Animaux sauvages et domestiques.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 4 mois
20/02/2019 - 06:30
33 alpagas qui vont vous faire passer une excellente journée .

Peu d’animaux ont le pouvoir de nous faire sourire comme des alpagas. Il est difficile de ne pas aimer ces animaux mignons. C’est peut-être parcequ’ils ne sont pas si différents de beaucoup d’êtres humains. Ils sont un peu maladroits, incapables de paraître sophistiqués sur des photographies. Vous ne nous croyez pas ? Alors, regardez cette liste de jolies photos d’animaux, pour voir ce que nous voulons dire.
Les alpagas, ainsi que les lamas, sont connus pour être des animaux apaisants, surtout parce qu’ils sont charmants, dociles et enjoués. Un autre fait amusant sur les alpagas, c’est qu’il n’y a que deux races, les huacayas et les suris. Les alpagas huacayas ont une fourrure duveteuse semblable à celle des ours en peluche et sont souvent élevés dans des fermes d’alpagas, tandis que les alpagas suris ont de longs cheveux ondulés. En outre, tandis que beaucoup de gens confondent souvent les alpagas et les lamas, ils sont en réalité distincts à bien des égards. Les lamas, par exemple, ont de longues oreilles en forme de banane, tandis que les alpagas ont des oreilles courtes et en forme de lance.
(source)

1. Cet alpaga souriant et mignon.


2. La coiffure de cet alpaga.


3. Un alpaga duveteux et souriant.


4. Ce groupe d’alpagas lance bientôt son nouvel album.

5. Cet alpaga qui s’incruste toujours dans vos photos.

6. Son maquillage est parfait.


7. Cet alpaga de Twilight.


8. Cet alpaga très curieux.


9. Il sait qu’il est mignon.


10. Très dramatique.


11. Trop cool, mec.


12. Bisous à tous.


13. Cette tête duveteuse.


14. Ce joli bébé alpaga.


15. Salut.


16. Cet alpaga majestueux.


17. Est-ce un nuage ou un alpaga.


18. Allô toi.


19. Rêverie.


20. Qu’est-ce que t’as là ?


21. Deux petits alpagas.


22. Quel style.


23. Cheveux rebelles.


24. Ce bébé alpaga.


25. Ces mignons yeux énormes.


26. Casque duveteux.


27. Toujours heureux de voir un appareil photo.


28. Si Bruno Mars était un alpaga.


29. Ce beau sourire.


30. Cet alpaga curieux.


31. Je t’avais dit que ce truc était collant.


32. Cet alpaga qui prétend être une chenille.


33. Cet alpaga souriant.


Ce commentaire a été modifié le 20/02/2019 à 06:32
19/02/2019 - 08:14
Normandie : le bulot de Granville distingué label d'indication géographique protégée (IGP).

Le bulot est un coquillage phare de la baie de Granville (Manche), qui vient d'obtenir le label d'indication géographique protégée (IGP). Les professionnels attendaient cette récompense depuis 11 ans.
Le bulot, petit coquillage au corps biscornu et aux saveurs iodées, a pourport d'attache Granville (Manche). Chaque année, dans cette ville de Normandie, entre 6 000 et 9 000 tonnes de bulots sont pêchées. C'est un incontournable sur les tables de poissonniers. Le coquillage vient d'obtenir une distinction européenne : le label IGP, pour indication géographique protégée. Celui-ci encadreles techniques de pêche et garantit le niveau de qualité et de fraîcheur du bulot de Granville. "Le pêcheur doit ramener son bulot dans les 12 heures, au maximum, après le moment où il l'a pêché, la mise en vente doit se faire dans les 24 heures et l'exploitation du produit
(...) doit se faire dans les 48 heures"
, explique Didier Leguelinel, coprésident de la commission bulot du comité régional des pêches.
"Une reconnaissance des efforts faits par la profession"
Il aura fallu 11 ans pour que l'Union européenne décerne au mollusque normand le précieux label. C'est une victoire pour la soixantaine de bulotiers de la baie qui prennent la mer chaque matin. "C'est une reconnaissance des efforts faits par la profession", estimeGuillaume Lenoir, pêcheur de bulots. Avec ce nouveau label, le bulot de Granville pourrait rayonner bien au-delà des frontières de la Normandie.

