Insolite : Au Chili, Des Chiens Ressèment Les Terres Brûlées.
Alors que la désolation domine les paysages chiliens incendiés, l'espoir renaît grâce à l'énergie de trois chiens semeurs de graines. Trois chiens sèment des graines pour replanter toute une forêt Das, Summer et Olivia gambadent joyeusement dans les bois, bien insouciantesde leur nouvelle renommée de « chien-héro ». D’habitude, les médias nous content de touchantes histoires de chiens sauveteurs, bravant les décombres ou les monticules de neige pour retrouver de malheureux disparus. Cette fois-ci, ce trio de canidés part à la rescousse des forêts calcinées. En janvier, le pays sud-américain a vécu « le pire désastre forestier » deson histoire, selon les mots de sa présidente Michelle Bachelet. En quelques jours, plus de 467 000 hectares sont partis en fumée et 11 personnes ont perdu la vie. Ne trouvant plus aucun abri ni nourriture, les animaux sauvages n’ont pas eu d’autre choix que de déserter la forêt. Pour venir en aide à cette biodiversité malmenée, une association a fait appel à nos plus fidèles amis à quatre pattes. C’est ainsi que trois chiennes de race « borders collies » se sont mises à semer pour la bonne cause. Leur mission ? Etre des chiens comme les autres. Courir, sauter, jouer… il faut remuer ! Chaque animal s’est vu remettre un précieux bagage, une sorte de sac à dos rempli de graines. Un système de perforation permet qu’elles puissent s’échapper et s’éparpiller au sol. Bondissant de tous les côtés, les petits poucets dela forêt ne cessent de semer. Ainsi, en trois mois, Das, Olivia et Summer ont déjà sillonné quinze bois de la région de El Maule, et écoulent l’équivalent de 10 kg de graines par jour. Belle performance ! Depuis leur passage, l’herbe a déjà commencé à repousser et des arbustes, plantes grimpantes et champignons font leur apparition, encouragés par l’humidité de l’hiver austral. « Nous traversons des prairies qui ont déjà totalement reverdi et c’est en partie grâce au travail de Summer, Olivia et Das », se réjouit Francisca Torres, directrice de l’association environnementale Pewos. Fière de sa petite équipe, elle n’hésite pas à récompenser ses adorables« paniers percés ». L’œil vif et la truffe au vent, les borders collies se distinguent par leur pelage bicolore, mais surtout par leur intelligence, leur énergie et leur rapidité. Autrement dit, ce qui semble être une tâche ingrate et titanesque pour les humains, ressemble à un jeu d’enfant pour nos amis les chiens. Ravis de vagabonder, ils parcourent dix fois plus de surfaceque nous le ferions sur deux pieds et se félicitent d’un bien meilleur rendement. L’urgence concerne également la question de la pollinisation car la plupart des abeilles ont péri dans les flammes. « La situation est très critique parce que les abeilles n’ont rien à manger. Normalement à cette époque, elles se nourrissent de certains arbres autochtones qui ont encore des fleurs, mais en ce moment il n’y aplus rien », s’inquiète Constanza, la sœur de Francisca. Rassurons-nous, grâce à ce « coup de patte ». L’association Pewos estime que, d’ici cinq ans, les bois et prairies de la région auront retrouvé leur écosystème originel. La relève est assurée pour cette forêt aux abois. La magie du vivant prendra bientôt les devants. Une fois que la flore sera restaurée, les animaux rappliqueront. Ce sera alors le signe d’une forêt en voie de rémission.
Ce commentaire a été modifié le 07/05/2019 à 06:39
"Je veux protéger les busards cendrés" : Victor, un drôle d'oiseau de 14 ans qui ferait tout pour sauver la biodiversité.
Il a des yeux immenses derrière ses lunettes. Petit, vif, Victor Noël est intarissable, à 14 ans, sur les oiseaux et espèces en voie de disparition. Malheureusement, les chiffres lui donnent raison : 60% de nos populations d'animaux sauvages ont disparu depuis 1970, constate le WWF, et près de la moitié des espèces d'insectes sont en déclin rapide dans le monde à cause d'un "effondrement catastrophique" des milieux naturels. A Nicolas Hulot qui lui demandait, le 14 mars dans "C à vous" sur France 5, ce qu'il ferait s'il devenait ministre de l'Environnement, il a assené cette réponse sans appel. "Quand j'aurai l'âge d'être ministre de l'Ecologie, ce ne sera plus trop le temps d'agir (...). Il sera trop tard." Figure phare de la Marche pour la biodiversité qui s'est tenue à Metz le 9 mars, cet adolescent s'est félicité du succès de la manifestation dans la capitale mosellane, avec quelque 1 500 participants. Mais qui est ce jeune militant écologiste "bluffant" pour les adultes qui le connaissent ? Nous l'avons suivi une journée à Rombas (Moselle) où il habite.
Victor Noël saisit ses jumelles pour observer un rouge-queue à front blanc, dans son jardin de Rombas, le 16 avril 2019. (ANNE BRIGAUDEAU / FRANCEINFO)
Cours par correspondance et observation de la nature"C’est Monsieur Météo", sourit sa mère, Sandra, 41 ans. L’œil à la fenêtre, Victor devine ce que sera le jour qui s’annonce, dans cette maison de Rombas (Moselle) oùses parents louent un rez-de-chaussée avec jardin, en bordure de champs, à deux pas de la forêt. L'hiver, cet enfant unique se lève à l'occasion vers 6h30 ou 7 heures, même s'il ne va pas à l'école, pour nourrir les oiseaux de graines soigneusement choisies. "On l’a déscolarisé en tout début de CE1, rembobine sa mère, lorsqu'on est partis faire un tour d’Europe de plusieurs mois. On a vu qu'il s'épanouissait davantage en cultivant sa curiosité." Cette ancienne directrice de centre socioculturel assure donc à l’intention de son fils – "hypersensible" – l’école à la maison, "comme la loi française nous y autorise". Malgré ses multiples activités, Victor tient à suivre le programme, via des cours par correspondance : "Je suis encore en 5e parce que je fais d’autres choses à côté. Normalement, je devrais être en 4e, mais au collège, je ne pourrais pas faire tout ce que je fais, ni observer tous les jours la faune sauvage." En principe, il consacre sa matinée à quatre ou cinq heures de travail scolaire. Mais en ce jour de visite, il déroge à la règle pour faire avec nous, en gros godillots de marche, jogging et anorak gris, le tour de son royaume. Dans le jardin aux herbes folles, il vérifie que la grenouille s'ébroue toujours dans la mare, puis passe au terrain en friche voisin où il a planté deux cerisiers, un mirabellier, une haie d’aubépines. Et aménagé un trou où, espère-t-il, les mésanges pourront puiser la boue nécessaire pour constituer leur nid. L'œil et l'oreille aux aguets, il suit le chemin qui s'enfonce dans la forêt. Pointe ici une trace, là un nid, ailleurs des plumes éparses, guette les chants, les cris, les mouvements lui permettant d'identifier tel ou telspécimen, parmi "les centaines d'oiseaux" qu'il reconnaît déjà. Et il a ce cri du cœur :
Je ne pourrai pas vivre à Paris, même pas à Metz, même pas à Rombas centre-ville. En ville, il n'y a rien à faire, rien à observer. Il me faut mon jardin, et la forêt tout près. Victor Noël
Victor Noël observe un arbre qu'il a planté, le 16 avril 2019. (ANNE BRIGAUDEAU / FRANCEINFO)
