Animaux sauvages et domestiques.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 4 mois
29/10/2017 - 06:58
KUNG-FU CHATS.... TROP DROLE!!!

Le photographe nippon Hisakata Hiroyuki réalise des clichés de Kung-Fu chats, des félins qui semblent maitriser les arts martiaux.

Entre posture menaçante, regards tueurs et coups de pieds sautés, les minets paraissent avoir la panoplie complète du parfait ninja sous son objectif.

 








































28/10/2017 - 08:50
Surnommé « ‘l’ours chat », voici le binturong.

Parfois aussi appelée « ours-chat », le binturong est un mammifère menacé d’une extinction totale sur le territoire chinois.
Le binturong est un mammifère de la famille des Viverridés. Son habitat naturel se situe au sommets des arbres des forêts tropicales d’Asie du Sud-Est, notamment au Vietnam et en Chine. Surnommé affectueusement « ours-chat » en raison de ses ressemblances avec les deux espèces, la véritable signification de son nom a été perdue, provenant d’un langage aujourd’hui éteint.
Un animal aux particularités surprenantes.
Le faible nombre de spécimens restant n’est pas la seul chose qui fait du binturong un animal unique : le viverridé possède de nombreuses particularités.
Presque aussi longue que son corps, sa queue agit comme un membre supplémentaire capable de s’accrocher aux branches des arbres, qu’il soit éveillé ou endormi. Il est l’un des rares mammifères capables de retarder une fécondation, qui peut avoir lieu des mois après l’accouplement, pour profiter des meilleures conditions afin de perpétuer l’espèce.
Enfin, les glandes qu’il utilise pour attirer les femelles en période chaleurs dégagent une forte odeur… de pop-corn.
Un nombre de spécimens diminuant sans cesse le binturong a été classé comme espèce vulnérable. La dégradation de son environnement naturel le menace et sa population,déjà réduite,est en déclin constant.Aujourd’hui,il risque une extinction totale en Chine.

 
27/10/2017 - 10:48
Les chiens-policiers du Népal récompensés pendant la fête du Tihar.

A l’école des chiens policiers de Katmandou, au Népal, le festival Tihar (ou aussi appelé Diwali) a été célébré. S’il est surtout connu pour ses démonstrations de couleurs et de lumières, cet événement est aussi marqué par des hommages prononcés envers les animaux. Ainsi, les officiers ont organisé une cérémonie dédiée à leurs équipiers canins, qui se sont vus remettre des fleurs.


27/10/2017 - 10:41
Faut-il avoir peur des rats ? 


