Animaux sauvages et domestiques.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 4 mois
09/06/2018 - 07:39
Des empreintes d’animaux vieilles de 541 millions d’années découvertes en Chine (vidéo)  

Cette image fournie par Zhe Chen et Shuhai Xiao, diffusée par Virginia Tech University le 6 juin 2018, montre les empreintes d’animaux les plus vieilles de la planète, découvertes en Chine VIRGINIA TECH UNIVERSITY/AFP – HO


Des empreintes d’animaux vieilles de 541 millions d’années ont été découvertes en Chine, en faisant les plus anciennes de la planète, selonune étude publiée mercredi. 
Les chercheurs ne savent pas de quel animal –minuscule– il s’agit. Les empreintes ne sont séparées que de quelques millimètres l’une de l’autre, et ressemblent à deux rangées de petits trous.
« Ce sont les plus anciennes empreintes fossilisées jamais découvertes », indique l’étude, publiée dans la revue américaine Science Advances.
Elles ont été découvertes dans les gorges du Yangtsé, dans le sud de la Chine. « Les roches contenant le fossile ont été très bien datées entre 551 et 541 millions d’années », explique à l’AFP le chercheur Zhe Chen, de l’Académie chinoise des sciences.


 
09/06/2018 - 07:02
Poulehouse...L'oeuf De Poule... Qui Ne Tue Pas La Poule !

Et si les poules avaient droit à une retraite ? Telle est la réflexion quia poussé trois Français à se lancer dans un projet novateur et malin.
Par Axel Leclercq Du Magazine Positivr.

On ne le réalise pas toujours mais, pour manger une omelette, il faut d’abord tuer des poules… Eh oui, c’est ainsi que l’industrie agroalimentaire optimise la production d’oeufs… Heureusement, une toute nouvelle méthode est en train de voir le jour et il ne tient qu’à nous de lui donner un petit coup de pouce. Explications !

L’abattage des poulets commence très vite, à la naissance même : puisque seules les femelles pondront des oeufs, les poussins mâles sont éliminés au premier jour.  Quant aux survivantes, alors qu’elles pourraient vivre 10 ans, elles sont
tuées dès l’âge de 18 mois, car considérées moins rentables…
Chaque année, en France, 100 millions de poules sont ainsi envoyées à l’abattoir après une courte carrière de pondeuse.
C’est pour changer la donne que Fabien, Élodie et Sébastien ont imaginé Poulehouse, un système tout à fait différent.

 Leur idée ? Vendre des oeufs bios pondus par des poules qui ne seront jamais tuées…Mais envoyées dans un refuge à la fin de leur carrière !
Pour tout comprendre, cette vidéo de présentation…

 Plutôt Malin, Non ?
Offrir une retraite douce et méritée aux poules qui nous ont nourris plutôt que de leur tordre le cou… ça se tient !
Reste le cas du sexage des poussins. À terme, pour que ses producteurs partenaires n’aient plus à se débarrasser des mâles, Poulehouse veut être « le premier » à expérimenter le sexage in ovo...

« Cela consiste à identifier précocement le sexe dans l’œuf afin de ne faire venir à la vie que les femelles. »

Le système devrait être opérationnel dès ce printemps mais, pour se développer plus vite, Poulehouse vient de lancer une campagne de financement participatif sur internet.
Si le projet vous intéresse, vous trouverez plus d’infos ici.

« Poulehouse est née du rêve d’une petite fille d’un des fondateurs de sauver les poules d’une mort certaine due uniquement à leur baisse de productivité.
Poulehouse ne veut pas révolutionner le marché de l’œuf mais l’adapter aux prises de conscience actuelles sur la souffrance animale...Et Ce...en s’associant avec des éleveurs de poules pondeuses BIO. »
Un concept novateur, malin, et qui va dans le bon sens. Bien joué.


08/06/2018 - 06:57
Le Monde Merveilleux Des Habitations D’animaux...

Votre chien ou votre chat est certainement heureux que vous lui donniez une niche ou un endroit pour...
Dormir chaque nuit (et jour).

