Une journée ordinaire au Marineland d’Antibes, prison pour dauphins et cétacés Dans cet article, Malou, qui vient de rejoindre la petite équipe rédactionnelle du Blog sur les dauphins, témoigne de ce à quoi ressemble une journée pour les mammifères marins enfermés au Marineland d’Antibes… A Antibes, ce n’est ni la vie, ni le paradisCela faisait au moins deux ans, si ce n’est trois, que je n’étais pas allée voir les animaux du parc marin d’Antibes. La dernière fois, il y avait des cowboys à l’entrée du parking qui faisaient la circulation et indiquaient aux visiteurs où se garer sans leur laisser le choix… Le Marineland venait d’être racheté par Parques Reunidos. En cette journée d’août, j’arrive à Antibes après 2 bonnes heures de route. Plus de cowboy à l’entrée ! Je sors de la voiture et me dirige vers les caisses. Il est 10h, l’entrée est déjà bondée. Avec le forfait deux jours, je passe sur une autre file où la queue est moindre, je suis parmi les premières à rentrer. Je vais immédiatement au bassin des dauphins, que les soigneurs sont en train de nettoyer. Joséphine suit la soigneuse, qui me dit bonjour en passant. Je reste un bon moment appuyée sur le bord du bassin, j’aperçois Malou et la petite Nala, toutes les deux à part dans le bassin du fond tandis qu’un autre dauphin revient régulièrement attendre derrière « la porte » (probablement Eclair). Au bout d’un moment, je quitte ce bassin pour aller voir les autres, entre autres celui des orques. Et la journée passe au fur et à mesure… Un spectacle de dauphins le matin. Je ne vais pas à celui des orques. Deux spectacles des dauphins l’après-midi, deux pour les orques aussi… Puis arrivent les nocturnes. Autant j’adore ces animaux depuis que je tiens debout (sinon avant), autant je me sens toujours malheureuse pour eux de les voir sauter, danser, chanter… sur commande. Certains diront : « Oui, mais là au moins, ils sont heureux, ils sont bien traités. » Ils ont à manger, sont « à l’abri » des menaces extérieures telles que la pollution, les filets dérivants, etc. ! A en croire certains discours, on serait presque au pays des Bisounours ! Mais c’est FAUX ! Je crois surtout que si l’on pense cela, c’est pour se donner bonne conscience et légitimer le fait d’aller dans ces parcs… Imaginons que pour protéger nos chères têtes blondes des menaces extérieures, on les enferme dans leur chambre en leur apportant un plateau repas, qu’ils soient sages ou pas parce qu’il faut qu’ils mangent pour être en bonne santé, et cela jusqu’à la fin de leurs jours… Certains s’y habitueraient peut-être, mais bon nombre d’autres envisageraient une autre issue… C’est aussi ce qu’il se passe dans ces parcs… Certains arrêtent de s’alimenter ou de respirer (acte volontaire chez eux, contrairement à nous), d’autres se jettent contre les parois de leur bassin, et d’autres supportent tant bien que mal de vivre dans une flaque d’eau… Ce que je remarque au cours de l’après-midi, contrairement à mes précédentes visites (aussi peu nombreuses fussent-elles), c’est que les dauphins jouent avec les gens autour du bassin. Les soigneurs leur laissent désormais les petites balles qu’ils utilisent pendant les spectacles et les dauphins les lancent aux gens ! Un échange se crée, comme avec un enfant : je t’envoie la balle, tu me la renvoies, et ainsi de suite… Après le nocturne, je me dirige vers la sortie et rejoins l’hôtel où je dois passer la nuit. Le lendemain matin, je suis réveillée tôt : 6h30-7h, je crois. Je me douche, rassemble mes affaires (il y en a partout vu ma désorganisation reconnue). Un dernier tour dans la chambre pour vérifier que je n’ai rien oublié, je règle l’hôtel, et direction le Marineland pour lever le voile sur cette fameuse journée “VIP”. 8h30, je suis devant le parc. A 9h, deux soigneurs viennent nous chercher, nous sommes un peu moins d’une vingtaine, répartis en deux groupes. Après quoi, les deux groupes se séparent, chacun avec « son » soigneur. La nôtre est spécialiste des otaries, chargée du bassin de rencontre avec ces animaux. Nous commençons par un petit tour chez les manchots, où on nous explique des choses diverses et variées. Nous nous arrêtons sur les otaries, où on nous parle de différentes espèces : Steller, Californie, Patagonie… On nous explique également certaines de leurs mœurs, puis on nous parle un peu de l’apprentissage pour les spectacles. Et ici, “elles sont bien parce que justement loin des menaces naturelles…” Tiens, j’ai déjà entendu ça quelque part ! Serait-ce que la soigneuse, fort sympathique au demeurant, a besoin de SE convaincre de la légitimité de son travail, et de NOUS convaincre par la même occasion ? Je me dis qu’en