Blottie à 90 kilomètres de Paris sur les terres des comtes de Champagne, la cité médiévale de Provins bruisse des mystères de son passé. Quels secrets se sont tramés à l’ombre de ses souterrains ? Quelles mémoires ses pierres peuvent-elles livrer ? Une rue pavée, en contrebas de la cité fortifiée. Une lourde porte en bois, un escalier dans la pénombre, une grande cave voûtée. Premier frisson :ici, la température n’excède pas douze degrés. La lumière est faible, l’architecture épurée : il y a dix siècles, on accueillait dans ce lieu les pauvres et les pèlerins venus chercher refuge. De là part un dédale de galeries qui furent sans doute d’abord des carrières de « terre à foulon », utilisée au Moyen Âge pour dégraisser la laine des draps dont la ville s’était fait une spécialité. « On possède peu de documentation sur ces souterrains », souligne la guide-conférencière Pascaline Petitberghien, spécialiste de Provins. « Avant le XVIIIe siècle, ils servirent probablement d’entrepôts, par exemple pour le vin. » Ce dont on est sûr, en revanche, c’est qu’ils devinrent ensuite des lieux d’initiations et de cérémonies franc-maçonniques. Des inscriptions dans la pierre en attestent : une équerre, un compas, un fil à plomb, les initiales de la formule « À la Gloire du Grand Architecte de l’Univers »… « Une loge maçonnique fut fondée à Provins en 1783, précise Pascaline Petitberghien. Nommée l’Heureuse Alliance, elle fut fermée en 1791 pendant la période révolutionnaire, rouverte en 1806 après le sacre de Napoléon Ier, ferméeà nouveau en 1851, puis relancée vers 1975. »Traditionnellement, toute entrée en franc-maçonnerie débute par une épreuve dite « de la terre ». Le futur initié est isolé dans un espace sombre nommé « cabinet de réflexion ». Il est invité à y mener un travail d’introspection, voire àrédiger un testament, afin de montrer qu’il est prêt à mourir symboliquement à lui-même et à lâcher ses anciens schémas pour renaître àla lumière, enrichi d’une nouvelle conscience. Une salle attire l’œil. Ses parois, jadis, furent peintes en noir. Ancien cabinet de réflexion ? Une gravure de tête de mort y est encore visible. mourir à lui-même », suppose Pascaline Petitberghien. D’autres symboles témoignent encore de ce passé initiatique. Un soleil, par exemple. « Est-il là pour inciter à chercher sa lumière intérieure dans l’obscurité ambiante ?, poursuit la guide-conférencière. Le soleil est aussi le signe de la conscience, de l’énergie… Dans un contexte initiatique, un symbole ne prend sens qu’en fonction du chemin que le futur initié va vivre, ainsi que de là où il en est personnellement. À chacun, il parlera de façon particulière. » Plus loin, un dessin de chouette apparaît. Daté du XVIIIe siècle, il signe la possibilité de voir dans les ténèbres et annonce peut-être, peu avantla sortie, « le temps de la lumière et de l’éveil ». Mais avant, d’autres expériences attendent le visiteur. Ici, le sol est hasardeux, l’espace parfois étroit, l’orientation difficile ; et l’obscurité perturbe. Pascaline Petitberghien en a fait maintes fois le constat : dans les souterrains, des personnes a priori pas claustrophobes se sentent oppressées ; des gens arrivés très calmes se mettent à parler beaucoup, à rire nerveusement… « On peut vite perdre ses repères spatiotemporels, voir remonter des peurs, se sentir guidés ou parasités par des présences », observe-t-elle. La science a prouvé qu’une stimulation environnementale réduite – pas de lumière, pas de son, une température constante et des ressentis tactiles limités – modifiait l’état de conscience. Les sens en sommeil, autre chose surgit : des images, des émotions, des perceptions subtiles… Pascaline Petitberghien se souvient même qu’à plusieurs reprises, elle ne parvint pas à allumer sa lampe de poche, alors qu’elle venait d’en changer les piles et l’ampoule. Une fois la visite terminée, la lampe serallumait systématiquement. « Pour moi, on fait partie d’un tout, analyse-t-elle. Nous sommes en lien avec notre environnement. Les édifices, comme la nature, entrent en résonance avec nous. Les visiter, se connecter à leur histoire, à leurs mémoires et à leur énergie, induitquelque chose.Dans les souterrains de Provins, il s’est sûrement passé beaucoup de choses ; certaines positives, d’autres plus difficiles. Selon comment on arrive, on peut s’en trouver régénéré ou perturbé. » D’autant que l’histoire secrète de ces galeries ne se limite peut-être pas aux francs-maçons. Provins fut aussi au cœur de l’histoire templière. « Hugues Ier de Champagne participa à la création de l’Ordreen Terre sainte, explique Pascaline Petitberghien. Il finit même par abandonner ses biens pour devenir chevalier de l’Ordre. » D’autres comtes de Champagne suivirent ses traces. À la fin du XIIe siècle, la Chevalerie initiatique comptait deux « maisons de frères » à Provins. Quant à la collégiale Saint-Quiriace, elle doit son nom à Cyriaque de Jérusalem, un ancien évêque qui aurait contribué à retrouver la croix duChrist, et dont les reliques auraient été ramenées à Provins par un croisé champenois. Alors, qui sait si les souterrains n’ont pas aussi hébergé certains des rites templiers ? (Source : INREES)
À Anvers...Un Voyage Haut En Couleur... Par Christine Pirot-Hébras
En Flandre, Adinda, cofondatrice de la marque Froy & Dind, bouscule les codes du classique XIXesiècle. Les couleurs vives qui caractérisent ses créations se retrouvent sur tous les murs de la maison. Adinda, Une Créatrice Haute En Couleur. Originaires d’Anvers, Adinda et Froya avaient appelé leur marque Kersop- dekaart (littéralement...« La Cerise sur la carte »), un nom imprononçable pour nous autres francophones. Elles ont alors rebaptisé plus simplement leur société de leurs prénoms contractés « Froy & Dind ». Ces deux jeunes graphistes se rencontrent à l’Académie des Beaux-Arts où elles se découvrent des affinités communes. Il y a deux ans, elles décident de créer des boîtes métalliques en s’inspirant d’imprimés liberty et de saynètes enfantines très colorées. Après un premier succès, elles mettent en place une collection de tableaux magnétiques, de badges, de papeterie et de cartes postales. Et Adinda tombe sous le charme de cette maison avec son mari.
Il y a trois ans ; nous avons eu un véritable coup de coeur. Il était facile de mesurer immédiatement le potentiel des lieux : Proportions élégantes, distribution impeccable des pièces, une pléiade de détails appartenant aux maisons de maître. Nous décidons donc de conserver les atouts premiers (...). Une rénovation s’imposait cependant pour l’électricité qui fut entièrement remise aux normes. Nous voulions aussi rafraîchir les murs côté peintures.
Adinda Un euphémisme quand on découvre le festival coloré que nous offre cette jeune femme pétillante et bien loin de toutes conventions. La couleur est au coeur de la maison d’Adinda..En osmose avec le concept Froy & Dind, conjuguant une gamme de couleurs large...Choisie et inattendue avec un support plus que centenaire et traditionnel...Cette maison de maître est devenue tout naturellement le studio de création des deux complices. Les aplats rose et vert vifs du salon répondent aux coloris pastel des vitraux d’inspiration Art nouveau...À motifs floraux et chapiteaux en hélice. Insolite insolence Rouge, vert, bleu, rose, jaune… Déclinés du plus vif au plus profond... La Couleur Des Sentiments. Dès le rez-de-chaussée, trois pièces lumineuses avec une belle hauteur sous plafond se succèdent en enfilade. Une large verrière composée de vitraux d’inspiration Art nouveau attire le regard. Élégante dans ses proportions et son décor, cette pièce maîtresse délimite les deux salons, de la partie salle à manger et cuisine. La cheminée, composée de deux marbres, retrouve un souffle nouveau. Peinte en rose dans sa partie supérieure et en vert...Pour le foyer, sa mise en teinte est une réussite, tout comme les autres modèles de la maison jouant sur d’autres binômes de couleurs. Uneidée d'Adinda.
Cette palette de couleurs et le parti pris délibéré du mélange des genres formaient... Un exercice de style qui nous a beaucoup amusés, mon mari et moi.
Adinda Dans la salle à manger, les différentes nuances de bleu et de rouge jouent le choc chromatique. Les bleus cyan, turquoise et ciel se répondent pour animer et réveiller les pans de murs. Cette pièce, richement ornementée, est ourlée de caissons au plafond et se pare de cartouches tapissés aux murs. 1. Sur fond bleu lagon, la cuisine en mobilier charbon est cernée d’un rouge vermillon. Dans la véranda, avec le jaune tulipe mouluré de violet un banc vert d’eau s’impose. 2. Duo bleu et rouge côté salle à manger, baignée de clarté par un puits de lumière zénithale. Richement ornementée, une cheminée néogothique trône,encadrée par des murs soulignés de cartouches tapissés évoquant les temples indiens. 3. Les moulures colorisées mettent en valeur l’architecture de la maison. L’audace dynamisante du mélange des couleurs chahute les époques. Sans perdre l’âme de cette maison, cette modernisation radicale de la vieille Flandre prouve que la couleur peut être employée librement et consommée sans modération. Adinda. La cuisine donne sur une belle véranda, elle aussi pleine de caractère. Lebanc vert s'accorde de manière joyeuse avec le mur peint en bleu et jaune. 1. Seul le salon joue la carte zen avec du blanc au mur. Tapis Muskhane et coussins Lindell & Co. 2. Au sol, poufs et tabouret en résine tressée, Sentou. Des badges et magnetss’échappent en douceur d’une boîte en fer, le tout Froy & Dind. Haut & Fort En Couleur...La Chambre Parentale À l’étage, Adinda a opté pour le même parti pris coloré. Le choix des meubles est simple en comparaison de l’architecture des lieux. De styles différents, souvent chinés, ils sont repeints par Adinda qui leur donne ainsi une deuxième vie.
