Passionnant : les femelles bonobo âgées aident les plus jeunes à s’affirmer face aux mâles
Des primatologues japonais ont récemment fait une découverte passionnante : lorsque les mâles bonobo se comportent de façon agressive envers les jeunes femelles, alors les femelles plus âgées viennent en aide à leurs cadettes. C’est cette entraide qui permettrait aux femelles de garder le dessus dans le système hiérarchique de l’espèce.
Cette découverte comportementale, nous la devons aux chercheurs Nahoko Tokuyama et Takeshi Furuichi de l’université de Kyoto. Partis en République du Congo afin d’y observer un groupe de bonobos sauvages, ils y ont découvert l’entraide qui régnait entre les vieilles et les jeunes femelles de la colonie. Une entraide qui expliquerait comment et pourquoi les femelles sont à la tête de la hiérarchie chez cette espèce de primates. Deux bonobos s’affrontant “Les primates femelles forment parfois des partenariats pour attaquer d’autres individus. Généralement, ces coalitions se forment entre des primates de la même famille, afin de protéger les ressources nécessaires d’autres primates qui eux, ne seraient pas liés par le sang.
En ce qui concerne les bonobos, les femelles quittent le groupe dans lequel elles sont nées durant l’adolescence, alors les femelles d’une colonie ne sont généralement pas liées les unes aux autres. Mais malgré cela, elles forment fréquemment des coalitions ; l’un de nos buts principaux était de comprendre comment naissent ces alliances entre femelles qui ne sont pas de la même famille”, confie le professeur Tokuyama.
Ainsi, après quatre années d’observation, les deux primatologues ont découvert que toutes les coalitions de femelles étaient formées pour attaquer les mâles et plus particulièrement que celles-ci survenaient après que les mâles ont agi de façon agressive à l’encontre d’une ou plusieurs femelles.
Aussi, ils ont pu observer que les femelles les plus âgées avaient davantage de chances de gagner leurs affrontements et que lorsque celles-ci formaient des alliances, elles l’emportaient toujours sur les mâles.
De plus, ils ont également découvert que les vieilles femelles n’agissait pas selon leurs préférences : elles viennent en aide de la même façon à toutes les jeunes femelles, que ces dernières agissent de façon amicale ou non. Un groupe de bonobos en train de se relaxer Le professeur Tokuyama en conclut ainsi que ces coalitions créées entre les femelles bonobo pourraient être leur moyen de combattre le harcèlement masculin, il confie : “Les jeunes femelles ont un statut social inférieur aux mâles, mais la protection des femelles plus âgées semble leur permettre de rejoindre le groupe sans avoir peur d’être attaquées par les mâles.
En contrôlant les agressions par les mâles de cette façon, les femelles maintiennent également un supériorité dans la hiérarchie sociale.” Il ajoute : “Ce système bénéficie également aux femelles les plus âgées, parce que les femelles les plus jeunes commencent à passer plus de temps avec elles pour avoir leur protection. De cette façon, les femelles plus âgées peuvent donner à leurs fils plus d’opportunités de s’accoupler avec les femelles les plus jeunes.”
Deux bonobos et leur bébé Ces observations sont tout à fait passionnantes et nous permettent de mieux comprendre la façon dont fonctionne le système social de ces magnifiques primates que sont les bonobos. Finalement, les femelles ont compris que c’est l’union qui faisait la force !
L’ornithologue belge Philippe Verbelen a découvert au début de ce mois de juillet une espèce de hibou jusque là inconnue sur l’île de Principe (São Tomé et Principe, Afrique de l’Ouest). « Ce hibou est extrêmement différent des espèces connues jusqu’ici », indique-t-il. « Les rumeurs sur la présence d’un petit-duc sur l’île de Principe circulent depuis près d’un siècle. Plusieurs expéditions ont été organisées pour tenter de le trouver », explique le scientifique. Le travail de l’ornithologue belge a commencé en 2009 à la lecture d’un article du biologiste portugais Martim Melo. Celui-ci avait détecté dans la forêt tropicale de cette île un cri inconnu, qui ressemblait à celui d’une chouette. Début juillet, Philippe Verbelen a décidé se mener une expédition à Principe, en compagnie du biologiste brésilien Felipe Spina. Avec l’aide d’un guide local, ils ont repéré un lieu d’où ils ont pu entendre le fameux cri.
Après une longue attente, un oiseau s’est soudainement posé sur un arbre situé à dix mètres des chercheurs. Philippe Verbelen a réussi à le prendre en photos. Il a ensuite analysé les clichés avec le biologiste Melo et le chercheur suédois Georges Sansgster, qui travaille également sur ces oiseaux. Selon ces chercheurs, il s’agit bien d’un nouvel hibou. A présent, des études plus approfondies sont nécessaires pour comprendre la répartition et l’abondance des hiboux dans cette forêt afin de les protéger. L’information a été divulguée jeudi lors de la conférence internationale sur la biologie des îles du Golfe de Guinée, qui se déroule aux Açores, au Portugal.
(PERCÉ) «Je ne suis pas gêné de dire que le parc marin de l'île Bonaventure fait partie des 10 plus beaux sites de plongée au monde.» Steven Melanson connaît comme le fond de sa poche les eaux qui ceinturent l'île Bonaventure, au large de Percé. Il a plongé 350, voire 400 fois dans les 26 sites disséminés autour de l'île. Et chaque fois, il retombe sous le charme.
