Les portraits d'animaux en double exposition de Taylor Daniel.
Il dessine d’incroyables portraits d’animaux en double exposition. Il utilise une technique mixte, combinant photographie et illustration. Il a recours à un effect de « fumée » pour ajouter une dimension surréaliste.
LE CANARD MANDARIN Le plus beau canard du monde Le canard mandarin est un symbole de la fidélité en Asie (il est parfois offert en cadeau à un couple de jeunes mariés en Chine), car il vit en couple toute sa vie durant. La femelle pond de six à douze oeufs par an qu'elle couve pendant environ 28 jours, entre avril et juillet.
Il fréquente toutes sortes d'étendues d'eau, à condition qu'elles soient à proximité d'une forêt assez dense. Le canard mandarin mâle a le dessus de la tête vert et roux cuivré, les joues partiellement blanches, lebec rouge.
Une touffe de grandes plumes orange dressées, en forme d'éventail, retombe sur le haut des ailes. Une double ligne blanche accolée d'une double ligne noire encadreles côtés de la poitrine brune et blanche. Le ventre blanc précède unequeue relativement longue et noire. Enfin, les plumes ornementales brun-orange des ailes sont des rémiges tertiaires, ses ailerons lui ont valu le nom scientifique de galericulata qui en latin signifie 'galère'.
Le dimorphisme sexuel est très marqué.
En effet, contrairement au mâle, la femelle a un plumage terne, presque entièrement brune avec le ventre blanc.
Seules quelques petites taches pâles viennent éclaircir cette sombreordonnance : une barre blanche derrière le bec, un cercle oculaire blanc poursuivi par une ligne courbe blanche partant du bas de l'oeil.
15 chiffres sur la fourrure qui montrent combien les animaux souffrent pour assouvir les envies futiles de l’Homme.
L’industrie de la fourrure est fructueuse, l’envers du décor l’est beaucoup moins. Animaux torturés, élevés dans des conditions de vie abominables, pollution… Savez-vous réellement ce qu’implique la création de ces vêtements tendance qui font la renommée de certaines marques de luxe ? Voici 15 chiffres accablants sur un marché malheureusement florissant. 56 millions d’animaux sont abattus chaque année pour leur fourrure
Chaque année, 56 millions d’animaux sont abattus pour leur fourrure, un chiffre qui est en hausse de 10 % tous les ans depuis 10 années, et qui ne comptabilise pas les individus victimes de braconnage illégal. Les animaux les plus prisés pour leur fourrure sont les visons, les renards et les chinchillas.
85 % de la production mondiale de fourrure se fait dans des “fermes à fourrure”
85 % d’entre eux sont confinés dans des cages toute leur vie, ils doivent vivre dans un espace extrêmement confiné, entre 60 centimètres carrés et 1 mètre carré pour les plus chanceux. Ces conditions de vie abominables placent les animaux dans un état de stress permanent, beaucoup s’automutilent. Les pires élevages se trouvent en Chine, où certains animaux sont maltraités et battus, voire dépecés vivants.
Les 15 % restants sont chassés dans la nature avec des pièges affreux
Les autres animaux convoités pour leur fourrure sont attrapés dans la nature. Les pièges utilisés sont absolument affreux, ils visent en effet à immobiliser l’animal, dans de nombreux cas sans le tuer directement. L’un des outils les plus utilisés, pourtant interdit dans 89 pays dont la France, est le piège à mâchoires. Si un animal marche dessus, le dispositif se referme violemment sur le membre de ce dernier, il agonise jusqu’à l’arrivée du trappeur qui l’achève. En France, les pièges utilisés sont censés réduire les souffrances de l’animal. Parmi eux, les boîtes à fauves, les collets ou encore des outils entraînant la noyade… Il faut tout de même savoir que ces appareils visent surtout les animaux considérés comme nuisibles, tels que les visons, les ratons laveurs, les ragondins ou les rats musqués.
