Vous aimez mangez des sardines? Dans l’affirmative, vous aurez probablement envie d’en apprendre un peu plus sur leurs bienfaits pour la santé et leurs effets anti-oxydants. Cet article contient en outre des informations relatives aux éléments nutritifs que l’on peut trouver dans les sardines, ainsi que de petites recettes. Vous allez donc apprendre si ce poisson est vraimeno bon pour la santé ou pas.
Nous devons le nom Sardine à l’ile où ce poisson a été trouvé en grande quantité pour la toute première fois. La sardine appartient à la famille des clupéidés et se subdivise en 21 variétés. Les sardinelles, la sardina, et bien d’autres, sont autant de variétés qui renvoient toutes à la même chose. Certaines caractéristiques telles que la présence de matière grasses, l’apparence menue, la mollesse des arêtes, sont à relever. Aux USA, les gens assimilent les petits harengs aux sardines. Pour ce qui est des endroits où ces poissons prolifèrent, on peu notamment citer les océans Atlantique et Pacifique, ainsi que la mer méditerranée. Mais dans quels pays produit-on le plus de conserves de Sardine ? La Norvège, l’Espagne, le Portugal, et la France, sont les têtes de proue de cette production. La sardine: plus qu’un poisson, une histoireLa sardine existe depuis des temps immémoriaux. Pourtant, c’est au 18ème siècle que sa mise en conserve l’a rendue populaire à travers l’Europe. Napoléon Bonaparte est ainsi connu comme un des principaux pionniers pour ce qui est de la mise en conserve des sardines. Ce n’est que plus tard, vers la fin du 19ème et le début du 20ème siècle, que ce poisson a atteint les USA et y est devenu populaire. Pourquoi ? Probablement parce que de nombreuses personnes ont apprécié sa richesse en acides gras et l’absence de mercure qui le caractérise. Sardine: fraiche et en conservePour la mise en conserve de la sardine, les huiles d’olive et de soja sont très utilisées. Les personnes craignant la forte teneur en lipide que cela peut induire ont comme alternative, la sardine conservée dans l’eau. Dans les deux cas, il est important de prendre en considération la date de péremption avant toute consommation. Ces sardines en conserves peuvent être conservées dans les armoires de cuisine, mais il faut quand même veiller à ce que ces dernières ne soient pas trop exposées à la chaleur. Après son ouverture, il est recommandé de stocker la sardine dans un réfrigérateur et de l’utiliser avant sa date de péremption. Mais tout le monde n’est pas adepte des boites de conserves. Si vous êtes dans ce cas, les sardines fraiches devraient vous enchanter. Mais comment s’assurer de leur qualité ? Le poisson doit être ferme au toucher, avoir la peau et les yeux brillants, et l’odeur doit être fraiche. L’idéal serait de le conserver à une température comprise entre 28 et 32 degrés, même si la température normale d’un réfrigérateur ( 36 à 40 degrés) conviendrait tout à fait. Quoiqu’il en soit, stockez aussi vite que possible vos sardines fraiches au risque de les voir devenir visqueuses, sèches et malodorantes. La sardine - un petit poisson bourré d’éléments nutritifsLes nutriments contenus dans la sardine sont extrêmement nombreux. Il s’agit essentiellement des acides gras et de la vitamine D. En outre, la vitamine B12, le sélénium, le phosphore, la protéine, la niacine, la choline, le cuivre, l’iode, le calcium, et bien d’autres, sont autant de substances dont regorge la sardine. Du fait de la présence de ces nombreux nutriments, consommer la sardine est tout à fait recommandé. Voici la répartition nutritionnelle des sardines. MacronutrimentsChaque 3,85 onces d'huile de sardine emballé fournit 191 grammes de calories, 1,4 g de matières grasses et 22,7 grammes de protéines. Ce total constituerait 45% de l'apport quotidien en protéines, et 16% de graisse. Vitamines3,85 onces de sardines contiennent 338 mcg de vitamine B12, qui peut effectivement apporter 137% des besoins quotidiens de vitamine B12. Selon Linus Institut Paulling, les vitamine B12 consommée en quantité suffisante réduisent les affections cardiaques et les cancers. Une boite de sardine garantit 44% de l'apport quotidien de vitamine D , ce qui aiderait à lutter contre le cancer et l'arthrite. La sardine contient environ 12% de l'apport quotidien de riboflavine (cette dernière aide contre les cataractes et les migraines) et 24% de l’apport quotidien de niacine qui selon l'Université Maryland Medical Center, renforce l’immunité, notamment contre l’arthrite et la maladie d'Alzheimer. MinérauxVous souffrez d’un déficit en minéraux essentiels? N’hésitez pas à consommer de la sardine, car ce poisson en est bourré. Chaque boîte de sardine contient en effet 35% de l'apport quotidien de calcium, de 15% de fer, 10% de potassium, et 45% de phosphore. Le calcium est un élément important pour le bon fonctionnement des nerfs et des muscles. Le fer, pour sa part, permet aux globules rouges de transporter l'oxygène à travers le corps humain. Le phosphore lui, est essentiel à la formation et au stockage de l’énergie de l’ADN. Le potassium enfin, neutralise l'action du sodium et sauve de l'hypertension. Les oméga-3L’association américaine de diététique recommande que l’on consomme quotidiennement, 500 milligrammes d'EPA et de DHA. Ceci protègerait des problèmes cardiaques. Avec trois onces de sardines vous bénéficieriez de 835 mg d'oméga-3 (incluant EPA et DHA). Les sardines: quels apports sur la santé?Favorise la santé cardiaqueDu fait de leur richesse en oméga-3 et en vitamine B12, les sardines contribuent pour beaucoup, à une bonne santé cardiovasculaire. Ces éléments aident à réduire le mauvais cholestérol et réguler les triglycérides. L’impact est immédiat sur la santé dans la mesure où les radicaux libres sont éliminés grâce à eux. Par ailleurs, les acides gras contenus dans l’oméga-3 sont des antioxydants particulièrement puissants qui empêchent la coagulation sanguine et par conséquent, les crises cardiaques ou accidents vasculaires cérébraux. En nous intéressant particulièrement à la vitamine B12, on s’aperçoit qu’elle contribue pour beaucoup, à faire de la sardine, un des aliments les plus sains au monde. La vitamine B12 équilibre le niveau d’homocystéine, empêchant du coup tout risque d’athérosclérose. Précisons pour finir que le coenzyme Q10 est un constituant de la sardine grâce auquel, la santé cardiaque est préservée. Le renforcement des osLa vitamine D, le phosphore, le calcium, le magnésium et la vitamine B12 sont quelques uns des ingrédients présents dans les sardines. Ces éléments contribuent à renforcer les os au même titre que le calcium. Le calcium et la vitamine B12 contribuent à atténuer l'ostéoporose. Le phosphore à l’instar des éléments cités précédemment, renforce aussi les os. Contribue à la croissance et au développement du corpsLes sardines contiennent tous les acides aminés essentiels au bon fonctionnement de l’organisme et la synthèse des protéines dans le corps. Ces acides aminés ont un impact positif sur les cellules, les tissus, et les muscles conjonctifs. La distribution d’oxygène et de nutriments à l’intérieur du corps humain s’en trouvent améliorés. Notez que la quasi-totalité du système immunitaire est constitué de protéines et plus essentiellement d’acides aminés. Ces protéines améliorent la réponse immunitaire de l’organisme. Les sardines apportent de la vitalité et de l'énergieLe fer alimente en oxygène, les globules rouges. Plus il y a de fer dans l’organisme, et plus on se sent plein d’énergie et de tonus. Si cette présence de fer est bénéfique pour tous, elle l’est d’autant plus chez les femmes dans la mesure où ces dernières perdent du fer lors de leurs menstruations. Consommer de la sardine permet donc de venir à bout de ce problème, car cela permet de compenser la quantité de fer éventuellement perdue. La sardine: Anti-oxydanteLes sardines sont naturellement riches en antioxydants puissants, parmi lesquels figurent notamment l’oméga-3 et CoQ10. Pour être tout à fait exact, la sardine contient en quantité, le CoQ10, un antioxydant qui contribue non seulement à la bonne santé cardiaque, mais aussi, à la lutte contre l’hypertension et le cancer du rein. Une boîte de sardine vous apporte 87% de la quantité de sélénium dont a besoin quotidiennement votre organisme. Pour rappel, le sélénium préserve le corps humain des dommages causés par les radicaux libres. Il contribue également à la division cellulaire et empêche la destruction chromosomique. Précisons que la destruction chromosomique peut être à la base de troubles graves chez les enfants. Le sélénium augmente le nombre ainsi que la qualité des spermatozoïdes chez l’homme tandis que chez la femme, il réduit les risques de fausses couches. Contribue à la perte de poidsLa sardine peut vous être d’une grande aide si vous souhaitez perdre du poids. Ce poisson aide l’organisme humain à brûler très rapidement des calories. Un programme de remise en forme ajouté à une alimentation saine pourrait vous aider à atteindre vos objectifs relatifs à une perte de poids. N’oubliez donc pas d’inclure de la sardine à votre régime au cas où vous souhaiteriez perdre du poids. La dégénérescence maculaire liée à l’âgeCe phénomène s’observe chez les personnes âgées d’au moins 50 ans. Il s’agit d’une affection caractérisée par une perte progressive de la vue du fait de la dégénérescence maculaire. Consommer de la sardine aide à réduire les risques d’attraper cette maladie. La sardine: un anti-cancerD’après les recherches, la vitamine D sous forme de calcitriol a un impact sur l’activité des cellules. Le moindre déséquilibre au niveau du cycle cellulaire, favorise l’apparition du cancer. Mais la vitamine D contenue dans ce poisson aide à lutter contre le déséquilibre du cycle cellulaire, et en conséquence, réduit les risques d’attraper le cancer. La sardine: idéale pour une peau saineSi vous souhaitez avoir une peau belle et saine, la sardine peut vous aider. Les acides gras présents dans la sardine ont un impact sur la peau. Nombreuses sont les façons dont la sardine peut rajeunir votre peau. Le corps a besoin de graisses, or il se trouve que la sardine en regorge. En outre, la sardine est riche en antioxydants qui aident à lutter contre les éventuels dégâts résultants d’une exposition prolongée au soleil. Précisons pour finir que la sardine protège la peau des maladies connexes. La sardine: pour le renforcement du système immunitaireComment se fait-il que la sardine aide à stimuler les défenses immunitaires ? La question mérite en effet d’être posée. Du fait de sa richesse en acides gras et aminés, en fer, en vitamines et en antioxydants, elle aide à renforcer votre système immunitaire. D’après les recherches, l’huile de sardine augmente le nombre de cellules immunitaires, ce qui renforce le système immunitaire tout entier. La sardine: réduit la résistance à l'insulineQuand le corps secrète de l’insuline, il faut qu’une réponse appropriée soit donnée. D’après les recherches, les protéines contenues dans la sardine aident à réduire la résistance à l’insuline. Source de protéinesLa sardine est riche en protéines et acides aminés, dont notre corps a besoin. En fait, le corps se sert des acides aminés pour fabriquer des protéines. Une fois les protéines formées, elles agissent au niveau des os, des tissus conjonctifs, des enzymes du corps, et contribuent par ailleurs à la formation d’anticorps utiles pour la préservation de votre système immunitaire. En outre, les protéines fournissent de l’oxygène ainsi que d’autres nutriments aux tissus de l’organisme. La sardine favorise la santé du cerveauQuand augmente le stress oxydatif, des troubles du cerveau tels que les maladies d’Alzheimer, de Parkinson ou encore l’autisme, ne tardent pas à survenir. Si tous les antioxydants présents dans les sardines aident à lutter contre lesdits dommages, le rôle de l’oméga 3 est bien particulier, car il empêche la survenue du stress oxydatif. Par conséquent, les maladies sus-énumérées n’apparaissent pas. Selon l’université médicale du Maryland, la niacine contenue dans la sardine lutte également contre l’arthrite et la maladie d’Alzheimer. La sardine renforce les articulationsLes lésions articulaires surviennent en cas de pathologies telles que l’arthrite rhumatoïde, la goutte, ainsi que d’autres formes de douleurs articulaires. Si vous en souffrez ou qu’un de vos proches en est atteint, vous savez à quel point ces pathologies sont douloureuses ! Si les anti-inflammatoires et les stéroïdes permettent de soulager, ils ont aussi des effets secondaires. Comment alors surmonter cette situation ? Une seule réponse est possible : les sardines. Bien qu’apparemment anodins, ces poissons peuvent grandement vous soulager en éliminant les médiateurs inflammatoires et les dommages causés par les radicaux libres. Quelques recettes simplesNombreuses sont les recettes susceptibles d’être obtenues à partir de la sardine grillée ou cuite. Elle peut faire office de plat principal, d’accompagnement, ou alors, être utilisées dans les salades. Voici quelques recettes simples que vous pourriez faire chez vous: Griller les sardines en y ajoutant un mélange de jus de citron, de sel, de poivre, d'ail, et d’autres condiments.Faire une salade grecque : cela consiste à cuire légèrement la sardine pendant quelques minutes dans de l’huile d’olive avant de la couper en morceau et d’y ajouter du concombre haché, des olives, et des tomates. Pour en améliorer la saveur, il faudrait y ajouter du vinaigre, du sel, du poivre, et du jus de citron. Pour finir, ajoutez-y du persil haché et régalez-vous!Les sardines peuvent être consommées avec de l'oignon haché, du fenouil, ou des olives.La sardine peut être accommodée avec des tomates, du romarin, du basilic et de l’origan.Faites enfin une sauce avec de l'huile d'olive extra vierge, de l’ail pressé, du jus de citron, de la moutarde de Dijon, du sel et du poivre, puis servez sur des sardines.
Fondée en 1895 par Monsieur et Madame Mollard, cette brasserie qui fait face à la gare Saint-Lazare dans le 8ème arrondissement est parée d’un superbe décor classé, avec de grandes fresques dans des tons vert d'eau, bleu roi ou dorés, ainsi que des marbres beiges et marron encadrés de mosaïques anciennes. Mollard est également et surtout l’une des valeurs sûres des brasserie parisiennes, avec des fruits de mer d’une superbe fraîcheur et tout ce qu’il faut pour faire un excellent repas. En 2014, Mollard s'est vu remettre le titre de Maître Restaurateur .
L’évolution de la pastèque montrée par les natures mortes.
James Nienhuis, un professeur à l’université d’horticulture du Wisconsin, montre toujours à ses étudiants l’évolution des fruits par la sélection humaine en prenant l’exemple de la pastèque. Il se base sur l’aspect de ce fruit dans les natures mortes anciennes, notamment une peinture de l’artiste italien Giovanni Stanch
Le fruit qu’on voit sur les tableaux est mûr, contrairement aux hypothèses qui ont été avancées par des internautes sur Reddit. On peut le voir aux graines noires qui sont un signe de maturité pour la pastèque. En suivant les dates des tableaux on constate les évolutions successives vers une chair rouge uniforme quasi sans graines,au fur et à mesure des sélections et des croisements. La chair du fruitde l’époque était probablement déjà très bonne et sucrée, mais c’est laquantité de lycopène qui a été recherchée pour lui donner cette appétissante couleur rouge. Ces évolutions ne se sont pas arrêtées de nos jours puisque nos petits enfants s’étonneront sûrement de voir des pastèques avec des graines dans nos œuvres picturales, ou qu’elles ne soient pas carrées. Giovanni Stanchi, 1645–72
À 6000 pieds en plein vol, ce bimoteur a perdu une hélice. Jeudi dernier, un avion bimoteur à hélice Saab 340 de la compagnie aérienne australienne Regional Express, a perdu l’une de ses deux hélices en plein vol, à 6000 pieds d’altitude (environ 1 830 mètres). Bien heureusement, malgré cet incident très rare, le pilote est parvenu, sans trop de problèmes, à poser l’appareil, qui devait rallier la ville d’Albury à Sydney, en toute sécurité, sans que ni les 16 passagers, ni les 3 membres d’équipage n’aient été blessés. Bien entendu, une enquête a été ouverte afin de connaître l’origine de cette mésaventure, mais celle-ci risque d’être longue car l’hélice perdue n’atoujours pas été retrouvée !