«Les falaises et le fond marin sont tellement pleins de vie qu'il y a des endroits où on ne peut même pas poser le doigt!», lance le directeur du club nautique de Percé. Les eaux sont mille fois plus riches que ceux qui restent à la surface pourraient le croire: anémones plumeuses, étoiles de mer, oursins, éponges, crabes, homards... «Parfois, par un coup de chance, on peut croiser un thon - j'en ai vu un l'été dernier qui devait peser entre 300 et 360 kg -, un poisson-lune, un requin-pèlerin. Mais les phoques, eux, sont des compagnons de plongée beaucoup plus fréquents.» Avec les fous de Bassan, les phoques sont en effet les grandes vedettes de l'île Bonaventure. Selon Rémi Plourde, directeur du parc national de l'Île-Bonaventure-et-du-Rocher-Percé et du parc national de Miguasha, on peut facilement voir plus de 200 phoques dans le secteur pendant l'été. «Un automne, j'ai déjà compté 140 phoques couchés sur la plage de la baie des Marigots !» «Dans 95 % des cas, ce sont des phoques gris qui viennent dans le Saint-Laurent pour se nourrir», explique Esther Blier, directrice générale du Réseau d'observation des mammifères marins (ROMM). «S'il y en a autant autour de l'île Bonaventure, c'est en raison des nombreux rochers qui émergent de l'eau et où ils peuvent se reposer sans être dérangés.» Les phoques gris sont plus gros que les phoques communs. Plus territoriaux aussi. Mais ils n'en sont pas moins curieux comme des chiots lorsqu'ils croisent un humain chaussé de palmes barbotant dans les vagues. C'est pour avoir la chance de nager au milieu des phoques que des centaines de plongeurs sous-marins font chaque année le trajet vers Percé. L'eau n'est pas si froide qu'on pourrait le croire: de 16 à 18 °C en juillet et août. Les sites étant peu profonds - 12 m en moyenne -, ils restent accessibles même aux plongeurs moins expérimentés. Les marées, les vagues, le vent et les courants peuvent par contre venir compliquer la donne. «C'est la mer qui décide du lieu où on plonge», explique Steven Melanson. Or, le jour de notre visite, la mer ne semble pas disposée à nous accueillir. Un vent tenace souffle sur la baie et les drapeaux claquent comme des fouets. Même les gros bateaux qui font des croisières autour du rocher Percé menacent de rester à quai. Scrutant la mer, Steven Melanson hésite à lancer le bateau pneumatique sur l'eau. «L'île protège les sites de plongée des grands vents, mais c'est la traversée qui risque d'être rock'n'roll.» Quand, après le dîner, les vents faiblissent, il n'hésite pas: on part. Source : Photo Google
Bonne décision! À la pointe sud de l'île, les eaux sont étonnamment calmes. Les phoques - pas fous - sont venus s'y réfugier en grand nombre. La sortie en mer s'annonce riche en rencontres, tant pour les plongeurs que pour les apnéistes. Car il est possible d'observer les phoques de la surface, même si la visibilité est loin d'être fantastique (entre 2 et 12 m selon les cas) en raison notamment des sédiments en suspension qui abondent. «Un apnéiste qui descend a tout de même de fortes chances de voir les phoques. Les phoques sont plus portés à s'approcher, car contrairement aux plongeurs, il ne font pas de bulle, pas de bruit...» Pour les plongeurs, les consignes sont claires: il faudra éviter de remuer les bras pour ne pas effrayer les phoques. «?Ce sont surtout les palmes qui les intéressent. On peut présenter nos palmes aux phoques, mais en les regardant du coin de l'oeil. Il faut éviter le contact visuel, qui est perçu comme un signe de confrontation.?» Difficile tout de même de ne pas ouvrir les yeux tout ronds quand, pour la première fois, un phoque plus gros qu'un frigo vient mâchouiller nos palmes, intrigué. Pendant la plongée d'une trentaine de minutes, nous apercevrons cinq ou six phoques différents. Le plus craintif reste à distance ; un autre nous ignore avec superbe, couché sur le fond rocailleux. Mais le plus joueur s'amuse allègrement à croquer mes palmes bleu électrique. Je plie le genou doucement; il se rapproche sans crainte. À travers mon masque, j'ai l'impression d'observer un chiot géant s'amuser avec un jouet. «Les phoques ont la mentalité d'un chien de 1 an, lancera d'ailleurs Steven Melanson une fois de retour à bord. Ils sont joueurs et curieux; mais il ne faut pas oublier qu'ils peuvent peser jusqu'à 350 kg, qu'ils ont des canines de 2,5 cm de long et que leur mâchoire est aussi forte que celle d'un ours.» Il se souvient de ce jeune mâle particulièrement insistant, que des amis vidéastes et lui ont surnommé Bob. «Il devait peser entre 180 et 225 kg et mesurer plus de 1,80 m. À un moment, il a pris ma tête dans sa mâchoire pour tirer sur ma cagoule.» Les images ont été captées et mises en ligne sur Vimeo. À Savoir Les sorties en mer sont offertes jusqu'à la mi-septembre, voire le début du mois d'octobre selon l'achalandage. Rien ne garantit toutefois que les phoques seront de la partie. «Mais on en aperçoit dans 75 % des plongées. À partir de la mi-juillet, les plus jeunes sont sevrés et on dirait que les phoques sont plus portés à interagir avec les plongeurs.» Le club nautique offre des sorties d'initiation pour les clients qui ne possèdent pas de certification en plongée. L'activité d'une demi-journée comprend un cours théorique et une plongée à l'île Bonaventure. Le ratio ne dépasse jamais deux apprentis pour un instructeur. «L'activité est accessible à tous. Ceux qui le souhaitent peuvent terminer leur certification ici.» Prix: 150 $ (plus taxes), équipement fourni. Prix Pour Une Plongée De Jour: 50 $. Le parc national de l'Île-Bonaventure-et-du-Rocher-Percé offre pendant l'été des causeries hebdomadaires sur les mammifères marins (y compris les phoques) à l'amphithéâtre La Saline de Percé.
L’Ili Pika est l’un des animaux les plus rares au monde
L’Ili Pika est une adorable créature dont vous n’avez probablement jamais entendu parler car c’est un animal très rare en voie de disparition. En Chine, l’Ili Pika a été aperçu pour la première fois depuis 20 ans !
L’Ili Pika a été découvert en 1983 dans les montagnes du nord-ouest de la Chine, depuis sa population a diminué de 70 %. L’Ili Pika serait un lointain parent du lapin, il est si rare que les scientifiques ne connaissent que très peu de choses sur lui. En effet, la population de cet animal est désormais estimée à moins de 1000, ces photos sont donc les premières qui ont été prises depuis plus de 20 ans !
Li Weidong, grand défenseur de l’environnement, est l’homme qui a découvert l’Ili Pika. Li a fait appel à une équipe de bénévoles pour surveiller de plus près l’évolution de cette espèce. Ensemble ils ont donné un petit surnom à cet animal très rare : le “lapin magique”. D’après Li et ses bénévoles, il est probable que le réchauffement de la planète soit la cause du déclin de l’Ili Pika.
L’Ili Pika a été aperçu pour la première fois depuis 20 ans
L’Ili Pika est originaire de Chine
Il a été surnommé le “lapin magique”
Li Weidong, l’homme qui a découvert l’Ili Pika Quelle espèce extraordinaire ! On admire le travail que Li et ses bénévoles fournissent pour veiller sur l’Ili Pika. On espère qu’ils vont trouver une solution pour préserver cette adorable petite créature de son triste destin.
Petit clip de présentation de quelques espèces parmi les nombreuses que l'on peut découvrir au Parc des Oiseaux de Villars les Dombes dans le département de l'Ain.(vu pendant une étape du Tour de France cycliste). Les grèbes à cou noir et l'Aigrette garzette à la fin de la vidéo ont été photographiés sur des étangs de la Dombes non loin du parc.
Papillon Gracieux entre tous, le papillon a toujours su émerveiller les hommes. Qui n’a jamais observé, un après-midi d’été, voler un papillon de fleur en fleur ? Ou bien éteint la lumière, le soir venu, pour empêcher un papillon de nuit de se brûler les ailes ? Du papillon blanc au papillon noir en passant par toutes les couleurs, ce splendide insecte nous fait admirer ses ailes chatoyantes depuis l'aube de l'humanité. Les papillons sont apparus avec les premières plantes à fleurs il y a 150 à 200 millions d’années. Comme les sauterelles et les coccinelles, ils descendent des Mécoptères, ou mouche-scorpion, qui volaient dans les forêts de fougères préhistoriques.
