Animaux sauvages et domestiques.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 4 mois
14/02/2020 - 20:37









20/01/2020 - 14:38
Camargue : c'est la saison de la parade nuptiale chez les flamants roses.


C'est la saison de la parade nuptiale des flamants roses, dans le marais du Pont de Gau, en Camargue. Elle ne dure que quelques semaines. Les couples se forment, ils donneront naissance à de petits flamants dans quelques mois. 

Bec à bec, ils tournoient dans une chorégraphie bien réglée. C'est la saison des amours chez les flamants roses.

"C'est un moment qui est très important dans l'année. La parade est très chorégraphiée, c'est une sorte de danse, il y a des mouvements qui sont très décomposés qui se répètent tout le temps, c'est comme cela qu'ils vont se choisir entre eux, explique Frédéric Lamouroux, directeurdu parc ornithologique du Pont de Gau.

Bon danseur, bon reproducteur 
Contrairement à d'autres espèces, ce n'est pas le mâle qui parade pour séduire sa belle. Les deux sexes se prêtent à ce "concours de danse". 


La parade des flamants roses est un spectacle étonnant.
Des chercheurs de la Tour du Valat  ont relevé 136 combinaisons de posture. Et plus la danse est bien menée, plus les chances sont grandes de trouver un partenaire pour la reproduction.
Chaque année un couple différent, mais fidèle pendant l'année
Ce moment exceptionnel où les couples se forment peut s'observer pendant plusieurs semaines. Une chance pour les visiteurs du parc de pouvoir suivre au plus près la parade nuptiale. 


La parade nuptiale des flamants roses

"C'est une organisation parfaite, un couple par an, un enfant par an, et après on repart pour une autre organisation, une autre couple, un autre bébé. Ils vivent 40 ans avec chaque année un couple différent, mais fidèle pendant l'année ", s'amuse une touriste colombienne.

Le marais du Pont de Gau est la plus grosse concentration de flamants roses.


En ce moment plus de 1600 flamants roses paradent dans le marais. Dans quelques semaines, les couples formés couveront leurs petits. Chacun reprendra ensuite sa liberté pour  avant de se séparer pour d'autres aventures amoureuses la saison prochaine. 
Ce commentaire a été modifié le 20/01/2020 à 14:39
15/01/2020 - 15:50
15 Oiseaux et chansons d'oiseaux pour débutants

13/01/2020 - 13:58
l'élan blanc

La nature et sa faune sont source d'enchantement.

Photo d'un élan blanc

 
En Suède, un randonneur a eu la chance d'observer de près un élan blanc. Un animal extrêmement rare.
Il ne s'agit pas d'un élan albinos. Le 10 août 201 , dans le comté de Värmland, dans l'ouest de Suède, un randonneur s'est retrouvé face à face avec un élan blanc qu'il a pu filmer.
 

 
Une espèce extrêmement rare, puisqu'il en existe qu'une centaine dans tout le pays, contre une population de 300.000 élans répartis dans toute la scandinavie, selon le ministère de l'environnement suédois.
La chasse des spécimens blancs est d'ailleurs interdite par le pays, tout comme au Canada.
 
Différence entre les élans blanc et les albinos.
La couleur blanche de l'animal arbore de ses sabots à ses bois en éventailest due à une mutation génétique, assurent les scientifiques. Il ne s'agit pas d'albinisme comme on pourrait le croire au premier abord.
 
En juin 2017, deux bébés élans blancs jumeaux  avaient été aperçus en Norvège dans un bois.Cependant, les scientifiques n'avaient pas pu déterminer avec certitude s'il s'agissait d'élans blancs ou albinos.

Ce commentaire a été modifié le 13/01/2020 à 13:59
08/01/2020 - 13:33
Les oiseaux chantaient déjà à l'ère des dinosaures.:



Une étude démontre que les oiseaux pouvaient déjà pépier et donc communiquer, il y a 70 millions d’années.
 
