Perdue à Londres en 2007, un chat est retrouvé dans la banlieue parisienne 8 ans plus tard .
Cette histoire redonnera probablement du baume au coeur à tous ceux qui ont perdu leur animal de compagnie. Il n’est pas totalement impossible de retrouver son chat ou son chien, même plusieurs années plus tard. C’est le cas de Moon Unit, une jolie chatte noire et blanche qui a été perdue à Londres, en 2007, pendant le réveillon du nouvel an. Marna Gillian sa propriétaire et ses amis avaient alors à l’époque cherché la chatte partout, en fouillant le quartier où elle résidait, en placardant des affiches et en prévenant les associations dédiées aux animaux.
Mais rien n’y a fait, la chatte est demeurée introuvable laissant alors sa maîtresse très triste car elle s’était attachée à l’animal. Moon Unit avant qu’elle ne disparaisse. Fin juin 2016, Marna reçoit alors un curieux email, de l’association de sauvetage des animaux, l’ADAD, basée à Paris. On lui indique que la puce de l’animal a été scannée et que son chat a été retrouvé dans l’Essonne, au sud de Paris.
Incrédule, Marna a demandé quelques photos qui ont confirmé que l’animal était bien le sien : Moon Unit a une tache blanche caractéristique sur le museau. Moon Unit en 2016 Et c’est le weekend dernier que Marna et son ancien compagnon ont fait le voyage pour aller chercher l’animal en France. On imagine aisément que la maîtresse a dû être profondément émue à l’instar de ces deux garçons quand ils ont retrouvé leur chat.
Moon Unit s’accommode très bien de sa nouvelle vie londonienne et est même, parait-il, beaucoup plus douce qu’autrefois. En ce qui concerne son escapade française, la seule explication serait que l’animal a voyagé comme « passager clandestin » (et n’était probablement pas le capitaine comme ce chat adorable ) sans avoir été enregistré, parce que sinon, la puce aurait renseigné son passage à l’étranger. Pour remercier l’association ADAD, Marna a ouvert une collecte en ligne où des fonds peuvent lui être versés. Si le coeur vous en dit…
LE GORILLE:QUEL BEL ANIMAL Un écart très faible entre le gorille et l’Homo sapiens Le gorille et l’homme ont bel et bien une parenté étroite. Cette parenté a été confirmée par les similitudes entre les chromosomes et les groupes sanguins. Notre bagage génétique, le génome, ne diffère que de 1,6% par rapport à celui du gorille. Gorille des plaines de l'ouest (Gorilla gorilla gorilla) . Licence Cela ne signifie pas que vous avez un ancêtre babouin à fesses bleues. Les hominidés (hommes et grands singes africains) ont évolué dans leur branche respective. Il y a 12 millions d’années environ, la dérive des continents a créé une jonction entre l’Afrique et l’Asie. Certains singes anthropoïdes ont alors migré. C’est pourquoi gibbons et orangs-outans sont asiatiques. L’ordre des primates Cet ordre comporte une cinquantaine de genres et près de 200 différentes espèces de singes. Le sous-ordre des simiens est celui qui a l’apparence la plus proche de l’homme. Le gorille fait partie de la famille des Hominidae . Licence Les singes dépourvus de queue forment le groupe des hominoïdés. Ces derniers sont divisés en trois familles : Les hylobatidés : le gibbon Les pongidés : l’orang-outan Les hominidés : le gorille, le chimpanzé, le bonobo ou « chimpanzé nain » et l’homme Gorilles des montagnes (Gorilla beringei beringei) . Licence Il existe des divergences entre les spécialistes concernant le nombre d’espèces et de sous-espèces. Cependant, actuellement les chercheurs, dans leur majorité, s’accordent sur la classification suivante : 2 espèces comportant chacune deux sous-espèces: Le gorille de l'Ouest africain (Gorilla gorilla) Le gorille des plaines de l'Ouest (Gorilla gorilla gorilla)Le gorille de la rivière Cross (Gorilla gorilla diehli) Le gorille de l'Est africain (Gorilla beringei) Le gorille des montagnes (Gorilla beringei beringei) Le gorille des plaines de l'Est (Gorilla beringei graueri) L’évolution des grands singes Le passage entre l’ancêtre commun aux hominidés, de petits mammifères terrestres insectivores, à un mode de vie arboricole a nécessité d’importantes modifications anatomiques : Une vision stéréoscopique (ou vision binoculaire) qui permet d’apprécier les distances et de voir les choses en reliefQuatre doigts aux mains et aux pieds plus un pouce opposable qui permet de saisir les objetsDes ongles à la place des griffes afin de pouvoir saisir les banchesLa présence de clavicules qui est importante pour le soutien des bras Le gorille possède un pouce opposable qui permet de saisir les objets . Licence Chez les primates, le fait de se balancer d’arbres en arbres (ou brachiation) eut pour effet l’allongement des membres supérieurs. La queue, organe préhensile devenu inutile, disparut. En parallèle, le volume du cerveau a augmenté car leur mode de vie les obligeait à utiliser de nouveaux types d’informations. Le gorille possède une vision stéréoscopique. By Poplinre Au fur et à mesure où les primates se sont différenciés, les plus grands d’entre eux ont connu une évolution physique importante. En effet, trop lourds, ils ne pouvaient plus être arboricoles. Ils ont donc dû opter pour une autre niche écologique. Parmi ces grands singes, le gorille est le plus grand de tous les primates sur Terre. Portrait du Gorille Etant donné sa phénoménale constitution, le gorille est le moins arboricole des singes. Ils sont devenus quadrupèdes et marchent sur la plante des pieds tout en s’appuyant sur l’articulation médiane des doigts de leur main. Seuls les jeunes sont à l’aise pour se livrer à des acrobaties aériennes. Les bébés gorilles aiment jouer dans les arbres. By Chrissy Olson Il est vrai qu’un mâle adulte peut mesurer jusqu’ à 1,80 m debout. La taille d'un gorille varie en général de 140 à 160 cm pour un poids de 68 à 280 kg environ. Les mâles sont plus imposants que les femelles. Le gorille possède une excellente vue et voit en couleurs. Il possède également un odorat très fin et peut sentir un homme à plus de 20 mètres. Les gorilles consacrent de 2 à 4 h par jour à la sieste. Ils profitent de cette pause pour faire leur toilette. Leurs pauses sont très semblables aux notres. Le gorille dort en prenant des positions identiques à celles de l'homme. Sur la photo, une maman gorille qui dort avec son bébé. By Bart dubelaar. Licence Dans leur environnement naturel, les gorilles ne boivent jamais d’eau car leur alimentation en comporte suffisamment. D’ailleurs, ils détestent l’eau et nagent très mal. C’est amusant de voir un clan qui doit traverser un cours d’eau. Afin de ne pas se mouiller, ils vont jusqu’à déplacer des troncs d’arbres et les poser en travers pour traverser au sec. Gorille des plaines de l'Ouest. Licence Le Gorille des plaines de l’Est (Gorilla beringei graueri). Ce gorille habite la forêt du Zaïre. Il possède un pelage noir, ses mâchoires sont plus larges et sa cage thoracique plus développée. Le Gorille des plaines de l’Ouest ( Gorilla gorilla gorilla). Une partie de son aire de répartition borde l’Océan Atlantique. C’est le gorille le plus répandu. Le Gorille des montagnes (Gorilla beringei beringei) . C’est le plus velu des trois. Il vit dans la forêt tropicale humide qui couvre les monts Virunga à la frontière de l’Ouganda et du Rwanda. C’est l’espèce la plus menacée. Il en resterait environ 700. L'espérance de vie d'un gorille est d'environ 40 ans en liberté. Sociabilité et rapports de force Les gorilles comme tous les primates se distinguent par leur faculté à vivre en société. Leurs clans sont très stables mais leur système social est fondé sur la force. A la tête du clan, se trouve un mâle « dos argenté » qui règne sur un harem de plusieurs femelles et leurs petits. Parfois, il y a un deuxième mâle. Un gorille dominant appelé "dos argenté" . By Viralbus Il est évident que cette organisation qui repose sur la force d’un seul individu entraîne des luttes féroces pour le pouvoir. Le jeune mâle, tant que son dos est encore noir, reste avec sa tribu. Il peut même y rester, une fois devenu un « dos argenté » s’il ne remet pas en cause l’autorité du chef. Ce dernier est assez tolérant mais un jour ou l’autre, les mâles doivent partir pour fonder leur propre harem. Deux mâles d'un même clan. Gorilles des Montagnes. By Philip Kromer Avant d’en arriver là, les mâles errent en solitaire et représentent donc une menace pour tous les mâles dominants. Quand deux mâles se rencontrent, souvent, l’affrontement se limite à une parade ritualisée destinée à impressionner