Dehors, dans la nature sauvage, la plupart des animaux se contentent seulement...
De trouver un lieu légèrement plus doux et plus abrité...
Pour bien dormir  la nuit...

Mais il y a aussi des animaux sauvages qui se construisent les meilleures habitations, de jolis nids douillets ou de véritables constructions de génie !
Ces 13 animaux sont parmi les meilleurs architectes que le règne animal ait dans ses rangs.
La construction d’habitations est probablement ce que les animaux ont de plus proche avec nous, les humains, surtout dans la manière de les fabriquer. Ces animaux transportent des brindilles, des bâtons et des feuilles pour en avoir un usage futur, à savoir la construction d’un nidou d’un barrage (pour les castors).
Mais ils ne s’en serviront pas pour autre chose, comme un chimpanzé peut se servir d’un bâton pour chasser des termites par exemple.
Vous allez voir que ces habitions d’animaux relève du travail d’un architecte de renom !
Républicain Social Le républicain social, originaire d’Afrique du Sud, de Namibie et du Botswana, tisse d’énormes nids collectifs qui peuvent accueillir des centaines d’oiseaux à travers plusieurs générations.
Ces nids, tissés à partir de bâtons et d’herbe, sont permanents. Les profondes chambres intérieures maintiennent une température plus élevée la nuit, ce qui permet aux oiseaux de rester au chaud.

Fourmis Oecophylla.
Les fourmis tisserandes, qui vivent en Afrique centrale et en Asie du Sud-Est, vivent dans les arbres et tissent des nids à partir de feuillesd’arbres encore attachées à leur branche, qu’elles attachent entre elles avec le fil de soie de leurs larves.
Ces nids peuvent varier en taille d’une seule feuille à plusieurs collées jusqu’à un demi-mètre de longueur.


Jardinier Brun.
Le jardinier brun mâle crée des tonnelles, ou de petites huttes, à partir d’herbe et de bâtons pour attirer les femelles afin de s’accoupler avec.
Il construit sur le sol ces sortes de petites huttes et tapisse le sol de mousse et décore sa construction de morceaux de bois et de pierres.Puis, il agrémente le tout de champignons, baies, fleurs ou plumes afin de colorer son nid.
Il ne sert cependant pas à élever les petits, ce nid n’étant qu’un lieu pour attirer les femelles…


Termites Boussoles

Le termite boussole construit de grands monticules de terre.
Leurs habitations sont plus ou moins orientées vers une orientation nord-sud, ce qui leur a donné leur nom.
On pense que cette forme permet à leur monticules de rester thermorégulé.

Abeilles

L’abeille la plus connue est élevée par l’homme dans une maison, appelée ruche.
Elle vit en société. Son habitation, en forme d’alvéoles de cire, est passionnante et fascinante.
Pour en savoir plus, regardez...la vie des abeilles dans une ruche en 1 minute

Fourmis Rousses Des Bois
Les fourmis rousses des bois construisent de grands monticules sur le sol de la forêt pour abriter leurs nids.
La partie supérieure de leurs fourmilières sont des dômes de brindilles pouvant atteindre 1,50 m de hauteur, souvent situés en lisière de parcelles boisées ou dans de petites clairières. La fourmilière a pour but de protéger la ou les reines et le couvain.Elle permet de garantir à la colonie une sécurité et un abri face aux intempéries.

Fourniers Roux.

Le fournier roux construit son nid en forme de four avec de l’argile et de la boue.
Ces solides nids aident à les protéger des prédateurs et, une fois abandonné, peuvent servir à d’autres oiseaux comme lieu relativement sûr pour vivre.

Tisserin Baya.

Le Tisserin Baya sont remarquables pour leurs nids, des constructions complexes faites de lanières d’herbes tressées et suspendues élégamment aux arbres, qui leur vaut, comme à d’autres Plocéidés, l’appellation de tisserins.
Leur nid est en forme de poire et est fait d’herbes et de feuilles séchées et tressées entre elles, rendant la construction étonnement solide. Pour fabriquer un nid de taille moyenne, le mâle doit arracher entre 500 et 1000 rubans d’herbe, mesurant de 30 à 60 cm de long, puis attirer une femelle par ses cris.

