De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
22/05/2015 - 09:18
Balcon Potager : Comment Bien Enraciner Vos Légumes ?


Dans un espace réduit, le mot d'ordre est l'adaptation. Pour un petit balcon
ou un rebord de fenêtre choisissez des pots ou des jardinières, mais
pour une terrasse vous pouvez miser sur le carré potager pour créer
votre espace gourmand ! Quelques règles de base sont à respecter…

et il ne vous restera plus qu'à déguster vos légumes.

 
 
Comment bien choisir les contenants de mon potager ?
Optez pour des contenants de 30 à 40 cm de profondeur : pouvant recevoir un
volume de terre important, ils seront adaptés à la plupart des légumes.
Réservez les petites profondeurs (15 à 25 cm) aux salades, radis ronds,
épinards et herbes aromatiques.

Côté matériaux, il y en a vraiment pour tous les styles. Tenez compte du
caractère pratique. Légers et faciles à déplacer, les pots en plastique,
à base de fibres, en rotomoulé ou même en osier, répondront aux
contraintes de poids des balcons et terrasses.

Pot ou jardinière, pour cultiver mes légumes sur mon balcon ?
La gamme de pots et de jardinières vous offre un vaste choix. Quelques
pots pour les surfaces réduites ou belles jardinières de 60/80 cm de
long dans lesquelles vous mélangerez les légumes (3 par jardinière
feront l'affaire).

Tout dépend de la place dont vous disposez. Outre les traditionnels pots et
jardinières, les contenants se font désormais résolument pratiques,
rendant le potager accessible de tous. À commencer par les carrés
potagers à poser au sol, aussi bien à l'aise sur un petit balcon que sur
une terrasse.

D'une hauteur de 40/45 cm, ils sont en bois ou en plastique habillé d'osier,
pour garder un joli côté naturel et rappeler le potager en carré de nos
jardins.

Le potager surélevé : une solution pour cultiver sans se baisser...
Plus envie de vous baisser sans cesse ? Les potagers surélevés représentent la solution idéale .
Commercialisés sous forme de bacs carrés en bois, ils culminent à 80 cm
de hauteur et peuvent être garnis d'un feutre géotextile, pour empêcher
l'eau de stagner. Pour les petits espaces, pensez aux potagers muraux
qui se fixent au mur pour un encombrement minimal.

Quel terreau pour réussir ma culture de légumes sur mon balcon ?
Sur le balcon ou la terrasse, plus encore qu'au jardin, vos légumes
demandent un traitement spécifique. Tout commence par un bon drainage.
Pour éviter tout excès d'eau, les contenants devront être percés dans leur fond.

Dans le cas échéant, pratiquez quelques trous à l'aide d'une perceuse ; puis
déposez au fond du contenant une couche de billes d'argile de 3 à 5 cm
d'épaisseur, que vous recouvrirez d'un feutre géotextile qui maintiendra
la terre bien en place.

Très important, pour garantir une bonne croissance, le terreau devra être
suffisamment riche en éléments nutritifs pour compenser le faible volume
de terre contenu dans une jardinière. Doté d'une bonne rétention d'eau,
un terreau spécifique pots et jardinières évitera d'arroser trop
souvent en plein été.

Les légumes se révèlent, eux aussi, assez gourmands. Deux mois après la
plantation, complétez la fertilisation par un engrais liquide, et ce,
tous les 15 jours à petite dose.

Un balcon potager a-t-il besoin de beaucoup d’eau ?
Si vous avez quelques pots ou jardinières, l'arrosage manuel reste idéal.
Au choix : un simple arrosoir, un tuyau extensible avec enroulement
automatique, peu encombrant pour les balcons, ou encore un tuyau muni
d'une pomme réglable, bien pratique pour les potagers surélevés. Autres
solutions .

Les tuyaux microperforés humidifieront la terre, sans mouiller le
feuillage, ou encore les systèmes de goutte-à-goutte très économes en
eau, à faire circuler entre les plants. Enfin, plutôt que de retrouver
vos plantes en piteux état après vos vacances, pensez aux
programmateurs.