Le papillon : un insecte surprenant Le papillon est un insecte de l’ordre des Lépidoptères, du grec « lepis » (écaille) et de « pteron » (aile). Cet ordre regroupe environ 165 000 espèces répertoriées qui malgré une grande variété de formes et de couleurs, présentent une même structure. En vol, les papillons se guident surtout à la vue et à l’odorat. By fmc.nikon.d40 Leur corps, protégé par une carapace articulée, comporte une tête, un thorax et un abdomen. Les deux paires d’ailes membraneuses, rattachées au thorax, sont complétées par trois paires de pattes servant essentiellement de train d’atterrissage. Baptisé grand porte queue, Papilio machaon possède des antennes en forme de massue. By e³°°° C’est sur la tête que se trouvent les principaux organes sensoriels. En vol, les papillons se guident surtout à la vue et à l’odorat. Leurs deux yeux composés sont sensibles aux couleurs des fleurs et aux mouvements de leurs prédateurs. Zoom sur la tête d'un papillon. By jurvetson Les deux antennes qui peuvent être articulées, captent également le parfum des fleurs et l’odeur des femelles. Zoom sur lers antennes. By suchitra prints(Away for a few days) On divise l'ordre des Lépidoptères en quatre sous-ordres, en prenant comme critères la structure des pièces buccales, celle de l'orifice génital des femelles et la nervation des ailes. Pour des raisons pratiques, on peut aussi distinguer les Macrolépidoptères (papillons de jour et grands papillons de nuit) et les Microlépidoptères (petits papillons nocturnes). Papillon de nuit. By SantaRosa OLD SKOOL Le découpage entre papillons diurnes et nocturnes n’a pas de fondement scientifique. Par exemple, la famille des Uraniidae regroupe aussi bien de grands papillons diurnes que des espèces nocturnes. Cependant, vous trouverez parfois le découpage suivant: Rhopalocères (papillons diurnes) Hétérocères (papillons nocturnes) Des ailes chatoyantes Les Lépidoptères ont deux paires d'ailes membraneuses généralement revêtues d'écailles imbriquées qui sont, en fait, des poils aplatis et dilatés. Comète de Madagascar (Argema Mittrei). By guano Les ailes seraient transparentes si elles n’étaient couvertes d’écailles. Certains papillons possèdent d'ailleurs des ailes plus ou moins translucides et nues alors que chez d'autres, elles sont atrophiées ou même absentes. Les poils d'origine sont remplis d'air ou de pigments. Cependant, les couleurs les plus vives résultent de la diffraction de la lumière et du micro-relief des écailles. Papillon aux ailes translucides. By e 3000 Pour certaines espèces, les écailles présentent sur leurs parois de fines proéminences décomposant la lumière selon l’angle d’inclinaison des ailes. Le bleu métallisé des argus mâles est dû à cette structure particulière. Psyché et le papillon En Grec, le terme de psyché désigne à la fois, l’âme humaine et le papillon. Selon la mythologie, Prométhée façonna le corps humain avec de l’argile, et Athéna y insuffla un papillon pour l’animer. Chenille d'un papillon. By Aussie Gall La métamorphose de la chenille en papillon est un symbole qui est repris dans toutes les mythologies. Comme le papillon qui émerge de sa chrysalide, l’âme humaine est appelée à renaître des épreuves pour s’éveiller à la sagesse. Symbolisme du papillon Au Japon, le papillon est un emblème de la femme; deux papillons figurent le bonheur conjugal. Léger, le papillon est un esprit voyageur; sa vue annonce une visite ou la mort d'un proche. Deux papillons représentent le bonheur congugal au Japon. By ComputerHotline Chez les Aztèques, le papillon est un symbole de l'âme, ou du souffle vital échappé de la bouche de l'agonisant. Un papillon jouant parmi les fleurs représente l'âme d'un guerrier tombé sur un champ de bataille. En effet, les guerriers redescendent sur terre sous forme de colibris ou de papillons. Au Zaïre, un mythe raconte que l'homme suit de la vie à la mort le cycle du papillon. Il est dans son enfance une petite chenille, une grande chenille dans sa maturité; il devient chrysalide dans sa vieillesse; sa tombe est le cocon d'où sort son âme, qui s'envole sous la forme d'un papillon. La ponte de ce papillon est l'expression de sa réincarnation. Le Papillon : un butineur professionnel Les témoignages les plus anciens, découverts dans de l’ambre du Liban, datent de 100 millions d’années. Véritables fossiles vivants, les Microptérigidés et les Hépialidés, ont conservé une structure archaïque. Notamment, les Microptérigidés, qui sont des papillons nocturnes ont conservé des pièces buccales broyeuses. Ils se nourrissent des graines de pollen broyées avec leurs mandibules. Aricia agestis est répandu dans toute l'Europe. By spettacolopuro Les autres familles de Lépidoptères ont évolué parallèlement aux plantes à fleurs. Petit à petit, les mandibules ne permettaient plus de récolter le nectar, ce liquide sucré, qui est énergétique. Les mandibules se sont donc atrophiées et une pièce buccale suceuse s'est développée, qui est une longue pompe aspirante.
Acherontia atropos, le sphynx tête de mort. Il pille les ruches des abeilles pour leur miel. En raison du dessin qui rappelle un crâne humain sur son thorax, ce papillon était autrefois un présage de mort. By Trevor H
Quand le papillon ne butine pas, il porte cette trompe appelée probiscis, enroulée sous sa tête. Déroulée, cette trompe peut atteindre plusieurs centimètres de long. Cette trompe est constituée d’un canal central et de deux gouttières accolées. Quand le papillon veut se nourrir, il déroule sa trompe par un afflux d’hémolymphe dans les gouttières. Le canal central aspire alors les liquides. L’appareil buccal comporte également des palpes labiaux. Les palpes labiaux sont des organes tactiles et olfactifs qui permettre de reconnaître la nourriture. Reproduction des papillons Les papillons mâles de jour ont des couleurs plus éclatantes que leurs femelles. Les papillons mâles de nuit portent des antennes plus développées. La plupart des femelles, dont l’abdomen est alourdi par les œufs, sont de taille supérieure aux mâles. Agrotis ipsilon est un papillon nocturne. Sa chenille se nymphose dans le sol. By dhobern Pour se retrouver, mâles et femelles communiquent par signaux visuels, olfactifs ou auditifs. De nombreuses femelles de papillons de nuit sécrètent des substances chimiques sexuellement attractives (les phéromones). D’autres femelles peuvent émettrent des ultrasons. Geometra papilionaria est actif la nuit car il est attiré par les lumières. By Miika S L’accouplement est précédé d’une parade sexuelle et dans certains cas d’un ballet aérien appelé pariade. L’accouplement s’effectue tête-bêche. Le mâle pénètre l’orifice génital de la femelle et s’agrippe à elle avec une paire de petites valves. Cet accouplement peut durer de quelques minutes à plusieurs heures.