Guêpes.

Un nid de guêpes est fait de papier mâché qu’elles fabriquent en rognant superficiellement des écorces, des piquets, des souches (du bois, en somme)…
Ces nids de papier ont l’avantage d’être légers et bien « respirants » lorsdes chaudes journées d’été, mais ne servent qu’une année car les intempéries de l’automne et de l’hiver les détruisent.
Les nouvelles reines commenceront la construction d’un nouveau nid dès le printemps.

Castors.

Les castors construisent des barrages dans le but d’inonder les zones boisées à une certaine profondeur.
Ils construisent alors des entrées submergées qui leur permettent d’éviter les prédateurs et chasser pour se nourrir en hiver.
Leurs barrages peuvent être vraiment important, le plus grand barrage de castors connu, dans le Parc national Wood Buffalo au Canada, mesure à peu près 850 m de longueur.

Cassiques De Montezuma.

Le cassique de Montezuma construit généralement son nid dans un arbre un peu isolé des autres.
Ils vivent en général en colonies d’environ 30 oiseaux, qui comprennent un mâle dominant qui s’accouple avec les femelles.

Hirondelles.

Les hirondelles construisent des nids avec divers matériaux, et certains n’ont même pas besoin d’en construire, préférant nicher dans des cavitésabandonnées.
Certaines espèces d’hirondelles, cependant, créent leurs nids principalement avec leur propre salive.
Ces nids sont comestibles, et sont considérés comme un mets par certains.
Pour préparer et manger un nid d’hirondelle, il faut tout d’abord débarrasser le nid d’hirondelle de toutes ses impuretés et de ses plumes.

Puis le faire cuire plus de trois heures dans de l’eau bouillante. Il va alors se déliter en de nombreuses particules de fibres blanches. Cette substance est récupérée pour composer certains plats comme la célèbre soupe de nid d’hirondelle.

Trichoptères.

Les larves de trichoptère sont essentiellement aquatiques et sont bien connues des pêcheurs.
En cherchant sous les pierres des ruisseaux ou parmi les végétaux morts des mares, on rencontre facilement ces étranges créatures.Nombre d’entre elles fabriquent un fourreau de soie protecteur sur lequel elles fixent divers matériaux : brindilles, sable, micro-coquillages, feuilles…
La tête et le thorax seuls sortent du fourreau ce qui permet à l’insecte de se balader avec sa maison. Cette particularité leur vaut le surnom de« porte-bois ».
Source : FastCoDesign

07/06/2018 - 10:19
Oiseaux dans les dessins Anne Balogh.
La biologiste et artiste Anne Balo (Anne Balogh) réalise de superbes portraits d'oiseaux à l'encre et à l'aquarelle. 

Kingfisher


Colibr
i

Heron


Le crapaud à tête noire


Oiseaux sur l'arbre (à gauche); Chouette (droite)


Oies


Alouettes cornues

 

07/06/2018 - 07:33
Portrait De La Petite Oie Des Neiges

Au Premier Regard



Cet Oiseau a développé une langue et un bec puissants qui lui permettent de couper et d’arracher les racines des scirpes et des carex.
 A souvent la face teintée de roux, tachée par les particules de fer présentes dans le sol où elle se nourrit.
Est probablement l’espèce d’oie la plus abondante au Canada.
Niche ordinairement en colonies contrairement à la plupart des autres oiseaux aquatiques; Les colonies peuvent compter jusqu’à 5,000 couples par kilomètre carré.
Description.
La Petite Oie des neiges, Chen caerulescencs caerulescens, existe sous deux formes de colorations différentes, la phase blanche et la phase bleue. Dans le premier cas, le plumage est presque complètement blanc, exception faite du bout des ailes qui est noir.
L’oie de la phase bleue a la tête blanche, mais elle se distingue par un plumage bleuâtre à la partie inférieure du dos et sur les flancs, tandisque la couleur du corps varie de très pâle presque blanc à très foncé.
Pendant les deux phases, elle a souvent la face teintée de roux, son plumage étant taché par les particules de fer présentes dans le sol où elle se nourrit.