tout cas, elle a bien appris sa leçon… Ensuite, nous passons chez les phoques, puis à ce que j’appellerais « la cantine des dauphins », l’endroit où les seaux de poissons sont préparés, les fiches de suivi de chaque animal stockées… On nous présente une des fiches, j’observe bien les noms, il y en a certains que je ne connais pas. Tandis que d’autres, que je connaissais, n’y figurent pas… Kaly, où est Kaly ??? Je pose la question à la soigneuse : “Elle est au bassin des rencontres” ! Bah tiens, bien sûr, déjà qu’elle a perdu sa mère, en plus, on la met là où elle se fera pattioler (comme dirait ma grand-mère) par les badauds qui veulent assouvir un vieux rêve de môme : toucher un dauphin ! Je pose la question qui fait mal (même si je connais déjà la réponse, malheureusement) : – Et Manon, elle est où ? – Elle est morte depuis un petit moment, maintenant ! Après cela, nous voilà en face de la soigneuse et d’une jeune femelle dauphin, Mila. Un gamin de notre groupe pose LA question qui me taraude moi aussi… – Qu’est-ce qu’elle a à l’œil ? – A ton avis, lui répond la soigneuse. – Elle s’est battue ? – Bah oui, tu vois, ça arrive chez les dauphins aussi… (avant cela, on nous avait expliqué en début de matinée qu’il y a deux mâles chez les otaries, un père et son fils, et que pour les femelles, le fils a mis son père minable… Résultat, ils ont dû les séparer pour éviter une issue fatale au conflit. A en voir les marques sur le père, effectivement, le combat avait dû être vraiment violent…). La réponse me laisse perplexe… Aujourd’hui il y a dans ce bassin, pour assurer les rencontres, Mila, Némo, Alizée et Kaly. Et nous voilà en train de faire des gestes à Mila pour qu’elle chante, saute… Je souhaite intérieurement que Mila n’exécute pas les ordres… Mais elle ne se rebiffera pas, et viendra appuyer le bout de son rostre sur la main de la soigneuse, comme l’a fait Isidore avant elle, pour se faire caresser le haut du melon, puis le ventre. Encore une petite caresse et on s’en va quitter nos combinaisons caoutchouteuses et récupérer nos affaires. Je reste à prendre quelques photos en attendant les autres… Au final, ce sont eux qui m’attendent… Oups, désolée ! Mais j’ai mes clichés, tandis que les accompagnateurs du groupe suivant sont en place et les gens de ce groupe en train de se préparer. Mes pieds suivent mon groupe, ma tête est restée avec Mila… et ses congénères. Nous, déjà nous étions 7, et j’ai trouvé que ça représentait du monde pour l’animal. Quand on sait que les groupes qui n’achètent qu’une rencontre (sans la visite) débarquent à 20 personnes, et ce à raison de plusieurs fois par jour… Si on se met dans la peau grise et blanche du dauphin, ça fait rêver non ?!… En attendant, on a changé d’accompagnateur et les deux groupes du départ sont réunis pour aller prendre le petit-déjeuner. Pendant le repas, on nous explique qu’on ne peut pas forcer les orques, dauphins ou autres animaux à exécuter un numéro. Ils l’exécutent s’ils le veulent et s’ils ne veulent pas, on ne peut rien faire… – Tenez, par exemple hier, pendant le spectacle du matin, les orques sont parties s’expliquer un moment en laissant tout en plan. Je ne pense pas que les gens s’en soient aperçus, mais elles ont réglé un conflit entre elles et sont revenues assurer le spectacle tout de suite après. On nous dira aussi que : – Chez les orques, ce sont les femelles qui dirigent le groupe. Ce qui veut dire qu’après Freya, la numéro deux, c’est Wikie, la plus petite. Et Inouk et Valentin n’ont qu’à bien se tenir. On nous explique comment les reconnaître, selon la dorsale ou la taille. Et pour les naissances ? Oui, alors pour éviter les consanguinités, on procède par inséminations artificielles ! BAM, BOUM, PATATRA ! Là, j’ai immédiatement une pensée pour l’argument qu’utilisent tous ces parcs : « Oui, mais chez nous, les dauphins sont heureux, il n’y a qu’à voir le nombre de naissances que l’on a chez les orques et les dauphins ! » Là, je ne sais plus si je dois rire ou pleurer… Nous sommes en 2010, en France et on jure par l’éthique quelque chose qui à mon sens ne l’est pas ! On insémine des animaux pour éviter les consanguinités, on en fait des machines à reproduire, et en plus on en est fier ! Je rêve… ! Non, pardon, je suis en plein cauchemar ! En pleine hallucination ! Je bois la tasse (de café…) ! Derrière, on passe chez les ours polaires, nouveaux pensionnaires que le parc exhibe : Flocke et Raspoutine. D’ailleurs, à propos des ours, on nous dit qu’il arrive fréquemment que les parcs se « prêtent » des animaux… Là, c’est à Shouka que je pense, Ona et Silver aussi… Il évoque le cas d’une orque partie aux USA… Je lui réponds : Shouka ! – Oui, c’est ça. – Et vous avez des nouvelles ?? – Hum… Je crois pas non, mais je ne suis pas là depuis longtemps. Mais je ne crois… Après les ours, on passe chez les orques pour voir le spectacle du matin depuis le côté du bassin. On assiste donc aux acrobaties de ces géants des mers sur fond – ironie du sort et excusez du peu – de « Will You Be There » ! N’est-ce pas la musique de fin du film Sauvez Willy, une fois que l’orque a retrouvé la liberté ?!