Renard gris insulaire sur l’île de Santa Cruz, Parc national des Channel Islands. Voici un renard gris insulaire, qui vit dans le Parc national des Channel Islands. Ce petit animal de la taille d’un chat appartient à une espèce endémique à l’île de Santa Cruz, ce qui veut dire qu’on ne la trouve nulle part ailleurs sur la planète. Dans les années 1990, les scientifiques ont remarqué que les renards n’étaient plus qu’une centaine sur l’île. Ce déclin fut attribué aux aigles qui chassaient lesrenards. Les aigles royaux ont été déplacé de territoire par la suite, ce qui a fait bondir le nombre de petits renards à plus de 1000. Une bonne nouvelle pour notre adorable ami mais également pour l’écosystème de l’île.
Une pieuvre a attaqué une femme qui essayait de la manger vivante.
Une animatrice connue sous le nom de Seaside Girl Little Seven publie régulièrement des clips d’elle-même dégustant des fruits de mer, mais cette fois, dans l’espoir de gagner en popularité, elle a essayé autre chose. Et bien que les images se soient propagées sur Internet comme une version piratée de Game of Thrones, il est probablement prudent de dire que ce n’est pas l’attention que recherchait Seaside Girl Little Seven. La vidéo de 50 secondes a été partagée sur la plate-forme populaire Kuaishou. Elle montre Seaside Girl Little Seven qui se bat contre une pieuvre tout en essayant de manger la créature vivante à huit tentacules. La pieuvre a apparemment tenté de se défendre en collant sesventouses au visage de l’animatrice. La femme s’est mise à pleurer de douleur alors qu’elle tentait désespérément de retirer les tentacules de l’animal de son visage.
Son visage est devenu presque déformé au cours du processus, mais la pieuvre a fini par céder et s’est laissée aller. Seaside Girl Little Seven adore les fruits de mer, d’après son témoignage à Kuaishou. Elle a démarré sa chaîne il y a environ deux semaines et s’est filmée en train de manger une variété de fruits de mer cuits, notamment des écrevisses et du homard. Mais malgré la brièveté de sa carrière, Seaside Girl Little Seven s’est déjàplainte de ne pas recevoir assez d’attention. « Pourquoi aucun de mes clips ne s’est retrouvé dans le tableau des sujets en vogue ? », aurait-elle déclaré dans un clip précédent. Regardez la bataille entière entre l’animatrice et la pieuvre dans la vidéo ci-dessous :
Une femme a ouvert un café avec des corgis après une portée de chiots inattendue et les photos sont trop mignonnes . Il existe un café à Bangkok, en Thaïlande, où 12 adorables corgis se précipitent pour rencontrer les clients dès qu’ils ouvrent la porte. Il s’appelle Corgi In The Garden et oui, il est aussi mignon qu’il en a l’air. Le café est rapidement devenu populaire auprès des touristes et des résidents locaux et il n’est pas surprenant que le pays ait assisté à unpic énorme de popularité de ces chiens aux pattes tronquées.
Tanchanok Kanawaong, la propriétaire du café, est une grande fan de la race parceque les corgis sont « adorables et drôles ». « J’adore les gros chiens et j’ai eu 10 huskies de Sibérie ainsi que des golden retrievers », a déclaré Kanawaong au site Bored Panda. « Quand ils ont vieilli et sont décédés, je me suis mise à chercher des chiens ayant les mêmes caractéristiques, mais de plus petite taille. Ainsi, j’ai décidé d’obtenir un corgi. »
Plus tard, la femme a eu un autre corgi. Puis un de plus. Bientôt, ils étaient cinq. Et après, certains chiens ont eu des bébés, alors Kanawaong s’est retrouvée avec 12 corgis au total. Et tandis qu’elle n’avait pas prévu de diriger un café avec des chiens, une portée de chiots inattendue a permis à Kanawaong de partager la joie de sa meute avec ses clients.
Porcchop, Potiron, Saumon, Bean, Babycorn, et les autres chiots semblent vraimentaimer l’attention. Sans oublier le flot incessant de friandises tout aulong de la journée ! Cependant, Kanawaong veille à ne pas les laisser prendre trop de poids. Ainsi les corgis s’exercent en courant dans le jardin du café au moins trois fois par jour.
« J’aimerais également ajouter que le bien-être des corgis a toujours été notre priorité, nous avons donc établi des règles strictes », a déclaré Kanawaong. « Puisque nous avons un nombre de places limité, nous ne pouvons pas accepter les réservations et proposons un service premier arrivé, premier servi. »
Ce commentaire a été modifié le 10/05/2019 à 10:54
Des zèbres dans le Parc national du Serengeti, Tanzanie. C’est en mai que la saison des pluies se termine dans le sud du Serengeti. Les troupeaux de zèbres commencent à migrer vers le nord à travers les plaines de la Tanzanie jusqu’au Maasai Mara, au Kenya. L’image du jour montre une petite partie des 250 000 zèbres qui commenceront leur migration. Mais tous les zèbres ne feront pas le voyage de 800 km. En juillet, le troupeau suivant arrivera dans le Maasai Mara pour retourneren Tanzanie dès novembre.
Animaux De Compagnie...Les Meilleurs Alliés Anti-Stress... Passer du temps avec ses amis à quatre pattes permet de prendre du recul sur ses problèmes, de baisser sa tension artérielle et de se détendre. Non seulement les animaux qui partagent notre quotidien nous apportent de la compagnie, mais ils peuvent également nous aider à nous détendre lorsque le stress prend le dessus. D’après un récente étude citée par le site américain Health et menée par les chercheurs...De la Harvard school of public health, 87% des personnes qui passent du temps avec des animaux disent se sentir plus centrées et plus sereines. La prochaine fois que vous vous sentez déphasé, cherchez un compagnon à quatre pattes pour profiter des bénéfices qu’il apporte pour la santé.
