deviennent les victimes oubliées des conflits politiques ».
Les premiers pas publics d'un bébé hippopotame nain sont la dose de mignon qu'il vous faut. Elle n'a pas encore nom mais commence déjà à être une célébrité dans le zoo de Targona, à Sydney (Australie). Né le 21 février dernier, ce petit hippopotame nain femelle a récemment fait sa première sortie publique. Via un communiqué, le zoo a diffusé les premières images officielles du jeune hippopotame. Pour les responsables et gardiens du zoo, c'était une nouvelle essentielle qui méritait d'être partagée : "Avec entre 2000 et 3000 hippopotames nains restants à l'état sauvage, chaque nouvelle naissance est importante", explique Renae Moss. C'est la première naissance chez cette espèce dans le zoo depuis sept ans. L'hippopotame nain, ou hippopotame pygmée (Hexaprotodon liberiensis), est la seconde espèce de la famille des hippopotamidae. L'autre espèce étant son "cousin" plus connu, l'hippopotame commun (Hippopotamus amphibius). Comme l'indique le nom vernaculaire de l'espèce, l'hippopotame nain est bien plus petit que son cousin commun. A âge adulte, il ne peut peser qu'aux alentours de 275 kg contre 1 500 kg pour l'espèce plus commune. En plus de cette différence de "taille", l'hippopotame nain a conservé un aspectplus terrestre qu'amphibie par rapport à l'autre espèce, même s'il est tout de même un animal semi-aquatique, comme le précise Wikipédia.
L'espèce a été introduite dans les zoos du monde à partir du XXème siècle pour pallier l'extinction qui semble progresser pour l'espèce à l'état sauvage. Ainsi, comme l'a déjà précisé Renae Moss et comme le confirme l'Union internationale pour la conservation de la nature, il resterait moins de 3 000 spécimens dans la nature. Le travail de conservation effectué par certains parcs zoologiques semble donc essentiel pour éviter que l'espèce ne disparaisse. Les principales causes de cet amoindrissement de la population sont, comme souvent, la perte de leur habitat, les forêt rétrécissant à vue d'oeil au profit de l'exploitation humaine pour la production de bois ou simplement l'installation de nouvelles infrastructures. Bien qu'ils ne soient pas chassés pour leur viande, les hippopotame nains sont tout de même la proie de certains braconniers.
Le vison d’Europe (Mustela lutreola) est un petit mammifère carnivore faisant partie de la famille des Mustélidés, dont le nom évoque les manteaux des femmes richissimes des années 40. Aujourd’hui, l’espèce est menacée et protégée, d’autant plus que le vison est souvent confondu avec d’autres mustélidés, notamment le putois.
Le vison d’Europe : carte d’identité.
Le vison d’Europe a un corps long et fin, il est court sur pattes et a une queue cylindrique assez longue. Il mesure entre 30 et 40 cm auxquels ilfaut ajouter 15 à 25 cm de queue, pour un poids de 1 kg maximum pour les mâles et 600 g pour les femelles. Sa tête est un peu aplatie, il possède une bonne dentition notamment des canines pointues et il a de petites oreilles.
Son pelage est entièrement brun assez foncé et même pratiquement noir au niveau de ses extrémités. Il a juste une petite tache blanche sur le museau qui recouvre la lèvre supérieure et le menton. Cette tache permet d’ailleurs de le distinguer du vison d’Amérique, bien plus gros par ailleurs, qui n’a pas cette touche blanche.
En théorie, le vison d’Europe qui est plutôt solitaire et sédentaire, peut vivre 10 ans en captivité, mais sa longévité est plutôt en moyenne de 5ans.
La reproduction du vison d’Europe nécessite que les mâles et les femelles se retrouvent puisqu’ils vivent séparés. L’accouplement a lieu au cœur de l’hiver vers janvier ou février mais l’œuf fécondé ne sera implanté qu’en différé. Après une gestation qui peut durer 1 à 2 mois, la portée nait au printemps, comptant entre 2 et 7 petits que la femelle va allaiter plusieurs semaines. A la fin de l’été, ils seront indépendants mais n’atteindront leur maturité sexuelle qu’à l’âge de 1 an.
