2 Avril 1841 Naissance de Clément Agnès Ader à Muret (Haute Garonne) La signature de cet ingénieur Français, pionnier de l'aviation et inventeur. Il a été le premier à faire décoller un engin motorisé plus lourd que l'air en 1890. Sur les affirmations de ses employés, autrement il n'y a pas de traces ou témoins prouvant qu'il ait effectivement quitté le sol.
Élève sérieux, doué en mathématique et en dessin il obtient son baccalauréat à l'age de 15 ans. Un inventeur avant tout.
A 26 ans il découvre les vélocipèdes Michaux , il imagine de suite de remplacer le bandage en fer par du caoutchouc. Des l'année suivante il fabrique des « véloces caoutchouc » avec le cadre tubulaire de section carrée, amenant ainsi une légèreté inconnue jusque la. Avec la guerre de 1870 l'activité du constructeur est stoppée. «Au prix de 200 F, d'une grande solidité, il passe les plus mauvais chemins avec la légèreté d'une gazelle». En 1875 on le retrouve employé de la compagnie des chemins de fer du midi ou il fait les plans d'une machine capable de poser les rails. Elle resta en fonction de nombreuses années. Ayant fondé une famille, Clément a besoin d'argent. A Paris il combine le système de Graham Bell à celui du combiné de Cyrille Duquet auquel il donnera le nom de théâtrophone qu'il relie au réseau téléphonique relié à l'Opéra de Paris, ce qui permet d'écouter l'opéra de chez soi. Rapidement Clément Ader fait fortune. Le théatrophone Son produit est vendu tant aux ministères que dans l'armée. Il se servira de ses contacts gouvernementaux pour placer son projet Éole auprès du ministère de la Guerre La motorisation des premiers aéronefs était peu puissante et fort lourde, Clément Ader invente un moteur pour l'Éole qui donnait 20 ch pour 51 kg. Cette prouesse technique rend alors possible le vol motorisé. À la suite de ses essais, Ader proposa son moteur à vapeur au capitaine Renard, qui travaillait alors sur la propulsion des dirigeables. Puis il se lança dans la fabrication des moteurs à explosion, notamment de moteurs de type V2 et V4. L'Éole (Avion I) Schémas de l'Éole
L'Éole, équipée d'un moteur à vapeur de 20 ch, est une machine à la voilure complexe, inspirée dans sa forme de celle de la chauve-souris. Sa géométrie est modifiable en vol à l'aide de six manivelles. On peut ainsi faire varier la surface, pivoter les ailes d'avant en arrière, modifier la cambrure et fléchir les bouts d'aile vers le haut ou vers le bas. Il existe également un réglage du moteur et des pédales pour la direction au sol. Néanmoins il n'y a pas de gouverne de direction en vol La première tentative aux commandes de l'Éole a lieu le 9 octobre 1890 dans le parc du château de Gretz-Armainvilliers, au sud-est de Paris. Les marques laissées par les roues dans le sol meuble auraient présenté un endroit où elles étaient moins marquées et auraient totalement disparu sur une vingtaine ou une cinquantaine de mètres. Son engin aurait ainsi quitté le sol ; Ader aurait donc peut-être effectué ce jour-là le premier décollage motorisé d'un engin plus lourd que l'air. Il n'y avait pas de témoins autres que des employés d'Ader. Intéressée par le projet, l'Armée contacte Ader, qui effectue un deuxième vol à bord de l'Éole en septembre 1891. L'appareil impressionne positivement les militaires qui commandent à Ader un second appareil plus puissant. L'Avion II (Zéphyr) Ader commence alors la construction d'un second appareil, évolution du premier mais présentant des similitudes avec l'Éole : l'appareil est monomoteur bicylindre à vapeur ultra-léger de 20 ch et 35 kg. Ce modèle n'est pas achevé ; il sert de base à l'Avion III (Aquilon), qui est un bimoteur permettant de réduire les problèmes d'instabilité de l'Éole et pouvant embarquer un observateur en plus du pilote, sur demande de l'Armée. L'avion III (Aquilon) L’Avion III de Clément Ader Les essais suivants d'Ader furent effectués au camp militaire de Satory, où avait été établie une aire circulaire de 450 mètres de diamètre pour effectuer une démonstration officielle. Le 12 octobre 1897, Ader effectua un premier tour sur ce circuit à bord de son Avion III. Il sentit à plusieurs reprises l'appareil quitter le sol, puis reprendre contact. Deux jours plus tard, alors que le vent est fort, Clément Ader lance sa machine devant deux officiels du ministère de la Guerre qui déclarent à l'issue de la démonstration : « Il fut cependant facile de constater, d'après le sillage des roues, que l'appareil avait été fréquemment soulevé de l'arrière et que la roue arrière formant le gouvernail n'avait pas porté constamment sur le sol ». Les deux membres de la commission le virent sortir brusquement de la piste,décrire une demi-conversion, s'incliner sur le côté et enfin rester immobile (il semble que, les roues n'ayant plus assez d'adhérence du fait de la sustentation, le pilote ait perdu le contrôle directionnel de sa machine, qui est alors sortie de la piste puis s'est renversée sous l'effet du vent). À la question « [...] l'appareil a [-t-il] tendance à se soulever quand il est lancé à une certaine vitesse ? » la réponse est« [...] la démonstration… n'a pas été faite dans les deux expériences qui ont été effectuées sur le terrain». On peut conclure que, ce 14 octobre 1897, le Français Clément Ader aurait peut être effectué un décollage motorisé – mais non contrôlé – d'un objet plus lourd que l'air. Le ministère de la Guerre cesse de financer Ader, qui est contraint d'arrêter la construction de ses prototypes (l'Éole avait coûté 200 000 francs de l'époque, soit près de 8 millions d'euros). Les hélices de l'Avion III avaient quatre pales, ayant l'apparence de plumes, confectionnées en tiges de bambou, barbes en toile et papier de Chine, nervées par un fil de bambou. Il semble qu'il ignorait ou négligeait la mécanique du vol, en particulier l'instabilité aérodynamique des profils porteurs et les effets déstabilisants des mouvements de l'atmosphère. Le simple fait d'avoir organisé les essais de l'Avion III sur une piste circulaire et tenté un vol par vent fort montre qu'il n'avait pas conscience des effets du vent sur l'équilibre et sur le pilotage de la machine. N'ayant ni plans stabilisateurs séparés ni gouvernes fonctionnelles, ses machines étaient à la fois instables et impilotables. Clément Ader reste un inventeur imaginatif et fécond. Chenilles de chars, transmission du son stéréophonique, câble sous-marin, les moteurs en V. N'abandonnant pas tout de suite l'aviation il développe un moteur très équilibré pour dirigeable. Puis, se tourne vers le moteur essence. Parallèlement il développe ses propres automobiles et remporte des prix sportifs. De 1867 à 1901 il met au point une embarcation munie d'ailes rasant la surface de l'eau (futur navion). Après une reconnaissance nationale tardive, il s'éteint le 3 mai 1825 à Toulouse, agé de 84 ans. Seul l'avion III lui a survécu. L'appareil est exposé à Paris au Musée des arts et métiers, ainsi que le moteur à vapeur. On doit au grand photographe Nadar de belles photos des ateliers d'Ader oùle connaisseur pourra voir, outre l'Éole, des éléments du planeur et du Zéphyr.
Du don par l’Église d'un terrain en bord de Saône pour établir une commanderie en 1279 à la visite de la foire de Lyon par l'ambassadeur deTchécoslovaquie en 1981,(re)découvrons les faits historiques qui ont marqué les 1er avril au fil des siècles à Lyon.Par Mathilde Régis 1279 : L'archevêque Aymar donne au chapitre de Saint-Antoine en Viennois un terrain en bord de Saône pour y établir une commanderie. 1725 : L'archevêque François Paul de Neufville est nommé Commandant pour le Roi à Lyon et en Lyonnais, Forez et Beaujolais. 1762 : Dernière messe publique des jésuites au Collège de la Trinité. Manifestations de sympathie, et d'hostilité. Ils abandonnent les classes et se retirent dans les logements privés. 1774 : Création de la "Grande Loge Provinciale du Lyonnais", qui remplace la "Grande Loge" ou "Mère Loge des Maîtres Réguliers de Lyon". 1793 : Antoine-Marie Bertrand est élu maire de Lyon. 1795 : Collot d'Herbois est condamné à la déportation en Guyane. Il y mourra le 8 juin 1796. (Décret d'accusation le 2 mars). Paris.