C’est la preuve que le mélange des genres cohabite parfaitement.
Adinda Ici, le choix des couleurs s’est fait sans retenue : place à l’instinct...Des camaïeux de « bon ton », généreux et inspirés par la nature dépassent les conventions pour vivre en parfaite harmonie. Le rose, le rouge, le jaune côtoient le violet ou le vert sapin d’un feuillage rehaussés par un ciel bleu vif, sans que l’oeil n’en soit heurté. De même ici, les aplats colorés s’imposent dans une architecture mise en relief par un blanc qui, paradoxalement, devient surprenant. Dans la chambre parentale, la palette de verts, anis, feuillage et chlorophylle, rend hommage à la nature. Un ange passe… pour y laisser ses ailes au-dessus du lit. 1. Sur la cheminée en marbre, vase Rice et boîte Froy & Dind. 2. Devant les vitraux colorés, un mannequin de chiffon a été habillé par les deux créatrices de badges et de cartes postales issues des collections de leur marque Froy & Dind. La chambre parentale mélange sans scrupule les verts, tempérés par un aplat violet profond, pour un contraste original. Une tapisserie au motif floral vient adoucir le tout. Sur le lit, courtepointe Zara Home et coussins Lindell & Co. 1. Quelques coussins habilement choisis : bayadères, à larges ramages multicolores, à gros pois blancs...Sont coordonnés avec deux tapis aux motifs flashy, le tout Lindell & Co.La Chambre De L'ado... 1. Ambiance feutrée et apaisante pour cette chambre d’adolescente où la fenêtre rouge est traitée comme un tableau sur fond bleu canard. Tapis en laine bouillie, Muskhane. 2. Le vert jade et le rose poivré mettent en valeur les meubles vintage. 1. Les étagères en pin, dont le rangement reste visible, sont une façon d’exposer les objets que l’on aime. Entrent en scène les boîtes Froy & Dind aux motifs floraux, ainsi que des tissus à paillettes : le rangement fait partie intégrante du décor. 2. Une armoire de style industriel chinée par Adinda trouve sa place dans la chambre de sa fille. Customisé, le vestiaire sert aussi de pêle-mêle. Les portes, transformées en tableaux magnétiques sont décorées ici de badges Froy & Dind formant un motif géométrique. La Salle De Bains. Le jeu de matières rivalise d’inspiration face à l’insolente palette chromatique. Bois brut, carreaux de ciment, galets de Bali, pierre travaillée se marient sans tabou. 1. Avec ses colonnes et miroirs, l’accès à la salle de bains s’entoure d’un voile de mystère ! 2. Le mur de galets symbolise le mouvement des vagues et se détache avec élégance sur le fond rouge.
Ce commentaire a été modifié le 10/04/2019 à 15:10
« Dans les zones défavorisées, un enfant sur dix arrive en classe le ventre vide » Dans un premier temps, les établissements qui bénéficieront de cette gratuité seront choisis sur la base du volontariat au sein de 8 académies tests. Les noms d'Amiens, Toulouse ou encore Montpellier ont d'ores et déjà fuités. Le dispositif sera ensuite généralisé sur tout le territoire, dès la rentrée de septembre. C’est ce qu’a annoncé la secrétaire d'État auprès de la ministre de la Santé,Christelle Dubos, qui a par ailleurs précisé queles municipalités seront accompagnées financièrement. « Les communes qui s'engagent recevront une aide de l'État de 2 euros parrepas, sachant qu'il coûte en moyenne 4,50 euros. Ça concernera jusqu'à 10 000 communes », a ainsi déclaré l’intéressée au Journal du Dimanche. « Dans les zones défavorisées, un enfant sur dix arrive en classe le ventre vide. Il n'a donc pas les mêmes chances d'apprentissage qu'un camarade qui a le ventre plein. Mettre en place le petit-déjeuner à l'école, c'est une mesure de bon sens qui s'attaque aux racines des inégalités », a-t-elle poursuivi, comme pour mieux justifier cette orientation. Pour rappel, ces mesures interviennent dans le cadre de la « stratégie nationale » de lutte contre la pauvreté, ce vaste chantier du quinquennat pour lequel est consacré un budget de 8,5 milliards d’euros. (Quelles participations seront demandées aux familles sous forme de petits travaux par exemple?) Outre ces mesures relatives aux repas scolaires, le gouvernement a également prévu la création d’un nouveau revenu universel d'activité (RUA), qui englobera « le plus grand nombre possible de prestations », comme le RSA et les aides au logement par exemple.
Ce commentaire a été modifié le 10/04/2019 à 10:20
L'homme De Néandertal - Homo Neanderthalensis... C’est en 1856, dans la vallée du Neander, en Allemagne, que le premier fossile d’un nouvel hominidé a été découvert : l’Homme de Neandertal (Vallée de l'Homme nouveau). Depuis, la relation exacte entre Homo neanderthalensis et Homo sapiens a fait l’objet de débats acharnés. Cependant, grâce aux dernières découvertes et aux analyses ADN, les chercheurs peuvent tracer un portrait plus détaillé de l’homme de Neandertal et émettre des hypothèses sur les causes de sa disparition.
La date d'apparition exacte des néandertaliens est difficile à préciser. En effet, il est très probable que cet hominidé est issu de petites populations installées en Europe. Trouve-t-il son origine au sein des populations d'Homo erectus, d'Homo georgicus ou d'Homo antecessor ? Toujours est-il qu'à ce jour, les plus anciens pré-Néandertaliens seraient apparus il y a environ 500 000 ans. Colonisation De L'EuropeLes néandertaliens ont dominé l’Eurasie pendant des dizaines de millénaires et y ont évolué seuls. Neandertal a colonisé progressivement le continent. Son déclin coïncide avec l'arrivée d'Homo sapiens qui s'est installé peu à peu sur le même territoire. Des néandertaliens ont émigré au Proche-Orient. Des fossiles ont été exhumés en Irak, en Syrie et en Israël. Des petits groupes se sont également installés en Asie centrale et en Sibérie. Reconstitution d'un homme de Neandertal . (Musée en Allemagne). By Jacob Enos
Durant tout le paléolithique, le climat s’est caractérisé par une alternance de périodes glaciaires, au cours desquelles l'Europe de l'Ouest s’est enpartie couverte de toundra, et de phrases interglaciaires, plus courtes et plus chaudes. L’image habituelle de l’homme de Neandertal le représente chassant le mammouth dans un environnement glacial. Mais, des fouilles menées notamment à Caours, dans la Somme, ont permis de mettre au jour des fossiles qui démontrent que Homo neanderthalensis vivait également dans des zones tempérées. Leur présence est attestée tout le long de la Méditerranée, du détroit de Gibraltar jusqu’en Grèce et en Irak. Au Nord, des populations vivaient en Russie. Des traces ont également été découvertes en Grande-Bretagne et jusqu’en Mongolie. Les dernières données génétiques révèlent qu’ils ont occupé un territoire plus vaste qu’on ne le croyait jusqu’ici. Relations entre Homo neanderthalensis et Homo sapiensOn a longtemps cru que l’Homme de Neandertal était un ancêtre direct de l’Homme actuel (Homme moderne ou Homo sapiens.) Mais, on sait aujourd’hui que l’Homme moderne est apparu en Europe il y a environ 40 000 ans. La transition entre les deux espèces est donc impossible. Comparaison entre un crâne d'Homme moderne et celui d'un Homme de Neanderdal. (Cleveland Museum of Natural History) By Hairymuseummatt
Les découvertes effectuées sur la côte méditerranéenne d’Israël ont conduit les chercheurs à de nouvelles hypothèses. En effet, une forme primitive d’Homme moderne occupait cette région il y a 92 000 ans. Dans le même secteur, on a retrouvé des fossiles de néandertaliens datés d’environ 120 000 ans et d’autres de seulement 60 000 ans. Donc, les néandertaliens étaient là avant les Hommes modernes et ont perduré bien après. Leur coexistence en Europe a été de 5 000 ans et de 60 000 ans au Proche et Moyen-Orient. On pense aujourd’hui que les deux espèces sont peut-être issues d'Homo heidelbergensis. L’exploitation d’un même territoire par Néandertal et Homo Sapiens a été prouvée par des recherches effectuées sur un site près de Cambrai par l'INRAP. Le site d'Havrincourt occupé en premier par l’Homme de Néandertal et ensuite par Homo Sapiens entre 50 000 ans et 30 000 ans avant notre ère. Croisement entre Homo neanderthalensis et Homo sapiensJusqu'en 2010, la théorie officielle voulait que chaque espèce soit restée de son côté, en évitant l'autre. Mais, une étude effectuée par Svante Pääbo, de l'Institut Max-Planck (Allemagne) a démontré que 1 à 4 % de notre génome provient de l'Homme de Neandertal. Il y aurait donc bien eu reproduction entre les deux espèces. Apparemment, cette petite descendance s'est montrée fertile. Les paléogénéticiens ont comparé les ADN nucléaires de cinq hommes d'aujourd'hui avec celui de Néandertaliens, grâce à la récupération d'ADN ancien en quantité suffisante sur des os vieux de 28 000 à 44 000 ans. Portrait De L’homme De Neandertal. Un cerveau plus volumineux que celui de l’Homme moderne : environ 1 500 ml contre 1 400 ml;Bourrelet sus-orbitaire saillant;Os du nez fortement relevés;Mandibule massive;Menton fuyant;Taille d’environ 1,60 m pour les hommes pour un poids moyen de 84 kg;Taille d’environ 1,57 m pour les femmes pour un poids moyen de 67 kg; Muscles Hypertrophiés. Sur le plan génétique, les néandertaliens sont identiques aux Hommes modernes à 99,5 %. Reconstitution d'un homme de Neandertal. (Maxwell Museum of Anthropology, New Mexico). By Hairymuseummatt