Le vison d'Europe vit toujours à proximité de l'eau, ce qui peut le rangerparmi les animaux semi-aquatiques : berges de rivières, zones inondables, marais, prés humides... D’ailleurs, il fut appelé durant longtemps le "putois d’eau". Son espace de vie qu’il marque en déposant des secrétions puantes produites par ses glandes annales peut s’étendre sur une dizaine de kilomètres de berge pour le mâle alors que la femellecirconscrit son territoire sur une portion beaucoup plus petite. Il fait son gîte dans toutes sortes de cavités : un terrier, un trou d’arbre, un tas de bois flotté, des roseaux…
Il n’hiberne pas et vit intensément à partir du crépuscule, la nuit mais également aussi le jour, sur la terre ferme, bien qu’il soit un meilleurnageur que marcheur.
La nourriture du vison d’Europe.
Le vison d'Europe se nourrit surtout de petits mammifères qui vivent au bord de l'eau tels que des jeunes ragondins, des rats musqués, des campagnols amphibies, mais également des taupes qu’il va trouver sur les berges, et puis aussi des grenouilles, des poissons et des oiseaux. Il n’attaquera pas votre poulailler, trop éloigné de sa zone humide et surtout trop proche de l’homme.
Le vison d’Europe, espèce menacée.
Le vison d’Europe a longtemps été chassé pour sa fourrure ce qui a largement contribué à la diminution de ses populations qui ne se trouvent plus que dans le quart sud-ouest de la France.
D’autres facteurs ont contribué à la régression de l'espèce comme la diminution de plus en plus fréquente des zones humides qui contribuent à la destruction de son habitat. Par ailleurs, la pollution des cours d’eau aux perturbateurs endocriniens, aux PCB, aux métaux lourds, l’ont petit àpetit empoisonné. Sans compter que les appâts empoisonnés destinés à tuer des nuisibles comme les ragondins ou les rats musqués peuvent être consommés par le vison d’Europe qui peut également s’empoisonner en se nourrissant de ces proies ayant mangé le poison.
Les campagnes de destruction d’espèces susceptibles d’être classées nuisibles comme le vison d’Amérique ou le putois ont donné lieu à beaucoup d’erreurs sur les victimes : des visons d’Europe étaient tués à la place du vison d’Amérique et du putois.
Le vison d’Europe, espèce protégée.
Le vison d'Europe est certainement le mammifère qui, en France et à brève échéance, voit sa survie des plus menacée, malgré qu’il soit protégé depuis 1976.
Au niveau européen, la Convention de Berne, le protège via son Annexe II relative aux espèces de vertébrés strictement protégées. La Directive européenne Habitats-Faune-Flore, qui protège les espèces pour lesquellesdes zones spéciales de conservation sont nécessaires, dans son Annexe II, concerne le vison d’Europe.
En France, comme en Espagne où le vison d’Europe s’étend via le sud-ouest aquitain, des mesures de protection et de restauration sont en place. Unpremier plan de restauration de 1999 à 2003, peu satisfaisant a été suivi d’un second de 2007 à 2011.
Des "passages à visons d'Europe" sous les ponts sont envisagés notamment en zone Natura 2000. Des "trappes à visons d'Europe" sont installées sur les pièges à ragondins et visons d’Amérique puisque le vison d’Europe est beaucoup plus petit, il peut ainsi s’échapper du piège s’il y est pris.
Connaissez-vous battus philenor ? Il s'agit d'une espèce de papillon originaire des États-Unis, dont lune des sous-espèces, endémique de Californie, arbore sur ses ailes de magnifiques couleurs d'un bleu profond dégradé. Ce lépidoptère est une véritable merveille pour les yeux, un joyau de la nature… malheureusement, il s'agit aussi aujourd'hui d'une espèce menacée, qu'il est bien rare de croiser et de voir voleter dans la nature.