Il traîne une bien triste réputation. Et pourtant, le rat d’égout ne serait pas si nuisible pour l’homme. Explications de l’ingénieur
pédagogique Pierre Falgayrac, expert en hygiène et sécurité et auteur des ouvrages Des rats et des hommes et Le grand guide de lutte raisonnée contre les nuisibles urbains.
Depuis la nuit des temps, les rats ont mauvaise presse en Occident. Faut-il vraiment les craindre?
Il faut bien sûr s’en méfier, car ils provoquent d’irrémédiables dégâts.
N’oubliez pas que le rat est avant tout un rongeur: ses dents croissent en permanence et il n’a d’autre choix que de les user. Du coup, il grignote à peu près tout ce qu’il trouve -bois, plastique, et même certaines boites en métal-, son pécher mignon restant les fils électriques. Il est ainsi à l’origine de nombreux incendies et pannes électriques, aussi bien domestiques qu’industriels. Souvenez-vous de la collision de trains qui avait fait une quarantaine de blessés à Denguin, près de Pau,en 2014: l’enquête avait révélé des dégradations de rongeurs dans les guérites (les coffrets abritant les équipements électriques du système de signalisation). En endommageant les gaines d’isolement des câbles, les bestioles avaient réussi à dérégler les feux.
Dans le secteur du transport aérien, on ne compte plus le nombre d’avions cloués au sol en raison de la présence de nuisibles à bord. Mais en dehors des sinistres, aux conséquences parfois dramatiques, que ces petits mammifères peuvent occasionner, il n’y a pas de véritable raison d’avoir peur d’eux. D’un naturel plutôt craintif, les rats ne sont pas des conquérants, ni des bêtes immondes. Ils n’attaquent jamais l’homme, hormis, évidemment, s’ils se sentent acculés ou menacés. Leur (mauvaise) image tient uniquement à l’inculture de notre société en matière murine.
Ils présenteraient, d’ailleurs, une certaine utilité pour l’homme…C’est vrai. Contrairement au rat noir qui s’avère omnivore à tendance granivore -il se régalait jadis des grains stockés dans les greniers-, son cousin le rat d’égout (ou surmulot), aujourd’hui largement majoritaire dans les villes, est omnivore à tendance carnivore. Il a grosso modo les mêmes goûts que l’homme et se nourrit de ses restes alimentaires. Ce qui, croyez-moi, n’est pas négligeable dans une société qui peine à gérer ses déchets.
Prenons l’exemple de Paris.
Sachant qu’un rongeur mange en moyenne 25 grammes par jour, soit 9 kilos par an, ce sont plus de 30 000 tonnes de détritus qui sont consommés chaque année par les 3,8 millions de rats présents dans la capitale. En circulant dans les grilles d’avaloirs et en faisant leurs terriers dans le limon des descentes de collecteurs, limon qui est lessivé lors de forts épisodes orageux, les murinés évitent bien des bouchons.
Plus anecdotique, et beaucoup moins su, les ONG se servent des rats pour repérer les mines anti-personnel et la médecine les utilise même pour détecter la tuberculose dans certains hôpitaux. Des exercices dans lesquels les rongeurs sont d’une efficacité remarquable.
Le rat ferait également preuve d’une intelligence exceptionnelle…Il me semble infondé de dire qu’une espèce animale est plus intelligente qu’une autre. Chacune dispose de l’intelligence nécessaire à son rôle dans la biodiversité terrestre. Il n’empêche: la capacité du rat à réguler sa population en fonction des ressources vitales disponibles reste fascinante. Lorsque la nourriture vient à manquer, les femelles dominantes repoussent les mâles, y compris ceux qui s’approchent des jeunes rattes, voire tuent leurs bébés, pour restreindre les effectifs.Mais quand les denrées alimentaires abondent -lors des grèves des éboueurs, notamment- la vigilance n’est plus de mise et l’on enregistre
systématiquement un pic de natalité dans les deux mois qui suivent le mouvement de débrayage. Les rats sauvages sont capables d’interrompre leur sommeil à midi, s’ils comprennent que la nourriture arrive tous les jours quand le soleil est au zénith (cas vécu sur un dépôt d’ordures dans les années 1980), ou à 16 heures s’ils savent qu’elle disparait avant le coucher du soleil (cas vécu dans des espaces verts parisiens où les poubelles étaient vidées à 17 heures).
Doté de grandes capacités cognitives, le rat apprend à une vitesse fulgurante. Avec un peu d’entraînement, il saura vite appuyer sur un bouton ou même identifier des figures géométriques.Il est donc facilement apprivoisable. En témoigne l’étonnant spectacle de cirque de Günter Sacckman Jr, dans lequel on peut voir des rongeurs slalomer entredes poteaux et même sauter en parachute depuis un avion miniature.
Éradiquer les rats ne serait donc pas une solution souhaitable?
Ce n’est ni tout à fait possible, ni franchement souhaitable, et ce pour toutes les raisons évoquées précédemment. Certaines villes -Monaco, Zürich, Levallois Perret…- ont drastiquement réduit les populations de rats en bétonnant les égouts, pour empêcher les rongeurs de creuser des terriers, et en maintenant une propreté urbaine irréprochable. Mais refaire tous les égouts de Paris serait extrêmement compliqué et aurait un coût pharamineux. Quant à laver chaque jour, à grande eau potable, les trottoirs et rues de la ville, cela reste très discutable en termes de développement durable.
Plutôt que de chercher à éradiquer les rats, il vaudrait mieux organiser un « vivre-ensemble » raisonné, en gérant pragmatiquement nos déchets et en rénovant progressivement les égouts anciens.

 

26/10/2017 - 09:01
Ce garçon de 5 ans aide et nourrit les chats de gouttière, déguisé en super-héros car il veut en être un pour eux.
Originaire de Philadelphie, Shon Griffin est un jeune garçon de cinq ans qui ne cherche qu’une chose: sauver les chats de gouttière. Et pour cela, il s’habille en super-héros pour les aider et les nourrir.
« On l’appelle Catman » confie sa tante Kris Papiernik auprès d’ABC News. Aider les chats, elle sait ce que c’est. Elle et son fiancé se sont investis dans les sauvetages de chats pendant plusieurs années avant de s’occuper d’un groupe de chats de gouttière qu’ils ont baptisé « Kolony Kats ».