Steven E.Churchill, paléoanthropologue à l’université Duke, a calculé qu’un homme devait absorber 5000 calories par jour pour résister au froid et alimenter un squelette très robuste. En octobre 2007, une équipe de chercheurs a isolé un gène de la pigmentation à partir de l’ADN d’un individu découvert dans la grotte ElSidrón, en Espagne. On sait ainsi que certains néandertaliens devaient avoir les cheveux roux, la peau claire et peut-être des taches de rousseur. La même année, Svante Pääbo a fait une découverte très importante. Deux individus d’El Sidrón partageaient avec l’Homme moderne une version du gène FOXP2, qui entre en jeu dans l’aptitude au langage et à la parole. Par contre, on ne sait pas si les néandertaliens possédaient un langage élaboré, ni de quel type était ce langage. V. Battaglia. Vie quotidienne de l'homme de Neandertal . Pourquoi l'homme de Neandertal a t-il disparu ? Références Berceaux de l’Humanité. Editions Larousse 2003 National Geographic Novembre 2008 Svante Pääbo. The Neandertal Genome Project. Department of Evolutionary Genetics "A draft sequence and preliminary analysis of the Neandertal genome" (Green, R.E. et al., SCIENCE, 07 May 2010) (format PDF) INRAP. Les steppes paléolithiques d'Havrincourt < Homme de Neandertal
Pour situer la ville d’Ys, on a évoqué la baie du Mont-Saint-Michel mais aussi la baie des Trépassés, la baie d’Audierne, les environs de Penmarc’h. Autant de localisations où une ville importante aurait pu exister et… disparaître, engloutie par un violent raz-de-marée. Dévalez la route plongeant vers la baie des Trépassés. Vous rencontrerez, le crépuscule venu, des âmes errantes – les Krierien (les crieurs) – Rôdant dans les solitudes venteuses des grèves et des landes… Ils processionnent par groupes de sept de chapelle en chapelle, avec à leur tête saint Jean-des-Grèves, criant désespérément. Depuis le phare de la Vieille, un face-à-face avec la « marmite de l’enfer » de la baie des Trépassés...les courants violents forment un passage d'une extrême dangerosité entre la pointe du Raz à l’ouest et la pointe de Van au nord-ouest. Un lieu terrifiant où s’enracine la légende de la ville maudite d’Ys. La tradition orale y situe également la figure du Passeur et de la barque de la nuit (Bag-Noz ou ar Vag-Noz). La LégendeYs était le lieu de résidence du roi Gradlon et de sa fille Dahud. C’est cette dernière qui aurait attiré les foudres divines à cause de ses péchés. Saint Guénolé avertit le roi que sa ville était condamnée et qu’il devait sacrifier sa fille, ce qu’il fit en fuyant en compagnie du saint. En 1756, 1824, 1896 et 1929, l'île de Sein se trouva recouverte par les flôts. Ce n'est pas une légende, mais la vérité historique. On sait aussi qu'en 709 (semble-t-il) la baie du Mont-saint-Michel et les parages de Saint-Malo...Furent complètement transformés par un raz de marée, ou par une succession de tempêtes. Penmarc’h, port autrefois florissant du pays bigouden, est connu pour son phare d’Eckmühl. Mais savez-vous que là vivait March, le roi de Poulmarch, que Dahud aux cheveux d’or (ou Ahès) affubla des oreilles...Et de la crinière de son cheval Morvarch, pour le punir de l’avoir poursuivie arc en main ? À l’embouchure de l’Aulne, les ruines de l’ancienne abbaye de Landévennec rappellent la légende dorée de saint Guénolé. Sur les ordres de l’apôtre saint Patrick, qui lui apparaît en songe, il part fonder son abbaye. En 490, Guénolé, tel un nouveau Moïse, ouvre miraculeusement le bras de mer séparant l’Hôpital-Camfrout et Landévennec, sur la rive opposée de l’estuaire. Saint Guénolé apparaît dans la légende de la ville d’Ys. Entre les pointes du Raz et du Van, la « Bae an Anaon », la baie des âmes en peine, ou des Trépassés, voit déambuler sur la lande pelée, brûlée par le sel marin, le peuple des « Krierien »…
Saint du jour : Saint-Fulbert, né en 960, mort en 1029. Evêque de Chartres, il entreprit la construction de la cathédrale actuelle. Il eut une influence considérable dans les domaines culturel et religieux.
Étymologie : Fulbert, du germanique fulla « abondance » et berht « illustre » Ezechiel, de l’hébreu Yeh’aseq « Dieu rend fort »
Autres prénoms fêtés ce jour : Bonne fête aux :Fulbert Et aussi aux :Grégoire, et ses variantes ou diminutifs Greg, Grégori, Grégorio, Grégory et formes féminines Grégoria et Grégorie (fête majeure le 3 septembre). Térence, et ses variantes ou diminutif Terrance, Terrence et Terry. Adeodat
Patron(nes) : On demande à Saint-Macaire-d’Antioche d’intervenir pour faire ouvrir une porte bloquée.
Dictons : À la Saint-Fulbert, on reçoit les giboulées pour l’hiver. Quand arrive la Saint-Fulbert, dans la campagne tout est vert. Si au printemps se glisse un jour d’hiver, c’est bien la Saint-Fulbert.
Souvent à Saint-Macaire, reviennent les giboulées d’hiver. La semaine Sainte le coucou chante, le dix avril il chante mort ou vif.
Les églises disparues de l’île de la Cité. Encore aujourd’hui, deux des plus beaux lieux de culte de la capitale, la Cathédrale Notre-Dame et la Sainte-Chapelle, se dressent fièrement au coeur de l’île de la Cité. Mais savez-vous qu’au moins 23 églises ont existé bien avant ces deux édifices gothiquesdevenus emblématiques de Paris ? Que sont devenues ces églises ? À quoiressemblaient-elles ? On est parti à la conquête de l’île de la Cité pour le découvrir. Une vingtaine d’églises disséminées sur l’îleJusqu’au XVIIIe siècle, de nombreuses petites églises paroissiales jalonnaient les rues de l’île de la Cité. Ces églises n’avaient rien à voir avec l’imposante Cathédrale Notre-Dame : souvent à peine plus grande qu’un simple deux-pièces, chaque paroisse officiait pour une dizaine de maisons seulement et la plupart ne possédait pas de cimetière. En réalité, ces églises étaient si petites qu’aucune information quant à leur architecture et leur date de construction précise n’a été retrouvéeau fil des siècles. On connaît cependant leur existence grâce aux différents plans de la capitale retrouvés dans les archives et dont le plus ancien remonte à 1223. Saint-Denis-du-Pas, Saint-Pierre-aux-Bœufs, Saint-Germain-le-Vieux, Sainte-Geneviève-la-Petite… Le plan de Truschet et Hoyau (1552), par exemple, nous montre bien à quel point les églises se dressaient à chaque coin de rue. On remarque également que l’église Saint-Jean-le-Rond n’était qu’un tout petit édifice accolé à la Cathédrale Notre-Dame et qu’à la place de l’actuel parvis Notre-Dame se dressaient pas moins de cinq églises ! Une seule de ces 23 églises existe encore aujourd’hui… mais elle est bien cachée !La plupart de ces lieux de culte ont été détruits dans les années 1700, les derniers supprimés au cours des grands travaux haussmanniens entre 1852 et 1870. Pour se faire une idée de l’apparence des paroisses de l’île de la Cité à l’époque où elles jalonnaient toutes les rues du quartier, il faudrait se rendre entre les rues des Ursins et Chanoinesse: au fond de la cour du 24 rue Chanoinesse et derrière le porte du 19 rue des Ursins, se cachent en effet les derniers vestiges de l’Église Saint-Aignan, établie au XIIe siècle et détruite à la Révolution. Il s’agit du seul témoin à Paris de l’architecture romane et de la dernière des 23 églises paroissiales de l’île de la Cité encore sur piedaujourd’hui. Propriété du Diocèse de Paris, l’église a été rendue au culte en 1989 pour les vicaires généraux de la capitale, mais n’est malheureusement pas ouverte au public. Il est néanmoins possible de la découvrir dans ce reportage réalisé par le Diocèse de Paris :
TOP 10 des jardins insolites de Paris. Des petits squares de quartiers jusqu’aux grands bois parisiens, la capitale respire grâce aux 450 espaces verts répartis sur son territoire. Paris rayonne par ses monuments mais les parcs et jardins font tout autant partie du patrimoine de la Ville lumière. Chacun jouit d’un style et d’une histoire différente pour le plus grand bonheur des riverains… Nous avonsdonc dressé une sélection des jardins les plus insolites de la capitale. Le jardin de la maison de Balzac. L’âme du célèbre écrivain réside encore dans sa maison, nichée dans le 16e arrondissement, près de la discrète rue Berton. Aujourd’hui transformée en musée, la bâtisse attire les curieux pour ses collections mais également par le petit bijou de verdure qui la jouxte. L’intimiste jardin offre une quiétude incomparable pour les flâneurs qui investissent les lieux et une vue imprenable sur la dame de fer. On dit que c’est un des endroits privilégiés des lecteurs parisiens. instagram @gostimvparije
Jardin de la maison de Balzac 47, rue Raynouard, Paris 16
Le square du Temple. Ce petit jardin cultive une histoire riche depuis sa création. Aujourd’huidisparue, la Maison du Temple a vu passer dans son enceinte les chevalier de l’Ordre des Templiers, Mozart, Rousseau et Louis XVI, pour qui le jardin fut sans doute l’un des derniers espaces verts qu’il put arpenter. Actuellement, le Square du Temple attire les foules par son cadre fleuri et exotique ainsi que sa cascade artificielle. Instagram @psoloong
Square du Temple 64, rue de Bretagne, Paris 3