Pour en savoir plus lisez aussi : Un potager sur votre balcon ou votre terrasse ? C'est possible !
 

Il existe plusieurs solutions pour créer un potager de balcon ou dans un
petit jardin. Le potager en hauteur, en installant des pots suspendus ou
en cultivant des légumes sur le toit, est une manière originale de
jardiner.

Le potager mobile, lui, permet de déplacer facilement vos herbes
aromatiques. Vous aimez la ratatouille ? Cultivez un potager en carré
avec les légumes de cette recette ! Enfin, le potager en cagettes est
efficace et économique.


21/05/2015 - 17:28
Les 21 premiers jours d'une vie d'abeille capturés
dans une vidéo fascinante  

 
"Comme vous le savez peut-être, les abeilles pollinisent un tiers de nos
cultures, et ça a été très dur pour elles dernièrement. En tant que
photographe, je voulais explorer le fond du problème.

"Actuellement, les abeilles rencontrent différents problèmes, comme les pesticides,
les maladies, et la perte de leur habitat. Mais la plus grande menace
vient d'un parasite asiatique : le Varroa Destructor. Cet acarien gros
comme une tête d'épingle rampe sur les jeunes abeilles et leur suce
lesang. À terme, les ruches sont détruites et les systèmes immunitaires
affaiblis, rendant ainsi les abeilles vulnérables face au stress et à la
maladie.

"Les abeilles sont le plus sensibles quand elles se développent en cellules de couvain,
et je voulais savoir à quoi ressemblait vraiment ce processus.
J'ai donc fait équipe avec un labo apidologique, et j'ai compris comment élever des abeilles devant
une caméra. Je vais ainsi vous montrer les 21 premiers jours d'une vie
d'abeille condensés en moins d'une minute.

Les gens parlent de sauver les abeilles, mais nous avons surtout besoin de sauver
notre relation aux abeilles. Pour développer de nouvelles solutions,
nous devons comprendre la base de la biologie de ces insectes et
comprendre les effets de traumatismes parfois invisibles. Autrement dit,
nous devons comprendre les abeilles, de près.
Anand Varma


21/05/2015 - 16:22
LES FETES DE LA TRANSHUMANCE EN FRANCE

la transhumance à st rémy de Provence
La transhumance, du latin trans (de l'autre côté) et humus (la terre, le
pays), est la migration périodique d'une part du bétail (bovidés,
cervidés, équidés et ovins) de la plaine vers la montagne ou de la
montagne vers la plaine, d'autre part des abeilles d'une région florale à
une autre, et ce en fonction des conditions climatiques et donc de la
saison.
En ce qui concerne le bétail, on distingue deux types de transhumance :
La transhumance estivale (ou transhumance normale), qui est la montée dans
les pâturages d'altitude comme les alpages, les « montagnes » (dans le
Massif central), des troupeaux originaires des basses plaines (en Valais
et en Vallée d'Aoste on parle d'inalpe, en Suisse romande on parle de poya).
La transhumance hivernale (ou transhumance inverse), qui est le fait de troupeaux de montagne,
lesquels, l'hiver venu, fuient les rigueurs du climat montagnard en descendant vers les plaines tempérées
(en Suisse romande et en Vallée d'Aoste on parle de désalpe).
En Europe, l'estive dure en général de fin mai à mi-octobre.
La transhumance depuis quelques années devient un moment de l'animation
des vallées par des fêtes, qui permettent de redécouvrir le terroir mais
aussi les métiers du pastoralisme. Ceci en Alsace, dans les Pyrénées,
les Alpes, le Massif central (en particulier sur le plateau de l'Aubrac
et dans le Cantal), etc. Les pratiques de conduite des troupeaux, qui
avaient disparu au profit des transports en camions, revoient le jour
Depuis 1993, cette tradition ancestrale de la transhumance est devenue une
grande fête populaire vive et colorée qui se déroule le lundi du 25 mai 2015.
Le spectacle du passage des troupeaux décorés, est accompagné de nombreuses animations et
d'un repas avec au menu l'incontournable aligot.