"Je ne suis pas une icône" L'heure a tourné plus vite que prévu. Midi approche, il est temps de retourner àla maison. Pour le déjeuner : haricots rouges, riz de Camargue et délicieux gâteau à base de sucre, farine, yaourt soja bio, margarine. Mère et fils (depuis l'âge de 9 ans) se nourrissent vegan. Le père, Vincent, 45 ans, "mange à l'extérieur de la viande s'il y en a", mais se plie à la discipline familiale quand il est à la maison. Comme il travaille pour la télévision locale de Rombas (qui dépend de l’office municipal de la culture), il rentre à l’heure des repas. Vincent Noêl et son fils Victor dans leur jardin, le 16 avril 2019. (ANNE BRIGAUDEAU / FRANCEINFO)
La conversation roule sur la passion de Victor, la préservation de la vie sauvage. Les parents racontent, se complétant l'un l'autre :
Ça l’a pris tout petit. A 3 ans, lui qui ne se mettait jamais en colère, s'est fâché pour qu’on arrête d’écraser les fourmis. Une fois, on a eu une invasion, on a mis deux heures à les sortir avec la balayette. Sandra, la mère de Victor
Mais le tournant fondateur date de 2013 et du voyage en Europe. A 8 ans, Victor embarque près de six mois avec ses parents à bord d'un Renault Trafic, une camionnette aménagée dans laquelle ils dormaient. "Pour l'occasion, se rappelle la mère, une amie lui a offert un guide ornithologique." "Ça m'a fait connaître les oiseaux, c’est devenu ma bible", enchaîne Victor. "Il le savait par cœur", ajoute son père. De la Scandinavie à l'Italie, cette odyssée initiatique donne à Victor le goût de la photo et lui offre ses premières rencontres marquantes. En Norvège, une Française lui signale le Festival international de la photo animalière et de nature de Montier-en-Der (Haute-Marne). Il y fera la connaissance de Vincent Munier, un des grands noms de la photographie animalière. "On est tombés sur pas mal d’associations et après, c’est parti”, résume le père. A 8 ans, le gamin ouvre son blog et y publie ses photos. Chamois sur un piton, aigrette en plein vol, coccinelle sur une tige...Une nouvelle passion est née, qui sert la première. Au retour, à 9 ans, Victor adhère à la Ligue de protection des oiseaux(LPO)de Moselle, puis à bien d’autres,comme le Rassemblement pour une France sans chasse.Le massacre légal de bêtes sauvages le révulse. "Dans les Vosges, s'indigne-t-il,l’alouette des champs disparaît [comme le reconnaît la préfecture], mais sa chasse reste autorisée car c’est une 'chasse familiale' [traditionnelle]." Et, sur son blog, il pourfend "l'agence de la honte", en reproduisant l'article du Canard enchaîné consacré aux "beaux cadeaux faits aux chasseurs" à l'occasion du "mariage entre l'Agence française pour la biodiversité et l'Office national de la chasse" voté par le Sénat. D'indignation en indignation et de fil en aiguille, il a, dès février 2018, l'idée d'organiser "une marche pour la biodiversité" à Metz, avec l'appui et l'aide active de la Ligue de protection des oiseaux. “Je ne suis pas une icône. Je veux qu’on parle du sujet. Je veux protéger les amphibiens et les busards cendrés, ce rapace migrateur qui niche en France dans les friches. Mais avec l’agriculture intensive, il n'en trouve plus et il niche dans les champs de céréales, où les jeunes busards se font broyer par les moissonneuses. S'ils ne sont plus protégés, ils vont disparaître de Lorraine." Le 4 septembre 2018, peu après "la démission de Nicolas Hulot comme ministre de l'Environnement", la date de la marche est validée. Ce sera le samedi 9 mars 2019. Sur Facebook et YouTube, Victor lance un vibrant appel à participer, intimant aux internautesde "ramener" leur "sœur, beau-frère ou grand-mère".
Des personnalités comme le président de la Ligue de protection des oiseaux,Allain Bougrain-Dubourg, embraient et appellent à se joindre au mouvement. A l'arrivée, c'est un succès, souligne Le Républicain lorrain : près de 1 500 personnes défilent à Metz. Il devait ensuite participer à l'alter G7 organisé les 3 et 4 mai à Metz dans un village écocitoyen par plusieurs ONG, en contrepoint du G7 de l'environnement accueilli dans la même ville les 5 et 6 mai.
Victor Noël dans son affût pour guetter les oiseaux, le 16 avril 2019. (ANNE BRIGAUDEAU / FRANCEINFO) La médiatisation, "c’est quand même violent".Et les parents ? Comment prennent-ils le vedettariat naissant de leur fils? Comme un choc. Passé le dessert, le père, Vincent, confie, avoir "été surpris en mars dernier par l’ampleur du déclic médiatique".
Au départ, on se disait que si on avait un petit article dans Le Répu [Le Républicain lorrain], c’était bien. Mais la semaine de la Marche pour la biodiversité, on a eu 15 à 20 demandes de médias. Et le samedi, on s’est retrouvés avec des reportages de BFMTV, M6, TF1. On n’est pas des pros de la com, c’était quand même violent. Vincent Noël
L'obsession de leur fils a changé leur vie, reconnaît le père. "Tout tourne autour de ça dans la famille. Pas un week-end où on ne soit sur le terrain. L’autre semaine, c’était dans les Vosges pour le comptage du butor étoilé. Il fallait arriver à 8 heures dans un secteur défini pour écouter les chants, les cris, qui permettent de cartographier cette population d’oiseaux." Et, admet-il, c'est "dur parfois de se motiver" quand on travaille toute la semaine et qu'il faut "partir [le week-end] à 6 heures du matin". Même s'il l'a largement aidé, maniant notamment la caméra pour les vidéos publiées par son fils sur YouTube, Vincent n'en revient pas de cet enfant qui dicte désormais largement l'agenda de ses loisirs. Et la mèrereconnaît pouvoir être gênée quand son fils, parfois, interpelle les passants. Sans acrimonie, mais avec fermeté. "Il n’a pas de mesure. S’il pense qu’il ne faut pas donner de pain aux oiseaux, il va leur dire." Oui, explique sereinement Victor. "Le pain est mauvais pour les oiseaux parce que dedans, il y a du sel. Les oiseaux ne transpirent pas, donc ils n’évacuent pas le sel. Dans le pain, il n’y a pas de nutriment pour eux, ça leur donne des maladies." Par la force de ses convictions, Victor donne à réfléchir au-delà du cercleparental, assure Sandra. Jusqu'à changer des comportements ? "Ma sœur, affirme-t-elle, a arrêté les bouteilles en plastique." Une victoire pour Victor qui ne se reconnaît pas de modèle, "sauf peut-être Paul Watson" de Sea Shepherd, ce pirate des mers canadien qui traque les chasseurs de baleines et se bat pour la sauvegarde des océans. Victor Noël montre un panneau illustrant les oiseaux des sous-bois dans la cour de son jardin, le 16 avril 2019. (ANNE BRIGAUDEAU / FRANCEINFO) "Un langage adapté aux enfants". Du côté des associations de protection de la nature, on se réjouit de ce bain de jouvence inattendu. L'un des représentants de la LPO de Moselle,Jean-Yves Schneider, s'émerveille de cette recrue qui rajeunit les effectifs. "Il est plein de jus, plein de vie. Et avec ses mots d’enfant, il ouvre sur des sujets qu’on ne voyait pas comme ça". Tous le disent, quand il s'agit de la disparition des espèces, Victor est intarissable. Telle une éponge, cet ado à la mémoire encyclopédique absorbe les connaissances des spécialistes pour défendre les espèces menacées. Et cette soif d'apprendre le pousse à multiplier les contacts et à candidater à des stages. Car l'écolier buissonnier songe, à terme, à revenir dans un cadre plus classique. Il souhaiterait plus tard s'orienter "en lycée pro, spécialisation gestion du milieu nature". Et on voit mal qui pourrait le surpasser en termes de motivation.