Saoul, il rate son cambriolage et reste coincé dans la vitrine d’un magasin.
Dans les Pyrénées-Atlantiques, la gendarmerie nationale a publié ce weekend,via son compte Twitter, une photo amusante d’un voleur, visiblement peuexpérimenté et alcoolisé, coincé dans la vitre d’un magasin de Mauléon-Licharre qu’il venait de cambrioler. L’homme, qui était ivre, avait fracassé dans la nuit de jeudi à vendredi derniers la devanture de la boutique afin de s’y introduire, puis s’est tranquillement fait arrêter en flagrant délit en train de commettre son larcin, sans qu’il n’ai été nécessaire de courir pour le rattraper. En effet, au moment de quitter les lieux, il est resté coincé au niveau du bassin dans la vitrine jusqu’à l’arrivée des forces de l’ordre. Hilares, ces derniers n’ont pu s’empêcher d’immortaliser la posture ridicule du gaillard en situation délicate
Elle dessine d'impressionnants motifs sur le sable des plages bretonnes... Et ses créations sont à couper le souffle. Captivants, fascinants, harmonieux, empreints de poésie et de majesté, les gigantesques mandalas d’Émilie Vincent viennent s'étaler sur le sable des plages bretonnes. Créations labyrinthiques et éphémères, tatouages fragiles que la moindre vague de la marée montante finit par irrémédiablement effacer, ils représentent pour leur créatrice un moyen de ne faire qu'un avec l'instant présent, et de traduire l'expression de sentiments à l'état brut.
Victoria je vous donne un petit truc: dans votre dernière parution il y a une Mairie avec à gauche "Croix-Rousse vue de Fourvière." mettez le curseur entre cette phrase et l'image et clic sur "entrée" la phrase ira au dessus et même chose à droite mettez le curseur entre l'image et "Mairie" puis clic sur"entrée" Mairie se positionnera sous l'image.Bonne journée.
En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 31 453 €, ce qui plaçait le 4e arrondissement au 2e rang parmi les 9 arrondissements de Lyon
La Croix-Rousse est une colline de la ville de Lyon.
Mais c'est également un quartier situé sur cette même colline, que l'on distingue en deux éléments : - les pentes (une partie du 1er arrondissement), et - le plateau (4e arrondissement), qui culmine à 254 mètres.
La Croix-Rousse, surnommée la colline qui travailleen référence aux canuts, ancienne commune du département du Rhône, est un quartier original, profondément marqué par son passé de haut-lieu de l'industrie de la soie. Croix-Rousse vue de Fourvière.MAIRIE DU 4 ème Grande Cote PLACE DE LA CROIX-ROUSSE Cour des Voraces.La maison Brunet vue de la Saône. Fort St Jean (depuis le Bd Croix Rousse).Place Rouville : Maison aux 365 fenêtres. Intérieur de l'église baroque Saint-Bruno des Chartreux. L'Église Saint-Polycarpe. Eglise St-Augustin de Lyon Chapelle de l'Institution des Chartreux La croix en pierre dorée de la Croix-Rousse. Amphiteatre Trois Gaules --------
Grande Cote D'une superficie de 293 hectares, l'arrondissement couvre le plateau de La Croix-Rousse.
Le 4e arrondissement a été créé - le 24 mars 1852 (date de création des cinq premiers arrondissements), reprenant les frontières de l'ancienne commune de La Croix-Rousse.
Le conseil d'arrondissement est l'organe consultatif majeur de l'arrondissement.
Il se compose de 15 membres, dont 4 sont conseillers municipaux de Lyon.
Depuis juillet 2011, le maire du 4e arrondissement est David Kimelfeld (PS)
Il s'agit d'un gros rocher gris-blanc très dur, dont la composition minéralogique laisse à penser qu'il a été transporté depuis les Alpes jusqu'à Lyon par les glaciers : c'est ce qu'on appelle un bloc erratique.
.Lyon 04 - Vogue des Marrons - Place du Gros-Caillou (nuit)
Le Gros Caillou était à l'origine symboliquement à cheval sur le 1er arrondissement (les pentes de la Croix-Rousse, dites "les pentes") et le 4e arrondissement (le plateau de la Croix-Rousse, dit "le plateau").
Cette position en fin du boulevard de la Croix-Rousse est signifiante, puisque celui-ci fut lui-même aménagé en 1865 à la place des remparts qui séparaient la Croix-Rousse de Lyon jusqu'à l'annexion en 1852, et constitue donc un autre symbole fort de la réunion des deux bourgs.
À la suite de la construction d'un parking souterrain et d'une esplanade végétalisée (nommée Espace Gros Caillou), il a été déplacé d'une trentaine de mètres pour être désormais uniquement dans le 1er arrondissement, ce qui excite l'ire de certains croix-roussiens1.
L'Espace Gros Caillou fut achevé en 2008, et l'esplanade végétalisée offre désormais une vue sur l'est lyonnais et le Bugey, et même sur les Alpes et le Mont Blanc par temps clair.
Sa découverte remonte à 1861 lors du percement de la ficelle (funiculaire) reliant la Presqu'île du centre de Lyon à la Croix-Rousse : les travaux de percement du tunnel durent être interrompus car les travailleurs étaient bloqués par une roche extrêmement dure, qu'ils n'arrivaient pas à briser.
La roche en question dut donc être dégagée et extraite du substrat, ce qui demanda de grands moyens et provoqua un certain retard dans les travaux.
Finalement exhumé, le « Gros Caillou » est devenu à la fois le symbole de la force et de la persévérance des Lyonnais face aux obstacles, mais aussi le symbole du rattachement de la Croix-Rousse à Lyon, facilité par le funiculaire.
Le « Gang des Lyonnais » qui multiplia les actions criminelles dans les années 60 et 70 était au départ surnommé « La bande du Gros Caillou », ses membres originels étant tous croix-roussiens. ---------
Fils d'un maître-fabricant en soie, il exerce de nombreuses professions dont certaines sont liées à la soie, mais également à l'imprimerie.
Ayant étudié seul la mécanique, il met au point, en 1801, le métier à tisser Jacquard, dit métier Jacquard1.
Dans la continuité des travaux de Jacques de Vaucanson, il équipe son métier d'un mécanisme sélectionnant les fils de chaîne à l'aide d'un programme inscrit sur des cartes perforées (que l'on doit à Basile Bouchon).
Il devient ainsi possible à un seul ouvrier de faire fonctionner le métier à tisser, sans l'assistance d'un tireur de lacs (emploi généralement tenu par une femme).
Le 12 avril 1805, Napoléon rencontre Joseph Jacquard lors d'un séjour à Lyon.
Quelques semaines plus tard, le 27 août 1805, Jacquard reçoit, de la part de l’Académie de Lyon, le prix des inventeurs.
À partir de cette date, il accumule les prix d’honneur et les récompenses2.
Le 17 novembre 1819, il est fait chevalier de la Légion d’honneur et en 1826, il est nommé conseiller municipal d’Oullins.
Amélioré par Jean-Antoine Breton en 1806 et 1817, le métier connaît un succès international (certains sont encore utilisés de nos jours).
À Lyon, le métier Jacquard marque les prémices de la révolution industrielle, qui profitera beaucoup à la ville, mais qui entraînera aussi une restructuration sociale difficile.
À ce titre, le métier Jacquard, accusé de mettre des tisseurs au chômage, est souvent évoqué comme l'une des causes de la révolte des Canuts de 1831.
Le 16 août 1840 fut inaugurée, place Sathonay à Lyon, une statue en son honneur, faite en bronze.
Déplacée en 1898 à la place de la Croix-Rousse, elle honore le « bienfaiteur des ouvriers lyonnais ». Fondue en 1942, elle est remplacée en 1947 par l'actuelle statue en pierre.
Le métier Jacquard, qui a inspiré Charles Babbage, est souvent présenté comme l'un des ancêtres de l'ordinateur, il ne fait pas à proprement parler de traitement de l'information mais c'est la plus ancienne machine programmable.
Pour célébrer le centenaire de la mort du mécanicien Joseph-Marie Jacquard, la Poste française émet un timbre à son effigie en 19343
Un mur peint représentant l'architecture croix-roussienne.
Sculpture "Le chant des Canuts", installée dans un square à côté de la mairie.
Cette statue réalisée en 1984 par Georges Salendre représente deux amoureux entonnant le Chant des Canuts
Réalisé en 1987, revu en 1997 pour "jouer" avec la réhabilitation de la Croix-Rousse (qui fut le quartier des ouvriers en soie), le mur des canuts est la plus grande fresque d'Europe (1200m2).
Un immense mur ouvert de perspectives et d'une haute volée d'escaliers.
De part et d'autre s'organise la vie quotidienne d'authentiques habitants du quartier, dépositaires de l'héritage des canuts et du patrimoine de la soie.
En s'approchant, on découvre ainsi de hautes fenêtres caractéristiques de l'habitat canut, et différents éléments propres à l'activité soyeuse : - bobines de soie, -métiers à tisser, -travail de la soie, -etc.
La fresque murale est une spécificité lyonnaise.
Pionnière en la matière,
la ville répand aujourd’hui son savoir-faire :
CitéCréation,
coopérative d’artistes lyonnaise créée en 1978,
réalise des fresques et
trompe-l’œil dans le monde entier.
Le mur peint des CanutsLe mur peint des Canuts vu en entier
C’est le mur peint plus connu de Lyon.
Il a favorisé la naissance des suivants.
Les raisons de son succès public ? Sans doute l’osmose entre cette représentation géante et très vivante de la Croix-Rousse et ce que ce quartier de Lyon est en vrai.
On y retrouve des vrais habitants du quartier et nombre de ses emblèmes, le tout fondu dans cette grande fresque devant laquelle on reste longtemps, comme un globetrotter devant une mappemonde.
C’est aussi son gigantisme, c’est le plus grand d’Europe.
Vous connaissez le principe des murs peints, bien sûr puisque vous vous êtes déjà fait « avoir » par l’effet « trompe l’oeil » d’un mur peint, par exemple celui de la place Ennemond Fousseret, une bâche flottant devant un échafaudage
L’effet trompe l’oeil est particulièrement utilisé sur le mur peint des canuts pour accentuer l’effet face à face que l’on ressent devant cet escalier qui monte dans la façade.
Le mur peint des canuts en est à sa troisième version (1987, 1997, 2013).
Dans le passage sous le mur, les versions antérieures sont représentées.
Un discret hommage y est rendu à l’ONG Habitat et Humanisme via une petite plaque que l’on peut voir peinte en haut à droite de la première volée d’escaliers (au-dessus de la voiture dans la photo ci-dessous).
Cette ONG oeuvre efficacement à aider au logement des personnes en difficulté. Un extrait avec un vélo’v, Guignol, une famille, un peintre, le chanteur de rue Jean-Marc Le Bihan, etc.
C'est une institution culturelle qui s’intéresse à toutes les formes de la culture : littérature, sciences humaines, politiques et sociales, histoire, arts contemporains, etc.
Elle rassemble artistes, écrivains, romanciers et chercheurs du monde entier pour nourrir une réflexion publique autour des questions de notre temps à l’occasion de conférences, débats, tables rondes, et lectures.
Œuvre de l'architecte lyonnais Joseph Folléa (1867-1927), cette villa fut construite pour une famille d'industriels de la teinturerie, les Gillet, qui la vendirent à la ville de Lyon en 1976 à la mort de Paul Gillet
Elle est ornée d'une frise animalière peinte en 1913 par Louis Bardey (1851-1915).
L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 20151. Dès 1853, les Gillet qui fonderont plus tard ce qui deviendra Rhône-Poulenc, cherchent des terrains pour y implanter leurs usines.
Il investissent notamment à Vaise et précédemment sur des terrains en bord de Saône, au pied de la colline de la Croix-Rousse, actuellement sur le quai Joseph Gillet, anciennement quai de Serin.
Dès 1880, l'usine de teinturerie du quai de Serin fabrique les « flottes en noir ».
Comme il est de mise au cours du XIXe siècle, le patron doit s'installer près de ses usines afin d'y veiller paternellementP 2.
La famille fait construire la Villa Gillet en 1912 sur les hauteurs qui surplombent les usines du quai.
À la mort de Paul Gillet, ses héritiers cèdent la villa à la ville de Lyon
Créée en 1987, la villa Gillet s’intéresse à plusieurs formes de culture : littérature, sciences humaines, politiques et sociales, philosophie, histoire...
Elle propose une approche culturelle des savoirs à travers les rencontres publiques qu’elle organise toute l’année. Une programmation toute l'année Toute l'année de septembre à avril, la villa Gillet fait venir à Lyon des artistes, écrivains, romanciers et chercheurs du monde entier pour nourrir une réflexion publique autour des questions de notre temps à l’occasion de conférences, débats, tables rondes, et lectures.
la villa Gillet a pour objectif de rendre accessible à un public de non spécialistes la réflexion d’intellectuels sensibles aux grandes questions contemporaines.
En pente, il permet de rejoindre les quais de la Saône.
Il est partiellement inscrit au patrimoine des monuments historiques depuis le 26août20152. Le parc doit son nom à un ancien verger de cerisiers.
Issu d'une propriété du XIXe siècle, il a été dessiné par René-Edouard André en 1913 et comprend environ 1200 arbres.
Les Gillet, riches industriels à l'origine de Rhône-Poulenc, avaient acheté la colline au-dessus de leurs usines et fait bâtir une maison, désormais appelée Villa Gillet, du nom de ses anciens propriétaires.
La ville de Lyon a racheté le parc et la villa en 1963 Le jardin Rosa Mir est un jardin situé au cœur de la Croix-Rousse à Lyon, créé par Jules Senis.
On y accède par l'Impasse Viard dont l'entrée se situe à proximité du no 87 de la Grande Rue de la Croix-Rousse.
Il est créé par Jules Senis (1913-1983), un artisan maçon carreleur,
réfugié de la guerre d'Espagne qui a consacré les vingt dernières années de sa vie à la création d'un
jardin « extraordinaire »
dédié à sa mère Rosa Mir Mercader ainsi qu'à la Vierge Marie à laquelle un autel est consacré.
Après des années d'hôpital pour traiter un cancer, Jules Senis fait le vœu de construire un jardin s'il obtient une rémission.
Il réalise patiemment à partir de 1958 le jardin qu'il avait rêvé.
Peu avant sa mort, en 1983, l'« Association des amis du jardin Rosa Mir » est créée pour la préservation et la promotion du site.
Malheureusement, avec les années, le jardin se dégrade et les campagnes de plantations ne sont pas toujours respectueuses de la création d'origine.
La ville de Lyon, propriétaire du site, décide de le fermer au public en 2013 afin d'engager des travaux de rénovation importants.
Le jardin est rouvert au public depuis le 25 juin 20162.
Il est composé d'un ensemble de colonnes et de traverses décorées de milliers de coquillages dispersés savamment en alternance avec des pierres qui tapissent l'ensemble des surfaces.
L'ensemble ne fait pas plus de 400 m2, mais le dépaysement y est total, on y reconnait l'inspiration espagnole, en particulier les structures à la Antoni Gaudí de Barcelone, comme le parc Güell ou la Sagrada Família.
L'originalité de ce jardin évoque souvent pour les visiteurs l'œuvre du facteur Cheval, bien qu'ici on a davantage affaire à un savant mélange d'art floral et de structures décorées mariant finement le minéral et le végétal.
la construction de l'Hôpital de la Croix-Rousse commence en 1855, sous la direction de Hugues-François Dubuisson de Christot, architecte des hospices civils de Lyon.