Les oisons de la phase blanche sont jaunes, tandis que ceux de la phase bleue sont presque noirs.
À deux mois, les jeunes des deux phases ont le corps gris et le bout des ailes noir; cependant, ceux de la phase bleue sont généralement d’un gris plus foncé et présentent au menton et à la gorge des plumes clairesqui peuvent être tachées comme celles des adultes.
Le printemps suivant leur naissance, le plumage des jeunes est encore gris. En avril et en mai, les scapulaires (les plumes situées à proximité de l’endroit ou l’aile se rattache au corps), le cou et les tectrices secondaires (les plumes recouvrant la base des plumes de vol) affichent une couleur blanche, mais, dans l’ensemble, le reste est encore grisâtre.
Au printemps, le bec des oiseaux immatures, de noir à gris foncé d’abord, est devenu gris-rose. Chez l’adulte, le bec est rose et il est plus étroit que le large bec noir de la Bernache du Canada.
Sa forme est adaptée de façon à ce que les oies puissent consommer les racines nutritives des plantes marécageuses. La bordure dentelée du bec donne l’impression que l’oiseau sourit et est parfois appelée « rictus ».
Les Petites Oies des neiges pèsent en moyenne de 2,2 à 2,7 kg, les mâles étant plus gros, et l’envergure de leurs ailes est d’environ 90 cm.
On trouve deux autres sortes d’oies blanches en Amérique du Nord : la Grande Oie des neiges, Chen caerulescens atlantica, et l’Oie de Ross, Chen rossii.
La Grande Oie des neiges est un peu plus grosse que la Petite Oie des neiges et elle niche plus au nord et plus à l’estqu’elle; la phase bleue de cette espèce est rarement observée.
L’Oie de Ross est beaucoup plus petite que la Petite Oie des neiges et elle n’a pas de rictus sur les côtés du bec; la phase bleue de l’Oie de Ross est rare.

Comme les populations et les territoires de ces oies se sont accrus au cours des 50 dernières années, l’hybridation entre les deux espèces est devenue assez fréquente. Les hybrides ont une taille intermédiaire entrecelle de l’Oie de Ross et celle de la Petite Oie des neiges.
Signes & Sons. Les Petites Oies des neiges émettent en choeur des whouk et des houk nasillards, puissants et retentissants.
Habitat & Habitudes. Chaque printemps et chaque automne, de brillantes volées d’oies blanches aux bouts des ailes noirs sillonnent le ciel du Sud du Canada.

La beauté et la force de ces oies, qui doivent parcourir des distances énormes entre leurs aires de nidification en Arctique et leur habitat d’hiver tempéré, constituent une source d’émerveillement pour beaucoup de personnes.
La plupart des oies blanches en migration observées dans le Sud du Canada,à l’Ouest du Québec, sont de Petites Oies des neiges quoique des Oies de Ross plus petites se mêlent aux troupeaux des Prairies.
Dans le Sud du Québec, on a plus de chances de voir la Grande Oie des neiges.
Un certain nombre de Petites Oies se joignent toutefois aux troupeaux des Grandes Oies qui survolent la province et elles aussi font halte à Cap-Tourmente sur le bord du fleuve Saint-Laurent.
Dans les provinces de l’Atlantique, on peut voir à l’occasion des volées d’Oies des neiges en migration.


Les habitants de la Colombie-Britannique qui vivent dans les basses terres continentales de la province ont la chance d’admirer les Petites Oies des neiges non seulement au moment de leurs migrations, mais également dans leurs aires d’hivernage. En effet, une partie de la grande population de cette oie, que l’Amérique du Nord partage avec l’Asie orientale, hiverne dans le delta du fleuve Fraser après être allée se reproduire 4 000 km plus loin sur l’île de Wrangel, en Arctique soviétique.
Les Petites Oies des neiges sont ordinairement rassemblées en immenses troupeaux et elles sont toujours passablement bruyantes.Elles volent également en groupes importants, mais elles n’établissent pas de formation en V comme la Bernache du Canada.Elles forment plutôt des lignes ou des U qui changent fréquemment de forme, donnant l’impression d’un mouvement ondulatoire.
Caractéristiques Uniques.
Comme la plupart des plantes des marais emmagasinent leurs réserves d’énergie dans les racines pendant les mois d’hiver...
L’Oie des neiges a développé un bec puissant, garni de denticules, qui lui permet de couper et d’arracher les racines des scirpes et des carex poussant dans les marais côtiers.
Elle saisit la plante avec les denticules de son bec, puis la coupe à l’aide de sa langue...Qui est indurée et puissante, également bordée de denticules.
Conservation.
La Petite Oie des neiges est la plus étudiée des oies nichant en Arctique.
On a appris beaucoup de choses sur elle, mais on ne sait pas tout.