l’adversaire. C’est la même technique qui est employée face aux hommes. Une parade d’intimidation Cette parade est immuable et compte des étapes distinctes : Les dos argentés s’assoient et émettent une série de grognementsIls se lèvent puis arrachent une poignée d’herbe qu’ils jettent en l’airLà, ils se frappent la poitrine avec force avec les paumes pour ne pas se blesserSi l’adversaire n’a pas été impressionné, le gorille charge en rugissant et en détruisant tout sur son passageIl s’arrête brusquement et assène sur le sol un grand coup de paume C’est le point final de la première phase d’intimidation. Un calme lourd s’installe entre les deux adversaires qui s’affrontent du regard. Un mâle dominant doit lutter pour conserver son statut. Licence En principe, les deux mâles se séparent à ce moment là sans qu’aucun des deux n’ait baissé les yeux. Mais, si le mâle solitaire veut en découdre, un combat sanglant s’engage. L’issue de cet affrontement est souvent la mort. Si le mâle dominant est tué, le nouveau chef pratique un rituel particulièrement cruel en tuant les plus jeunes. C’est le meilleur moyen qu’il possède pour féconder rapidement les femelles et assurer sa descendance. L’habitat et le mode de vie des gorilles Les forêts tropicales d’Afrique offrent aux gorilles trois zones de peuplement séparées. Carte qui présente la répartition des populations de gorilles (original sur la wikipedia qui a été modifié) Les gorilles des plaines de l’Ouest sont les plus nombreux ; leur population est depuis 10 ans en très nette régression. A 1 000 kilomètres à l’est, la population des gorilles des plaines de l’Est est dix fois moins importante. Ces deux populations partagent le même biotope. La différence essentielle est que les gorilles des plaines de l’Ouest sont en partie frugivores alors que gorilles des plaines de l’Est sont phyllophages. Le gorille des montagnes est le plus menacé d'extinction. By Phlip Kromer Les gorilles des montagnes bénéficient d’un climat beaucoup moins clément. Ils montent jusqu’à 3 300 m d’altitude environ. Tous les gorilles sont des nomades. Au fur et à mesure de leurs déplacements, ils se confectionnent des litières qu’ils renouvellent chaque soir. Dans la mesure où ils ne sont plus vraiment arboricoles, il est étonnant qu’ils aménagent assez souvent des nids dans les branches. Il arrive d’ailleurs bien souvent que l’ouvrage se défasse dans la nuit ce qui occasionne un réveil brutal. Un clan de gorilles des montagnes à la recherche de nourriture. By Phlip Kromer Le grand mâle dominant exerce un pouvoir absolu sur son clan. Mais, il lui revient aussi de le protéger. C’est le chef qui sonne le rassemblement le matin et choisi la direction à prendre pour la cueillette de nourriture. Il leur faut tout de même deux heures pour assouvir leur solide appétit. En milieu de matinée, tout le monde s’installe pour une sieste digestive. Après 2 à 4 h de repos, le chef donne à nouveau le départ pour une promenade agrémentée d’un pique nique. Vers 18 h, le chef choisit l’emplacement où le clan passera la nuit. Les gorilles consacrent de 2 à 4 h par jour à la sieste. Licence Les clans se rencontrent fréquemment et cette coexistence est pacifique. Le chef n’hésite pas à risquer sa vie face à un prédateur comme le léopard. De même, si une femelle meurt alors qu’elle a un petit, c’est lui qui prend en charge l’orphelin. L’espace vital d’un clan varie selon les sous-espèces de 5 à 40 km² et surtout en fonction de la richesse de la végétation. La reproduction et la vie de famille Il n’y a pas de saison particulière pour la reproduction. Le mâle dominant a toujours 2 ou 3 femelles fécondables ce qui permet la survie du clan. Cependant, on ne peut pas dire qu’il soit très empressé. Indolent, ce sont les femelles qui doivent insister pour que monsieur daigne réagir à leurs avances. Gorille dominant. Un dos argenté. By Tiswango Une femelle ne met au monde son premier petit qu’à l’âge de 10 ans et ne procrée qu’environ tous les 4 ans. Le taux de mortalité des jeunes atteint 40%. Après une gestation de 260 à 300 jours, un unique petit vient au monde. Dans le cas de jumeaux, l’un ou les deux mourront car leur mère ne peut s’occuper de deux petits à la fois. A sa naissance, le nouveau-né est recouvert d’un petit duvet. Sa peau est rose et il ne pèse qu’environ 2 kg. Il est très vulnérable et dépend entièrement de sa mère. La femelle ne peut s'occuper que d'un seul petit. By Mape S Les règles d’éducation sont strictes. La mère toilette régulièrement son petit, allant jusqu ‘à le suspendre par les pieds pour lui nettoyer la zone rectale. Il n’a le droit de jouer qu’avec les jeunes du clan et doit se tenir à l’écart des autres « tribus » en cas de rencontre. Les liens entre la femelle et son bébé sont très étroits. By Zpics Les liens qui unissent la mère et son petit sont très forts. En cas de décès du petit, la mère refuse d’abandonner le corps et durant des jours, elle le traîne avec elle. Pendant une longue période, elle est dépressive comme pourrait l’être une femme qui perd son enfant. Ce sont ces détails qui montrent à quel point les gorilles nous ressemblent. Video Gorille Le sevrage intervient entre 2 ans 1/2 et 3 ans. A partir de là, la mère le chasse du nid qu’il partageait avec elle chaque soir. Sa vie d’adulte commence. Le langage des gorilles Pour communiquer, les gorilles utilisent environ 25 signaux sonores complétés par des mimiques. Leur vocabulaire de base se limite à 8 sons. On peut facilement lire sur leur visage leur état d’esprit du moment. 1/ Gorille inquiet 2/ Gorille fâché 3/ Gorille content 4/ Gorille menaçant En fait, leur langage n’est pas plus élaboré que celui des chiens bien que leurs organes vocaux leur permettent d’articuler. Peut-être que leur organisation sociale ne nécessite pas une forme plus sophistiquée de communication ? Un avenir très menacé Inutile de préciser que l’avenir des gorilles est plus qu’incertain. Au rythme où leur environnement est détruit, les spécialistes estiment qu’il n’y aura plus de grands singes d’ici 10 à 15 ans. Les gorilles de l’extrême Ouest et de l’extrême Est sont en danger critique. La population des gorilles des plaines orientaux est passée de 17 000 en 1994 à moins de 5 000 aujourd’hui. L'avenir des gorilles est très menacé. Licence Il ne subsiste que 700 gorilles des montagnes. On estime le reste des populations de gorilles à 112 000 animaux répartis autour du Gabon. Il existe plusieurs causes à cette extinction. Le premier responsable est le braconnage. De plus, les mineurs envahissent le territoire des gorilles des plaines pour exploiter le coltan, un minerai utilisé pour les puces des téléphones mobiles. La guerre entre le Rwanda et l’Ouganda a été une véritable catastrophe pour les gorilles des montagnes. Déforestation et pillage sont constants dans le Kivu, là où précisément se situent les parcs abritant les gorilles. Des familles entières de gorilles ont été massacrées. Les braconniers abattent les adultes pour pouvoir capturer les jeunes et les revendre à des zoos peu regardants. On peut encore sauver les gorilles. Licence Il faut souligner que des hommes risquent leur vie chaque jour pour protéger les grands singes. Depuis 1996, 92 gardes de l’ICCN (Institut congolais de conservation de la nature) ont été tués. Il nous reste peu de temps pour sauver les grands singes et le développement de l’écotourisme semble être une des solutions. Peu à peu, les associations commencent à démontrer aux populations locales l’intérêt qu’ils ont à sauvegarder leur patrimoine
Une Maman Chat & Ses Petits Réunis Grâce à La Mobilisation D'ouvriers Du Bâtiment... Des ouvriers ont eu la surprise de découvrir quatre chatons, seuls, dans un seau. Grâce à la mobilisation de plusieurs employés de l’entreprise et d’un refuge local, la maman a pu être retrouvée et le soir-même la petite famille était réunie. Ce lundi, aux Etats-Unis, un groupe d’ouvriers devait se rendre sur un chantier à Naples, en Floride. Arrivés sur place, ils ont découvert une portée de quatre chats dans un seau qui était dans la remorque de leur camion. Secoués mais vivants, ils venaient de faire un trajet de 45 minutes sur une autoroute. Une employée de la compagnie s’est empressée de contacter un refuge de la ville, le Naples Cat Alliance, afin de voir s’ils pouvaient prendre en charge les chatons. Ensemble, ils sont retournés au siège de l’entreprise pour tenter de retrouver la mère des quatre chatons. Là-bas, un ouvrier a pu localiser et attraper la maman.