… Après le spectacle, il y a une séance photo, comme avec Isidore. On fait sortir Inouk plusieurs fois sur la plateforme, en lui faisant lever la queue, pendant que le visiteur s’accroupit à côté. On nous presse car “c’est une position inconfortable pour l’animal…” Bah tu m’étonnes ! Un animal dont le squelette n’est pas conçu pour supporter le poids de son corps en dehors de l’eau… Dire que lorsque j’ai visité ce parc à l’adolescence, je l’ai trouvé fantastique… En réalité, comme tous les autres, il détient des animaux dont la place est en liberté et certainement pas dans une flaque d’eau, à faire des acrobaties sur commande, à se prêter au « jeu » des caresses par le public juste parce que la personne a payé pour ça… C’est un moyen de faire rentrer de l’argent pour subvenir aux frais de vie des animaux, a-t-on soulevé dans un reportage peu de temps avant ma visite… A cela, j’ai juste envie de répondre : “Laissez ces animaux dans leur habitat naturel, laissez-les choisir de venir ou non rencontrer les gens ! Non seulement vous n’aurez plus à innover en inventant des programmes à la fois « au détriment des animaux, mais aussi pour leur bien » (là aussi, ironie du sort…) mais eux, ils auront enfin gagné le droit de vivre en liberté, ce qui me semble juste être le droit le plus élémentaire de tout être vivant…” A méditer.
15 faits étonnants sur les araignées qui vous prouveront à quel point ces bestioles sont fascinantes
Les araignées sont des animaux fascinants, tant par la variété d’espèces qui existe que par les facultés qu’elles ont développées afin de survivre à leur environnement. Malheureusement, les arachnides ont une mauvaise image auprès de l’Homme, qui redoute cet animal pourtant nécessaire au bien-être de l’écosystème. SooCurious vous présente 15 faits aussi étonnants que captivants sur ces spécimens.
La morsure de l’araignée Phoneutria nigriventer provoque une érection incontrôlée
Le venin de cette espèce, également connue sous le nom d’araignée-banane, possède une faculté étonnante. Il peut provoquer une érection incontrôlée qui peut durer des heures. Une particularité que des chercheurs brésiliens tentent d’exploiter pour soigner les troubles de l’érection chez l’Homme. Son venin est en effet bien plus efficace que le viagra.
Cette même espèce est l’une des plus dangereuses au monde
Méfiance toutefois, l’araignée-banane est l’une des plus dangereuses au monde. Sa morsure peut être mortelle. Comme son surnom l’indique, elle peuple les bananeraies, et se retrouve parfois dans les transports de marchandises. En 2015, un commerçant de Haute-Savoie en a trouvé une dans des bananes présentes dans un colis en provenance de la République dominicaine.
Une entreprise a modifié génétiquement des chèvres pour qu’elles produisent dans leur lait de la soie d’araignée Les chèvres transgéniques produisent la molécule dans leur lait via Shutterstock Il s’agit d’une expérience particulièrement étrange. Une société canadienne a introduit le gène de protéine de la soie d’araignée dans le patrimoine génétique de deux boucs afin qu’ils le transmettent à leur progéniture. Le but ? La molécule est ensuite présente dans le lait des chèvres, permettant aux chercheurs de la placer dans une solution qui la rend solide. Ce projet a même intéressé l’armée, espérant élaborer des gilets pare-balles ultra résistants.
Plusieurs espèces d’araignées ont l’apparence de fourmis Les Myrmarachne ressemblent comme deux gouttes d’eau à des fourmis via Shutterstock Ce don étonnant est appelé myrmécomorphisme. En prenant l’apparence d’une fourmi, les araignées souhaitent décourager leurs prédateurs, l’insecte étant indigeste. Certaines arachnides sont réellement fascinantes : les Myrmarachne peuvent en effet imiter différentes espèces de fourmis.
L’araignée Goliath est la plus grosse araignée du monde
Cette charmante mygale peut mesurer jusqu’à 30 centimètres d’envergure et peser 170 grammes. Elle évolue dans la forêt amazonienne où elle creuse son terrier. Son régime alimentaire est impressionnant : insectes, rongeurs, grenouilles et même oiseaux… Heureusement, son venin n’agit pas sur l’Homme, mais ses crochets de 2 centimètres peuvent causer une douleur extrême.