Ce commentaire a été modifié le 19/02/2019 à 08:29
19/02/2019 - 08:14
Normandie : le bulot de Granville distingué label d'indication géographique protégée (IGP).

Le bulot est un coquillage phare de la baie de Granville (Manche), qui vient d'obtenir le label d'indication géographique protégée (IGP). Les professionnels attendaient cette récompense depuis 11 ans. 

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Le bulot, petit coquillage au corps biscornu et aux saveurs iodées, a pourport d'attache Granville (Manche). Chaque année, dans cette ville de Normandie, entre 6 000 et 9 000 tonnes de bulots sont pêchées. C'est un incontournable sur les tables de poissonniers. Le coquillage vient d'obtenir une distinction européenne : le label IGP, pour indication géographique protégée. Celui-ci encadreles techniques de pêche et garantit le niveau de qualité et de fraîcheur du bulot de Granville. "Le pêcheur doit ramener son bulot dans les 12 heures, au maximum, après le moment où il l'a pêché, la mise en vente doit se faire dans les 24 heures et l'exploitation du produit
(...) doit se faire dans les 48 heures"
, explique Didier Leguelinel, coprésident de la commission bulot du comité régional des pêches.
"Une reconnaissance des efforts faits par la profession"
Il aura fallu 11 ans pour que l'Union européenne décerne au mollusque normand le précieux label. C'est une victoire pour la soixantaine de bulotiers de la baie qui prennent la mer chaque matin. "C'est une reconnaissance des efforts faits par la profession", estimeGuillaume Lenoir, pêcheur de bulots. Avec ce nouveau label, le bulot de Granville pourrait rayonner bien au-delà des frontières de la Normandie.
19/02/2019 - 07:40
Russie...
Sibérie : Un Stupéfiant Bestiaire Figé Dans Le Pergélisol...
Christelle Pangrazzi / GEO

Photos Reportages GEO
 


Tombant dans l’océan Arctique, les falaises de pergélisol – un sol gelé en permanence – des îles de la Nouvelle-Sibérie dévoilent régulièrement des restes très bien conservés de mammifères préhistoriques. Une conséquence du réchauffement climatique, la fonte accélérée contribuant aux éboulements.

Les Îles De La Nouvelle-Sibérie... Dernier Refuge Des Géants...
Les chasseurs d’ivoire ont les yeux braqués sur la Grande Liakhov, mais celle-ci n’est pas l’unique cimetière de mammouths de la région.
Depuis leur découverte à la fin du XVIIIe siècle, chacune des douze autres îles de l’archipel de Nouvelle-Sibérie a livré des vestiges de mégafaune en grande quantité.
Pourquoi une profusion de fossiles dans cette région ? Les animaux fuyaient-ils les chasseurs ?
Des spécialistes avancent une autre hypothèse : lors du dernier âge glaciaire, ces terres étaient des collines sur l’immense steppe où vivaient les mammouths.
Il y a 10 000 ans, la fonte des glaces a inondé la plaine, formant l’océan Arctique et contraignant peut-être les pachydermes à se réfugier sur les hauteurs où, privés de nourriture, ils finirent par s’éteindre.

Leurs ossements gisent ainsi non seulement dans le pergélisol des îles de Nouvelle-Sibérie, leur ultime refuge, mais aussi sous la mer alentour.
Découvert en 1908 sur la Grande Liakhov, le squelette d’un de ces colosses trône aujourd’hui au Muséum d’histoire naturelle de Paris.
Un Stupéfiant Bestiaire.
Le mammouth laineux tient son nom de ses longs poils (90 cm). Le poids de ce mastodonte allait jusqu’à six tonnes et sa taille, 3,40 m au garrot.
Il ingurgitait 200 kilos d’herbe et de branches par jour.