Sa population augmente de façon constante depuis une cinquantaine d’années...Et ce, pour plusieurs raisons, la plus importante étant probablement l’augmentation de la nourriture en hiver apportée par les nouvelles techniques agricoles utilisées dans le Sud des États-Unis.

 Source :  Oies Dans Le Parc De Roosevelt En Georgie...

Les changements du climat arctique sont peut-être également un facteur. En effet, la fonte plus précoce des neiges au printemps dans l’Est de l’Arctique a permis aux oies d’occuper de nouveaux territoires dans l’île de Baffin et dans la partie continentale du district de Keewatin.
Le phénomène peut également s’expliquer du fait que de nouvelles colonies,créées dans l’Est de l’Arctique, s’établissent assez au sud, là où leurreproduction est rarement compromise par des neiges persistantes.
L’augmentation de la population crée des problèmes tant pour la Petite Oie elle-même que pour les humains.
La concentration d’un grand nombre d’oies sur des territoires relativement restreints peut entraîner l’épuisement des
sources naturelles de nourriture.

À la rivière McConnell, sur la côte ouest de la baie d’Hudson, une colonie d’environ 200 000 oies nicheuses a ainsi presque éliminé la végétation comestible dans l’aire de nidification initiale pour n’y laisser qu’un sol quasi dénudé.
Dans certaines colonies (y compris la colonie nouvellement constituée de l’île Jenny Lind), les oies pourraient bien être trop nombreuses compte tenu des ressources disponibles.
Lorsqu’elles se tournent vers les champs agricoles au sud, les oies ne se limitent pas aux céréales laissées dans les champs; des cultures de blé d’hiver et d’importants pâturages sont parfois ainsi ravagés. D’autre part, les concentrations de grands nombres d’oiseaux sur de petits territoires augmentent les risques d’épidémies. Ces dernières années, des épidémies de choléra aviaire...Ont tué beaucoup de Petites Oies des neiges aux aires de rassemblement printanières du Centre des États-Unis et dans les colonies de nidification...Situées sur la côte ouest de la baie d’Hudson, sur l’île Banks et dans le Centre de l’Arctique.


De nombreuses Oies des neiges sont abattues par les chasseurs dont la tâche est facilitée par l’abondance de cette population et la vaste répartition de ces oiseaux tant dans le Sud du Canada, durant la périodede migration automnale, qu’aux États-Unis, à la fin de l’automne et de l’hiver.
Les oies constituent par ailleurs une importante source d’alimentation pour certains peuples du Nord, notamment les Cris vivant le long de la baie James, lorsqu’un autre type de viande fraîche est rare ou impossible à trouver. En 1988, les chasseurs sportifs ont signalé avoir abattu 70 000 Oies des neiges au Canada et 270 000 aux États-Unis.
Les recherches concernant les oies portent actuellement sur la biologie de la reproduction, la migration (routes, utilisation et chronologie) et l’alimentation, y compris les conséquences pour les plantes qui constituent leur nourriture.
Les gestionnaires de la faune se préoccupent surtout des populations de la Petite Oie, de l’étendue et de la qualité des habitats dont elle a besoin au cours de son cycle biologique et du nombre d’oies abattues annuellement par les chasseurs.
Tous les quatre à six ans, la taille des colonies de nidification est estimée à l’aide de photographies aériennes, contrôlées par des vérifications au sol (relevés sur le terrain).  Des efforts continus sont faits afin de protéger les habitats critiques.
Ainsi, des refuges d’oiseaux migrateurs ont été établis afin de protéger les colonies de nidification situées dans le delta de la rivière Anderson, sur l’île Kendall et l’île Banks, dans les Territoires du Nord-Ouest, ainsi que le golfe de Queen Maud, l’île Southampton, l’île de Baffin et près de la rivière McConnell, au Nunavut.L’île de Wrangell, située en Russie, constitue un autre territoire protégé pour cette espèce. Beaucoup d’Oies des neiges hivernent également dans des refuges qui sont pour la plupart établis aux États-Unis.
Il existe au Canada une aire d’hivernage qui jouit de la même protection.
La réserve nationale de faune d’Alaksen, dans le delta du Fraser, en
Colombie-Britannique...