Des scientifiques ont fait consommer différentes drogues et substances à des araignées, ils ont obtenu un résultat bluffant
Afin d’analyser l’effet de la drogue sur les araignées, le scientifique suisse Peter N. Witt a fait consommer différentes substances, comme du LSD, de la caféine, de la mescaline ou encore de la marijuana, à des araignées. En fonction des drogues, les arachnides ont tissé des toiles étonnantes.
Il y a des araignées sur tous les continents, sauf en Antarctique
Les araignées sont présentes sur la quasi-totalité des continents terrestres, mis à part en Antarctique, où elles ne pourraient pas survivre. Fait toutefois intrigant, de nombreuses espèces évoluent dans l’Arctique. Elles ont développé des capacités étonnantes pour résister au froid extrême. Certaines produisent une substance chimique similaire à l’antigel, quand d’autres entrent en période de diapause, une sorte de vie ralentie.
Certaines araignées se servent d’un fil de soie comme d’un parachute et parcourent des distances phénoménales
Des araignées minuscules utilisent leur fil de soie comme un véritable parachute. Grâce à cette incroyable technique, elles peuvent se déplacer dans les airs avec la force du vent. Ce moyen de locomotion leur permet de parcourir des centaines de kilomètres, de traverser des étendues d’eau, et même de coloniser de nouveaux territoires !
Le cerveau de certaines araignées est énorme par rapport à leur taille
Cette caractéristique se retrouve surtout chez les minuscules araignées. En fait, plus le spécimen est petit, plus son cerveau est gros. Si un homme de 75 kg avait un cerveau aussi immense, il pèserait à lui seul 60 kg, soit 80 % de son poids. D’après les scientifiques, ce phénomène explique pourquoi les petites araignées sont aussi douées que leurs larges cousines pour tisser leur toile.
Il y a environ 44 000 espèces d’araignées dans le monde, et les scientifiques continuent de découvrir de nouvelles espèces tous les mois Il existe 5 000 espèces d’araignées sauteuses via Shutterstock Il existe une immense variété d’espèces d’araignées. Des spécimens fascinants, qui ont su s’adapter parfaitement à leur environnement, c’est notamment pour cette raison qu’on en retrouve beaucoup en ville. Les scientifiques continuent de découvrir des espèces tous les mois, à l’image de cette araignée sauteuse trouvée en Australie.
L’arachnophobie affecte entre 3,5 et 6,1 % de la population mondiale L’arachnophobie est l’une des phobies les plus répandues au monde via Shutterstock L’arachnophobie, soit la peur inexplicable des araignées, touche entre 3,5 et 6,1 % de la population mondiale. A la simple vue d’une araignée, d’une toile, ou parfois même d’une image, les personnes atteintes entrent dans un état d’anxiété décuplé, pouvant également leur causer des troubles respiratoires. Certains des symptômes de l’arachnophobie touchent une bien plus grande partie de la population, mais ces personnes ne peuvent pas pour autant être classées dans la catégorie “arachnophobe”. La phobie des araignées est l’une des plus répandues au monde.
Les araignées liquéfient leur nourriture avant de l’ingurgiter Les araignées liquéfient leurs proies via Shutterstock Les araignées ne peuvent pas manger car elles n’ont pas de dents. Pour se nourrir, elles liquéfient leur nourriture en la recouvrant de sucs digestifs, avant d’aspirer la nourriture liquéfiée. L’araignée Stegodyphus linetaus se liquéfie elle-même pour que sa progéniture puisse la manger.
La veuve noire est une cannibale La veuve noire femelle est bien plus imposante que le mâle via Shutterstock La veuve noire ne porte pas son nom par hasard. L’accouplement est en effet un véritable supplice pour les mâles, bien plus petits que les femelles. Afin de pouvoir déposer sa semence dans la spermathèque de la femelle, le mâle doit s’accrocher en dessous de l’abdomen de sa partenaire, positionnant le sien juste au niveau des crochets de cette dernière. Difficile pour la veuve noire de résister à la tentation, elle dévore donc les entrailles du mâle alors qu’il la féconde. Il ne survit quasiment jamais à ses blessures, le prix à payer pour se reproduire.
En Australie, un homme a voulu tuer une araignée… et a fait venir la police M. W. Hunt / Shutterstock.com L’Australie est connue pour abriter de nombreuses espèces qui comptent parmi les plus dangereuses du monde. Certaines n’hésitent pas à s’infiltrer chez les gens, ce qui provoque de mauvaises rencontres. Un samedi soir à Sydney, la police a été appelée par des voisins effrayés. Cris de femme, meubles renversés, et un homme hurlant “Je vais te tuer ! Tu es morte !”, les forces de l’ordre s’attendaient au pire. Lorsqu’ils ont pénétré dans l’habitation, l’homme a admis avoir hurlé de toutes ses forces sur… une araignée. Les cris de femme ? C’était également les siens. Pour sa défense, il a affirmé que l’arachnide était particulièrement gros.