Un jour, un chat nommé Bug ne voulait pas être pris en charge, refusant la nourriture qu’on lui donnait. Puis, elle remarqua que son neveu Shon parvenait naturellement à créer des lien avec ces chats, dont Bug : « Les chats l’ont adopté directement. Bug est venu près de Shon, s’est frotté à ses jambes et le laissait le câliner ».





Depuis ce jour, Shon est devenu Catman et vient régulièrement visiter sa tante et la Kolony Kats, tout en s’habillant des costumes de ses super-héros préférés. Ils les nourrit, les câline et intervient à chaque fois qu’il peut y avoir un problème.




Sa tante Kris est sous le charme, attendrie par le lien créé entre son neveu et ses chats de gouttière : « Il leur gratte leur ventre et leur tête. C’est merveilleux de voir ces chats qui ne nous permettaient même pas de les toucher, l’adopter aussi vite. Il doit avoir un truc magique que seuls les chats peuvent capter » dit-elle à The Dodo.





 
25/10/2017 - 15:54
Inde...Au Royaume Du Tigre

Photo Patrice Halley, Collaboration Spéciale La Presse

Quand on pense safari, c'est immédiatement l'Afrique et non pas l'Inde qui nous vient à l'esprit. Pourtant, un safari dans les paysages qui ont inspiré Rudyard Kipling restera une expérience mémorable, surtout si l'on se souvient que tout ce qui est indien (tigres inclus) n'est pas forcément poli, accueillant et... végétarien.

Il est à peine 6h du matin et l'aube pourpre irise déjà l'horizon.
L'atmosphère est mystérieuse, voilée par des rubans de brume et de fumées épicées provenant des villages environnants. Pourrons-nous enfin apercevoir le fameux tigre du Bengale ? Installés dans une Jeep confortable et spacieuse, au milieu des ficus géants du parc de Bandhavgarh, qui ressemblent à de gigantesques pieds d'éléphant, nous commençons l'attente.


La forêt s'éveille timidement avec le cri lugubre d'un singe. Un cerf samba traverse la piste. Les animaux commencent à bouger avant que la chaleur du jour ne déploie son implacable emprise. Malgré son milliard d'habitants, l'Inde possède encore d'immenses territoires où la nature est reine.
Le réseau de parcs établi en 1972 par Indira Gandhi pour sauvegarder la faune est peuplé de sambas, d'éléphants sauvages, de panthères, de rhinocéros et des derniers lions d'Asie. Mais c'est indéniablement grâce à Jim Corbett,chasseur britannique devenu environnementaliste, que le tigre du Bengale existe encore de nos jours. En 1936, Corbett a participé à la création du premier territoire protégeant son habitat naturel et un safari en Inde ne serait pas une expérience mémorable si on n'en rencontrait pas un, face à face.
Pour satisfaire le désir de leurs clients de voir le fameux tigre, la plupart des guides choisissent de parcourir le plus de terrain possible.
Dès l'ouverture de la barrière du parc, une horde bourdonnante de jeepss'élance sur les pistes poussiéreuses. Hada, notre guide, préfère quantà lui la technique de l'affût à celle dite du «shoot and run».


Source :  "Le Fabuleux Destin de Machli La Tigresse"

Depuis une heure, nous sommes postés près d'un point d'eau. Durant quelques jours, notre guide-naturaliste a observé ici une tigresse. Il tente maintenant de percer le langage de la forêt, le système d'alarme des animaux qui s'avertissent de la progression de la prédatrice.
Pour observer l'animal dans son intimité, il faut être patient, c'est la seule façon de pouvoir observer le félin royal, qui peu à peu devient indifférent à la présence humaine et reprend son comportement naturel.
Après une attente interminable ponctuée de quelques cris d'alarme provenant d'oiseaux inconnus ou de singes nerveux, Hada chuchote d'un ton triomphant: «Je savais qu'elle viendrait, c'est son terrain de chasse préféré !»
Elle, c'est une magnifique tigresse qui navigue précautionneusement au travers des hautes herbes dorées. Cherchant à isoler sa proie, elle avance silencieusement le long de la berge.
La tigresse, complètement consciente de notre présence, nous ignore. Ses rayures noires ondulent gracieusement sur sa robe orangée, le camouflage est parfait. Après une longue approche, elle se prépare à l'assaut.
Pris dans un espace temporel qui ne nous appartient plus, attentifs au moindre mouvement, nous retenons notre souffle. L'animal reste figé dansles herbes. Finalement, le prédateur bouge, mais l'attaque ne viendra pas.
La proie, un cerf samba, a senti la menace. Il se précipite dans l'eau du lac, mettant fin à la tentative du tigre qui, bien que bon nageur, n'estpas dans son élément. Beau joueur, il se retire dans les hautes herbes.
Le soleil s'éloigne timidement derrière un rideau de poussière, c'est l'heure de rentrer au lodge.
Dans Le Livre De La Jungle.
Le décor du parc national de Khana, lieu de notre séjour, est complaisant... pour le tigre.
Les généreux bouquets de bambou et de sal, un arbre aussi robuste que le teck, offrent un refuge idéal au maître incontesté du parc qui y trouve la toile de fond idéale pour un camouflage presque inégalable.
C'est d'ailleurs sur cette toile que Kipling a esquissé son fameux Livre de la jungle.