Représente en effet un important habitat d’hivernage de la Petite Oie des neiges originaire de l’île de Wrangel, sans compter les autres oiseaux qui y trouvent refuge tout au cours de l’année.

Chaque année, on peut y assister à un spectacle magnifique lorsque des milliers d’Oies des neiges retournent à leur habitat traditionnel, situéà proximité de la ville de Vancouver.







06/06/2018 - 15:54
06/06/2018 - 12:46
 Nos amis les animaux.

La dernière photo est UNIQUE !!!
 



















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06/06/2018 - 07:04
Rongeurs...Les Petits Poilus Du Jardin
Par Emmanuelle Saporta...Du Magazine Détente jardin...

À l’approche de l’hiver, les petits rongeurs, habituellement très actifs,ralentissent le rythme. La plupart vont même hiberner pour de longs mois.
Le temps pour nous de réviser nos connaissances sur ces hôtes discrets mais sympathiques.
Écureuils, loirs gris, lérot, musaraignes, rats des moissons, muscardins : apprenez à les reconnaître, découvrez leurs habitudes au fil des saisons, ce qu'ils aiment manger et où ils aiment se réfugier.
Nos conseils pour bien cohabiter avec ces petites bestioles toutes poilues.

L'écureuil.

Un ami gourmand. Cet excellent grimpeur et voltigeur passe le plus clair de son temps au sommet des arbres ; les conifères, dont il grignote les cônes, ont sa préférence.
Mais il se nourrit aussi de noix, noisettes, glands, châtaignes et faînes.
C’est certainement le plus diurne des mammifères ; dès que la nuit tombe, il cesse toute activité et se réfugie dans son nid en haut des houppiers.

Découvrez nos conseils pour bien accueillir un écureuil
Dans son jardin c’est un petit chapardeur.
En hiver, il n’hiberne pas, il sommeille.
Il est capable de dormir plusieurs jours d’affilée, puis de s’activer en cas de redoux. Il n’est pas rare de l’apercevoir, par de beaux matins d’hiver, en train de grignoter sur une mangeoire.
Laissez-lui de l’eau à disposition. Le couvercle retourné d’une vieille lessiveuse fera office d’abreuvoir.

Le Loir Gris.

Un gros dormeur. En Allemagne, on l’appelle « Siebenschläfer », celui qui dort sept (mois) et les Anglais le surnomment « Fat Dormouse », le loir gras.
Voilà qui résume parfaitement le mode de vie de ce petit mammifère nocturne qui n’hésite pas à s’engraisser à l’automne en ingurgitant quantité de fruits secs, glands et faînes, avant de s’endormir d’octobre à fin avril.
Il prend ses quartiers d’hiver dans un terrier, une cavité d’arbre, un vieux nichoir ou un grenier.
Fainéant ou hyperactif  ?
Quand il sort de sa léthargie hivernale, ponctuée de brefs réveils, il s’active aussitôt pour se reproduire et chercher de la nourriture. On le reconnaît à ses petits cris grinçants.
 Comme le lérot, il est protégé dans toute l’Europe.

Le Lérot.