Certaines araignées utilisent des leurres particulièrement inventifs pour éloigner les prédateurs
Certaines espèces d’araignées débordent d’inventivité pour faire fuir leurs prédateurs. Elles confectionnent des leurres qu’elles installent sur leur toile. Plus imposant que l’araignée et de la même couleur que cette dernière, il est fait à partir de détritus. Pour le rendre encore plus réaliste, l’araignée fait parfois bouger sa toile : il se déplace et semble vivant. Les spécimens qui utilisent cette technique sont moins embêtés par les prédateurs.
Une araignée tue 2 000 insectes par an Les araignées ont un rôle prédominant dans la régulation du nombre d’insectes viaShutterstock Les araignées sont des prédatrices, il n’existe qu’une seule espèce végétarienne. Leur régime alimentaire, qui varie selon leur taille, est pour la plupart du temps composé d’insectes. Une araignée en tue en moyenne 2 000 par an. Sans elles, nous serions envahis par les insectes. En France, elles mangent 400 millions d’insectes par hectare. Elles jouent un rôle fondamental dans la régulation d’insectes, et aussi pour l’écosystème.
Qu’elles effraient ou qu’elles fascinent, les araignées sont de véritables professionnelles de la survie. Elles sont un parfait exemple d’évolution, en sachant s’adapter à tous types d’habitats.
Ces huskies partagent une amitié inaltérable avec Rosie, une adorable chatte abandonnée qu’ils ont adoptée En mai 2015, Rosie n’était qu’un petit chat de trois semaines entre la vieet la mort. Elle a été recueillie par une famille propriétaire de troishuskies. Le chaton était si faible que personne ne savait s’il allait survivre la première nuit, mais son histoire est incroyable. C’était sans compter sur Lilo, un des huskies qui a tout de suite adopté une attitude maternelle envers le félin. Rosie a passé sa première nuit à se faire câliner par Lilo. Les jours qui ont suivi, ses yeux se sont petit à petit ouverts et elle allait beaucoup mieux ! Lilo s’en est occupé comme son chiot : elle la lavait, jouait avec elle et la câlinait. Rosie essayait même de téter le chien. (?patientez les images tournent)
Bien choisir son nichoir à oiseaux La société royale pour la protection des animaux (RSPB), en Angleterre, a alerté sur le danger que les nichoirs ornementaux peuvent représenter pour les populations d’oiseaux. Du 14 au 21 février la ‘Nest Box Week’, ou semaine des nichoirs, encourage les gens à en placer dans leurs jardins. C’est à cette occasion que la RSPB veut faire passer le message que les nichoirs sont pour les oiseaux, et non décoratifs. En effet, ils expliquent que malgré les nichoirs en forme de caravanes, de moulins et autres soient souvent en vente pour les oiseaux de jardins, ceux-ci peuvent en réalité les mettre en danger. Aussi, les nichoirs faits de céramique ou bien avec des couleurs attirantes et vives ne sont pas adéquats aux oiseaux nicheurs. En plus d’être mal isolés, ces nichoirs ne passent pas inaperçu aux yeux des prédateurs. Quant aux nichoirs en métal, ils retiennent la chaleur et peuvent avoir des effets fatals sur les oisillons durant les journées chaudes et ensoleillées. De plus les nichoirs en plastique et métal retiennent la condensation, les bébés oiseaux peuvent ainsi souffrir du froid et de l’humidité. L’un des conseillers de la RSPB rappelle que les nichoirs sont essentiels pour aider les oiseaux de jardins dont les populations sont sur le déclin, comme les moineaux. Cependant, il est important que les gens pensent au but premier du nichoir : aider les animaux vulnérables. Son design devrait alors être la dernière des préoccupations. Si vous souhaitez un nichoir ornemental, vous devriez boucher son entrée. Pour finir, la RSPB donne quelques conseils pour bien choisir son nichoir, il doit : • Etre de couleur neutre. • Fait de matériaux solides et résistants. • Etre ni trop profond, ni pas assez. Il est question d’empêcher les jeunes oiseaux de tomber, mais il est également important qu’ils puissent en sortir aisément. • Etre étanche. • Avoir un trou de taille correct pour les oiseaux qui vont l’utiliser, si le trou est trop large des prédateurs pourraient s’y insérer, la pluie et le vent renteront dans le nichoir. • Etre bien isolé, le bois et le béton sont en général les meilleurs matériaux. • Etre sans danger, qu’il n’y est pas de pointes ou de clous. Faire attention aux brèches qui peuvent heurter les oiseaux. • Etre sans perche.
Il s’appelle Coby, il a un pelage parfait… mais aussi des yeux bleus incroyablement beaux. Ses yeux sont impressionnants 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15.