Après une journée remplie de rebondissements et plusieurs heures de routes, la maman et ses chatons se sont retrouvés le soir-même dans les locaux de Naples Cat Alliance. L’association a recueilli la petite famille réunie. Ils ont tous été castrés, stérilisés, pucés, vaccinés et vermifugés. Pour couvrir les frais de vétérinaires et aider les autres chats du refuge, Naples Cat Alliance a lancé une cagnotte en ligne. En deux jours, 780 dollars ont déjà été récoltés.
Mercredi, l’association avait mis en ligne une jolie vidéo des retrouvailles de la famille. Ce vendredi, elle a publié de nouvelles photos de la petite famille réunie, en remerciant les donateurs et en précisant que la mère et ses petits allaient super bien.
Non, non, il n’y a pas que des machos chez les animaux ! Même si le comportement paternel reste rare, on peut l’observer chez plusieurs espèces, notamment oiseaux, poissons ou amphibiens.
Le manchot empereur :dur, dur d’être papa ! dur, dur d’être papa !Le manchot empereur est monogame. Mais, c’est un monogame successif : il reste fidèle à la même femelle le temps d’une saison (soyons optimiste,on compte néanmoins 15 % des couples fidèles durablement).
Cet oiseau a la curieuse idée de se reproduire en plein hiver dans l’une des régions les plus inhospitalières et les plus glaciales au monde… Conséquence : l’œuf que la femelle lui a confié ne devant pas toucher la banquise, lemanchot empereur est dans l’obligation de le tenir sur ses pattes pour le réchauffer et de le recouvrir avec un pli de sa peau. Pendant ce temps, la mère, affamée, va faire bombance dans l’océan pendant deux longs mois
Durant 64 jours, ce père méritant reste debout à couver tout seul son œuf précieux. Mais la solidarité masculine joue à plein dans cette épreuve : tous les papas se serrent les coudes pour se réchauffer et esquiver le blizzard. Quand, à la naissance du baby, la maman revient pour prendre le relai, le père, exsangue, a perdu de 10 à 15 kg. Dur, dur d’être papa… Après un petit tour dans l’océan nourricier, il revient pour assumer l’éducation du rejeton, à parité égale avec sa belle.
L’hippocampe : un père porteur Le sympathique hippocampe se distingue : il pousse la galanterie jusqu’à porter les bébés pendant 4 semaines dans sa poche ventrale et à les mettre au monde dans d’impressionnantes contractions.
On a récemment observé qu'en aquarium la femelle reconnaît le mâle qu’elle a choisi pour féconder ses œufs. Pendant l’accouchement, elle vient le voir pour le soutenir moralement en lui tapotant le ventre. Les petits hippocampes étant autonomes dès leur naissance, Papa retourne bien vite à ses occupations.
Le crapaud accoucheur : un papa attentionné C’est un tout mignon crapaud (si, si…) d’environ 5 cm qui vit non loin des lieux humides. Pourquoi ? Parce que la mare est le site de rencontres le plus “in” : c’est là qu’en chantant, il va trouver sa dulcinée, et vivre une romance qui durera de 10 à 20 minutes.
Prévenant,il aide madame à pondre, appuyant sur le ventre de la femelle avec ses pattes antérieures. C’est pour son rôle actif de “sage-femme” qu’il est nommé crapaud accoucheur (Alytes obstetricans). Il récupère les œufs (de 20 à 80) sur ses pattes postérieures, les féconde et les enroule autour de ses tibias.
Brave papa, il va les porter pendant 3 semaines sur son dos, les humidifiant régulièrement pour ne pas qu’ils se dessèchent. Lorsque les œufs arrivent à maturité, il les dépose dans la mare et s’en revient en chantant, dans l’espoir d’une nouvelle descendance…
Les scientifiques vous expliquent pourquoi les chats adorent se cacher dans les boites. Vous l’aurez sûrement remarqué, les chats raffolent des boites en tout genre! Ils jouent avec et se cachent à l’intérieur à notre plus grand étonnement. Mais saviez-vous que des scientifiques ont tenté de comprendre cette étrange manie ? DGS vous explique les raisons de ce comportement aussi drôle qu’attendrissant. Qu’elle soit grande, petite ou de forme irrégulière, la boite ressemble à un petit cocon pour votre chat. Il cherchera toujours à se blottir dedans. Alors quelle force gravitationnelle pousse votre chat à chercher systématiquement à se cacher dans ces emballages cartonnés ? Un comportement étrange que la science n’a pas encore pleinement réussi à comprendre. Certaines explications peuvent toutefois être présentées. Tout d’abord, les chats sont des prédateurs d’embuscade et les boites leur fournissent de grandes cachettes pour traquer leurs proies. Biologistes et autres vétérinaires du comportement sont venus apporter d’autres explications intéressantes. En fait, il se pourrait que votre chat ne soit pas juste un amoureux des boites, mais qu’il en aurait réellement besoin.