Pendant très longtemps, ce papillon a vécu dans la zone qui est aujourd'hui devenue la ville de San Francisco. Aujourd'hui, avec l'urbanisation croissante, son habitat d'origine a bien changé, et il est très difficile d'en croiser.
Cependant, un seul homme, seul dans son jardin, est en train de ramener ce papillon à la vie grâce à ses efforts… La preuve que tout un chacun peutapporter sa modeste contribution pour aider à préserver le milieu ambiant, même si l'on est seul chez soi ! Il faut dire que Tim Wong, quiest biologiste spécialiste de la vie aquatique à l'Académie des
Sciences de Californie, a développé depuis longtemps une certaine appétence pour la protection des espèces animales.
Loin d'en être à son coup d'essai, il passe en fait son temps à s'occuper des quelque 38 000 animaux qui peuplent son lieu de travail !
L'homme qui murmurait à l'oreille des papillons.
Quand il ne travaille pas avec des pieuvres, des alligators albinos ou des raies javanaises, Tim passe la plupart de son temps libre à élever des papillons — un hobby qu'il a depuis qu'il est tout petit. Déjà à l'écoleprimaire, il était fasciné par ces animaux et par leur métamorphose complète depuis le stade larvaire jusqu'à leur forme de papillon adulte.
Petit, il passait ses journées à attraper des papillons, à les étudier et à les élever.
Plus tard, il a découvert battus philenor, ce fameux papillon qui est surnommé "swallowtail" (queue d'hirondelle) aux États-Unis. Il a appris que cette espèce était en train de devenir de plus en plus rare dans lesalentours de la baie de San Francisco. Il a fait de la sauvegarde de cepapillon une affaire personnelle, un peu comme une sorte de mission de
vie qu'il se serait lui-même attribuée !
En faisant des recherches, il a découvert que les chenilles de swallowtailne se nourrissent que d'une seule et unique plante : Aristolochia californica, une fleur qui est elle aussi très rare dans la région de San Francisco ! Les chenilles consomment les feuilles de cette plante, et utilisent les fleurs comme une sorte de petit abri pour pouvoir effectuer leur métamorphose à l'abri des prédateurs. La plante contient également une toxine qui, lorsqu'elle est ingérée par les chenilles, rend le goût de leur chair repoussant et désagréable pour les éventuels prédateurs.
"J'ai réussi, après de longues recherches, à trouver des spécimens de cette plante dans le jardin botanique de San Francisco," explique Tim. "Ils m'ont autorisé à prélever quelques échantillons et boutures de cette plante".
Puis, c'est dans son jardin que Tim, en utilisant des techniques apprises sur le tas par l'expérimentation, a planté et cultivé cette fleur si particulière. C'est ainsi qu'il a fini par créer un véritable petit paradis, spécialement conçu pour les papillons swallowtail !
"J'ai fabriqué une protection en toile, pour servir d'abri et de protection aux papillons tout en leur permettant de se reproduire en liberté et à l'abri des éléments", explique-t-il encore.
"Cet enclos spécialisé protège les papillons de certains prédateurs comme les oiseaux, augmente les chances de reproduction, et me permet également de disposer d'un environnement d'étude pour mieux comprendre les critères suivant lesquels les femelles choisissent les plantes sur lesquelles elles vont pondre."
Dans le monde souterrain règne un silence absolu. Dans cette obscurité, aucune plante ne peut pousser. Les grottes semblent peu propices à la vie.
Pourtant, le monde animal a su y prospérer. Ces animaux ont su faire preuve d’uneétonnante adaptation tant par leur comportement que leur mode de reproduction.
Cette étude de la faune cavernicole fait l’objet d’une science appelée biospéléologie. Elle permet une analyse microcosmique de l’évolution.
Classification du monde animal souterrain Ces créatures étranges sont réparties en trois catégories...