Victor avec sa mère, Sandra Mandizio (à gauche) et Karine Devot, fondatrice del'association Apicool (au centre). (ANNE BRIGAUDEAU / FRANCEINFO) Les associations, aussi, lui font les yeux doux. Cet après-midi-là, c'est Karine Devot, la présidente d'Apicool, qui vient le voir. Cette anciennebanquière, qui gagnait jadis "quatre fois plus à faire de l’optimisation fiscale au Luxembourg", a fondé il y a neuf ans cette petite structure qui se bat pour les abeilles.Et elle tente de gagner Victor à son idée : faire partie d'un groupe qui jouerait sur YouTube un rap de sa composition dénonçant l'emploi des néonicotinoïdes, avec l'espoir secret de la voir interprétée ensuite par un artiste à succès (mais chut !, interdit d'éventer le secret). Prudent, le garçon réserve sa réponse. Il limite son usage des réseaux sociaux : sa page Facebook sur la biodiversité et sa chaîne YouTube, qu'il alimente à l'occasion en fin d'après-midi, sont vouées à son combat pour la préservation de la vie sauvage. Si ses parents veillent au grain, tout en accompagnant le mouvement, Victor est sollicité de toutes parts. Au printemps, il ira dans une maison de retraite de Thionville sensibiliser les seniors au sort des crapauds. Et depuis trois ans, il intervient dans les écoles auprès d'élèves à peine plus jeunes que lui. "Ça s’est fait de façon très naturelle. L'an dernier, il est venu pendant une matinée de classe" déroule Nathalie Gonzalez , qui était alors professeur des écoles d'une classe à double niveau CM1-CM2 à Rombas.
Victor est bluffant, les gamins n’ont pas moufté pendant trois heures. Il arrive avec des images de huttes de castor, ou d'oiseaux de Moselle, une rivière qu’ils connaissent. Il leur pose des questions : 'Est-ce que vous nourrissez les oiseaux ?' Puis, il leur explique pourquoi il ne faut pas le faire. Il les a happés et pourtant, c’était une classe remuante. Nathalie Gonzalez, professeur des écoles à Rombas
Même son de cloche du côté d'Isabelle Montes, professeur des écoles de CP à Woippy (Moselle). "Il est déjà venu deux fois dans ma classe avec ses parents. Ils sont douze élèves, pas nombreux, et les enfants sont hyper intéressés. Il les a mis en action, il leur a fait utiliser des outils d’observation– jumelles, longue vue, tente de camouflage. Il a même ramené des traces trouvées dans la nature, des morceaux de bois rongés par les castors, et il fallait trouver qui avait fait ça. Son langage est hyper adapté aux enfants. On sent qu’il est tout le temps sur le terrain et que ça le passionne. Depuis, plus question de marcher sur un ver de terre dans la cour !" *************************** Texte : Anne Brigaudeau
Ce commentaire a été modifié le 06/05/2019 à 11:22
Un crocodile retrouvé dans les égouts de Paris ! Ce n’est un mythe pour personne, Paris abrite l’un des réseaux souterrains les plus importants du monde ; métro, égouts, catacombes, c’est à croire qu’une véritable seconde ville se cache sous nos pieds. Alors forcément, l’existence de ces kilomètres de sous-sols asuscité une bonne dose de curiosité au fil du temps chez les Parisiens. Beaucoup de légendes ont en effet été évoquées, sociétés secrètes, disparitions dans les catacombes et monstres souterrains, de quoi faire frissonner des générations entières… Mais le mythe prit une autre dimension un beau jour de 1984, lorsque des égoutiers découvrirent avec stupeur un véritable monstre amphibien sur leur lieu de travail. Habituellement réservés aux rongeurs, les égouts ont effectivement été pendant un temps le lieu de résidence d’un crocodile du Nil ! Maîtrisée et évacuée par les pompiers, la bête, baptisée Éléonore, vit aujourd’hui des jours paisibles à l’aquarium de Vannes en Bretagne. Cas unique à Paris, on se demande encore comment le reptile s’est retrouvé ici…
Le château de Saint-Fromont est le paradis des cigognes.
Les ruines du château de la Rivière de Saint-Fromond,près de Saint-Lô (Manche), dans le Parc naturel des marais, sont un lieu de nidification de nombreuses cigognes, depuis une vingtaine d’années. Au début il y avait un seul couple, explique Dominique Quinette, le maire du village. Il y a quelques années, un grand nettoyage pour remettre à jour les douves du château, a créé un magnifique promontoire pour les oiseaux et c’est à partir de cette époque qu’ils se sont multipliés. Aujourd’hui, on compte une vingtaine de nids, occupés par deux populations : les plus jeunes, qui font encore une migration, et les plus âgés qui ont trouvé sur place, grâce au centre d’enfouissement et au climat doux, des conditions idéales toute l’année. Cependant les visiteurs doivent respecter les lieux. Le château appartient à des propriétaires anglais et les champs alentours sont des propriétés privées. Pour ne pas déranger les riverains, un circuit de randonnée de 6 km peut être emprunté en se garant place des Gabariers, à Saint-Fromond, et en suivant le chemin de halage. À noter que, l’accès en voiture n’étant pas simple, de nombreuses nuisances ont été constatées par les riverains. Il convient donc de respecter la nature et ses habitants en allant observer les cigognes.
Ce commentaire a été modifié le 05/05/2019 à 18:41
Photographies Hallucinantes Qui Capturent Des Moments Extraordinaires...De La Nature Sauvage... Par Nathan Weber... Merveilleuse, fascinante nature... Ces surprenantes images vous montre le monde animal comme vous ne l'avez jamais vu. Chacune de ces images nous rappelle que nous partageons cette planète avec une multitude de fascinantes créatures. Moutons noirs mignons sur un pré d'Ouessant
Une grenouille navigue sous la pluie sur un bateau improvisé... Un groupe de fourmis ouvrières se repose un moment sur une branche... Un éléphant protège le corps sans vie de son compagnon des charognards Les Yeux Du Lac Une famille de macaques à tête rouge L'élégante pieuvre veinée (aussi appelée pieuvre des noix de coco) vit dans les eaux tropicales de l'océan pacifique. Deux étalons combattent pour la dominance du troupeau Un poisson-clown et une anguille se rencontrent pour la première fois Meurtre dans le silence enneigé Le poisson combattant dans tout son panache Chatouilles dans le cou Une lionne et son lionçeau s'abreuvent dans une mare Iréelle forêt de nénuphars Regard Le baiser du crapaud Un pic épeiche et une chouette essayent de s'intimider mutuellement Un léopard se retire dans un arbre pour un repas bien mérité Ces papillons se désaltèrent en buvant les larmes de crocodile Une chrysididae, ou guêpe-coucou, et ses couleurs châtoyantes Une fourmi rousse buvant une goutte de rosée Le salut de l'Ours Combat De Tigres Des Neige Un éléphanteau curieux de découvrir le monde L'Atheris, la vipère buissonière d'Afrique, bien connue pour ses écailles de toutes les couleurs Toilette Un renard roux et son regard désarmant Une grenouille verte qui porte un drôle de couvre-chef Un renard polaire profitant de la neige qui tombe Un colosse sensible... Deux renards qui jouent dans la steppe Une tortue verte se repose un peu sur le fond marin lors de la migration Des poissons pilotes agglutinés à un requin baleine Une femelle puma et son petit Un dragon de mer (ou hippocampe feuillu) qui transporte ses oeufs fertillisés Banc de sardines en Afrique du Sud. Requins, dauphins et autres animaux marins coopèrent pour les rassembler près de la surface et font ensembleun gigantesque festin. C'est l'un des rares cas ou des animaux de différentes espèces collaborent pour élaborer des tactiques de chasse complexes. Sirène dans la foret Un grand chat dans un arbre Une grenouille chevauchant fièrement un scarabée rhinocéros
Combat aérien Sharknado
Simba et Pumba, en vrai. Bébés chèvres jouant sur un sommet, à 4200 mètres d'altitude Un petit gorille aux cheveux ébouriffés Des bébés sèches émèrgent de leurs étranges capsules... Giraffes se désaltèrant Un serpent qui a pris la mouche... Greta oto, le délicat papillon aux ailes de verre
Ce commentaire a été modifié le 05/05/2019 à 07:06
Il ridiculise le concept des arbres à chat en créant un véritable arbre pour son félin dans son salon.