Pour un animal piégé, on estime entre un et dix le nombre de victimes collatérales
Ces pièges ne font aucune différence entre les animaux. Ils peuvent blesser des animaux domestiques, mais aussi des espèces protégées comme le loup gris, le lynx, ou encore le Pygargue à tête blanche. Ces victimes “accidentelles” sont bien plus nombreuses qu’on ne le croit : d’après l’associationFourrure Torture, pour un animal piégé, entre un et dix autres sont des victimes collatérales des pièges, c’est-à-dire des animaux domestiques ou en voie de disparition.
Pour fabriquer un manteau comme celui-ci, il faut tuer 50 visons via Shutterstock Bien entendu, la confection d’un vêtement n’implique pas la mort d’un seul animal. En général, il faut tuer environ 50 visons pour fabriquer un manteau. Pour ce même accessoire, il faut abattre entre 3 et 10 loups, entre 27 et 30 ratons laveurs, ou encore entre 12 et 15 lynx…
Durant leur vie, les visons ne sortent jamais de leur cage, sauf pour être tués viaShutterstock Les visons élevés dans les fermes à fourrure sont abattus au bout de 7 ou 8 mois. Selon les pays, la méthode de mise à mort varie : gazage, électrocution, empoisonnement avec des produits chimiques… La peau est ensuite retirée de la carcasse, avant d’être lavée puis séchée.
Pour obtenir 1 kilo de fourrure, il faut utiliser 563 kilos de nourriture Les fermes à fourrure nécessitent une quantité phénoménale de viande via Shutterstock Durant sa courte vie en élevage, un vison consomme environ 50 kilos de nourriture, un régime alimentaire principalement composé d’abats de poulet, de poisson, de blé et d’additifs. Il faut abattre 11 animaux pour obtenir 1 kilo de fourrure, ce qui représente approximativement 563 kg de nourriture.
En France, environ 200 000 visons évoluent dans des fermes à fourrure En France, il existe des fermes où les animaux sont élevés uniquement pour leur fourrurevia Shutterstock Bien que des pays européens comme le Royaume-Uni ou l’Autriche aient interdit les fermes à fourrure, la France, elle, continue d’élever des animaux dans des conditions de vie très douteuses. Même s’il est interdit de fabriquer ou de vendre de la fourrure de chien ou de chat, il y a environ 200 000 visons répartis dans une vingtaine d’élevages, ainsi que 100 000 lapins Orylag. D’autres pays, comme le Danemark, la Suisse ou les Pays-Bas, possèdent des législations bien plus strictes quant à l’élevage d’animaux pour leur fourrure.
En France, 264 tonnes de phosphore sont relâchées dans la nature à cause de l’élevage de vison
L’impact environnemental de la production de fourrure est totalement désastreux. Un vison produit environ 88 kilos d’excréments par an. En France, cela représente 15 840 tonnes de lisier qui relâchent 264 tonnes de phosphore, mais également beaucoup d’azote. Dans l’eau, ces substances représentent de véritables dangers pour les animaux marins. Le phosphore est l’un des pires polluants des écosystèmes aquatiques.
La fourrure est l’une des 5 industries les plus polluantes au monde L’industrie de la fourrure et de la tannerie est extrêmement polluante via Shutterstock L’incinération des carcasses d’animaux est également extrêmement nocive pour l’environnement. De nombreux gaz sont ainsi rejetés dans l’atmosphère : monoxyde de carbone, oxyde d’azote, dioxyde de carbone… L’industrie de la fourrure et de la tannerie fait partie du top 5 des plus polluantes au monde.
L’impact sur le changement climatique de la production de fourrure est 5 fois supérieur à celui de la laine La tannerie est également particulièrement polluante via Shutterstock La production de laine est très néfaste pour l’environnement. Celle de fourrure l’est bien plus. L’impact sur le réchauffement climatique occasionné par la production de fourrure est 5 fois supérieur à celui de la laine, textile réputé pour sa confection particulièrement polluante. En cause, les émissions deprotoxyde d’azote et le lisier de vison.