Les troglophiles : les animaux qui peuvent passer toute leur existence sous terre mais aussi bien à la surface
Les trogloxènes : les animaux qui vivent habituellement dans les cavernes mais qui doivent sortir pour trouver leur nourriture (les chauves-sourispar exemple)
Les troglobies : les animaux qui vivent uniquement dans les milieux souterrains
Alisadr cave en Iran. By Hamed Saber
Concernant cette troisième catégorie, les études ont prouvé que ces animaux sont aveugles et sourds.
C’est notamment le cas des poissons cavernicoles comme Typhlichthys subterraneus. Ce troglobie est presque incolore ; à la place des yeux, il y a de simples renflements.
Il possède de part et d’autre de la tête et du corps des récepteurs sensoriels qui lui permettent, en détectant les vibrations, de localiserses proies.
Dans les années 60, une étude fut menée dans une petite grotte du Kentucky, Cathedral Cave. Dans cette grotte, les grillons des cavernes, Hadenoecus subterraneus, sont les animaux les plus nombreux.
Les scientifiques en avaient comptabilisé 3 750. Ces grillons sont des troglophiles très bien organisés. Chaque soir au coucher du soleil, un tiers d’entre eux quitte la grotte à la recherche de nourriture. Ils reviennent à l’aube, repus.
La nuit suivante, un autre tiers va dehors et ainsi de suite chaque nuit.
Cette nourriture, transformée en déjections, s’accumule dans la grotte. C’estla seule matière comestible qui arrive régulièrement de la surface.
Elle fait les délices des troglobies et assure leur survie.
La chauve-souris est un trogloxène. C’est un autre auxiliaire important pour la faune souterraine. Elle fournit du guano et de la viande après sa mort.
La grotte de Tamana Cave dans l’île de Trinidad en abrite des dizaines de milliers. La population cavernicole vit du guano qu’elles produisent.
La chauve-souris est un trogloxène. By geofana
Les troglobies dépendent beaucoup de ce ravitaillement effectué par les trogloxènes. Cependant, les fortes pluies charrient également à l’intérieur des grottes une grande variété d’aliments : branches, feuilles, troncs d’arbres infestés d’insectes …
La salamandre : une évolution surprenante Les scientifiques pensent que généralement les cavernicoles ont bénéficié
d’une préadaptation. Ils possédaient des caractères physiques et des organes sensoriels qui les rendaient aptes à la vie souterraine.
La salamandre est un parfait exemple de cette adaptation.
Qu’elles vivent sous terre ou non, toutes les salamandres ont un métabolisme lent. De plus, elles ont besoin d’une atmosphère humide. La salamandre cavernicole d’Europe a été baptisée Protée, du nom du dieu marin Grec.
Protée. By Ryan Somma
Le Protée possède à la naissance des yeux rudimentaires qui disparaissent totalement en vieillissant. Parallèlement, sa couleur passe du gris foncé à un blanc rosé.
On estime qu’un spécimen adulte de Proteus anguinus peut se passer complètement d’aliments pendant trois ans.
Durant la saison des amours, en mai, le mâle s’attribue un territoire qu’il défend en fouettant l’eau de sa queue et en mordant les intrus.
La femelle est ovipare. Elle pond ses œufs sous de grosses pierres. Le Protée conserve sa forme larvaire toute sa vie qui peut atteindre 25 ans.
Le Protée européen a des cousins américains. Après la salamandre des Ozarks et celle du Texas, on a encore trouvé sept espèces de salamandres cavernicoles aux Etats-Unis.
Protée (Proteus anguinus). By craft1up
Chaque espèce se différencie par la structure des os, la pigmentation ou le degré de dégénérescence des yeux. En fait, les particularités marquent les différentes étapes de leur évolution au monde souterrain.
Sélection Naturelle & Amélioration Cette observation de Darwin est particulièrement adaptée aux troglobies.
Tous les troglobies, insectes, poissons, crustacés ou amphibiens, sont issus d’espèces vivant à l’extérieur. Il y a longtemps, certaines espèces ont colonisé les cavernes.