L’artiste Robert Rogalski a eu l’idée de concevoir pour son chat un arbre grandeur nature dans son salon. Cet artiste-sculpteur américain a l’habitude de réaliser des créations féériques et fantastiques pour des professionnels et des particuliers.
Il conçoit un arbre à chat grandeur nature dans son salon. Crédits photo : Robert Rogalski Cette fois, Robert Rogalski a décidé de rivaliser avec les arbres à chat classiques vendus dans des magasins spécialisés, pour sculpter lui-même un arbre d’intérieur à son chat. Le 23 avril dernier, il a expliqué dans une publication Facebook comment il s’y est pris pour fabriquer cet arbre fait maison. Il a commencé par construire une armature en bois, il a ensuite ajouté des blocs de mousserecouverts avec de la pâte à papier et de l’argile mélangés avec de la colle à bois spéciale. Après quelques jours de travail et un temps de séchage assez long, environ plusieurs semaines, l’arbre était enfin prêt à accueillir son chat. La création de cet artiste a connu un tel succès qu’il propose désormais à ses clients de reproduire chez eux un arbre à chat grandeur nature.« Tout d’abord, je conçois et je bâtis en fonctions des besoins spécifiques du lieu et de mes clients ». Pour vous procurer un arbre dans votre salon, il faudra tout de même dépenser entre 3 500 et 4 000 euros. On vous laisse découvrir les photos de cette réalisation atypique. Vous pouvez aussi vous rendre sur le sitede Robert Rogalski et sur son compte Instagram pour en savoir plus sur ses créations. Crédits photo : Robert Rogalski Crédits photo : Robert Rogalski Crédits photo : Robert Rogalski
La piqûre des méduses-boîte ne sera plus mortelle (vidéo)
Des scientifiques de l’Université de Sydney ont découvert que le venin des méduses-boîte pouvait être bloqué avec des médicaments contre le cholestérol. Des chercheurs australiens estiment avoir trouvé l’antidote à la piqûre de la créature la plus venimeuse du monde, la méduse-boîte redoutée par lesbaigneurs des océans Indien et Pacifique. Des scientifiques de l’Université de Sydney cherchaient à comprendre le fonctionnement du venin de la méduse-boîte australienne (Chironex fleckeri), ayant la capacité de tuer jusqu’à 60 personnes, et la douleur qu’il inflige. Une seule piqûre provoque une douleur insoutenable, la nécrose de la peau et si la dose de poison est suffisamment importante, l’arrêt cardiaque et le décès. L’équipe a découvert que le venin avait besoin de cholestérol pour tuer les cellules humaines et a décidé de tester les médicaments existants pour traiter ce problème et de voir s’ils pouvaient bloquer le poison en question. «Il y a plein de médicaments qui ciblent le cholestérol», a expliqué dans un communiqué Raymond Lau, directeur de l’étude. Les scientifiques ont testé l’un d’entre eux et «ça a marché». «C’est un antidote moléculaire».A appliquer dans le quart d’heure. Les chercheurs ont mené des essais sur des souris et des cellules humaines et découvert que le médicament bloquait la nécrose de la peau et la douleur s’il était appliqué dans les quinze minutes. «Nous ne savons pas encore s’il peut prévenir les crises cardiaques. Nous devons poursuivre nos recherches et nous avons fait une demande de financement pour cela», a ajouté le professeur Greg Neely, autre membre de l’équipe. La Chironex fleckeri peut mesurer jusqu’à trois mètres de long. Extrêmement dangereuse, elle ne fait pas que flotter, elle peut également nager. Les chercheurs espèrent mettre au point une crème ou un spray pour neutraliser des piqûres qui, selon les estimations, tuent des dizaines de personnes chaque année dans les Océans indien et pacifique tandis quedes milliers d’autres sont hospitalisées. (Source : 20 Minutes)
Au parc Saint-Paul, bébé tigre et jeune public en danger!
Au Parc Saint-Paul, dans l’Oise (60), le dompteur Kid Bauer exhibe un bébé tigre comme un trophée. Chosifié à l’extrême, le petit fauve passede mains en mains sans ménagement, ni précautions, et subit de longues séances de photographies sur les genoux des enfants. Cette « attraction »présente autant de risques pour le félin que le jeune public. Nous portons plainte contre l’établissement.
Approchez, Mesdames et Messieurs… Et les enfants surtout ! Un bébé tigre vous attend, quasiment en « accès libre », sous le chapiteau du parc Saint-Paul, dans l’Oise (60). Le dompteur Kid Bauer met sa nouvelle mascotte à votre disposition pour la tripoter, la bercer, l’embrasser ! Votre bout de chou peut même être photographié avec l’animal dans les bras, contre un billet de 10 euros. Une « merveilleuse » occasion d’immortaliser cet instant « magique » où un fauve d’un mois et demi, manipulable comme du caoutchouc et en état de stress intense, aura transité quelques secondes sur les genoux de votre petit(e)… Avant d’être balloté sur ceux d’un(e) autre! Caresses et maltraitance. L’attraction connaît un franc succès… Pensez donc, qui ne se laisserait pas séduire par cette adorable boule de poils, aussi inoffensive qu’une peluche, présentée par les dresseurs comme amatrice de câlins? La file d’attente est longue, les bambins sont aux anges… À leur âge, impossible d’imaginer que les adultes peuvent raconter et/ou faire n’importe quoi... Pourtant, le jeune félin n’a nul besoin de toutes ces mains tendues ni de ces caresses à la chaîne… Bien au contraire, elles le terrorisent! Entre les néons aveuglants, le vacarme assourdissant, la foule oppressante, les portages à la hussarde des membres du personnel et les centaines de doigts inconnus fourrageantson pelage, le pauvre endure le calvaire. Risques sanitaires. Nos enquêteurs ont rapporté une vidéo témoignant des multiples sources traumatiques auxquelles le bébé est soumis. Le seul amour que son regard implore est celui de sa maman, à qui il a été arraché ! La malheureuse le cherche aussi sans doute. D’ailleurs, où est-elle séquestrée? Son petit n’est même pas encore sevré!Nous avons transmis ces images au Dr Chris Draper pour expertise. Le biologiste, spécialiste du bien-être des animaux sauvages en captivité au sein de la Born Free Foundation, s’inquiète comme nous du traitement réservé au fragile félidé. En outre, il souligne les risques que représentent les manipulations constantes pour sa santé autant que pour celle du jeune public qui l’approche :
"Il existe un risque de transmission de maladies : ni les enfants, ni le bébé tigre n’ont encore développé complètement leur système immunitaire."