FETE DE LA TRANSHUMANCE A ST REMY DE PROVENCE
lundi 25 mai 2015
St Rémy de Provence, est un village provençal situé dans la région Provence Alpes Côte d'Azur à
quelques kilomètres d'Avignon
L’une des plus belles fêtes traditionnelles de Provence. Chaque année, les troupeaux de moutons
quittent la Provence au printemps pour les pâturages des Alpes.
 
Dès la fin du mois de mai, quand la sécheresse est telle que nulle herbe ne
peut plus nourrir aucun mouton et que l’eau se raréfie, commence pour
les moutons, la longue route vers les alpages.
 
Ce voyage se faisait autrefois à pieds nécessitant parfois plus de dix
jours de marche. Cette fête reconstitue une coutume ancienne.
Fête traditionnelle et émouvante, chère au cœur des provençaux, la Fête de la Transhumance de Saint Rémy de Provence est sans aucun doute la fête la plus célèbre du sud de la France qui fasse revivre les départs vers les alpages.
 
Elle réunit chaque année tous les éleveurs de la région et leurs troupeaux,
plus de 4000 brebis, agneaux et béliers ainsi que des chèvres et ânes de
transhumance encadrés par les bergers en costume traditionnel défilent
le matin autour du centre ville.Toute la journée, brocante et foire aux fromages.
Comme chaque année, plus de 1700 brebis et moutons transhument sur plus de 200km,
des Alpes de Hautes Provence vers le climat tempéré du Var, en empruntant des cols,
plaines et forêts, routeset chemins.... La tradition pour le plus grand bonheur de tous.
 
Déroulement de la fête


A partir de 10h30, plus de 3000 moutons des Alpilles ainsi que des chèvres et
des ânes accompagnés de leurs bergers et de leurs chiens défileront 2
fois sur le tour de ville du centre ancien.

Le public pourra admirer de près le spectacle rare de cet océan de brebis.
On pourra en profiter pour se promener dans les petites rues du centre
ancien où les commerces et les galeries d’art sont ouverts et faire un
tour au grand marché à la brocante présent toute la journée.
 
L'après-midi, après un déjeûner champêtre sur le plateau de la Petite Crau,
au dessus
de Saint-Rémy, les troupeaux sont triés et on peut assister à des
démonstrations du travail et des chiens de bergers.
 

 

 
21/05/2015 - 16:15

*** La légende du loup de Malzéville ***
 

Dans le palais ducal de Nancy, Jeanne de Vaudémont se languissait. Le
tissage de sa tapisserie l’ennuyait et son épinette ne lui donnait pas
envie de faire résonner quelque mélopée. En ce début de printemps,
Jeanne aurait aimé pouvoir sortir du palais pour profiter des douceurs
des beaux jours. Le duc René, craignant milles dangers pour sa nièce de
16 ans, lui avait interdit de sortir. C’est donc derrière une fenêtre
que Jeanne regardait la nature déployer ses atouts.

 
Pourtant, profitant d’un moment de somnolence de Perrine, sa suivante, Jeanne se
glissa hors de sa chambre et réussit à quitter le palais ducal.
Au dehors, la vie renaissait. Plantes, bêtes et hommes au sortir de
l’hivers retrouvaient force et vigueur. En voyant passer Jeanne,
richement vêtu et sans escorte, les paysans la regardèrent avec
curiosité, les plus hardis lui adressant même la parole et certains la
mirent en garde contre le loup errant en forêt de Malzéville.

Jeanne n’eut que faire des avertissements et s’enfonça dans les bois, toute
envoûtée qu’elle était par le parfum des premières fleurs.

 
Puis, un bruit. Un craquement derrière elle. Et un second. Un loup se dit
elle, les paysans m’avaient prévenu. Elle se retourna craintivement et
ne vit pas un loup, mais un homme. Un homme sale, hirsute, puant, un
rictus plein de haine sur le visage et surtout une épée à la main.

« Me reconnais-tu, Jeanne de Vaudémont ? Je suis Armand de Dieulouard.
Ton oncle m’a banni, mais je tiens enfin ma vengeance. Si le duc veut
revoir sa nièce bien-aimée il lui faudra payer.»