Après des milliers d’années d’isolement génétique et de changements adaptatifs...
Leurs descendants en sont devenus les hôtes permanents.
Ces êtres ne pourront jamais plus revenir à la surface.
Le Futur leur appartient. Les troglobies ont survécu à toutes les catastrophes. Grâce à une stabilité exceptionnelle, le milieu souterrain est un écosystème protégé car isolé.
On peut penser que cette faune étrange pourra survivre aux prochaines catastrophes comme la pollution ou un changement climatique.
Crystal Caves aux Bermudes. By FlyNutAA
Ces animaux, contrairement à nous, ont su apprendre à se débrouiller avec le minimum.
Il est intéressant de constater que nous avons suivi une évolution diamétralement opposée, allant du strict minimum au « toujours plus ».
En cas de cataclysme, les populations des pays industrialisés auraient bien du mal à revenir à la source et nous serions, pour la plupart, incapables de nous débrouiller et donc de survivre.
Il serait utile que l’homme en tire des leçons si nous voulons, comme cette faune des ténèbres, perdurer des millions d’années.
V.Battaglia (05.2005)
La faune de la grotte de Movilé . Grottes et rivières souterraines
Et s'est retrouvé avec un animal de plus de 300 kilos dans son salon ! Une folle aventure...
Ce n'était probablement pas ce à quoi ce jeune couple s'attendait... Mais malgré la surprise initiale, l'adoption de cet animal étonnant a fini par se transformer en une véritable histoire d'amour, une magnifique aventure qui leur a finalement permis de changer de vie !
Steve Jenkins et Derek Shapton qui habitent en Ontario, au Canada, ont en effet adopté un mini-cochon. Ce qu'ils ne savaient pas, c'est que le cochon en question n'était pas "mini" du tout !
Steve explique ainsi dans le blog du Guardian : "Je n'ai jamais eu l'intention d'avoir un cochon. Un soir, il y a cinq ans, j'ai reçu un message d'une ancienne camarade de classe. Elle m'a dit qu'elle s'était souvenu que j'adorais les animaux , et qu'elle avait un mini-cochon dont elle devait se séparer."
La camarade de classe en question lui affirme qu'elle vient juste d'avoir des jumeaux, et que ce serait trop de travail pour qu'elle puisse s'en occuper. Elle assure alors à Steve que le cochon vient d'un éleveur spécialisé en cochons miniatures : il ne grandira pas au-delà de la taille d'un gros chat, jure-t-elle.
Steve commence alors à y réfléchir : avec son copain Derek, ils possèdent déjà une tortue, deux chiens, deux chats et un poisson rouge. Ils aiment les animaux, c'est clair, mais ont-ils vraiment la place ? Lorsque son ancienne camarade rappelle et lui dit que d'autres personnes sont intéressées et qu'il doit se décider très vite pour savoir s'il est intéressé ou non, Steve panique et accepte... sans prévenir Derek.
"Il était furieux au début que j'ai fait cela sans même l'en avertir... se souvient Steve. Comme Derek est magicien, j'avais pensé que je pourrais le convaincre en disant que ce mini-cochon pourrait être parfait pour qu'il l'intègre à son spectacle."
Mais lorsque le cochon arrive, il (ou plutôt elle, puisque c'était une cochonne) n'avait pas l'air très en forme : les oreilles brûlées par le soleil, les sabots abîmés, et un air de tristesse et d'abattement infini.
Malgré tout, petit à petit, l'animal s'intègre à son nouveau foyer.
Derek finit par être charmé par la truie, qu'ils nomment Esther. Ils finissent par lui fabriquer un petit lit dans une caisse , et elle s'est mise à suivre les chiens de la maison partout, au point de s'intégrer et de faire partie de la meute !
"Derek a fini par être conquis. Esther adorait venir se blottir avec nous dans le canapé, elle avait une personnalité joyeuse, joueuse et débordante d'affection, et elle a parfaitement trouvé sa place dans la maison. On l'a dressée et éduquée comme un chien."