Les mammouths vivaient dans des groupes fondés sur le matriarcat : la femelle la plus âgée dirigeait un clan de deux à neuf individus.
Les mâles, eux, demeuraient solitaires jusqu’à la période du rut. Une variété naine du mammouth laineux vivait encore dans le nord de la Sibérie 2000 ans avant notre ère.
Le tigre à dents de sabre - Ses proies n’avaient aucune chance de lui échapper. Grâce à des canines acérées de 20 cm, le Smilodon fatalisétait une machine à tuer.
Sa structure osseuse massive et ses os longs le rendaient adapté à la capture de grosses proies : chevaux, bébés mammouths, bisons.
Les scientifiques pensent que seules les femelles chassaient en groupe alors que le clan obéissait à un mâle dominant.

Source : Les Nénets De Sibérie
Ce prédateur a disparu il y a 10 000 ans, à la fin de la dernière période glaciaire.
Le rhinocéros laineux - Trois tonnes, 2 m de haut, 3,5 de long, ce rhinocéros était sans doute l’une des espèces animales les plus robustes des steppes froides du pléistocène.
Il possédait deux cornes – dont la plus grande mesurait 1,30 m – qui ne servaient pas seulement à se défendre des autres animaux mais aussi àrepousser la neige.

À mesure que le climat se réchauffait, les rhinocéros laineux ont perduleurs longs poils brun foncé. Ils ont totalement disparu environ 8000 ans avant notre ère.
Pour Aller Plus Loin...
Sibérie : la Grande Liakhov, l'île aux mammouths
Pourra-t-on un jour faire revivre le mammouth ?

19/02/2019 - 07:02
Les Plus Beaux Oiseaux De La Réserve Des Sept-Îles...
Par Emmanuelle Saporta...

Bienvenue aux Sept-Îles, première réserve française d’oiseaux de mer, située dansles Côtes d'Armor. Découvrez le riche patrimoine naturel de cet archipel remarquable lors d’une sortie en bateau ou d’une visite de la station LPO.

Le Fou De Bassan
Le fou de Bassan : plus de 20 000 couples de fous de Bassan sont visibles de fin janvier à octobre. C’est une colonie unique en France, bruyante et odorante ! C’est aussi la population la plus méridionale d’Europe.
Le comptage de la colonie de fous de Bassan se fait par photos aériennes, l’unité de mesure étant le nid avec un couple reproducteur.
La réserve naturelle des Sept-Île abrite plus de 25 000 couples d’oiseaux de mer parmi lesquels quelques espèces emblématiques. Le printemps et l'été sont les périodes d'observation idéales.
 

Fous de Bassan en plein vol...

Le Macareux Moine



Le macareux moine. Ces oiseaux sont originaires de l’Atlantique Nord ; leur fief se situe en Islande où l’on dénombre des millions de couples.
Dans l’archipel, la population est stable depuis 10 ans : entre 150 et 200  couples. Les Sept-Îles a toujours été un site privilégié de l’espèce pour la France métropolitaine.
En France, l’espèce est rare, mais elle n’est pas menacée au niveau mondial. Il existe aussi des colonies de macareux à
Saint-Pierre-et-Miquelon.


Le Fulmar Boréal & Le Cormoran Huppé
Le fulmar boréal (80 couples sont présents dans l’archipel.)

Le Cormoran Huppé (240 Couples Ont Été Dénombrés En 2014).



Le Guillemot De Troïl & Le Pingouin Troda...

 Le guillemot de Troïl ( une trentaine de couples sont présents).


Le pingouin troda (près d’une quarantaine de couples).

Les phoques gris : cette espèce est l’une des stars de la réserve. On en dénombre environ 40 individus.

La réserve des Sept-Îles en quelques dates 1912 : La LPO est à l’origine de la co-création de la Réserve ornithologique
des 7 îles. Une décision motivée par le massacre des macareux moines provoqué par les chasseurs.
1976 : création de la réserve naturelle (arrêté ministériel). Cela englobe l’ensemble de l’archipel et garantit la protection de la faune, de la flore et des paysages.
1984 : Ouverture de la Maison de la réserve pour l’accueil du public.
 