Le Zorro des jardins. Ce petit rongeur masqué (15 cm environ + 10 cm de queue) est un intrépide...
Il passe l’essentiel de son temps en hauteur, sur les toits ou dans les arbres, et sait même grimper le long des murs.
Vous aurez des chances de l’apercevoir dans votre jardin si celui-ci abrite des arbres fruitiers et des haies diversifiées avec des arbustes à baieset à petits fruits...
Il suit un drôle de régime !
À l’approche de l’hiver, il mange comme un ogre et voit son poids (60 g) presque doubler avant d’hiberner. Il raffole des fruits, mais aime aussiles graines, les bourgeons et les insectes.

Il hiberne d’octobre à avril, mais il lui arrive de se réveiller pour de courtes périodes lorsque la température remonte un peu et qu’il décide de grignoter ce qu’il trouve à proximité pour refaire ses réserves de graisse.

La Musaraigne.

L’alliée des jardiniers. Ce petit mammifère, dont il existe 11 espèces répertoriées en France, est trop souvent confondu avec la souris.
Pourtant, son corps allongé, son museau fin et pointu et ses yeux minuscules lui confèrent une silhouette bien reconnaissable.
Toujours en train de s’agiter, la musaraigne n’hiberne pas, mais cavale partout en quête de nourriture...Pour vivre, cet insectivore doit ingurgiter chaque jour l’équivalent de son poids (de 2 à 15 g) en insectes, araignées, vers de terre et autres
petits invertébrés.

Elle Est Infatigable.
Vous la verrez plutôt le soir, au jardin ou sur la terrasse ; parfois, en hiver, en train de se reposer sous une litière
 de feuilles couverte de neige, mais jamais pour longtemps.

Le Rat Des Moissons.
Un sympathique acrobate. Ce minuscule mammifère pas plus grand que le pouce est un vrai campagnard. Vous avez toutes les chances de le croisersi votre jardin est situé à proximité de champs de céréales, de roselières ou à la lisière d’une forêt.

Cet acrobate se sert de sa queue préhensile comme d’une cinquième patte pour s’agripper aux tiges. Il se nourrit
 de graines, d’insectes et de fruits. En hiver, il ralentit son activité, mais n’hiberne pas complètement.
C’est un grand bâtisseur.
Il fabrique son nid sphérique, pas plus gros qu’une balle de tennis, dans une haie, un buisson ou entre des épis de blé,
à 50 cm du sol environ.

Cette véritable pièce d’architecture, faite de brindilles et d’herbes sèches, est dotée d’une entrée latérale.
Tentez l’expérience : percez une vieille balle de tennis (trou de 2-3 cm), placez-la dans un buisson et vous verrez peut-être cette adorable petite bestiole y loger.

Le Muscardin.

Un hôte discret. Pas facile d’observer ce petit mammifère actif au crépuscule et pendant la nuit, d’autant plus qu’il est craintif, bien que curieux.
Ce frugivore, amateur de petits fruits rouges et de mûres sauvages, fréquentera votre jardin s’il est situé en bordure de bocages ou près demarais, et si vous y cultivez des petits fruits. Pas de panique, il vous en laissera !
Il aime son petit confort.
Ce grand bâtisseur possède deux nids, l’un pour l’été, l’autre pour l’hiver, construits dans un bosquet ou un taillis dense.
Il lui arrive de convertir le nid estival en chambre à coucher hivernale.
Si vous le surprenez en pleine hibernation, ne le réveillez pas et ne déplacez pas son nid.


Il existe dans le commerce des gîtes
 à muscardin à fixer sur un tronc (LPO).
05/06/2018 - 16:37
Le koala Australien Menacé Par Le Réchauffement Climatique...

L’espèce pourrait s’éteindre si rien n’est fait « en urgence » pour planter des arbres le protégeant de la canicule et des eucalyptus dont il se nourrit.

Mathew Crowther, de l’université de Sydney, a suivi 40 koalas grâce à un système de positionnement par GPS.
Le koala australien pourrait s’éteindre, victime du réchauffement climatique, si rien n’est fait « en urgence » pour planter des arbres leprotégeant de la canicule et des eucalyptus dont il se nourrit, s’alarme une étude australienne publiée jeudi.
Pendant pendant trois ans, l’équipe a suivi les mouvements des animaux autour de Gunnedah, à l’est de l’Australie, afin d’étudier leur habitat et leur alimentation, explique l’Université sur son site.
 