Au XIXe siècle, les écoles primaires cédées à la Ville1826 : Création, aux Terreaux, d'un bureau de poste supplémentaire. 1827 : Mort de l'abbé Jean Nicolas Sudan, ancien archiviste de la Ville. Lyon. Né à Lyon, St Pierre le Vieux, le 3 septembre 1761. 1863 : Concession, aux frères Lucien et Félix Mangini, du chemin de fer de Sathonay à Bourg et du dessèchement des étangs de la Dombes. 1869 : Ouverture d'un bureau de poste à La Guillotière, cours de Brosses. 1871 : La Société d'instruction primaire du Rhône cède à la Ville la majeure partie de ses écoles. Le reste suit bientôt. 1871 : L'incendie détruit le théâtre des Célestins. 1881 : Ouverture, par la Compagnie O.T.L., de la ligne de tramway Perrache-Brotteaux (future ligne n°7) et de la ligne de tramway Pont Morand-St Clair. (Future ligne 8). 1883 : Première ascension de l'aérostat "l'Espérance", de J.-C. Pompéien-Piraud, cours du Midi. Cinq autres ascensions, dont une à Valence, jusqu'au 15 juillet. 1886 : Inauguration solennelle de l'orgue de St Nizier (oeuvre de Merklin). 1890 : Mise en service du pont de chemin de fer de St Clair, sur le Rhône, et du tunnel du chemin de fer de St Clair à Collonges. 1891 : Mort d'Ernest Falconnet, conseiller honoraire à la Cour de cassation, ancien homme de lettres à Lyon. Paris. (Né à Thionville, le 26 avril 1815).
Au XXe siècle, la recherche textile quitte Lyon pour Écully1912 : Ouverture au public du pont provisoire de l'Hôtel-Dieu (pendant la démolition et reconstruction du pont définitif = Wilson). 1917 : Mort de Léon Faurax, conseiller général. (Né à Lyon, le 17 janvier 1846). Inhumé à la Guillotière. 1948 : Constitution officielle du Centre d'hébergement de la Part-Dieu, pour travailleurs Nord-africains, par l'Association Lyonnaise pour l'Hébergement des Travailleurs Nord-africains (A.L.H.N.A.). 1955 : Passage à Lyon de Habib Bourguiba, président du "Néo-Destour" tunisien. Conférence. 1957 : Mise en place d'un nouveau modèle de plan de Lyon, éclairé et fleuri. Le premier, place des Jacobins. 1963 : Aux usines Saint-Gobain introduction de la journée continue dans les horaires des bureaux, et entrée en service du chèque-restaurant. 1968 : Constitution du Syndicat mixte pour l'aménagement de la zone de loisirs des îles de Miribel-Jonage (S.Y.M.A.L.I.M.). 1975 : Achèvement de la voie d'essai du métro (Cusset-Atelier). 1976 : Le Centre de Recherches de la Soierie et des Industries Textiles abandonne les locaux de l'ancienne Condition des Soies et s'installe à Écully, sous le nom d'Institut Textile de France section de Lyon (I.T.F.-Lyon). 1977 : Le Tribunal civil commence d'occuper son annexe à l'Hôtel de l'Europe. 1981 : Visite à Lyon de l'ambassadeur de Tchécoslovaquie (J. Pudlak), à l'occasion de la Foire.
Petits bonheurs printaniers. Parce que le bonheur tient à pas grand chose juste à l'état d'esprit du jour ou de la nuit; je vous conduis dans les pas de Dame Nature au gré du Monsieur Printemps et je vous souhaite des sourires anti stress, anti douleurs.... et des yeux d'enfants. Venez ! Entrons dans ce monde imaginaire, pourtant si réel . " la vie est ...ce qu'on en fait " Pas très en forme, l'ami ?! mais bon... on t'admire quand même.... Mais où voulez -vous je mette les pieds, ????. Sourire à la fleur de pissenlit... avant d'y souffler dessus....
Laisser vos yeux par-terre... pas de grandes démonstrations ! les couleurs sortent juste de l'herbe... La haie sauvage sort de la noirceur de l'hiver...et fait remparts, à la civilisation bruyante aux odeurs de gasoil... Voir le monde à l'envers sur l'onde frémissante...les arbres seraient-ils un brin narcissiques ? Ne pas se sentir seule....avoir tant d'amis....et pour vous , tout spécialement, je vais, sans coup de baguette,détruire l'enchantement d'une fée, que vous vouliez voler...
Mais? serait-ce cette impudique? sur une barre de Pôle-Dance? n'est plus dans sa prime jeunesse, avouez!!!
et j'ai pire en magasin!!!!!!!! Et voilà... Les petits bonheurs qui ne coutent rien.... c'est comme un tour de jardin!!!
Qui a dit que c'est le jour des poissons? Siam-Siam Acrilyque sur toile 20x20 Nathalie RAGOUST "Artiste peintre sur Rochefort, je réalise des toiles et confectionne des bijoux. j'aime imaginer des petits visages et des univers féériques…C'est par cette porte dérobée que je m'évade bien souvent et ou j'aime y entrainer l'adulte."
Les places les plus paisibles de Paris. Après une bonne marche dans Paris, celui des grands boulevards, des belles avenues et des rues commerçantes, on en a plein les yeux, mais aussi… plein les oreilles. On a besoin d’une cure de calme et de silence, et vite ! Pour votre survie,on a déniché 8 places préservées de la foule et du bruit, des enclaves un peu magiques pour recharger les batteries.