Une journée ordinaire au Marineland d’Antibes, prison pour dauphins et cétacés
Dans cet article, Malou, qui vient de rejoindre la petite équipe rédactionnelle du Blog
sur les dauphins, témoigne de ce à quoi ressemble une journée pour les
mammifères marins enfermés au Marineland d’Antibes…
A Antibes, ce n’est ni la vie, ni le paradisCela faisait au moins deux ans, si ce n’est trois, que je n’étais pas allée voir les
animaux du parc marin d’Antibes. La dernière fois, il y avait des
cowboys à l’entrée du parking qui faisaient la circulation et
indiquaient aux visiteurs où se garer sans leur laisser le choix… Le
Marineland venait d’être racheté par Parques Reunidos.
est déjà bondée. Avec le forfait deux jours, je passe sur une autre file
où la queue est moindre, je suis parmi les premières à rentrer.
Je vais immédiatement au bassin des dauphins, que les soigneurs sont en
train de nettoyer. Joséphine suit la soigneuse, qui me dit bonjour en
passant. Je reste un bon moment appuyée sur le bord du bassin,
j’aperçois Malou et la petite Nala, toutes les deux à part dans le
bassin du fond tandis qu’un autre dauphin revient régulièrement attendre
derrière « la porte » (probablement Eclair). Au bout d’un moment, je
quitte ce bassin pour aller voir les autres, entre autres celui des
orques. Et la journée passe au fur et à mesure… Un spectacle de dauphins
le matin. Je ne vais pas à celui des orques. Deux spectacles des
dauphins l’après-midi, deux pour les orques aussi… Puis arrivent les
nocturnes.
Autant j’adore ces animaux depuis que je tiens debout (sinon avant), autant je me sens
toujours malheureuse pour eux de les voir sauter, danser, chanter… sur
commande. Certains diront : « Oui, mais là au moins, ils sont heureux, ils sont bien traités. » Ils ont à manger, sont « à l’abri » des menaces extérieures telles
que la pollution, les filets dérivants, etc. ! A en croire certains
discours, on serait presque au pays des Bisounours ! Mais c’est FAUX !
Je crois surtout que si l’on pense cela, c’est pour se donner bonne conscience et
légitimer le fait d’aller dans ces parcs… Imaginons que pour protéger
nos chères têtes blondes des menaces extérieures, on les enferme dans
leur chambre en leur apportant un plateau repas, qu’ils soient sages ou
pas parce qu’il faut qu’ils mangent pour être en bonne santé, et cela
jusqu’à la fin de leurs jours… Certains s’y habitueraient peut-être,
mais bon nombre d’autres envisageraient une autre issue… C’est aussi ce
qu’il se passe dans ces parcs…
Certains arrêtent de s’alimenter ou de respirer (acte volontaire chez eux, contrairement à
nous), d’autres se jettent contre les parois de leur bassin, et
d’autres supportent tant bien que mal de vivre dans une flaque d’eau…
(aussi peu nombreuses fussent-elles), c’est que les dauphins jouent avec
les gens autour du bassin. Les soigneurs leur laissent désormais les
petites balles qu’ils utilisent pendant les spectacles et les dauphins
les lancent aux gens ! Un échange se crée, comme avec un enfant : je
t’envoie la balle, tu me la renvoies, et ainsi de suite…
Après le nocturne, je me dirige vers la sortie et rejoins l’hôtel où je dois passer la nuit.
Le lendemain matin, je suis réveillée tôt : 6h30-7h, je crois.
Je me douche, rassemble mes affaires (il y en a partout vu ma désorganisation
reconnue). Un dernier tour dans la chambre pour vérifier que je n’ai
rien oublié, je règle l’hôtel, et direction le Marineland pour lever le
voile sur cette fameuse journée “VIP”.
8h30, je suis devant le parc. A 9h, deux soigneurs viennent nous chercher, nous sommes
un peu moins d’une vingtaine, répartis en deux groupes. Après quoi, les
deux groupes se séparent, chacun avec « son » soigneur.
La nôtre est spécialiste des otaries, chargée du bassin de rencontre avec ces
animaux. Nous commençons par un petit tour chez les manchots, où on nous
explique des choses diverses et variées. Nous nous arrêtons sur les otaries, où on nous parle de différentes espèces : Steller, Californie, Patagonie…
l’apprentissage pour les spectacles. Et ici, “elles sont bien parce que
justement loin des menaces naturelles…” Tiens, j’ai déjà entendu ça
quelque part ! Serait-ce que la soigneuse, fort sympathique au
demeurant, a besoin de SE convaincre de la légitimité de son travail, et de NOUS convaincre par la même occasion ? Je me dis qu’en tout cas, elle a bien appris sa leçon…
Ensuite, nous passons chez les phoques, puis à ce que j’appellerais « la cantine des
dauphins », l’endroit où les seaux de poissons sont préparés, les fiches
de suivi de chaque animal stockées… On nous présente une des fiches,
j’observe bien les noms, il y en a certains que je ne connais pas.