Mais après un mois, Steve et Derek amènent Esther chez le vétérinaire pour faire un point médical.
Et là, c'est le drame...
Un problème de taille
Le vétérinaire n'a eu besoin que de quelques secondes pour comprendre immédiatement ce qui se tramait, et l'erreur qui avait été commise par le couple : en voyant la queue raccourcie de l'animal, un seul regard lui avait suffi pour qu'il comprenne qu' Esther n'était pas la truie qu'ils pensaient !
"Je crois que vous avez un 'petit' problème..." commence-t-il. Le vétérinaire explique alors aux deux tourtereaux incrédules que cette queue coupée était le signe qu'Esther était née dans une ferme commerciale — destinée à la consommation humaine. Steve et Derek étaient sous le choc.
Steve essaya d'obtenir davantage d'information au sujet du fameux "éleveur spécialisé" dont son ancienne camarade lui avait parlé... Mais évidemment, la fille ne répondait plus à aucun de ses appels !
Pourtant, Steve et Derek ne se sont pas séparés d'Esther pour autant : ils l'aimaient, même si ce n'était pas exactement un "mini cochon" et qu'elle semblait grossir de jour en jour. " Elle ne ressemble à aucun autre animal que j'aie rencontré, affirme Steve. Elle est d'une intelligence incroyable. Elle a été éduquée pour vivre en intérieur, et elle sait même ouvrir la porte avec son groin pour sortir faire pipi à l'extérieur !"
Steve explique en outre que son cochon d'appartement prend régulièrement des bains et qu'elle adore cela. En fait, elle est même plus propre qu'un chien, car les cochons ne transpirent pas et elle n'a donc aucune odeur désagréable !
"Si vous regardez un cochon de près, dans les yeux, c'est vraiment saisissant. Il y a quelque chose d'inexplicablement très humain dans leur regard. C'était très émouvant de réaliser qu'elle était un cochon destiné à la consommation humaine. Plus nous avons découvert ce que son existence aurait pu être, plus il nous paraissait bizarre de manger des animaux... Alors nous sommes devenus végétariens."
Esther, pour sa part, mange essentiellement des croquettes, ainsi que des fruits ou des légumes. Cependant, selon Steve, sa friandise préférée sont les cupcakes...
En quête d'un sanctuaire... pour finalement changer de vie !
Lorsque la maison des deux jeunes hommes a commencé à devenir un peu trop étroite pour Esther, ils commencèrent à rechercher des refuges pour animaux ou des fermes qui pourraient s'occuper d'elle, où elle pourrait vivre en paix et où ils pourraient lui rendre visite, tout en lui permettant de vivre dans un plus grand espace.
Cependant, la plupart de ces sanctuaires étaient en manque d'argent ou de bénévoles... Alors, ils ont décidé que c'était eux qui allaient devoir changer de vie.
C'est ainsi qu' ils se décidèrent à monter une page sur Facebook et à rassembler une communauté autour d'Esther, afin de lancer une campagne de Financement participatif ! Sur internet, la communauté s'est mise à grandir très rapidement et le vrai-faux mini cochon est devenu une véritable sensation. Grâce à la campagne de Financement participatif, ils ont bientôt pu ouvrir leur propre refuge pour animaux . Ils habitent désormais en compagnie de 47 autres animaux, dont plusieurs vaches et un paon.
Esther, elle, pèse près de 300 kilos, soit plus lourd qu'un ours polaire femelle ! Malgré cette taille gargantuesque, elle continue à vivre à intérieur de la maison avec Steve et Derek : ils ont bien essayé de la faire vivre dans une cabane spéciale, mais elle a catégoriquement refusé!
Désormais, s'occuper de ces animaux est devenu pour le couple un véritable métier à plein temps. Au final, c'est grâce à Esther que Steve et Derek ont été poussés à fonder ce refuge pour animaux,et c'est en quelque sorte devenu leur mascotte ! La truie a même un site internet qui lui est dédié, et c'est Steve qui s'occupe essentiellement de la présence de l'animal sur Internet ...