 
Comment Découvrir La Réserve Des Sept-Îles La station LPO (Maison de la réserve naturelle des Sept-Îles) est ouverte au public d’avril à septembre. A La Station Expo permanente sur l’écosystème de Sept-Îles. Découverte des différents milieux naturels et espèces qui peuplent l’archipel.
On peut y voir un rocher sur lequel sont présentés des « faux » oiseaux en taille et couleur réelles. Egalement : une salle dédiée au milieu marin, un écran montrant des images de fous de Bassan en direct de l'île Rouzic…
La station LPO de l’Île Grande abrite aussi un centre de soins pour oiseaux sauvages où sont recueillis et soignés les oiseaux sauvages de Bretagne. Quelque 1300 oiseaux ont été recueillis l’an dernier.
La LPO propose des animations en juillet-août pour le grand public.

En Bateau en juillet-août, circuit de 2 heures pour découvrir la réserve. Ces sorties en vedette sont commentées par un guide LPO ; plusieurs haltes sont prévues afin d’observer les oiseaux avec des jumelles prêtées à bord, sans débarquer.
 

 
Toutes les visites partent de la station LPO de l’Île Grande.

A Pied visite commentée par un guide LPO à la découverte des différentes espèces d’oiseaux et de leur comportement. Au départ de la station LPO.
Des sorties à marée basse et des sorties botaniques sont également organisées.

La Réserve Des Sept-Îles En Quelques Chiffres.
La réserve des 7 Îles, ce sont 4 kms au large des roches de Ploumanc’h (Perros-Guirrec) et 208 ha dont 40 de terres toujours émergées et 240 d’estran.
À Marée Haute, On Distingue Les Îles & Îlots Suivants... 
Île aux Moines, l’île Plate, l’île de Malban, l’île Rouzic, l’île Bono, les îlots aux Rats ainsi que le récif du Cerf et les récifs des Costans.







L'intervention de l'homme peut être une chance pour certaines espèces. Yann Arthus-Bertrand s'est rendu aux Sept Îles, au large de Perros-Guirec, en Bretagne.
Jusqu'en 1911, cet archipel était un rendez-vous de chasse. On venait de toute la France pour tirer le fameux macareux moine. Une poignée d'hommes s'est levée et a acquis l'archipel pour arrêter le massacre. C'est ainsi qu'est née la LPO, la Ligue pour la protection des oiseaux. Depuis que la réserve est protégée beaucoup d'espèces d'oiseaux se sont installées, comme le Fou de Bassan.
Aujourd'hui cet endroit est devenu la plus grande réserve d'oiseaux de mer française. François Sieurat, conservateur de la réserve est fier de compter 22 000 couples d'oiseaux qui ont fait leur nid aux Sept Îles.
Ce commentaire a été modifié le 19/02/2019 à 07:06
19/02/2019 - 06:31
EN NORMANDIE : LA VACHE NORMANDE.



Présentation  
 
La race bovine Normande fait partie des races dites mixtes. Elle est issue de l'amélioration de diverses populations locales homogénéisée au XIXe siècle.
 
Histoire de la race :La vache du Cotentin 
Pour les uns, la race Normande est arrivée sur les drakkars avec les Vikings, il y a plus de mille ans. Pour les autres, elle est née en 1883 dans le Herb Book (livre généalogique).
Si les Vikings ont bien pu arriver jusqu’à nous avec du bétail, il est cependant peu probable qu’elle fut l'aïeule de notre Normande actuelle.Un acte de vente d’un marchand de bestiaux en 1718 décrite des bêtes « sous robe rouge ou bringée ».
Une chose est sûre, les 3 races à l’origine de la race Normande sont bien du cru : la Cotentine, l’Augeronne et la Cauchoise.
 
Le type Normand : La race Normande identifiée formellement depuis 1883 au livre généalogique, est un atout économique pour les éleveurs. Ceux-ci tirent leur revenu, aussi bien de la production de lait que de la production deviande.
Le type Normand correspond à celui d'une race mixte de grand gabarit. Le poids des animaux femelles est en moyenne de 750 kg. Il est fréquent d'avoir des animaux pesant 900 kg, voire plus d'une tonne.
Son lait est riche, autant en matière grasse qu'en matière protéique. Très recherché par les transformateurs, il a contribué à la réputation des fromages et crèmes Normands. La vache Normande est la championne toutes catégories pour le beurre et le camembert. La race Normande est dotée d'une forte notoriété et d'une image de qualité dans l'esprit du consommateur.  
Les animaux mâles peuvent être valorisés aussi bien en veaux de boucherie qu'en jeunes bovins ou qu'en bœufs. Les femelles, même après plusieurs lactations, donnent une viande savoureuse connue pour sa saveur et son persillé.
 