La boite à moustaches La compréhension de l’esprit des chats est complexe. Ces félins ne sont effectivement pas les sujets de tests les plus faciles. Pourtant, il existe une quantité considérable de recherches comportementales sur les chats (de laboratoire notamment) utilisées à d’autres fins. Ces études, portant notamment sur l’enrichissement de l’environnement, se sont déroulées pendant 50 ans et ont conclu que votre compagnon à poils ressentait un sentiment de réconfort et de sécurité lorsqu’il se trouvait dans des espaces clos. C’est probablement vrai. En effet, les chats sont des animaux souvent sensibles au stress. Ainsi, l’existence d’une boite ou d’un autre petit lieu clos dans leur vie peut avoir des conséquences profondes à la fois sur leur comportement et leur physiologie. La vétérinaire Claudia Vinke de l’université d’Utrecht aux Pays-Bas fait partie des derniers chercheurs à avoir étudié le niveau de stress chez les chats en prenant en compte le type de logement dans lequel ils vivent. En travaillant avec des chats domestiques dans un refuge pour animaux néerlandais, Vinke a permis à certains chats, nouvellement arrivés, de se cacher dans des boites tout en privant un autre groupe de ce privilège. Elle a remarqué une différence significative du niveau de stress entre les chats qui avaient des boites et ceux qui n’en avaient pas. En effet, les chats quiavaient les boites se sont habitués plus rapidement à leur nouvel environnement et se sont sentis plus vite détendus. De plus, ils étaient davantage prédisposés à interagir avec les humains. Il est logique que l’on considère que la première réaction de presque tous les chats, face à une situation stressante, est de se retirer et de se cacher. SelonVinke : “Se cacher est une stratégie comportementale des espèces animales pour faire face aux changements environnementaux ainsi qu’aux facteurs de stress.” C’est aussi le cas pour les chats sauvages qui cherchent à se cacher dans la nature. Au contraire, plutôt que de se replier dans la cime des arbres, dans les tanières ou dans les grottes, votre chat préférera plutôt se blottir dans une boite à chaussures.
Boite (anti-)sociale Il est également important de noter que les chats ne sont pas très doués pour résoudre les conflits. C’est pourquoi les chats domestiques aspirent plutôt à contourner les problèmes en diminuant leur activité. La boite représente ainsi un endroit de sécurité où tout sentiment d’anxiété disparaît. Bien sûr, le problème avec ces explications porte sur le fait qu’elles se basent sur un mal prédéfini : le sentiment de stress. Pourtant, les chats paraissent plutôt heureux lorsqu’ils s’enferment dans leur boite, et non anxieux comme l’affirme cette étude. “Si c’est confortable, je m’installe” Les fins observateurs de félins remarqueront que, en plus des boites, de nombreux chats semblent chercher d’autres endroits bizarres pour se détendre. Certains se recroquevillent dans un lavabo. D’autres préfèrent des chaussures, des bols, des sacs, des boites à oeufs vides et d’autres petits espaces confinés. Ce qui nous amène à l’autre raison pour laquelle les chats peuvent aimer les petites boites (et autres lieux que l’on qualifierait pourtant d’inconfortables) : le froid. Selon une étude réalisée par le Conseil national de recherches en 2006, la température ambiante idéale pour un chat domestique serait de 30 à 36 degrés Celsius. Cette gamme de température correspondrait au niveau pour lequel les chats se sentent “à l’aise”. En d’autres termes, à cette température ils n’ont pas besoin de produire de chaleur supplémentaire pour se garder au chaud. Cette gamme d’ailleurs est 20 degrés plus élevée que la nôtre. Voilà pourquoi il n’est pas rare de voir le chat de son voisin étendu sur l’asphalte brûlant, prenant un bain de soleil au cours d’une belle journée d’été. Cela explique aussi pourquoi les chats aiment se pelotonner dans des boites cartonnées minuscules et autres petits endroits étranges. Le carton ondulé est un excellent isolant et ce genre d’espace confiné pousse le chat à y apporter divers objets pour tenter de conserver la chaleur.
La même étude du CNRC a constaté que les zones d’habitation de la plupart des chats sont aux alentours de 22 degrés. En admettant que la température moyenne convenable soit de 33 degrés, on constate que c’est 11 degrés de moins ! Alors n’hésitez plus à offrir à votre chat une boite qui sera pour lui un coin chaud et anti-stress. Un lieu de confort où il pourra se cacher, se détendre et dormir. Les chats ont des comportements bizarres qui nous amusent tous. Ces petites boules de poils affectueuses savent nous redonner le sourire en agissant parfois de manière étrange. Auriez-vous imaginé que l’on puisse apporter une explication scientifique rationnelle à ces manies ?
Le mystère des requins baleines de René Heuzey ; 52'- Prix du Public - JY Cousteau et Prix de la Meilleur musique. - Mediterranea 2010. Les requins baleines sont menacés. A Djibouti une équipe de scientifiques et d'écos volontaires tentent de protéger la faune.
Quand les animaux ne comprennent pas comment s'utilisent nos meubles.
Les chiens et les chats sont nos compagnons à quatre pattes favoris mais ce n'est pas pour autant que l'on pense à eux lorsqu'on aménage notre appartement. A moins qu'on ne leur achète des accessoires adaptés à leurs besoins, les animaux ont parfois du mal à se trouver un coin douillet pour se reposer, ce qui les amène à adopter des positions parfois très insolites et drôles. Ils payent nos animaux dans ces postures peu reluisantes !
Voici ce que la nature a à nous offrir, ensembles, profitons de ces clichés plus beaux les uns que les autres. Yeux dans les yeux avec la nature, ce gamin fait des photos miraculeuses. Source: l'Avenir. net
À seulement 22 ans, le Finlandais Konsta Punkka se révèle comme un talent pur de la photo animalière. En symbiose avec la nature, il saisit les animaux au plus proche de lui.
Yeux dans les yeux avec un renard, partageant la quête de noisettes d’un écureuil, faisant la sieste avec un ours ou chouchoutant deux chouettes, Konsta Punkka est partout et nulle part à la fois. Auteur de photos subjuguantes, ce photographe finlandais peut se targuer d’avoir un don incroyable qui lui permet de saisir sur le vif quelques photos animalières parmi les plus belles de la toile. Ce jeune homme fait d'ores et déjà partie des talents nouveaux qui prennent la relève aux anciens talentueux photographes car il y a des perfections que l'œil de l'être humain ne perçoit pas, la technologie nous aide à découvrir les faces " cachées de la vue "
En se débarrassant de leurs cerveaux, ces espèces ont réussi à perdurer sur Terre plusieurs millions d’années
Et si se débarrasser de son cerveau était la solution pour survivre sur Terre plusieurs millions d’années ? Certains êtres vivants ont expérimenté la chose, pour une réussite totale : les siècles ont passé mais ils sont toujours là.
C’est notamment le cas des éponges qui figurent parmi les espèces les plus anciennes sur notre planète. NOUS vous expliquons pourquoi se débarrasser de son cerveau a prolongé la vie de certains animaux.
Les éponges (Porifera, en latin) sont des animaux étranges à l’anatomie simpliste. Apparemment dépourvues de conscience, les éponges font partiedes plus anciennes espèces vivantes sur Terre.
En se nourrissant de nutriments, elles ont en effet réussi à survivre plusieurs millions d’années sur les fonds marins. Et les scientifiques auraient leur idée pour justifier cette incroyable longévité : leur absence de cerveau (les éponges n’ont pas de cerveau mais possèdent simplement quelques cellules nerveuses). Une éponge en fonds marins
Cette absence de cerveau pourrait être considérée comme un fait biologique positif résultant du cycle de l’évolution. Il est même très fort probable que lesdites éponges aient autrefois possédé un cerveau – ou du moins quelque chose d’assez semblable à un cerveau – mais qu’elles ont pu s’en débarrasser, ce dernier ne représentant pas une nécessité vitale pour elles.
Les éponges ne sont pas les seules espèces animales à ne pas posséder de cerveau. Par exemple, les méduses possèdent un filet de nerfs au détriment d’un cerveau à proprement parler.
Il n’est pas certain que nos premiers ancêtres, qui furent des organismes unicellulaires, aient été dotés de base nerveuse. Le plus ancien fossile découvert avec un cerveau d’une complexité minimale a été découvert il ya plus de 500 millions d’années.
Ce fossile avait alors l’air d’un cloporte avec des griffes, doté de circuits neuronaux spécialisés. Il se peut d’ailleurs que cette espèce ait vécu en même temps que les premières éponges. Eponges qui possédaient peut-être un semblant de cerveau à cette époque. Un homme dénué de cerveau
Aujourd’hui, il paraît complètement invraisemblable pour l’Homme de vivre sans cerveau. À l’instar du cœur, ce dernier représente l’essence même de la vie.