Tandis que d’autres, que je connaissais, n’y figurent pas… Kaly, où est
Kaly ???
Je pose la question à la soigneuse : “Elle est au bassin des rencontres” ! Bah
tiens, bien sûr, déjà qu’elle a perdu sa mère, en plus, on la met là où
elle se fera pattioler (comme dirait ma grand-mère) par les badauds qui
veulent assouvir un vieux rêve de môme : toucher un dauphin ! Je pose la
question qui fait mal (même si je connais déjà la réponse,
malheureusement) :
– Et Manon, elle est où ?
– Elle est morte depuis un petit moment, maintenant !
Un gamin de notre groupe pose LA question qui me taraude moi aussi…
– Qu’est-ce qu’elle a à l’œil ?
– A ton avis, lui répond la soigneuse.
– Elle s’est battue ?
– Bah oui, tu vois, ça arrive chez les dauphins aussi… (avant cela, on nous avait expliqué en début de
matinée qu’il y a deux mâles chez les otaries, un père et son fils, et
que pour les femelles, le fils a mis son père minable… Résultat, ils ont
dû les séparer pour éviter une issue fatale au conflit. A en voir les
marques sur le père, effectivement, le combat avait dû être vraiment
violent…).
La réponse me laisse perplexe…
Aujourd’hui il y a dans ce bassin, pour assurer les rencontres, Mila, Némo, Alizée et Kaly.
Et nous voilà en train de faire des gestes à Mila pour qu’elle chante, saute… Je souhaite
intérieurement que Mila n’exécute pas les ordres… Mais elle ne se
rebiffera pas, et viendra appuyer le bout de son rostre sur la main de
la soigneuse, comme l’a fait Isidore avant elle, pour se faire caresser
le haut du melon, puis le ventre. Encore une petite caresse et on s’en
va quitter nos combinaisons caoutchouteuses et récupérer nos affaires.
Je reste à prendre quelques photos en attendant les autres… Au final, ce
sont eux qui m’attendent… Oups, désolée ! Mais j’ai mes clichés, tandis
que les accompagnateurs du groupe suivant sont en place et les gens de
ce groupe en train de se préparer.
nous étions 7, et j’ai trouvé que ça représentait du monde pour
l’animal. Quand on sait que les groupes qui n’achètent qu’une rencontre
(sans la visite) débarquent à 20 personnes, et ce à raison de plusieurs
fois par jour… Si on se met dans la peau grise et blanche du dauphin, ça
fait rêver non ?!…
En attendant, on a changé d’accompagnateur et les deux groupes du départ sont réunis pour
aller prendre le petit-déjeuner. Pendant le repas, on nous explique
qu’on ne peut pas forcer les orques, dauphins ou autres animaux à
exécuter un numéro. Ils l’exécutent s’ils le veulent et s’ils ne veulent
pas, on ne peut rien faire…
– Tenez, par exemple hier, pendant le spectacle du matin, les orques sont parties
s’expliquer un moment en laissant tout en plan. Je ne pense pas que les
gens s’en soient aperçus, mais elles ont réglé un conflit entre elles et
sont revenues assurer le spectacle tout de suite après.
On nous dira aussi que :
– Chez les orques, ce sont les femelles qui dirigent le groupe. Ce qui veut dire qu’après
Freya, la numéro deux, c’est Wikie, la plus petite. Et Inouk et Valentin
n’ont qu’à bien se tenir.
On nous explique comment les reconnaître, selon la dorsale ou la taille.
Et pour les naissances ? Oui, alors pour éviter les consanguinités, on procède par
inséminations artificielles ! BAM, BOUM, PATATRA ! Là, j’ai
immédiatement une pensée pour l’argument qu’utilisent tous ces parcs : «
Oui, mais chez nous, les dauphins sont heureux, il n’y a qu’à voir le
nombre de naissances que l’on a chez les orques et les dauphins ! »
Là, je ne sais plus si je dois rire ou pleurer… Nous sommes en 2010, en France et on
jure par l’éthique quelque chose qui à mon sens ne l’est pas ! On
insémine des animaux pour éviter les consanguinités, on en fait des
machines à reproduire, et en plus on en est fier ! Je rêve… ! Non,
pardon, je suis en plein cauchemar ! En pleine hallucination ! Je bois
la tasse (de café…) !
Flocke et Raspoutine. D’ailleurs, à propos des ours, on nous dit qu’il
arrive fréquemment que les parcs se « prêtent » des animaux… Là, c’est à
Shouka que je pense, Ona et Silver aussi… Il évoque le cas d’une orque
partie aux USA… Je lui réponds : Shouka !
– Oui, c’est ça.
– Et vous avez des nouvelles ??