Le jardin Alice Saunier-Seïté. Avec 80 mètres carrés de surface, le jardin Alice Saunier-Seïté (ancien jardin de la rue Visconti) est tout simplement le plus petit jardin de la capitale. Il vient en fait combler l’emplacement d’un immeuble qui n’a jamais été construit. Si les fougères en sont les résidents principaux, l’espace dispose également d’un bon nombre de plantes verdoyantes et d’une petite cabane à insectes. Instagram @iberouts
Jardin Alice Saunier-Seïté 8-12, rue de Visconti, Paris 6
Le jardin des Francs Bourgeois. Si la surpopulation des jardins vous fait fuir, notamment après la sortie des classes, nous avons la solution idéale ! Le jardin des Francs Bourgeois tient sa particularité du fait qu’il n’est pas visible directement de la rue et par conséquent méconnu du public. C’est l’un des très rares espaces verts où l’on peut tout bonnement se payer le luxe de se retrouver seul ! On taira donc le moyen d’y accéder, pour préserver son intimisme. Instagram @benoitlouisvuitton
Jardin des Francs Bourgeois Paris 4
Le jardin zen du Panthéon Bouddhique. Nombreux sont les visiteurs du Musée Guimet qui passent leur chemin sans même connaître son existence, le jardin zen du Panthéon Bouddhique est certainement l’un des jardins les plus dépaysants de la capitale, et sans doute l’un des plus ressourçants. Plans de bambous, pavillon à thé et lanterne de pierre, tout y est pour nous transporter au pays du Soleil Levant. En annexe du Musée Guimet, c’est l’endroit idéal pour faire une pause après avoir découvert les trésors de l’art asiatique. Instagram @quiet.storm
Panthéon Bouddhique 19, avenue d’Iéna, Paris 16
Le jardin des Grands Explorateurs . Peu connu car dans l’ombre de son voisin l’emblématique Luxembourg, le jardin des Grands Explorateurs n’en demeure pas moins captivant. Sonintérêt réside en partie dans les nombreuses statues qui parcourent sesallées parmi lesquelles « l’Aurore » de François Jouffroy ou « La Nuit » de Charles Gumery. Mais la vedette incontestée des lieux reste laFontaine de l’Observatoire, également connue sous le nom des « quatre parties dumonde ». Cette imposante fontaine de bronze trône fièrement devant les allées verdoyantes du jardin. Instagram @dessinateur777
Jardin des Grands Explorateurs Avenue de l’Observatoire, Paris 6
Le square René Viviani . Ce petit jardin du 5e arrondissement de Paris est l’écrin d’un majestueux trésor parisien. En effet, il abrite certainement le plus vieux résidentde la capitale, nous avons nommé le Robinier du square Viviani. Cet arbre, planté en 1601, est réputé pour être le plus vieil arbre de la Ville de Paris. La municipalité est donc aux petits soins avec cet « arbre remarquable » multi-centenaire. Passez donc rendre visite à cette plante à l’épreuve du temps. Instagram @agence_muséo
Square René Viviani Quai de Montebello, Paris 5
Le Clos des Blancs Manteaux. Inspiré des jardins monastiques du Moyen-Âge, le Clos des Blancs Manteaux est un véritable havre de paix. Il tient son nom du surnom des moines mendiants du XIIIe siècle, àl’époque vêtus de longs manteaux blancs. Vous pourrez y découvrir pas moins de 250 espèces de plantes disséminées sur les 1000 mètres carrés de sa surface verdoyante. En plus d’être sublime, le Clos est un endroitde pédagogie. En effet, la Maison des Acteurs du Paris Durable y organise de nombreux ateliers et conférences sur la diversité végétale. Instagram @_pixote_
Clos des Blancs Manteaux 21, rue des Blancs-Manteaux, Paris 4
Le Jardin Naturel. La nature est reine dans ce jardin du 20e arrondissements ! Ici, on ne trouvera pas de pelouses tondues à la perfection ni de petits espaces aménagés au gré des jardiniers… Les « plantes indigènes » du Jardin Naturel poussent comme bon leur semble et sont libres de s’installer là ou elles le souhaitent. Le Jardin Pierre Emmanuel propose donc une diversité hors-normes, n’hésitez pas à rendre visites aux tritons de la petite mare centrale ! Instagram @kiddowl_
Jardin naturel Pierre Emmanuel 120, rue de la Réunion, Paris 20
Le Parc André Citroën. C’est certainement l’un des parcs les plus futuristes de la capitale et pour cause, il a été imaginé par des architectes et urbanistes de renom. C’est également le seul espace vert étant directement ouvert sur la Seine. Le Parc André Citroën dispose en outre d’un bon nombre d’équipements lerendant unique, ses multiples jeux d’eau et fontaines en font un terrain de jeu idéal pour les enfants. Mais l’élément le plus remarquable de cet immense jardin reste sans doute le Ballon Generali, qui offre une vue inégalée de la capitale, à 150 mètres d’altitude. Instagram @tatianaderosnay
Parc André Citroën 2, rue Cauchy, Paris 15
Ce commentaire a été modifié le 09/04/2019 à 18:32
Les nouvelles fontaines futuristes de Paris dévoilées. Cet été, la ville de Paris inaugurera un tout nouveau modèle de fontaine. Non, on ne vous parle pas des fontaines ornementales, mais des petites fontaines qui désaltèrent les parisiens tout au long de l’année. L’installation du dernier modèle en date est prévu pour cet été. Zoom sur la dernière évolution de cet élément essentiel du mobilier urbain. La fontaine du futur est écolo. La caractéristique principale de cette nouvelle fontaine ? Elle sera équipée d’un système de brumisation haute pression fonctionnant à l’énergie solaire. Pourquoi ajouter un brumisateur à une fontaine se demande-t-on alors … D’après Armelle Bernard, directrice du développement à Eau de Paris, l’objectif est de rafraîchir l’air ambiantd’une grande ville comme Paris, souvent étouffant lors des pics de chaleur. C’est à la suite d’un appel à projets que la société Limousine B.R.O associée au spécialiste de fontainerie Fountain’s Concept a remporté la mise. La fontaine est également dotée d’une assise, pratique pour s’asseoir en cas de coup de chaud.
Un des derniers exemples de la modernisation des fontaines à Paris : la fontaine d’eau pétillante du Jardin de Reuilly dans le 12ème arrondissement.
Une expo sur l’histoire des fontaines d’eau de Paris. Vous êtes curieux de découvrir la passionnante histoire de l’arrivée des fontaines d’eau potable à Paris ? Rendez-vous au Pavillon d’Eau pour en savoir plus. C’est lors des grands travaux initiés par le baron Haussmann que les premières fontaines d’eau potable (en fonte) arrivent dans la capitale au début des années 1870. Le premier modèle, dessiné par le philantrope anglais Sir Richard Wallace est reproduit en deux nombreux exemplaires, il est toujours visible un peu partout dans la capitale. Un véritable élément du patrimoine architectural parisien aux origines méconnues. Un exemple de fontaine dessinée par Sir Richard Wallace au XIXème siècle
Des premières fontaines en fonte jusqu’aux fontaines d’eau pétillante, l’exposition retrace l’évolution des fontaines mais aussi apprend aux visiteurs d’où vient l’eau que les parisiens boivent, comment est-elle acheminée… Alors, que pensez-vous de cette nouvelle fontaine ? Exposition « L’Eau dans la Ville » Jusqu’au 31 août Pavillon de l’Eau- 77 Avenue de Versailles, Paris 16 Entrée Libre Ouvert tous les jours de 14h à 18h
3500m2 de Halles de pompage transformées en gigantesque lieu de vie. À la frontière entre le 16ème et le 15ème arrondissement, plus précisément au 77 Avenue de Versailles, une usine de pompage des eaux deParis s’apprête à vivre une véritable renaissance. Réhabilitée en auberge de jeunesse, elle devrait aussi accueillir un espace d’agriculture urbain. De quoi enfin redynamiser le 16ème ? Crédit photo : Loci Anima / Grenade
Le pari réussi d’une association de riverainsSoumis à la mairie de Paris, ce projet est l’un des vingt lauréats du concours « Réiventer Paris 2″ dont les résultats ont été annoncés par Anne Hidalgo le 15 janvier dernier. D’architecture fin XIXème, briques rouge et verrière, l’usine située tout au bord de la Seine sera totalement réaménagée pour accueillir des visiteurs. Actuellement, de hauts murs entourent l’espace, mais le projet envisage de les détruire. Les deux halles parallèles et un bâtiment annexe constituent à eux seuls 2 480 m²de plancher. L’état actuel de l’usine de pompage d’Auteuil. Crédit photo APURE
La promesse d’un lieu de vie proche de la nature. Les riverains portant le projet se sont associés au cabinet d’architecture Loci Anima, qui a imaginé un espace de vie de plus de 3500 mètres carrés. Parmi les aménagements envisagés en plus de l’auberge de jeunesse, la plupart feront la part belle à la production locale et écologique, dans l’esprit de l’agriculture urbaine. Un projet ambitieux visiblement destiné à rajeunir le quartier. On a hâte de voir le résultat !
Blottie à 90 kilomètres de Paris sur les terres des comtes de Champagne, la cité médiévale de Provins bruisse des mystères de son passé. Quels secrets se sont tramés à l’ombre de ses souterrains ? Quelles mémoires ses pierres peuvent-elles livrer ?
Une rue pavée, en contrebas de la cité fortifiée. Une lourde porte en bois, un escalier dans la pénombre, une grande cave voûtée. Premier frisson :ici, la température n’excède pas douze degrés. La lumière est faible, l’architecture épurée : il y a dix siècles, on accueillait dans ce lieu les pauvres et les pèlerins venus chercher refuge.