Drepana arcuata. Les Drepanidae volent rapidement après la tombée de la nuit. Cette famille compte environ 400 espèces répandues sur tous les continents, sauf l'Amérique du Sud. By cyanocorax
Les femelles pondent en moyenne 100 à 500 œufs au cours de leur vie. Ce nombre peut atteindre 1 500 mais peu arrivent à l’âge adulte. La durée d’incubation varie en fonction des conditions climatiques : de trois jours pour certaines espèces tropicales à un an pour les espèces européennes. De la chenille au papillon La métamorphose de la chenille au papillon est un des plus incroyables prodiges du règne animal. Dénommée nymphose, elle s’effectue dans l’organisme même de la chrysalide. Tout commence à l’abri d’une feuille ou dans le creux d’un arbre. La femelle pond ses œufs sur une plante hôte qui lui sert à la fois d’abri et de nourriture pour les chenilles. Une chrysalide qui se fond dans le feuillage. By WallTea Le développement embryonnaire dure entre une et deux semaines. La coque de l’œuf est appelée chorion. Quand le développement embryonnaire est terminé, c’est l’éclosion. La chenille grignote le chorion de son œuf avec ses mandibules, découpe un cercle et passe la tête. Elle se tortille dans tous les sens pour sortir de sa prison. Chenille Papilio machaon. By fuentedelateja
A force de se nourrir, une chenille multiplie son poids par 1 000 ou 3 000. La cuticule qui enveloppe son corps devient trop étroite ce qui l’a contraint à muer. Elle gonfle la partie antérieure de son corps pour faire éclater la cuticule et se séparer de son ancienne peau. Chenille. By Aussie Gall La période qui sépare deux mues est appelée un stade larvaire. Au cours de sa croissance qui, selon les espèces, peut durer de quelques semaines à quelques années, une chenille passe généralement par quatre ou cinq stades larvaires. La plupart des chenilles typiques peuvent produire et filer de la soie. Chenille de papillon. By Paraflyer Quand les chenilles ont terminé leur développement, elles effectuent une dernière mue qui fera d’elles des chrysalides. Ce stade est appelé « stade nymphal ». C’est le stade le plus vulnérable dans la vie d’un papillon. Chenille. By e³°°° Ce stade diffère d’une espèce à l’autre. Les espèces qui se sont développées à l’intérieur de la plante hôte y restent généralement le temps de se nymphoser. Mais, la plupart des familles d’hétérocères se tissent un cocon de soie. On en trouve de formes et de tailles très variées.
Chrysalide d'un Monarque (Danaus plexippus). Elle devient transparente quand le papillon est prêt à émerger. By Lynda W1
Ceux des Saturnidés sont réputés. D’ailleurs, la chenille du bombyx du mûrier ou ver à soie est élevée en captivité et la soie qu’elle produit est récoltée en quantité industrielle. Ver à soie. By Wm Jas Après plusieurs jours, voire plusieurs mois, selon les espèces, les premiers attributs de transformation émergent. Le papillon émerge alors et expulse les déchets accumulés par l’abdomen pendant la nymphose. Cette déjection ressemble à une goutte de sang : c’est le méconium. L’envol et l’ivresse Pour s’envoler, les papillons ont besoin d’augmenter leur température corporelle. Pour cela, les papillons de nuit font vibrer leurs ailes alors que les papillons diurnes se servent de l’énergie du soleil. Le moro-sphynx (Macroglossum stellatarum) vole à une vitesse de 54 km/h ! Volant comme un colibri au-dessus des fleurs, on appelle parfois ce papillon oiseau-mouche. Moro-sphynx (Macroglossum stellatarum) . By kaibara87 Les papillons de nuit maintiennent leur trajectoire en se repérant à la position de la Lune ou en se guidant grâce au parfum distillé par les plantes à floraison nocturne comme le chèvrefeuille ou le tabac. De jour, la vue prédomine. Les yeux des papillons, composés de milliers d’unités optiques (ommatidies), perçoivent une image en mosaïque de leur environnement. Le papillon perçoit la lumière ultra-violette, mais pas le rouge, ni l’infrarouge.
Flambé. (Iphiclides podalirius) est l'un des plus beaux papillons européens. Il est en voie d'extinction. By JR Guillaumin
Cette ivresse de l’envol et des odeurs est de courte durée. De nombreuses familles de papillons meurent au bout de quelques jours, après avoir eu juste le temps de se reproduire. Tabac d'Espagne (Argynnis paphia) est l'un des plus grands papillons d'Europe. By JR Guillaumin Beaucoup d’espèces ont une nourriture dépourvue de protéines et de sels minéraux qui ne permet pas une longévité supérieure à une ou deux semaines. Cependant, certaines espèces peuvent vivre plusieurs mois. Des papillons migratreurs Il existe environ 200 espèces migratrices de papillons. La plus célèbre est le Monarque (Danaus plexippus), un Nymphalidé migrant chaque année à travers le continent américain. En trois mois, ils parcourent plus de 3 000 km à raison de 20 à 30 km par jour. Monarque (Danaus plexippus). By Randy Son Of Robert Ils hibernent sur des eucalyptus à la frontière du Mexique et de la Californie puis ils entreprennent au printemps de voler jusqu’à la côte est du Canada. Le migrant africain (Catopsilia florella), le bogong (Agrotis infusa) ou le moro-sphynx (Macroglossum stellatarum) sont également des espèces migratrices. En Europe, ces migrations concernent des espèces comme la belle dame, le moro-sphynx ou le lambda. Chenille Papilio machaon. By Shelly and Roy Si certains individus volent en solitaire, d’autres se déplacent en groupe ; des milliards d’individus peuvent alors être observés. L’industrie de la soie L’industrie de la soie est née en Chine 2 700 ans avant notre ère. Cela a commencé avec l’élevage des premières chenilles du bombyx du mûrier ou ver à soie. La technique d’élevage était tenue secrète et le commerce des œufs puni de mort. C’est en fraude que plusieurs œufs et des graines de mûrier sont parvenus en 555 à Constantinople. L’Europe se dota alors de sa propre industrie. Louis XI développa la sériciculture française au XVe siècle. Les fermes d’élevage, appelées magnaneries, ont fleuri dans la région lyonnaise jusqu’au 19e siècle. Les élevages ont été décimés par la maladie du ver à soie. A partir
PHOTOGRAPHE ROESELIEN RAIMOND
Des primatologues japonais ont récemment fait une découverte passionnante :
lorsque les mâles bonobo se comportent de façon agressive envers les jeunes femelles, alors les femelles plus âgées viennent en aide à leurs cadettes. C’est cette entraide qui permettrait aux femelles de garder le dessus dans le système hiérarchique de l’espèce.