 
Mais, en un instant, le visage d’Armand se figea puis se couvrit d’effroi. Il
tenta se protéger le visage lorsqu’une énorme masse lui bondit dessus,
lui faisant perdre l’équilibre. C’était un loup qui venait de mettre à
terre le sieur de Dieulouard et le combat fut vite expédié. Une fois
Armand immobile, le loup se retourna vers Jeanne qui perdit connaissance.

 
 
 
Le souffle de la bête réveilla la belle. Le loup, couché à côté de Jeanne,
la réchauffait alors que le froid vespéral gagnait le bois. Le regard
de l’animal était sans cruauté et Jeanne se laissa aller à caresser le loup.

Le duc René était parti avec ses hommes à la recherche de Jeanne quelques heures plus tôt.
Entendant les voix, le loup s’éclipsa juste avant que la petite troupe d’arrive.
Les hommes trouvèrent Jeanne, et à peu de distance, le banni Armand de Dieulouard,
gisant sans vie et défiguré.

 
Jeanne raconta l’histoire à son oncle. Celui-ci, en souvenir de l’aventure,
interdit la chasse au loup autour de Nancy et fit construire une
chapelle dans les bois de Malzéville, qui prit le nom de « Chapelle de
la gueule du loup ». Jeanne quand à elle ne revit jamais son sauveur.

 
La réalité :
 
 
La chapelle tient en fait plutôt de l’oratoire. Elle est surmontée d’une
gueule de loup au centre d’une croix, le tout sur fond vert.
A l’intérieur on trouve un autel surmonté d’une statue de la vierge à
l’enfant. La chapelle est située sur la territoire de Saint-Max, commune
limitrophe de Malzéville. La légende se déroule bien à Malzéville, la
chapelle a « simplement » été déplacée. Elle se trouvait auparavant au
lieu-dit « La trinité ».

 
 
 
 
 
 
Le loup et le symbolisme sur le plateau de Malzéville :
 
 
 
Tout d’abord en regardant bien la carte du plateau de Malzéville, nous
pouvons voir la gueule d’un loup. Alors d’accord, il faut un peu
d’imagination, mais essayez donc de visualiser cette gueule de loup qui
avait marquée l’esprit de nos anciens. Jean-Paul Ronecker nous rapporte
la présence des lieux-dits « bois de la goulle (gueule)», « ruisseau de
la gueule de loup ». Il apparaît également un ermitage de la gueule de
loup, ainsi qu’en 1840 une auberge « A la gueule du Loup ».

 Si vous n’avez vu ni Charlie, ni la face du canidé, voici grâce à mes
incontestables talents de graphiste (et on ne se moque pas), l’origine
de la toponymie.

 
 
 
 
Jeanne de Vaudémont :
 
L’héroïne de l’histoire est Jeanne de Vaudémont et même de Lorraine-Vaudemont.
Fille de Ferry II, comte de Vaudémont et de Yolande d’Anjou, elle nait
en 1458. En 1474 elle épouse Charles IV d’Anjou de 22 ans son aîné, avec
qui elle n’aura pas d’enfant.

La légende la présente comme la nièce de René II, mais en fait celui-ci est son frère aîné.
On peut dater la légende puisqu’elle se déroule lors des 16 ans de la
jeune fille, donc au cours des années 1474 ou 1475. Et comme elle se
marie en 1474, c’est donc en cette année que se passe la légende.

Jeanne va décéder jeune puisque sa vie prend fin en 1480.
 
21/05/2015 - 15:42
*** Le Panthéon *** (Paris)