Dès lors, la prise en charge des maladies infectieuses sera l'une des caractéristiques de l’hôpital. Rapidement, l'hôpital acquiert une grande compétence dans le traitement des maladies infectieuses.
Cette spécialisation entraîne l'établissement d'un service de varioleux en 1892.
Ce service s'installe dans un bâtiment isolé sur la commune de Caluire-et-Cuire3.
En 2013, l'hôpital de la Croix-Rousse fusionne administrativement avec les hôpitaux gériatriques Dr-Frédéric-Dugoujon à Caluire-et-Cuire et Pierre-Garraud à Lyon 5e pour former le Groupement hospitalier nord. ----------
Le terrain utilisé pour la construction du cimetière a été cédé à la Croix-Rousse par la commune voisine de Caluire-et-Cuire sur proposition du Préfet du Rhône.
Ceci nécessita une modification de la limite entre les deux communes, l'actuelle rue du Bois de la Caille2.
Le cimetière est devenu propriété de la ville de Lyon en 1852, lors du rattachement de la Croix-Rousse.
Il se verra adjoindre une seconde partie que l’on nomme aujourd’hui le
« nouveau cimetière »,
dont l'entrée fut construite d'après les plans de l'architecte Pierre Bourdeix.
En 1990, les deux cimetières comptaient plus de 40 000 tombes3. ------------- Rues, places, espaces verts
Le boulevard de la Croix-Rousse est un boulevard marquant la limite entre les 1er et 4e arrondissements de Lyon, dans le quartier de la Croix-Rousse.----------------------------------------------------------------------
On y trouve un grand nombre de commerces, ainsi que des immeubles d'habitations dont certains, à peu d'étages, datent du XVIe siècle, alors que d'autres, plus grands, sont de type Canut.
Il s'étend sur la ville de Lyon jusqu’à l'intersection avec la montée de la Boucle, puis continue avec le même nom sur Caluire-et-Cuire1.
Il passe en arrière de l'hôpital de la Croix-Rousse et coupe la rue Hénon, à la hauteur de la station de métro du même nom. Plaque commémorative du centenaire de la révolte des canuts sur la façade de la mairie du 4e arrondissement.---------------------------------------------------------
Rue Hénon Eglise Saint-Denis de la Croix-Rousse. -
--------MONTÉE DE LA GRANDE CÔTE--------------------------------
Rebaptisé au 20e siècle sport-boules, le jeu de la boule lyonnaise date du 18e siècle.
Il est antérieur au jeu provençal et à la pétanque.
Le sport-boules reste très pratiqué de nos jours à Lyon, en Savoie et en Dauphiné, mais aussi dans d'autres régions (Île de France, Auvergne, Pyrénées, Sud-Ouest, etc.).
Par rapport à la pétanque, les boules sont plus grandes et le terrain beaucoup plus long
Le terrain de la boule lyonnaise ou sport-boules
Le sport-boules peut se pratiquer sur des terrainsde fortune, non délimités : places de villages, petites routes, etc.
Toutefois, les compétitions se déroulent sur unterrain délimité, en terre battue, recouvert d'une fine couche de sable.
Appelé « cadre », ce terrain mesure de 27,50 mètres de long, sur 2,50 à 4 mètres de large.
Il est divisé en sept zones délimitées par des lignes, selon des règles strictement codifiées, comme le montre le schéma ci-dessous.
Le terrain doit être régulièrement entretenu, afin que les différentes lignes (lignes de pied, lignes de but et lignes de perte) soient toujours bien visibles.
Matériel et boule lyonnaise
La boule lyonnaise se joue avec : un but en bois (cochonnet).
Et des boules métalliques – avec ou sans remplissage – ou encore des boules en résine e diamètre compris entre 9 et 11 cmet de poids inférieur à 1,3 kg.
Règles de la boule lyonnaise
L'objectif du sport-boules ou jeu de boule lyonnaise est de placer ses boules le plus près possible du but(cochonnet).
Équipes
La boule lyonnaise peut se jouer : En tête-à-tête : un joueur contre un, chaque joueur disposant de trois ou quatre boules.
En doublette : deux joueurs contre deux, chaque joueur disposant de trois boules.
En triplette : trois joueurs contre trois, les deux tireurs disposant de deux boules et le tireur disposant de trois boules.
En quadrette : quatre joueurs contre quatre, chaque joueur disposant de deux boules.Lancer du but
L'équipe désignée par le sort lance le but :
le joueur se positionne à la ligne de pied de jeu et lance le but obligatoirement entre la ligne de pied de jeu et la ligne de but opposées.
Déroulement de la partie
Les joueurs lancent leurs boules à tour de rôle, en commençant par l'équipe qui a lancé le but.
Pour lancer une boule, le joueur prend son élan en pratiquant une petite course permettant de gagner de la vitesse.
Il existe deux façons de lancer la boule : soit en « pointant », afin de la placer le plus près possible du but, soit en « tirant », pour chasser une boule adverse.
Des réglementations très particulières concernent le « marquage des boules » et le tir.
Elles peuvent se procurer, avec l'ensemble des règles du jeu de sport-boules, auprès de la FFSB (fédération française du sport-boules).
À la fin de la première « mène », lorsque toutes les boules sont lancées, on compte toutes les boules d'une équipe qui sont situées plus près du but que la plus proche des boules de l'équipe adverse.
Le but revient à l'équipe qui a gagné la mène précédente.
Cette équipe lance le but depuis la ligne de pied opposée à celle qui a été utilisée lors de la mène précédente.
La mène se déroule de la même façon que la précédente, avec la même façon de compter les points
.Fin de partie
La partie se joue habituellement en 11 points.
La première équipe qui a marqué le nombre de points fixés a gagné.
------------------------------------------------------------------------- Boxing Club du Grand Lyon ------------------------- Vie de l'arrondissement
Tous les jours, sauf le lundi, le célèbre marché de la Croix-Rousse (marché bio le samedi matin).
Il s'étend le long du boulevard de la Croix-Rousse, sur près d'un kilomètre.
les confréries défilent de l'esplanade de la Croix Rousse au parc de la Cerisaie encouragées par une fanfare entrainante. ------------------------------------------------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------------------------------------ la vogue des marrons
-------------------------------------------------------------------------------------------- Tous les ans, en octobre et novembre, la vogue des marrons
.La Vogue est une fête foraine traditionnelle lyonnaise et un grand rendez-vous croix-roussien, de mi-octobre à mi-novembre.
La Vogue des marrons se tient au début de l’automne sur le boulevard de la Croix-Rousse.
Née il y a plus de 150 ans, elle est devenue une tradition lyonnaise au même tire que le marché alimentaire, les traboules ou les bistrots authentiques.
----------------------- Vogue des marrons
« Notre rôle, à nous industriels forains, en toutes circonstances, est de distraire et donner le sourire aux gens » La Vogue des marrons
Musique et bonne humeur s'invitent à la fête.
Pour s'amuser, connaître une belle montée d'adrénaline et se faire quelques belles frayeurs, les visiteurs retrouveront le manège à sensation No Limit, dont la nacelle vous emmène en tournoyant à plus de 40 mètres de hauteur ou encore, pour la vitesse, la chenille l'Himalaya, l'une des plus belles de France, ainsi que le manège Superball ou le tapis volant.
Il y aura aussi du tir sur ballons, des tombolas pour gagner de magnifiques peluches, des manèges à pinces, sans oublier, en début de place Séraucourt, la Pomme, superbe grand huit, pour les petits. De nombreux stands de petite restauration et buvettes vous attendent aussi sur place.
Au programme : - manèges, - grande roue, - autos-tamponneuses, - barbes à papa, - pêche aux canards, - pommes d'amour... Fête foraine sur le plateau de la Croix-Rousse. Attractions et sucreries.
La vogue des marrons (ou vogue aux marrons), se déroule dans le quartier de la Croix-Rousse à Lyon et accueille plus de 70 forains5.
Née il y a plus de 150 ans, elle est survivante d'une tradition foraine lyonnaise (en 1896, la ville totalisait 207 jours de vogues de Pâques à Toussaint).
Installée tous les ans sur le plateau de la Croix-Rousse pendant environ un mois entre octobre et novembre, elle est la dernière vogue de l'année, et s'étale sur une bonne partie du Boulevard de la Croix-Rousse, toute la Place de la Croix-Rousse et la Place des Tapis (plus depuis l'édition de 2014, à la suite de la réhabilitation de la place), et bloque la sortie du tunnel de la rue Terme.
On y déguste les premiers marrons de l’année (et anciennement le premier vin blanc), d’où son nom.
L'aménagement du parking souterrain et de l'esplanade du Gros Caillou
(dont les travaux ont été terminés en 2010) ont réduit son espace,
ce qui empêche la mise en place de la grande roue, désormais installée Place Bellecour pendant tout l'hiver.
Ce site est desservi par la station de métroCroix-Rousse. -------------------------------- Durant le deuxième week-end de septembre, la Grande Braderie occupe la Grande Rue et la Place de la Croix-Rousse. ---------------------------------------------------- La maison Brunet, aussi appelée la « maison aux 365 fenêtres », est un immeuble du quartier de la Croix-Rousse, dans le 1er arrondissement de Lyon.
Formant un pâté de maisons entier, il est entouré au nord par la rue Rivet, à l'ouest par la rue Prunelle, au sud par la place Rouville et à l'est par la rue Flesselles.
Sa façade sud surplombe la place Rouville avec vue sur le quai Pierre Scize et la Saône.
À l'époque de Lugdunum, les Romains avaient déjà mis à profit cet avantage topographique en édifiant une construction à cet endroit 1,2,3.
Le bâtiment en lui-même semble avoir été construit entre 1810, date de généralisation des métiers de mécanique des canuts et 1825, où la maison figure en bonne place sur le plan du Clos Saint Benoit, édité en 18254.
Pour construire cette maison de ses rêves, Brunet acheta un lot de 720 m2 au clos Saint Benoit, puis voulut représenter en cet édifice les divisions de l'année et le signe du temps.
Il s'endetta et on dit qu'il mourut ruiné.
Le bâtiment est de forme rectangulaire.
Il est construit selon les chiffres du calendrier : il a autant de fenêtres que de jours dans l'année, autant d’appartements que de semaines dans l’année, autant d’étages que de jours dans la semaine, et autant d’entrées que de saisons.
Soit 365 fenêtres, 52 appartements, 7 étages et 4 entrées.
A la Croix-Rousse, la « Maison aux 365 fenêtres » témoigne
Place Rouville, dans les pentes de la Croix-Rousse, se dresse l’imposante Maison Brunet, « aux 365 fenêtres ».
Ce mystérieux bâtiment a traversé deux siècles et il a hébergé les révoltes des ouvriers de la soie, les Canuts. Imposante maison Brunet –
La ruine d’un soyeux
Le bâtiment porte le nom de celui qui le fit construire, Claude Brunet.
Le Drômois s’enrichit rapidement à Lyon dans le commerce de la soie.
Habitant côte des Carmélites, il disposait par ailleurs de deux immeubles rue Pierre Blanc et d’un appartement place des Capucins.
Dans la hiérarchie de « La Fabrique », la grande usine textile à ciel ouvert que sont la Croix-Rousse et ses pentes au XIXème siècle, il occupait la position de marchand fabricant.
Lui-même ne fabriquait rien, mais il fournissait les commandes et les matériaux aux ouvriers, les Canuts, qui tissaient les précieuses soies.
Pour des tarifs très bas.
Certains marchands fabricants louaient par ailleurs des appartements, resserrant ainsi les liens, doublement intéressés, avec les ouvriers.
Claude Brunet démarra la construction du bâtiment qui porte son nom en 1825.
Il ne profita pas de son investissement puisque la maison fut saisie et mise aux enchères début 1831.
Brunet semble s’être ruiné dans cette dispendieuse construction.
En effet, les Canuts préféraient souvent habiter le plateau de la Croix-Rousse, à l’époque séparé de la ville de Lyon, car ils y payaient beaucoup moins d’impôts.
Les ouvriers travaillaient et vivaient dans leurs appartements, le métier à tisser près de la fenêtre pour profiter de la lumière naturelle.
Josette Barre, dans son incontournable ouvrage « La colline de la Croix-Rousse – Histoire et géographie urbaines » décrit ces logements :
« L’appartement classique compte une ou deux pièces séparées par une mince cloison ou galandage.
Chaque pièce dispose de deux ouvertures ou plus, et contient en moyenne, autant de métiers que de fenêtres. »
Un Canut à sa fenêtre – Carte postale des archives de Lyon en ligne http://www.archives-lyon.fr – Environ 1910
Une maison « dont on ne peut plus partir »
Aujourd’hui, les propriétaires ont rassemblé ces petits appartements pour en créer de plus spacieux, et les métiers à tisser sont remplacés par des canapés et des salles à manger, avec des vues imprenables sur la ville. Vue du sixième étage de la maison Brunet – Crédit Eva Thiébaud Les chanceux qui les habitent viennent parfois rejoindre ouvriers, artistes ou riverains pour tailler le bout de gras au « Comptoir du sud »
. Et s’il est question de l’histoire de la Maison, chacun y va de son anecdote.
« Les larges escaliers, les doubles entrées, avec les deux traboules qui traversent le bâtiment de part en part, tout cela est fait pour faciliter le transport et le chargement des rouleaux de tissus. »
Jean-Louis Ménard habite depuis 30 ans dans la Maison, et « ne peut plus en partir ».
Avec Alain, le barman, et quelques autres habitués,
ils retracent, entre deux gorgées, les événements qui se sont déroulés pendant les révoltes canuses :
« En avril 1834, pendant la révolte, la Maison Brunet a failli être détruite par les canons ! »
La forteresse du peuple
Pourquoi en était-on arrivé là ?
Comment la maison a t-elle été sauvée ?
Malgré leur importance dans la vie économique française -la soie représente plus du tiers des exportations françaises de produits manufacturés-, les conditions de vie des Canuts au XIXème siècle sont rudes.
Peut-être vous rappelez-vous, parmi vos souvenirs d’écoliers, du roman « Claudine de Lyon » de Marie-Christine Helgerson ?
Le livre raconte l’histoire d’une jeune Canuse tuberculeuse de dix ans, acculée au métier à tisser dix heures par jour.
En 1831, pressés par des loyers galopants, travaillant leur quinze heures journalières et fatigués par une tâche pénible, les Canuts s’organisent pour réclamer aux marchands fabricants un tarif minimum à la pièce produite.
C’est pour faire le respecter qu’ils se révoltent en novembre.
D’usine-dortoir, la maison Brunet se transforme alors en forteresse ouvrière.
Ainsi la dépeint Jean-François René Mazon en 1831, dans son ouvrage
« Événements de Lyon ou les trois journées de novembre 1831 » :
« Les ouvriers venaient de s’emparer de la vaste maison Brunet qui domine le quartier Saint Vincent.
De cette position avantageuse ils ont pendant quelques temps fait un feu très vif sur la troupe, qui s’était retranchée dans la rue de l’Annonciade. »
Si le succès a d’abord semblé couronner cette révolte, avec la prise de l’Hôtel de Ville et des engagements tarifaires de la part des fabricants, ceux-ci ne furent finalement pas respectés.
Un coup d’épée dans l’eau. La « sanglante semaine » à la Maison Brunet
Malgré cette défaite, les idées progressistes se propagèrent dans la ville : le fouriérisme et ses sociétés communautaires, le saint-simonisme et ses élites dirigeantes pour le bien commun ou le mutuellisme et ses outils de mise en commun.
Des idées qui s’accordent bien mal avec la loi de 1834 limitant le droit d’association.
En avril, une nouvelle révolte éclate : « la sanglante semaine ».