Cette découverte comportementale, nous la devons aux chercheurs Nahoko Tokuyama et Takeshi Furuichi de l’université de Kyoto. Partis en République du Congo afin d’y observer un groupe de bonobos sauvages, ils y ont découvert l’entraide qui régnait entre les vieilles et les jeunes femelles de la colonie.
Une entraide qui expliquerait comment et pourquoi les femelles sont à la tête de la hiérarchie chez cette espèce de primates.
“Les primates femelles forment parfois des partenariats pour attaquer d’autres individus. Généralement, ces coalitions se forment entre des primates de la même famille, afin de protéger les ressources nécessaires d’autres primates qui eux, ne seraient pas liés par le sang.
En ce qui concerne les bonobos, les femelles quittent le groupe dans lequel elles sont nées durant l’adolescence, alors les femelles d’une colonie ne sont généralement pas liées les unes aux autres. Mais malgré cela, elles forment fréquemment des coalitions ; l’un de nos buts principaux était de comprendre comment naissent ces alliances entre femelles qui ne sont pas de la même famille”, confie le professeur Tokuyama.
Ainsi, après quatre années d’observation, les deux primatologues ont découvert que toutes les coalitions de femelles étaient formées pour attaquer les mâles et plus particulièrement que celles-ci survenaient après que les mâles ont agi de façon agressive à l’encontre d’une ou plusieurs femelles.
Aussi, ils ont pu observer que les femelles les plus âgées avaient davantage de chances de gagner leurs affrontements et que
lorsque celles-ci formaient des alliances, elles l’emportaient toujours sur les mâles.
De plus, ils ont également découvert que les vieilles femelles n’agissait pas selon leurs préférences : elles viennent en aide
de la même façon à toutes les jeunes femelles, que ces dernières agissent de façon amicale ou non.
Le professeur Tokuyama en conclut ainsi que ces coalitions créées entre les femelles bonobo pourraient être leur moyen de combattre le harcèlement masculin,
En contrôlant les agressions par les mâles de cette façon, les femelles maintiennent également un supériorité dans la hiérarchie sociale.”
Il ajoute : “Ce système bénéficie également aux femelles les plus âgées, parce que les femelles les plus jeunes commencent à passer plus de temps avec elles pour avoir leur protection. De cette façon, les femelles plus âgées peuvent donner à leurs fils plus d’opportunités de s’accoupler avec les femelles les plus jeunes.”
Ces observations sont tout à fait passionnantes et nous permettent de mieux comprendre la façon dont fonctionne le système social de ces magnifiques primates que sont les bonobos. Finalement, les femelles ont compris que c’est l’union qui faisait la force !
sur l’île de Principe
L’ornithologue belge Philippe Verbelen a découvert au début de ce mois de juillet une
espèce de hibou jusque là inconnue sur l’île de Principe (São Tomé et Principe, Afrique de l’Ouest).
« Ce hibou est extrêmement différent des espèces connues jusqu’ici »,
indique-t-il. « Les rumeurs sur la présence d’un petit-duc sur l’île de
Principe circulent depuis près d’un siècle. Plusieurs expéditions ont
été organisées pour tenter de le trouver », explique le scientifique.
Le travail de l’ornithologue belge a commencé en 2009 à la lecture d’un
article du biologiste portugais Martim Melo. Celui-ci avait détecté dans
la forêt tropicale de cette île un cri inconnu, qui ressemblait à celui
d’une chouette. Début juillet, Philippe Verbelen a décidé se mener une
expédition à Principe, en compagnie du biologiste brésilien Felipe
Spina. Avec l’aide d’un guide local, ils ont repéré un lieu d’où ils ont
pu entendre le fameux cri.
Après une longue attente, un oiseau s’est soudainement posé sur un arbre
situé à dix mètres des chercheurs. Philippe Verbelen a réussi à le
prendre en photos. Il a ensuite analysé les clichés avec le biologiste
Melo et le chercheur suédois Georges Sansgster, qui travaille également
sur ces oiseaux. Selon ces chercheurs, il s’agit bien d’un nouvel hibou.
A présent, des études plus approfondies sont nécessaires pour comprendre
la répartition et l’abondance des hiboux dans cette forêt afin de les
protéger. L’information a été divulguée jeudi lors de la conférence
internationale sur la biologie des îles du Golfe de Guinée, qui se
déroule aux Açores, au Portugal.
Stéphanie Morin
La Presse
(PERCÉ) «Je ne suis pas gêné de dire que le parc marin de l'île Bonaventure
fait partie des 10 plus beaux sites de plongée au monde.» Steven
Melanson connaît comme le fond de sa poche les eaux qui ceinturent l'île
Bonaventure, au large de Percé. Il a plongé 350, voire 400 fois dans
les 26 sites disséminés autour de l'île. Et chaque fois, il retombe sous
le charme.
«Les falaises et le fond marin sont tellement pleins de vie qu'il y a des
endroits où on ne peut même pas poser le doigt!», lance le directeur du
club nautique de Percé.
Les eaux sont mille fois plus riches que ceux qui restent à la surface
pourraient le croire: anémones plumeuses, étoiles de mer, oursins,
éponges, crabes, homards...
«Parfois, par un coup de chance, on peut croiser un thon - j'en ai vu un l'été
dernier qui devait peser entre 300 et 360 kg -, un poisson-lune, un
requin-pèlerin.
Mais les phoques, eux, sont des compagnons de plongée beaucoup plus fréquents.»
Avec les fous de Bassan, les phoques sont en effet les grandes vedettes de
l'île Bonaventure. Selon Rémi Plourde, directeur du parc national de
l'Île-Bonaventure-et-du-Rocher-Percé et du parc national de Miguasha, on
peut facilement voir plus de 200 phoques dans le secteur pendant l'été.
«Un automne, j'ai déjà compté 140 phoques couchés sur la plage de la baie des Marigots !»
«Dans 95 % des cas, ce sont des phoques gris qui viennent dans le
Saint-Laurent pour se nourrir», explique Esther Blier, directrice
générale du Réseau d'observation des mammifères marins (ROMM).
«S'il y en a autant autour de l'île Bonaventure, c'est en raison des nombreux
rochers qui émergent de l'eau et où ils peuvent se reposer sans être dérangés.»
Les phoques gris sont plus gros que les phoques communs. Plus territoriaux
aussi. Mais ils n'en sont pas moins curieux comme des chiots lorsqu'ils
croisent un humain chaussé de palmes barbotant dans les vagues.
C'est pour avoir la chance de nager au milieu des phoques que des centaines
de plongeurs sous-marins font chaque année le trajet vers Percé.
L'eau n'est pas si froide qu'on pourrait le croire: de 16 à 18 °C en juillet
et août. Les sites étant peu profonds - 12 m en moyenne -, ils restent
accessibles même aux plongeurs moins expérimentés.
Les marées, les vagues, le vent et les courants peuvent par contre venir
compliquer la donne. «C'est la mer qui décide du lieu où on plonge»,
explique Steven Melanson.
