Animaux sauvages et domestiques.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 4 mois
19/11/2017 - 08:49
Chamois des Alpes dans le Parc National du Gran Paradiso, Italie.

 

 









 
Bien que les chamois aient été introduits sur l'île du sud de la Nouvelle-Zélande, l'espèce est originaire des montagnes d'Europe. Alors que la neige commence à recouvrir les forêts et les collines des Alpes Grées, ici dans le parc national du Grand Paradis en Italie, le manteau d'été brun foncé des chamois deviendra bientôt plus gris.

19/11/2017 - 08:46
Nos amis du Dimanche........





















18/11/2017 - 08:28
QUE REVELE L'OISEAU DE TON MOIS SUR TOI?


POUR LE SAVOIR CLIQUE SUR LE LIEN CI-DESSOUS.

https://www.apost.com/fr/blog/que-revele-loiseau-de-ton-mois-de-naissance-sur-toi/3055/?rd=n


18/11/2017 - 08:16
Le cacatoès, cet étonnant perroquet capable de réfléchir.


Plutôt que de se jeter sur le premier aliment venu, mieux vaut attendre un peu pour en manger un de meilleure qualité, si c’est possible.
Si, en revanche, cette seconde opportunité semble trop difficile, alors prenons ce qui se présente. C’est le raisonnement qu’ont tenu des cacatoès devant des scientifiques, manifestant des capacités cognitives surtout connues chez les primates.
Le cacatoès aime bien la noix de pécan, mais il préfère de beaucoup la noix de cajou. Alors, que fera-t-il si l’une est juste sous son bec alors que l’autre, enfermée à l’intérieur d’un dispositif compliqué, n’est accessible qu’en utilisant un outil ? C’est la question que se sont posée des chercheurs autrichiens du Goffin Lab, à l’école vétérinaire universitaire de Vienne (Autriche).
Réponse : ça dépend. De nouveau, des oiseaux montrent des comportements complexes, autant que ceux dont sont capables des mammifères, malgré une taille de cerveau nettement plus faible. Souvenons-nous que, très récemment, il a été découvert que la densité de neurones chez les oiseaux est plus élevée que celle des mammifères : le perroquet a autant de neurones qu’un macaque !
Dans cette expérience, Isabelle Laumer, Alice Auersperg et Thomas Bugnyar font travailler des cacatoès de Goffin (Cacatua goffiniana) qui savent déjà se servir de deux outils différents pour récupérer une noix dans des boîtes transparentes. L’une de ces dernières est percée d’un petit trou et l’oiseau doit se saisir d’une baguette pour déloger la noix juchée sur un présentoir et la faire tomber sur un plan incliné qui la fera rouler jusqu’à l’extérieur. L’autre boîte est surmontée d’un tube dans lequel il faut lâcher une bille qui fera basculer une trappe libérant la noix.
Le cacatoès sait réprimer ses impulsions.
Les cacatoès ne s’y trompent pas : si la noix de cajou est emprisonnée et si le bon outil est présent sur la table, alors l’oiseau délaisse la noix de pécan et va chercher son plat préféré. Comme l’expérimentateur, dès le choix effectué, retire prestement l’autre graine, le perroquet n’aura droit qu’à l’une d’entre elles, et ne pourra donc pas manger les deux, ce qui serait sans doute la meilleure stratégie… L’oiseau effectue donc un choix qui n’a rien d’évident pour un animal : retenir son impulsion immédiate vers la nourriture accessible et préférer attendre un peu et faire un effort pour se régaler d’un aliment de meilleure qualité. Cette capacité est connue chez des primates mais la découverte semble être une première chez les oiseaux.
En revanche, entre une noix de cajou posée sur la table et une autre enfermée dans sa boîte alors que le bon outil est à sa portée, l’oiseau va au plus simple, délaissant le mécanisme. Mais comment le perroquet réagit-il si l’expérimentateur se trompe d’outil, posant par exemple la baguette alors que la boîte impose la bille ? Après un bref regard sur la scène, l’oiseau n’hésite pas et choisit la noix qu’il aime moins plutôt que sa préférée, qu’il ne pourra pas attraper. 
Quels avantages de telles capacités procurent-elles dans la nature ?
L’étude pointe aussi la limite du raisonnement du cacatoès quand la situation se complique, quand deux boîtes différentes, avec la baguette et la bille, sont posées devant l’oiseau, tandis qu’une noix, de cajou ou de pécan, est accessible directement. Dans cas, la réflexion semble trop lourde pour l’oiseau. Plutôt que de cogiter sur la meilleure stratégie, il avale la noix disponible, quelle qu’elle soit.
Pour les chercheurs, la question se pose de l’utilité d’une telle capacité de raisonnement dans la nature, où ces oiseaux ne semblent pas utiliser des outils. Leurs comportements à l’état sauvage restent cependant mal connus. Pour Alice Auersperg, cette capacité « doit émerger des modes cognitifs généraux », en d’autres termes, d’une forme d’intelligence.
Les chercheurs ont placé un cacatoès de Goffin devant une succession de choix similaires : manger la noix posée sur la table ou bien se saisir d’un outil pour aller en chercher une autre, enfermée dans une boîte.
L’oiseau réfléchit avant d’agir car l’une des noix est meilleure que l’autre ⇓