Président de la République des Canuts, et des amis de Lyon et de Guignol -associations de défense du patrimoine et des traditions-, Gérard Truchet a donné en 2013 une conférence intitulée « La Maison aux 365 fenêtres ».
Celle-ci s’est déroulée au Musée Gadagne à l’occasion de la manifestation « Novembre des Canuts ».
Gérard Truchet raconte comment la maison a failli être détruite pendant la révolte de 1834 :
« Trois années plus tard, les ouvriers bernés se lancent une nouvelle fois dans la lutte acharnée.
Mais cette fois-ci les autorités militaires redoublent de vigilance et encerclent très rapidement la maison Brunet.
Ils prennent notamment position sur l’esplanade des Chartreux où ils surplombent l’ immeuble récalcitrant.
Mais les fenêtres restent closes, aucun fusil ne montre le bout de son canon.
Tout d’un coup, au cours de la journée du 12 avril, un lieutenant est tué d’une balle en pleine tête.
Aussitôt les soupçons s’orientent sur les locataires et il est décidé de brûler la maison Brunet et les maisons environnantes. »
Un curé courageux et des blanchisseuses ivres
Si la maison est toujours debout aujourd’hui, il en faut remercier la Vierge… et un curé courageux.
Gérard Truchet continue :
« Les soldats reçoivent l’ordre de diriger les pièces de canon vers l’immeuble, les locataires sont terrorisés.
Aux Chartreux, le curé de Saint Bruno les Chartreux intervient auprès du commandant et parlemente.
Pendant ce temps, les femmes se regroupent et remettent leur destin entre les mains de la Vierge Marie.
Après avoir longtemps négocié, le dénouement est heureux puisque le bon curé de Saint Bruno obtient gain de cause.
Le vœu des locataires est exaucé, en remerciement un ex-voto -offrande faite en remerciement d’une grâce obtenue- est peint. En procession, il est porté jusqu’à la chapelle Notre Dame de Fourvière. »
Ex-voto de remerciement des locataires de la Maison Brunet Où il se trouve encore aujourd’hui.
Au « Comptoir du sud »,
Bruno, le patron sort de cuisine pour papoter un peu avec ses clients.
S’il n’a certes pas connu les Canuts, il sait néanmoins qu’une cinquantaine d’années en arrière, un charbonnier occupait l’emplacement de son bistrot.
Se trouvait aussi là un porte-pot, un comptoir où l’on buvait du vin.
Paulette a emménagé dans l’immeuble en 1949.
Elle se souvient :
« Dans les années 60, les blanchisseuses des lavoirs du dessus venaient y boire des rhum limonades. A midi, elles étaient saoules. J’étais choquée ! »
Le lavoir public est aujourd’hui un lieu de spectacles – Crédit Eva Thiébaud Les dernières brises de l’esprit canut
A cette époque, boulangerie, boucherie, coiffeurs et commerces de proximité animent la rue.
Aujourd’hui, on n’y trouve plus que des voitures garées au millimètre devant des devantures mortes, et un orthopédiste.
Que reste t-il ici de l’esprit rebelle, social et mutuelliste des Canuts ?
Sans doute ce bistrot de quartier où tous et toutes se connaissent.
Assise à la terrasse devant un café, Christine Ramel, habitante de la maison depuis 30 ans, voit encore souffler des brises de cet esprit de solidarité :
« Dans l’immeuble, on essaie de trouver des occasions de se réunir. Dans notre cage d’escalier, on a fait un nettoyage collectif des communs au lieu de faire appel à une société. Les deux cages se réunissent pour réaliser le ravalement. »
Autre projet collectif, pour les journées du Patrimoine en 1999,
les habitants ont décidé de mettre leur maison à l’honneur, à travers une exposition ouverte au public, accrochée à la fois dans les halls qui « traboulent » et dans les escaliers monumentaux.
A cette occasion, Henriette Ponchon de Saint André, photographe et habitante, a exposé des panneaux de photographies des Canuts réalisés au cours d’une de ses formations à la photographie en 1978.
Elle a également ouvert les portes de son atelier.
L’artiste qui présentait en 1982 à l’auditorium « Canuts d’aujourd’hui » -un projet poétique sur les derniers Canuts- continue, à 85 ans, à photographier et à transmettre son savoir-faire à travers une association proposant des ateliers de photographie argentique, l’Atelier d’images. Canut sur métier à main – Crédit Henriette Ponchon de Saint André / L’atelier d’Images-Lyon – 1983
La Maison Brunet
« s’inscrit dans une cosmologie »
Ainsi continue à vivre la mystérieuse maison Brunet,
avec ses 4 portes d’allées, ses 6 étages plus un entresol, ses 52 cheminées correspondant aux 52 logements initiaux, et… ses 365 fenêtres (378 selon qu’elles soient murées ou non).
Et si certains pensent que seul le hasard a conduit à la construction d’autant de fenêtres que de jours de l’année, d’autant de cheminées que de semaines annuelles, d’autant d’étages que de jours de la semaine, et d’autant de portes que de saisons, ce n’est pas le cas de Mme Ponchon de Saint André.
Pour elle :
« L’orientation et la construction de la maison se trouve en relation avec le temps et la nature. Elle s’inscrit dans une cosmologie. Et puis, il y a une force dans les murs, celle des Canuts. On s’y trouve bien, c’est une maison pleine de bonnes énergies. »
Cette « Maison du temps » porte en tout cas les reflets de toutes les époques qu’elle a traversées.
La citadelle du Peuple
C'est à l'époque de la révolte des Canuts que la maison Brunet fait parler d'elle.
En 1831, lors de la première insurrection, cet immeuble est transformé en forteresse.
Les insurgés postés aux innombrables fenêtres de la maison Brunet, envoient des feux plongeants sur les soldats et les gardes nationaux5.
Lors de la seconde insurrection, deux ans et demi plus tard,
l'armée avait installé des canons sur l'esplanade des Chartreux, dans le but d'en neutraliser les foyers d'agitation.
Les habitants de la maison, très nombreux et tous ouvriers, étaient suspects à l'autorité militaire qui les croyait partisans de l'émeute6.
L'abbé Pierre Rousset, curé des chartreux, parcourut à pied, malgré les projectiles, le chemin qui séparait la maison Brunet de l'esplanade, et se porta garant des paroissiens.
Un ex voto portant la mention "Les locataires de la maison Brunet en actions de grâces, le 12 avril 1834" dessiné par les familles reconnaissantes, est conservé au musée de Fourvière7.
Traboules Le bâtiment comprend deux traboules qui relient respectivement la rue Rivet aux numéros 10 et 12 et la place Rouville aux numéros 5 et 61 .
Il présente des collections relatives aux Canuts, en particulier des métiers à tisser toujours fonctionnels et utilisés au cours des visites.
Une boutique vendant des produits liés à la soie est implantée dans la maison. Les produits sont 100 % made in France.
La Maison des Canuts vous invite à découvrir le rayonnement technique, social et créatif de la soierie lyonnaise depuis cinq siècles.
Le site a été entièrement rénové et agrandi.
Au cours d’une visite commentée, venez découvrir l’invention de Jacquard illustrée par des démonstrations de tissage sur métiers à bras, le cycle du ver à soie, l’apport social des canuts au XIXème siècle et la réalité de l’industrie textile rhônalpine aujourd’hui.
Les produits de la boutique révèlent l’excellence des savoir faire régionaux : foulards, écharpes, cravates, images tissées et passementerie.
En 1970, Cooptiss créé la Maison des Canuts, lieu de promotion de la soie à Lyon1.
Elle répond alors au début de l’intérêt du grand public pour le patrimoine scientifique et industriel.
Ce phénomène est renforcé par la médiatisation du « retissage » à l’identique des tissus de la chambre du Roi à Versailles, réalisés par les deux maisons lyonnaises : la manufacture Prelle et la société Tassinari et Chatel.
En 1998, Cooptiss dépose le bilan, suivie en 2003 par la maison des Canuts1.
À la suite du dépôt de bilan en 2003 dû à une mauvaise gestion, le fonctionnement du site évolue : un partenariat public/privé reprendra alors la gestion de la maison, la collection appartenant à la ville de Lyon, les murs appartenant à la Société anonyme de construction de la Ville de Lyon (SACVL) et la gestion elle-même du lieu étant assurée par une société privée1.
2004 à 2009, la priorité est de remettre en fonctionnement les métiers à tisser.
Des travaux de réaménagement et d’agrandissement sont réalisés dans les lieux.
La nouvelle Maison des Canuts est inaugurée en octobre 2009.
En 2011, la Maison des Canuts change ses jours d’ouverture pour mieux accueillir ses visiteurs.
Elle est ouverte tous les jours sauf les dimanches et jours fériés.
En 2012, elle propose une application gratuite pour Smartphone, recensant ses adresses coup de cœur de la Croix-Rousse (application disponible sur l’Apple Store – mot clé : canut).
Elle crée également une nouvelle visite pour les scolaires autour du livre « Claudine de Lyon », afin de répondre à la demande de plus en plus importante des enseignants.
En 2014, la scénographie est finalisée, et la nouvelle Maison des Canuts fête ses 10ans à l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine.
En 2016, elle accepte désormais la carte M’Ra et proposera dans l’année de nouvelles visites à thème pour les scolaires. Métier à bras jacquard.jpgATELIER
BOUTIQUE
Les visites commentées ont lieu du lundi au samedi à 11h et à 15h30.
Visites pour les anglophones les lundis et samedis à 11h (en plus de celles pour les francophones), du 15 mars au 15 octobre, EXCEPTE LE 03/07
En 1980, l'architecte Georges Bacconnier conduit une restauration des intérieurs1 Le théâtre est installé dans l'ancienne salle des fêtes de La Croix-Rousse.
Commanditée par Édouard Herriot, et inaugurée le 7juin1931, la salle accueille alors toutes sortes de spectacles (théâtre, cinéma, conférences, bals et banquets).
Conçu par l'architecte Michel Roux-Spitz, et construit (en 1924-1929) autour d’une structure de ciment armé avec remplissage en pisé, l’ouvrage est coiffé d’une coupole octogonale dominant la grande salle.
En 1980, l’architecte Paul Bacconnier transforme l'intérieur de la salle pour l'adapter aux besoins de la maison de la danse. --------------------------------------------------------------
le marché -------------------------------------------------------------
Personnalités habitant ou ayant habité à la Croix-Rousse
Durant le deuxième week-end de septembre, la Grande Braderie occupe la Grande-Rue et la Place de la Coix-Rousse
.Depuis 2008, un journal mensuel gratuit intitulé La Ficelle19 est dédié à l'actualité (patrimoine, urbanisme, culture, vie de quartier, portraits, agenda) du quartier de la Croix-Rousse et de Caluire-et-Cuire.
Il est actuellement publié à 15000 exemplaires.
Le site petiteshistoiresxrousse.fr/ [archive]créé par les conseils de quartier de Lyon 4e, vous fera (re)découvrir la colline de la Croix-Rousse à travers les souvenirs de ses habitant.e.s : les petites histoires, qui font la vie de la Croix-Rousse et ont fait l’Histoire du quartier.
Un quartier de la ville d'Oyonnax et la place qui en forme le centre sont également appelés « Croix-Rousse ».
Les industriels lyonnais qui travaillaient en liaison avec leurs homologues oyonnaxiens soulignaient ainsi la ressemblance géographique entre les deux sites, une colline surplombant la vieille ville dans la vallée, accessible par de fortes rampes.
Vous aimez mangez des sardines? Dans l’affirmative, vous aurez probablement envie d’en apprendre un peu plus sur leurs bienfaits pour
la santé et leurs effets anti-oxydants. Cet article contient en outre
des informations relatives aux éléments nutritifs que l’on peut trouver
dans les sardines, ainsi que de petites recettes. Vous allez donc
apprendre si ce poisson est vraimeno bon pour la santé ou pas.
Nous devons le nom Sardine à l’ile où ce poisson a été trouvé en grande quantité pour la toute première fois. La sardine appartient à la
famille des clupéidés et se subdivise en 21 variétés. Les sardinelles,
la sardina, et bien d’autres, sont autant de variétés qui renvoient
toutes à la même chose. Certaines caractéristiques telles que la
présence de matière grasses, l’apparence menue, la mollesse des arêtes,
sont à relever. Aux USA, les gens assimilent les petits harengs aux
sardines. Pour ce qui est des endroits où ces poissons prolifèrent, on
peu notamment citer les océans Atlantique et Pacifique, ainsi que la mer
méditerranée. Mais dans quels pays produit-on le plus de conserves de
Sardine ? La Norvège, l’Espagne, le Portugal, et la France, sont les
têtes de proue de cette production.
La sardine: plus qu’un poisson, une histoireLa sardine existe depuis des temps immémoriaux. Pourtant, c’est au 18ème siècle que sa mise en conserve l’a rendue populaire à travers
l’Europe. Napoléon Bonaparte est ainsi connu comme un des principaux
pionniers pour ce qui est de la mise en conserve des sardines. Ce n’est
que plus tard, vers la fin du 19ème et le début du 20ème siècle, que ce
poisson a atteint les USA et y est devenu populaire. Pourquoi ?
Probablement parce que de nombreuses personnes ont apprécié sa richesse
en acides gras et l’absence de mercure qui le caractérise.
Sardine: fraiche et en conservePour la mise en conserve de la sardine, les huiles d’olive et de soja sont très utilisées. Les personnes craignant la forte teneur en lipide
que cela peut induire ont comme alternative, la sardine conservée dans
l’eau. Dans les deux cas, il est important de prendre en considération
la date de péremption avant toute consommation. Ces sardines en
conserves peuvent être conservées dans les armoires de cuisine, mais il
faut quand même veiller à ce que ces dernières ne soient pas trop
exposées à la chaleur. Après son ouverture, il est recommandé de stocker
la sardine dans un réfrigérateur et de l’utiliser avant sa date de
péremption.
Mais tout le monde n’est pas adepte des boites de conserves. Si vous êtes dans ce cas, les sardines fraiches devraient vous enchanter. Mais
comment s’assurer de leur qualité ? Le poisson doit être ferme au
toucher, avoir la peau et les yeux brillants, et l’odeur doit être
fraiche. L’idéal serait de le conserver à une température comprise entre
28 et 32 degrés, même si la température normale d’un réfrigérateur ( 36
à 40 degrés) conviendrait tout à fait. Quoiqu’il en soit, stockez aussi
vite que possible vos sardines fraiches au risque de les voir devenir
visqueuses, sèches et malodorantes.
La sardine - un petit poisson bourré d’éléments nutritifsLes nutriments contenus dans la sardine sont extrêmement nombreux. Il s’agit essentiellement des acides gras et de la vitamine D. En outre, la vitamine B12, le sélénium, le phosphore, la protéine, la
niacine, la choline, le cuivre, l’iode, le calcium, et bien d’autres,
sont autant de substances dont regorge la sardine. Du fait de la
présence de ces nombreux nutriments, consommer la sardine est tout à
fait recommandé. Voici la répartition nutritionnelle des sardines.
MacronutrimentsChaque 3,85 onces d'huile de sardine emballé fournit 191 grammes de calories, 1,4 g de matières grasses et 22,7 grammes de protéines. Ce
total constituerait 45% de l'apport quotidien en protéines, et 16% de
graisse.
Vitamines3,85 onces de sardines contiennent 338 mcg de vitamine B12, qui peut effectivement apporter 137% des besoins quotidiens de vitamine B12.
Selon Linus Institut Paulling, les vitamine B12 consommée en quantité
suffisante réduisent les affections cardiaques et les cancers.
Une boite de sardine garantit 44% de l'apport quotidien de vitamine D , ce qui aiderait à lutter contre le cancer et l'arthrite.