Or, le jour de notre visite, la mer ne semble pas disposée à nous
accueillir. Un vent tenace souffle sur la baie et les drapeaux claquent
comme des fouets.
Même les gros bateaux qui font des croisières autour du rocher Percé
menacent de rester à quai. Scrutant la mer, Steven Melanson hésite à
lancer le bateau pneumatique sur l'eau.
«L'île protège les sites de plongée des grands vents, mais c'est la
traversée qui risque d'être rock'n'roll.» Quand, après le dîner, les
vents faiblissent, il n'hésite pas: on part.
Source : Photo Google
Bonne décision! À la pointe sud de l'île, les eaux sont étonnamment calmes.
Les phoques - pas fous - sont venus s'y réfugier en grand nombre. La
sortie en mer s'annonce riche en rencontres, tant pour les plongeurs que
pour les apnéistes.
Car il est possible d'observer les phoques de la surface, même si la
visibilité est loin d'être fantastique (entre 2 et 12 m selon les cas)
en raison notamment des sédiments en suspension qui abondent.
«Un apnéiste qui descend a tout de même de fortes chances de voir les
phoques. Les phoques sont plus portés à s'approcher, car contrairement
aux plongeurs, il ne font pas de bulle, pas de bruit...»
Pour les plongeurs, les consignes sont claires: il faudra éviter de remuer
les bras pour ne pas effrayer les phoques. «?Ce sont surtout les palmes
qui les intéressent.
On peut présenter nos palmes aux phoques, mais en les regardant du coin de
l'oeil. Il faut éviter le contact visuel, qui est perçu comme un signe
de confrontation.?»
Difficile tout de même de ne pas ouvrir les yeux tout ronds quand, pour la
première fois, un phoque plus gros qu'un frigo vient mâchouiller nos
palmes, intrigué. Pendant la plongée d'une trentaine de minutes, nous
apercevrons cinq ou six phoques différents.
Le plus craintif reste à distance ; un autre nous ignore avec superbe,
couché sur le fond rocailleux. Mais le plus joueur s'amuse allègrement à
croquer mes palmes bleu électrique. Je plie le genou doucement; il se
rapproche sans crainte. À travers mon masque, j'ai l'impression
d'observer un chiot géant s'amuser avec un jouet.
«Les phoques ont la mentalité d'un chien de 1 an, lancera d'ailleurs Steven
Melanson une fois de retour à bord. Ils sont joueurs et curieux; mais il
ne faut pas oublier qu'ils peuvent peser jusqu'à 350 kg, qu'ils ont des
canines de 2,5 cm de long et que leur mâchoire est aussi forte que
celle d'un ours.»
Il se souvient de ce jeune mâle particulièrement insistant, que des amis
vidéastes et lui ont surnommé Bob. «Il devait peser entre 180 et 225 kg
et mesurer plus de 1,80 m.
À un moment, il a pris ma tête dans sa mâchoire pour tirer sur ma cagoule.»
Les images ont été captées et mises en ligne sur Vimeo.
À Savoir
Les sorties en mer sont offertes jusqu'à la mi-septembre, voire le début du
mois d'octobre selon l'achalandage. Rien ne garantit toutefois que les
phoques seront de la partie.
«Mais on en aperçoit dans 75 % des plongées. À partir de la mi-juillet, les
plus jeunes sont sevrés et on dirait que les phoques sont plus portés à
interagir avec les plongeurs.»
Le club nautique offre des sorties d'initiation pour les clients qui ne
possèdent pas de certification en plongée. L'activité d'une demi-journée
comprend un cours théorique et une plongée à l'île Bonaventure.
Le ratio ne dépasse jamais deux apprentis pour un instructeur.
«L'activité est accessible à tous. Ceux qui le souhaitent peuvent terminer leur certification ici.»
Prix: 150 $ (plus taxes), équipement fourni.
Prix Pour Une Plongée De Jour: 50 $.
Le parc national de l'Île-Bonaventure-et-du-Rocher-Percé offre pendant l'été des causeries hebdomadaires sur les mammifères marins (y compris les phoques) à l'amphithéâtre La Saline de Percé.
L’Ili Pika est une adorable créature dont vous n’avez probablement jamais entendu parler car c’est un animal très rare en voie de disparition. En Chine, l’Ili Pika a été aperçu pour la première fois depuis 20 ans !
L’Ili Pika a été découvert en 1983 dans les montagnes du nord-ouest de la Chine, depuis sa population a diminué de 70 %. L’Ili Pika serait un lointain parent du lapin, il est si rare que les scientifiques ne connaissent que très peu de choses sur lui. En effet, la population de cet animal est désormais estimée à moins de 1000, ces photos sont donc les premières qui ont été prises depuis plus de 20 ans !
Li Weidong, grand défenseur de l’environnement, est l’homme qui a découvert l’Ili Pika. Li a fait appel à une équipe de bénévoles pour surveiller de plus près l’évolution de cette espèce. Ensemble ils ont donné un petit surnom à cet animal très rare : le “lapin magique”. D’après Li et ses bénévoles, il est probable que le réchauffement de la planète soit la cause du déclin de l’Ili Pika.
L’Ili Pika a été aperçu pour la première fois depuis 20 ans
L’Ili Pika est originaire de Chine
Il a été surnommé le “lapin magique”
Li Weidong, l’homme qui a découvert l’Ili Pika
Quelle espèce extraordinaire ! On admire le travail que Li et ses bénévoles fournissent pour veiller sur l’Ili Pika. On espère
qu’ils vont trouver une solution pour préserver cette adorable petite créature de son triste destin.
QU,ILS SONT MIGNONS SES BÉBÉS
Un bébé Girafe
Crédits photo (creative commons) : shizziUn bébé caméléon
Crédits photo (creative commons) : Sam, WUn bébé éléphant
Crédits photo : Arno Meintjes WildlifeUn bébé crocodile
Source photo : RedditUn bébé canard
Source photo : Bored PandaUn bébé daim
Crédits photo : Jeff MooreUn bébé hippopotame
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Crédits photo (creative commons) : Last Human GatewayUn bébé chat
Crédits photo (creative commons) : JosephSardinUn bébé dauphin
Source photo : RedditUn bébé fourmilier
Source photo : RedditUn bébé panda
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Source photo : Bored PandaUn bébé mouton
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Crédits photo (creative commons) : BrianScottUn bébé paresseux
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Source photo : Bored PandaUn bébé morse
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Source photo : imgurUn bébé chien
Source photo : Bored PandaUn bébé loutre
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Source photo : redditUn bébé orang-outan
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Source photo : RedditUn bébé grenouille
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Crédits photo : Tambako The JaguarUn bébé écureuil
Source photo : baby animal overloadUn bébé tigre
Souce photo : imgurUn bébé panthère
Source photo : imgurUn bébé lion
Source photo : RedditUn bébé ours
Source photo : RedditUn bébé gorille
Source photo : imgurUn bébé panda roux
Source photo : Reddit(bonus) Un bébé pigeon
Ils existent ... et ils réussissent à être encore plus laids bébés qu'adultes.