La production d’un manteau de fourrure requiert 20 fois plus d’énergie que la production d’un manteau synthétique Cela paraît invraisemblable, mais la confection des vêtements de fourrure est bien plus polluante que celle des produits synthétiques via Shutterstock Pourtant, l’industrie de la fourrure certifie que ses produits sont écologiques, puisque biodégradables. Mais les peaux exploitées pour confectionner les vêtements sont tannées, un processus qui vise justement à empêcher qu’il ne se biodégrade. Le tannage est une pratique extrêmement polluante. En fait, la conception d’un manteau de fourrure nécessite 20 fois plus d’énergie que la production d’un manteau synthétique.
Dans le monde, l’industrie de la fourrure représente 40 milliards d’euros de chiffre d’affaires par an Pour beaucoup, l’argent est bien plus important que le bien-être animal via Shutterstock Depuis quelques années, le retour de la fourrure dans la mode fait gonfler son chiffre d’affaires, qui s’élevait pour la période 2012-2013 à 40 milliards d’euros. Un butin particulièrement juteux qui semble bien plus important qu’un impact environnemental catastrophique et que la souffrance épouvantable qu’endurent les animaux.
Pour confectionner une seule capuche, il faut dépecer 2 renards Les renards sont surtout abattus pour la confection de capuches et de manches viaShutterstock On observe que le retour de la fourrure dans la mode se fait par petites touches : capuches ou manches. Des accessoires sans doute moins culpabilisants qu’un long manteau de vison. Mais pour fabriquer une capuche, il faut dépecer deux renards, ou deux ratons laveurs. Des animaux qui sont d’ailleurs tués, dans la majeure partie du temps, à cet effet.
Pour résumer, l’industrie de la fourrure est l’une des plus polluantes au monde. Surtout, elle est la démonstration parfaite de la cruauté et de l’avarice de l’Homme. Dans le seul but d’obtenir des vêtements dits tendance, certains sont prêts à torturer des êtres vivants, sans aucune considération, aussi minime soit-elle, pour leur bien-être.
L’image de la semaine : la silhouette d’un guépard se dessine telle une ombre chinoise sous le crépuscule orangé
La nature offre souvent des scènes à la beauté poétique. Les grands photographes ne s’y trompent pas, puisque les animaux sont souvent les sujets de clichés incroyables. Le photographe Arturo de Frias Marques a immortalisé la silhouette majestueuse d’un guépard au coucher de soleil. La scène se déroule au Botswana à la tombée de la nuit. On y voit un guépard en train de grimper une dune, éclairé par le soleil couchant orangé. Le temps semble suspendu dans le delta de l’Okavango (une zone de terre formée autour d’une rivière). Le site fait partie de la réserve de Moremi, un parc national réputé. Le delta de l’Okavango a été reconnu en 2013 comme étant l’une des sept merveilles naturelles d’Afrique et l’UNESCO l’a inclus dans le patrimoine mondial de l’Humanité en 2014. Cette superbe photo d’Arturo de Frias Marques lui a valu d’être finaliste du concours de photographie organisé par Wikimedia Commons en 2014.
On ne peut qu’admirer la majesté du guépard, le félin le plus rapide au monde et la beauté de ce coucher de soleil à la lueur orangée. Force est de constater que les constructions humaines n’arriveront jamais à égaler la beauté des paysages naturels.
il passe le plus clair de son temps à les photographier. Éloignée des clichés classiques, l’approche de Stuart consiste à trouver un angle artistique qui tend à montrer la beauté des volatiles lorsqu’ils sont en osmose avec leur environnement.
De belles amitiés entre animaux Certaines alliances animales paraissent impossibles, et pourtant… La nature ne cesse de nous surprendre ! je vous ai déniché une série de clichés exceptionnels et attendrissants illustrant d’étonnantes amitiés inter-espèces.