Les robes normandes. 
Les trois couleurs caractéristiques de la robe de la vache Normande sont appelées les 3 B.
Le Blanc, le Blond (marron fauve) et le Bringé (noir). De l’arrangement deces trois couleurs découle une grande diversité dans les robes.
On distingue 3 types de robe :
Robe "caille" : fond blanc parsemé de taches de couleur ; suivant la densité des taches, elle peut aussi être « truiée », « moisie »
Robe "blonde" : une grande tache couvre presque tout le corps de la vache, de couleur blonde. Le ventre reste blanc.
Robe "bringée" : une grande tache couvre presque tout le corps de la vache, de couleur bringée. Le ventre reste blanc.
La race Normande est aussi caractérisée par une tête blanche avec le plus souvent des tâches autour des yeux appelées "lunettes" et au mufle.
 
Zones d'élevage : 
De caractère facile, la vache normande est aussi réputée pour son adaptation à l’élevage en plein air. Elle est considérée comme la
meilleure race mixte des zones tempérées.
La Normande représente à elle seule 25% du cheptel français.
Outre le grand Ouest, la Normande a connu un gros succès à l’export, prenant le bateau dès la fin du XIXe siècle pour l’Amérique du Sud.
Aujourd’hui, on la retrouve sur tous les continents. Elle se développe aussi en Europe notamment en Belgique, en Suisse, en Grande-Bretagne et en Irlande. Elle est également présente aux États-Unis, en Australie et jusqu’au Japon.


18/02/2019 - 11:47
L'image du Jour Pangolin de Temminck, Parc national de Gorongosa, Mozambique.


Il existe huit espèces différentes de pangolins, réparties en Asie et en Afrique. Ce petit animal est connu comme un être solitaire et nocturne.
Ses écailles tranchantes et protectrices sont faites de kératine, une substance présente dans nos cheveux et nos ongles. Les pangolins ont despattes courtes et des griffes acérées qui lui servent à creuser dans laterre et dans les nids à termites pour se nourrir. Quand il s’enroule en boule, le pangolin protège son ventre -et indirectement ses organes- qui est la seule partie qui n’est pas couverte d’écailles. Mais cette défense est inutile face aux plus grandes menaces : la déforestation et le braconnage. Nous saluons donc les organismes qui œuvrent pour protéger son habitat.

Ce commentaire a été modifié le 19/02/2019 à 06:07
18/02/2019 - 11:11
Les abeilles dansent moins à cause de l’homme (vidéo).
Dans le monde entier, et particulièrement en Europe et en Amérique du Nord, les abeilles sont décimées depuis le début des années 2000. (Photo: Keystone/archive/photo d’illustration)


Deux chercheurs, dont un de l’Unil, constatent que les abeilles ont mis la danse de côté pour communiquer entre elles afin de trouver du nectar et du pollen.
La danse des abeilles perd de son importance en raison de l’environnement construit humain, selon une étude de chercheurs lausannois. Or c’est le moyen qu’utilisent ces insectes pour indiquer à leurs congénères la direction et la distance des sources de nourriture.
Robbie I’Anson Price, de l’Université de Lausanne (Unil), et Christoph Grüter,de l’Université de Mayence (D), rapportent dans la revue «Science Advances» que des abeilles ayant «appris» à renoncer à ce mode de communication s’en sortent mieux dans un environnement périurbain que celles qui s’y fient pour trouver nectar et pollen.
Les chercheurs ont ainsi privé certaines colonies installées sur le site del’Unil de cette faculté de communiquer en recouvrant une partie des ruches de manière que les abeilles exploratrices ne puissent voir le ciel lorsqu’elles rentrent. Ainsi, elles ne disposaient pas de la lumière polarisée qui leur permet d’orienter leur danse.
Du charabia
«C’est comme si tout à coup les messagères se mettaient à parler en charabia»,a expliqué à Keystone-ATS M. I’Anson Price. Conséquence: les abeilles réceptrices ont vite compris que les informations transmises par leurs congénères n’étaient pas fiables, et la ruche a changé de stratégie en augmentant d’un quart le nombre de butineuses envoyées en quête de nourriture.
Et cela s’est avéré payant: au terme de l’étude, ces ruches avaient pris davantage de poids que celles dont le mode de communication était resté inchangé. Pour les chercheurs, c’est l’environnement façonné par l’être humain qui est en cause, avec en l’occurrence de nombreuses sources de nourriture, mais de faible qualité.
«Si une source de nourriture est difficile à trouver, mais de grande
qualité, alors la dépense en temps et en énergie de la communication par
la danse en vaut la peine», estime M. I’Anson Price.