Les grèbes à cou noir et l'Aigrette garzette à la fin de la vidéo ont été photographiés sur des étangs de la Dombes non loin du parc.
de fleur en fleur ? Ou bien éteint la lumière, le soir venu, pour
empêcher un papillon de nuit de se brûler les ailes ?
Du papillon blanc au papillon noir en passant par toutes les couleurs, ce splendide insecte nous fait
admirer ses ailes chatoyantes depuis l'aube de l'humanité.
Les papillons sont apparus avec les premières plantes à fleurs il y a 150 à 200 millions d’années. Comme
les sauterelles et les coccinelles, ils descendent des Mécoptères, ou
mouche-scorpion, qui volaient dans les forêts de fougères
préhistoriques.
Le papillon : un insecte surprenant Le papillon est un insecte de l’ordre des Lépidoptères, du grec « lepis » (écaille) et de « pteron » (aile).
Cet ordre regroupe environ 165 000 espèces répertoriées qui malgré
une grande variété de formes et de couleurs, présentent une même
structure.
En vol, les papillons se guident surtout à la vue et à l’odorat. By fmc.nikon.d40
Leur corps, protégé par une carapace articulée, comporte une tête, un thorax et un abdomen. Les deux paires
d’ailes membraneuses, rattachées au thorax, sont complétées par trois
paires de pattes servant essentiellement de train d’atterrissage.
Baptisé grand porte queue, Papilio machaon possède des antennes en forme de massue. By e³°°°
C’est sur la tête que se trouvent les principaux organes sensoriels. En vol, les papillons se guident surtout
à la vue et à l’odorat.
Leurs deux yeux composés sont sensibles aux couleurs des fleurs et aux mouvements de leurs prédateurs.
Zoom sur la tête d'un papillon. By jurvetson
Les deux antennes qui peuvent être articulées, captent également le parfum des fleurs et l’odeur des femelles.
Zoom sur lers antennes. By suchitra prints(Away for a few days)
On divise l'ordre des Lépidoptères en quatre sous-ordres, en prenant comme critères la structure des pièces
buccales, celle de l'orifice génital des femelles et la nervation des
ailes.
Pour des raisons pratiques, on peut aussi distinguer les Macrolépidoptères (papillons de jour et grands
papillons de nuit) et les Microlépidoptères (petits papillons
nocturnes).
Papillon de nuit. By SantaRosa OLD SKOOL
Le découpage entre papillons diurnes et nocturnes n’a pas de fondement scientifique. Par exemple, la famille
des Uraniidae regroupe aussi bien de grands papillons diurnes que des
espèces nocturnes. Cependant, vous trouverez parfois le découpage
suivant:
Rhopalocères (papillons diurnes)
Hétérocères (papillons nocturnes)
Des ailes chatoyantes
Les Lépidoptères ont deux paires d'ailes membraneuses généralement revêtues d'écailles imbriquées qui
sont, en fait, des poils aplatis et dilatés.
Comète de Madagascar (Argema Mittrei). By guano
Les ailes seraient transparentes si elles n’étaient couvertes d’écailles. Certains papillons possèdent
d'ailleurs des ailes plus ou moins translucides et nues alors que chez
d'autres, elles sont atrophiées ou même absentes.
Les poils d'origine sont remplis d'air ou de pigments. Cependant, les couleurs les plus vives résultent
de la diffraction de la lumière et du micro-relief des écailles.
Papillon aux ailes translucides. By e 3000
Pour certaines espèces, les écailles présentent sur leurs parois de fines proéminences décomposant
la lumière selon l’angle d’inclinaison des ailes.
Le bleu métallisé des argus mâles est dû à cette structure particulière.
Psyché et le papillon En Grec, le terme de psyché désigne à la fois, l’âme humaine et le papillon. Selon la mythologie, Prométhée
façonna le corps humain avec de l’argile, et Athéna y insuffla un
papillon pour l’animer.
Chenille d'un papillon. By Aussie Gall
La métamorphose de la chenille en papillon est un symbole qui est repris dans toutes les mythologies.
Comme le papillon qui émerge de sa chrysalide, l’âme humaine est
appelée à renaître des épreuves pour s’éveiller à la sagesse.
Symbolisme du papillon Au Japon, le papillon est un emblème de la femme; deux papillons figurent le bonheur conjugal. Léger, le
papillon est un esprit voyageur; sa vue annonce une visite ou la mort
d'un proche.
Deux papillons représentent le bonheur congugal au Japon. By ComputerHotline
Chez les Aztèques, le papillon est un symbole de l'âme, ou du souffle vital échappé de la bouche de
l'agonisant. Un papillon jouant parmi les fleurs représente l'âme d'un
guerrier tombé sur un champ de bataille. En effet, les guerriers
redescendent sur terre sous forme de colibris ou de papillons.
Au Zaïre, un mythe raconte que l'homme suit de la vie à la mort le cycle du papillon. Il est dans son
enfance une petite chenille, une grande chenille dans sa maturité; il
devient chrysalide dans sa vieillesse; sa tombe est le cocon d'où sort
son âme, qui s'envole sous la forme d'un papillon.
La ponte de ce papillon est l'expression de sa réincarnation.
Le Papillon : un butineur professionnel
Les témoignages les plus anciens, découverts dans de l’ambre du Liban, datent de 100 millions d’années.
Véritables fossiles vivants, les Microptérigidés et les Hépialidés, ont conservé une structure archaïque.
Notamment, les Microptérigidés, qui sont des papillons nocturnes ont
conservé des pièces buccales broyeuses. Ils se nourrissent des graines
de pollen broyées avec leurs mandibules.
Aricia agestis est répandu dans toute l'Europe. By spettacolopuro
Les autres familles de Lépidoptères ont évolué parallèlement aux plantes à fleurs.
Petit à petit, les mandibules ne permettaient plus de récolter
le nectar, ce liquide sucré, qui est énergétique.
Les mandibules se sont donc atrophiées et une pièce buccale suceuse s'est développée, qui est une longue pompe aspirante.
Quand le papillon ne butine pas, il porte cette trompe appelée probiscis, enroulée sous sa tête.
Déroulée, cette trompe peut atteindre plusieurs centimètres de long.
Cette trompe est constituée d’un canal central et de deux gouttières
accolées. Quand le papillon veut se nourrir, il déroule sa trompe par un
afflux d’hémolymphe dans les gouttières.
Le canal central aspire alors les liquides.
L’appareil buccal comporte également des palpes labiaux. Les palpes labiaux sont des organes tactiles et
olfactifs qui permettre de reconnaître la nourriture.
Reproduction des papillons Les papillons mâles de jour ont des couleurs plus éclatantes que leurs femelles. Les papillons mâles de nuit
portent des antennes plus développées.