 



 
17/11/2017 - 17:51
  Grande Barrière de corail : Les images spectaculaires de la ponte des coraux.


 
Le corail est un animal marin qui ne se reproduit qu’une fois par an, offrant un spectacle extraordinaire à l’œil humain.
Cet événement aussi bref que fascinant se produit la nuit, quelques jours après la pleine lune, tandis que certaines conditions de température de l’eau et de coefficient des marées sont réunies…
À cet instant et à cet instant seulement, pendant le printemps austral, dans l’océan Pacifique sud, les coraux se lancent dans une vaste opération de reproduction, libérant en même temps leurs gamètes qui se mélangent en remontant vers la surface pour former des nappes colorées.
Et d’un seul coup, ce sont comme des millions de bulles de champagne réparties en colonne qui s’échappent du corail, traversant l’eau et flottant en un petit amas rose…La semaine dernière, sur la Grande Barrière de Corail, les plongeurs et photographes sous-marins étaient aux premières loges pour immortaliser cette incroyable explosion de vie.
Phénomène naturel connu dès les années 1930, ce n’est qu’en 1981 qu’une équipe dechercheurs de opérant sur la Grande barrière de corail observe et décrit pour la première fois la ponte des coraux en milieu naturel.
D’aboard, les coraux libèrent des millions d’ovules, des petites billes roses, beiges ou vertes, et des nuages de spermatozoïdes. Dans l’eau, les gamètes mâles et femelles se reconnaissent, s’unissent et donnent naissance à un œuf qui se développe en une larve nageuse appelée planula.
Les coraux expulsent les larves dans l’océan au même moment, ce qui entraine la formation de nuages de plantula qui sont ensuite entrainés par les courants marins. Au cours de son périple, le nuage est soumis à de nombreuses menaces (dispersion par les courants, prédateurs marins).
Les larves survivantes finissent par se fixer sur un plancher solide sur lequel elles fabriquent un plancher calcaire qui permettra le
développement de la future colonie de corail !


 
17/11/2017 - 09:20

Il passe des mois sans oxygène en faisant de l’alcool à l’intérieur de ses cellules (vidéo)