La plus dépaysante, la place Dauphine. Encerclée par de grands immeubles haussmanniens aux murs épais, la place Dauphine est le temple du silence sur l’île de la Cité. Un lieu où les amoureux se dorlotent sous la lueur des réverbères, à mille lieux d’imaginer que Simone Signoret et Yves Montand y avaient leur nid douillet. Mais également une place aux doux airs de Provence, où l’on entend trinquer dans les bistrots, et s’entrechoquer les boules de pétanque en été. Difficile à croire, mais tout cela se passe au beau milieu du Pont-Neuf… 1er arrondissement – Métro Pont-Neuf
La plus élégante, la place Édouard VII Étonnante, Cette place construite en 1912 conserve un calme olympien, dans l’un des quartiers les plus bruyants de la capitale, celui de l’Opéra. Ici, les piétons circulent librement autour de l’imposante statue à cheval du roi Édouard VII, qui donne son nom à la place, ainsi qu’à son célèbre théâtre. Contrairement à bien d’autres places préservées, celle-ci étonne aussi par ses dimensions importantes et sa majesté : classique et chic, elle est bordée par des arcades, qui abritent entre autres le café Guitry et le restaurant de fruits de mer Chez Édouard. 9ème arrondissement – Métro Opéra
La plus bohème, la place Flora Tristan. Dans le quartier peu couru de Plaisance au sud de Paris, se trouve cette petite place, toute aussi méconnue, qui promet une halte reposante, surtout l’été. En plus de nous protéger de l’agitation parisienne, elle nous abrite sous ses platanes à la terrasse des cafés, un luxe les jours de grande chaleur ! On adore son ambiance bohème et apaisée, ses ateliers d’artistes et La Dame Jeanne, son fleuriste chineur. Assez rare pour être souligné, l’endroit porte le nom d’une femme, militante socialiste et féministe du XIXème siècle. 14ème arrondissement – Métro Pernéty
La plus ressourçante, la Cité de Trévise. Vos oreilles crient au secours après une virée rue Faubourg Poissonnière ? Prenez la direction de la Cité de Trévise, juste derrière, pour une cure de silence. Sur cette voie pavée peu empruntée, un petit square à l’anglaise vous accueille sous ses érables, comme un refuge. On s’y relaxe au son de la fontaine, ornée ici de trois nymphes se tenant par la main, tout en admirant les maisons de style néo-renaissance qui bordent ce petit poumon vert. Vous avez de la chance, car il n’y a pas si longtemps, la cité, réservée aux familles bourgeoises, était fermée par des grilles… 9ème arrondissement – Métro Cadet
La plus minimaliste, la place Furstenberg. À quelques mètres du boulevard Saint-Germain et de son Café de Flore si fréquenté par les touristes, planqué derrière l’abbaye Saint-Germain-des-Prés, se trouve une petite place au charme rétro, la place Furstenberg. Autour d’un îlot central agrémenté modestement de quatre pawlaunias (arbres originaires de Chine) et d’un ancien lampadaire à cinq globes, on circule tranquillement à pieds, la place étant peu empruntée par les automobilistes. L’occasion de s’arrêter devant la jolie petite boutique de choux à la crème, La Maison du Chou, et de faire un crochet par le musée Delacroix, qui rappelle que l’artiste avait lui aussi craqué en son temps pour cette placette discrète. 6ème arrondissement – Métro Saint-Germain-des-Prés
La plus familiale, la place du Marché Sainte-Catherine. Cette place dessinée par l’architecte de Louis XVI au XVIIIème siècle a quelque chose de magnétique : d’abord parce qu’avec ses pavés, ses arbres, ses bancs et ses terrasses accueillantes, elle nous attire tout de suite dans ses filets. Préservés de l’agitation du Marais, on y profite d’une parenthèse reposante, mais pas ennuyante : on s’installe à la table de l’un de ses restaurants traditionnels français, on exerce son odorat dans sa parfumerie et on fait connaissance avec les serveurs-magiciens de son café-théâtre. Pas de vrombissements de moteursni d’afflux de touristes, on se sentirait presque chez soi… 4ème arrondissement – Métro Saint-Paul
La plus belle vue, la place de la rue Piat. Ne vous fiez pas à son apparence. Cette place du XXème arrondissement dont le charme ne saute pas immédiatement aux yeux a une botte secrète : sa vue incroyable sur Paris. Au premier plan de ce poster géant, les pentesdu parc de Belleville qu’elle surplombe, ses fontaines en cascades, ses jongleurs et ses quelques pieds de vignes. Plus loin, un panorama qui réunit les plus grands monuments parisiens, le Panthéon, Notre-Dame de Paris, Montparnasse, la Concorde, le Grand Palais et bien sûr la Tour Eiffel. Le tout s’admire comme à Montmartre depuis le belvédère, mais sans les touristes… Et en bonus : on s’installe à l’une des terrasses les plus sympas de Paris, celle du café Mon Coeur Belleville. 20ème arrondissement – Métro Pyrénées
La plus théâtrale, la place Charles-Dullin. Si vous souhaitez faire une pause sur cette place de Montmartre, rassurez-vous, vous ne serez pas embêté. Ou peut être par quelques pigeons et des badauds qui guettent la prochaine représentation du Théâtre de l’Atelier, édifice autour duquel la place est articulée. C’est presque une certitude, vous aurez votre banc sous les arbres et votre place ombragée. Autour de vous, quelques épiceries et des bistrots, mais pas suffisamment nombreux pour troubler le calme qui règne en maître. Savourez, vous êtes à deux pas de Pigalle, dans une bulle de tranquillité… 18ème arrondissement – Métro Anvers
La villa Hallé est une petite impasse privée du 14 ème arrondissement au charme bien particulier. Nous étions persuadés qu'elle était "ouverte" au public et nous avons vite déchantés une fois sur place ! Bien protégée derrière sa grille imposante, elle nous laisse entrevoir toute sa beauté, et nous frustre d'autant plus. Le pass d'entrée ? Un sourire + un riverain conciliant ! Une fois les portes du Paradis ouvertes, la Villa Hallé nous offre une belle carte postale et nous sommes tombés en admiration..Des roses trémières, des pavés, des volets verts, un vélo posé contre le mur... On se croirait à l'île de Ré, non ?
Le Saint-Sepulcre révélé aux yeux du monde. Paris Match. Publié le 23/03/2017 à 07h00 *Marie Semelin
L’édicule, de 12 mètres de hauteur, qui abrite la sépulture. Les visiteurs restent admis, car les restaurateurs opèrent de nuit. *Photos Gali Tibbon
Les communautés chrétiennes de Terre Sainte se sont enfin accordées sur la restauration du tombeau du Christ. Paris Match y assistait.
Tout s’est tramé en grand secret, dans le site le plus mythique de la chrétienté, sous le dôme du Saint-Sépulcre de Jérusalem… Le 26 octobre 2016, à 19 heures, deux scientifiques procèdent à l’ouverture du tombeau du Christ, scellé depuis deux cents ans. Seuls quelques heureuxélus sont présents : les représentants des diverses Eglises en charge de la basilique et quelques membres de leurs communautés respectives. *Lire également :La tombe de Jésus rouverte pour la première fois en 200 ans Giuseppe Maria, un jeune franciscain, extrait un rosaire de sa robe de bure et le pose sur la roche mise à nu, le temps d’une prière : « Dieu, prends soin de moi. » Il aurait aimé en placer d’autres pour les offrir à sa famille, « mais je n’ai pas osé », avoue-t-il en souriant. Arrivé ici quinze jours auparavant, cet « initié » peut s’estimer chanceux : habituées des lieux, les nonnes des couvents alentour n’ont pas été invitées, ni même informées de ce qui se produirait ce soir-là.
Dès le lendemain, des rumeurs de phénomènes surnaturels s’emparent de la vieille ville de Jérusalem. Un parfum divin se serait échappé du tombeau… Pour le patriarche grec Theophilos III, c’est celui du corps du Christ embaumé. Pour un des ingénieurs du chantier de restauration, ce sont simplement les effluves de kilos d’encens déposés depuis des siècles par les pèlerins. N’empêche, pour le frère David Grenier, de la custodie de Terre sainte, ce moment hors du commun « a dépassé le sentiment humain. Quand la dalle a été retirée, des instruments scientifiques se sont brisés ». Phénomène confirmé par Antonia Moropoulou, qui dirige l’ensemble des scientifiques responsables de la restauration. Vice-recteur à l’université nationale technique d’Athènes et connue pour ses travaux à l’Acropole, cette ingénieur chimiste a dû le reconnaître : « Nos instruments ne marchaient plus, c’est un fait. Il a fallu les réinitialiser. »
Son équipe a eu droit à soixante heures, pas une de plus, pour desceller lasépulture, l’examiner, la renforcer puis la reboucher. Une opération délicate qui a permis, pour la toute première fois, de prélever des échantillons des différentes strates pour les étudier. Emue, la chercheuse livre ses conclusions : « La première dalle de marbre, accessible aux pèlerins, date des croisés, une époque bien antérieure à ce qui était supposé. En dessous, nous avons découvert le morceau d’une seconde dalle, qui remonte au IVe siècle. » L’époque où la toute première basilique avait été érigée, sur ordre de l’empereur Constantin. « Cela va révolutionner le travail des historiens, dit le père Alliata,également archéologue. Mais nous aurions pu en savoir beaucoup plus en impliquant davantage l’archéologie dans le travail de recherche. » Antonia Moropoulou, elle, rappelle sa mission : restaurer le tombeau, pas chercher l’ADN du Christ ou trouver des réponses sur les circonstances de sa mort. Dans ce lieu saint plus qu’ailleurs, les tâches dévolues à chacun doivent être respectées au millimètre près… *Lire également :Voyage en terre sainte - Le pape multiplie les gestes forts pour la paix Sous la rotonde de la basilique, la sépulture est surmontée d’un édicule de marbre rose. Jusqu’aux travaux de restauration, il était en piteux état : fragilisé par des séismes et, plus étonnant, par le passage quotidien de milliers de touristes. Leurs haleines, qui émettent en excès du gaz carbonique et de l’humidité, se sont ajoutées à la chaleur de leurs bougies, au fil des décennies, pour ronger les matériaux. L’architecture de l’édicule, comme celle de toute la basilique, reflète deux mille ans de chrétienté. Dans cette structure où s’amoncellent lampes à huile, icônes et encensoirs cohabitent l’héritage des croisés et l’esthétique fastueuse des Eglises d’Orient. Intervenir dans un tel millefeuille représentait donc un défi majeur pour les restaurateurs. Les précédents travaux effectués sur la rotonde de la basilique s’étaient étalés sur trois décennies. Ceux du tombeau et de l’édicule ont duré seulement huit mois. Une rapidité d’exécution impressionnante…et qui compte pour fétu de paille face à plus prodigieux encore : le fait que la rénovation ait pu avoir lieu. Un miracle, si l’on songe aux querelles qui ont longtemps paralysé toute décision au Saint-Sépulcre ! Celui-ci obéit en effet à une structure administrative complexe, conçueen 1852 sous le règne des Ottomans en Terre sainte. Sur décret du sultan, la gestion de la basilique revient alors à trois Eglises : catholique romaine, grecque orthodoxe et arménienne apostolique. Ce statu quo est censé mettre un terme aux rivalités qui les opposent alors. Les responsabilités sont minutieusement réparties, des horaires de rituel aux emplacements réservés à chaque obédience ainsi qu’aux tours de ménage. Et pour mettre tout le monde d’accord, la clé de la basilique est confiée à deux familles musulmanes. La première la garde la nuit tandis que la seconde est chargée de la glisser dans la serrurechaque matin à 4 heures.