Néanmoins, l’exemple des éponges montre qu’il est possible de survivre – et surtout de perdurer – plusieurs milliers d’années grâce à l’absence de cerveau. Saviez-vous qu’un animal pouvait vivre sans cerveau ?
Cette histoire redonnera probablement du baume au coeur à tous ceux qui ont perdu leur animal de compagnie. Il n’est pas totalement impossible de retrouver son chat ou son chien, même plusieurs années plus tard.
C’est le cas de Moon Unit, une jolie chatte noire et blanche qui a été perdue à Londres, en 2007, pendant le réveillon du nouvel an. Marna Gillian sa propriétaire et ses amis avaient alors à l’époque cherché la chatte partout, en fouillant le quartier où elle résidait, en placardant des affiches et en prévenant les associations dédiées aux animaux.
Mais rien n’y a fait, la chatte est demeurée introuvable laissant alors sa maîtresse très triste car elle s’était attachée à l’animal.
Moon Unit avant qu’elle ne disparaisse.
Fin juin 2016, Marna reçoit alors un curieux email, de l’association de sauvetage des animaux, l’ADAD, basée à Paris. On lui indique que la puce de l’animal a été scannée et que son chat a été retrouvé dans l’Essonne, au sud de Paris.
Incrédule, Marna a demandé quelques photos qui ont confirmé que l’animal était bien le sien : Moon Unit a une tache blanche caractéristique sur le museau.
Moon Unit en 2016
Et c’est le weekend dernier que Marna et son ancien compagnon ont fait le voyage pour aller chercher l’animal en France. On imagine aisément que la maîtresse a dû être profondément émue à l’instar de ces deux garçons quand ils ont retrouvé leur chat.
Moon Unit s’accommode très bien de sa nouvelle vie londonienne et est même, parait-il, beaucoup plus douce qu’autrefois.
En ce qui concerne son escapade française, la seule explication serait que l’animal a voyagé comme « passager clandestin » (et n’était probablement pas le capitaine comme ce chat adorable ) sans avoir été enregistré, parce que sinon, la puce aurait renseigné son passage à l’étranger.
Pour remercier l’association ADAD, Marna a ouvert une collecte en ligne où des fonds peuvent lui être versés. Si le coeur vous en dit…
Le gorille et l’homme ont bel et bien une parenté étroite. Cette parenté a été confirmée par les similitudes entre les
chromosomes et les groupes sanguins. Notre bagage génétique, le génome,
ne diffère que de 1,6% par rapport à celui du gorille.
Gorille des plaines de l'ouest (Gorilla gorilla gorilla) . Licence
Cela ne signifie pas que vous avez un ancêtre babouin à fesses bleues. Les hominidés (hommes et grands singes
africains) ont évolué dans leur branche respective.
Il y a 12 millions d’années environ, la dérive des continents a créé une jonction entre l’Afrique et l’Asie. Certains
singes anthropoïdes ont alors migré. C’est pourquoi gibbons et
orangs-outans sont asiatiques.
Cet ordre comporte une cinquantaine de genres et près de 200 différentes espèces de singes. Le sous-ordre des simiens est
celui qui a l’apparence la plus proche de l’homme.
Le gorille fait partie de la famille des Hominidae . Licence
Les singes dépourvus de queue forment le groupe des hominoïdés. Ces derniers sont divisés en trois familles :
Les hylobatidés : le gibbon Les pongidés : l’orang-outan Les hominidés : le gorille, le chimpanzé, le bonobo ou « chimpanzé nain » et l’homme
Gorilles des montagnes (Gorilla beringei beringei) . Licence
Il existe des divergences entre les spécialistes concernant le nombre d’espèces et de sous-espèces. Cependant,
actuellement les chercheurs, dans leur majorité, s’accordent sur la
classification suivante :
2 espèces comportant chacune deux sous-espèces:
Le gorille de l'Ouest africain (Gorilla gorilla) Le gorille des plaines de l'Ouest (Gorilla gorilla gorilla)Le gorille de la rivière Cross (Gorilla gorilla diehli) Le gorille de l'Est africain (Gorilla beringei) Le gorille des montagnes (Gorilla beringei beringei) Le gorille des plaines de l'Est (Gorilla beringei graueri)
Le passage entre l’ancêtre commun aux hominidés, de petits mammifères terrestres insectivores, à un mode de vie arboricole a
nécessité d’importantes modifications anatomiques :
Une vision stéréoscopique (ou vision binoculaire) qui permet d’apprécier les distances et de voir les choses en reliefQuatre doigts aux mains et aux pieds plus un pouce opposable qui permet de saisir les objetsDes ongles à la place des griffes afin de pouvoir saisir les banchesLa présence de clavicules qui est importante pour le soutien des bras
Le gorille possède un pouce opposable qui permet de saisir les objets . Licence
Chez les primates, le fait de se balancer d’arbres en arbres (ou brachiation) eut pour effet l’allongement des membres
supérieurs.
La queue, organe préhensile devenu inutile, disparut.
En parallèle, le volume du cerveau a augmenté car leur mode de vie les obligeait à utiliser de nouveaux types d’informations.
Le gorille possède une vision stéréoscopique. By Poplinre
Au fur et à mesure où les primates se sont différenciés, les plus grands d’entre eux ont connu une évolution
physique importante.
En effet, trop lourds, ils ne pouvaient plus être
arboricoles. Ils ont donc dû opter pour une autre niche écologique.
Parmi ces grands singes, le gorille est le plus grand de tous les primates sur Terre.
Etant donné sa phénoménale constitution, le gorille est le moins arboricole des singes. Ils sont devenus quadrupèdes et
marchent sur la plante des pieds tout en s’appuyant sur l’articulation
médiane des doigts de leur main.
Seuls les jeunes sont à l’aise pour se livrer à des acrobaties aériennes.
Les bébés gorilles aiment jouer dans les arbres. By Chrissy Olson
Il est vrai qu’un mâle adulte peut mesurer jusqu’ à 1,80 m debout. La taille d'un gorille varie en général de 140 à 160 cm
pour un poids de 68 à 280 kg environ. Les mâles sont plus imposants que
les femelles.
Le gorille possède une excellente vue et voit en couleurs. Il possède également un odorat très fin et peut sentir un
homme à plus de 20 mètres.
Les gorilles consacrent de 2 à 4 h par jour à la sieste. Ils profitent de cette pause pour faire leur toilette. Leurs
pauses sont très semblables aux notres.
Le gorille dort en prenant des positions identiques à celles de l'homme. Sur la photo, une
maman gorille qui dort avec son bébé. By Bart dubelaar. Licence
Dans leur environnement naturel, les gorilles ne boivent jamais d’eau car leur alimentation en comporte suffisamment.
D’ailleurs, ils détestent l’eau et nagent très mal.
C’est amusant de voir un clan qui doit traverser un cours d’eau. Afin de
ne pas se mouiller, ils vont jusqu’à déplacer des troncs d’arbres et
les poser en travers pour traverser au sec.
Gorille des plaines de l'Ouest. Licence
possède un pelage noir, ses mâchoires sont plus larges et sa cage
thoracique plus développée.
la forêt tropicale humide qui couvre les monts Virunga à la frontière
de l’Ouganda et du Rwanda. C’est l’espèce la plus menacée. Il en
resterait environ 700.
L'espérance de vie d'un gorille est d'environ 40 ans en liberté.
Les gorilles comme tous les primates se distinguent par leur faculté à vivre en société. Leurs clans sont très stables mais
leur système social est fondé sur la force.
A la tête du clan, se trouve un mâle « dos argenté » qui règne sur un harem de plusieurs femelles et leurs petits. Parfois,
il y a un deuxième mâle.