Cette danse est apparue au cours de l’évolution à une époque où le paysage n’était pas encore imprégné par l’être humain et où ce type de sources de nourriture de haute valeur était plus fréquent.
Aujourd’hui, les abeilles ont plutôt affaire à de larges étendues présentant de nombreuses sources nutritionnelles de faible qualité. Dès lors, «nos résultats tendent à indiquer que la danse n’est plus adaptée à un environnement façonné par l’être humain», conclut le spécialiste.
Malnutrition, parasites et pesticides.
Dans le monde entier, et particulièrement en Europe et en Amérique du Nord, les abeilles sont décimées depuis le début des années 2000 par un mal mystérieux, «le syndrome d’effondrement des colonies», qui se traduit par des pertes comprises entre 30% et 90%.
Sur le banc des accusés: les pesticides, des virus, des champignons, des parasites ou encore la malnutrition résultant de cultures moins variées et de fleurs moins nombreuses.
(Source : 20 Minutes)


18/02/2019 - 06:56
Portrait Du Chien De Prairie.

Malgré son nom, le chien de prairie, genre Cynomys, n’est pas un chien, mais un rongeur. Cet animal appartient à la grande famille des Sciuridae dontfont également partie les écureuils terrestres.

Ce sont les premiers colons, partis à la conquête du Nouveau Monde au XVIesiècle, qui ont confondu le cri d'alarme de ce rongeur avec l'aboiementd'un chien.
Le chien de prairie et plus particulièrement le chien de prairie à queue noire (Cynomys ludovicianus ) est devenu depuis quelques années un animal de compagnie (NAC), très apprécié.
Les Espèces.
Il existe cinq espèces de chiens de prairie toutes nord-américaines :
-Chien de prairie à queue noire (Cynomys ludovicianus ). Texas. Frontière États-Unis et Canada. Zones arides, plaines sèches. Le chien de prairie àqueue noire a deux mues par an. Ces mues modifient la coloration du pelage.

Cynomys ludovicianus. © dinosoria.com  

Cette espèce possède de plus petites molaires que les autres chiens de prairie. Leur cri d'alerte se distingue également des autres espèces.
C'est la seule espèce qui n'hiberne pas.
-Chien de prairie du Mexique (Cynomys mexicanus ). Mexique. Zones arides jusqu'à 2 200 m d'altitude.
-Chien de prairie du Colorado (Cynomys gunnisoni). Vallées et hauts plateaux des Montagnes Rocheuses, jusqu'à 3 600 m d'altitude. Utah, Colorado, Nouveau-Mexique et Arizona.

Cynomys gunnisoni © dinosoria.com

Le chien de prairie du Colorado ne possède que 40 chromosomes au lieu de 50 pour les autres chiens de prairie.

-Chien de prairie à queue blanche (Cynomys leucurus). Wyoming, nord-ouest du Colorado, nord-est de l'Utah, Montana. Zones sèches et hautes altitudes.

Cynomys leucurus. By The Tardigrade

-Chien de prairie de l'Utah (Cynomys parvidens). Sud-ouest de l'Utah. Plaines sèches composées de végétation basse avec une terre profonde afin de s'isoler des prédateurs et du froid.

L'espèce la plus commune est le chien de prairie à queue noire. En captivité, cette espèce a une espérance de vie de 8 ans environ.
En liberté, le chien de prairie pèse entre 600 g et jusqu'à 2 kg pour le chien de prairie du Mexique. Le mâle est plus gros que la femelle. En captivité, il a tendance à l’obésité et peut atteindre plus de 2 kilos.
Mode De Vie.
Les différentes espèces ont un mode de vie très semblable. Le chien de prairie est diurne. Il est essentiellement herbivore, mais se nourrit aussi d’insectes comme les sauterelles.
L'eau contenue dans les végétaux suffit en principe à ces rongeurs.