Aux grands hommes la patrie reconnaissante. Église à l'origine, le monument a été récupéré par la
République pour la célébration de ses gloires...
Le Panthéon, l'un des monuments les plus imposants de Paris, est sorti d'un long sommeil le 19 mai 1981,
quand François Mitterrand a inauguré son premier mandat présidentiel par un hommage solennel aux
mânes de quelques hôtes de la nécropole nationale : Victor Schoelcher, Jean Jaurès et Jean Moulin.
Depuis lors, lui-même et son successeur se sont fait un devoir de renouer avec les inhumations en
grand pompe. Pas moins de sept en ce qui concerne François Mitterrand, soit un dixième de l'effectif total :
René Cassin (1987), Jean Monnet (1988), l'abbé Grégoire, Gaspard Monge et Condorcet (1989),
Pierre et Marie Curie (1995). Deux avec Jacques Chirac : André Malraux (1996) et Alexandre Dumas (2002).
Ce rituel républicain avait été délaissé par les présidents de Gaulle - qui s'était limité à célébrer Jean Moulin (1964) -,
Pompidou et Giscard d'Estaing, quand la France regardait avec confiance vers l'avenir.
Son retour manifeste une quête d'identité nationale dans un pays perclus de doutes (voir à ce propos notre
questionnaire de septembre 2013 : À qui voulez-vous faire l'honneur du Panthéon ?).
Voeu inabouti
Gravement malade à Metz en 1744, le roi Louis XV fait le voeu, en cas de guérison, de reconstruire l'église
Sainte-Geneviève.
Située sur la «montagne» du même nom, au coeur du Quartier Latin, cette église était l'héritière de
la basilique des Saints-Apôtres érigée sur ordre du roi Clovis à l'endroit où mourut et fut ensevelie sa conseillère Geneviève, sainte patronne de Paris.

 

C'est seulement en 1755, onze ans après le voeu de Louis XV, que
l'architecteJacques Soufflot commence la construction de l'église en style
néo-classique, avec une nef intérieure en marbre.
Construit dans une époque où ne souffle plus l'esprit religieux d'antan, le massif
monument à coupole semble anticiper les lourds monuments de l'époque
stalinienne. Il est tout juste achevé à la veille de la Révolution.
Un Panthéon à Paris comme à Rome
Quand meurt Mirabeau, l'un des inspirateurs de la Révolution, le 2 avril 1791,
l'Assemblée nationale décide de l'inhumer dans l'édifice et de convertir celui-ci en
nécropole nationale, à l'image de l'abbatiale de Westminster, à Londres.
L'église prend le nom de Panthéon, d'après un mot grec qui désigne l'ensemble des dieux et
que l'on retrouve dans le nom d'une splendide basilique romaine, construite sur le même plan circulaire,
avec une audacieuse coupole sous laquelle repose le peintre Raphaël.
Premier hôte du Panthéon parisien, Mirabeau en est exclu en 1793, suite à des
révélations sur sa trahison, et remplacé par Marat, lequel en sera à son
tour exclu quand les révolutionnaires renieront la Terreur. Dès après
Mirabeau, c'est àVoltaire d'entrer au Panthéon en 1791. Il y est rejoint en 1794 par son vieil ennemi, Rousseau.
Sous le Premier Empire, en 1806, l'église est rendue au culte mais sa crypte
continue de recevoir les dépouilles des célébrités.
Sous la Restauration, en 1821, la crypte des célébrités est fermée. 
Revirement sous Louis-Philippe 1er. Le «roi-bourgeois» enlève le monument au culte et
le rétablit comme nécropole nationale.
Le fronton du Panthéon est adorné par David d'Angers de l'inscription célèbre :
«Aux grands hommes la patrie reconnaissante» 
(dans le même temps, dans le souci de rassembler
la Nation autour de son Histoire, le roi inaugure à Versailles un musée de l'Histoire de France dédié
 «aux gloires de la France»).
Sous le Second Empire, l'inscription est effacée et le monument restitué au culte catholique. 
En 1871, nouveau retour de balancier : la IIIe République enlève les symboles du christianisme. 
En 1885, les républicains affirment le triomphe définitif du régime sur la monarchie et l'Église. 
Ils remettent une bonne fois pour toutes la nécropole du Panthéon en service à l'occasion
des funérailles de Victor Hugo.
Des hôtes pour la plupart inconnus.
Les hôtes les plus connus : Marcellin Berthelot (et sa femme), Lazare et Sadi Carnot, Félix Éboué
Léon Gambetta (le coeur seulement !), Victor HugoJean Jaurès, Paul Lagrange, Paul Langevin,
Lannes, Paul Painlevé, Jean Perrin, Émile Zola...