"Esther n'était peut-être pas le genre de cochons que nous attendions... Mais elle ne sera jamais trop grosse pour nous !" conclut-il.
Nouvelle vie pour trois jeunes tigres secourus au Liban
Trois jeunes tigres de Sibérie ont échappé à un trafic clandestin présumé.
Les félins ont quitté le Liban en début de semaine, ils
viennent d'arriver sur le sol français.
Trois frères et sœurs tigres qui sont désormais hébergés et protégés au
refuge de Saint-Martin-la-Plaine dans la Loire.
Les félins avaient été pris en charge par
l'association Animals Lebanon en mars dernier,
après avoir été découverts à l'aéroport de Beyrouth dans une caisse en bois.
Les animaux étaient alors totalement déshydratés.
Il s’agit de trois frères et sœurs,
de jeunes animaux qui ont vécu un périple de plusieurs mois
avant d’arriver, enfin, au refuge de Saint Martin la plaine,
géré par l’association Animals Lebanon.
Avant ce repos bien mérité,
les trois félins étaient arrivés d'Ukraine
et devaient être conduits dans un zoo en Syrie voisine,
mais un juge
libanais a ordonné de les remettre à Animals Lebanon, l’association qui
les avait sauvés et protégés.
L'ONG a mené une bataille juridique de quatre mois afin d'obtenir, le 7
juin 2017,
l'accord du gouvernement libanais pour transférer les tigres
en France.
Lundi 10 juillet au soir, les trois tigres,
baptisés May, Antoun et Tanya, ont été embarqués à bord d'un avion spécial qui a attéri
mardi 11 jullet en fin de journée au sanctuaire de
l'association Tonga Terre d'accueil près de Lyon,
a indiqué le directeur de Animals Lebanon, Jason Mier.
Des images publiées par Animals Lebanon en mars montraient
trois petits tigres affaiblis, rongés par les vers et recouverts d'excréments, dans une petite caisse percée de quelques trous.
Depuis la prise en charge des trois tigres,
l'ONG affirme avoir reçu de
nombreuses menaces.
"Nous avons été escortés par la police la nuit dernière" en chemin vers l'aéroport, a affirmé M. Mier.
Les tigres
"valent beaucoup d'argent et tout tourne autour de cela".
En juillet 2016,
le ministère de l'Agriculture avait émis un décret visant à stopper le trafic d'animaux exotiques et à imposer aux zoos des permis officiels.
Le Liban est également
membre depuis 2013 de la Convention sur le commerce d'espèces sauvages menacées.
Animals Lebanon espère que cette histoire permettra d'améliorer la formation des douaniers dans les aéroports pour identifier de possibles trafics, et
de faire pression afin que le
Parlement vote une loi plus contraignante afin de renforcer la
protection des animaux
C'est révoltant ,on s'en sert et puis après ils peuvent crever tant pis lamentable ce pays.
INFRÉQUANTABLE ET POURTANT
Alors que les agriculteurs Qataris avaient pour habitude de louer des terres en Arabie saoudite pour élever leurs animaux, ils ont dû faire machine arrière lorsque les relations entre les deux pays ont été rompues.
Résultat, les ressortissants qataris ont eu pour obligation de quitter le territoire en deux semaines, soit peu de temps pour pouvoir gérer convenablement le destin de ces bêtes... Depuis, ce sont des centaines d’animaux qui ont été retrouvés décédés sur la route tandis que d’autres sont restés à la frontière dans de mauvaises conditions, abandonnés.
Les propriétaires détenaient des milliers de chameaux et moutons. En l’espace de 36 heures, 9 000 chameaux avaient été expulsés : « En rentrant d’Arabie saoudite, j’ai vu plus de 100 chameaux morts sur la route ainsi que des centaines de chameaux et moutons perdus». Voilà le constat fait par l’un des propriétaires. Les rapports locaux racontent que des centaines de bébés chameaux ont succombé lors de ce long trajet.