Nous devons donc réagir de toute urgence et ne pas laisser cette situation perdurer ! Nous portons plainte contre l’établissement et réclamons la saisie du petit fauve et de sa mère. Nous disposons de lalogistique et des infrastructures pour les accueillir et mettre tout le monde, félins et humains, en sécurité!
Alors que la désolation domine les paysages chiliens incendiés, l'espoir renaît grâce à l'énergie de trois chiens semeurs de graines.
Trois chiens sèment des graines pour replanter toute une forêt
Das, Summer et Olivia gambadent joyeusement dans les bois, bien insouciantesde leur nouvelle renommée de « chien-héro ». D’habitude, les médias nous content de touchantes histoires de chiens sauveteurs, bravant les décombres ou les monticules de neige pour retrouver de malheureux disparus. Cette fois-ci, ce trio de canidés part à la rescousse des forêts calcinées.
En janvier, le pays sud-américain a vécu « le pire désastre forestier » deson histoire, selon les mots de sa présidente Michelle Bachelet. En quelques jours, plus de 467 000 hectares sont partis en fumée et 11 personnes ont perdu la vie.
Ne trouvant plus aucun abri ni nourriture, les animaux sauvages n’ont pas eu d’autre choix que de déserter la forêt.
Pour venir en aide à cette biodiversité malmenée, une association a fait appel à nos plus fidèles amis à quatre pattes. C’est ainsi que trois chiennes de race « borders collies » se sont mises à semer pour la bonne cause. Leur mission ? Etre des chiens comme les autres. Courir, sauter, jouer… il faut remuer !
Chaque animal s’est vu remettre un précieux bagage, une sorte de sac à dos rempli de graines.
Un système de perforation permet qu’elles puissent s’échapper et s’éparpiller au sol. Bondissant de tous les côtés, les petits poucets dela forêt ne cessent de semer. Ainsi, en trois mois, Das, Olivia et Summer ont déjà sillonné quinze bois de la région de El Maule, et écoulent l’équivalent de 10 kg de graines par jour. Belle performance !
Depuis leur passage, l’herbe a déjà commencé à repousser et des arbustes, plantes grimpantes et champignons font leur apparition, encouragés par l’humidité de l’hiver austral.
« Nous traversons des prairies qui ont déjà totalement reverdi et c’est en partie grâce au travail de Summer, Olivia et Das », se réjouit Francisca Torres, directrice de l’association environnementale Pewos.
Fière de sa petite équipe, elle n’hésite pas à récompenser ses adorables« paniers percés ».
L’œil vif et la truffe au vent, les borders collies se distinguent par leur pelage bicolore, mais surtout par leur intelligence, leur énergie et leur rapidité. Autrement dit, ce qui semble être une tâche ingrate et titanesque pour les humains, ressemble à un jeu d’enfant pour nos amis les chiens. Ravis de vagabonder, ils parcourent dix fois plus de surfaceque nous le ferions sur deux pieds et se félicitent d’un bien meilleur rendement.
L’urgence concerne également la question de la pollinisation car la plupart des abeilles ont péri dans les flammes.
« La situation est très critique parce que les abeilles n’ont rien à manger. Normalement à cette époque, elles se nourrissent de certains arbres autochtones qui ont encore des fleurs, mais en ce moment il n’y aplus rien », s’inquiète Constanza, la sœur de Francisca.
Rassurons-nous, grâce à ce « coup de patte ».
L’association Pewos estime que, d’ici cinq ans, les bois et prairies de la région auront retrouvé leur écosystème originel.
La relève est assurée pour cette forêt aux abois. La magie du vivant prendra bientôt les devants. Une fois que la flore sera restaurée, les animaux rappliqueront. Ce sera alors le signe d’une forêt en voie de rémission.
Il a des yeux immenses derrière ses lunettes. Petit, vif, Victor Noël est intarissable, à 14 ans, sur les oiseaux et espèces en voie de disparition. Malheureusement, les chiffres lui donnent raison : 60% de nos populations d'animaux sauvages ont disparu depuis 1970, constate le WWF, et près de la moitié des espèces d'insectes sont en déclin rapide dans le monde à cause d'un
"effondrement catastrophique" des milieux naturels.
A Nicolas Hulot qui lui demandait, le 14 mars dans "C à vous" sur France 5, ce qu'il ferait s'il devenait ministre de l'Environnement, il a assené cette réponse sans appel. "Quand j'aurai l'âge d'être ministre de l'Ecologie, ce ne sera plus trop le temps d'agir (...). Il sera trop tard." Figure phare de la Marche pour la biodiversité qui s'est tenue à Metz le 9 mars, cet adolescent s'est félicité du succès de la manifestation dans la capitale mosellane, avec quelque 1 500 participants. Mais qui est ce jeune militant écologiste "bluffant" pour les adultes qui le connaissent ?
Nous l'avons suivi une journée à Rombas (Moselle) où il habite.
Victor Noël saisit ses jumelles pour observer un rouge-queue à front blanc, dans son jardin de Rombas, le 16 avril 2019. (ANNE BRIGAUDEAU / FRANCEINFO)
Cours par correspondance et observation de la nature"C’est Monsieur Météo", sourit sa mère, Sandra, 41 ans. L’œil à la fenêtre, Victor devine ce que sera le jour qui s’annonce, dans cette maison de Rombas (Moselle) oùses parents louent un rez-de-chaussée avec jardin, en bordure de champs, à deux pas de la forêt. L'hiver, cet enfant unique se lève à l'occasion vers 6h30 ou 7 heures, même s'il ne va pas à l'école, pour nourrir les oiseaux de graines soigneusement choisies.
"On l’a déscolarisé en tout début de CE1, rembobine sa mère, lorsqu'on est partis faire un tour d’Europe de plusieurs mois. On a vu qu'il s'épanouissait davantage en cultivant sa curiosité."
Cette ancienne directrice de centre socioculturel assure donc à l’intention de son fils – "hypersensible" – l’école à la maison, "comme la loi française nous y autorise". Malgré ses multiples activités, Victor tient à suivre le programme, via des cours par correspondance : "Je suis encore en 5e parce que je fais d’autres choses à côté. Normalement, je devrais être en 4e, mais au collège, je ne pourrais pas faire tout ce que je fais, ni observer tous les jours la faune sauvage."
En principe, il consacre sa matinée à quatre ou cinq heures de travail scolaire. Mais en ce jour de visite, il déroge à la règle pour faire avec nous, en gros godillots de marche, jogging et anorak gris, le tour de son royaume. Dans le jardin aux herbes folles, il vérifie que la grenouille s'ébroue toujours dans la mare, puis passe au terrain en friche voisin où il a planté deux cerisiers, un mirabellier, une haie d’aubépines. Et aménagé un trou où, espère-t-il, les mésanges pourront puiser la boue nécessaire pour constituer leur nid. L'œil et l'oreille aux aguets, il suit le chemin qui s'enfonce dans la forêt.