La sardine contient environ 12% de l'apport quotidien de riboflavine (cette dernière aide contre les cataractes et les migraines) et 24% de
l’apport quotidien de niacine qui selon l'Université Maryland Medical
Center, renforce l’immunité, notamment contre l’arthrite et la maladie
d'Alzheimer.
MinérauxVous souffrez d’un déficit en minéraux essentiels? N’hésitez pas à consommer de la sardine, car ce poisson en est bourré. Chaque boîte de
sardine contient en effet 35% de l'apport quotidien de calcium, de 15%
de fer, 10% de potassium, et 45% de phosphore. Le calcium est un élément
important pour le bon fonctionnement des nerfs et des muscles. Le fer,
pour sa part, permet aux globules rouges de transporter l'oxygène à
travers le corps humain. Le phosphore lui, est essentiel à la formation
et au stockage de l’énergie de l’ADN. Le potassium enfin, neutralise
l'action du sodium et sauve de l'hypertension.
Les oméga-3L’association américaine de diététique recommande que l’on consomme quotidiennement, 500 milligrammes d'EPA et de DHA. Ceci protègerait des
problèmes cardiaques. Avec trois onces de sardines vous bénéficieriez de
835 mg d'oméga-3 (incluant EPA et DHA).
Les sardines: quels apports sur la santé?Favorise la santé cardiaqueDu fait de leur richesse en oméga-3 et en vitamine B12, les sardines contribuent pour beaucoup, à une bonne santé cardiovasculaire. Ces
éléments aident à réduire le mauvais cholestérol et réguler les
triglycérides. L’impact est immédiat sur la santé dans la mesure où les
radicaux libres sont éliminés grâce à eux. Par ailleurs, les acides gras
contenus dans l’oméga-3 sont des antioxydants particulièrement
puissants qui empêchent la coagulation sanguine et par conséquent, les
crises cardiaques ou accidents vasculaires cérébraux. En nous
intéressant particulièrement à la vitamine B12, on s’aperçoit qu’elle
contribue pour beaucoup, à faire de la sardine, un des aliments les plus
sains au monde. La vitamine B12 équilibre le niveau d’homocystéine,
empêchant du coup tout risque d’athérosclérose. Précisons pour finir que
le coenzyme Q10 est un constituant de la sardine grâce auquel, la santé
cardiaque est préservée.
Le renforcement des osLa vitamine D, le phosphore, le calcium, le magnésium et la vitamine B12 sont quelques uns des ingrédients présents dans les sardines. Ces
éléments contribuent à renforcer les os au même titre que le calcium. Le
calcium et la vitamine B12 contribuent à atténuer l'ostéoporose. Le
phosphore à l’instar des éléments cités précédemment, renforce aussi les
os.
Contribue à la croissance et au développement du corpsLes sardines contiennent tous les acides aminés essentiels au bon fonctionnement de l’organisme et la synthèse des protéines dans le
corps. Ces acides aminés ont un impact positif sur les cellules, les
tissus, et les muscles conjonctifs. La distribution d’oxygène et de
nutriments à l’intérieur du corps humain s’en trouvent améliorés. Notez
que la quasi-totalité du système immunitaire est constitué de protéines
et plus essentiellement d’acides aminés. Ces protéines améliorent la
réponse immunitaire de l’organisme.
Les sardines apportent de la vitalité et de l'énergieLe fer alimente en oxygène, les globules rouges. Plus il y a de fer dans l’organisme, et plus on se sent plein d’énergie et de tonus. Si
cette présence de fer est bénéfique pour tous, elle l’est d’autant plus
chez les femmes dans la mesure où ces dernières perdent du fer lors de
leurs menstruations. Consommer de la sardine permet donc de venir à bout
de ce problème, car cela permet de compenser la quantité de fer
éventuellement perdue.
La sardine: Anti-oxydanteLes sardines sont naturellement riches en antioxydants puissants, parmi lesquels figurent notamment l’oméga-3 et CoQ10. Pour être tout à
fait exact, la sardine contient en quantité, le CoQ10, un antioxydant
qui contribue non seulement à la bonne santé cardiaque, mais aussi, à la
lutte contre l’hypertension et le cancer du rein. Une boîte de sardine
vous apporte 87% de la quantité de sélénium dont a besoin
quotidiennement votre organisme. Pour rappel, le sélénium préserve le
corps humain des dommages causés par les radicaux libres. Il contribue
également à la division cellulaire et empêche la destruction
chromosomique. Précisons que la destruction chromosomique peut être à la
base de troubles graves chez les enfants. Le sélénium augmente le
nombre ainsi que la qualité des spermatozoïdes chez l’homme tandis que
chez la femme, il réduit les risques de fausses couches.
Contribue à la perte de poidsLa sardine peut vous être d’une grande aide si vous souhaitez perdre du poids. Ce poisson aide l’organisme humain à brûler très rapidement
des calories. Un programme de remise en forme ajouté à une alimentation
saine pourrait vous aider à atteindre vos objectifs relatifs à une perte
de poids. N’oubliez donc pas d’inclure de la sardine à votre régime au
cas où vous souhaiteriez perdre du poids.
La dégénérescence maculaire liée à l’âgeCe phénomène s’observe chez les personnes âgées d’au moins 50 ans. Il s’agit d’une affection caractérisée par une perte progressive de la vue
du fait de la dégénérescence maculaire. Consommer de la sardine aide à
réduire les risques d’attraper cette maladie.
La sardine: un anti-cancerD’après les recherches, la vitamine D sous forme de calcitriol a un impact sur l’activité des cellules. Le moindre déséquilibre au niveau du
cycle cellulaire, favorise l’apparition du cancer. Mais la vitamine D
contenue dans ce poisson aide à lutter contre le déséquilibre du cycle
cellulaire, et en conséquence, réduit les risques d’attraper le cancer.
La sardine: idéale pour une peau saineSi vous souhaitez avoir une peau belle et saine, la sardine peut vous aider. Les acides gras présents dans la sardine ont un impact sur la
peau. Nombreuses sont les façons dont la sardine peut rajeunir votre
peau. Le corps a besoin de graisses, or il se trouve que la sardine en
regorge. En outre, la sardine est riche en antioxydants qui aident à
lutter contre les éventuels dégâts résultants d’une exposition prolongée
au soleil. Précisons pour finir que la sardine protège la peau des
maladies connexes.
La sardine: pour le renforcement du système immunitaireComment se fait-il que la sardine aide à stimuler les défenses immunitaires ? La question mérite en effet d’être posée. Du fait de sa
richesse en acides gras et aminés, en fer, en vitamines et en
antioxydants, elle aide à renforcer votre système immunitaire. D’après
les recherches, l’huile de sardine augmente le nombre de cellules
immunitaires, ce qui renforce le système immunitaire tout entier.
La sardine: réduit la résistance à l'insulineQuand le corps secrète de l’insuline, il faut qu’une réponse appropriée soit donnée. D’après les recherches, les protéines contenues
dans la sardine aident à réduire la résistance à l’insuline.
Source de protéinesLa sardine est riche en protéines et acides aminés, dont notre corps a besoin. En fait, le corps se sert des acides aminés pour fabriquer des
protéines. Une fois les protéines formées, elles agissent au niveau des
os, des tissus conjonctifs, des enzymes du corps, et contribuent par
ailleurs à la formation d’anticorps utiles pour la préservation de votre
système immunitaire. En outre, les protéines fournissent de l’oxygène
ainsi que d’autres nutriments aux tissus de l’organisme.
La sardine favorise la santé du cerveauQuand augmente le stress oxydatif, des troubles du cerveau tels que les maladies d’Alzheimer, de Parkinson ou encore l’autisme, ne tardent
pas à survenir. Si tous les antioxydants présents dans les sardines
aident à lutter contre lesdits dommages, le rôle de l’oméga 3 est bien
particulier, car il empêche la survenue du stress oxydatif. Par
conséquent, les maladies sus-énumérées n’apparaissent pas. Selon
l’université médicale du Maryland, la niacine contenue dans la sardine
lutte également contre l’arthrite et la maladie d’Alzheimer.
La sardine renforce les articulationsLes lésions articulaires surviennent en cas de pathologies telles que l’arthrite rhumatoïde, la goutte, ainsi que d’autres formes de douleurs
articulaires. Si vous en souffrez ou qu’un de vos proches en est
atteint, vous savez à quel point ces pathologies sont douloureuses ! Si
les anti-inflammatoires et les stéroïdes permettent de soulager, ils ont
aussi des effets secondaires. Comment alors surmonter cette situation ?
Une seule réponse est possible : les sardines. Bien qu’apparemment
anodins, ces poissons peuvent grandement vous soulager en éliminant les
médiateurs inflammatoires et les dommages causés par les radicaux
libres.
Quelques recettes simplesNombreuses sont les recettes susceptibles d’être obtenues à partir de la sardine grillée ou cuite. Elle peut faire office de plat principal,
d’accompagnement, ou alors, être utilisées dans les salades. Voici
quelques recettes simples que vous pourriez faire chez vous:
Griller les sardines en y ajoutant un mélange de jus de citron, de sel, de poivre, d'ail, et d’autres condiments.Faire une salade grecque : cela consiste à cuire légèrement la sardine pendant quelques minutes dans de
l’huile d’olive avant de la couper en morceau et d’y ajouter du
concombre haché, des olives, et des tomates. Pour en améliorer la
saveur, il faudrait y ajouter du vinaigre, du sel, du poivre, et du jus
de citron. Pour finir, ajoutez-y du persil haché et régalez-vous!Les sardines peuvent être consommées avec de l'oignon haché, du fenouil, ou des olives.La sardine peut être accommodée avec des tomates, du romarin, du basilic et de l’origan.Faites enfin une sauce avec de l'huile d'olive extra vierge, de l’ail pressé, du jus de citron, de la moutarde
de Dijon, du sel et du poivre, puis servez sur des sardines.
+
BRASSERIE MOLLARD A PARIS FONDEE EN 1895 =
Merci Mayyan1
Fondée en 1895 par Monsieur et Madame Mollard, cette brasserie qui fait face à la gare Saint-Lazare dans le 8ème arrondissement est parée d’un superbe décor classé, avec de grandes fresques dans des tons vert d'eau, bleu roi ou dorés, ainsi que des marbres beiges et marron encadrés de mosaïques anciennes. Mollard est également et surtout l’une des valeurs sûres des brasserie parisiennes, avec des fruits de mer d’une superbe fraîcheur et tout ce qu’il faut pour faire un excellent repas. En 2014, Mollard s'est vu remettre le titre de Maître Restaurateur
.
James Nienhuis, un professeur à l’université d’horticulture du Wisconsin, montre toujours à ses étudiants l’évolution des fruits par la sélection humaine en prenant l’exemple de la pastèque. Il se base sur l’aspect de ce fruit dans les natures mortes anciennes, notamment une peinture de l’artiste italien Giovanni Stanch
Le fruit qu’on voit sur les tableaux est mûr, contrairement aux hypothèses qui ont été avancées par des internautes sur Reddit. On peut le voir aux graines noires qui sont un signe de maturité pour la pastèque. En suivant les dates des tableaux on constate les
évolutions successives vers une chair rouge uniforme quasi sans graines,au fur et à mesure des sélections et des croisements. La chair du fruitde l’époque était probablement déjà très bonne et sucrée, mais c’est laquantité de lycopène qui a été recherchée pour lui donner cette appétissante couleur rouge.
Ces évolutions ne se sont pas arrêtées de nos jours puisque nos petits enfants s’étonneront sûrement de voir des pastèques avec des graines dans nos œuvres picturales, ou qu’elles ne soient pas carrées.
Giovanni Stanchi, 1645–72
Albert Eckhout, 17ème siècle
Giovan Battista Ruoppolo, 17ème siècle
Raphaelle Peale, 1813
James Peale, 1824
Agostinho José da Mota, 1860
Mihail Ştefănescu, 1864
Alvan Fisher, 19ème siècle
Jeudi dernier, un avion bimoteur à hélice Saab 340 de la compagnie aérienne australienne Regional Express, a perdu l’une de ses deux hélices en plein vol, à 6000 pieds d’altitude (environ 1 830 mètres).
Bien heureusement, malgré cet incident très rare, le pilote est parvenu, sans trop de problèmes, à poser l’appareil, qui devait rallier la ville d’Albury à Sydney, en toute sécurité, sans que ni les 16 passagers, ni les 3 membres d’équipage n’aient été blessés.
Bien entendu, une enquête a été ouverte afin de connaître l’origine de cette mésaventure, mais celle-ci risque d’être longue car l’hélice perdue n’atoujours pas été retrouvée !
Dans les Pyrénées-Atlantiques, la gendarmerie nationale a publié ce weekend,via son compte Twitter, une photo amusante d’un voleur, visiblement peuexpérimenté et alcoolisé, coincé dans la vitre d’un magasin de Mauléon-Licharre qu’il venait de cambrioler.
L’homme, qui était ivre, avait fracassé dans la nuit de jeudi à vendredi derniers la devanture de la boutique afin de s’y introduire, puis s’est tranquillement fait arrêter en flagrant délit en train de commettre son larcin, sans qu’il n’ai été nécessaire de courir pour le rattraper. En effet, au moment de quitter les lieux, il est resté coincé au niveau du bassin dans la vitrine jusqu’à l’arrivée des forces de l’ordre.
Hilares, ces derniers n’ont pu s’empêcher d’immortaliser la posture ridicule du gaillard en situation délicate
Et ses créations sont à couper le souffle. Captivants, fascinants, harmonieux, empreints de poésie et de majesté, les gigantesques mandalas d’Émilie Vincent viennent s'étaler sur le sable des plages bretonnes. Créations labyrinthiques et éphémères, tatouages fragiles que la moindre vague de la marée montante finit par irrémédiablement effacer, ils représentent pour leur créatrice
un moyen de ne faire qu'un avec l'instant présent, et de traduire l'expression de sentiments à l'état brut.
la CROIX-ROUSSE :
APERÇU :
Le 4e arrondissement de Lyon est un des neuf arrondissements de Lyon,
situé sur la colline de La Croix-Rousse
En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 31 453 €, ce qui plaçait le 4e arrondissement au 2e rang parmi les 9 arrondissements de Lyon
La Croix-Rousse est une colline de la ville de Lyon.
Mais c'est également un quartier situé sur cette même colline, que l'on distingue en deux éléments :
- les pentes (une partie du 1er arrondissement), et
- le plateau (4e arrondissement), qui culmine à 254 mètres.
La Croix-Rousse, surnommée la colline qui travaille en référence aux canuts,
ancienne commune du département du Rhône,
est un quartier original,
profondément marqué par son passé de haut-lieu de l'industrie de la soie.
Croix-Rousse vue de Fourvière.
Grande Cote
PLACE DE LA CROIX-ROUSSE
Cour des Voraces.
Fort St Jean (depuis le Bd Croix Rousse).
Eglise St-Augustin de Lyon
Chapelle de l'Institution des Chartreux
Amphiteatre Trois Gaules --------
Grande Cote
D'une superficie de 293 hectares, l'arrondissement couvre le plateau de La Croix-Rousse.
Il est limité au sud par le 1er arrondissement,
à l'est par le Rhône qui le sépare du 6e arrondissement,
à l'ouest par la Saône et
le 9e arrondissement et
au nord enfin par la commune de Caluire-et-Cuire.
Le 4e arrondissement a été créé
- le 24 mars 1852
(date de création des cinq premiers
arrondissements),
reprenant les frontières de l'ancienne commune de La Croix-Rousse.
Le conseil d'arrondissement est l'organe consultatif majeur de
l'arrondissement.
Il se compose de 15 membres, dont 4 sont conseillers
municipaux de Lyon.
Depuis juillet 2011, le maire du 4e arrondissement est David Kimelfeld (PS)
Quartiers:
Plateau de la Croix-Rousse
Quartier de Serin-Gillet
Quartier du Gros Caillou
Le Gros Caillou
est un des symboles du quartier de la Croix-Rousse à Lyon.