Le chien de prairie est essentiellement herbivore. Cynomys leucurus. By Patrick Theiner

Les chiens de prairie disposent d’une étonnante variété de signaux, d’une douzaine de vocalisations et de caresses, qui leur permettent d’échangerdes informations avec les autres membres de la communauté.
Le hurlement répété sert à prévenir le clan d'un danger. Le hurlement qui ressemble un peu à un ricanement sert de signal pour la cohésion du groupe.
Les chiens de prairie ont de nombreux prédateurs naturels : faucons, aigles, coyotes, blaireau, renards, mouffettes, visons...Le putois est particulièrement redoutable, car il attaque dans le terrier même et tue ses occupants pour s’y installer.
Les chiens de prairie, sauf le chien de prairie à queue noire, hibernent à partir d’octobre ou novembre jusqu’à mars. La durée dépend de la latitude.

Cynomys ludovicianus. By Sibylle Stofer

Ces petits rongeurs vivent en colonies géantes de plusieurs centaines d’individus.
Véritable labyrinthe de galeries, ces « villes » souterraines abritent plusieurs clans d’une dizaine de membres.
Chaque clan est très territorial et chasse sans pitié tout intrus, y compris leurs congénères.
La plus grande colonie de chiens de prairie à queue noire a été observée au Texas. Elle couvrait une superficie de 65 000 km² et contenait environ 400 millions d'individus !
D’un puits central part une série de couloirs qui s’étendent sur 3 à 30 mètres de long et jusqu’à environ 4 mètres de profondeur.
Ces galeries conduisent aux chambres d’habitation et de stockage. Toutes sont reliées par des boyaux.

Le chien de prairie est un rongeur qui vit en colonies. © dinosoria.com

De nombreux trous, espacés de 5 à 6 mètres, permettent aux chiens de prairie de se mettre à l’abri en cas d’alerte.
Ces orifices sont bordés d’un petit remblai de terre durcie à coups de museau, qui sert de poste d’observation et protège les nids des inondations.
Un clan ou « coterie » rassemble un mâle, trois ou quatre femelles, et leurs petits.

Chiens de prairie à queue noire qui font le guet. © dinosoria.com

Un peu comme les suricates, le guetteur, tendu comme un arc, lance un yip strident en cas de danger.
À l’entrée des terriers, les chiens de prairie s’embrassent ; en réalité, ils se touchent les dents pour se reconnaître.
Reproduction Du Chien De Prairie.
Au printemps, les mâles s’affrontent pour la possession d’un harem. Ils sefixent du regard, entrechoquent leurs dents. Puis, ils plaquent leur queue sur le sol avant de se bondir dessus, toutes griffes dehors.
Le combat, qui dure moins de 30 minutes, est parfois sanglant.
La période d’accouplement, la gestation et l’importance des portées varient selon les espèces.

Le Jeune Chien De Prairie Fait L'objet De Soins Maternels Jusqu'à Son Indépendance... © dinosoria.com

Chien de prairie du Colorado : accouplement fin mars. Gestation de 28 à 32 jours. Une portée annuelle de 3 à 4 petits
Chien de prairie à queue noire : accouplement de janvier à avril ; gestation de 35 jours en moyenne ; une portée annuelle de 3 à 6 petits.
Chien de prairie à queue blanche : accouplement à la sortie de l'hibernation en mars. Gestation de 30 jours. Une portée annuelle de 2 à 8 petits. Maturité sexuelle à 1 an. Le taux de mortalité des jeunes est de 40 %.