Pointe ici une trace, là un nid, ailleurs des plumes éparses, guette les chants, les cris, les mouvements lui permettant d'identifier tel ou telspécimen, parmi "les centaines d'oiseaux" qu'il reconnaît déjà. Et il a ce cri du cœur :
Victor Noël observe un arbre qu'il a planté, le 16 avril 2019. (ANNE BRIGAUDEAU / FRANCEINFO)
"Je ne suis pas une icône"
L'heure a tourné plus vite que prévu. Midi approche, il est temps de retourner àla maison. Pour le déjeuner : haricots rouges, riz de Camargue et délicieux gâteau à base de sucre, farine, yaourt soja bio, margarine.
Mère et fils (depuis l'âge de 9 ans) se nourrissent vegan. Le père, Vincent, 45 ans, "mange à l'extérieur de la viande s'il y en a", mais se plie à la discipline familiale quand il est à la maison. Comme il travaille pour la télévision locale de Rombas (qui dépend de l’office municipal de la culture), il rentre à l’heure des repas.
Vincent Noêl et son fils Victor dans leur jardin, le 16 avril 2019. (ANNE BRIGAUDEAU / FRANCEINFO)
La conversation roule sur la passion de Victor, la préservation de la vie sauvage. Les parents racontent, se complétant l'un l'autre :
Mais le tournant fondateur date de 2013 et du voyage en Europe. A 8 ans, Victor embarque près de six mois avec ses parents à bord d'un Renault Trafic, une camionnette aménagée dans laquelle ils dormaient. "Pour l'occasion, se rappelle la mère, une amie lui a offert un guide ornithologique." "Ça m'a fait connaître les oiseaux, c’est devenu ma bible", enchaîne Victor. "Il le savait par cœur", ajoute son père.
De la Scandinavie à l'Italie, cette odyssée initiatique donne à Victor le goût de la photo et lui offre ses premières rencontres marquantes. En Norvège, une Française lui signale le Festival international de la photo animalière et de nature de Montier-en-Der (Haute-Marne). Il y fera la connaissance de Vincent Munier, un des grands noms de la photographie animalière. "On est tombés sur pas mal d’associations et après, c’est parti”, résume le père.
A 8 ans, le gamin ouvre son blog et y publie ses photos. Chamois sur un piton, aigrette en plein vol, coccinelle sur une tige...Une nouvelle passion est née, qui sert la première. Au retour, à 9 ans,
Victor adhère à la Ligue de protection des oiseaux(LPO)de Moselle, puis à bien d’autres,comme le Rassemblement pour une France sans chasse.Le massacre légal de bêtes sauvages le révulse.
"Dans les Vosges, s'indigne-t-il,l’alouette des champs disparaît [comme le reconnaît la préfecture], mais sa chasse reste autorisée car c’est une 'chasse familiale' [traditionnelle]." Et, sur son blog, il pourfend "l'agence de la honte", en reproduisant l'article du Canard enchaîné consacré aux "beaux cadeaux faits aux chasseurs" à l'occasion du "mariage entre l'Agence française pour la biodiversité et l'Office national de la chasse" voté par le Sénat.
D'indignation en indignation et de fil en aiguille, il a, dès février 2018, l'idée d'organiser "une marche pour la biodiversité" à Metz, avec l'appui et l'aide active de la Ligue de protection des oiseaux. “Je ne suis pas une icône. Je veux qu’on parle du sujet. Je veux protéger les amphibiens et les busards cendrés, ce rapace migrateur qui niche en France dans les friches. Mais avec l’agriculture intensive, il n'en trouve plus et il niche dans les champs de céréales, où les jeunes busards se font broyer par les moissonneuses. S'ils ne sont plus protégés, ils vont disparaître de Lorraine."
Le 4 septembre 2018, peu après "la démission de Nicolas Hulot comme ministre de l'Environnement", la date de la marche est validée. Ce sera le samedi 9 mars 2019. Sur Facebook et YouTube, Victor lance un vibrant appel à participer, intimant aux internautesde "ramener" leur "sœur, beau-frère ou grand-mère".
Des personnalités comme le président de la Ligue de protection des oiseaux,Allain Bougrain-Dubourg, embraient et appellent à se joindre au mouvement. A l'arrivée, c'est un succès, souligne Le Républicain lorrain : près de 1 500 personnes défilent à Metz. Il devait ensuite participer à l'alter G7 organisé les 3 et 4 mai à Metz dans un village écocitoyen par plusieurs ONG, en contrepoint du G7 de l'environnement accueilli dans la même ville les 5 et 6 mai.
Victor Noël dans son affût pour guetter les oiseaux, le 16 avril 2019. (ANNE BRIGAUDEAU / FRANCEINFO)
La médiatisation, "c’est quand même violent".Et les parents ? Comment prennent-ils le vedettariat naissant de leur fils? Comme un choc. Passé le dessert, le père, Vincent, confie, avoir "été surpris en mars dernier par l’ampleur du déclic médiatique".
L'obsession de leur fils a changé leur vie, reconnaît le père. "Tout tourne autour de ça dans la famille. Pas un week-end où on ne soit sur le terrain. L’autre semaine, c’était dans les Vosges pour le comptage du butor étoilé. Il fallait arriver à 8 heures dans un secteur défini pour écouter les chants, les cris, qui permettent de cartographier cette population d’oiseaux." Et, admet-il, c'est "dur parfois de se motiver" quand on travaille toute la semaine et qu'il faut "partir [le week-end] à 6 heures du matin".
Même s'il l'a largement aidé, maniant notamment la caméra pour les vidéos publiées par son fils sur YouTube, Vincent n'en revient pas de cet enfant qui dicte désormais largement l'agenda de ses loisirs. Et la mèrereconnaît pouvoir être gênée quand son fils, parfois, interpelle les passants. Sans acrimonie, mais avec fermeté. "Il n’a pas de mesure. S’il pense qu’il ne faut pas donner de pain aux oiseaux, il va leur dire." Oui, explique sereinement Victor. "Le pain est mauvais pour les oiseaux parce que dedans, il y a du sel. Les oiseaux ne transpirent pas, donc ils n’évacuent pas le sel. Dans le pain, il n’y a pas de nutriment pour eux, ça leur donne des maladies."
Par la force de ses convictions, Victor donne à réfléchir au-delà du cercleparental, assure Sandra. Jusqu'à changer des comportements ? "Ma sœur, affirme-t-elle, a arrêté les bouteilles en plastique." Une victoire pour Victor qui ne se reconnaît pas de modèle, "sauf peut-être Paul Watson" de Sea Shepherd, ce pirate des mers canadien qui traque les chasseurs de baleines et se bat pour la sauvegarde des océans.
Victor Noël montre un panneau illustrant les oiseaux des sous-bois dans la cour de son jardin, le 16 avril 2019. (ANNE BRIGAUDEAU / FRANCEINFO)
"Un langage adapté aux enfants".
Du côté des associations de protection de la nature, on se réjouit de ce bain de jouvence inattendu. L'un des représentants de la LPO de Moselle,Jean-Yves Schneider, s'émerveille de cette recrue qui rajeunit les effectifs. "Il est plein de jus, plein de vie. Et avec ses mots d’enfant, il ouvre sur des sujets qu’on ne voyait pas comme ça".