Malgré cet arrangement, le quotidien se révèle un casse-tête propice aux conflits. D’autant que le site relève toujours du Waqf, la loi musulmaneconcernant les biens religieux : un droit peut se perdre si l’on n’en fait pas usage. Il suffit que le voisin empiète sur un lieu ou sur un horaire pour se l’approprier de fait. Alors, chacun veille jalousement sur ses prérogatives. Ces jours-ci, c’est un pigeon installé au faîte del’édicule qui cristallise les tensions. Redoutant que ses déjections souillent le lieu saint, les communautés ont approuvé à l’unanimité le dispositif à ultrasons censé chasser le volatile. Mais elles sont incapables de s’accorder sur son emplacement. Les dissensions tournent même, parfois, à l’empoignade physique. Le frère Samuel Aghoyan, représentant du patriarcat arménien, en a fait l’expérience. En cause : un désaccord avec un patriarche grec orthodoxe à la fin d’une cérémonie. Après la prière, chacun a estimé qu’il lui revenait de sortir en premier du tombeau. Les deux hommes ont commencé par quelques coups d’épaule, tentant l’un et l’autre d’éteindre les bougies de la partie adverse ; ils ont fini par se battre pour de bon. « Le Grec a même perduune chaussure dans la bataille ! » s’esclaffe aujourd’hui l’Arménien, avant de reconnaître : « Le respect du statu quo peut paraître ridicule mais, pour nous, il est fondamental. »
Dans ce contexte, difficile de s’entendre sur une décision aussi délicate celle-ci était pourtant plus que nécessaire. Ce n’est pas une opération du Saint-Esprit, mais celle des policiers israéliens qui aura débloqué la situation. En février 2015, ceux-ci font irruption dans la basilique et bloquent l’accès au tombeau, dont la structure instable est devenue trop dangereuse. Pour la première fois, les forces de l’ordre ont agi sans prévenir. Cela a le mérite de rassembler les frères ennemis, qui communient dans le sentiment d’outrage et parviennent enfin à un accord. « Sans les Israéliens, estime Samuel Aghoyan, nous aurions traîné encore deux cents ans… » Une étude sur l’état de l’édifice est commandée à l’université d’Athènes. Les travaux sont approuvés, sous réserve que l’accès au lieu reste garanti aux visiteurs. Ingénieurs, conservateurs, architectes… en tout, ce sont une soixantaine de personnes, venues de Grèce, qui accompliront avec succès ce qui semblaitimpossible. Dans la salle de réception accolée au Saint-Sépulcre, le patriarche grec Theophilos III se réjouit de ce succès : « C’est une modeste contribution à la réconciliation. Peut-être est-ce la raison pour laquelle, de par le monde, les gens sont impressionnés par ce que nous avons réalisé. Ils constatent à quel point la situation politique est bloquée ici ; soudain, ils voient une petite étincelle, un espoir. » La trêve des Eglises aura été de courte durée. La nouvelle pomme de discorde a la forme d’une croix byzantine de 5 kilos d’or, installée à la hâte au sommet du tombeau pour le premier jour de carême. Certains la jugent « trop grecque ». Mais impossible de la démonter : il faudrait réinstaller un échafaudage. Dans quelques siècles, peut-être… Le Vatican est vigilant Au Saint-Siège, ce dossier œcuménique, donc dans l’esprit de François, a été suivi par la secrétairerie d’Etat, le Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens et la Congrégation pour les Eglises orientales. Le Vatican a contribué à la restauration sous le signe de « l’unité », en faisant une donation « conséquente », selon ses termes. La basilique du Saint-Sépulcre est le premier site en territoire palestinien inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Le franciscain Fra Pierbattista Pizzaballa, à la tête de la custodie de Terre sainte, responsable depuis huit siècles des intérêts locaux de l’Eglise de Rome,et Giuseppe Lazzarotto, délégué apostolique à Jérusalem-Est et en Palestine, se sont rendus à cette manifestation historique. Tout ce qui touche cette partie du monde est observé par l’Etat pontifical avec attention. « L’Osservatore Romano », le quotidien du Saint-Siège, avait déjà commenté l’initiative quelques jours auparavant. Une façon diplomatique de saluer une opération délicate dans une région où les négociations entre le Saint-Siège et Israël concernant la fiscalité, les taxes et les terrains de l’Eglise continuent de poser question.
2 Avril 1841
Naissance de Clément Agnès Ader à Muret (Haute Garonne)
La signature de cet ingénieur Français, pionnier de l'aviation et inventeur.
Il a été le premier à faire décoller un engin motorisé plus lourd que l'air en 1890.
Sur les affirmations de ses employés, autrement il n'y a pas de traces ou témoins prouvant qu'il ait effectivement quitté le sol.
Élève sérieux, doué en mathématique et en dessin il obtient son baccalauréat à l'age de 15 ans.
Un inventeur avant tout.
A 26 ans il découvre les vélocipèdes Michaux , il imagine de suite de remplacer le bandage en fer par du caoutchouc.
Des l'année suivante il fabrique des « véloces caoutchouc » avec le cadre tubulaire de section carrée, amenant ainsi une légèreté inconnue jusque la.
Avec la guerre de 1870 l'activité du constructeur est stoppée.
«Au prix de 200 F, d'une grande solidité, il passe les plus mauvais chemins avec la légèreté d'une gazelle».
En 1875 on le retrouve employé de la compagnie des chemins de fer du midi ou il fait les plans d'une machine capable de poser les rails.
Elle resta en fonction de nombreuses années.
Ayant fondé une famille, Clément a besoin d'argent.
A Paris il combine le système de Graham Bell à celui du combiné de Cyrille Duquet auquel il donnera le nom de théâtrophone qu'il relie au réseau téléphonique relié à l'Opéra de Paris, ce qui permet d'écouter l'opéra de chez soi.
Rapidement Clément Ader fait fortune.
Le théatrophone
Son produit est vendu tant aux ministères que dans l'armée.
Il se servira de ses contacts gouvernementaux pour placer son projet Éole auprès du ministère de la Guerre
La motorisation des premiers aéronefs était peu puissante et fort lourde, Clément Ader invente un moteur pour l'Éole qui donnait 20 ch pour 51 kg. Cette prouesse technique rend alors possible le vol motorisé.
À la suite de ses essais, Ader proposa son moteur à vapeur au capitaine Renard, qui travaillait alors sur la propulsion des dirigeables.