Le dinosaure T.rex a eu la chance de se réveiller avec le chant des oiseaux , selon une nouvelle étude publiée mercredi. L’enquête scientifique démontre que les oiseaux pouvaient déjà pépier et donc communiquer, il y a 70 millions d’années.
 
«Notre étude prouve que les oiseaux pouvaient s’interpeller au-dessus de la tête des dinosaures», explique Julia Clarke, de l’université d’Etat de Caroline du Nord, à Raleigh, coauteur de l’étude publiée dans le revue britannique Nature.
 
La chercheuse fonde son affirmation sur l’étude d’un «Vegavis iaai», le plus vieil oiseau «moderne» (tel qu’on les connaît aujourd’hui). Il ressemblait aux oies et aux canards et existait déjà au Crétacé il y a 70 millions d’années.
 
Le fossile de l’animal a été découvert en Antarctique occidental et serait vieux de 66 millions d’années.
Il avait déjà permis à Julia Clarke d’affirmer que les oiseaux modernes étaient contemporains des dinosaures, alors qu’on croyait qu’ils étaient apparus beaucoup plus tard. Mais de là, à penser que ces premiers oiseaux «modernes» avaient la capacité de chanter…

Une étude plus pointue du fossile, utilisant une technique d’imagerie médicale en 3D très poussée, la tomographie assistée par ordinateur, a permis aux chercheurs de découvrir, la présence d’une syrinx, l’organe qui permet aux oiseaux d’émettre des vocalises (comme le larynx chez l’homme).
 
Les auteurs notent que les caractéristiques générales de l’organe sont semblables à celles des canards et des oies actuels.
 
«La syrinx fossile montre une asymétrie qui est également présente chez les canards et qui permet de siffler et de cacarder«(le cri des oies, ndlr), explique la chercheuse.
Des sons qui ont pu leur permettre de communiquer entre eux et de créer des liens.
Ce commentaire a été modifié le 08/01/2020 à 13:33
17/11/2019 - 14:58
Attaqué par un crocodile, il survit en lui enfonçant le doigt dans l'oeil



Le garde-forestier s'en est finalement sorti sain et sauf, avec des morsures aux mains et aux jambes.
Un garde-forestier australien a échappé au pire face à un crocodile «particulièrement fourbe» en lui enfonçant le doigt dans l'oeil, alors que l'animal tentait de l'attaquer sur une plage du nord-est de l'Australie.

Un réflexe qui lui a probablement sauvé la vie. «J'ai poussé aussi loin que possible et il a commencé à lâcher prise», a expliqué l'Australien , conscient que l'oeil est la seule partie souple de l'impressionnant animal. Parti pêcher un après-midi de novembre, Craig Dickmann n'en a pas cru ses yeux lorsque le crocodile de 2,8 mètres de long a soudainement sauté sur sa cuisse par derrière, puis a tenté de l'entraîner dans l'eau pour le noyer.

«Au moment où je pars, la première chose que je vois, c'est sa tête qui se dirige vers moi», a-t-il expliqué à un média australien. «Ce bruit me hantera pour toujours, je pense. Le bruit du claquement de ses mâchoires». 



Après avoir reçu les premiers soins par un de ses collègues, Craig Dickmann a appelé les secours qui l'ont emmené dans un hôpital à Cairns,dans le Queensland. Le garde-forestier s'en est finalement sorti sain et sauf, avec des morsures aux mains et aux jambes. Dans un communiqué, les autorités australiennes ont confirmé que le crocodile avait été euthanasié .
Ce commentaire a été modifié le 17/11/2019 à 14:59
15/11/2019 - 15:00
Une ferme du Maine habille chaque hiver ses chevreaux de chandails en laine afin qu'ils n'aient pas froid.



Cette ferme américaine met des chandails aux chevreaux en hiver pour ne pas qu’ils attrapent froid.
 