Il s'agit d'un gros rocher gris-blanc très dur, dont la composition
minéralogique laisse à penser qu'il a été transporté depuis les Alpes jusqu'à Lyon par les glaciers :
c'est ce qu'on appelle un bloc erratique.
Le Gros Caillou était à l'origine symboliquement à cheval sur le 1er arrondissement
(les pentes de la Croix-Rousse, dites "les pentes")
et le 4e arrondissement (le plateau de la Croix-Rousse, dit "le plateau").
Cette position en fin du boulevard de la Croix-Rousse est signifiante, puisque celui-ci fut lui-même aménagé en 1865 à la place des remparts qui séparaient la Croix-Rousse de Lyon jusqu'à l'annexion en 1852, et constitue donc un autre symbole fort de la réunion des deux bourgs.
À la suite de la construction d'un parking souterrain et d'une esplanade
végétalisée (nommée Espace Gros Caillou), il a été déplacé d'une trentaine de mètres pour être désormais uniquement dans le 1er arrondissement, ce qui excite l'ire de certains croix-roussiens1.
L'Espace Gros Caillou fut achevé en 2008, et l'esplanade végétalisée offre désormais une vue sur l'est lyonnais et le Bugey, et même sur les Alpes et le Mont Blanc par temps clair.
Le Gros Caillou est composé de quartzite triasique métamorphique, roche typique de la Haute-Maurienne et de la Haute Tarentaise, régions situées dans les Alpes à près de 200 km de Lyon, d'où le bloc a été déplacé par le glacier du Rhône pendant la Glaciation de Riss (environ -140000 ans)
Sa découverte remonte à 1861 lors du percement de la ficelle (funiculaire) reliant la Presqu'île du centre de Lyon à la Croix-Rousse :
les travaux de percement du tunnel durent être interrompus car les
travailleurs étaient bloqués par une roche extrêmement dure, qu'ils
n'arrivaient pas à briser.
La roche en question dut donc être dégagée et extraite du substrat, ce qui demanda de grands moyens et provoqua un
certain retard dans les travaux.
Finalement exhumé, le « Gros Caillou » est devenu à la fois
le symbole de la force et de la persévérance des
Lyonnais face aux obstacles, mais aussi le symbole du rattachement de la
Croix-Rousse à Lyon, facilité par le funiculaire.
Le Gros Caillou fut ainsi installé au bout est du boulevard de la Croix-Rousse, d'où il domine le Rhône et toute la plaine jusqu'aux Alpes3.
Culture populaire
Le Gros Caillou, point de rendez-vous fréquent des croix-roussiens, a notamment été immortalisé dans la littérature de jeunesse comme point de ralliement des Six Compagnons de la Croix-Rousse, série de romans écrits par Paul-Jacques Bonzon et parus dans la collection Bibliothèque verte.
Le « Gang des Lyonnais » qui multiplia les actions criminelles dans les années 60 et 70 était au
départ surnommé « La bande du Gros Caillou », ses membres originels
étant tous croix-roussiens.
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Monuments
Statue de Jacquard
Joseph Marie Charles dit Jacquard, né le 7 juillet 1752 à Lyon,
mort le 7 août 1834 à Oullins, est un inventeur français, à qui l'on doit le métier à tisser semi-automatique.
Fils d'un maître-fabricant en soie, il exerce de nombreuses professions dont certaines sont liées à la soie,
mais également à l'imprimerie.
Ayant étudié seul la mécanique, il met au point, en 1801, le métier à tisser Jacquard, dit métier Jacquard1.
Dans la continuité des travaux de Jacques de Vaucanson,
il équipe son métier d'un mécanisme sélectionnant les fils de chaîne à l'aide d'un programme inscrit sur des cartes perforées (que l'on doit à Basile Bouchon).
Il devient ainsi possible à un seul ouvrier de faire fonctionner le métier à tisser,
sans l'assistance d'un tireur de lacs (emploi
généralement tenu par une femme).
Le 12 avril 1805, Napoléon rencontre Joseph Jacquard lors d'un séjour à Lyon.
Quelques semaines plus tard, le 27 août 1805, Jacquard reçoit, de la part de l’Académie de Lyon, le prix des inventeurs.
À partir de cette date, il accumule les prix d’honneur et les récompenses2.
Le 17 novembre 1819, il est fait chevalier de la Légion d’honneur et en 1826, il est nommé conseiller municipal d’Oullins.
Amélioré par Jean-Antoine Breton en 1806 et 1817, le métier connaît un succès international (certains sont encore
utilisés de nos jours).
À Lyon, le métier Jacquard marque les prémices de la révolution industrielle, qui profitera beaucoup à la ville, mais qui entraînera aussi une
restructuration sociale difficile.
À ce titre, le métier Jacquard, accusé de mettre des tisseurs au chômage, est souvent évoqué comme l'une
des causes de la révolte des Canuts de 1831.
Le 16 août 1840 fut inaugurée, place Sathonay à Lyon, une statue en son honneur, faite en bronze.
Déplacée en 1898 à la place de la Croix-Rousse,
elle honore le « bienfaiteur des ouvriers lyonnais ».
Fondue en 1942, elle est remplacée en 1947 par l'actuelle statue en pierre.
Le métier Jacquard, qui a inspiré Charles Babbage, est souvent présenté comme l'un des ancêtres de l'ordinateur,
il ne fait pas à proprement parler de traitement de l'information
mais c'est la plus ancienne machine
programmable.
Pour célébrer le centenaire de la mort du mécanicien Joseph-Marie
Jacquard,
la Poste française émet un timbre à son effigie en 19343
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Jardin Rosa Mir
Villa Gillet
Le mur des canuts.
Un mur peint représentant l'architecture croix-roussienne.
Sculpture "Le chant des Canuts", installée dans un square à côté de la mairie.
Cette statue réalisée en 1984 par Georges Salendre représente
deux amoureux entonnant
le
Chant des Canuts
Réalisé en 1987, revu en 1997 pour "jouer" avec la réhabilitation de la Croix-Rousse
(qui fut le quartier des ouvriers en
soie), le mur des canuts est la plus grande fresque d'Europe (1200m2).
Un immense mur ouvert de perspectives et d'une haute volée d'escaliers.
De part et d'autre s'organise la vie quotidienne d'authentiques habitants du quartier, dépositaires de l'héritage des
canuts et du patrimoine de la soie.
En s'approchant,
on découvre ainsi de hautes fenêtres caractéristiques de l'habitat canut, et différents
éléments propres à l'activité soyeuse :
- bobines de soie,
-métiers à
tisser,
-travail de la soie,
-etc.
La fresque murale est une spécificité lyonnaise.
Pionnière en la
matière,
la ville répand aujourd’hui son savoir-faire :
CitéCréation,
coopérative d’artistes lyonnaise créée en 1978,
réalise des fresques et
trompe-l’œil dans le monde entier.
Le mur peint des Canuts
C’est le mur peint plus connu de Lyon.
Il a favorisé la naissance des suivants.
Les raisons de son succès public ?
Sans doute l’osmose entre cette représentation géante et très
vivante de la Croix-Rousse et ce que ce quartier de Lyon est en vrai.
On y retrouve des vrais habitants du quartier et nombre de ses emblèmes,
le tout fondu dans cette grande fresque devant laquelle on reste
longtemps, comme un globetrotter devant une mappemonde.
C’est aussi son gigantisme, c’est le plus grand d’Europe.
Vous connaissez le principe des murs peints,
bien sûr puisque vous vous êtes déjà fait « avoir » par l’effet
« trompe l’oeil » d’un mur peint, par exemple celui de la place Ennemond
Fousseret, une bâche flottant devant un échafaudage
(voir notre itinéraire Murs peints des quais de Saône).
L’effet trompe l’oeil
est
particulièrement utilisé sur le mur peint des canuts pour accentuer l’effet face à face que l’on ressent devant cet
escalier qui monte dans la façade.
Escalier qui,
rappelons le tout de même, est une spécialité des Pentes de la Croix-Rousse.
Le mur peint des canuts en est à sa troisième version (1987, 1997, 2013).
Dans le passage sous le mur, les versions antérieures sont représentées.
Un discret hommage y est rendu à l’ONG Habitat et Humanisme
via une petite plaque que l’on peut voir peinte en haut à droite de la
première volée d’escaliers (au-dessus de la voiture dans la photo
ci-dessous).
Cette ONG oeuvre efficacement à aider au logement des personnes en difficulté.
La villa Gillet est située à Lyon, dans le parc de la Cerisaie.
C'est une institution culturelle
qui s’intéresse à toutes les formes de la culture :
littérature,
sciences humaines, politiques et sociales, histoire, arts contemporains,
etc.
Elle rassemble artistes, écrivains, romanciers et chercheurs du monde entier pour nourrir une réflexion publique autour des questions de
notre temps à l’occasion de conférences, débats, tables rondes, et
lectures.
La région Auvergne-Rhône-Alpes contribue pour partie à son fonctionnement.
Elle est dirigée par Guy Walter, également directeur des Subsistances.
Œuvre de l'architecte lyonnais Joseph Folléa (1867-1927),
cette villa fut construite pour une famille d'industriels de la teinturerie,
les Gillet, qui la vendirent à la ville de Lyon en 1976 à la mort de Paul Gillet
Elle est ornée d'une frise animalière peinte en 1913 par Louis Bardey (1851-1915).
L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 20151.
Dès 1853,
les Gillet qui fonderont plus tard ce qui deviendra Rhône-Poulenc,
cherchent des terrains pour y implanter leurs usines.
Il investissent notamment à Vaise et précédemment sur des terrains en bord de Saône, au
pied de la colline de la Croix-Rousse,
actuellement sur le quai Joseph Gillet, anciennement quai de Serin.
Dès 1880, l'usine de teinturerie du quai de Serin fabrique les « flottes en noir ».
Comme il est de mise au cours du XIXe siècle,
le patron doit s'installer près de ses usines afin d'y veiller paternellementP 2.
La famille fait construire la Villa Gillet en 1912 sur les hauteurs qui surplombent les usines du quai.
À la mort de Paul Gillet, ses héritiers cèdent la villa à la ville de Lyon
Créée en 1987,
la villa Gillet s’intéresse à plusieurs formes de culture :
littérature, sciences humaines, politiques et sociales, philosophie, histoire...
Elle propose une approche culturelle des savoirs à travers les rencontres publiques qu’elle organise toute
l’année.
Une programmation toute l'année
Toute l'année de septembre à avril, la villa Gillet fait venir à Lyon
des artistes, écrivains, romanciers et chercheurs du monde entier pour
nourrir une réflexion publique autour des questions de notre temps à
l’occasion de conférences, débats, tables rondes, et lectures.
Sur son site du parc de la Cerisaie, à l’institution des Chartreux ou au théâtre de la Croix-Rousse,
la villa Gillet a pour objectif de rendre accessible à un public de non spécialistes
la réflexion d’intellectuels sensibles aux grandes
questions contemporaines.
Le parc de la Cerisaie
est un parc lyonnais de 4,5 ha1.
Situé dans le 4e arrondissement de Lyon à la Croix-Rousse, on y accède par la rue Chazière.
En pente, il permet de rejoindre les quais de la Saône.
Il est partiellement inscrit au patrimoine des monuments historiques depuis le 26 août 20152.
Issu d'une propriété du XIXe siècle, il a été dessiné par René-Edouard André en 1913 et comprend environ 1200 arbres.
Les Gillet, riches industriels à l'origine de Rhône-Poulenc,
avaient acheté la colline au-dessus de leurs usines et fait bâtir une maison,
désormais appelée Villa Gillet, du nom de ses anciens propriétaires.
La ville de Lyon a racheté le parc et la villa en 1963
Le jardin Rosa Mir
est un jardin situé au cœur de la Croix-Rousse à Lyon, créé par Jules Senis.
Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 24 décembre 19871.
Situation
Le jardin est aménagé dans une cour intérieure de l'immeuble du 83, grande rue de la Croix-Rousse, dans le 4e arrondissement de Lyon.
On y accède par l'Impasse Viard dont l'entrée se situe à proximité du no 87 de la Grande Rue de la Croix-Rousse.
Il est créé par Jules Senis (1913-1983), un artisan maçon carreleur,
réfugié de la guerre d'Espagne qui a consacré les vingt dernières années de sa vie à la création d'un
jardin « extraordinaire »
dédié à sa mère Rosa Mir Mercader ainsi qu'à la Vierge Marie à laquelle un autel est consacré.
Après des années d'hôpital pour traiter un cancer, Jules Senis fait le vœu de construire un jardin s'il obtient une
rémission.
Il réalise patiemment à partir de 1958 le jardin qu'il avait rêvé.
Peu avant sa mort, en 1983,
l'« Association des amis du jardin Rosa Mir »
est créée pour la préservation et la promotion du site.
Malheureusement, avec les années, le jardin se dégrade et les campagnes
de plantations ne sont pas toujours respectueuses de la création
d'origine.
La ville de Lyon, propriétaire du site, décide de le fermer au public en 2013 afin d'engager des travaux de rénovation importants.
Le jardin est rouvert au public depuis le 25 juin 20162.
Il est composé d'un ensemble de colonnes et de traverses décorées de milliers de coquillages dispersés savamment en alternance avec des pierres qui tapissent l'ensemble des surfaces.
L'ensemble ne fait pas plus de 400 m2,
mais le dépaysement y est total, on y reconnait l'inspiration espagnole, en particulier les structures à la Antoni Gaudí de Barcelone, comme le parc Güell ou la Sagrada Família.
L'originalité de ce jardin évoque souvent pour les visiteurs l'œuvre du facteur Cheval,
bien qu'ici on a davantage affaire à un savant mélange d'art floral et
de structures décorées mariant finement le minéral et le végétal.
Équipements et Services
Hôpital de la Croix-Rousse
L'hôpital de la Croix-Rousse, intégré au Groupement Hospitalier Nord,
est l'un des quatre grands pôles hospitaliers des hospices civils de Lyon (HCL).
Né sous l'ère du préfet Claude-Marius Vaïsse afin de désengorger l’hôtel-Dieu,
la construction de l'Hôpital de la Croix-Rousse commence en 1855, sous la direction de Hugues-François Dubuisson de Christot, architecte des
hospices civils de Lyon.
Il est inauguré le 7 décembre 1861.
Il s'agit d'une des réalisations majeures ayant suivi l'intégration de l'ancienne commune de la Croix-Rousse à la ville de Lyon en 1852.
En 1863, une épidémie de fièvre typhoïde survient à la Croix-Rousse.
Dès lors, la prise en charge des maladies infectieuses sera l'une des caractéristiques de l’hôpital.
Rapidement, l'hôpital acquiert une grande compétence dans le traitement des maladies infectieuses.
Il intervient avec succès lors des épidémies de typhoïde et de variole des années 1860 - 1870.
Cette spécialisation entraîne l'établissement d'un service de varioleux en 1892.
Ce service s'installe dans un bâtiment isolé sur la commune de Caluire-et-Cuire3.
En 2013,
l'hôpital de la Croix-Rousse fusionne administrativement avec les hôpitaux gériatriques Dr-Frédéric-Dugoujon
à Caluire-et-Cuire et
Pierre-Garraud à Lyon 5e pour former le Groupement hospitalier nord.
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Cimetière de la Croix-Rousse :
le cimetière de la Croix-Rousse a été créé en 1823
d'après les plans de l'architecte Antoine-Marie Chenavard1.
Le terrain utilisé pour la construction du cimetière a été cédé à la Croix-Rousse par la commune voisine de
Caluire-et-Cuire sur proposition du Préfet du Rhône.
Ceci nécessita une modification de la limite entre les deux communes, l'actuelle rue du Bois de la Caille 2.