Mais on ne trouve pas que de l'inspiration à Khana, il y a aussi de la poussière et de la sueur. C'est un endroit sauvage, un paradis pour tigres, et l'observation de l'insaisissable animal s'y mérite encore plus que partout ailleurs. Au détour d'un sentier, un troupeau de gaurs,le bison indien, nous montre sans façon qui est le maître de la route.

Nonchalants, déambulant éparpillés sur la piste, ils nous forcent à prendre le fossé! La Jeep Tata ne fait pas le poids. Nous plongeons dansla forêt luxuriante, résignés et quelque peu inquiets. Soudain, un tigre bondit devant le véhicule! Tout juste le temps d'attraper l'appareil-photo pour prendre quelques clichés, mais le tout n'aura duré que quelques secondes.
Après notre sortie de route involontaire, nous reprenons un chemin de terre.
Les pistes s'enfoncent partout dans la forêt, chacune ayant sa propre identité et son lot de découvertes imprévues: une cigogne géante, un loup roux, des chevreuils des marais ou une meute de chiens sauvages en patrouille. Khana maintient sa réputation, les animaux y abondent et, aumilieu de prairies aux herbes flamboyantes, nous observerons 11 tigres dans la même journée !


Des lions en Inde ! L'affirmation peut surprendre. pourtant une population d'environ 300 lions survit dans la réserve de Gir, à l'ouest de l'Inde. Mais depuis quelque temps, la situation devient critique : les lions sont trop nombreux par rapport au territoire qu'ils occupent et se rapprochent dangereusement des habitations des villageois.
Mike Pandey se passionne depuis longtemps pour ces lions rescapés de l'histoire. Scientifique et cinéaste, il les observe et tente de comprendre leurs besoins.
Actuellement, il travaille à la réintroduction d'un certain nombre de ces lions dans une autre région de l'Inde.
Pour retrouver d'autres documentaires animaliers, abonnez Vous à "Les animaux du Monde" .
United Nations - Chaque année, John Isaac, un photographe d’origine indienne basé à New York, se rend au Rajasthan en Inde pour documenter la vie de l’espèce rare du tigre du Bengale.
Mais à chaque visite, il est de plus en plus inquiet de leur vulnérabilité, notamment à cause de la perte de territoire due à l’expansion des villages, de la disparition de la forêt à cause du changement climatique et du braconnage qui menace la vie de cette espèce majestueuse de tigres en voie d’extinction.

25/10/2017 - 15:09
Un Macaque Adopte Un Poulet.

Pour éviter une fin tragique, les responsables ont séparé Niv et son bien-aimé à plumes du reste des macaques.
Photo Jack Guez, Agence France-Presse

Agence France-Presse Ramat Gan.

Niv, une jeune femelle macaque noire d'Indonésie en mal de maternité, a adopté un poulet qu'elle pouponne depuis une semaine dans le parc safaride Ramat Gan, une banlieue de Tel-Aviv.

Niv ne cesse de cajoler, de jouer, de caresser, de faire la toilette du poulet qui se laisse faire, alors qu'il pourrait très bien s'enfuir en passant à travers les barreaux, dit à l'AFP une responsable du Safari, Mor Porat.
« Ce genre de relations est rare. D'habitude, les macaques tuent et mangent parfois les poulets qui pénètrent dans leur enclos, ou ils jouent avec eux jusqu'à ce qu'ils meurent », ajoute-t-elle.
Pour éviter une telle fin tragique, les responsables ont séparé Niv et son bien-aimé à plumes du reste des macaques. Seule la mère de Niv, qui est la cible de l'hostilité des autres femelles, se trouve avec eux.