Sunflower Farm Creamery est une ferme comme toutes les autres. Située dans le Maine, aux États-Unis, la ferme est spécialisée dans l’élevage de chèvres laitières. Dans un environnement sain et protecteur, les chèvres produisent du lait récolté ensuite par la ferme pour en faire des produits alimentaires vendus aux visiteurs.

Peuplée de chèvres et de chevreaux, la ferme se visite aussi laissant l’occasion aux curieux -outre d’acheter les produits faits maison- d’observer la façon dont les animaux sont traités dans le plus grand desrespects par leurs propriétaires. Car il s’agit là aussi d’être totalement transparent sur les méthodes pratiquées par les éleveurs de la ferme. Ces derniers sont très attachés au respect des animaux, c’est pourquoi les visiteurs ont la possibilité de voyager librement à leur côté et de voir les soins prodigués aux nouveau-nés. Une relation de confiance entre les éleveurs et les visiteurs.



Autre point indiquant les bonnes relations entre propriétaires et chèvres de la ferme, les prénoms donnés aux bovidés. Les propriétaires considèrent chacune des chèvres de leur ferme comme un membre de la famille à part entière. C’est sur ce principe que la Sunflower Farm Creamy décide par ailleurs de garder toutes ses chèvres, y compris les plus âgées ne pouvant plus produire de lait à qui leur est offerte une retraite bien méritée. À savoir, la liberté de parcourir la campagne.



Et au beau milieu de toutes ces bonnes intentions, ce qui attire forcément l’œil ce sont surtout les petits chevreaux , très prisés par les enfants. Cependant, il ne faut pas oublier que les hivers sont rudes dans ce coin-là des États-Unis. C’est pourquoi, et en guise de remerciement pour les bons traitements prodigués et l’amour donné aux chèvres par leurs éleveurs, qu’un amateur de la ferme a décidéde faire un don à cette dernière. Afin que les chevreaux ne prennent pas froid et puissent continuer à profiter du plein air pendant l’hiver,ce fervent admirateur a tricoté à la main des chandails pour les chevreaux.



Afin de remercier le geste de cet anonyme, les éleveurs ont décidé de poster photos  des chevreaux dans leur tenue d’hiver. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils sont très mignons.
La Sunflower Farm Creamery ajoute par ailleurs que les naissances de chevreaux étant importants, il est possible d’en adopter car ils sont d’excellents animaux de compagnie. Les éleveurs veillent tout de même à s’assurer que les chevreaux se retrouvent dans de bons foyers.
Une ferme qui fait preuve d’admiration envers ses bêtes et qui montre le dévouement accordé à ces dernières. Une excellente façon de soutenir ce genre de projet.
Ce commentaire a été modifié le 15/11/2019 à 15:02
13/11/2019 - 14:17
                 


    
11/11/2019 - 14:29
L'invasion des perruches en France, conséquence directe du réchauffement climatique ?



 Dans les espaces verts des grandes villes, leur plumage vert côtoie désormais celui, gris, des pigeons. Depuis plusieurs années maintenant, des perruches à collier ont colonisé les zones urbaines françaises.

Une conséquence directe du réchauffement climatique ?
Nous avons posé la question à Olivier Païkine, chargé d'études pour la Ligue de Protection des Oiseaux.

Avec leur plumage vert, les perruches à collier colonisent  la France à vitesse grand V. Originaires d'Asie et d'Afrique, ces oiseaux originaires d'Asie et d'Afrique ont été relâchés par accident dans les années 70. Importées par avion pour être vendues dans les animaleries françaises, une centaine d'entre elles a réussi à prendre la fuite depuis l'aéroport d'Orly, alors que leurs cages étaient débarquées de l'appareil.