Puis il se lança dans la fabrication des moteurs à explosion, notamment de moteurs de type V2 et V4.
L'Éole (Avion I)
Schémas de l'Éole
L'Éole, équipée d'un moteur à vapeur de 20 ch, est une machine à la voilure complexe, inspirée dans sa forme de celle de la chauve-souris. Sa géométrie est modifiable en vol à l'aide de six manivelles. On peut ainsi faire varier la surface, pivoter les ailes d'avant en arrière, modifier la cambrure et fléchir les bouts d'aile vers le haut ou vers le bas.
Il existe également un réglage du moteur et des pédales pour la direction au sol. Néanmoins il n'y a pas de gouverne de direction en vol
La première tentative aux commandes de l'Éole a lieu le 9 octobre 1890 dans le parc du château de Gretz-Armainvilliers, au sud-est de Paris. Les marques laissées par les roues dans le sol meuble auraient présenté un endroit où elles étaient moins marquées et auraient totalement disparu sur une vingtaine ou une cinquantaine de mètres.
Son engin aurait ainsi quitté le sol ; Ader aurait donc peut-être effectué ce jour-là le premier décollage motorisé d'un engin plus lourd que l'air. Il n'y avait pas de témoins autres que des employés d'Ader.
Intéressée par le projet, l'Armée contacte Ader, qui effectue un deuxième vol à bord de l'Éole en septembre 1891. L'appareil impressionne positivement les militaires qui commandent à Ader un second appareil plus puissant.
L'Avion II (Zéphyr)
Ader commence alors la construction d'un second appareil, évolution du premier mais présentant des similitudes avec l'Éole : l'appareil est monomoteur bicylindre à vapeur ultra-léger de 20 ch et 35 kg.
Ce modèle n'est pas achevé ; il sert de base à l'Avion III (Aquilon), qui est un bimoteur permettant de réduire les problèmes d'instabilité de l'Éole et pouvant embarquer un observateur en plus du pilote, sur demande de l'Armée.
L'avion III (Aquilon)
L’Avion III de Clément Ader
Les essais suivants d'Ader furent effectués au camp militaire de Satory, où avait été établie une aire circulaire de
450 mètres de diamètre pour effectuer une démonstration officielle. Le 12 octobre 1897, Ader effectua un premier tour sur ce circuit à bord de son Avion III. Il sentit à plusieurs reprises l'appareil quitter le sol, puis reprendre contact.
Deux jours plus tard, alors que le vent est fort, Clément Ader lance sa machine devant deux officiels du ministère de la Guerre qui déclarent à l'issue de la démonstration : « Il fut cependant facile de constater, d'après le sillage des roues, que l'appareil avait été fréquemment soulevé de l'arrière et que la roue arrière formant le gouvernail n'avait pas porté constamment sur le sol ».
Les deux membres de la commission le virent sortir brusquement de la piste,décrire une demi-conversion, s'incliner sur le côté et enfin rester immobile (il semble que, les roues n'ayant plus assez d'adhérence du
fait de la sustentation, le pilote ait perdu le contrôle directionnel de sa machine, qui est alors sortie de la piste puis s'est renversée sous l'effet du vent). À la question « [...] l'appareil a [-t-il] tendance à se soulever quand il est lancé à une certaine vitesse ? » la réponse est« [...] la démonstration… n'a pas été faite dans les deux expériences qui ont été effectuées sur le terrain».
On peut conclure que, ce 14 octobre 1897, le Français Clément Ader aurait peut être effectué un décollage motorisé – mais non contrôlé – d'un objet plus lourd que l'air.
Le ministère de la Guerre cesse de financer Ader, qui est contraint d'arrêter la construction de ses prototypes (l'Éole avait coûté 200 000 francs de l'époque, soit près de 8 millions d'euros).
Les hélices de l'Avion III avaient quatre pales, ayant l'apparence de plumes, confectionnées en tiges de bambou, barbes en toile et papier de Chine, nervées par un fil de bambou.
Il semble qu'il ignorait ou négligeait la mécanique du vol, en particulier l'instabilité aérodynamique des profils porteurs et les effets déstabilisants des mouvements de l'atmosphère. Le simple fait d'avoir organisé les essais de l'Avion III sur une piste circulaire et tenté un vol par vent fort montre qu'il n'avait pas conscience des effets du vent sur l'équilibre et sur le pilotage de la machine.
N'ayant ni plans stabilisateurs séparés ni gouvernes fonctionnelles, ses machines étaient à la fois instables et impilotables.
Clément Ader reste un inventeur imaginatif et fécond.
Chenilles de chars, transmission du son stéréophonique, câble sous-marin, les moteurs en V.
N'abandonnant pas tout de suite l'aviation il développe un moteur très équilibré pour dirigeable.
Puis, se tourne vers le moteur essence.
Parallèlement il développe ses propres automobiles et remporte des prix sportifs.
De 1867 à 1901 il met au point une embarcation munie d'ailes rasant la surface de l'eau (futur navion).
Après une reconnaissance nationale tardive, il s'éteint le 3 mai 1825 à Toulouse, agé de 84 ans.
Seul l'avion III lui a survécu. L'appareil est exposé à Paris au Musée des arts et métiers, ainsi que le moteur à vapeur.
On doit au grand photographe Nadar de belles photos des ateliers d'Ader oùle connaisseur pourra voir, outre l'Éole, des éléments du planeur et du Zéphyr.
Du don par l’Église d'un terrain en bord de Saône pour établir une commanderie en 1279 à la visite de la foire de Lyon par l'ambassadeur deTchécoslovaquie en 1981,(re)découvrons les faits historiques qui ont marqué les 1er avril au fil des siècles à Lyon. Par Mathilde Régis
1279 : L'archevêque Aymar donne au chapitre de Saint-Antoine en Viennois un terrain en bord de Saône pour y établir une commanderie.
1725 : L'archevêque François Paul de Neufville est nommé Commandant pour le Roi à Lyon et en Lyonnais, Forez et Beaujolais.
1762 : Dernière messe publique des jésuites au Collège de la Trinité.
Manifestations de sympathie, et d'hostilité. Ils abandonnent les classes et se retirent dans les logements privés.
1774 : Création de la "Grande Loge Provinciale du Lyonnais", qui remplace la "Grande Loge" ou "Mère Loge des Maîtres Réguliers de Lyon".
1793 : Antoine-Marie Bertrand est élu maire de Lyon.
1795 : Collot d'Herbois est condamné à la déportation en Guyane. Il y mourra le 8 juin 1796. (Décret d'accusation le 2 mars). Paris.
Au XIXe siècle, les écoles primaires cédées à la Ville 1826 : Création, aux Terreaux, d'un bureau de poste supplémentaire.
1827 : Mort de l'abbé Jean Nicolas Sudan, ancien archiviste de la Ville. Lyon. Né à Lyon, St Pierre le Vieux, le 3 septembre 1761.
1863 : Concession, aux frères Lucien et Félix Mangini, du chemin de fer de Sathonay à Bourg et du dessèchement des étangs de la Dombes.
1869 : Ouverture d'un bureau de poste à La Guillotière, cours de Brosses.
1871 : La Société d'instruction primaire du Rhône cède à la Ville la majeure partie de ses écoles. Le reste suit bientôt.
1871 : L'incendie détruit le théâtre des Célestins.
1881 : Ouverture, par la Compagnie O.T.L., de la ligne de tramway Perrache-Brotteaux (future ligne n°7) et de la ligne de tramway Pont Morand-St Clair. (Future ligne 8).
1883 : Première ascension de l'aérostat "l'Espérance", de J.-C.
Pompéien-Piraud, cours du Midi. Cinq autres ascensions, dont une à Valence, jusqu'au 15 juillet.
1886 : Inauguration solennelle de l'orgue de St Nizier (oeuvre de Merklin).
1890 : Mise en service du pont de chemin de fer de St Clair, sur le Rhône, et du tunnel du chemin de fer de St Clair à Collonges.