Un gorille dominant appelé "dos argenté" . By Viralbus
Il est évident que cette organisation qui repose sur la force d’un seul individu entraîne des luttes féroces pour le pouvoir.
Le jeune mâle, tant que son dos est encore noir, reste avec sa tribu. Il peut même y rester, une fois devenu un « dos
argenté » s’il ne remet pas en cause l’autorité du chef.
Ce dernier est assez tolérant mais un jour ou
l’autre, les mâles doivent partir pour fonder leur propre harem.
Deux mâles d'un même clan. Gorilles des Montagnes. By Philip Kromer
Avant d’en arriver là, les mâles errent en solitaire et représentent donc une menace pour tous les mâles dominants.
Quand deux mâles se rencontrent, souvent,
l’affrontement se limite à une parade ritualisée destinée à
impressionner l’adversaire. C’est la même technique qui est employée
face aux hommes.
Cette parade est immuable et compte des étapes distinctes :
Les dos argentés s’assoient et émettent une série de grognementsIls se lèvent puis arrachent une poignée d’herbe qu’ils jettent en l’airLà, ils se frappent la poitrine avec force avec les paumes pour ne pas se blesserSi l’adversaire n’a pas été impressionné, le gorille charge en rugissant et en détruisant tout sur son passageIl s’arrête brusquement et assène sur le sol un grand coup de paume C’est le point final de la première phase d’intimidation.
Un calme lourd s’installe entre les deux adversaires qui s’affrontent du regard.
Un mâle dominant doit lutter pour conserver son statut. Licence
En principe, les deux mâles se séparent à ce moment là sans qu’aucun des deux n’ait baissé les yeux.
Mais, si le mâle solitaire veut en découdre, un combat sanglant s’engage. L’issue de cet affrontement est souvent la mort.
Si le mâle dominant est tué, le nouveau chef
pratique un rituel particulièrement cruel en tuant les plus jeunes.
C’est le meilleur moyen qu’il possède pour féconder rapidement les femelles et assurer sa descendance.
Les forêts tropicales d’Afrique offrent aux gorilles trois zones de peuplement séparées.
Carte qui présente la répartition des populations de gorilles (original sur la wikipedia qui a été modifié)
Les gorilles des plaines de l’Ouest sont les plus nombreux ; leur population est depuis 10 ans en très nette régression.
A 1 000 kilomètres à l’est, la population des gorilles des plaines de l’Est est dix fois moins importante.
Ces deux populations partagent le même biotope. La
différence essentielle est que les gorilles des plaines de l’Ouest sont
en partie frugivores alors que gorilles des plaines de l’Est sont
phyllophages.
Le gorille des montagnes est le plus menacé d'extinction. By Phlip Kromer
Les gorilles des montagnes bénéficient d’un climat beaucoup moins clément. Ils montent jusqu’à 3 300 m d’altitude environ.
Tous les gorilles sont des nomades. Au fur et à mesure de leurs déplacements, ils se confectionnent des litières qu’ils
renouvellent chaque soir.
Dans la mesure où ils ne sont plus vraiment
arboricoles, il est étonnant qu’ils aménagent assez souvent des nids
dans les branches.
Il arrive d’ailleurs bien souvent que l’ouvrage se défasse dans la nuit ce qui occasionne un réveil brutal.
Un clan de gorilles des montagnes à la recherche de nourriture. By Phlip Kromer
Le grand mâle dominant exerce un pouvoir absolu sur son clan. Mais, il lui revient aussi de le protéger.
C’est le chef qui sonne le rassemblement le matin et
choisi la direction à prendre pour la cueillette de nourriture.
Il leur faut tout de même deux heures pour assouvir leur solide appétit.
En milieu de matinée, tout le monde s’installe pour une sieste digestive. Après 2 à 4 h de repos, le chef donne à nouveau
le départ pour une promenade agrémentée d’un pique nique.
Vers 18 h, le chef choisit l’emplacement où le clan passera la nuit.
Les gorilles consacrent de 2 à 4 h par jour à la sieste. Licence
Les clans se rencontrent fréquemment et cette coexistence est pacifique.
Le chef n’hésite pas à risquer sa vie face à un prédateur comme le léopard. De même, si une femelle meurt alors qu’elle a
un petit, c’est lui qui prend en charge l’orphelin.
L’espace vital d’un clan varie selon les sous-espèces de 5 à 40 km² et surtout en fonction de la richesse de la végétation.
Il n’y a pas de saison particulière pour la reproduction. Le mâle dominant a toujours 2 ou 3 femelles fécondables ce
qui permet la survie du clan. Cependant, on ne peut pas dire qu’il soit
très empressé. Indolent, ce sont les femelles qui doivent insister pour
que monsieur daigne réagir à leurs avances.
Gorille dominant. Un dos argenté. By Tiswango
Une femelle ne met au monde son premier petit qu’à l’âge de 10 ans et ne procrée qu’environ tous les 4 ans.
Le taux de mortalité des jeunes atteint 40%. Après
une gestation de 260 à 300 jours, un unique petit vient au monde. Dans
le cas de jumeaux, l’un ou les deux mourront car leur mère ne peut
s’occuper de deux petits à la fois.
A sa naissance, le nouveau-né est recouvert d’un petit duvet. Sa peau est rose et il ne pèse qu’environ 2 kg.
Il est très vulnérable et dépend entièrement de sa mère.
La femelle ne peut s'occuper que d'un seul petit. By Mape S
Les règles d’éducation sont strictes. La mère toilette régulièrement son petit, allant jusqu ‘à le suspendre par les
pieds pour lui nettoyer la zone rectale.
Il n’a le droit de jouer qu’avec les jeunes du clan
et doit se tenir à l’écart des autres « tribus » en cas de rencontre.
Les liens entre la femelle et son bébé sont très étroits. By Zpics
Les liens qui unissent la mère et son petit sont très forts. En cas de décès du petit, la mère refuse d’abandonner le
corps et durant des jours, elle le traîne avec elle. Pendant une longue
période, elle est dépressive comme pourrait l’être une femme qui perd
son enfant.
Ce sont ces détails qui montrent à quel point les gorilles nous ressemblent.
Video Gorille
Le sevrage intervient entre 2 ans 1/2 et 3 ans. A partir de là, la mère le chasse du nid qu’il partageait avec elle chaque
soir. Sa vie d’adulte commence.
Pour communiquer, les gorilles utilisent environ 25 signaux sonores complétés par des mimiques.
Leur vocabulaire de base se limite à 8 sons.
On peut facilement lire sur leur visage leur état d’esprit du moment.
1/ Gorille inquiet 2/ Gorille fâché 3/ Gorille content 4/ Gorille
menaçant
En fait, leur langage n’est pas plus élaboré que celui des chiens bien que leurs organes vocaux leur permettent d’articuler.
Peut-être que leur organisation sociale ne nécessite pas une forme plus sophistiquée de communication ?
Inutile de préciser que l’avenir des gorilles est plus qu’incertain. Au rythme où leur environnement est détruit, les
spécialistes estiment qu’il n’y aura plus de grands singes d’ici 10 à 15
ans.
Les gorilles de l’extrême Ouest et de l’extrême Est sont en danger critique. La population des gorilles des plaines
orientaux est passée de 17 000 en 1994 à moins de 5 000 aujourd’hui.
L'avenir des gorilles est très menacé. Licence
Il ne subsiste que 700 gorilles des montagnes. On estime le reste des populations de gorilles à 112 000 animaux répartis
autour du Gabon.
Il existe plusieurs causes à cette extinction. Le premier responsable est le braconnage.
De plus, les mineurs envahissent le territoire des gorilles des plaines pour exploiter le coltan, un minerai utilisé pour
les puces des téléphones mobiles.