Les Animaux Diminuent L’hormone Du Stress. Quand vous caressez votre chien, chat ou cochon d’Inde, il n’est pas le seul à profiter de ce moment apaisant. Passer du temps avec des animaux de compagnie après avoir vécu un moment stressant permet de diminuer les niveaux de cortisol, l’hormone du stress, et d’augmenter le taux d’ocytocine, l’hormone du bonheur.
Les Animaux Abaissent La Pression Sanguine. L’hypertension et une hausse du rythme cardiaque font partie des effets secondaires liés au stress. En profitant des vertus apaisantes des animaux de compagnie, on contribue à la baisse des risques de troubles cardiovasculaires. D’après une étude australienne, les propriétaires de chiens ou de chatsprésentent une pression sanguine plus basse que celle des personnes n’ayant pas d’animaux.
Les Animaux Nous Aident À Relativiser. Vos tracas du quotidien prennent le dessus ? Un animal peut vous aider à vous en débarrasser. En cas de coup de stress, rien ne vaut une promenade avec un chien. Regarder un animal apprécier les petites choses de son entourage aide à relativiser ses soucis et à prendre du recul.
Ces chats des mineurs mignons sont originaires d’Amérique du Nord et font craquer les internautes (26 images)
Selon vous, quel est l’animal le plus mignon d’Amérique du Nord ? Avant de vous décider, assurez-vous de vous familiariser avec le bassaris rusé, aussi appelé bassaris nord-américain ou chat des mineurs, une petite bestiole commune, mais insaisissable que l’on trouve principalement au Mexique et dans l’ouest des États-Unis. Ces créatures timides se méfient beaucoup des humains et sont repérées moins souvent que leur proche cousin, le raton laveur. Parce que vous voyez, même si cet animal porte le nom de chat des mineurs, il n’est paslié aux félins, mais appartient plutôt à la famille des ratons laveurs appelée Procyonidae. Le bassaris rusé possède certaines caractéristiques qui nous rappellent un chat. Par exemple, il se nettoie en se léchant la patte avant qu’il utilise ensuite pour essuyer et nettoyer ses oreilles, son visage et son museau.
Le bassaris rusé a été baptisé « chat des mineurs » dans certaines régionsdu Midwest parce qu’on le voyait souvent autour des camps miniers, à larecherche de rongeurs attirés par les mineurs et leur nourriture.
Le bassaris rusé a une longue queue touffue, généralement plus longue que le reste de son corps. Ses grands yeux marron foncé sont masqués par un blanc éclatant et leurs oreilles pointues leur donnent une allure de renard.
Comme les renards, ils possèdent un ensemble développé de dents pointues, parfaites pour leur régime omnivore, composé principalement de rongeurs,d’insectes, de lapins et d’écureuils. Les grimpeurs et les chasseurs agiles grignotent des serpents, des lézards, des oiseaux et des grenouilles, ainsi que des glands, des baies et des fruits de vergers.
En dépit de leur réputation de chasseurs efficaces de petites proies, les bassaris rusés doivent tout de même faire attention aux prédateurs. Le grand-duc d’Amérique, le coyote, le lynx roux et le puma ont tous le chat des mineurs à leur menu.
Il peut être difficile de repérer le bassaris rusé puisque c’est une créature nocturne très timide, mais vous pourrez peut-être l’entendre s’il est à proximité. Avec une gamme de cris forts et variés, c’est probablement ce qui va vous alerter de sa présence en premier lieu.
Avez-vous déjà rencontré l’une de ces adorables créatures à l’état sauvage ?
Deux jeunes ours filmés en train de se chamailler dans la neige printanière des Pyrénées, Ce sont de rares et belles images. Deux jeunes ours ont été surpris par les caméras alors qu’ils étaient en train de jouer dans la neige des Pyrénées. L’organisme catalan Piros Life, qui gère la présence des ours bruns dans les Pyrénées, coordonné par la Généralité de Catalogne, est parvenu à filmer deux jeunes ours à la fin du mois d’avril. Deux ours filmés de jour en train de jouer dans la neige des Pyrénées catalanes. Crédits photo : Piros Life
Les images filmées de jour et très nettes ont été captées dans les Pyrénéescatalanes, dans la province de Lérida, par un technicien équipé d’un téléobjectif. Néanmoins, le lieu exact de la captation de la vidéo n’a pas été révélé par l’organisme pour protéger l’espèce et éviter sa mise en danger. On distingue deux jeunes ours, probablement des frères, âgés entre deux et trois ans, précise Piros Life, qui a publié, lundi 29 avril, la vidéo sur son compte Twitter. Ilssemblent se chamailler dans la neige printanière après la fin de leur période d’hibernation.
Un spectacle émouvant, sauf peut-être pour les militants anti-ours. Ils seraient plus d’une quarantaine dans les Pyrénées centrales et les éleveurs redoutent ces potentiels prédateurs des troupeaux de brebis. Il y a quelques jours, la révélation du lieu, dans les Hautes-Pyrénées, oùse situe Sorita, l'ourse slovène réintroduite dans les Pyrénées en octobre dernier, et ses deux oursons nés cet hiver, avait suscité une polémique. Les associations de protection de l'espèce avaient estimé que l'État français mettait en danger la mère et ses petits.