Jeunes Chiens De Prairie À Queue Noire En Train De Jouer. © dinosoria.com

Chien de prairie du Mexique : accouplement entre janvier et mars. Gestation de 30 jours. Une portée annuelle de 1 à 6 petits. Maturité sexuelle à 1 an pour la femelle et 2 ans pour le mâle.
Les petits naissent aveugles et nus. Ils restent dans le terrier pendant environ un mois. Le sevrage intervient vers 6 semaines.
Le chien de prairie et l'homme.
En 1900, environ cinq milliards de chiens de prairie vivaient du Mexique au Canada. En un siècle, leur population a chuté de 98 %.
Ils sont victimes du fusil des éleveurs qui les accusent de ravager leurs terres, des bulldozers qui détruisent leurs cités ou encore des empoisonnements à la strychnine.
Le chien de prairie à queue noire, qui reste le plus répandu, occupait autrefois les grandes prairies d'Amérique du Nord depuis la Saskatchewanjusqu'au Mexique...Mais, de nos jours, il vit en groupe sur des territoires plus isolés et plus limités.

L'homme A Essayé D'éradiquer Le Chien De Prairie... © dinosoria.com

Le chien de prairie à queue blanche a survécu à de nombreux programmes d'extermination. En 1923, dans le Wyoming, une loi a été votée afin d'exterminer ce rongeur. À la fin de la même année, 95 % de la population dans cet État a été éradiquée.
Bien que très réduite, la population de chiens de prairie trouve aujourd'hui refuge dans les parcs nationaux.
Le chien de prairie : un animal domestique sous haute surveillance.
Le public s’est pris d’un certain engouement pour ce petit rongeur.
Cependant, en France, le chien de prairie est interdit à l'importation depuis octobre 2000.

Cette décision a été motivée par le fait que la peste bubonique sévit parmi les chiens de prairie américains.

Le Chien De Prairie N'est Pas Un Animal Domestique. Cynomys Ludovicianus. By Anna Hesser

La détention de chien de prairie n'est plus possible depuis le mois de mai2005. Ceux qui ont été achetés antérieurement peuvent rester chez leurspropriétaires dans la mesure où vous en avez moins de 5...Et que vous les fassiez identifier par puce électronique et que surtout, vous ne les vendiez pas ou alors à des personnes détentrices d'un certificat de capacité spécifique, délivré par la direction des services vétérinaires.
Cynomys mexicanus est classé en annexe 1 de la CITES.
Le chien de prairie est un animal sociable, mais il est fortement conseillé de stériliser les mâles avant la puberté, car ils peuvent développer un comportement agressif et dangereux pour les propriétaires.
En effet, les morsures peuvent être très douloureuses.
On retrouve là l’instinct développé en milieu naturel : territorialité et combat pour la possession des femelles.
Toute manipulation doit faire l’objet des plus grandes précautions. Si l’animal se sent stressé, il n’hésitera pas à mordre ou à griffer.

Les Chiens De Prairie Sont Sociables Mais Supportent Mal La Captivité. © dinosoria.com

Le problème de la détention en captivité de cet animal est que très peu de gens peuvent reconstituer son environnement naturel.
Pour cela, il faut un grand terrain entouré d’un grillage profondément enterré.
Il faut également y mettre des tunnels en terre cuite et de nombreux abris.
De plus, ce n’est pas un animal solitaire ce qui signifie qu’il faut prévoir un mâle pour 2 à 4 femelles.
En cage, ce rongeur ne sera jamais heureux, même avec les meilleurs soins.
Son régime alimentaire est herbivore, à base de foin, de granulés pour lapin, de mélange de graines.
On pourra ajouter de temps en temps, du pain sec ou des fruits frais.
Quelques précisions apportées par Delphine le 15.11.2005 :
Concernant l’alimentation, le problème des aliments pour lapins c'est qu'ils contiennent de la luzerne.
C’est déconseillé pour un chien de prairie ou du moins ce composant ne doit pas dépasser 25 % de son alimentation.
Les croquettes pour chien sont à bannir, car elles contiennent beaucoup trop de protéines. Elles sont donc trop riches en graisse.
Les affections les plus fréquemment rencontrées concernent la peau (parasites externes et teigne notamment), le tube digestif (diarrhées) et les dents.
Classification : Vertebrata. Mammalia. Rodentia. Sciuridae. Cynomys
V. Battaglia

Ecureuil. Marmotte
Liens
Cynomys sur Animal Diversity Web
Cynomys gunnisoni sur Encyclopedia of Life
Cynomys ludovicianus sur Animal Diversity Web

17/02/2019 - 19:23