Le cimetière est devenu propriété de la ville de Lyon en 1852, lors du rattachement de la Croix-Rousse.
Il se verra adjoindre une seconde partie que l’on nomme aujourd’hui le
« nouveau cimetière »,
dont l'entrée fut construite d'après les plans
de l'architecte Pierre Bourdeix.
En 1990, les deux cimetières comptaient plus de 40 000 tombes3.
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Rues, places, espaces verts
Place de la Croix-Rousse----------------------------------------
Boulevard de la Croix-Rousse
Le boulevard de la Croix-Rousse est un boulevard marquant la limite entre les 1er et 4e arrondissements de Lyon, dans le quartier de la Croix-Rousse.----------------------------------------------------------------------
Grande rue de la Croix-Rousse La grande rue de la Croix-Rousse est une longue rue commerçante du quartier de la Croix-Rousse dans le 4e arrondissement de Lyon.
On y trouve un grand nombre de commerces, ainsi que des immeubles d'habitations dont certains, à peu d'étages, datent du XVIe siècle, alors que d'autres, plus grands, sont de type Canut.
Partant du boulevard et de la place de la Croix-Rousse,
la rue monte vers le nord pour rejoindre la place Joannès Ambre sur laquelle se trouve une croix en pierre de Couzon, qui a donné son nom à la rue et au quartier.
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Boulevard des Canuts
Le boulevard traverse le plateau de la Croix-Rousse du sud au nord et relie la place des Tapis, proche du boulevard de la Croix-Rousse,
à la place Jules Ferry, plus couramment appelée « place de Cuire » à Cuire-le-Haut, un quartier de Caluire-et-Cuire.
Il s'étend sur la ville de Lyon jusqu’à l'intersection avec la montée de la Boucle, puis continue avec le même nom sur Caluire-et-Cuire1.
Il passe en arrière de l'hôpital de la Croix-Rousse et coupe la rue Hénon, à la hauteur de la station de métro du même nom.
Rue Hénon
Montée de la Boucle
Esplanade du Gros Caillou
Parc de la Cerisaie
Parc Francis-Popy
Le parc Francis-Popy est un parc lyonnais.
Situé dans le 4e arrondissement de Lyon à la Croix Rousse, on y accède par la rue Gorjus, ou par la rue Philippe de Lassalle.
Issu d'une propriété du XIXe siècle, le parc a été réaménagé en 2005.
Côté sud se trouvent deux anciennes maisons, une large pelouse arborée et des jeux pour enfants.
Côté nord se trouvent les courts de
tennis du club de la Croix-Rousse.
Le parc doit son nom au compositeur Francis Popy qui est né dans le quartier.
Parc du Clos Carret
Parc du Clos Carret
Parc de 3 ha.
Jardin original agrémenté d'un verger et d'un potager ornemental.
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Cet arrondissement est desservi par de nombreuses lignes du réseau TCL
Équipements sportifs
Stade Grégory-Coupet (ex stade Lamartine).
le Clos Jouve (Haut lieu de la Boule Lyonnaise)
Origine et caractéristiques de la boule lyonnaise
Rebaptisé au 20e siècle sport-boules, le jeu de la boule lyonnaise date du 18e siècle.
Il est antérieur au jeu provençal et à la pétanque.
Le sport-boules reste très pratiqué de nos jours
à Lyon, en Savoie et en Dauphiné, mais aussi dans d'autres
régions (Île de France, Auvergne, Pyrénées, Sud-Ouest, etc.).
Par rapport à la pétanque,
les boules sont plus grandes et le terrain
beaucoup plus long
Le terrain de la boule lyonnaise ou sport-boules
Le sport-boules peut se pratiquer sur des terrainsde fortune, non délimités :
places de villages, petites
routes, etc.
Toutefois, les compétitions se déroulent sur unterrain délimité, en terre battue, recouvert d'une fine couche de
sable.
Appelé « cadre », ce terrain mesure de 27,50 mètres de long, sur 2,50 à 4 mètres de large.
Il est divisé en sept zones délimitées par des lignes, selon des règles strictement codifiées, comme le montre le schéma ci-dessous.
Le terrain doit être régulièrement entretenu,
afin que les différentes lignes
(lignes de pied, lignes de but et
lignes de perte) soient toujours bien visibles.
Matériel et boule lyonnaise
La boule lyonnaise se joue avec :
un but en bois (cochonnet).
Et des boules métalliques – avec ou sans remplissage – ou encore des boules en résine
Règles de la boule lyonnaise
L'objectif du sport-boules ou jeu de boule lyonnaise est de placer ses boules le plus près possible du but(cochonnet).
Équipes
La boule lyonnaise peut se jouer :
En tête-à-tête : un joueur contre un, chaque joueur disposant de trois ou quatre boules.
En doublette : deux joueurs contre deux, chaque joueur disposant de trois boules.
En triplette : trois joueurs contre trois, les deux tireurs disposant de deux boules et le tireur
disposant de trois boules.
En quadrette : quatre joueurs contre quatre, chaque joueur disposant de deux boules.Lancer du but
L'équipe désignée par le sort lance le but :
le joueur se positionne à la ligne de pied de jeu et lance le but obligatoirement entre la ligne de pied de jeu et la ligne de but
opposées.
Déroulement de la partie
Les joueurs lancent leurs boules à tour de rôle, en commençant par l'équipe qui a lancé le but.
Pour lancer une boule, le joueur prend son élan en pratiquant une petite
course permettant de gagner de la vitesse.
Il existe deux façons de lancer la boule :
soit en « pointant », afin de la placer le plus près
possible du but, soit en « tirant », pour chasser une
boule adverse.
Des réglementations très particulières concernent le « marquage des boules » et le tir.
Elles peuvent se procurer, avec l'ensemble des règles du jeu de sport-boules, auprès de la FFSB (fédération française du
sport-boules).
À la fin de la première « mène », lorsque toutes les boules sont lancées, on compte toutes les boules
d'une équipe qui sont situées plus près du but que la plus
proche des boules de l'équipe adverse.
Le but revient à l'équipe qui a gagné la mène précédente.
Cette équipe lance le but depuis la ligne de pied opposée à celle qui a été
utilisée lors de la mène
précédente.
La mène se déroule de la même façon que la précédente, avec la même façon de compter les points
.Fin de partie
La partie se joue habituellement en 11 points.
La première équipe qui a marqué le nombre de points fixés a gagné.
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Boxing Club du Grand Lyon
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Vie de l'arrondissement
Tous les jours, sauf le lundi, le célèbre marché de la Croix-Rousse (marché bio le samedi matin).
Il s'étend le long du boulevard de la
Croix-Rousse, sur près d'un kilomètre.
Les samedi et dimanche matin, le crieur public.
Tous les ans en septembre, les vendanges de la République des Canuts [archive] (au Parc de la Cerisaie).
Comme chaque année, avant les vendanges,
les confréries défilent de l'esplanade de la Croix Rousse
au parc de la
Cerisaie encouragées par une fanfare entrainante.
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Comme chaque année l'association des commerçants Lyon Côté Croix-Rousse
organise l'incontournable braderie de la Croix-Rousse.
Durant deux jours, les commerçants sédentaires déballent leurs marchandises au grand air, les artisans-créateurs exposent leurs modèles
et de nombreux commerçants venus de la France entière s'installent sur
le Plateau!
Un vide-greniers s'étend tout le long du Boulevard de la
Croix-Rousse.
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la vogue des marrons
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Tous les ans, en octobre et novembre, la vogue des marrons
.La Vogue est une fête foraine traditionnelle lyonnaise et un grand rendez-vous croix-roussien, de mi-octobre à mi-novembre.
La Vogue des marrons se tient au début de l’automne sur le boulevard de la Croix-Rousse.
Née il y a plus de 150 ans, elle est devenue une tradition lyonnaise
au même tire que le marché alimentaire, les traboules ou les bistrots
authentiques.
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Vogue des marrons
« Notre rôle, à nous industriels forains, en toutes circonstances, est de distraire et donner le sourire aux gens »
La Vogue
des marrons
Musique et bonne humeur s'invitent à la fête.
Pour s'amuser, connaître une belle montée d'adrénaline et se faire
quelques belles frayeurs, les visiteurs retrouveront le manège à
sensation No Limit, dont la nacelle vous emmène en tournoyant à plus de
40 mètres de hauteur ou encore,
pour la vitesse, la chenille l'Himalaya,
l'une des plus belles de France, ainsi que
le manège Superball ou le
tapis volant.
Il y aura aussi
du tir sur ballons, des tombolas pour gagner de
magnifiques peluches, des manèges à pinces, sans oublier, en début de
place Séraucourt, la Pomme, superbe grand huit, pour les petits.
De
nombreux stands de petite restauration et buvettes vous attendent aussi
sur place.
Au programme :
- manèges,
- grande roue,
- autos-tamponneuses,
- barbes à papa,
- pêche aux canards,
- pommes d'amour...
Fête foraine sur le plateau de la Croix-Rousse.
Attractions et sucreries.
La vogue des marrons (ou vogue aux marrons),
se déroule dans le quartier de la Croix-Rousse à Lyon et accueille plus de 70 forains5.
Née il y a plus de 150 ans, elle est survivante d'une tradition foraine lyonnaise
(en 1896, la ville totalisait 207 jours de vogues de Pâques à Toussaint).
Installée tous les ans sur le plateau de la Croix-Rousse
pendant environ un mois entre octobre et novembre, elle est la dernière vogue de l'année,
et s'étale sur une bonne partie du Boulevard de la Croix-Rousse,
toute la Place de la Croix-Rousse et la Place des Tapis
(plus depuis
l'édition de 2014, à la suite de la réhabilitation de la place), et
bloque la sortie du tunnel de la rue Terme.
On y déguste les premiers marrons de l’année (et anciennement le premier vin blanc), d’où son nom.
L'aménagement du parking souterrain et de l'esplanade du Gros Caillou
(dont les travaux ont été terminés en 2010) ont réduit son espace,
ce qui empêche la mise en place de la grande roue,
désormais installée Place Bellecour pendant tout l'hiver.
Ce site est desservi par la station de métro Croix-Rousse.
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Durant le deuxième week-end de septembre,
la Grande Braderie occupe la Grande Rue et la Place de la Croix-Rousse.
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La maison Brunet, aussi appelée la « maison aux 365 fenêtres »,
est un immeuble du quartier de la Croix-Rousse, dans le 1er arrondissement de Lyon.
Formant un pâté de maisons entier,
il est entouré au nord par la rue Rivet, à l'ouest par la rue Prunelle,
au sud par la place Rouville et à
l'est par la rue Flesselles.
Sa façade sud surplombe la place Rouville
avec vue sur le quai Pierre Scize et la Saône.
À l'époque de Lugdunum, les Romains avaient déjà mis à profit cet avantage topographique en édifiant une construction à cet endroit 1,2,3.
Le bâtiment en lui-même semble avoir été construit entre 1810, date de généralisation des
métiers de mécanique des canuts et 1825, où la maison figure en bonne place sur le plan du Clos Saint Benoit, édité en 18254.
Pour construire cette maison de ses rêves,
Brunet acheta un lot de 720 m2 au clos Saint Benoit, puis voulut représenter en cet édifice les
divisions de l'année et le signe du temps.
Il s'endetta et on dit qu'il
mourut ruiné.
Le bâtiment est de forme rectangulaire.
Il est construit selon les chiffres du calendrier :
il a autant de fenêtres que de jours dans l'année,
autant d’appartements que de semaines dans l’année,
autant d’étages que de jours dans la semaine, et
autant d’entrées que de saisons.
Soit 365 fenêtres, 52 appartements, 7 étages et 4 entrées.
A la Croix-Rousse, la « Maison aux 365 fenêtres » témoigne
Place Rouville, dans les pentes
de la Croix-Rousse, se dresse l’imposante Maison Brunet, « aux 365
fenêtres ».
Ce mystérieux bâtiment a traversé deux siècles et il a
hébergé les révoltes des ouvriers de la soie, les Canuts.
La ruine d’un soyeux
Le bâtiment porte le nom de celui qui le fit construire, Claude Brunet.
Le Drômois s’enrichit rapidement à Lyon dans le commerce de la
soie.
Habitant côte des Carmélites, il disposait par ailleurs de deux
immeubles rue Pierre Blanc et d’un appartement place des Capucins.
Dans la hiérarchie de
« La Fabrique »,
la grande usine textile à ciel ouvert que sont la Croix-Rousse et ses pentes au XIXème siècle, il
occupait la position de marchand fabricant.
Lui-même ne fabriquait rien,
mais il fournissait les commandes et les matériaux aux ouvriers, les
Canuts, qui tissaient les précieuses soies.
Pour des tarifs très bas.
Certains marchands fabricants louaient par ailleurs des appartements,
resserrant ainsi les liens, doublement intéressés, avec les ouvriers.
Claude Brunet démarra la construction du bâtiment qui porte son nom en 1825.
Il ne profita pas de son investissement puisque la maison fut
saisie et mise aux enchères début 1831.
Brunet semble s’être ruiné dans
cette dispendieuse construction.
En effet, les Canuts préféraient
souvent habiter le plateau de la Croix-Rousse, à l’époque séparé de la
ville de Lyon, car ils y payaient beaucoup moins d’impôts.
Les ouvriers travaillaient et vivaient dans leurs appartements, le métier à tisser près de la fenêtre pour profiter de la lumière
naturelle.
Josette Barre, dans son incontournable ouvrage
« La colline
de la Croix-Rousse –
Histoire et géographie urbaines » décrit ces
logements :
Une maison « dont on ne peut plus partir »
Aujourd’hui, les propriétaires ont rassemblé ces petits appartements pour en créer de plus spacieux, et les métiers à tisser sont remplacés
par des canapés et des salles à manger, avec des vues imprenables sur la
ville.
Les chanceux qui les habitent viennent parfois rejoindre ouvriers, artistes ou riverains pour tailler le bout de gras au « Comptoir du
sud »
. Et s’il est question de l’histoire de la Maison, chacun y va de
son anecdote.
Franck Bonnefoy, peintre lyonnais de 49 ans –qui a exposé justement sur le thème « Métropole et Patrimoine » à l’Enssib- commente :
Jean-Louis Ménard habite depuis 30 ans dans la Maison, et « ne peut plus en partir ».
Avec Alain, le barman, et quelques autres habitués,
ils retracent, entre deux gorgées, les événements qui se sont déroulés
pendant les révoltes canuses :
La forteresse du peuple
Pourquoi en était-on arrivé là ?
Comment la maison a t-elle été sauvée ?
Malgré leur importance dans la vie économique française -la soie représente plus du tiers des exportations françaises de produits
manufacturés-,
les conditions de vie des Canuts au XIXème siècle sont
rudes.
Peut-être vous rappelez-vous, parmi vos souvenirs d’écoliers, du
roman « Claudine de Lyon » de Marie-Christine Helgerson ?
Le livre
raconte l’histoire d’une jeune Canuse tuberculeuse de dix ans, acculée
au métier à tisser dix heures par jour.
En 1831, pressés par des loyers
galopants, travaillant leur quinze heures journalières et fatigués par
une tâche pénible,
les Canuts s’organisent pour réclamer aux marchands
fabricants un tarif minimum à la pièce produite.
C’est pour faire le respecter qu’ils se révoltent en novembre.
D’usine-dortoir, la maison Brunet se transforme alors en forteresse
ouvrière.
Ainsi la dépeint Jean-François René Mazon en 1831, dans son
ouvrage
« Événements de Lyon ou les trois journées de novembre 1831 » :
Si le succès a d’abord semblé couronner cette révolte, avec la prise de l’Hôtel de Ville et des engagements tarifaires de la part des
fabricants, ceux-ci ne furent finalement pas respectés.
Un coup d’épée
dans l’eau.