La plupart des femelles, dont l’abdomen est alourdi par les œufs, sont de taille supérieure aux mâles.
Agrotis ipsilon est un papillon nocturne. Sa chenille se nymphose dans le sol. By dhobern
Pour se retrouver, mâles et femelles communiquent par signaux visuels, olfactifs ou auditifs. De nombreuses
femelles de papillons de nuit sécrètent des substances chimiques
sexuellement attractives (les phéromones).
D’autres femelles peuvent émettrent des ultrasons.
Geometra papilionaria est actif la nuit car il est attiré par les lumières. By Miika S
L’accouplement est précédé d’une parade sexuelle et dans certains cas d’un ballet aérien appelé pariade.
L’accouplement s’effectue tête-bêche. Le mâle pénètre l’orifice
génital de la femelle et s’agrippe à elle avec une paire de petites
valves.
Cet accouplement peut durer de quelques minutes à plusieurs heures.
Les femelles pondent en moyenne 100 à 500 œufs au cours de leur vie. Ce nombre peut atteindre 1 500 mais peu
arrivent à l’âge adulte.
La durée d’incubation varie en fonction des conditions climatiques :
de trois jours pour certaines espèces tropicales à un an pour les
espèces européennes.
De la chenille au papillon La métamorphose de la chenille au papillon est un des plus incroyables prodiges du règne animal.
Dénommée nymphose, elle s’effectue dans l’organisme même de la chrysalide.
Tout commence à l’abri d’une feuille ou dans le creux d’un arbre. La femelle pond ses œufs sur une plante
hôte qui lui sert à la fois d’abri et de nourriture pour les chenilles.
Une chrysalide qui se fond dans le feuillage. By WallTea
Le développement embryonnaire dure entre une et deux semaines. La coque de l’œuf est appelée chorion.
Quand le développement embryonnaire est terminé, c’est l’éclosion.
La chenille grignote le chorion de son œuf avec ses mandibules, découpe
un cercle et passe la tête.
Elle se tortille dans tous les sens pour sortir de sa prison.
Chenille Papilio machaon. By fuentedelateja
A force de se nourrir, une chenille multiplie son poids par 1 000 ou 3 000.
La cuticule qui enveloppe son corps devient trop étroite ce qui l’a
contraint à muer. Elle gonfle la partie antérieure de son corps pour
faire éclater la cuticule et se séparer de son ancienne peau.
Chenille. By Aussie Gall
La période qui sépare deux mues est appelée un stade larvaire.
Au cours de sa croissance qui, selon les espèces, peut durer de
quelques semaines à quelques années, une chenille passe généralement par
quatre ou cinq stades larvaires.
La plupart des chenilles typiques peuvent produire et filer de la soie.
Chenille de papillon. By Paraflyer
Quand les chenilles ont terminé leur développement, elles effectuent une dernière mue qui fera d’elles des
chrysalides. Ce stade est appelé « stade nymphal ».
C’est le stade le plus vulnérable dans la vie d’un papillon.
Chenille. By e³°°°
Ce stade diffère d’une espèce à l’autre. Les espèces qui se sont développées à l’intérieur de la plante
hôte y restent généralement le temps de se nymphoser.
Mais, la plupart des familles d’hétérocères se tissent un cocon de soie. On en trouve de formes et de tailles très variées.
Ceux des Saturnidés sont réputés. D’ailleurs, la chenille du bombyx du mûrier ou ver à soie est élevée en
captivité et la soie qu’elle produit est récoltée en quantité
industrielle.
Ver à soie. By Wm Jas
Après plusieurs jours, voire plusieurs mois, selon les espèces, les premiers attributs de transformation émergent.
Le papillon émerge alors et expulse les déchets accumulés par
l’abdomen pendant la nymphose. Cette déjection ressemble à une goutte de
sang : c’est le méconium.
L’envol et l’ivresse Pour s’envoler, les papillons ont besoin d’augmenter leur température corporelle. Pour cela, les papillons
de nuit font vibrer leurs ailes alors que les papillons diurnes se
servent de l’énergie du soleil.
Le moro-sphynx (Macroglossum stellatarum) vole à une vitesse de 54 km/h ! Volant comme un colibri
au-dessus des fleurs, on appelle parfois ce papillon oiseau-mouche.
Moro-sphynx (Macroglossum stellatarum) . By kaibara87
Les papillons de nuit maintiennent leur trajectoire en se repérant à la position de la Lune ou en se
guidant grâce au parfum distillé par les plantes à floraison nocturne
comme le chèvrefeuille ou le tabac.
De jour, la vue prédomine. Les yeux des papillons, composés de
milliers d’unités optiques (ommatidies), perçoivent une image en
mosaïque de leur environnement.
Le papillon perçoit la lumière ultra-violette, mais pas le rouge, ni l’infrarouge.
Cette ivresse de l’envol et des odeurs est de courte durée. De nombreuses familles de papillons meurent
au bout de quelques jours, après avoir eu juste le temps de se
reproduire.
Tabac d'Espagne (Argynnis paphia) est l'un des plus grands papillons d'Europe. By JR Guillaumin
Beaucoup d’espèces ont une nourriture dépourvue de protéines et de sels minéraux qui ne permet pas une
longévité supérieure à une ou deux semaines.
Cependant, certaines espèces peuvent vivre plusieurs mois.
Des papillons migratreurs Il existe environ 200 espèces migratrices de papillons. La plus célèbre est le Monarque (Danaus
plexippus), un Nymphalidé migrant chaque année à travers le continent
américain.
En trois mois, ils parcourent plus de 3 000 km à raison de 20 à 30 km par jour.
Monarque (Danaus plexippus). By Randy Son Of Robert
Ils hibernent sur des eucalyptus à la frontière du Mexique et de la Californie puis ils entreprennent au
printemps de voler jusqu’à la côte est du Canada.
Le migrant africain (Catopsilia florella), le bogong (Agrotis infusa) ou le moro-sphynx (Macroglossum
stellatarum) sont également des espèces migratrices.
En Europe, ces migrations concernent des espèces comme la belle dame, le moro-sphynx ou le lambda.
Chenille Papilio machaon. By Shelly and Roy
Si certains individus volent en solitaire, d’autres se déplacent en groupe ; des milliards d’individus
peuvent alors être observés.
L’industrie de la soie
L’industrie de la soie est née en Chine 2 700 ans avant notre ère. Cela a commencé avec l’élevage des
premières chenilles du bombyx du mûrier ou ver à soie.
La technique d’élevage était tenue secrète et le commerce des œufs puni de mort. C’est en fraude que
plusieurs œufs et des graines de mûrier sont parvenus en 555 à
Constantinople.
L’Europe se dota alors de sa propre industrie. Louis XI développa la sériciculture française au XVe
siècle. Les fermes d’élevage, appelées magnaneries, ont fleuri dans la
région lyonnaise jusqu’au 19e siècle.
Les élevages ont été décimés par la maladie du ver à soie. A partir