Milo le chien et Bonedigger le lion
Le chat et le renard
Shere Khan, Baloo and Leo
Mani le bébé sanglier et Candy le chien
Kasi le guépard et Mtani le labrador
. Le lapin et le cerf
Suryia l’orang-outan et Roscoe Le Bluetick coonhound
. Kyle le danois et Pippin le fan
Bubbles l’éléphant et Bella le labrador
Bea la Giraffe et Wilma l’autruche
Tinni le chien et Sniffer le renard sauvage
Torque le Dog and Shrek le hiboux
Fred le Labrador et Dennis le canard
Mabel le poulet et ses amis les chiots Anjana le chimpanzé et son ami le bébé tigre
Ce que cette chienne transporte sur son dos fait halluciner tous les voisins!
Le mois dernier, cinq bébés opossums ont perdu leur mère alors que celle-ci a perdu la vie parce qu'elle s'était fait attaquer.
Voyant la scène, un passant a récupéré les petits pour ensuite les confier à Stéphanie Maldonado, une comportementaliste animal.
La jeune femme décide de faire tout son possible pour s'occuper de ces petites bêtes, mais à cause de son emploi, il est difficile pour elle de se contrer sur cette tâche à temps plein. C'est là que son chien entre en scène.
Pretinha est une jeune chienne qui sentait que ces petits avaient besoin d'une mère qui pourrait être toujours là pour eux. Sans hésiter, elle adopte les bébés comme s'ils étaient les siens.
Elle endosse son rôle à la perfection. Elle les nourrit, elle les porte même sur son dos, comme les mamans opossums le font.
Cela fait maintenant un mois que les bébés opossums vivent avec Pretinha et Stéphanie. Cette dernière espère pouvoir les remettre en liberté lorsqu'ils seront plus grands. En attendant, ils profitent de leur maman adoptive qu'ils adorent!
Il dessine d’incroyables portraits d’animaux en double exposition. Il
utilise une technique mixte, combinant photographie et illustration. Il a
recours à un effect de « fumée » pour ajouter une dimension surréaliste.
LE CANARD MANDARIN
Le plus beau canard du monde
Le canard mandarin est un symbole de la fidélité en Asie
(il est parfois offert en cadeau à un couple de jeunes mariés en Chine),
car il vit en couple toute sa vie durant.
La femelle pond de six à douze oeufs par an qu'elle
couve pendant environ 28 jours, entre avril et juillet.
Il fréquente toutes sortes d'étendues d'eau,
à condition qu'elles soient à proximité d'une forêt assez dense.
Le canard mandarin mâle a le dessus de la tête vert et roux cuivré,
les joues partiellement blanches, lebec rouge.
Une touffe de grandes plumes orange dressées,
en forme d'éventail, retombe sur le haut des
ailes. Une double ligne blanche accolée d'une double ligne noire encadreles côtés de la poitrine brune et blanche. Le ventre blanc précède unequeue relativement longue et noire. Enfin, les plumes ornementales brun-orange des ailes sont des rémiges tertiaires, ses ailerons lui ont valu le nom scientifique de galericulata qui en latin signifie 'galère'.
Le dimorphisme sexuel est très marqué.
En effet, contrairement au mâle, la femelle a un plumage terne,
presque entièrement brune avec le ventre blanc.
Seules quelques petites taches pâles viennent éclaircir cette sombreordonnance : une barre blanche derrière le bec, un cercle oculaire blanc poursuivi par une ligne courbe blanche partant du bas de l'oeil.
BRESIL
L’industrie de la fourrure est fructueuse, l’envers du décor l’est beaucoup moins.
Animaux torturés, élevés dans des conditions de vie abominables,
pollution… Savez-vous réellement ce qu’implique la création de ces
vêtements tendance qui font la renommée de certaines marques de luxe ?
Voici 15 chiffres accablants sur un marché malheureusement florissant.