Refuge. Dans cette étude qui serait la première du genre, le chercheur a découvert que le koala se réfugie la journée dans de grands arbres arrivés à maturité dont la frondaison le protège du soleil et des feux de brousse.
Des arbres différents pour se nourrir et se loger « Notre recherche confirme que les koalas s’abritent pendant le jour dans différents types d’arbres avant d’aller se nourrir dans les eucalyptus la nuit », a expliqué le chercheur. 
« Nous avons également montré que plus il faisait chaud dans la journée, plus les koalas avaient tendance à rechercher des arbres dotés d’un feuillagedense pour échapper aux températures élevées ».
En effet l’animal est sensible aux températures trop élevées qui peuvent entraîner un stress de chaleur, la déshydratation et finalement la mort.

« Les koalas ont donc besoin d’une combinaison de ces deux types d’arbres offrant tour à tour abri et nourriture pour survivre, explique le Dr Crowther. 
Il ne suffit donc pas de lui fournir les arbres nécessaires à son alimentation et de le protéger contre les prédateurs pour assurer leur survie », précise le chercheur.
Le koala : difficile sur la nourriture mais accommodant pour le logement « Le manque de prise en compte de l’importance des arbres d’abri pour les koalas est particulièrement inquiétant étant donné l’augmentation de la fréquence des événements météorologiques extrêmes » déplore le biologiste. 

Une bonne nouvelle toutefois : contrairement à leurs choix très étroit d’arbres d’alimentation, koalas ont choisi une relativement grande variété d’arbres pour s’abriter, ce qui devrait rendre moins compliquée la tâche urgente de la restauration de son habitat.
PRIORITÉ. « L’accent doit être mis en urgence sur le maintien de grands arbres, et la plantation de nouveaux arbres d’habitation, surtout dans les ravins les plus protégées, pour tenter de compenser l’impact des températures élevées », préconise le chercheur
Une population menacée par le réchauffement climatique Un quart de la population étudiée a été éradiquée par la canicule de 2009,un chiffre alarmant pour les scientifiques « compte tenu de la  fréquence grandissante des événements climatiques extrêmes ».
Selon le centre d’études sur le climat Climate Council, le mois de septembre 2013 a été le plus chaud en Australie depuis le début des relevés météos, avec des températures de 2,75 degrés supérieures à la moyenne.
Emblème de l’Australie, le koala a été classé l’an dernier parmi les espèces à protéger dans plusieurs régionsd’Australie où sa survie est menacée par le développement des villes, la circulation automobile, les chiens domestiques et les maladies.

Il s’agit de la catégorie inférieure à celle d’espèce « en danger » selon la liste de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Alors qu’ils étaient quelque 10 millions avant l’arrivée des colons britanniques en 1788, ils ont été massivement chassés pour leur épaisse fourrure dans les années 1920 et leur population a drastiquement diminué. Elle est aujourd’hui estimée à 43.000 individus vivant à l’état sauvage.

(Source : Sciences & Avenir)


CLIC...................
Australia. Brisbane. Koala Sanctuary. 26 September 2013 from Michael Petrushin on Vimeo.

CLIC...................Koala-ty Time in Sydney from ProjectExplorer.org in Australia from ProjectExplorer.org on Vimeo.


CLIC...................Great Koala Count 2: how to use our app from Discovery Circle on Vimeo.


CLIC...................Mother and twin Koala Babies - Koala with twin babies from Mary Bosveld on Vimeo.


CLIC...................Australia's Gold Coast - 4K from SCIENTIFANTASTIC on Vimeo.


CLIC...................Australia 8k HDR from 3motion on Vimeo.


CLIC...................Amazing Australia (4K aerial) from Lars Veenstra on Vimeo.


CLIC...................Blue Mountains Australia - 4K Timelapse - Tjoez.com from Matthew Vandeputte on Vimeo.

Ce commentaire a été modifié le 05/06/2018 à 16:39
05/06/2018 - 12:47
                                        LA FAUVETTE COUTURIÈRE