Certains agriculteurs ont quand même pu les ramener avec eux jusqu’à la frontière. Pour autant, chaque jour, seules quelques centaines de bêtes peuvent la traverser, et parmi celles qui restent, quelques uns meurent à cause des conditions de traitement, ou des blessures non traitées.
Deux semaines après la crise, les animaux étaient encore ramenés dans le pays, et selon les agriculteurs, la situation aurait été bien pire sans l’intervention du gouvernement Qatari. En effet, le ministère de l’environnement a fourni un refuge pour plus de 8 000 chameaux de leur côté de la frontière permettant aux bêtes de pouvoir se ressourcer et se reposer et des vétérinaires étaient à la disposition des agriculteurs.
Cette aide a été particulièrement appréciée : « Maintenant, nous nous sommes familiarisés avec la nouvelle situation et le ministère nous a beaucoup aidé avec de la nourriture et de l’eau gratuite ».
Loin de ces conflits qui opposent les deux pays, les agriculteurs, eux, désirent retrouver leurs animaux et s’occuper d’eux en retournant à leurs habitudes. C’est en tout cas ce que veut Ali Magareth comme le rapporte le Dailymail : « Nous ne voulons pas être impliqués dans ces choses politiques. On veut juste vivre tranquillement, aller en Arabie saoudite et prendre soin de nos chameaux et de nos familles ».
Les agriculteurs sont ceux qui dépendent le plus de leur production et ce type d’événement peut engendrer de terribles conséquences pour eux. L’undes porte-parole de la Société Protectrice des Animaux et de la Nature a d’ailleurs déclaré :
« Trop souvent dans le monde, ce sont les gens qui s’occupent d’animaux et de bétail qui deviennent les victimes oubliées des conflits politiques ».
Elle n'a pas encore nom mais commence déjà à être une célébrité dans le zoo de Targona, à Sydney (Australie). Né le 21 février dernier, ce petit hippopotame nain femelle a récemment fait sa première sortie publique.
Via un communiqué, le zoo a diffusé les premières images officielles du jeune hippopotame.
Pour les responsables et gardiens du zoo, c'était une nouvelle essentielle qui méritait d'être partagée : "Avec entre 2000 et 3000 hippopotames nains restants à l'état sauvage, chaque nouvelle naissance est importante", explique Renae Moss. C'est la première naissance chez cette espèce dans le zoo depuis sept ans.
L'hippopotame nain, ou hippopotame pygmée (Hexaprotodon liberiensis), est la seconde espèce de la famille des hippopotamidae. L'autre espèce étant son "cousin" plus connu, l'hippopotame commun (Hippopotamus amphibius).
Comme l'indique le nom vernaculaire de l'espèce, l'hippopotame nain est bien plus petit que son cousin commun. A âge adulte, il ne peut peser qu'aux alentours de 275 kg contre 1 500 kg pour l'espèce plus commune. En plus de cette différence de "taille", l'hippopotame nain a conservé un aspectplus terrestre qu'amphibie par rapport à l'autre espèce, même s'il est tout de même un animal semi-aquatique, comme le précise Wikipédia.
L'espèce a été introduite dans les zoos du monde à partir du XXème siècle pour pallier l'extinction qui semble progresser pour l'espèce à l'état sauvage. Ainsi, comme l'a déjà précisé Renae Moss et comme le confirme l'Union internationale pour la conservation de la nature, il resterait moins de 3 000 spécimens dans la nature. Le travail de conservation effectué par certains parcs zoologiques semble donc essentiel pour éviter que l'espèce ne disparaisse.
Les principales causes de cet amoindrissement de la population sont, comme souvent, la perte de leur habitat, les forêt rétrécissant à vue d'oeil au profit de l'exploitation humaine pour la production de bois ou simplement l'installation de nouvelles infrastructures. Bien qu'ils ne soient pas chassés pour leur viande, les hippopotame nains sont tout de
même la proie de certains braconniers.