1891 : Mort d'Ernest Falconnet, conseiller honoraire à la Cour de cassation, ancien homme de lettres à Lyon. Paris. (Né à Thionville, le 26 avril 1815).
Au XXe siècle, la recherche textile quitte Lyon pour Écully 1912 : Ouverture au public du pont provisoire de l'Hôtel-Dieu (pendant la démolition et reconstruction du pont définitif = Wilson).
1917 : Mort de Léon Faurax, conseiller général. (Né à Lyon, le 17 janvier 1846). Inhumé à la Guillotière.
1948 : Constitution officielle du Centre d'hébergement de la Part-Dieu, pour travailleurs Nord-africains, par l'Association Lyonnaise pour l'Hébergement des Travailleurs Nord-africains (A.L.H.N.A.).
1955 : Passage à Lyon de Habib Bourguiba, président du "Néo-Destour" tunisien. Conférence.
1957 : Mise en place d'un nouveau modèle de plan de Lyon, éclairé et fleuri. Le premier, place des Jacobins.
1963 : Aux usines Saint-Gobain introduction de la journée continue dans les horaires des bureaux, et entrée en service du chèque-restaurant.
1968 : Constitution du Syndicat mixte pour l'aménagement de la zone de loisirs des îles de Miribel-Jonage (S.Y.M.A.L.I.M.).
1975 : Achèvement de la voie d'essai du métro (Cusset-Atelier).
1976 : Le Centre de Recherches de la Soierie et des Industries Textiles abandonne les locaux de l'ancienne Condition des Soies et s'installe à Écully, sous le nom d'Institut Textile de France section de Lyon (I.T.F.-Lyon).
1977 : Le Tribunal civil commence d'occuper son annexe à l'Hôtel de l'Europe.
1981 : Visite à Lyon de l'ambassadeur de Tchécoslovaquie (J. Pudlak), à l'occasion de la Foire.
1er avril 1976 : Steve Wozniak et Steve
Jobs fondent dans un garage à Cupertino, en Californie, leur société Apple.
1er avril 1973 : Parution du premier numéro du journal Libération, créé à l'initiative de Jean-Paul Sartre.
1er avril 1946 : Paru aux Etats-Unis dès 1943, Le Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry sort en France à titre posthume aux éditions Gallimard.
1er avril 1938 : Le café instantané soluble Nescafé est inventé par le chercheur Max Morgenthaler et après sept ans de recherche pour le compte de Nestlé
1564 Poisson d'avril
En fait il faut remonter à Charles IX, qui décida en 1564 à faire commencer l'année en janvier. Avant lui, il n'y a donc pas si longtemps,
la nouvelle année débutait le 25 mars. L'on s'offrait comme aujourd'huiquelques cadeaux pour fêter l'événement.
La date changea et la coutume persista, mais devant l'incongruité de cette pratique on en vint rapidement à faire de faux cadeaux, raconter des blagues, propager des fausses nouvelles, l'unique but étant de faire une farce
Comme à cette période de l'année, au début du mois d'avril, la pêche est interdite, car c'est la période de frai des poissons (la période de reproduction), certains avaient eu comme idée de faire des farces aux pêcheurs en jetant des harengs dans la rivière.
En faisant cela ils devaient peut-être s'écrier: "Poisson d'avril!" et la coutume du "poisson d'avril" est restée.
1994 Décès de Robert Doisneau, 81 ans
De cartes postales en posters, ce sont des millions de petits Doisneau - toujours en noir et blanc - qui ont fait le tour du monde. C'est à lui qu'on doit le célèbre "Baiser de l'hôtel de ville", une photo qui a donné lieu à une polémique et à un procès.
Chef-d'œuvre de spontanéité apparemment saisie sur le vif, le cliché avait en fait été réalisé avec deux acteurs, même si un couple de Parisiens affirmait s'être reconnu dans la photo. Mais c'est un vrai Montréalais, l'avocat Gérard Petit, que l'on peut reconnaître sous son béret derrière le couple.
Considéré dans le monde entier comme un des plus importants représentants de la photographie française.
Marcel Amont né le 1er avril 1929 à Bordeaux, de son vrai nom Marcel Jean-Pierre Miramont, nous lui souhaitons un heureux anniversaire.
Indémodable
Marcel Amont est un chanteur qui a connu un succès considérable durant la fin des années 1950 et 1960. Ses plus grands succès sont : Escamillo, Tout doux tout doucement, Bleu blanc blond, Un mexicain, L'amour ça fait passer le temps. Il a fait également du cinéma et a joué dans : La mariée est trop belle (1956) et Conduite à gauche (1961).
La carrière de Marcel Amont débute en 1956 par un passage à l'Alhambra puis à l'Olympia comme supplément au programme d'Édith Piaf. Le succès est rendez-vous. Il est prolongé de trois semaines et finit en d2ème vedette. Tout va alors vite. Il signe son premier contrat avec une maison de disques et obtient le grand prix du disque en compagnie d'un autre "débutant" : Serge Gainsbourg. Une carrière internationale l'attend.
En 1965, il propose un spectacle innovant où il fait évoluer autour de lui des danseuses. La formule fait mouche. Suivent la
création de comédies musicales, de grands spectacles et des projets pluspersonnels, comme l'écriture de quelques ouvrages. En 2006, 27 ans après ses précédentes créations, il revient avec un nouvel album "Décalage horaire", signant des collaborations avec Agnès Jaoui, Gérard Darmon, Didier Lockwood, Biréli Lagrène.
Plus récemment fin 2008, il participe à l'album pour enfants de Guillaume Aldebert intitulé Enfantillages. Ce demi-siècle de succès n'a vraiment pas tari l'appétit de l'artiste qui en 2008, effectue une tournée dans toute la France à l'âge de... 78 ans !
L'académicien Marcel Achard disait : "il y a en Marcel Amont ungrand artiste, un clown et un sage et c'est peut-être sa sagesse profonde qui lui a prématurément blanchi les cheveux .
Parce que le bonheur tient à pas grand chose juste à l'état d'esprit du jour ou de la nuit;
je vous conduis dans les pas de Dame Nature au gré du Monsieur Printemps et je vous souhaite des sourires anti stress, anti douleurs.... et des yeux d'enfants.
Venez ! Entrons dans ce monde imaginaire, pourtant si réel .
" la vie est ...ce qu'on en fait "
Pas très en forme, l'ami ?! mais bon... on t'admire quand même....
Mais où voulez -vous je mette les pieds, ????.
Sourire à la fleur de pissenlit... avant d'y souffler dessus....
Laisser vos yeux par-terre... pas de grandes démonstrations ! les couleurs sortent juste de l'herbe...
La haie sauvage sort de la noirceur de l'hiver...et fait remparts, à la civilisation bruyante aux odeurs de gasoil...
Voir le monde à l'envers sur l'onde frémissante...les arbres seraient-ils un brin narcissiques ?
Ne pas se sentir seule....avoir tant d'amis....et pour vous , tout spécialement,
je vais, sans coup de baguette,détruire l'enchantement d'une fée, que vous vouliez voler...
Mais? serait-ce cette impudique? sur une barre de Pôle-Dance? n'est plus dans sa prime jeunesse, avouez!!!
et j'ai pire en magasin!!!!!!!!
Et voilà...
Les petits bonheurs qui ne coutent rien....
c'est comme un tour de jardin!!!
Le tableau du jour.
Qui a dit que c'est le jour des poissons?
Siam-Siam
Acrilyque sur toile 20x20
Nathalie RAGOUST
"Artiste peintre sur Rochefort, je réalise des toiles et confectionne des bijoux.
j'aime imaginer des petits visages et des univers féériques…C'est par cette porte dérobée que je m'évade bien souvent et ou j'aime y entrainer l'adulte."
Après une bonne marche dans Paris, celui des grands boulevards, des belles avenues et des rues commerçantes, on en a plein les yeux, mais aussi… plein les oreilles. On a besoin d’une cure de calme et de silence, et vite ! Pour votre survie,on a déniché 8 places préservées de la foule et du bruit, des enclaves un peu magiques pour recharger les batteries.
La plus dépaysante, la place Dauphine.