Ce commentaire a été modifié le 09/05/2019 à 06:52
Mode De Survie De La Faune & De La Flore En Terre Arctique (Vidéo). Nous sommes à environ 150 kilomètres au nord du cercle polaire arctique. C’est la saison du dégel, une période très courte et idéale pour la recherche dans cet environnement extrême, où les températures hivernales peuvent atteindre -45° C. Des chercheurs étudient comment les plantes subarctiques et leurs pollinisateurs intéragissent dans cet écosystème si complexe. Ces biologistes étudient les mécanismes de base utilisés par les plantes pour survivre dans un tel écosystème. Et la variété de couleurs de ces fleurs est un des mécanismes de survie car elles attirent les insectes pollinisateurs. “Dans d’autres environnements extrêmes, plus il y a d’abeilles ou de bourdonsdans les environs, plus il y a de couleurs de fleurs, violet, rose, bleu, et beaucoup d’autres explique le biologiste japonais Hiroshi S. Ishii de l’université de Toyama. Si les principaux pollinisateurs ne sont que des mouches, par exemple, lescouleurs des fleurs seront plus limitées, ce sera principalement du jaune ou du blanc.” Les scientifiques veulent savoir si le même schéma se reproduit ici dans larégion subarctique. Ils étudient ainsi de près l’anatomie des insectes et examinent les couleurs des fleurs grâce à une technique appelée “spectrométrie optique”. “Pratiquement tous nos milieux naturels dépendent de l’intéraction entre les pollinisateurs et les plantes souligne le biologiste japonais Hiroshi S.Ishii de l’université de Toyama. Plus nous comprenons ce partenariat naturel, mieux nous pouvons être en mesure de protéger ces environnements”. Les régions polaires, qui comprennent les zones subarctiques et subantarctiques, sont immenses, et y faire des recherches coûte très cher. C’est pourquoi les scientifiques se regroupent pour optimiser leurs études. Cette équipe européenne profite du court été suédois pour étudier la flore, la répartition et la densité des insectes. Des campagnes similaires ont été effectuées dans le nord du Canada et du Groenland, et d’autres sont prévues dans le nord de la Sibérie. “Les écosystèmes arctiques sont très simples indique Fredrik Dalerum de l’Université de Stokholm. Il est donc très facile de voir les processus qui y sont actifs. Dans les forêts boréales et méditerranéennes, les systèmes sont si complexes qu’il est très difficile d’identifier quels processus affectent quelles espèces.”
Une approche commune pour produire une meilleure science dans ces environnements difficiles est l’une des raisons d‘être de projets de recherche européens tel que EU-PolarNet, dans lequel participe activement la station de recherche scientifique Abisko. “Nous avons un chercheur danois, un autre néerlandais qui travaillent ici à la Station de recherche Abisko, et qui ont des projets en Alaska, ou au Groenland ou en Sibérie, où ils reproduisent les choses que je fais ici,pour voir si les résultats sont similaires explique Keith W.Larson. Nous pouvons donc dire que ce qui se passe ici est vraiment représentatif de ce qui se passe dans les régions subarctiques, par exemple.”
Les chercheurs analysent les gaz qui y sont présents, CO2, méthane et vapeur d’eau, pour quantifier le volume de carbone absorbé par l’environnement et comprendre quelles pourraient être les implications pour l’ensemble de l‘écosystème environnant. “Dans l’Arctique, le réchauffement est plus rapide. Il y a des changements dans l’hydrologie, il y a des changements intervenant dans les saisons de croissance, des changements dans les structures des communautés végétales souligne Patrick Crill, biochimiste à l’Université de Stokholm. Donc, nous avons vraiment besoin de comprendre pour être en mesure de démêlerquelles pourraient être les contributions humaines à ces changements.” Les flux de gaz dans ces tourbières ont été scrutés par les chercheurs pendant plus d’une décennie. Objectif : une plus grande coopération multidisciplinaire pour obtenir des données encore plus significatives. (Source : Euronews)
Les 5 précédentes extinctions de masse (vidéo) Espèces qui s’éteignent les unes après les autres, vague d’éruptions volcaniques, tsunamis… Retour sur les 5 dernières extinctions qui ont frappé la Terre.
360 millions d’années : Massacre en trois étapes. Ce que l’on dénomme comme l’extinction du Dévonien reste plus mystérieux. Elle s’est déroulée en plusieurs phases, étalées sur une vingtaine de millions d’années. On pense que les causes sont des périodes de fortes glaciations, mais aussi une perte de l’oxygène dans les océans, qui fut fatal à bien des espèces. Les récifs coralliens, en particulier ont beaucoup souffert pendant cette période. Certaines espèces de poissons primitifs comme les agnates, les placodermes.
445 millions d’années : Adieu, les trilobites ! Dès son apparition, il a fallu une sacrée constance à la vie pour s’accrocher sur cette planète ! Il y a 500 millions d’années, elle s’estépanouie avec ce qu’on appelle «l’explosion du Cambrien». D’un seul coup, alors qu’il n’y avait sur Terre que des formes de vie très primitives, comme des bactéries, voilà que surgissent des centaines d’animaux marins, ancêtres des poissons et crustacés. Le Cambrien, c’estle règne des trilobites, dont on a retrouvé des milliers de fossiles. Hélas pour eux, ils ont disparu avec la première grande extinction, entre l’Ordovicien et le Silurien, il y a 445 millions d’années : d’importantes variations climatiques et des éruptions volcaniques ont éliminé 85 % des espèces.
