Notre Dame de Paris

Par Lièvre il y a 5 années 10 mois
16/04/2019 - 14:42
16/04/2019 - 13:13
merci Lièvre pour vos explications.....
16/04/2019 - 12:01
16/04/2019 - 10:26
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16/04/2019 - 10:03
Lièvre
16/04/2019 - 09:58
Historique de la flèche : La première flèche fut construite au-dessus de la croisée du transept au XIIIe siècle, vraisemblablement entre 1220 et 1230. Cette flèche d’origine fut
démontée de 1786 à 1792, après plus de cinq siècles d’existence.

La cathédrale resta sans flèche jusqu’à la restauration commencée par l'architecte Jean-Baptiste Antoine Lassus, et après sa disparition en 1857, dirigée par Eugène Viollet-le-Duc, et et réalisée par les Ateliers Monduit au milieu du XIXe siècle.
La flèche inaugurée le 15 août 1859 était constituée d'environ 500 tonnes en bois de chêne et recouverte d'un manteau de plomb
d'environ 250 tonnes1. Elle culminait à une hauteur de 96 mètres.
Elle était gardée à sa base entre chaque toiture par des statues monumentales des 12 apôtres, réalisées en cuivre repoussé. Chaque groupe
d’apôtres étant précédé par un animal symbolisant l’un des quatre
évangélistes. Le bœuf pour Luc, le lion pour Marc, l’aigle pour Jean et
l’homme (ou l’ange) pour Mathieu. Ces statues étaient disposées en
quatre rangées — une à chacun des points cardinaux — de trois apôtres,
ceux-ci étant placés les uns en dessous des autres. Ces statues sont les
seuls éléments subsistants de la flèche, en raison de leur dépose
quatre jours avant l'incendie. Les seize statues entourant la base de la
flèche avaient été retirées le jeudi 11 avril 2019 pour restauration et n'ont donc pas été affectées par l'incendie2. Ces statues sont l’œuvre de Adolphe-Victor Geoffroy-Dechaume et constituent un remarquable ensemble en pleine harmonie avec l’esprit du XIIIe siècle. Les apôtres sont tous tournés vers Paris, excepté l’un d’eux, saint
Thomas patron des architectes, qui se retourne vers la flèche et
ressemble étrangement à Viollet-le-Duc, se retournant comme pour
contempler une dernière fois son œuvre3.
Enfin, le coq situé au sommet de la flèche contient trois reliques : une petite parcelle de la Sainte Couronne d’Épines, une relique de saint Denis et une de sainte Geneviève4. Ces reliques furent placées à cet endroit en 1935, au temps de monseigneur Verdier. Le coq constitue ainsi une sorte de « paratonnerre spirituel » protégeant tous les fidèles qui œuvrent et pratiquent selon la loi de
Dieu, dans le cadre de la cathédrale. Cet élément est définitivement
perdu.

Dans sa chute, la flèche est tombée sur la nef, détruisant une partie des voûtes de la nef (quatrième travée).














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