Derniers arrivés : André MalrauxPierre et Marie Curie, Condorcet (tombeau vide), Monge, abbé Grégoire
Jean Monnet
, René Cassin, Jean Moulin, Braille, Victor Schoelcher (et son père), Alexandre Dumas et
les «Justes des Nations».
Dumas a quitté Villers-Cotterêts, où il est né en 1802 et a été inhumé peu après sa
mort, survenue à Dieppe en 1870, pour rejoindre, le 30 novembre 2002,
dans une atmosphère de joyeux carnaval, le caveau où reposent son ami
Victor Hugo et un autre grand romancier populaire, Émile Zola.
Son entrée au Panthéon est une forme de revanche posthume pour son père,général de la Révolution 
tombé en disgrâce du fait des préjugés raciaux de Napoléon 1er.
L'auteur des Trois Mousquetaires (1844) n'est jamais que le sixième écrivain accueilli au Panthéon ès-qualité,
après Voltaire, Rousseau, Hugo, Zola et Malraux. Sur un total de 71 hôtes (2013) dont une majorité
d'illustres inconnus, c'est peu pour un pays qui se targue de posséder l'une des plus riches littératures du monde.
À quand le tour d'Honoré de Balzac, George Sand, Jules Michelet, Alexis de Tocqueville, Charles Baudelaire,
Marcel Proust, MarcBloch, Raymond Aron, Albert Camus…?

Vue panoramique du Panthéon.

Couloir de la crypte.

L'Apothéose de sainte Geneviève par Antoine-Jean Gros, projet initial, musée Carnavalet.

Sur un pendentif, La Mort par Carvallo

Tombeau de Victor Hugo.

20/05/2015 - 14:33
 
Musée de Salvatore Dali à Figuéres.
par Blancharpy_42

 







 

 
20/05/2015 - 11:22
Les récifs artificiels en pneus, ce nétait finalement pas une bonne idée...
 

Des millions de pneus ont été immergés dans les mers et océans à partir des
années 1960 avec l’idée d’en faire des récifs artificiels. Un
demi-siècle après, le bilan n’est pas réjouissant et la France commence à
extraire les siens pour stopper les détériorations du milieu marin.

Selon des publications scientifiques, environ 200 sites à travers le monde
ont accueilli ces décharges immergées, notamment en Amérique du Nord, en
Asie, en Australie, au Moyen-Orient ou en Europe. Parmi les principaux
pays adeptes de cette pratique:

Les Etats-Unis, la Malaisie, Israël et la France. Dans ce dernier pays,
l’Agence des aires marines protégées a entrepris cette semaine de
retirer une partie des 25.000 pneus immergés dans les années 1980 en
Méditerranée, entre les villes de Cannes et d’Antibes, sur la Côte
d’Azur.

Le récif, comme d’autres dans le monde constitués de pneus attachés les
uns aux autres, n’a pas résisté à la houle et aux courants. Les pneus se
sont éparpillés, détériorant le paysage sous-marin et les écosystèmes
voisins.

Ces récifs « présentent une colonisation nettement moindre que les récifs
en béton (40% de moins) », constate l’Agence. « Si la colonisation n’a
jamais eu lieu, c’est parce que les pneus usagés sont recouverts
d’hydrocarbures et que leur décomposition progressive libère dans
l’environnement des métaux lourds toxiques pour les organismes marins »,
explique Jacky Bonnemains, porte-parole de l’association écologiste
Robin des Bois.

Les retirer pour restaurer le milieu marin
« Les pneus ne font pas partie du milieu marin! », lance, comme une
évidence, Gérard Véron, du laboratoire des ressources halieutiques de
l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer
(Ifremer), en mentionnant les « produits toxiques » qui en émanent.

L’opération de retrait pilote menée dans le sud de la France porte sur quelque
2.500 pneus. Après évaluation, la totalité de ces pneus pourrait être
retirée en 2016, afin de « restaurer le milieu marin », selon l’Agence
des aires marines protégées, basée à Brest (ouest).