De là part un dédale de galeries qui furent sans doute d’abord des carrières de « terre à foulon », utilisée au Moyen Âge pour dégraisser la laine des draps dont la ville s’était fait une spécialité. « On possède peu de documentation sur ces souterrains », souligne la guide-conférencière Pascaline Petitberghien, spécialiste de Provins. « Avant le XVIIIe siècle, ils servirent probablement d’entrepôts, par exemple pour le vin. » Ce dont on est sûr, en revanche, c’est qu’ils devinrent ensuite des lieux d’initiations et de cérémonies franc-maçonniques. Des inscriptions dans la pierre en attestent : une
équerre, un compas, un fil à plomb, les initiales de la formule « À la Gloire du Grand Architecte de l’Univers »… « Une loge maçonnique fut fondée à Provins en 1783, précise Pascaline Petitberghien. Nommée l’Heureuse Alliance, elle fut fermée en 1791 pendant la période révolutionnaire, rouverte en 1806 après le sacre de Napoléon Ier, ferméeà nouveau en 1851, puis relancée vers 1975. »Traditionnellement, toute entrée en franc-maçonnerie débute par une épreuve dite « de la terre ».
Le futur initié est isolé dans un espace sombre nommé « cabinet de réflexion ». Il est invité à y mener un travail d’introspection, voire àrédiger un testament, afin de montrer qu’il est prêt à mourir symboliquement à lui-même et à lâcher ses anciens schémas pour renaître àla lumière, enrichi d’une nouvelle conscience.
Une salle attire l’œil. Ses parois, jadis, furent peintes en noir. Ancien cabinet de réflexion ? Une gravure de tête de mort y est encore visible. mourir à lui-même », suppose Pascaline Petitberghien.
D’autres symboles témoignent encore de ce passé initiatique. Un soleil, par exemple. « Est-il là pour inciter à chercher sa lumière intérieure dans l’obscurité ambiante ?, poursuit la guide-conférencière. Le soleil est aussi le signe de la conscience, de l’énergie… Dans un contexte initiatique, un symbole ne prend sens qu’en fonction du chemin que le
futur initié va vivre, ainsi que de là où il en est personnellement. À chacun, il parlera de façon particulière. »
Plus loin, un dessin de chouette apparaît. Daté du XVIIIe siècle, il signe la possibilité de voir dans les ténèbres et annonce peut-être, peu avantla sortie, « le temps de la lumière et de l’éveil ». Mais avant, d’autres expériences attendent le visiteur. Ici, le sol est hasardeux, l’espace parfois étroit, l’orientation difficile ; et l’obscurité perturbe. Pascaline Petitberghien en a fait maintes fois le constat : dans les souterrains, des personnes a priori pas claustrophobes se sentent oppressées ; des gens arrivés très calmes se mettent à parler beaucoup, à rire nerveusement… « On peut vite perdre ses repères
spatiotemporels, voir remonter des peurs, se sentir guidés ou parasités par des présences », observe-t-elle.
La science a prouvé qu’une stimulation environnementale réduite – pas de lumière, pas de son, une température constante et des ressentis tactiles limités – modifiait l’état de conscience. Les sens en sommeil, autre chose surgit : des images, des émotions, des perceptions subtiles… Pascaline Petitberghien se souvient même qu’à plusieurs reprises, elle ne parvint pas à allumer sa lampe de poche, alors qu’elle venait d’en changer les piles et l’ampoule. Une fois la visite terminée, la lampe serallumait systématiquement. « Pour moi, on fait partie d’un tout, analyse-t-elle. Nous sommes en lien avec notre environnement. Les édifices, comme la nature, entrent en résonance avec nous. Les visiter, se connecter à leur histoire, à leurs mémoires et à leur énergie, induitquelque chose.Dans les souterrains de Provins, il s’est sûrement passé beaucoup de choses ; certaines positives, d’autres plus difficiles.
Selon comment on arrive, on peut s’en trouver régénéré ou perturbé. »
D’autant que l’histoire secrète de ces galeries ne se limite peut-être pas aux francs-maçons. Provins fut aussi au cœur de l’histoire templière. « Hugues Ier de Champagne participa à la création de l’Ordreen Terre sainte, explique Pascaline Petitberghien. Il finit même par abandonner ses biens pour devenir chevalier de l’Ordre. » D’autres comtes de Champagne suivirent ses traces. À la fin du XIIe siècle, la Chevalerie initiatique comptait deux « maisons de frères » à Provins.
Quant à la collégiale Saint-Quiriace, elle doit son nom à Cyriaque de Jérusalem, un ancien évêque qui aurait contribué à retrouver la croix duChrist, et dont les reliques auraient été ramenées à Provins par un croisé champenois. Alors, qui sait si les souterrains n’ont pas aussi hébergé certains des rites templiers ?
(Source : INREES)
Par Christine Pirot-Hébras
En Flandre, Adinda, cofondatrice de la marque Froy & Dind, bouscule les codes du classique XIXesiècle.
Les couleurs vives qui caractérisent ses créations se retrouvent sur tous les murs de la maison.
Adinda, Une Créatrice Haute En Couleur.
Originaires d’Anvers, Adinda et Froya avaient appelé leur marque Kersop- dekaart (littéralement...« La Cerise sur la carte »), un nom imprononçable pour nous autres francophones.
Elles ont alors rebaptisé plus simplement leur société de leurs prénoms contractés « Froy & Dind ».
Ces deux jeunes graphistes se rencontrent à l’Académie des Beaux-Arts où elles se découvrent des affinités communes.
Il y a deux ans, elles décident de créer des boîtes métalliques en s’inspirant d’imprimés liberty et de saynètes enfantines très colorées.
Après un premier succès, elles mettent en place une collection de tableaux magnétiques, de badges, de papeterie et de cartes postales.
Et Adinda tombe sous le charme de cette maison avec son mari.
Adinda
Un euphémisme quand on découvre le festival coloré que nous offre cette jeune femme pétillante et bien loin de toutes conventions.
La couleur est au coeur de la maison d’Adinda..En osmose avec le concept Froy & Dind, conjuguant une gamme de couleurs large...Choisie et inattendue avec un support plus que centenaire et traditionnel...Cette maison de maître est devenue tout naturellement le studio de création des deux complices.
Les aplats rose et vert vifs du salon répondent aux coloris pastel des vitraux d’inspiration Art nouveau...À motifs floraux et chapiteaux en hélice.
Insolite insolence Rouge, vert, bleu, rose, jaune… Déclinés du plus vif au plus profond...
La Couleur Des Sentiments.
Dès le rez-de-chaussée, trois pièces lumineuses avec une belle hauteur sous plafond se succèdent en enfilade.
Une large verrière composée de vitraux d’inspiration Art nouveau attire le regard.
Élégante dans ses proportions et son décor, cette pièce maîtresse délimite les deux salons, de la partie salle à manger et cuisine.
La cheminée, composée de deux marbres, retrouve un souffle nouveau. Peinte en rose dans sa partie supérieure et en vert...Pour le foyer, sa mise en teinte est une réussite, tout comme les autres modèles de la maison jouant sur d’autres binômes de couleurs. Uneidée d'Adinda.
Adinda
Dans la salle à manger, les différentes nuances de bleu et de rouge jouent le choc chromatique.
Les bleus cyan, turquoise et ciel se répondent pour animer et réveiller les pans de murs.
Cette pièce, richement ornementée, est ourlée de caissons au plafond et se pare de cartouches tapissés aux murs.
1. Sur fond bleu lagon, la cuisine en mobilier charbon est cernée d’un rouge vermillon. Dans la véranda, avec le jaune tulipe mouluré de violet un banc vert d’eau s’impose.
2. Duo bleu et rouge côté salle à manger, baignée de clarté par un puits de lumière zénithale. Richement ornementée, une cheminée néogothique trône,encadrée par des murs soulignés de cartouches tapissés évoquant les temples indiens.
3. Les moulures colorisées mettent en valeur l’architecture de la maison.
L’audace dynamisante du mélange des couleurs chahute les époques.
Sans perdre l’âme de cette maison, cette modernisation radicale de la vieille Flandre prouve que la couleur peut être employée librement et consommée sans modération.
Adinda.
La cuisine donne sur une belle véranda, elle aussi pleine de caractère. Lebanc vert s'accorde de manière joyeuse avec le mur peint en bleu et jaune.
1. Seul le salon joue la carte zen avec du blanc au mur. Tapis Muskhane et coussins Lindell & Co.
2. Au sol, poufs et tabouret en résine tressée, Sentou. Des badges et magnetss’échappent en douceur d’une boîte en fer, le tout Froy & Dind.
Haut & Fort En Couleur...La Chambre Parentale
À l’étage, Adinda a opté pour le même parti pris coloré. Le choix des meubles est simple en comparaison de l’architecture des lieux.
De styles différents, souvent chinés, ils sont repeints par Adinda qui leur donne ainsi une deuxième vie.
Adinda
Ici, le choix des couleurs s’est fait sans retenue : place à l’instinct...Des camaïeux de « bon ton », généreux et inspirés par la nature dépassent les conventions pour vivre en parfaite harmonie.
Le rose, le rouge, le jaune côtoient le violet ou le vert sapin d’un feuillage rehaussés par un ciel bleu vif, sans que l’oeil n’en soit heurté.
De même ici, les aplats colorés s’imposent dans une architecture mise en relief par un blanc qui, paradoxalement, devient surprenant.
Dans la chambre parentale, la palette de verts, anis, feuillage et chlorophylle, rend hommage à la nature. Un ange passe… pour y laisser ses ailes au-dessus du lit.
1. Sur la cheminée en marbre, vase Rice et boîte Froy & Dind.
2. Devant les vitraux colorés, un mannequin de chiffon a été habillé par les deux créatrices de badges et de cartes postales issues des collections de leur marque Froy & Dind.