252 millions d’années : La vie sur Terre a bien failli disparaître. C’est la Grande extinction du Permien, la pire de tous les temps ! On imagine que les causes ont été multiples : une activité volcanique incessante, des tremblements de terre permanents, peut-être la chute d’un météorite,des modifications du climat, des changements dans la chimie des océans…Toujours est-il qu’à certaines périodes, la température sur Terre avoisinait en permanence le 60°! La vie a bien failli disparaître totalement de la Terre, car 95 % des espèces ont été anéanties à ce moment-là. Il a fallu plus de 100 millions d’années pour que la biodiversité retrouve un niveau équivalent à ce qu’il était auparavant.
200 millions d’années : La fracture de Pangée. La Pangée était cet immense et unique continent qui existait au début de l’ère secondaire, que l’on appelle aujourd’hui le mésozoïque.On suppose que c’est la coupure de la Pangée, il y a environ 200 millions d’années, qui a été à l’origine de l’extinction dite Trias Jurassique. C’est une des moins catastrophiques. Elle fera disparaître 20 % d’espèces marines, et des grands vertébrés terrestres apparentés aux crocodiles. En revanche, elle va permettre de laisser la place libre auxdinosaures qui vont croître et se multiplier au Jurassique et surtout au Crétacé. Les mammifères, eux aussi, s’installeront, mais discrètement, à l’ombre de ces monstres géants.
66 millions d’années : La fin des dinosaures. Ils dominaient le monde depuis 150 millions d’années ! Les fabuleux reptiles marins dans les océans ; les énormes ptérosaures dans les airs ;et bien sûr, sur la terre ferme, l’incroyable famille des dinosaures – des minuscules psittacosaures, gros comme des poulets, aux gigantesques Argentinosaures, atteignant le poids d’une baleine, sans oublier le T.Rex, cauchemar à deux pattes. Tout cela s’est arrêté il y a 66 millions d’années avec la chute d’une météorite de 10 kilomètres dans legolfe du Yucatán. Tsunamis géants, éruptions volcaniques, hiver nucléaire et… fin des dinosaures, qui se sont transformés pour devenir les oiseaux. Le terrain était libre pour l’émergence des mammifères et on connaît la suite. (Source : La Dépêche)
Ces espèces moches sont menacées, merci d’y faire autant attention qu’aux pandas (vidéo)
Qui sauverait le rat-taupe nu de l’extinction ?
L’image d’un animal influence largement l’intérêt qu’il suscite, de la part du grand public comme des chercheurs. Certains disgracieux sont pourtant très menacés. Les vers de terre méritent-ils moins d’être protégés que les pandas aux yeux tristes ? L’image des animaux est loin d’être neutre dans l’intérêt qu’ils suscitent. Taille, rareté, ressemblance avec l’être humain ou forme étrange, intelligence, comportement, danger… De multiples facteurs influencent notre réaction face un animal.
« Mais l’un des plus importants, c’est s’il est mignon : des caractéristiques physiques comme des grands yeux et des traits doux éveillent nos instincts parentaux parce qu’ils nous rappellent un bébé humain », explique Hal Herzog, professeur de psychologie à l’université américaine Western Carolina.
Oui aux pandas, non aux vers de terre. C’est l’exemple du panda avec son masque noir. Mais tournez-vous vers une autre espèce asiatique encore plus en danger, comme la salamandre géantede Chine, et l’attendrissement décampe :
« Elle ressemble à un gros sac de 65 kilos de bave brune avec de petits yeux perçants », explique le spécialiste des relations hommes-animaux… Pour l’instinct parental, on repassera.
Quant aux vers de terre sans yeux ni jambes,
« ils ressemblent plus à une vie extraterrestre primitive qu’à un animal avec lequel un humain peut s’identifier », poursuit-il. Ils sont pourtant essentiels à la vie des sols, mais comme les asticots, rats ou serpents,ils inspirent souvent le dégoût.
Un sentiment « probablement transmis socialement, culturellement et au sein des familles », relève Graham Davey, spécialiste des phobies à l’université de Sussex. Certains ressemblent
« à des choses primaires repoussantes comme la morve ou la matière fécale »,
D’autres sont liés à la transmission – réelle ou fantasmée – de maladies On a plus de risques d’être rattrapé par une maladie que par un animal sauvage, ce qui explique qu’on ne soit pas repoussé par un lion ou les ours, grands prédateurs mais aussi des mammifères couverts de poils utilisés par millions comme peluches. Plus mignon, plus d’argent L’image d’un animal peut aussi être influencée par la culture populaire, notamment le cinéma. Si Sauvez Willy a pu créer une vague de sympathie pour les orques, Arachnophobia n’a pas aidé les araignées, par plus que Les Dents de la mer n’ont aidé les requins. Pour Graham Davey, Alien a peut-être même fait encore plus de mal. Pas un vrai animal, direz-vous ?
Certes, mais « voir la gueule dégoulinante de bave d’un extraterrestre dans un film » rend les gens « plus sensibles aux choses dégoûtantes ».
Et le grand public n’est pas le seul concerné : une étude de Scientific Reports a montré en 2017 une corrélation entre les préférences sociétales et les espèces les plus étudiées par les scientifiques.
« Peut-être parce qu’il est plus facile d’obtenir de l’argent » pour ces travaux, avance l’un des auteurs, Frédéric Legendre, chercheur au Muséum national d’histoire naturelle en France. Plus facile aussi pour lever des fonds, assure Christo Fabricius, de l’ONG WWF, qui affiche depuis un demi-siècle un panda comme logo. « Les reptiles, par exemple, ne sont pas très vendables. »
Et si certains peuvent parfois s’agacer de voir l’argent et l’attention se focaliser sur ces fameux pandas et d’autres grands mammifères charismatiques, les favoriser n’est pas absurde.