Ils avaient été immergés sur ce site, le plus important en France, afin de
développer la production halieutique et soutenir la pêche
professionnelle artisanale, en recréant un habitat artificiel dans une
zone qui en était dépourvue.

A l’époque, les pneus étaient jugés « non polluants » et « totalement
inertes », rappelle l’Agence. Créer des récifs artificiels s’est
toujours fait dans de nombreuses régions du monde, fait valoir
l’Organisation maritime internationale (OMI). Il y a trois mille ans,
des pierres servant à lester les cages à filet pour la pêche au thon
avaient ainsi été abandonnées en Méditerranée, s’accumulant et formant
avec le temps des sites qui attiraient les poissons.

Une Menace Sérieuse
Afin d’augmenter la ressource, notamment sur la façade méditerranéenne, la
France a recyclé à partir de 1968 des matériaux usagés comme des poteaux
électriques, des cages d’escalier en béton, des épaves, puis des
pneumatiques.

La France compte 90.000 m3 de récifs artificiels, selon l’Agence des aires
marines, largement distancée en la matière par le Japon, qui reste au
premier rang mondial des volumes immergés avec plus de 20 millions de
m3, essentiellement dans un objectif halieutique.

Les Etats-Unis arrivent en deuxième position avec plus de 1.000 sites
aménagés. En Floride, près de deux millions de pneus ont été placés en
1972 dans les eaux au large de Fort Lauderdale, sur proposition du géant
américain du pneumatique Goodyear.

« Goodyear avait dit ça va être utile aux pêcheurs et à la mer », se souvient
Jacky Bonnemains. « C’était pour donner à une action volontaire
d’abandon de déchets dans l’environnement un verni d’utilité », estime
l’écologiste.

En Floride comme ailleurs, suite aux nombreuses tempêtes et ouragans, les
pneus ont fini par se défaire de leurs liens et sont venus s’échouer sur
les plages tout en endommageant les récifs coralliens environnants.

« La menace est sérieuse », juge sur son site internet le département de
protection de l’environnement de l’Etat de Floride, qui a procédé à un
retrait partiel de pneumatiques entre 2007 et 2010. Il note dans le même
temps « la complexité » et « l’ampleur du défi » pour la protection de
l’environnement.

(Source : AFP)
20/05/2015 - 08:20
10 Sites bizarres & mystérieux cachés dans notre Monde...


 










20/05/2015 - 08:01

Les cyprès de Gourmalon


 On connaît les cyprès des parcs et jardins, mais sur la côte atlantique ce n'est
pas cette variété qui s'est développée. Il y a plus d'un siècle, un
botaniste allemand a importé en Europe une variété de cyprès originaire
de Californie, le cyprès de Lambert (ou de Monterey, Cupressus
macrocarpa)



Il résiste aux vents violents (à l'exemple du cyprès de Portmain) et à
l'air marin et sa croissance est rapide, c'est pour cela qu'il s'est
épanoui sur les îles et sur les côtes bretonnes. On le trouve à Pornic
où l'on en voit de beaux exemplaires sur les sentiers côtiers et sur la
côte de Gourmalon.




Sur nos côtes il est souvent mélangé aux chênes vert et aux pins contribuant à donner un aspect toujours vert à nos côtes.



Habituellement il ne dépasse pas la vingtaine de mètres, mais quand les conditions
sont favorables il peut monter nettement plus haut ! En somme, un cyprès
qu'on peut regarder de loin !....





 
19/05/2015 - 14:14
Le Recyclage À La Manière De Disney

Source :  Parc Walt Disney Studios , Parc à thème en France
Le Parc Walt Disney Studios est un parc à thèmes de la Walt Disney Company
situé en France, en Seine-et-Marne à Marne-la-Vallée, au sein de
Disneyland Paris. Wikipédia


Ces vidéos créées par Movie Munchies montrent comment Disney a régulièrement recyclé des scènes de ses
propre films, parfois vieux de plusieurs décennies, en réutilisant la
chorégraphie, les mouvement et l’allure générale des dessins tout en
redessinant les personnages par dessus pour les adapter au nouveau
dessin animé.

(Source : La Boite Verte)

Disneyland Paris