La chambre parentale mélange sans scrupule les verts, tempérés par un aplat violet profond, pour un contraste original.
Une tapisserie au motif floral vient adoucir le tout. Sur le lit, courtepointe Zara Home et coussins Lindell & Co.
1. Quelques coussins habilement choisis : bayadères, à larges ramages multicolores, à gros pois blancs...Sont coordonnés avec deux tapis aux motifs flashy, le tout Lindell & Co.La Chambre De L'ado...
1. Ambiance feutrée et apaisante pour cette chambre d’adolescente où la fenêtre rouge est traitée comme un tableau sur fond bleu canard. Tapis en laine bouillie, Muskhane.
2. Le vert jade et le rose poivré mettent en valeur les meubles vintage.
1. Les étagères en pin, dont le rangement reste visible, sont une façon d’exposer les objets que l’on aime. Entrent en scène les boîtes Froy & Dind aux motifs floraux, ainsi que des tissus à paillettes : le rangement fait partie intégrante du décor.
2. Une armoire de style industriel chinée par Adinda trouve sa place dans la chambre de sa fille. Customisé, le vestiaire sert aussi de pêle-mêle.
Les portes, transformées en tableaux magnétiques sont décorées ici de badges Froy & Dind formant un motif géométrique.
La Salle De Bains.
Le jeu de matières rivalise d’inspiration face à l’insolente palette chromatique.
Bois brut, carreaux de ciment, galets de Bali, pierre travaillée se marient sans tabou.
1. Avec ses colonnes et miroirs, l’accès à la salle de bains s’entoure d’un voile de mystère !
2. Le mur de galets symbolise le mouvement des vagues et se détache avec élégance sur le fond rouge.
Explications.
C’était l’une des mesures phares du « plan pauvreté », annoncé en septembre dernier : la cantine scolaire à 1 euro sera lancée dès la fin du mois d’avril.
En parallèle, un service de petits-déjeuners gratuits sera également proposé, à compter du 17 avril, à des élèves scolarisés dans plusieurs écoles situées dans des quartiers défavorisés.
La cantine scolaire à 1 euro sera lancée dès la fin du mois d’avril. Crédit photo : ercan senkaya / Shutterstock
« Dans les zones défavorisées, un enfant sur dix arrive en classe le ventre vide »
Dans un premier temps, les établissements qui bénéficieront de cette gratuité seront choisis sur la base du volontariat au sein de 8 académies tests. Les noms d'Amiens, Toulouse ou encore Montpellier ont d'ores et déjà fuités. Le dispositif sera ensuite généralisé sur tout le territoire, dès la rentrée de septembre.
C’est ce qu’a annoncé la secrétaire d'État auprès de la ministre de la Santé,Christelle Dubos, qui a par ailleurs précisé queles municipalités seront accompagnées financièrement.
« Les communes qui s'engagent recevront une aide de l'État de 2 euros parrepas, sachant qu'il coûte en moyenne 4,50 euros. Ça concernera jusqu'à 10 000 communes », a ainsi déclaré l’intéressée au Journal du Dimanche.
« Dans les zones défavorisées, un enfant sur dix arrive en classe le ventre vide. Il n'a donc pas les mêmes chances d'apprentissage qu'un camarade qui a le ventre plein. Mettre en place le petit-déjeuner à l'école, c'est une mesure de bon sens qui s'attaque aux racines des inégalités », a-t-elle poursuivi, comme pour mieux justifier cette orientation.
Pour rappel, ces mesures interviennent dans le cadre de la « stratégie nationale » de lutte contre la pauvreté, ce vaste chantier du quinquennat pour lequel est consacré un budget de 8,5 milliards d’euros.
(Quelles participations seront demandées aux familles sous forme de petits travaux par exemple?)
Outre ces mesures relatives aux repas scolaires, le gouvernement a également prévu la création d’un nouveau revenu universel d'activité (RUA), qui englobera « le plus grand nombre possible de prestations », comme le RSA et les aides au logement par exemple.
C’est en 1856, dans la vallée du Neander, en Allemagne, que le premier fossile d’un nouvel hominidé a été découvert : l’Homme de Neandertal (Vallée de l'Homme nouveau).
Depuis, la relation exacte entre Homo neanderthalensis et Homo sapiens a fait l’objet de débats acharnés.
Cependant, grâce aux dernières découvertes et aux analyses ADN, les chercheurs peuvent tracer un portrait plus détaillé de l’homme de Neandertal et émettre des hypothèses sur les causes de sa disparition.
Les néandertaliens sont apparus lors d’un stade climatique tempéré (l’interglaciaire Riss-Würm) et ont perduré en Europe bien après le début de la dernière glaciation.
En Europe, les plus anciennes traces de l'homme de Neandertal remontent à 250 000 ans avant notre ère.
La mandibule de Montmaurin (gorge de la Seygouade, Haute-Garonne) est âgée d'environ 130 000 ans. Un crâne, découvert dans le Pas-de-Calais, est âgé de 180 000 ans.
Ils ont disparu il y a environ 28 000 ans.
Cet hominidé est associé aux cultures moustériennes (d’après le site de Moustier en Dordogne.)
Un crâne néandertalien découvert en Israël. © dinosoria.com
La date d'apparition exacte des néandertaliens est difficile à préciser.
En effet, il est très probable que cet hominidé est issu de petites populations installées en Europe.
Trouve-t-il son origine au sein des populations d'Homo erectus, d'Homo georgicus ou d'Homo antecessor ?
Toujours est-il qu'à ce jour, les plus anciens pré-Néandertaliens seraient apparus il y a environ 500 000 ans.
Colonisation De L'Europe Les néandertaliens ont dominé l’Eurasie pendant des dizaines de millénaires et y ont évolué seuls.
Neandertal a colonisé progressivement le continent. Son déclin coïncide avec l'arrivée d'Homo sapiens qui s'est installé peu à peu sur le même territoire.
Des néandertaliens ont émigré au Proche-Orient. Des fossiles ont été exhumés en Irak, en Syrie et en Israël. Des petits groupes se sont également installés en Asie centrale et en Sibérie.
Reconstitution d'un homme de Neandertal . (Musée en Allemagne). By Jacob Enos
Durant tout le paléolithique, le climat s’est caractérisé par une alternance de périodes glaciaires, au cours desquelles l'Europe de l'Ouest s’est enpartie couverte de toundra, et de phrases interglaciaires, plus courtes et plus chaudes.
L’image habituelle de l’homme de Neandertal le représente chassant le mammouth dans un environnement glacial.
Mais, des fouilles menées notamment à Caours, dans la Somme, ont permis de mettre au jour des fossiles qui démontrent que Homo neanderthalensis vivait également dans des zones tempérées.
Leur présence est attestée tout le long de la Méditerranée, du détroit de Gibraltar jusqu’en Grèce et en Irak. Au Nord, des populations vivaient en Russie. Des traces ont également été découvertes en Grande-Bretagne et jusqu’en Mongolie.
Les dernières données génétiques révèlent qu’ils ont occupé un territoire plus vaste qu’on ne le croyait jusqu’ici.
Relations entre Homo neanderthalensis et Homo sapiens On a longtemps cru que l’Homme de Neandertal était un ancêtre direct de l’Homme actuel (Homme moderne ou Homo sapiens.)
Mais, on sait aujourd’hui que l’Homme moderne est apparu en Europe il y a environ 40 000 ans. La transition entre les deux espèces est donc impossible.
Comparaison entre un crâne d'Homme moderne et celui d'un Homme de Neanderdal.
(Cleveland Museum of Natural History) By Hairymuseummatt
L’homme de Neandertal est plutôt un cousin qui n’a laissé aucune descendance.
En 1997, le généticien Suante Pääbo, attaché à l’université de Munich, a extrait un fragment de 378 lettres de l’ADN mitochondrial d’un os d’un bras de néandertalien, vieux de 40 000 ans.
Les deux lignées ont divergé bien avant que les Hommes modernes n’émigrent depuis l’Afrique.
D’après les dernières recherches, les deux lignées ont commencé à diverger il y a environ 700 000 ans.
Il y a eu une période de coexistence entre les deux espèces.
Crâne d'un Homo neanderthalensis provenant de Dordogne (France). © dinosoria.com
Les découvertes effectuées sur la côte méditerranéenne d’Israël ont conduit les chercheurs à de nouvelles hypothèses.
En effet, une forme primitive d’Homme moderne occupait cette région il y a 92 000 ans. Dans le même secteur, on a retrouvé des fossiles de néandertaliens datés d’environ 120 000 ans et d’autres de seulement 60 000 ans.
Donc, les néandertaliens étaient là avant les Hommes modernes et ont perduré bien après. Leur coexistence en Europe a été de 5 000 ans et de 60 000 ans au Proche et Moyen-Orient.
On pense aujourd’hui que les deux espèces sont peut-être issues d'Homo heidelbergensis.
L’exploitation d’un même territoire par Néandertal et Homo Sapiens a été prouvée par des recherches effectuées sur un site près de Cambrai par l'INRAP. Le site d'Havrincourt occupé en premier par l’Homme de Néandertal et ensuite par Homo Sapiens entre 50 000 ans et 30 000 ans avant notre ère.
Croisement entre Homo neanderthalensis et Homo sapiens Jusqu'en 2010, la théorie officielle voulait que chaque espèce soit restée de son côté, en évitant l'autre. Mais, une étude effectuée par Svante Pääbo, de l'Institut Max-Planck (Allemagne) a démontré que 1 à 4 % de notre génome provient de l'Homme de Neandertal.
Il y aurait donc bien eu reproduction entre les deux espèces. Apparemment, cette petite descendance s'est montrée fertile.