« Quand on protège les espèces emblématiques, on protège leur habitat et tous les organismes qui en bénéficient », souligne ainsi Frédéric Legendre.
Les protéger toutes. Être un éléphant ou un tigre n’est cependant pas non plus une garantie de survie. Selon une étude publiée en avril dans PLOS Biology, la présence « virtuelle » massive de ces espèces charismatiques sur nosécrans, dans les livres pour enfants, sur les T-shirts ou les boîtes de céréales fait croire à la population qu’ils sont tout aussi répandus dans la nature. Or, la plupart sont en danger. Et plus elles sont rares,
« plus leur valeur est accrue pour la médecine traditionnelle, pour la chasse aux trophées, et donc elles sont d’autant plus chassées, comme le rhinocéros », commente l’auteur principal Franck Courchamp, écologue au CNRS.
Alors belle ou moche, célèbre ou pas, pour éviter de laisser de côté une bestiole, une seule solution, concluent les scientifiques : les protéger toutes. (Source : L’Express)
Ce commentaire a été modifié le 08/05/2019 à 06:28
Voici un renard gris insulaire, qui vit dans le Parc national des Channel Islands. Ce petit animal de la taille d’un chat appartient à une espèce endémique à l’île de Santa Cruz, ce qui veut dire qu’on ne la trouve nulle part ailleurs sur la planète. Dans les années 1990, les scientifiques ont remarqué que les renards n’étaient plus qu’une centaine sur l’île. Ce déclin fut attribué aux aigles qui chassaient lesrenards. Les aigles royaux ont été déplacé de territoire par la suite, ce qui a fait bondir le nombre de petits renards à plus de 1000. Une bonne nouvelle pour notre adorable ami mais également pour l’écosystème de l’île.
Une animatrice connue sous le nom de Seaside Girl Little Seven publie régulièrement des clips d’elle-même dégustant des fruits de mer, mais cette fois, dans l’espoir de gagner en popularité, elle a essayé autre chose.
Et bien que les images se soient propagées sur Internet comme une version piratée de Game of Thrones, il est probablement prudent de dire que ce n’est pas l’attention que recherchait Seaside Girl Little Seven.
La vidéo de 50 secondes a été partagée sur la plate-forme populaire Kuaishou. Elle montre Seaside Girl Little Seven qui se bat contre une pieuvre tout en essayant de manger la créature vivante à huit tentacules. La pieuvre a apparemment tenté de se défendre en collant sesventouses au visage de l’animatrice.
La femme s’est mise à pleurer de douleur alors qu’elle tentait désespérément de retirer les tentacules de l’animal de son visage.
Son visage est devenu presque déformé au cours du processus, mais la pieuvre a fini par céder et s’est laissée aller.
Seaside Girl Little Seven adore les fruits de mer, d’après son témoignage à Kuaishou.
Elle a démarré sa chaîne il y a environ deux semaines et s’est filmée en train de manger une variété de fruits de mer cuits, notamment des écrevisses et du homard.
Mais malgré la brièveté de sa carrière, Seaside Girl Little Seven s’est déjàplainte de ne pas recevoir assez d’attention. « Pourquoi aucun de mes clips ne s’est retrouvé dans le tableau des sujets en vogue ? », aurait-elle déclaré dans un clip précédent.
Regardez la bataille entière entre l’animatrice et la pieuvre dans la vidéo ci-dessous :
Il existe un café à Bangkok, en Thaïlande, où 12 adorables corgis se précipitent pour rencontrer les clients dès qu’ils ouvrent la porte. Il s’appelle Corgi In The Garden et oui, il est aussi mignon qu’il en a l’air.
Le café est rapidement devenu populaire auprès des touristes et des résidents locaux et il n’est pas surprenant que le pays ait assisté à unpic énorme de popularité de ces chiens aux pattes tronquées.
Tanchanok Kanawaong, la propriétaire du café, est une grande fan de la race parceque les corgis sont « adorables et drôles ». « J’adore les gros chiens et j’ai eu 10 huskies de Sibérie ainsi que des golden retrievers », a déclaré Kanawaong au site Bored Panda. « Quand ils ont vieilli et sont décédés, je me suis mise à chercher des chiens ayant les mêmes
caractéristiques, mais de plus petite taille. Ainsi, j’ai décidé d’obtenir un corgi. »
Plus tard, la femme a eu un autre corgi. Puis un de plus. Bientôt, ils étaient cinq. Et après, certains chiens ont eu des bébés, alors Kanawaong s’est retrouvée avec 12 corgis au total. Et tandis qu’elle n’avait pas prévu de diriger un café avec des chiens, une portée de chiots inattendue a permis à Kanawaong de partager la joie de sa meute avec ses clients.
Porcchop, Potiron, Saumon, Bean, Babycorn, et les autres chiots semblent vraimentaimer l’attention. Sans oublier le flot incessant de friandises tout aulong de la journée ! Cependant, Kanawaong veille à ne pas les laisser prendre trop de poids. Ainsi les corgis s’exercent en courant dans le jardin du café au moins trois fois par jour.
« J’aimerais également ajouter que le bien-être des corgis a toujours été notre priorité, nous avons donc établi des règles strictes », a déclaré Kanawaong. « Puisque nous avons un nombre de places limité, nous ne pouvons pas accepter les réservations et proposons un service premier arrivé, premier servi. »
C’est en mai que la saison des pluies se termine dans le sud du Serengeti.