Encerclée par de grands immeubles haussmanniens aux murs épais, la place Dauphine est le temple du silence sur l’île de la Cité. Un lieu où les amoureux se dorlotent sous la lueur des réverbères, à mille lieux d’imaginer que Simone Signoret et Yves Montand y avaient leur nid douillet. Mais également une place aux doux airs de Provence, où l’on entend trinquer dans les bistrots, et s’entrechoquer les boules de pétanque en été.
Difficile à croire, mais tout cela se passe au beau milieu du Pont-Neuf…
1er arrondissement – Métro Pont-Neuf
La plus élégante, la place Édouard VII Étonnante,
Cette place construite en 1912 conserve un calme olympien, dans l’un des quartiers les plus bruyants de la capitale, celui de l’Opéra. Ici, les piétons circulent librement autour de l’imposante statue à cheval du roi Édouard VII, qui donne son nom à la place, ainsi qu’à son célèbre théâtre. Contrairement à bien d’autres places préservées, celle-ci étonne aussi par ses dimensions importantes et sa majesté : classique et chic, elle est bordée par des arcades, qui abritent entre autres le café Guitry et le restaurant de fruits de mer Chez Édouard.
9ème arrondissement – Métro Opéra
La plus bohème, la place Flora Tristan.
Dans le quartier peu couru de Plaisance au sud de Paris, se trouve cette petite place, toute aussi méconnue, qui promet une halte reposante, surtout l’été. En plus de nous protéger de l’agitation parisienne, elle nous abrite sous ses platanes à la terrasse des cafés, un luxe les jours de grande chaleur ! On adore son ambiance bohème et apaisée, ses ateliers d’artistes et La Dame Jeanne, son fleuriste chineur. Assez rare pour être souligné, l’endroit porte le nom d’une femme, militante socialiste et féministe du XIXème siècle.
14ème arrondissement – Métro Pernéty
La plus ressourçante, la Cité de Trévise.
Vos oreilles crient au secours après une virée rue Faubourg Poissonnière ?
Prenez la direction de la Cité de Trévise, juste derrière, pour une cure de silence. Sur cette voie pavée peu empruntée, un petit square à l’anglaise vous accueille sous ses érables, comme un refuge. On s’y relaxe au son de la fontaine, ornée ici de trois nymphes se tenant par la main, tout en admirant les maisons de style néo-renaissance qui bordent ce petit poumon vert. Vous avez de la chance, car il n’y a pas si longtemps, la cité, réservée aux familles bourgeoises, était fermée par des grilles…
9ème arrondissement – Métro Cadet
La plus minimaliste, la place Furstenberg.
À quelques mètres du boulevard Saint-Germain et de son Café de Flore si fréquenté par les touristes, planqué derrière l’abbaye Saint-Germain-des-Prés, se trouve une petite place au charme rétro, la place Furstenberg. Autour d’un îlot central agrémenté modestement de quatre pawlaunias (arbres originaires de Chine) et d’un ancien lampadaire à cinq globes, on circule tranquillement à pieds, la place étant peu empruntée par les automobilistes. L’occasion de s’arrêter devant la jolie petite boutique de choux à la crème, La Maison du Chou, et de faire un crochet par le musée Delacroix, qui rappelle que l’artiste avait lui aussi craqué en son temps pour cette placette discrète.
6ème arrondissement – Métro Saint-Germain-des-Prés
La plus familiale, la place du Marché Sainte-Catherine.
Cette place dessinée par l’architecte de Louis XVI au XVIIIème siècle a quelque chose de magnétique : d’abord parce qu’avec ses pavés, ses arbres, ses bancs et ses terrasses accueillantes, elle nous attire tout de suite dans ses filets. Préservés de l’agitation du Marais, on y profite d’une parenthèse reposante, mais pas ennuyante : on s’installe à la table de l’un de ses restaurants traditionnels français, on exerce son odorat dans sa parfumerie et on fait connaissance avec les serveurs-magiciens de son café-théâtre. Pas de vrombissements de moteursni d’afflux de touristes, on se sentirait presque chez soi…
4ème arrondissement – Métro Saint-Paul
La plus belle vue, la place de la rue Piat.
Ne vous fiez pas à son apparence. Cette place du XXème arrondissement dont le charme ne saute pas immédiatement aux yeux a une botte secrète : sa vue incroyable sur Paris. Au premier plan de ce poster géant, les pentesdu parc de Belleville qu’elle surplombe, ses fontaines en cascades, ses jongleurs et ses quelques pieds de vignes. Plus loin, un panorama qui réunit les plus grands monuments parisiens, le Panthéon, Notre-Dame de Paris, Montparnasse, la Concorde, le Grand Palais et bien sûr la Tour Eiffel. Le tout s’admire comme à Montmartre depuis le belvédère, mais sans les touristes… Et en bonus : on s’installe à l’une des terrasses les plus sympas de Paris, celle du café Mon Coeur Belleville.
20ème arrondissement – Métro Pyrénées
La plus théâtrale, la place Charles-Dullin.
Si vous souhaitez faire une pause sur cette place de Montmartre, rassurez-vous, vous ne serez pas embêté. Ou peut être par quelques pigeons et des badauds qui guettent la prochaine représentation du Théâtre de l’Atelier, édifice autour duquel la place est articulée. C’est presque une certitude, vous aurez votre banc sous les arbres et votre place ombragée. Autour de vous, quelques épiceries et des bistrots, mais pas suffisamment nombreux pour troubler le calme qui règne en maître. Savourez, vous êtes à deux pas de Pigalle, dans une bulle de tranquillité…
18ème arrondissement – Métro Anvers
La villa Hallé est une petite impasse privée du 14 ème arrondissement au charme bien particulier.
Nous étions persuadés qu'elle était "ouverte" au public et nous avons vite déchantés une fois sur place ! Bien protégée derrière sa grille imposante, elle nous laisse entrevoir toute sa beauté, et nous frustre d'autant plus. Le pass d'entrée ? Un sourire + un riverain conciliant !
Une fois les portes du Paradis ouvertes, la Villa Hallé nous offre une belle carte postale et nous sommes tombés en admiration..Des roses trémières, des pavés, des volets verts, un vélo posé contre le mur... On se croirait à l'île de Ré, non ?
Paris Match.
Publié le 23/03/2017 à 07h00
*Marie Semelin
L’édicule, de 12 mètres de hauteur, qui abrite la sépulture. Les visiteurs restent admis, car les restaurateurs opèrent de nuit.
*Photos Gali Tibbon
Les communautés chrétiennes de Terre Sainte se sont enfin accordées sur la
restauration du tombeau du Christ. Paris Match y assistait.
Tout s’est tramé en grand secret, dans le site le plus mythique de la chrétienté, sous le dôme du Saint-Sépulcre de Jérusalem…
Le 26 octobre 2016, à 19 heures, deux scientifiques procèdent à l’ouverture du tombeau du Christ, scellé depuis deux cents ans. Seuls quelques heureuxélus sont présents : les représentants des diverses Eglises en charge de la basilique et quelques membres de leurs communautés respectives.
*Lire également :La tombe de Jésus rouverte pour la première fois en 200 ans
Giuseppe Maria, un jeune franciscain, extrait un rosaire de sa robe de bure et le pose sur la roche mise à nu, le temps d’une prière : « Dieu, prends soin de moi. » Il aurait aimé en placer d’autres pour les offrir à sa famille, « mais je n’ai pas osé », avoue-t-il en souriant. Arrivé ici quinze jours auparavant, cet « initié » peut s’estimer chanceux : habituées des lieux, les nonnes des couvents alentour n’ont pas été invitées, ni même informées de ce qui se produirait ce soir-là.