 
Les poissons rouges et leurs proches les carpes cruciennes sauvages peuvent survivre pendant cinq mois sans respirer de l’oxygène et maintenant nous savons comment. 
Les poissons ont développé un ensemble d’enzymes qui, lorsque les niveaux d’oxygène tombe,contribuent finalement à transformer les glucides en alcool qui peuvent ensuite être libérés dans les branchies.
Pour la plupart des animaux – y compris les humains – un manque d’oxygène peut être fatal en quelques minutes. Nous pouvons métaboliser les glucides sans oxygène, mais le processus génère de l’acide lactique toxique qui s’accumule rapidement dans notre corps.
À première vue, cela devrait poser un gros problème pour la carpe crucienne. Ils vivent dans des étangs et des lacs du nord de l’Europe etde l’Asie qui gelent en hiver, de sorte que les poissons doivent survivre pendant des mois sans oxygène jusqu’à ce que la glace fond au printemps.
 Mais la carpe – et leur proche parent le poisson rouge – ont développé une solution de contournement. Lorsqu’ils métabolisent les hydrates de carbone de manière anaérobie, le produit final n’est pas l’acide lactique mais l’alcool, ce qui est plus facile à éliminer de leur corps.
« L’adaptation est très rare parmi les animaux », explique Michael Berenbrink à l’Université de Liverpool au Royaume-Uni.
Berenbrink est membre d’une équipe dirigée par Cathrine Fagernes à l’Université d’Oslo, en Norvège, qui a sondé la biologie des carpes pour déterminer comment elles réussissent.
Ils ont découvert que les poissons avaient leur propre système spécialisé de production d’alcool. Cela comprend une modification d’un ensemble d’enzymes qui canalisent des glucides riches en énergie dans les mitochondries, les parties productrices d’énergie d’une cellule .
Au cours de leur évolution, le poisson a gagné un deuxième ensemble d’enzymes, ce qui aide à transformer les produits métaboliques en alcoollorsque les niveaux d’oxygène diminuent. Les enzymes agissent essentiellement de la même manière que la levure de brasseur.
« Habituellement, d’autres espèces meurent longtemps avant que la diminution de la disponibilité d’oxygène soit même un problème pour la carpe crucienne »,explique Fagernes. « En utilisant cette méthode, le poisson se débarrasse des produits dangereux ».
La vie sans oxygène
« Cela montre combien il est important de comprendre les mécanismes simples pour survivre à l’anoxie », explique William Martin à l’Université de Düsseldorf en Allemagne.
L’étude suggère que cette adaptation a évolué il y a 8 millions d’années dans l’ancêtre commun de la carpe et du poisson rouge, grâce à un processus connu sous le nom de duplication du génome entier . C’est alors qu’un organisme se retrouve par hasard avec un ensemble supplémentaire de ses gènes, qui peut ensuite être réorienté pour prendre de nouvelles fonctions.
En faisant de l’alcool, la carpe crucienne et le poisson rouge peuvent survivre où aucun autre poisson ne peut, ce qui signifie qu’ils peuvent éviter les prédateurs ou les concurrents. Mais leur adaptation signifie que les poissons passent la plus grande partie de l’hiver avec des taux d’alcoolémie d’environ 55 milligrammes par 100 millilitres – ce que Berenbrink souligne c’est que cela dépasse la limite pour la conduite automobile dans certains pays d’Europe du Nord.

 

 
17/11/2017 - 09:08
Consternation au Salvador où, depuis quelques jours, les pêcheurs locaux assistent à un phénomène accablant. Impuissants et dégoûtés, ils font slalomer leurs pirogues à moteur entre des centaines de cadavres de tortues de mer, qui flottent dans l'eau.

Sur un espace d'une douzaine de kilomètres carrés, aux alentours de la baie de Jiquilisco, entre 300 et 400 tortues mortes ont été repêchées par lesautorités, la plupart dans un état de décomposition avancée.
D'autres tortues ont pu être repêchées encore vivantes, ou agonisantes. Une seule d'entre elles, miraculée, a pu être repêchée et est actuellement soignée par une vétérinaire.

 
Le Ministère de l'environnement et des ressources naturelles (MARN) est actuellement en train de prélever des tissus et d'effectuer des autopsies sur les animaux marins, afin de déterminer les causes exactes d'une catastrophe écologique de telle ampleur.
Des hypothèses allant de la pêche à la bombe à la contamination des eaux
Pour l'heure, les employés du MARN suivent la piste d'un possible empoisonnement massif dû à une prolifération soudaine d'algues toxiques... mais d'autres raisons pourraient être mises en cause : David Barahona, le maire de Jiquilsco, a aussi évoqué l'hypothèse d'un empoisonnement dû à la pollution des eaux, ou encore l'utilisation d'explosifs par « des personnes irresponsables » pour pêcher.

Ce n'est pas la première fois que des hécatombes se produisent dans les populations de tortues marines au Salvador : des faits similaires s'étant déjà produits en 2013, où des centaines de tortues mortes avaient été retrouvées échouées sur le littoral. À l'époque, c'était unetoxine produite par une concentration anormale de micro-algues qui avait été mise en cause par les autorités.
Pas sûr, en revanche, que les micro-algues soient cette fois la cause de la mort massive de ces tortues,en tout cas, rien ne permet de l'afffirmer avec certitude pour l'instant.
 