Les troupeaux de zèbres commencent à migrer vers le nord à travers les plaines de la Tanzanie jusqu’au Maasai Mara, au Kenya. L’image du jour montre une petite partie des 250 000 zèbres qui commenceront leur migration. Mais tous les zèbres ne feront pas le voyage de 800 km. En juillet, le troupeau suivant arrivera dans le Maasai Mara pour retourneren Tanzanie dès novembre.
Passer du temps avec ses amis à quatre pattes permet de prendre du recul sur ses problèmes, de baisser sa tension artérielle et de se détendre.
Non seulement les animaux qui partagent notre quotidien nous apportent de la compagnie, mais ils peuvent également nous aider à nous détendre lorsque le stress prend le dessus.
D’après un récente étude citée par le site américain Health et menée par les chercheurs...De la Harvard school of public health, 87% des personnes qui passent du temps avec des animaux disent se sentir plus centrées et plus sereines.
La prochaine fois que vous vous sentez déphasé, cherchez un compagnon à quatre pattes pour profiter des bénéfices qu’il apporte pour la santé.
Les Animaux Diminuent L’hormone Du Stress.
Quand vous caressez votre chien, chat ou cochon d’Inde, il n’est pas le seul à profiter de ce moment apaisant.
Passer du temps avec des animaux de compagnie après avoir vécu un moment stressant permet de diminuer les niveaux de cortisol, l’hormone du stress, et d’augmenter le taux d’ocytocine, l’hormone du bonheur.
Les Animaux Abaissent La Pression Sanguine.
L’hypertension et une hausse du rythme cardiaque font partie des effets secondaires liés au stress.
En profitant des vertus apaisantes des animaux de compagnie, on contribue à la baisse des risques de troubles cardiovasculaires.
D’après une étude australienne, les propriétaires de chiens ou de chatsprésentent une pression sanguine plus basse que celle des personnes n’ayant pas d’animaux.
Les Animaux Nous Aident À Relativiser.
Vos tracas du quotidien prennent le dessus ? Un animal peut vous aider à vous en débarrasser. En cas de coup de stress, rien ne vaut une promenade avec un chien.
Regarder un animal apprécier les petites choses de son entourage aide à relativiser ses soucis et à prendre du recul.
Selon vous, quel est l’animal le plus mignon d’Amérique du Nord ? Avant de vous décider, assurez-vous de vous familiariser avec le bassaris rusé, aussi appelé bassaris nord-américain ou chat des mineurs, une petite bestiole commune, mais insaisissable que l’on trouve principalement au Mexique et dans l’ouest des États-Unis.
Ces créatures timides se méfient beaucoup des humains et sont repérées moins souvent que leur proche cousin, le raton laveur. Parce que vous voyez, même si cet animal porte le nom de chat des mineurs, il n’est paslié aux félins, mais appartient plutôt à la famille des ratons laveurs appelée Procyonidae. Le bassaris rusé possède certaines caractéristiques
qui nous rappellent un chat. Par exemple, il se nettoie en se léchant la patte avant qu’il utilise ensuite pour essuyer et nettoyer ses oreilles, son visage et son museau.
Le bassaris rusé a été baptisé « chat des mineurs » dans certaines régionsdu Midwest parce qu’on le voyait souvent autour des camps miniers, à larecherche de rongeurs attirés par les mineurs et leur nourriture.
Le bassaris rusé a une longue queue touffue, généralement plus longue que le reste de son corps. Ses grands yeux marron foncé sont masqués par un blanc éclatant et leurs oreilles pointues leur donnent une allure de renard.
Comme les renards, ils possèdent un ensemble développé de dents pointues, parfaites pour leur régime omnivore, composé principalement de rongeurs,d’insectes, de lapins et d’écureuils. Les grimpeurs et les chasseurs agiles grignotent des serpents, des lézards, des oiseaux et des grenouilles, ainsi que des glands, des baies et des fruits de vergers.
En dépit de leur réputation de chasseurs efficaces de petites proies, les bassaris rusés doivent tout de même faire attention aux prédateurs. Le grand-duc d’Amérique, le coyote, le lynx roux et le puma ont tous le
chat des mineurs à leur menu.
Il peut être difficile de repérer le bassaris rusé puisque c’est une créature nocturne très timide, mais vous pourrez peut-être l’entendre s’il est à proximité. Avec une gamme de cris forts et variés, c’est probablement ce qui va vous alerter de sa présence en premier lieu.
Avez-vous déjà rencontré l’une de ces adorables créatures à l’état sauvage ?
Ce sont de rares et belles images. Deux jeunes ours ont été surpris par les caméras alors qu’ils étaient en train de jouer dans la neige des Pyrénées.
L’organisme catalan Piros Life, qui gère la présence des ours bruns dans les Pyrénées, coordonné par la Généralité de Catalogne, est parvenu à filmer deux jeunes ours à la fin du mois d’avril.
Deux ours filmés de jour en train de jouer dans la neige des Pyrénées catalanes. Crédits photo : Piros Life
Les images filmées de jour et très nettes ont été captées dans les Pyrénéescatalanes, dans la province de Lérida, par un technicien équipé d’un téléobjectif. Néanmoins, le lieu exact de la captation de la vidéo n’a pas été révélé par l’organisme pour protéger l’espèce et éviter sa mise en danger.