La guerre entre le Rwanda et l’Ouganda a été une véritable catastrophe pour les gorilles des montagnes.
Déforestation et pillage sont constants dans le
Kivu, là où précisément se situent les parcs abritant les gorilles.
Des familles entières de gorilles ont été
massacrées. Les braconniers abattent les adultes pour pouvoir capturer
les jeunes et les revendre à des zoos peu regardants.
On peut encore sauver les gorilles. Licence
Il faut souligner que des hommes risquent leur vie chaque jour pour protéger les grands singes. Depuis 1996, 92 gardes de
l’ICCN (Institut congolais de conservation de la nature) ont été tués.
Il nous reste peu de temps pour sauver les grands singes et le développement de l’écotourisme semble être une des solutions.
Peu à peu, les associations commencent à démontrer
aux populations locales l’intérêt qu’ils ont à sauvegarder leur
patrimoine
La Mobilisation D'ouvriers Du Bâtiment...
Des ouvriers ont eu la surprise de découvrir quatre chatons, seuls, dans un
seau. Grâce à la mobilisation de plusieurs employés de l’entreprise et
d’un refuge local, la maman a pu être retrouvée et le soir-même la
petite famille était réunie.
Ce lundi, aux Etats-Unis, un groupe d’ouvriers devait se rendre sur un chantier à Naples, en Floride.
Arrivés sur place, ils ont découvert une portée de quatre chats dans un seau
qui était dans la remorque de leur camion. Secoués mais vivants, ils
venaient de faire un trajet de 45 minutes sur une autoroute.
Une employée de la compagnie s’est empressée de contacter un refuge de la
ville, le Naples Cat Alliance, afin de voir s’ils pouvaient prendre en
charge les chatons.
Ensemble, ils sont retournés au siège de l’entreprise pour tenter de retrouver la
mère des quatre chatons. Là-bas, un ouvrier a pu localiser et attraper
la maman.
Après une journée remplie de rebondissements et plusieurs heures de routes,
la maman et ses chatons se sont retrouvés le soir-même dans les locaux
de Naples Cat Alliance.
L’association a recueilli la petite famille réunie. Ils ont tous été castrés,
stérilisés, pucés, vaccinés et vermifugés. Pour couvrir les frais de
vétérinaires et aider les autres chats du refuge, Naples Cat Alliance a
lancé une cagnotte en ligne. En deux jours, 780 dollars ont déjà été récoltés.
Mercredi, l’association avait mis en ligne une jolie vidéo des retrouvailles de
la famille. Ce vendredi, elle a publié de nouvelles photos de la petite
famille réunie, en remerciant les donateurs et en précisant que la mère
et ses petits allaient super bien.
Ph. Gofundme
Non, non, il n’y a pas que des machos chez les animaux ! Même si le comportement paternel reste rare, on peut l’observer chez plusieurs espèces, notamment oiseaux, poissons ou amphibiens.
Le manchot empereur :dur, dur d’être papa !
dur, dur d’être papa !Le manchot empereur est monogame. Mais, c’est un monogame successif : il reste fidèle à la même femelle le temps d’une saison (soyons optimiste,on compte néanmoins 15 % des couples fidèles durablement).
Cet oiseau a la curieuse idée de se reproduire en plein hiver dans l’une des régions les plus inhospitalières et les plus glaciales au monde… Conséquence : l’œuf que la femelle lui a confié ne devant pas toucher la banquise, lemanchot empereur est dans l’obligation de le tenir sur ses pattes pour le réchauffer et de le recouvrir avec un pli de sa peau. Pendant ce temps, la mère, affamée, va faire bombance dans l’océan pendant deux longs mois
Durant 64 jours, ce père méritant reste debout à couver tout seul son œuf précieux. Mais la solidarité masculine joue à plein dans cette épreuve : tous les papas se serrent les coudes pour se réchauffer et esquiver le blizzard. Quand, à la naissance du baby, la maman revient pour prendre le relai, le père, exsangue, a perdu de 10 à 15 kg. Dur, dur d’être papa… Après un petit tour dans l’océan nourricier, il revient pour assumer l’éducation du rejeton, à parité égale avec sa belle.
L’hippocampe : un père porteur
Le sympathique hippocampe se distingue : il pousse la galanterie jusqu’à porter les bébés pendant 4 semaines dans sa poche ventrale et à les mettre au monde dans d’impressionnantes contractions.
On a récemment observé qu'en aquarium la femelle reconnaît le mâle qu’elle a choisi pour féconder ses œufs. Pendant l’accouchement, elle vient le voir pour le soutenir
autonomes dès leur naissance, Papa retourne bien vite à ses occupations.
Le crapaud accoucheur : un papa attentionné
C’est un tout mignon crapaud (si, si…) d’environ 5 cm qui vit non loin des lieux humides. Pourquoi ? Parce que la mare est le site de
rencontres le plus “in” : c’est là qu’en chantant, il va trouver sa dulcinée, et vivre une romance qui durera de 10 à 20 minutes.
Prévenant,il aide madame à pondre,
“sage-femme” qu’il est nommé crapaud accoucheur (Alytes obstetricans). Il récupère les œufs (de 20 à 80) sur ses pattes postérieures, les féconde et les enroule autour de ses tibias.
Brave papa, il va les porter pendant 3 semaines sur son dos, les humidifiant régulièrement pour ne pas qu’ils se dessèchent. Lorsque les œufs arrivent à maturité, il les dépose dans la mare et s’en revient en chantant, dans l’espoir d’une nouvelle descendance…
les chats adorent se cacher dans les boites.
Vous l’aurez sûrement remarqué, les chats raffolent des boites en tout genre!
Ils jouent avec et se cachent à l’intérieur à notre plus grand
étonnement. Mais saviez-vous que des scientifiques ont tenté de
comprendre cette étrange manie ? DGS vous explique les raisons de ce
comportement aussi drôle qu’attendrissant.
Qu’elle soit grande, petite ou de forme irrégulière, la boite ressemble à un
petit cocon pour votre chat. Il cherchera toujours à se blottir dedans.
Alors quelle force gravitationnelle pousse votre chat à chercher
systématiquement à se cacher dans ces emballages cartonnés ? Un
comportement étrange que la science n’a pas encore pleinement réussi à
comprendre. Certaines explications peuvent toutefois être présentées.
Tout d’abord, les chats sont des prédateurs d’embuscade et les boites
leur fournissent de grandes cachettes pour traquer leurs proies.
Biologistes et autres vétérinaires du comportement sont venus apporter d’autres
explications intéressantes. En fait, il se pourrait que votre chat ne
soit pas juste un amoureux des boites, mais qu’il en aurait réellement besoin.
La boite à moustaches
La compréhension de l’esprit des chats est complexe. Ces félins ne sont
effectivement pas les sujets de tests les plus faciles. Pourtant, il
existe une quantité considérable de recherches comportementales sur les
chats (de laboratoire notamment) utilisées à d’autres fins. Ces études,
portant notamment sur l’enrichissement de l’environnement, se sont
déroulées pendant 50 ans et ont conclu que votre compagnon à poils
ressentait un sentiment de réconfort et de sécurité lorsqu’il se
trouvait dans des espaces clos. C’est probablement vrai. En effet, les
chats sont des animaux souvent sensibles au stress. Ainsi, l’existence
d’une boite ou d’un autre petit lieu clos dans leur vie peut avoir des
conséquences profondes à la fois sur leur comportement et leur
physiologie.
La vétérinaire Claudia Vinke de l’université d’Utrecht aux Pays-Bas fait partie des derniers chercheurs à
avoir étudié le niveau de stress chez les chats en prenant en compte le type de logement dans lequel ils vivent.
En travaillant avec des chats domestiques dans un refuge pour animaux néerlandais, Vinke a permis à certains chats,
nouvellement arrivés, de se cacher dans des boites tout en privant un autre groupe de ce privilège.