56 millions d’animaux sont abattus chaque année pour leur fourrure
La fourrure de renard est très prisée dans le monde de la mode via Shutterstock
Chaque année, 56 millions d’animaux sont abattus pour leur fourrure, un
chiffre qui est en hausse de 10 % tous les ans depuis 10 années, et
qui ne comptabilise pas les individus victimes de braconnage illégal.
Les animaux les plus prisés pour leur fourrure sont les visons, les
renards et les chinchillas.
85 % de la production mondiale de fourrure se fait dans des “fermes à fourrure”
85 % d’entre eux sont confinés dans des cages toute leur vie, ils doivent
vivre dans un espace extrêmement confiné, entre 60 centimètres carrés et
1 mètre carré pour les plus chanceux. Ces conditions de vie abominables
placent les animaux dans un état de stress permanent, beaucoup
s’automutilent. Les pires élevages se trouvent en Chine, où certains
animaux sont maltraités et battus, voire dépecés vivants.
Les 15 % restants sont chassés dans la nature avec des pièges affreux
Les autres animaux convoités pour leur fourrure sont attrapés dans la
nature. Les pièges utilisés sont absolument affreux, ils visent en effet
à immobiliser l’animal, dans de nombreux cas sans le tuer directement.
L’un des outils les plus utilisés, pourtant interdit dans 89 pays dont
la France, est le piège à mâchoires. Si un animal marche dessus, le
dispositif se referme violemment sur le membre de ce dernier, il agonise
jusqu’à l’arrivée du trappeur qui l’achève. En France, les pièges
utilisés sont censés réduire les souffrances de l’animal. Parmi eux, les
boîtes à fauves, les collets ou encore des outils entraînant la noyade…
Il faut tout de même savoir que ces appareils visent surtout les
animaux considérés comme nuisibles, tels que les visons, les ratons
laveurs, les ragondins ou les rats musqués.
Pour un animal piégé, on estime entre un et dix le nombre de victimes collatérales
Ces pièges ne font aucune différence entre les animaux. Ils peuvent blesser
des animaux domestiques, mais aussi des espèces protégées comme le loup
gris, le lynx, ou encore le Pygargue à tête blanche. Ces victimes
“accidentelles” sont bien plus nombreuses qu’on ne le croit : d’après
l’associationFourrure Torture, pour un animal piégé, entre un et dix autres sont des victimes
collatérales des pièges, c’est-à-dire des animaux domestiques ou en voie
de disparition.
Pour fabriquer un manteau comme celui-ci, il faut tuer 50 visons via Shutterstock
Bien entendu, la confection d’un vêtement n’implique pas la mort d’un seul
animal. En général, il faut tuer environ 50 visons pour fabriquer un
manteau. Pour ce même accessoire, il faut abattre entre 3 et 10 loups,
entre 27 et 30 ratons laveurs, ou encore entre 12 et 15 lynx…
Durant leur vie, les visons ne sortent jamais de leur cage, sauf pour être tués viaShutterstock
Les visons élevés dans les fermes à fourrure sont abattus au bout de 7 ou 8
mois. Selon les pays, la méthode de mise à mort varie : gazage,
électrocution, empoisonnement avec des produits chimiques… La peau est
ensuite retirée de la carcasse, avant d’être lavée puis séchée.
Pour obtenir 1 kilo de fourrure, il faut utiliser 563 kilos de nourriture
Les fermes à fourrure nécessitent une quantité phénoménale de viande via Shutterstock
Durant sa courte vie en élevage, un vison consomme environ 50 kilos de
nourriture, un régime alimentaire principalement composé d’abats de
poulet, de poisson, de blé et d’additifs. Il faut abattre 11 animaux
pour obtenir 1 kilo de fourrure, ce qui représente approximativement 563
kg de nourriture.
De nombreux animaux sont considérés comme des déchets car leur fourrure est inexploitable via Shutterstock
Encore plus affolant : sur 180 animaux tués, la fourrure de 42 est utilisée.
Les autres sont considérés comme de simples déchets et sont jetés.