On distingue deux jeunes ours, probablement des frères, âgés entre deux et trois ans, précise Piros Life, qui a publié, lundi 29 avril, la vidéo sur son compte Twitter. Ilssemblent se chamailler dans la neige printanière après la fin de leur
période d’hibernation.
Un spectacle émouvant, sauf peut-être pour les militants anti-ours. Ils seraient plus d’une quarantaine dans les Pyrénées centrales et les éleveurs redoutent ces potentiels prédateurs des troupeaux de brebis.
Il y a quelques jours, la révélation du lieu, dans les Hautes-Pyrénées, oùse situe Sorita, l'ourse slovène réintroduite dans les Pyrénées en octobre dernier, et ses deux oursons nés cet hiver, avait suscité une polémique. Les associations de protection de l'espèce avaient estimé que l'État français mettait en danger la mère et ses petits.
Nous sommes à environ 150 kilomètres au nord du cercle polaire arctique. C’est la saison du dégel, une période très courte et idéale pour la recherche dans cet environnement extrême, où les températures hivernales peuvent atteindre -45° C.
Des chercheurs étudient comment les plantes subarctiques et leurs pollinisateurs intéragissent dans cet écosystème si complexe.
Ces biologistes étudient les mécanismes de base utilisés par les plantes pour survivre dans un tel écosystème. Et la variété de couleurs de ces fleurs est un des mécanismes de survie car elles attirent les insectes pollinisateurs.
“Dans d’autres environnements extrêmes, plus il y a d’abeilles ou de bourdonsdans les environs, plus il y a de couleurs de fleurs, violet, rose, bleu, et beaucoup d’autres explique le biologiste japonais Hiroshi S. Ishii de l’université de Toyama.
Si les principaux pollinisateurs ne sont que des mouches, par exemple, lescouleurs des fleurs seront plus limitées, ce sera principalement du jaune ou du blanc.”
Les scientifiques veulent savoir si le même schéma se reproduit ici dans larégion subarctique. Ils étudient ainsi de près l’anatomie des insectes et examinent les couleurs des fleurs grâce à une technique appelée “spectrométrie optique”.
“Pratiquement tous nos milieux naturels dépendent de l’intéraction entre les pollinisateurs et les plantes souligne le biologiste japonais Hiroshi S.Ishii de l’université de Toyama. Plus nous comprenons ce partenariat naturel, mieux nous pouvons être en mesure de protéger ces environnements”.
Les régions polaires, qui comprennent les zones subarctiques et subantarctiques, sont immenses, et y faire des recherches coûte très cher. C’est pourquoi les scientifiques se regroupent pour optimiser leurs études.
Cette équipe européenne profite du court été suédois pour étudier la flore, la répartition et la densité des insectes. Des campagnes similaires ont été effectuées dans le nord du Canada et du Groenland, et d’autres sont prévues dans le nord de la Sibérie.
“Les écosystèmes arctiques sont très simples indique Fredrik Dalerum de l’Université de Stokholm. Il est donc très facile de voir les processus qui y sont actifs. Dans les forêts boréales et méditerranéennes, les systèmes sont si complexes qu’il est très difficile d’identifier quels processus affectent quelles espèces.”
Une approche commune pour produire une meilleure science dans ces environnements difficiles est l’une des raisons d‘être de projets de recherche européens tel que EU-PolarNet, dans lequel participe activement la station de recherche scientifique Abisko.
“Nous avons un chercheur danois, un autre néerlandais qui travaillent ici à la Station de recherche Abisko, et qui ont des projets en Alaska, ou au Groenland ou en Sibérie, où ils reproduisent les choses que je fais ici,pour voir si les résultats sont similaires explique Keith W.Larson.
Nous pouvons donc dire que ce qui se passe ici est vraiment représentatif de ce qui se passe dans les régions subarctiques, par exemple.”
Les chercheurs analysent les gaz qui y sont présents, CO2, méthane et vapeur d’eau, pour quantifier le volume de carbone absorbé par l’environnement et comprendre quelles pourraient être les implications pour l’ensemble de l‘écosystème environnant.
“Dans l’Arctique, le réchauffement est plus rapide. Il y a des changements dans l’hydrologie, il y a des changements intervenant dans les saisons de croissance, des changements dans les structures des communautés végétales souligne Patrick Crill, biochimiste à l’Université de Stokholm.
Donc, nous avons vraiment besoin de comprendre pour être en mesure de démêlerquelles pourraient être les contributions humaines à ces changements.”
Les flux de gaz dans ces tourbières ont été scrutés par les chercheurs pendant plus d’une décennie.
Objectif : une plus grande coopération multidisciplinaire pour obtenir des données encore plus significatives.
(Source : Euronews)
Espèces qui s’éteignent les unes après les autres, vague d’éruptions volcaniques, tsunamis… Retour sur les 5 dernières extinctions qui ont frappé la Terre.
360 millions d’années : Massacre en trois étapes.
Ce que l’on dénomme comme l’extinction du Dévonien reste plus mystérieux.
Elle s’est déroulée en plusieurs phases, étalées sur une vingtaine de millions d’années. On pense que les causes sont des périodes de fortes glaciations, mais aussi une perte de l’oxygène dans les océans, qui fut fatal à bien des espèces. Les récifs coralliens, en particulier ont beaucoup souffert pendant cette période. Certaines espèces de poissons primitifs comme les agnates, les placodermes.
445 millions d’années : Adieu, les trilobites !