Elle a remarqué une différence significative du niveau de stress entre les chats qui
avaient des boites et ceux qui n’en avaient pas. En effet, les chats quiavaient les boites se sont habitués plus rapidement
à leur nouvel environnement et se sont sentis plus vite détendus. De plus, ils étaient davantage prédisposés à interagir avec
les humains. Il est logique que l’on considère que la première réaction de presque tous les chats, face à une situation stressante, est de se retirer et de se cacher. SelonVinke : “Se cacher est une stratégie comportementale des espèces animales pour
faire face aux changements environnementaux ainsi qu’aux facteurs de stress.” C’est aussi le cas pour les chats sauvages qui cherchent à se cacher dans la nature. Au contraire, plutôt que de se replier dans la cime des arbres, dans les tanières ou dans les grottes, votre chat préférera plutôt se blottir dans une boite à chaussures.
Boite (anti-)sociale
Il est également important de noter que les chats ne sont pas très doués
pour résoudre les conflits. C’est pourquoi les chats domestiques
aspirent plutôt à contourner les problèmes en diminuant leur activité.
La boite représente ainsi un endroit de sécurité où tout sentiment
d’anxiété disparaît. Bien sûr, le problème avec ces explications porte
sur le fait qu’elles se basent sur un mal prédéfini : le sentiment de
stress. Pourtant, les chats paraissent plutôt heureux lorsqu’ils
s’enferment dans leur boite, et non anxieux comme l’affirme cette étude.
“Si c’est confortable, je m’installe”
Les fins observateurs de félins remarqueront que, en plus des boites, de
nombreux chats semblent chercher d’autres endroits bizarres pour se
détendre. Certains se recroquevillent dans un lavabo. D’autres préfèrent
des chaussures, des bols, des sacs, des boites à oeufs vides et
d’autres petits espaces confinés.
Ce qui nous amène à l’autre raison pour laquelle les chats peuvent aimer les petites boites (et
autres lieux que l’on qualifierait pourtant d’inconfortables) : le froid.
Selon une étude réalisée par le Conseil national de recherches en 2006, la température ambiante idéale
pour un chat domestique serait de 30 à 36 degrés Celsius.
Cette gamme de température correspondrait au niveau
pour lequel les chats se sentent “à l’aise”. En d’autres termes, à cette
température ils n’ont pas besoin de produire de chaleur supplémentaire
pour se garder au chaud. Cette gamme d’ailleurs est 20 degrés plus
élevée que la nôtre. Voilà pourquoi il n’est pas rare de voir le chat de
son voisin étendu sur l’asphalte brûlant, prenant un bain de soleil au
cours d’une belle journée d’été. Cela explique aussi pourquoi les chats
aiment se pelotonner dans des boites cartonnées minuscules et autres
petits endroits étranges. Le carton ondulé est un excellent isolant et
ce genre d’espace confiné pousse le chat à y apporter divers objets pour
tenter de conserver la chaleur.
La même étude du CNRC a constaté que les zones d’habitation de la plupart
des chats sont aux alentours de 22 degrés. En admettant que la
température moyenne convenable soit de 33 degrés, on constate que c’est
11 degrés de moins ! Alors n’hésitez plus à offrir à votre chat une
boite qui sera pour lui un coin chaud et anti-stress. Un lieu de confort
où il pourra se cacher, se détendre et dormir.
Les chats ont des comportements bizarres qui nous amusent tous. Ces petites boules de
poils affectueuses savent nous redonner le sourire en agissant parfois
de manière étrange. Auriez-vous imaginé que l’on puisse apporter une
explication scientifique rationnelle à ces manies ?
- Mediterranea 2010.
Les requins baleines sont menacés. A Djibouti une équipe de scientifiques et d'écos volontaires tentent de protéger la faune.
Les chiens et les chats sont nos compagnons à quatre pattes favoris mais ce n'est pas pour autant que l'on pense à eux lorsqu'on aménage notre appartement.
A moins qu'on ne leur achète des accessoires adaptés à leurs besoins, les animaux ont parfois du mal à se trouver un coin douillet pour se reposer, ce qui les amène à adopter des positions parfois très insolites et drôles.
Ils payent nos animaux dans ces postures peu reluisantes !
Voici ce que la nature a à nous offrir, ensembles, profitons de ces clichés plus beaux les uns que les autres.
Yeux dans les yeux avec la nature, ce gamin fait des photos miraculeuses.
Source: l'Avenir. net
À seulement 22 ans, le Finlandais Konsta Punkka se révèle comme un talent
pur de la photo animalière. En symbiose avec la nature, il saisit les
animaux au plus proche de lui.
Yeux dans les yeux avec un renard, partageant la quête de noisettes d’un
écureuil, faisant la sieste avec un ours ou chouchoutant deux chouettes,
Konsta Punkka est partout et nulle part à la fois. Auteur de photos subjuguantes, ce
photographe finlandais peut se targuer d’avoir un don incroyable qui lui
permet de saisir sur le vif quelques photos animalières parmi les plus
belles de la toile.
Ce jeune homme fait d'ores et déjà partie des talents nouveaux qui
prennent la relève aux anciens talentueux photographes car il y a des
perfections que l'œil de l'être humain ne perçoit pas, la technologie
nous aide à découvrir les faces " cachées de la vue "
Bonne continuation de semaine à toutes et à tous
Pierre merdunord
Et si se débarrasser de son cerveau était la solution pour survivre sur Terre plusieurs millions d’années ? Certains êtres vivants ont expérimenté la chose, pour une réussite totale : les siècles ont passé mais ils sont toujours là.
C’est notamment le cas des éponges qui figurent parmi les espèces les plus anciennes sur notre planète.
NOUS vous expliquons pourquoi se débarrasser de son cerveau a prolongé la vie de certains animaux.
Les éponges (Porifera, en latin) sont des animaux étranges à l’anatomie simpliste. Apparemment dépourvues de conscience, les éponges font partiedes plus anciennes espèces vivantes sur Terre.
En se nourrissant de nutriments, elles ont en effet réussi à survivre plusieurs millions d’années sur les fonds marins. Et les scientifiques auraient leur idée pour justifier cette incroyable longévité : leur absence de cerveau (les éponges n’ont pas de cerveau mais possèdent simplement quelques cellules nerveuses).
Cette absence de cerveau pourrait être considérée comme un fait biologique positif résultant du cycle de l’évolution. Il est même très fort probable que lesdites éponges aient autrefois possédé un cerveau – ou du moins quelque chose d’assez semblable à un cerveau – mais qu’elles ont pu s’en débarrasser, ce dernier ne représentant pas une nécessité vitale pour elles.
Les éponges ne sont pas les seules espèces animales à ne pas posséder de cerveau. Par exemple, les méduses possèdent un filet de nerfs au détriment d’un cerveau à proprement parler.
Il n’est pas certain que nos premiers ancêtres, qui furent des organismes unicellulaires, aient été dotés de base nerveuse. Le plus ancien fossile découvert avec un cerveau d’une complexité minimale a été découvert il ya plus de 500 millions d’années.
Ce fossile avait alors l’air d’un cloporte avec des griffes, doté de circuits neuronaux spécialisés. Il se peut d’ailleurs que cette espèce ait vécu en même temps que les premières éponges. Eponges qui possédaient peut-être un semblant de cerveau à cette époque.
Un homme dénué de cerveau
Aujourd’hui, il paraît complètement invraisemblable pour l’Homme de vivre sans cerveau. À l’instar du cœur, ce dernier représente l’essence même de la vie.
Néanmoins, l’exemple des éponges montre qu’il est possible de survivre – et surtout de perdurer – plusieurs milliers d’années grâce à
l’absence de cerveau. Saviez-vous qu’un animal pouvait vivre sans