Le poulet, dont le parc n'a pas déterminé le sexe et qui n'a pas de nom pour l'instant, « semble très heureux de s'être trouvé une mère de substitution. La nuit, ils dorment d'ailleurs ensemble », ajoute Mor Porat.
Il y a quelques mois, Niv avait déjà tenté d'adopter un autre poulet, mais celui-ci avait préféré la quitter pour être libre. Les poulets se promènent dans le parc safari, sans que ce dernier sache vraiment d'où ils viennent.
« Il semble que Niv, qui a quatre ans et a atteint l'âge de la maturité sexuelle, ait des difficultés à trouver un partenaire. Cela explique sans doute la fibre maternelle qu'elle exprime envers ce poulet qui joueun rôle de substitut », diagnostique Mor Porat.
Le macaque noir est inscrit sur la liste rouge des espèces menacées de l'Union internationale pour la préservation de la nature.
25/10/2017 - 09:12
UNE PHOTOGRAPHE CAPTE LA BEAUTÉ DIVERSIFIÉE DES OISEAUX AUX COULEURS NATURELLES.


Leila Jeffreys, la photographe basée à Sydney et passionnée par la faune sauvage, en particulier les oiseaux colorés. Jeffreys se spécialise dans la capture des personnalités uniques de chaque ami de plumes par le biais d’une série de portraits en studio, dans le but de « présenter les oiseaux d’une manière qui montre leur incroyable beauté et leur diversité, et d’inspirer un souci plus profond pour leur bien-être « .
 
Dans la foulée de ses premiers travaux, qui ont permis de réaliser des portraits colorés de bourgeons et de cacatoès sauvages, elle a continué àphotographier des oiseaux du monde entier. Une série de 2014 traduit le caractère intense des rapaces, dont beaucoup semblent faire face à la caméra sans crainte. D’un côté, Trinity (l’Autour des palombes brunes) se tient férocement avec une poitrine gonflée, tandis que de l’autre, Mulga (la buse à poitrine noire) s’accroupit en colère. Les hiboux de cette série semblent un peu plus timides et ternes; dans une image, Tani (la chouette masquée) se tient debout, le dos tourné, la tête tournée à mi-chemin de la caméra.










Dans son plus récent ouvrage intitulé Ornithurae (signifiant « queues d’oiseaux » en grec) – Jeffreys se concentre sur les pigeons, colombes et cacatoès multicolores. Ces créatures vibrantes proviennent de terres exotiques, telles que les forêts tropicales de l’Australasie.
La Superbe colombe aux fruits est fièrement coiffée de sa couronne violette, et la colombe émeraude arbore des ailes vertes et luxuriantes contre un plumage de rose poudré.
Si vous aimez ces photos colorées, vous pouvez les voir par vous-même à l’exposition actuelle de Jeffreys intitulée Ornithurae Volume 1- à la galerie Olsen Gruin Galleryde New York. Il est ouvert jusqu’au 12 novembre 2017.
Vous pouvez trouver plus d’informations sur le travail de Jeffrey sur son site et Instagram.
Dans la toute nouvelle série de Leila Jeffreys, intitulée Ornithura, elle capture la beauté vibrante des pigeons, colombes et cockatoos multicolores.

























24/10/2017 - 09:02
Des chats qui sont célèbres sur Internet pour leurs fourrure. 


Les chats sont les seigneurs incontestés de l’Internet. Ils font presque tout drôle et mignon, et ils font d’ailleurs de grands animaux et amis. Nous aimerions profiter de cette occasion pour rendre hommage à nos maîtres d’Internet en mettant en valeur certains des modèles les plus intéressants de manteau de chat que nous avons vu en ligne.
  Les formes de chats ne varient pas beaucoup, mais leurs manteaux sont aussi colorés et variés que leurs griffes sont acérées. 
Il existe d’innombrables gènes qui régissent différents aspects de la couleur de la fourrure,longueur,modèles et d’autres
propriétés. Ces mutations créent les belles et uniques modèles que nous aimons, mais ils peuvent parfois aussi de créer des conceptions intéressantes de façon inattendue.
Nous avons déjà vu Sam, le chat avec des sourcils, et la Vénus de chat à deux visages. Voici quelques félins avec des marques fraîches que nous aimons!








 









 

 

24/10/2017 - 08:24
 Polémique dans l'Oise après l'abattage d'un cerf dans un jardin privé par des chasseurs à courre.