Dès son apparition, il a fallu une sacrée constance à la vie pour s’accrocher sur cette planète ! Il y a 500 millions d’années, elle s’estépanouie avec ce qu’on appelle «l’explosion du Cambrien». D’un seul coup, alors qu’il n’y avait sur Terre que des formes de vie très primitives, comme des bactéries, voilà que surgissent des centaines d’animaux marins, ancêtres des poissons et crustacés. Le Cambrien, c’estle règne des trilobites, dont on a retrouvé des milliers de fossiles.
Hélas pour eux, ils ont disparu avec la première grande extinction, entre l’Ordovicien et le Silurien, il y a 445 millions d’années : d’importantes variations climatiques et des éruptions volcaniques ont
éliminé 85 % des espèces.
252 millions d’années : La vie sur Terre a bien failli disparaître.
C’est la Grande extinction du Permien, la pire de tous les temps ! On imagine que les causes ont été multiples : une activité volcanique incessante, des tremblements de terre permanents, peut-être la chute d’un météorite,des modifications du climat, des changements dans la chimie des océans…Toujours est-il qu’à certaines périodes, la température sur Terre
avoisinait en permanence le 60°! La vie a bien failli disparaître totalement de la Terre, car 95 % des espèces ont été anéanties à ce moment-là. Il a fallu plus de 100 millions d’années pour que la biodiversité retrouve un niveau équivalent à ce qu’il était auparavant.
200 millions d’années : La fracture de Pangée.
La Pangée était cet immense et unique continent qui existait au début de l’ère secondaire, que l’on appelle aujourd’hui le mésozoïque.On suppose que c’est la coupure de la Pangée, il y a environ 200 millions d’années, qui a été à l’origine de l’extinction dite Trias Jurassique. C’est une des moins catastrophiques. Elle fera disparaître 20 % d’espèces marines, et des grands vertébrés terrestres apparentés aux crocodiles. En revanche, elle va permettre de laisser la place libre auxdinosaures qui vont croître et se multiplier au Jurassique et surtout au Crétacé. Les mammifères, eux aussi, s’installeront, mais discrètement, à l’ombre de ces monstres géants.
66 millions d’années : La fin des dinosaures.
Ils dominaient le monde depuis 150 millions d’années ! Les fabuleux reptiles marins dans les océans ; les énormes ptérosaures dans les airs ;et bien sûr, sur la terre ferme, l’incroyable famille des dinosaures – des minuscules psittacosaures, gros comme des poulets, aux gigantesques Argentinosaures, atteignant le poids d’une baleine, sans oublier le T.Rex, cauchemar à deux pattes.
Tout cela s’est arrêté il y a 66 millions d’années avec la chute d’une météorite de 10 kilomètres dans legolfe du Yucatán. Tsunamis géants, éruptions volcaniques, hiver nucléaire et… fin des dinosaures, qui se sont transformés pour devenir
les oiseaux. Le terrain était libre pour l’émergence des mammifères et on connaît la suite.
(Source : La Dépêche)
Qui sauverait le rat-taupe nu de l’extinction ?
L’image d’un animal influence largement l’intérêt qu’il suscite, de la part du grand public comme des chercheurs.
Certains disgracieux sont pourtant très menacés.
Les vers de terre méritent-ils moins d’être protégés que les pandas aux yeux tristes ?
L’image des animaux est loin d’être neutre dans l’intérêt qu’ils suscitent. Taille, rareté, ressemblance avec l’être humain ou forme étrange, intelligence, comportement, danger… De multiples facteurs
influencent notre réaction face un animal.
Oui aux pandas, non aux vers de terre.
C’est l’exemple du panda avec son masque noir. Mais tournez-vous vers une autre espèce asiatique encore plus en danger, comme la salamandre géantede Chine, et l’attendrissement décampe :
Quant aux vers de terre sans yeux ni jambes,
Un sentiment « probablement transmis socialement, culturellement et au sein des familles », relève Graham Davey, spécialiste des phobies à l’université de Sussex. Certains ressemblent
D’autres sont liés à la transmission – réelle ou fantasmée – de maladies
On a plus de risques d’être rattrapé par une maladie que par un animal sauvage, ce qui explique qu’on ne soit pas repoussé par un lion ou les ours, grands prédateurs mais aussi des mammifères couverts de poils utilisés par millions comme peluches.
Plus mignon, plus d’argent
L’image d’un animal peut aussi être influencée par la culture populaire, notamment le cinéma. Si Sauvez Willy a pu créer une vague de sympathie pour les orques, Arachnophobia n’a pas aidé les araignées, par plus que Les Dents de la mer n’ont aidé les requins.
Pour Graham Davey, Alien a peut-être même fait encore plus de mal. Pas un vrai animal, direz-vous ?
Et le grand public n’est pas le seul concerné : une étude de Scientific Reports a montré en 2017 une corrélation entre les préférences sociétales et les espèces les plus étudiées par les scientifiques.
Et si certains peuvent parfois s’agacer de voir l’argent et l’attention se focaliser sur ces fameux pandas et d’autres grands mammifères charismatiques, les favoriser n’est pas absurde.
Les protéger toutes.
Être un éléphant ou un tigre n’est cependant pas non plus une garantie de survie. Selon une étude publiée en avril dans PLOS Biology, la présence « virtuelle » massive de ces espèces charismatiques sur nosécrans, dans les livres pour enfants, sur les T-shirts ou les boîtes de céréales fait croire à la population qu’ils sont tout aussi répandus dans la nature.
Or, la plupart sont en danger. Et plus elles sont rares,
Alors belle ou moche, célèbre ou pas, pour éviter de laisser de côté une bestiole, une seule solution, concluent les scientifiques : les protéger toutes.
(Source : L’Express)