La « sanglante semaine » à la Maison Brunet
Malgré cette défaite, les idées progressistes se propagèrent dans la ville :
le fouriérisme et ses sociétés communautaires,
le saint-simonisme et ses élites dirigeantes pour le bien commun ou le mutuellisme et ses
outils de mise en commun.
Des idées qui s’accordent bien mal avec la loi
de 1834 limitant le droit d’association.
En avril, une nouvelle révolte éclate : « la sanglante semaine ».
Président de la République des Canuts, et des amis de Lyon et de Guignol
-associations de défense du patrimoine et des traditions-,
Gérard
Truchet a donné en 2013 une conférence intitulée
« La Maison aux 365
fenêtres ».
Celle-ci s’est déroulée au Musée Gadagne à l’occasion de la manifestation
« Novembre des Canuts ».
Gérard Truchet
raconte comment la maison a failli être détruite pendant la révolte de
1834 :
Un curé courageux et des blanchisseuses ivres
Si la maison est toujours debout aujourd’hui, il en faut remercier la Vierge… et un curé courageux.
Gérard Truchet continue :
Où il se trouve encore aujourd’hui.
Au « Comptoir du sud »,
Bruno, le patron sort de cuisine pour papoter un peu avec ses clients.
S’il n’a
certes pas connu les Canuts, il sait néanmoins qu’une cinquantaine
d’années en arrière, un charbonnier occupait l’emplacement de son
bistrot.
Se trouvait aussi là un porte-pot, un comptoir où l’on buvait du vin.
Paulette a emménagé dans l’immeuble en 1949.
Elle se souvient :
Les dernières brises de l’esprit canut
A cette époque, boulangerie, boucherie, coiffeurs et commerces de proximité animent la rue.
Aujourd’hui, on n’y trouve plus que des
voitures garées au millimètre devant des devantures mortes, et un
orthopédiste.
Que reste t-il ici de l’esprit rebelle, social et
mutuelliste des Canuts ?
Sans doute ce bistrot de quartier où tous et toutes se connaissent.
Assise à la terrasse devant un café, Christine Ramel, habitante de la
maison depuis 30 ans, voit encore souffler des brises de cet esprit de
solidarité :
Autre projet collectif, pour les journées du Patrimoine en 1999,
les habitants ont décidé de mettre leur maison à l’honneur, à travers une
exposition ouverte au public, accrochée à la fois dans les halls qui
« traboulent » et dans les escaliers monumentaux.
A cette
occasion, Henriette Ponchon de Saint André, photographe et habitante,
a
exposé des panneaux de photographies des Canuts réalisés au cours d’une
de ses formations à la photographie en 1978.
Elle a également ouvert les portes de son atelier.
L’artiste qui présentait en 1982 à l’auditorium « Canuts d’aujourd’hui »
-un projet
poétique sur les derniers Canuts-
continue, à 85 ans, à photographier et
à transmettre son savoir-faire à travers une association proposant des
ateliers de photographie argentique,
l’Atelier d’images.
La Maison Brunet
« s’inscrit dans une cosmologie »
Ainsi continue à vivre la mystérieuse maison Brunet,
avec ses 4 portes d’allées,
ses 6 étages
plus un entresol,
ses 52 cheminées
correspondant aux 52 logements initiaux,
et… ses 365 fenêtres
(378 selon
qu’elles soient murées ou non).
Et si certains pensent que seul le hasard a conduit à la construction
d’autant de fenêtres que de jours de l’année, d’autant de cheminées que
de semaines annuelles, d’autant d’étages que de jours de la semaine, et
d’autant de portes que de saisons,
ce n’est pas le cas de Mme Ponchon
de Saint André.
Pour elle :
Cette « Maison du temps » porte en tout cas les reflets de toutes les époques qu’elle a traversées.
La citadelle du Peuple
C'est à l'époque de la révolte des Canuts que la maison Brunet fait parler d'elle.
En 1831, lors de la première insurrection,
cet immeuble est transformé en
forteresse.
Les insurgés postés aux innombrables fenêtres de la maison
Brunet,
envoient des feux plongeants sur les soldats et les gardes
nationaux5.
Lors de la seconde insurrection,
deux ans et demi plus tard,
l'armée avait installé des canons sur l'esplanade des Chartreux,
dans le but d'en neutraliser les foyers
d'agitation.
Les habitants de la maison, très nombreux et tous ouvriers,
étaient suspects à l'autorité militaire qui les croyait partisans de
l'émeute6.
Mais le bombardement n’a pas eu lieu grâce aux négociations menées par le curé de
l'église Saint-Bruno des Chartreux.
L'abbé Pierre Rousset, curé des chartreux, parcourut à pied, malgré les
projectiles,
le chemin qui séparait la maison Brunet de l'esplanade,
et
se porta garant des paroissiens.
Un ex voto portant la mention
"Les
locataires de la maison Brunet en actions de grâces,
le 12 avril 1834"
dessiné par les familles reconnaissantes,
est conservé au musée de
Fourvière7.
Traboules
Le bâtiment comprend deux traboules
qui relient respectivement
la rue Rivet aux numéros 10 et 12 et
la place Rouville aux numéros 5 et 61 .
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Arts
Théâtre de la Croix-Rousse
La maison des Canuts
Il présente des collections relatives aux Canuts, en particulier des métiers à tisser toujours fonctionnels et utilisés au cours des visites.
Une boutique vendant des produits liés à la soie est implantée dans la maison. Les produits sont 100 % made in France.
La Maison des Canuts vous invite à découvrir le rayonnement technique, social et créatif de la soierie lyonnaise depuis cinq
siècles.
Le site a été entièrement rénové et agrandi.
Au cours d’une
visite commentée, venez découvrir l’invention de Jacquard illustrée par
des démonstrations de tissage sur métiers à bras,
le cycle du ver à
soie, l’apport social des canuts au XIXème siècle et la réalité de
l’industrie textile rhônalpine aujourd’hui.
Les produits de la boutique révèlent l’excellence des savoir faire régionaux : foulards, écharpes, cravates, images tissées et
passementerie.
Histoire
Les artisans tisseurs Lyonnais fondent en 1960 une coopérative nommée Cooptiss1.
En 1970, Cooptiss créé la Maison des Canuts, lieu de promotion de la soie à Lyon1.
Elle répond alors au début de l’intérêt du grand public pour le
patrimoine scientifique et industriel.
Ce phénomène est renforcé par la
médiatisation du « retissage » à l’identique des tissus de la chambre du
Roi à Versailles,
réalisés par les deux maisons lyonnaises : la
manufacture Prelle et la société Tassinari et Chatel.
En 1998, Cooptiss dépose le bilan, suivie en 2003 par la maison des Canuts1.
À la suite du dépôt de bilan en 2003 dû à une mauvaise gestion, le
fonctionnement du site évolue :
un partenariat public/privé reprendra
alors la gestion de la maison, la collection appartenant à la ville de Lyon,
les murs appartenant à la Société anonyme de construction de la Ville
de Lyon (SACVL) et la gestion elle-même du lieu étant assurée par une
société privée1.
2004 à 2009, la priorité est de remettre en fonctionnement les métiers à tisser.
Des travaux de réaménagement et d’agrandissement sont
réalisés dans les lieux.
La nouvelle Maison des Canuts est inaugurée en
octobre 2009.
En 2011, la Maison des Canuts change ses jours d’ouverture pour mieux accueillir ses visiteurs.
Elle est ouverte tous les jours sauf les
dimanches et jours fériés.
En 2012, elle propose une application gratuite pour Smartphone, recensant ses adresses coup de cœur de la Croix-Rousse (application
disponible sur l’Apple Store – mot clé : canut).
Elle crée également une
nouvelle visite pour les scolaires autour du livre « Claudine de
Lyon »,
afin de répondre à la demande de plus en plus importante des
enseignants.
En 2014, la scénographie est finalisée, et la nouvelle Maison des Canuts fête ses 10ans à l’occasion des Journées Européennes du
Patrimoine.
En 2016, elle accepte désormais la carte M’Ra et proposera dans l’année de nouvelles visites à thème pour les scolaires.
Métier à bras jacquard.jpg
Les visites commentées ont lieu du lundi au samedi à 11h et à 15h30.
Visites pour les anglophones les lundis et samedis à 11h (en plus de celles
pour les francophones),
du 15 mars au 15 octobre,
EXCEPTE LE 03/07
Le Théâtre de la Croix-Rousse est un théâtre
situé dans le 4e arrondissement de Lyon, sur la place Joannès-Ambre et construit à partir de la fin des années 1920.
Le concepteur du lieu est Michel Roux-Spitz1.
En 1980, l'architecte Georges Bacconnier conduit une restauration des intérieurs1
Le théâtre est installé dans l'ancienne salle des fêtes de La Croix-Rousse.
Commanditée par Édouard Herriot, et inaugurée le 7 juin 1931,
la salle accueille alors toutes sortes de spectacles (théâtre, cinéma,
conférences, bals et banquets).
En 1980, la salle des fêtes devient Maison de la danse,
résultat d'un projet initié par cinq chorégraphes lyonnais et soutenu
par Joannès Ambre, adjoint à la Culture de la ville de Lyon.
À la tête
du premier lieu français entièrement consacré à la danse, la ville de
Lyon nomme Guy Darmet, alors journaliste spécialiste de la danse.
En 1992, la Maison de la danse quitte la place Joannès-Ambre pour investir les locaux du Théâtre du 8e arrondissement.
Deux ans plus tard, la ville de Lyon, le ministère de la Culture et la région Rhône-Alpes confient la gestion de la salle à Philippe Faure.
Le Théâtre de la Croix-Rousse naît sous le slogan « Ouverture d'un théâtre, théâtre d'ouverture ».
Philippe Faure décède en juillet 2010, la ville de Lyon nomme à la tête du théâtre le metteur en scène et directeur du Théâtre la Renaissance d'Oullins, Jean Lacornerie.
Conçu par l'architecte Michel Roux-Spitz, et construit (en 1924-1929) autour d’une structure de ciment armé avec remplissage en pisé,
l’ouvrage est coiffé d’une coupole octogonale dominant la grande salle.
En 1980, l’architecte Paul Bacconnier transforme l'intérieur de la salle pour l'adapter aux besoins de la maison de la danse.
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le marché
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Personnalités habitant ou ayant habité à la Croix-Rousse
Azouz Begag, chercheur en sociologie, ancien ministre
Dominique Blanc, comédienne
Clovis Cornillac, acteur
Gérard Courant, cinéaste
Frédéric Dard, écrivain
Virginie Despentes, écrivaine, cinéaste (a pris pour nom de plume ce quartier où elle a vécu)
Pierre Dupont, chansonnier
Camille Jordan, mathématicien
Florence Foresti, comédienne et humoriste
Jean Michel Jarre, auteur et compositeur de musique électronique
Kent, chanteur
André Latreille, universitaire
André Manoukian, auteur-compositeur
Michel Noir, homme politique
Christophe Petchanatz, musicien, écrivain
L'Abbé Pierre, défenseur des sans-logis et des mal-logés
Sully Prudhomme, écrivain, prix Nobel
Sylvie Testud, actrice de théâtre et de cinéma
Claudine Thévenet, fondatrice de la Congrégation des Religieuses de Jésus-Marie
Cédric Villani, mathématicien (médaille Fields 2010)
Événements et autres
Le "grand" marché de la Croix-Rousse, qui s'étend le long du boulevard (sur près d'1 km) tous les jours sauf le lundi
Lavogue des Marrons, tous les automnes.
Les samedi et dimanche matin, le crieur public.
Tous les ans en septembre, les vendanges de la République des Canuts (au Parc de la Cerisaie).
Durant le deuxième week-end de septembre, la Grande Braderie occupe la Grande-Rue et la Place de la Coix-Rousse
.Depuis 2008, un journal mensuel gratuit intitulé La Ficelle19 est dédié à l'actualité (patrimoine, urbanisme, culture, vie de
quartier, portraits, agenda) du quartier de la Croix-Rousse et de Caluire-et-Cuire.
Il est actuellement publié à 15000 exemplaires.
Le site petiteshistoiresxrousse.fr/ [archive]créé par les conseils de quartier de Lyon 4e, vous fera (re)découvrir la
colline de la Croix-Rousse à travers les souvenirs de ses habitant.e.s :
les petites histoires, qui font la vie de la Croix-Rousse et ont fait
l’Histoire du quartier.
Un quartier de la ville d'Oyonnax et la place qui en forme le centre sont également appelés
« Croix-Rousse ».
Les industriels lyonnais qui travaillaient en liaison
avec leurs homologues oyonnaxiens soulignaient ainsi la ressemblance
géographique entre les deux sites, une colline surplombant la vieille
ville dans la vallée, accessible par de fortes rampes.
Accessibilité
Ce site est desservi par les stations de métro Croix-Paquet, Croix-Rousse et Hénon de la ligne C du métro de Lyon
Films tournés à la Croix-RousseLucie Aubrac, de Claude Berri (1997)
Tout va bien, on s'en va, de Claude Mouriéras (2000)
J'ai tué Clémence Acéra, de Jean-Luc Gaget (2001)
Inventaire filmé des rues de la Croix-Rousse, de Gérard Courant (2002)
Les Diables, de Christophe Ruggia (2002)
Après lui, de Gaël Morel (2007)
Les Liens du sang, de Jacques Maillot (2008)
Le fils de l'épicier, de Eric Guirado (2007)
18Références littéraires Le Banquet, Jules Michelet, 1878
Les Six Compagnons de la Croix-Rousse, de Paul-Jacques Bonzon
(Bibliothèque Verte)Félicité de la Croix-Rousse, Charles Exbrayat,
1968La Révolte à deux sous, Bernard ClavelLa Place, Annie Ernaux :
« J'ai passé les épreuves pratiques du Capes dans un lycée de Lyon, à la Croix-Rousse » (première phrase du livre).
"Demain tu pars en France" sous-titré
"Du ravin béni-safien au gros caillou lyonnais" de Claude DIAZ (L'Harmattan 2011)
Références musicales
Le chant des Canuts, de Aristide Bruant (1894)
St Jean Croix Rousse, de Zen Zila (2001)
Montée Bonafous, de Kent"Bienvenue à la Croix Rousse" ,
"L'Ancienne" de Bistanclaque"Les pentes [archive]" , Dj Fly (Champion du monde DMC 2008 et 2013)
Patrimoine religieux
Les pentes de la Croix-Rousse ayant été occupée dès l'époque gallo-romaine, on peut y admirer les restes de l'amphithéâtre des Trois Gaules.
Au centre de cet amphithéâtre antique, un poteau évoque les supplices de sainte Blandine, saint Pothin et des Martyrs de Lyon.
Église Saint-Bruno des Chartreux,
joyau baroque, chef-d'œuvre de Ferdinand-Sigismond Delamonce,
elle abrite un des plus beaux baldaquins de France réalisé par Servandoni.Église du Bon Pasteur, surprenante église inaccessible.
Église Saint-Polycarpe, ancienne église des Oratoriens, située entre la rue René Leynaud et les deux passages Mermet et Thiaffait.
Église Saint-Bernard, montée Saint-Sébastien, près du Plateau (désaffectée)
.Chapelle des Chartreux (Institution des Chartreux)
La chapelle du Sacré-Cœur des Chartreux (Lycée Saint-Jean-Baptiste de La Salle)
Église Saint-Augustin : église romano-byzantine du plateau de la Croix-Rousse (rue Jacquard)
Église Saint-Denis : paroisse historique du nord de la Croix-Rousse (rue Hénon)
Église Sainte-Élisabeth : église moderne (rue Hénon)
Intérieur de l'église baroque Saint-Bruno des Chartreux.
L'église du Bon Pasteur.
L'Église Saint-Polycarpe.
L'église Saint-Augustin.
Chapelle de l'Institution des Chartreux.
Ville En Autriche