 
« Nous n'avons pas relevé la présence de micro-algues toxiques dans les échantillons d'eau prélevés dans la zone de Jiquilisco, là où flottaientles tortues mortes. Cela n'écarte pas pour autant l'hypothèse d'une affectation par un phénomène de « marée rouge ». Nous allons analyser denouveaux échantillons. Les analyses des tissus devraient être révélées dans les prochains jours. »
À l'heure actuelle, le MARN a découvert plusieurs types de micro-algues dans le système digestif des tortues mortes. Parmi ces différentes algues, les chercheurs sont actuellement en train de rechercher une possible espèce susceptible de produire une toxine paralysante.
16/11/2017 - 13:34
16/11/2017 - 11:05
Bonjour ,
très intéressante , ......
cette histoire de la 'petite' chèvre
16/11/2017 - 08:03
Cette petite chère aveugle et atteinte d'anxiété ne peut se calmer que si elle enfile son costume de canard.

Récemment, le refuge spécialement dédié aux chèvres, Goats of Anarchy, situé dans l'état américain du New Jersey, a accueilli un nouveau pensionnaire un peu particulier : Polly. Polly n'a pas la vie facile. La petite chèvre est atteint de différents troubles neurologiques, est aveugle mais également sujette à des crises d'anxiété.
Et bizarrement, la seule chose qui semble la calmer en un clin d'oeil est un costume de canard.
Polly est vraiment pas chanceuse : en plus d'être aveugle et d'avoir des crises d'anxiété, elle a également des problèmes neurologiques
 

Des problèmes qui l'empêchent de se nourrir correctement et qui la maintiennent un peu dans un état de malnutrition
 

Et quand Polly ne peut pas trouver sa soigneuse, Leanne Lauricella, c'est le drame :Elle court partout dans la maison en bêlant comme jamais.
Polly a également une habitude un peu étrange, certainement liée à ses crises : "Elle se trouve un coin de mur dans la maison et commence à téter le mur. Du coup tous les coins de notre maison ont ces petites marques de succion" raconte Leanne.
 

Un jour en faisant les courses, Leanne est tombée sur ce costume de canard pour enfant, pensant qu'il serait sympa pour habiller ses pensionnaires
Elle a notamment pensé à Polly... Qui a immédiatement adoré le déguisement :"Dès que je le lui ai enfilé, elle s'est calmée en un clin d’œil".
 

Pour l'animal, le costume fait l'effet d'une couverture bien épaisse ou d'un vêtement anti-anxiété spécialement fait pour les animaux... En encore plus efficace !
"J'ai essayé avec un ThunderShirt... Et ça n'a pas fonctionné. Il y a quelque chose chez ce déguisement qui la calme. Elle est comme dans une petite transe. Elle ferme les yeux et s'évade".
 

Désormais, dès que Polly est sujette à une crise d'anxiété, Leanne sort de sitôt le costume
Elle s'en sert également pour "camoufler" Polly lorsqu'elle doit faire les courses. Comme elle ne peut pas la laisser seule trop longtemps, Leanne est obligée d'emmener la jeune chèvre avec elle, dans les magasins et autres endroits publics.
 

D'autres déguisements d'animaux réussissent à la calmer mais ils ne font pas aussi bien effet que celui-là
 

Le souci est que Polly va finir par être trop grande pour son costume...
 

... Mais il y a peut-être une solution en la personne de Pocket, une autre chèvre récemment arrivée au refuge :
"Quand Pocket est arrivé à la maison, je l'ai étendu sur le dos de Polly... Et ça l'a totalement calmée, d'un coup, et elle s'est endormie. C'était presque comme le déguisement de canard. J'ai même remarqué que chaque fois qu'il s'allonge à côté d'elle, Polly devient très calme. Je ne l'aijamais vu faire ça avec une autre chèvre ici", raconte Leanne.
 

En tout cas, Polly et Pocket semblent déjà être amis, reste plus qu'à espérer que cela dure !