Les paléogénéticiens ont comparé les ADN nucléaires de cinq hommes d'aujourd'hui avec celui de Néandertaliens, grâce à la récupération d'ADN ancien en quantité suffisante sur des os vieux de 28 000 à 44 000 ans.
Portrait De L’homme De Neandertal.
Un cerveau plus volumineux que celui de l’Homme moderne : environ 1 500 ml contre 1 400 ml;Bourrelet sus-orbitaire saillant;Os du nez fortement relevés;Mandibule massive;Menton fuyant;Taille d’environ 1,60 m pour les hommes pour un poids moyen de 84 kg;Taille d’environ 1,57 m pour les femmes pour un poids moyen de 67 kg; Muscles Hypertrophiés .
Sur le plan génétique, les néandertaliens sont identiques aux Hommes modernes à 99,5 %.
Reconstitution d'un homme de Neandertal.
(Maxwell Museum of Anthropology, New Mexico). By Hairymuseummatt
Steven E.Churchill, paléoanthropologue à l’université Duke, a calculé qu’un homme devait absorber 5000 calories par jour pour résister au froid et alimenter un squelette très robuste.
En octobre 2007, une équipe de chercheurs a isolé un gène de la pigmentation à partir de l’ADN d’un individu découvert dans la grotte ElSidrón, en Espagne.
On sait ainsi que certains néandertaliens devaient avoir les cheveux roux, la peau claire et peut-être des taches de rousseur.
La même année, Svante Pääbo a fait une découverte très importante. Deux individus d’El Sidrón partageaient avec l’Homme moderne une version du gène FOXP2, qui entre en jeu dans l’aptitude au langage et à la parole.
Par contre, on ne sait pas si les néandertaliens possédaient un langage élaboré, ni de quel type était ce langage.
V. Battaglia.
Vie quotidienne de l'homme de Neandertal . Pourquoi l'homme de Neandertal a t-il disparu ?
Références
Berceaux de l’Humanité. Editions Larousse 2003
National Geographic Novembre 2008
Svante Pääbo. The Neandertal Genome Project. Department of Evolutionary Genetics
"A draft sequence and preliminary analysis of the Neandertal genome" (Green, R.E. et al., SCIENCE, 07 May 2010) (format PDF)
INRAP. Les steppes paléolithiques d'Havrincourt
< Homme de Neandertal
Par Dominique Le Brun
Pour situer la ville d’Ys, on a évoqué la baie du Mont-Saint-Michel mais aussi la baie des Trépassés, la baie d’Audierne, les environs de Penmarc’h.
Autant de localisations où une ville importante aurait pu exister et… disparaître, engloutie par un violent raz-de-marée.
Dévalez la route plongeant vers la baie des Trépassés. Vous rencontrerez, le crépuscule venu, des âmes errantes – les Krierien (les crieurs) – Rôdant dans les solitudes venteuses des grèves et des landes… Ils processionnent par groupes de sept de chapelle en chapelle, avec à leur tête saint Jean-des-Grèves, criant désespérément.
Depuis le phare de la Vieille, un face-à-face avec la « marmite de l’enfer » de la baie des Trépassés...les courants violents forment un passage d'une extrême dangerosité entre la pointe du Raz à l’ouest et la pointe de Van au nord-ouest.
Un lieu terrifiant où s’enracine la légende de la ville maudite d’Ys. La tradition orale y situe également la figure du Passeur et de la barque de la nuit (Bag-Noz ou ar Vag-Noz).
La Légende Ys était le lieu de résidence du roi Gradlon et de sa fille Dahud. C’est cette dernière qui aurait attiré les foudres divines à cause de ses péchés.
Saint Guénolé avertit le roi que sa ville était condamnée et qu’il devait sacrifier sa fille, ce qu’il fit en fuyant en compagnie du saint.
En 1756, 1824, 1896 et 1929, l'île de Sein se trouva recouverte par les flôts. Ce n'est pas une légende, mais la vérité historique.
On sait aussi qu'en 709 (semble-t-il) la baie du Mont-saint-Michel et les parages de Saint-Malo...Furent complètement transformés par un raz de marée, ou par une succession de tempêtes.
Penmarc’h, port autrefois florissant du pays bigouden, est connu pour son phare d’Eckmühl.
Mais savez-vous que là vivait March, le roi de Poulmarch, que Dahud aux cheveux d’or (ou Ahès) affubla des oreilles...Et de la crinière de son cheval Morvarch, pour le punir de l’avoir poursuivie arc en main ?
À l’embouchure de l’Aulne, les ruines de l’ancienne abbaye de Landévennec rappellent la légende dorée de saint Guénolé.
Sur les ordres de l’apôtre saint Patrick, qui lui apparaît en songe, il part fonder son abbaye.
En 490, Guénolé, tel un nouveau Moïse, ouvre miraculeusement le bras de mer séparant l’Hôpital-Camfrout et Landévennec, sur la rive opposée de l’estuaire.
Saint Guénolé apparaît dans la légende de la ville d’Ys.
Entre les pointes du Raz et du Van, la « Bae an Anaon », la baie des âmes en peine, ou des Trépassés, voit déambuler sur la lande pelée, brûlée par le sel marin, le peuple des « Krierien »…
Saint du jour :
Saint-Fulbert, né en 960, mort en 1029. Evêque de Chartres, il entreprit la construction de la cathédrale actuelle. Il eut une influence
considérable dans les domaines culturel et religieux.
Étymologie :
Fulbert, du germanique fulla « abondance » et berht « illustre »
Ezechiel, de l’hébreu Yeh’aseq « Dieu rend fort »
Autres prénoms fêtés ce jour :
Bonne fête aux :Fulbert
Et aussi aux :Grégoire, et ses variantes ou diminutifs Greg, Grégori, Grégorio, Grégory et formes féminines Grégoria et Grégorie (fête majeure le 3 septembre).
Térence, et ses variantes ou diminutif Terrance, Terrence et Terry.
Adeodat
Patron(nes) :
On demande à Saint-Macaire-d’Antioche d’intervenir pour faire ouvrir une porte bloquée.
Dictons :
À la Saint-Fulbert, on reçoit les giboulées pour l’hiver.
Quand arrive la Saint-Fulbert, dans la campagne tout est vert.
Si au printemps se glisse un jour d’hiver, c’est bien la Saint-Fulbert.
Souvent à Saint-Macaire, reviennent les giboulées d’hiver.
La semaine Sainte le coucou chante, le dix avril il chante mort ou vif.
Encore aujourd’hui, deux des plus beaux lieux de culte de la capitale, la Cathédrale Notre-Dame et la Sainte-Chapelle, se dressent fièrement au coeur de l’île de la Cité. Mais savez-vous qu’au moins 23 églises ont existé bien avant ces deux édifices gothiquesdevenus emblématiques de Paris ? Que sont devenues ces églises ? À quoiressemblaient-elles ? On est parti à la conquête de l’île de la Cité pour le découvrir.
Une vingtaine d’églises disséminées sur l’île Jusqu’au XVIIIe siècle, de nombreuses petites églises paroissiales jalonnaient
les rues de l’île de la Cité. Ces églises n’avaient rien à voir avec l’imposante Cathédrale Notre-Dame : souvent à peine plus grande qu’un simple deux-pièces, chaque paroisse officiait pour une dizaine de maisons seulement et la plupart ne possédait pas de cimetière.
En réalité, ces églises étaient si petites qu’aucune information quant à leur architecture et leur date de construction précise n’a été retrouvéeau fil des siècles. On connaît cependant leur existence grâce aux différents plans de la capitale retrouvés dans les archives et dont le plus ancien remonte à 1223.
Saint-Denis-du-Pas, Saint-Pierre-aux-Bœufs, Saint-Germain-le-Vieux, Sainte-Geneviève-la-Petite… Le plan de Truschet et Hoyau (1552), par exemple, nous montre bien à quel point les églises se dressaient à chaque coin de rue. On remarque également que l’église Saint-Jean-le-Rond n’était qu’un tout petit édifice accolé à la Cathédrale Notre-Dame et qu’à la place de l’actuel parvis Notre-Dame se dressaient pas moins de cinq églises !
Une seule de ces 23 églises existe encore aujourd’hui… mais elle est bien cachée ! La plupart de ces lieux de culte ont été détruits dans les années 1700, les derniers supprimés au cours des grands travaux haussmanniens entre 1852 et 1870. Pour se faire une idée de l’apparence des paroisses de l’île de la Cité à l’époque où elles jalonnaient toutes les rues du
quartier, il faudrait se rendre entre les rues des Ursins et Chanoinesse: au fond de la cour du 24 rue Chanoinesse et derrière le porte du 19 rue des Ursins, se cachent en effet les derniers vestiges de l’Église Saint-Aignan, établie au XIIe siècle et détruite à la Révolution.
Il s’agit du seul témoin à Paris de l’architecture romane et de la dernière des 23 églises paroissiales de l’île de la Cité encore sur piedaujourd’hui. Propriété du Diocèse de Paris, l’église a été rendue au culte en 1989 pour les vicaires généraux de la capitale, mais n’est malheureusement pas ouverte au public. Il est néanmoins possible de la découvrir dans ce reportage réalisé par le Diocèse de Paris :
Des petits squares de quartiers jusqu’aux grands bois parisiens, la capitale respire grâce aux 450 espaces verts répartis sur son territoire. Paris rayonne par ses monuments mais les parcs et jardins font tout autant partie du patrimoine de la Ville lumière. Chacun jouit d’un style et d’une histoire différente pour le plus grand bonheur des riverains… Nous avonsdonc dressé une sélection des jardins les plus insolites de la capitale.
Le jardin de la maison de Balzac.