Tous le disent, quand il s'agit de la disparition des espèces, Victor est intarissable. Telle une éponge, cet ado à la mémoire encyclopédique absorbe les connaissances des spécialistes pour défendre les espèces menacées. Et cette soif d'apprendre le pousse à multiplier les contacts et à candidater à des stages. Car l'écolier buissonnier songe, à terme, à revenir dans un cadre plus classique. Il souhaiterait plus tard s'orienter "en lycée pro, spécialisation gestion du milieu nature". Et on voit mal qui pourrait le surpasser en termes de motivation.
Victor avec sa mère, Sandra Mandizio (à gauche) et Karine Devot, fondatrice del'association Apicool (au centre). (ANNE BRIGAUDEAU / FRANCEINFO)
Les associations, aussi, lui font les yeux doux. Cet après-midi-là, c'est Karine Devot, la présidente d'Apicool, qui vient le voir. Cette anciennebanquière, qui gagnait jadis "quatre fois plus à faire de l’optimisation fiscale au Luxembourg", a fondé il y a neuf ans cette petite structure qui se bat pour les abeilles.Et elle tente de gagner Victor à son idée : faire partie d'un groupe qui jouerait sur YouTube un rap de sa composition dénonçant l'emploi des néonicotinoïdes, avec l'espoir secret de la voir interprétée ensuite par un artiste à succès (mais chut !, interdit d'éventer le secret). Prudent, le garçon réserve sa réponse. Il limite son usage des réseaux sociaux : sa page Facebook sur la biodiversité et sa chaîne YouTube, qu'il alimente à l'occasion en fin d'après-midi, sont vouées à son combat pour la préservation de la vie sauvage.
Si ses parents veillent au grain, tout en accompagnant le mouvement, Victor est sollicité de toutes parts. Au printemps, il ira dans une maison de retraite de Thionville sensibiliser les seniors au sort des crapauds. Et depuis trois ans, il intervient dans les écoles auprès d'élèves à peine plus jeunes que lui. "Ça s’est fait de façon très naturelle. L'an dernier, il est venu pendant une matinée de classe"
déroule Nathalie Gonzalez , qui était alors professeur des écoles d'une classe à double niveau CM1-CM2 à Rombas.
Même son de cloche du côté d'Isabelle Montes, professeur des écoles de CP à Woippy (Moselle). "Il est déjà venu deux fois dans ma classe avec ses parents. Ils sont douze élèves, pas nombreux, et les enfants sont hyper intéressés. Il les a mis en action, il leur a fait utiliser des outils d’observation– jumelles, longue vue, tente de camouflage. Il a même ramené des traces trouvées dans la nature, des morceaux de bois rongés par les castors, et il fallait trouver qui avait fait ça. Son langage est hyper adapté aux enfants. On sent qu’il est tout le temps sur le terrain et que ça le passionne. Depuis, plus question de marcher sur un ver de terre dans la cour !"
***************************
Texte : Anne Brigaudeau
Ce n’est un mythe pour personne, Paris abrite l’un des réseaux souterrains les plus importants du monde ; métro, égouts, catacombes, c’est à croire qu’une véritable seconde ville se cache sous nos pieds. Alors forcément, l’existence de ces kilomètres de sous-sols asuscité une bonne dose de curiosité au fil du temps chez les Parisiens.
Beaucoup de légendes ont en effet été évoquées, sociétés secrètes, disparitions dans les catacombes et monstres souterrains, de quoi faire frissonner des générations entières… Mais le mythe prit une autre dimension un beau jour de 1984, lorsque des égoutiers découvrirent avec stupeur un véritable monstre amphibien sur leur lieu de travail.
Habituellement réservés aux rongeurs, les égouts ont effectivement été pendant un temps le lieu de résidence d’un
crocodile du Nil ! Maîtrisée et évacuée par les pompiers, la bête, baptisée Éléonore, vit aujourd’hui des jours paisibles à l’aquarium de Vannes en Bretagne.
Cas unique à Paris, on se demande encore comment le reptile s’est retrouvé ici…
Les ruines du château de la Rivière de Saint-Fromond,près de Saint-Lô (Manche),
dans le Parc naturel des marais, sont un lieu de nidification de nombreuses cigognes, depuis une vingtaine d’années. Au début il y avait un seul couple, explique Dominique Quinette, le maire du village. Il y a quelques années, un grand nettoyage pour remettre à jour les douves du château, a créé un magnifique promontoire pour les oiseaux et c’est à partir de cette époque qu’ils se sont multipliés. Aujourd’hui, on compte une vingtaine de nids, occupés par deux populations : les plus jeunes, qui font encore une migration, et les plus âgés qui ont trouvé sur place, grâce au centre d’enfouissement et au climat doux, des conditions idéales toute l’année.
Cependant les visiteurs doivent respecter les lieux. Le château appartient à des propriétaires anglais et les champs alentours sont des propriétés privées. Pour ne pas déranger les riverains, un circuit de randonnée de 6 km peut être emprunté en se garant place des Gabariers, à Saint-Fromond, et en suivant le chemin de halage. À noter que, l’accès en voiture n’étant pas simple, de nombreuses nuisances ont été constatées par les riverains. Il convient donc de respecter la nature et ses habitants en allant observer les cigognes.
Par Nathan Weber...
Merveilleuse, fascinante nature... Ces surprenantes images vous montre le monde animal comme vous ne l'avez jamais vu. Chacune de ces images nous rappelle que nous partageons cette planète avec une multitude de fascinantes créatures.
Moutons noirs mignons sur un pré d'Ouessant
Une grenouille navigue sous la pluie sur un bateau improvisé...
Un groupe de fourmis ouvrières se repose un moment sur une branche...
Un éléphant protège le corps sans vie de son compagnon des charognards
Les Yeux Du Lac
Une famille de macaques à tête rouge
L'élégante pieuvre veinée (aussi appelée pieuvre des noix de coco) vit dans les eaux tropicales de l'océan pacifique.
Deux étalons combattent pour la dominance du troupeau
Un poisson-clown et une anguille se rencontrent pour la première fois
Meurtre dans le silence enneigé
Le poisson combattant dans tout son panache
Chatouilles dans le cou
Une lionne et son lionçeau s'abreuvent dans une mare
Iréelle forêt de nénuphars
Regard
Le baiser du crapaud
Un pic épeiche et une chouette essayent de s'intimider mutuellement
Un léopard se retire dans un arbre pour un repas bien mérité
Ces papillons se désaltèrent en buvant les larmes de crocodile
Une chrysididae, ou guêpe-coucou, et ses couleurs châtoyantes
Une fourmi rousse buvant une goutte de rosée
Le salut de l'Ours
Combat De Tigres Des Neige
Un éléphanteau curieux de découvrir le monde
L'Atheris, la vipère buissonière d'Afrique, bien connue pour ses écailles de toutes les couleurs
Toilette
Un renard roux et son regard désarmant
Une grenouille verte qui porte un drôle de couvre-chef
Un renard polaire profitant de la neige qui tombe
Un colosse sensible...
Deux renards qui jouent dans la steppe
Une tortue verte se repose un peu sur le fond marin lors de la migration
Des poissons pilotes agglutinés à un requin baleine
Une femelle puma et son petit
Un dragon de mer (ou hippocampe feuillu) qui transporte ses oeufs fertillisés
Banc de sardines en Afrique du Sud. Requins, dauphins et autres animaux marins coopèrent pour les rassembler près de la surface et font ensembleun gigantesque festin. C'est l'un des rares cas ou des animaux de différentes espèces collaborent pour élaborer des tactiques de chasse
complexes.