En France, environ 200 000 visons évoluent dans des fermes à fourrure
En France, il existe des fermes où les animaux sont élevés uniquement pour leur fourrurevia Shutterstock
Bien que des pays européens comme le Royaume-Uni ou l’Autriche aient
interdit les fermes à fourrure, la France, elle, continue d’élever des
animaux dans des conditions de vie très douteuses. Même s’il est
interdit de fabriquer ou de vendre de la fourrure de chien ou de chat,
il y a environ 200 000 visons répartis dans une vingtaine d’élevages,
ainsi que 100 000 lapins Orylag. D’autres pays, comme le Danemark, la
Suisse ou les Pays-Bas, possèdent des législations bien plus strictes
quant à l’élevage d’animaux pour leur fourrure.
En France, 264 tonnes de phosphore sont relâchées dans la nature à cause de l’élevage de vison
L’impact environnemental de la production de fourrure est totalement désastreux.
Un vison produit environ 88 kilos d’excréments par an. En France, cela
représente 15 840 tonnes de lisier qui relâchent 264 tonnes de phosphore, mais également beaucoup d’azote. Dans l’eau, ces substances
représentent de véritables dangers pour les animaux marins. Le phosphore
est l’un des pires polluants des écosystèmes aquatiques.
La fourrure est l’une des 5 industries les plus polluantes au monde
L’industrie de la fourrure et de la tannerie est extrêmement polluante via Shutterstock
L’incinération des carcasses d’animaux est également extrêmement nocive pour
l’environnement. De nombreux gaz sont ainsi rejetés dans l’atmosphère :
monoxyde de carbone, oxyde d’azote, dioxyde de carbone… L’industrie de
la fourrure et de la tannerie fait partie du top 5 des plus polluantes
au monde.
L’impact sur le changement climatique de la production de fourrure est 5 fois supérieur à celui de la laine
La tannerie est également particulièrement polluante via Shutterstock
La production de laine est très néfaste pour l’environnement. Celle de
fourrure l’est bien plus. L’impact sur le réchauffement climatique
occasionné par la production de fourrure est 5 fois supérieur à celui de
la laine, textile réputé pour sa confection particulièrement polluante.
En cause, les émissions deprotoxyde d’azote et le lisier de vison.
La production d’un manteau de fourrure requiert 20 fois plus d’énergie que la production d’un manteau synthétique
Cela paraît invraisemblable, mais la confection des vêtements de fourrure
est bien plus polluante que celle des produits synthétiques via Shutterstock
Pourtant, l’industrie de la fourrure certifie que ses produits sont écologiques,
puisque biodégradables. Mais les peaux exploitées pour confectionner les
vêtements sont tannées, un processus qui vise justement à empêcher
qu’il ne se biodégrade. Le tannage est une pratique extrêmement
polluante. En fait, la conception d’un manteau de fourrure nécessite 20
fois plus d’énergie que la production d’un manteau synthétique.
Dans le monde, l’industrie de la fourrure représente 40 milliards d’euros de chiffre d’affaires par an
Pour beaucoup, l’argent est bien plus important que le bien-être animal via Shutterstock
Depuis quelques années, le retour de la fourrure dans la mode fait gonfler son
chiffre d’affaires, qui s’élevait pour la période 2012-2013 à 40
milliards d’euros. Un butin particulièrement juteux qui semble bien plus
important qu’un impact environnemental catastrophique et que la
souffrance épouvantable qu’endurent les animaux.
Pour confectionner une seule capuche, il faut dépecer 2 renards
Les renards sont surtout abattus pour la confection de capuches et de manches viaShutterstock
On observe que le retour de la fourrure dans la mode se fait par petites
touches : capuches ou manches. Des accessoires sans doute moins
culpabilisants qu’un long manteau de vison. Mais pour fabriquer une
capuche, il faut dépecer deux renards, ou deux ratons laveurs. Des
animaux qui sont d’ailleurs tués, dans la majeure partie du temps, à cet
effet.