L’âme du célèbre écrivain réside encore dans sa maison, nichée dans le 16e arrondissement, près de la discrète rue Berton. Aujourd’hui transformée en musée, la bâtisse attire les curieux pour ses collections mais également par le petit bijou de verdure qui la jouxte. L’intimiste jardin offre une quiétude incomparable pour les flâneurs qui investissent les lieux et une vue imprenable sur la dame de fer. On dit que c’est un des endroits privilégiés des lecteurs parisiens.
instagram @gostimvparije
Jardin de la maison de Balzac
47, rue Raynouard, Paris 16
Le square du Temple.
Ce petit jardin cultive une histoire riche depuis sa création. Aujourd’huidisparue, la Maison du Temple a vu passer dans son enceinte les chevalier de l’Ordre des Templiers, Mozart, Rousseau et Louis XVI, pour qui le jardin fut sans doute l’un des derniers espaces verts qu’il put arpenter. Actuellement, le Square du Temple attire les foules par son cadre fleuri et exotique ainsi que sa cascade artificielle.
Instagram @psoloong
Square du Temple
64, rue de Bretagne, Paris 3
Le jardin Alice Saunier-Seïté.
Avec 80 mètres carrés de surface, le jardin Alice Saunier-Seïté (ancien jardin de la rue Visconti) est tout simplement le plus petit jardin de la capitale. Il vient en fait combler l’emplacement d’un immeuble qui n’a jamais été construit. Si les fougères en sont les résidents principaux, l’espace dispose également d’un bon nombre de plantes verdoyantes et d’une petite cabane à insectes.
Instagram @iberouts
Jardin Alice Saunier-Seïté
8-12, rue de Visconti, Paris 6
Le jardin des Francs Bourgeois.
Si la surpopulation des jardins vous fait fuir, notamment après la sortie des classes, nous avons la solution idéale ! Le jardin des Francs Bourgeois tient sa particularité du fait qu’il n’est pas visible directement de la rue et par conséquent méconnu du public. C’est l’un des très rares espaces verts où l’on peut tout bonnement se payer le luxe de se retrouver seul ! On taira donc le moyen d’y accéder, pour préserver son intimisme.
Instagram @benoitlouisvuitton
Jardin des Francs Bourgeois
Paris 4
Le jardin zen du Panthéon Bouddhique.
Nombreux sont les visiteurs du Musée Guimet qui passent leur chemin sans même connaître son existence, le jardin
zen du Panthéon Bouddhique est certainement l’un des jardins les plus dépaysants de la capitale, et sans doute l’un des plus ressourçants.
Plans de bambous, pavillon à thé et lanterne de pierre, tout y est pour nous transporter au pays du Soleil Levant. En annexe du Musée Guimet, c’est l’endroit idéal pour faire une pause après avoir découvert les trésors de l’art asiatique.
Instagram @quiet.storm
Panthéon Bouddhique
19, avenue d’Iéna, Paris 16
Le jardin des Grands Explorateurs .
Peu connu car dans l’ombre de son voisin l’emblématique Luxembourg, le jardin des Grands Explorateurs n’en demeure pas moins captivant. Sonintérêt réside en partie dans les nombreuses statues qui parcourent sesallées parmi lesquelles « l’Aurore » de François Jouffroy ou « La Nuit » de Charles Gumery. Mais la vedette incontestée des lieux reste laFontaine de l’Observatoire, également connue sous le nom des « quatre parties dumonde ». Cette imposante fontaine de bronze trône fièrement devant les allées verdoyantes du jardin.
Instagram @dessinateur777
Jardin des Grands Explorateurs
Avenue de l’Observatoire, Paris 6
Le square René Viviani .
Ce petit jardin du 5e arrondissement de Paris est l’écrin d’un majestueux trésor parisien. En effet, il abrite certainement le plus vieux résidentde la capitale, nous avons nommé le Robinier du square Viviani. Cet arbre, planté en 1601, est réputé pour être le plus vieil arbre de la Ville de Paris. La municipalité est donc aux petits soins avec cet « arbre remarquable » multi-centenaire. Passez donc rendre visite à cette plante à l’épreuve du temps.
Instagram @agence_muséo
Square René Viviani
Quai de Montebello, Paris 5
Le Clos des Blancs Manteaux.
Inspiré des jardins monastiques du Moyen-Âge, le Clos des Blancs Manteaux est un véritable havre de paix. Il tient son nom du surnom des moines mendiants du XIIIe siècle, àl’époque vêtus de longs manteaux blancs. Vous pourrez y découvrir pas moins de 250 espèces de plantes disséminées sur les 1000 mètres carrés de sa surface verdoyante. En plus d’être sublime, le Clos est un endroitde pédagogie. En effet, la Maison des Acteurs du Paris Durable y organise de nombreux ateliers et conférences sur la diversité végétale.
Instagram @_pixote_
Clos des Blancs Manteaux
21, rue des Blancs-Manteaux, Paris 4
Le Jardin Naturel.
La nature est reine dans ce jardin du 20e arrondissements ! Ici, on ne trouvera pas de pelouses tondues à la perfection ni de petits espaces aménagés au gré des jardiniers… Les « plantes indigènes » du Jardin Naturel poussent comme bon leur semble et sont libres de s’installer là ou elles le souhaitent. Le Jardin Pierre Emmanuel propose donc une diversité hors-normes, n’hésitez pas à rendre visites aux tritons de la petite mare centrale !
Instagram @kiddowl_
Jardin naturel Pierre Emmanuel
120, rue de la Réunion, Paris 20
Le Parc André Citroën.
C’est certainement l’un des parcs les plus futuristes de la capitale et pour cause, il a été imaginé par des architectes et urbanistes de renom.
C’est également le seul espace vert étant directement ouvert sur la Seine. Le Parc André Citroën dispose en outre d’un bon nombre d’équipements lerendant unique, ses multiples jeux d’eau et fontaines en font un terrain de jeu idéal pour les enfants. Mais l’élément le plus remarquable de cet immense jardin reste sans doute le Ballon Generali, qui offre une vue inégalée de la capitale, à 150 mètres d’altitude.
Instagram @tatianaderosnay
Parc André Citroën
2, rue Cauchy, Paris 15
Cet été, la ville de Paris inaugurera un tout nouveau modèle de fontaine.
Non, on ne vous parle pas des fontaines ornementales, mais des petites fontaines qui désaltèrent les parisiens tout au long de l’année.
L’installation du dernier modèle en date est prévu pour cet été. Zoom sur la dernière évolution de cet élément essentiel du mobilier urbain.
La fontaine du futur est écolo.
La caractéristique principale de cette nouvelle fontaine ? Elle sera équipée d’un système de brumisation haute pression fonctionnant à l’énergie solaire. Pourquoi ajouter un brumisateur à une fontaine se demande-t-on alors … D’après Armelle Bernard, directrice du développement à Eau de Paris, l’objectif est de rafraîchir l’air ambiantd’une grande ville comme Paris, souvent étouffant lors des pics de chaleur.
C’est à la suite d’un appel à projets que la société Limousine B.R.O associée au spécialiste de fontainerie Fountain’s Concept a remporté la mise. La fontaine est également dotée d’une assise, pratique pour s’asseoir en cas de coup de chaud.
Un des derniers exemples de la modernisation des fontaines à Paris : la fontaine d’eau pétillante du Jardin de Reuilly dans le 12ème arrondissement.
Une expo sur l’histoire des fontaines d’eau de Paris.
Vous êtes curieux de découvrir la passionnante histoire de l’arrivée des fontaines d’eau potable à Paris ? Rendez-vous au Pavillon d’Eau pour en savoir plus. C’est lors des grands travaux initiés par le baron Haussmann que les premières fontaines d’eau potable (en fonte) arrivent dans la capitale au début des années 1870. Le premier modèle, dessiné par le philantrope anglais Sir Richard Wallace est reproduit en deux nombreux exemplaires, il est toujours visible un peu partout dans la capitale.
Un véritable élément du patrimoine architectural parisien aux origines méconnues.
Un exemple de fontaine dessinée par Sir Richard Wallace au XIXème siècle
Des premières fontaines en fonte jusqu’aux fontaines d’eau pétillante, l’exposition retrace l’évolution des fontaines mais aussi apprend aux visiteurs d’où vient l’eau que les parisiens boivent, comment est-elle acheminée…
Alors, que pensez-vous de cette nouvelle fontaine ?
Exposition « L’Eau dans la Ville » Jusqu’au 31 août
Pavillon de l’Eau- 77 Avenue de Versailles, Paris 16
Entrée Libre
Ouvert tous les jours de 14h à 18h
À la frontière entre le 16ème et le 15ème arrondissement, plus précisément au 77 Avenue de Versailles, une usine de pompage des eaux deParis s’apprête à vivre une véritable renaissance. Réhabilitée en auberge de jeunesse, elle devrait aussi accueillir un espace d’agriculture urbain. De quoi enfin redynamiser le 16ème ?
Crédit photo : Loci Anima / Grenade
Le pari réussi d’une association de riverains Soumis à la mairie de Paris, ce projet est l’un des vingt lauréats du concours
« Réiventer Paris 2″ dont les résultats ont été annoncés par Anne Hidalgo le 15 janvier dernier.
D’architecture fin XIXème, briques rouge et verrière, l’usine située tout au bord de la Seine sera totalement réaménagée pour accueillir des visiteurs. Actuellement, de hauts murs entourent l’espace, mais le projet envisage de les détruire. Les deux halles parallèles et un bâtiment annexe constituent à eux seuls 2 480 m²de plancher.
L’état actuel de l’usine de pompage d’Auteuil. Crédit photo APURE
La promesse d’un lieu de vie proche de la nature.
Les riverains portant le projet se sont associés au cabinet d’architecture Loci Anima, qui a imaginé un espace de vie de plus de 3500 mètres carrés. Parmi les aménagements envisagés en plus de l’auberge de jeunesse, la plupart feront la part belle à la production locale et écologique, dans l’esprit de l’agriculture urbaine. Un projet ambitieux visiblement destiné à rajeunir le quartier. On a hâte de voir le résultat !