Sirène dans la foret
Un grand chat dans un arbre
Une grenouille chevauchant fièrement un scarabée rhinocéros
Combat aérien
Sharknado
Simba et Pumba, en vrai.
Bébés chèvres jouant sur un sommet, à 4200 mètres d'altitude
Un petit gorille aux cheveux ébouriffés
Des bébés sèches émèrgent de leurs étranges capsules...
Giraffes se désaltèrant
Un serpent qui a pris la mouche...
Greta oto, le délicat papillon aux ailes de verre
L’artiste Robert Rogalski a eu l’idée de concevoir pour son chat un arbre grandeur nature dans son salon.
Cet artiste-sculpteur américain a l’habitude de réaliser des créations féériques et fantastiques pour des professionnels et des particuliers.
Il conçoit un arbre à chat grandeur nature dans son salon. Crédits photo : Robert Rogalski
Cette fois, Robert Rogalski a décidé de rivaliser avec les arbres à chat classiques vendus dans des magasins spécialisés, pour sculpter lui-même un arbre d’intérieur à son chat.
Le 23 avril dernier, il a expliqué dans une publication Facebook comment il s’y est pris pour fabriquer cet arbre fait maison. Il a commencé par construire une armature en bois, il a ensuite ajouté des blocs de mousserecouverts avec de la pâte à papier et de l’argile mélangés avec de la colle à bois spéciale.
Après quelques jours de travail et un temps de séchage assez long, environ plusieurs semaines, l’arbre était enfin prêt à accueillir son chat.
La création de cet artiste a connu un tel succès qu’il propose désormais à ses clients de reproduire chez eux un arbre à chat grandeur nature.« Tout d’abord, je conçois et je bâtis en fonctions des besoins spécifiques du lieu et de mes clients ».
Pour vous procurer un arbre dans votre salon, il faudra tout de même dépenser entre 3 500 et 4 000 euros.
On vous laisse découvrir les photos de cette réalisation atypique. Vous pouvez aussi vous rendre sur le sitede Robert Rogalski et sur son compte Instagram pour en savoir plus sur ses créations.
Crédits photo : Robert Rogalski
Crédits photo : Robert Rogalski
Crédits photo : Robert Rogalski
Des scientifiques de l’Université de Sydney ont découvert que le venin des méduses-boîte pouvait être bloqué avec des médicaments contre le cholestérol.
Des chercheurs australiens estiment avoir trouvé l’antidote à la piqûre de la créature la plus venimeuse du monde, la méduse-boîte redoutée par lesbaigneurs des océans Indien et Pacifique.
Des scientifiques de l’Université de Sydney cherchaient à comprendre le fonctionnement du venin de la méduse-boîte australienne (Chironex fleckeri), ayant la capacité de tuer jusqu’à 60 personnes, et la douleur qu’il inflige. Une seule piqûre provoque une douleur insoutenable, la nécrose de la peau et si la dose de poison est suffisamment importante, l’arrêt cardiaque et le décès.
L’équipe a découvert que le venin avait besoin de cholestérol pour tuer les cellules humaines et a décidé de tester les médicaments existants pour traiter ce problème et de voir s’ils pouvaient bloquer le poison en question.
«Il y a plein de médicaments qui ciblent le cholestérol», a expliqué dans un communiqué Raymond Lau, directeur de l’étude. Les scientifiques ont testé l’un d’entre eux et «ça a marché». «C’est un antidote moléculaire».A appliquer dans le quart d’heure.
Les chercheurs ont mené des essais sur des souris et des cellules humaines et découvert que le médicament bloquait la nécrose de la peau et la douleur s’il était appliqué dans les quinze minutes.
«Nous ne savons pas encore s’il peut prévenir les crises cardiaques. Nous devons poursuivre nos recherches et nous avons fait une demande de financement pour cela», a ajouté le professeur Greg Neely, autre membre de l’équipe.
La Chironex fleckeri peut mesurer jusqu’à trois mètres de long.
Extrêmement dangereuse, elle ne fait pas que flotter, elle peut également nager.
Les chercheurs espèrent mettre au point une crème ou un spray pour neutraliser des piqûres qui, selon les estimations, tuent des dizaines de personnes chaque année dans les Océans indien et pacifique tandis quedes milliers d’autres sont hospitalisées.
(Source : 20 Minutes)
Au Parc Saint-Paul, dans l’Oise (60), le dompteur Kid Bauer exhibe un bébé tigre comme un trophée. Chosifié à l’extrême, le petit fauve passede mains en mains sans ménagement, ni précautions, et subit de longues séances de photographies sur les genoux des enfants. Cette « attraction »présente autant de risques pour le félin que le jeune public. Nous portons plainte contre l’établissement.
Approchez, Mesdames et Messieurs… Et les enfants surtout ! Un bébé tigre vous attend, quasiment en « accès libre », sous le chapiteau du parc Saint-Paul, dans l’Oise (60). Le dompteur Kid Bauer met sa nouvelle mascotte à votre disposition pour la
tripoter, la bercer, l’embrasser !
Votre bout de chou peut même être photographié avec l’animal dans les bras, contre un billet de 10 euros.
Une « merveilleuse » occasion d’immortaliser cet instant « magique » où un fauve d’un mois et demi, manipulable comme du caoutchouc et en état de stress intense, aura transité quelques secondes sur les genoux de votre petit(e)… Avant d’être balloté sur ceux d’un(e) autre!
Caresses et maltraitance.
L’attraction connaît un franc succès… Pensez donc, qui ne se laisserait pas séduire par cette adorable boule de poils, aussi inoffensive qu’une peluche, présentée par les dresseurs comme amatrice de câlins? La file d’attente est longue, les bambins sont
aux anges… À leur âge, impossible d’imaginer que les adultes peuvent raconter et/ou faire n’importe quoi... Pourtant, le jeune félin n’a nul besoin de toutes ces mains tendues ni de ces caresses à la chaîne… Bien au contraire, elles le terrorisent! Entre les néons aveuglants, le vacarme assourdissant, la foule oppressante, les portages à la hussarde des membres du personnel et les centaines de doigts inconnus fourrageantson pelage, le pauvre endure le calvaire.
Risques sanitaires.
Nos enquêteurs ont rapporté une vidéo témoignant des multiples sources traumatiques auxquelles le bébé est soumis. Le seul amour que son regard implore est celui de sa maman, à qui il a été arraché ! La malheureuse le cherche aussi sans doute. D’ailleurs, où est-elle séquestrée? Son petit n’est même pas encore sevré!Nous avons transmis ces images au Dr Chris Draper pour expertise.
Le biologiste, spécialiste du bien-être des animaux sauvages en captivité au sein de la Born Free Foundation, s’inquiète comme nous du traitement réservé au fragile félidé. En outre, il souligne les risques que représentent les manipulations constantes pour sa santé autant que pour celle du jeune public qui l’approche :
Clic................https://vimeo.com/332984279
Nous devons donc réagir de toute urgence et ne pas laisser cette situation perdurer !
Nous portons plainte contre l’établissement et réclamons la saisie du petit fauve et de sa mère. Nous disposons de lalogistique et des infrastructures pour les accueillir et mettre tout le monde, félins et humains, en sécurité!
Marie-Sophie Bazin
Le Parc Saint Paul est un parc d'attractions situé à Saint-Paul, dans l'Oise à quelques kilomètres de Beauvais et à 70 km de Paris.