Alors même que les manifestations contre la vénerie (la chasse à la courre) battent leur plein, des chasseurs suscitent l'indignation des voisins à Lacroix-Saint-Ouen (Oise). Un cerf aux abois a été poursuivi et abattu par les veneurs dans le jardin d'une propriété privée, où il avait trouvé refuge, au milieu des riverains outrés.
Ce samedi après-midi, aux alentours de 16 heures, les habitants de la petite commune de 4 300 habitants voient débarquer un cerf blessé, poursuivi par l’équipage « la Futaie des amis ». L'animal se réfugie dans le jardin d'une habitation, dont les propriétaires étaient absents.
Les chasseurs, après avoir rappelé leurs chiens, tentent alors de déloger l'animal à coups de fouets, ce dernier s'étant blotti dans la voie de garage.
Coïncidence notable, qui aurait pu probablement être amusante dans d'autres circonstances : la scène a eu lieu dans une adresse:  la « rue des Veneurs ».


Les riverains se massent bientôt sur les trottoirs. Beaucoup protestent.
Un périmètre de sécurité est installé par les gendarmes,pour laisser les chasseurs agir sans risquer de mettre en danger les passants mais également pour éviter une éventuelle confrontation avec les anti-chasse.
Puis, l'un des chasseurs escalade le portail avec son fusil. Deux détonations se font entendre, l'animal est mis à mort. Enfin, la carcasse de 150 kg est traînée dans les sous-bois. Sur le trottoir voisin, une jeune femme témoin de la scène éclate en sanglots. Un autre riverain, lui, menace de porter plainte.
Légalité et « droit de suite »
« Les chasseurs font jouer leur droit de suite, au mépris de la propriété privé », tempête un sympathisant d’AVA (abolissons la vénerie aujourd’hui)  .
Le droit de suite, c'est une exception légale qui concerne le gibier blessé mortellement. Par principe, nul n'a le droit de chasser un animalsur un terrain privé sans l'accord du propriétaire, où dans une zone dans laquelle il ne dispose pas du droit de chasse. Cependant, lorsque le gibier a été tiré et blessé dans des conditions légales, le chasseur ale droit de venir le poursuivre et l'achever, même dans un terrain où il n'aurait normalement pas le droit de chasser (la mise à mort n'étant alors pas considérée comme « fait de chasse » à proprement parler). Une condition : si le gibier est simplement blessé légèrement et que le propriétaire ne donne pas son accord, les chasseurs n'ont pas le droit de le poursuivre et peuvent écoper d'une amende de 1 500 euros.
Dans les faits, cette loi est censée éviter qu'un animal mortellement blessé ne se retrouve à agoniser sans que les chasseurs ne puissent rien faire… mais il existe aussi de nombreux cas d'abus, car il est parfois difficile de prouver les conditions de l'abattage, et le caractère mortel ou non de la blessure de l'animal. La question est délicate, car d'un autre côté les chasseurs sont aussi tenus légalement responsables des agissements du cerf chassé, qui devient leur propriété : dans le cas où l'animal occasionnerait des dégâts ou blesserait une personne, ce sont eux qui doivent en répondre, au regard de la loi.
« Un cerf aux abois est un animal dangereux », réplique ainsi de son côté Alain Drach, le maître d’équipage, au journal picard.
« Si le cerf charge la voisine qui vient tous les jours ouvrir les volets, nous en sommes responsables. Il nous faut donc entrer pour le chasser oupour le servir. » Comprenez : le tuer.
  Alain Drach certifie que les propriétaires de la maison, absents, ont été joints par les gendarmes, et qu'ils ont donné leur accord après explication de la situation. Mais c'est un tout autre scénario que décrit une voisine au Courrier Picard, qui se trouvait sur place : au téléphone avec les propriétaires, elle assure « qu’ils ne souhaitaient pas que l’animal soit tué, et surtout pas dans leur jardin. »
Quoi qu'il en soit, d'après les militaires, les chasseurs étaient dans leur bon droit : « Les propriétaires doivent être contactés, ils l'ont été, mais ils ne décident pas. Les chasseurs qui sont responsables des agissements du cerf chassé doivent finir la chasse, » a déclaré la gendarmerie.
Mais de son côté, le maire (LR) de Lacroix-Saint-Ouen, Jean Desessart, s'étonne : « Un arrêté municipal interdit pourtant la chasse à courre sur le territoire de la commune. Je suis choqué. »