Depuis, leur nombre ne cesse de croître dans le pays. Alors qu'elles étaient environ 1.500 en 2009 dans le bassin parisien par exemple, elles seraient aujourd'hui entre 7.000 et 8.000. D'autres foyers ont été signalés à Marseille, Toulouse, Roubaix en encore Nancy. Àl'étranger, la situation est identique. Londres compterait ainsi plus de 30.000 perruches à collier.
Alors qu'on aurait pu s'attendre à voir ces oiseaux exotiques rapidement dépérir dès les premières gelées, ceux-ci semblent s'être très bien acclimatés.

Faut-il y voir une conséquence du réchauffement climatique ?
L'adoucissement des hivers, un phénomène qui favorise la multiplication des perruches à collier". Puisqu'elles sont présentes sur le territoire depuis déjà une soixantaine d'années, il n'est pas juste de dire que la présence des perruches à collier s'explique par le réchauffement climatique. Il s'agit avant tout d'un oiseau très intelligent doté d'une grande capacité d'adaptation", explique le spécialiste.
De plus, ces volatiles sont loin de faire la fine bouche en matière de régime alimentaire, ce qui augmente d'autant plus leurs chances de survie. Elles se nourrissent aussi bien d'insectesque de fruits et de graines, dont certaines ne peuvent pas forcément être consommées par les espèces locales.

Néanmoins,  "il est vrai qu'étant originaires des régions chaudes, ces oiseaux peuvent voir leur développement favorisé avec la hausse des températures. Plus les hivers sont doux, meilleure est la survie hivernale". D'autant qu'il en va de même pour les insectes, qui sont également plus nombreux l'hiver en raison du réchauffement."D'autres espèces, comme les hirondelles ou les ouillotsvéloces qui avaient l’habitude de migrer en Afrique subsaharienne, prennent ainsi l’habitude d’hiverner en France."



Pour l’instant elles occupent une place vacante, une niche écologique encore inoccupée.
Si la multiplication des perruches est exponentielle, le chargé d'études se réjouit pour autant que celles-ci se cantonnent aux zones urbaines etpéri-urbaines. Un stationnement qui s'explique non seulement par l'abondance de nourriture, par les températures plus élevées qui y règnent, mais aussi par la présence de nombreux platanes, abris idéal pour ces cavernicoles.

"Les platanes dans les arbres les aident à s’installer puisqu’il s’y trouve des cavités, naturelles ou pouvant aussi être formées par l’élagage."
Selon lui, leur présence ne poserait actuellement pas de problème global de cohabitation avec les autres espèces. "Pour l’instant, elles occupent une place vacante, une niche écologique encore inoccupée", assure-t-il. Seuls quelques cas de conflits peuvent se produire en cas de surpopulation locale avec des espèces qui ont des ressources ou des habitats comparables, à l'instar des écureuils ou des chouettes, qui logent eux aussi dans des cavités.



Ces mêmes animaux représentent d'autre part des prédateurs potentiels pour les perruches à collier, les chouettes hulottes, comme les faucons pèlerins, en faisant de temps en temps leur repas, tandis que les écureuils se nourrissent en partie d’œufs d'oiseaux. "Les principaux problèmes, à l'heure actuelle, sont ceux des nuisances sonores engendrées par leur cris perçants" fait remarquer le spécialiste des oiseaux.

Contrer l'invasion ? Il est déjà trop tard



Pour autant, la situation n'est pas encore telle que l'on doive envisager de mener des campagnes d'éradication, comme cela a pu être mené aux Seychelles, où les perruches à collier mettent en danger plusieurs espèces d'oiseaux endémiques. "En France, estime Olivier Païkine, il est a priori un peu tard pour agir. Par précaution, il aurait fallu le faire le plus tôt possible. Elles commencent à être trop nombreuses pourque l’on puisse s’en débarrasser complètement. Il faudra vivre avec et s’adapter", conclut-il, précisant que cela n'empêche cependant pas des actions locales d'être menées.
Ce commentaire a été modifié le 11/11/2019 à 14:30
10/11/2019 - 14:33