Dès le lendemain, des rumeurs de phénomènes surnaturels s’emparent de la vieille ville de Jérusalem. Un parfum divin se serait échappé du tombeau… Pour le patriarche grec Theophilos III, c’est celui du corps du Christ embaumé. Pour un des ingénieurs du chantier de restauration, ce sont simplement les effluves de kilos d’encens déposés depuis des siècles par les pèlerins. N’empêche, pour le frère David Grenier, de la custodie de Terre sainte, ce moment hors du commun « a dépassé le sentiment humain. Quand la dalle a été retirée, des instruments scientifiques se sont brisés ». Phénomène confirmé par Antonia Moropoulou, qui dirige l’ensemble des scientifiques responsables de la restauration. Vice-recteur à l’université nationale technique d’Athènes et connue pour ses travaux à l’Acropole, cette ingénieur chimiste a dû le reconnaître : « Nos instruments ne marchaient plus, c’est un fait. Il
a fallu les réinitialiser. »
Son équipe a eu droit à soixante heures, pas une de plus, pour desceller lasépulture, l’examiner, la renforcer puis la reboucher. Une opération délicate qui a permis, pour la toute première fois, de prélever des échantillons des différentes strates pour les étudier. Emue, la chercheuse livre ses conclusions : « La première dalle de marbre, accessible aux pèlerins, date des croisés, une époque bien antérieure à ce qui était supposé. En dessous, nous avons découvert le morceau d’une seconde dalle, qui remonte au IVe siècle. » L’époque où la toute première basilique avait été érigée, sur ordre de l’empereur Constantin.
« Cela va révolutionner le travail des historiens, dit le père Alliata,également archéologue. Mais nous aurions pu en savoir beaucoup plus en impliquant davantage l’archéologie dans le travail de recherche. »
Antonia Moropoulou, elle, rappelle sa mission : restaurer le tombeau, pas chercher l’ADN du Christ ou trouver des réponses sur les
circonstances de sa mort. Dans ce lieu saint plus qu’ailleurs, les tâches dévolues à chacun doivent être respectées au millimètre près…
*Lire également :Voyage en terre sainte - Le pape multiplie les gestes forts pour la paix
Sous la rotonde de la basilique, la sépulture est surmontée d’un édicule de marbre rose. Jusqu’aux travaux de restauration, il était en piteux état : fragilisé par des séismes et, plus étonnant, par le passage quotidien de milliers de touristes. Leurs haleines, qui émettent en excès du gaz carbonique et de l’humidité, se sont ajoutées à la chaleur de leurs bougies, au fil des décennies, pour ronger les matériaux.
L’architecture de l’édicule, comme celle de toute la basilique, reflète deux mille ans de chrétienté. Dans cette structure où s’amoncellent lampes à huile, icônes et encensoirs cohabitent l’héritage des croisés et l’esthétique fastueuse des Eglises d’Orient. Intervenir dans un tel millefeuille représentait donc un défi majeur pour les restaurateurs. Les précédents travaux effectués sur la rotonde de la basilique s’étaient étalés sur trois décennies. Ceux du tombeau et de l’édicule ont duré seulement huit mois. Une rapidité d’exécution impressionnante…et qui compte pour fétu de paille face à plus prodigieux encore : le fait que la rénovation ait pu avoir lieu. Un miracle, si l’on songe aux querelles qui ont longtemps paralysé toute décision au Saint-Sépulcre !
Celui-ci obéit en effet à une structure administrative complexe, conçueen 1852 sous le règne des Ottomans en Terre sainte. Sur décret du sultan, la gestion de la basilique revient alors à trois Eglises : catholique romaine, grecque orthodoxe et arménienne apostolique. Ce statu quo est censé mettre un terme aux rivalités qui les opposent alors. Les responsabilités sont minutieusement réparties, des horaires de rituel aux emplacements réservés à chaque obédience ainsi qu’aux tours de ménage. Et pour mettre tout le monde d’accord, la clé de la basilique est confiée à deux familles musulmanes. La première la garde la nuit tandis que la seconde est chargée de la glisser dans la serrurechaque matin à 4 heures.
Malgré cet arrangement, le quotidien se révèle un casse-tête propice aux conflits. D’autant que le site relève toujours du Waqf, la loi musulmaneconcernant les biens religieux : un droit peut se perdre si l’on n’en fait pas usage. Il suffit que le voisin empiète sur un lieu ou sur un horaire pour se l’approprier de fait. Alors, chacun veille jalousement sur ses prérogatives. Ces jours-ci, c’est un pigeon installé au faîte del’édicule qui cristallise les tensions. Redoutant que ses déjections souillent le lieu saint, les communautés ont approuvé à l’unanimité le dispositif à ultrasons censé chasser le volatile. Mais elles sont incapables de s’accorder sur son emplacement. Les dissensions tournent même, parfois, à l’empoignade physique. Le frère Samuel Aghoyan, représentant du patriarcat arménien, en a fait l’expérience. En cause : un désaccord avec un patriarche grec orthodoxe à la fin d’une cérémonie.
Après la prière, chacun a estimé qu’il lui revenait de sortir en premier du tombeau. Les deux hommes ont commencé par quelques coups d’épaule, tentant l’un et l’autre d’éteindre les bougies de la partie adverse ; ils ont fini par se battre pour de bon. « Le Grec a même perduune chaussure dans la bataille ! » s’esclaffe aujourd’hui l’Arménien, avant de reconnaître : « Le respect du statu quo peut paraître ridicule mais, pour nous, il est fondamental. »
Dans ce contexte, difficile de s’entendre sur une décision aussi délicate celle-ci était pourtant plus que nécessaire. Ce n’est pas une opération du Saint-Esprit, mais celle des policiers israéliens qui aura débloqué la situation. En février 2015, ceux-ci font irruption dans la basilique et bloquent l’accès au tombeau, dont la structure instable est devenue trop dangereuse. Pour la première fois, les forces de l’ordre ont agi sans prévenir. Cela a le mérite de rassembler les frères ennemis, qui communient dans le sentiment d’outrage et parviennent enfin à un accord.
« Sans les Israéliens, estime Samuel Aghoyan, nous aurions traîné encore deux cents ans… »
Une étude sur l’état de l’édifice est commandée à l’université d’Athènes. Les travaux sont approuvés, sous réserve que l’accès au lieu reste garanti aux visiteurs.
Ingénieurs, conservateurs, architectes… en tout, ce sont une soixantaine de personnes, venues de Grèce, qui accompliront avec succès ce qui semblaitimpossible.
Dans la salle de réception accolée au Saint-Sépulcre, le patriarche grec Theophilos III se réjouit de ce succès : « C’est une modeste contribution à la réconciliation. Peut-être est-ce la raison pour laquelle, de par le monde, les gens sont impressionnés par ce que nous avons réalisé. Ils constatent à quel point la situation politique est bloquée ici ; soudain, ils voient une petite étincelle, un espoir. » La trêve des Eglises aura été de courte durée. La nouvelle pomme de discorde a la forme d’une croix byzantine de 5 kilos d’or, installée à la hâte au sommet du tombeau pour le premier jour de carême. Certains la jugent « trop grecque ». Mais impossible de la démonter : il faudrait réinstaller un échafaudage. Dans quelques siècles, peut-être…
Le Vatican est vigilant
Au Saint-Siège, ce dossier œcuménique, donc dans l’esprit de François, a été suivi par la secrétairerie d’Etat, le Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens et la Congrégation pour les Eglises orientales. Le Vatican a contribué à la restauration sous le signe de « l’unité », en faisant une donation « conséquente », selon ses termes.
La basilique du Saint-Sépulcre est le premier site en territoire palestinien inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Le franciscain
Fra Pierbattista Pizzaballa, à la tête de la custodie de Terre sainte, responsable depuis huit siècles des intérêts locaux de l’Eglise de Rome,et Giuseppe Lazzarotto, délégué apostolique à Jérusalem-Est et en Palestine, se sont rendus à cette manifestation historique. Tout ce qui touche cette partie du monde est observé par l’Etat pontifical avec attention. « L’Osservatore Romano », le quotidien du Saint-Siège, avait déjà commenté l’initiative quelques jours auparavant. Une façon diplomatique de saluer une opération délicate dans une région où les négociations entre le Saint-Siège et Israël concernant la fiscalité, les taxes et les terrains de l’Eglise continuent de poser question.