Pour résumer, l’industrie de la fourrure est l’une des plus polluantes au
monde. Surtout, elle est la démonstration parfaite de la cruauté et de
l’avarice de l’Homme. Dans le seul but d’obtenir des vêtements dits
tendance, certains sont prêts à torturer des êtres vivants, sans aucune
considération, aussi minime soit-elle, pour leur bien-être.
La nature offre souvent des scènes à la beauté poétique. Les grands
photographes ne s’y trompent pas, puisque les animaux sont souvent les
sujets de clichés incroyables. Le photographe Arturo de Frias Marques a
immortalisé la silhouette majestueuse d’un guépard au coucher de soleil.
La scène se déroule au Botswana à la tombée de la nuit. On y voit un
guépard en train de grimper une dune, éclairé par le soleil couchant
orangé. Le temps semble suspendu dans le delta de l’Okavango (une zone de terre formée autour d’une rivière).
Le site fait partie de la réserve de Moremi, un parc national réputé. Le delta de l’Okavango a été
reconnu en 2013 comme étant l’une des sept merveilles naturelles
d’Afrique et l’UNESCO l’a inclus dans le patrimoine mondial de
l’Humanité en 2014. Cette superbe photo d’Arturo de Frias Marques lui a
valu d’être finaliste du concours de photographie organisé par Wikimedia
Commons en 2014.
On ne peut qu’admirer la majesté du guépard, le félin le plus rapide au
monde et la beauté de ce coucher de soleil à la lueur orangée. Force est
de constater que les constructions humaines n’arriveront jamais à
égaler la beauté des paysages naturels.
il passe le plus clair de son temps à les photographier. Éloignée des
clichés classiques, l’approche de Stuart consiste à trouver un angle
artistique qui tend à montrer la beauté des volatiles lorsqu’ils sont en
osmose avec leur environnement.
Certaines alliances animales paraissent impossibles, et pourtant… La nature ne
cesse de nous surprendre ! je vous ai déniché une série de clichés
exceptionnels et attendrissants illustrant d’étonnantes amitiés
inter-espèces.
Milo le chien et Bonedigger le lion
Le chat et le renard
Shere Khan, Baloo and Leo
Mani le bébé sanglier et Candy le chien
Kasi le guépard et Mtani le labrador
. Le lapin et le cerf
Suryia l’orang-outan et Roscoe Le Bluetick coonhound
. Kyle le danois et Pippin le fan
Bubbles l’éléphant et Bella le labrador
Bea la Giraffe et Wilma l’autruche
Tinni le chien et Sniffer le renard sauvage
Torque le Dog and Shrek le hiboux
Fred le Labrador et Dennis le canard
Mabel le poulet et ses amis les chiots
Anjana le chimpanzé et son ami le bébé tigre
fait halluciner tous les voisins!
Le mois dernier, cinq bébés opossums ont perdu leur mère alors que celle-ci a perdu la vie parce qu'elle s'était fait attaquer.
Voyant la scène, un passant a récupéré les petits pour ensuite les confier à
Stéphanie Maldonado, une comportementaliste animal.
La jeune femme décide de faire tout son possible pour s'occuper de ces petites bêtes,
mais à cause de son emploi, il est difficile pour elle de se contrer sur
cette tâche à temps plein. C'est là que son chien entre en scène.
Pretinha est une jeune chienne qui sentait que ces petits avaient besoin d'une mère
qui pourrait être toujours là pour eux. Sans hésiter, elle adopte les
bébés comme s'ils étaient les siens.
Elle endosse son rôle à la perfection. Elle les nourrit, elle les porte même sur son dos, comme les mamans opossums le font.
Cela fait maintenant un mois que les bébés opossums vivent avec Pretinha et
Stéphanie. Cette dernière espère pouvoir les remettre en liberté
lorsqu'ils seront plus grands. En attendant, ils profitent de leur maman
adoptive qu'ils adorent!