– Hum… Je crois pas non, mais je ne suis pas là depuis longtemps. Mais je ne crois…
Après les ours, on passe chez les orques pour voir le spectacle du matin depuis le côté du
bassin. On assiste donc aux acrobaties de ces géants des mers sur fond –
ironie du sort et excusez du peu – de « Will You Be There » ! N’est-ce pas la musique de fin du film Sauvez Willy, une fois que l’orque a retrouvé la liberté ?!…
Inouk plusieurs fois sur la plateforme, en lui faisant lever la queue,
pendant que le visiteur s’accroupit à côté. On nous presse car “c’est
une position inconfortable pour l’animal…” Bah tu m’étonnes ! Un animal
dont le squelette n’est pas conçu pour supporter le poids de son corps
en dehors de l’eau…
Dire que lorsque j’ai visité ce parc à l’adolescence, je l’ai trouvé fantastique… En
réalité, comme tous les autres, il détient des animaux dont la place est
en liberté et certainement pas dans une flaque d’eau, à faire des
acrobaties sur commande, à se prêter au « jeu » des caresses par le
public juste parce que la personne a payé pour ça… C’est un moyen de
faire rentrer de l’argent pour subvenir aux frais de vie des animaux,
a-t-on soulevé dans un reportage peu de temps avant ma visite… A cela,
j’ai juste envie de répondre : “Laissez ces animaux dans leur habitat
naturel, laissez-les choisir de venir ou non rencontrer les gens ! Non
seulement vous n’aurez plus à innover en inventant des programmes à la
fois « au détriment des animaux, mais aussi pour leur bien » (là aussi,
ironie du sort…) mais eux, ils auront enfin gagné le droit de vivre en
liberté, ce qui me semble juste être le droit le plus élémentaire de
tout être vivant…”
A méditer.
Les araignées sont des animaux fascinants, tant par la variété d’espèces
qui existe que par les facultés qu’elles ont développées afin de
survivre à leur environnement. Malheureusement, les arachnides ont une
mauvaise image auprès de l’Homme, qui redoute cet animal pourtant
nécessaire au bien-être de l’écosystème. SooCurious vous présente 15
faits aussi étonnants que captivants sur ces spécimens.
La morsure de l’araignée Phoneutria nigriventer provoque une érection incontrôlée
Le venin de cette espèce, également connue sous le nom d’araignée-banane,
possède une faculté étonnante. Il peut provoquer une érection
incontrôlée qui peut durer des heures. Une particularité que des
chercheurs brésiliens tentent d’exploiter pour soigner les troubles de
l’érection chez l’Homme. Son venin est en effet bien plus efficace que
le viagra.
Cette même espèce est l’une des plus dangereuses au monde
Méfiance toutefois, l’araignée-banane est l’une des plus dangereuses au monde.
Sa morsure peut être mortelle. Comme son surnom l’indique, elle peuple
les bananeraies, et se retrouve parfois dans les transports de
marchandises. En 2015, un commerçant de Haute-Savoie en a trouvé une
dans des bananes présentes dans un colis en provenance de la République
dominicaine.
Une entreprise a modifié génétiquement des chèvres pour qu’elles produisent dans leur lait de la soie d’araignée
Les chèvres transgéniques produisent la molécule dans leur lait via Shutterstock
Il s’agit d’une expérience particulièrement étrange. Une société
canadienne a introduit le gène de protéine de la soie d’araignée dans le
patrimoine génétique de deux boucs afin qu’ils le transmettent à leur
progéniture. Le but ? La molécule est ensuite présente dans le lait des
chèvres, permettant aux chercheurs de la placer dans une solution qui la
rend solide. Ce projet a même intéressé l’armée, espérant élaborer des
gilets pare-balles ultra résistants.
Plusieurs espèces d’araignées ont l’apparence de fourmis
Les Myrmarachne ressemblent comme deux gouttes d’eau à des fourmis via Shutterstock
Ce don étonnant est appelé myrmécomorphisme. En prenant l’apparence d’une fourmi, les araignées souhaitent
décourager leurs prédateurs, l’insecte étant indigeste. Certaines
arachnides sont réellement fascinantes : les Myrmarachne peuvent en
effet imiter différentes espèces de fourmis.
L’araignée Goliath est la plus grosse araignée du monde
Cette charmante mygale peut mesurer jusqu’à 30 centimètres d’envergure et
peser 170 grammes. Elle évolue dans la forêt amazonienne où elle creuse
son terrier. Son régime alimentaire est impressionnant : insectes,
rongeurs, grenouilles et même oiseaux… Heureusement, son venin n’agit
pas sur l’Homme, mais ses crochets de 2 centimètres peuvent causer une
douleur extrême.
Des scientifiques ont fait consommer différentes drogues et substances à des araignées, ils ont obtenu un résultat bluffant
Afin d’analyser l’effet de la drogue sur les araignées, le scientifique suisse Peter N. Witt a fait consommer différentes substances, comme du LSD, de la caféine, de
la mescaline ou encore de la marijuana, à des araignées. En fonction des
drogues, les arachnides ont tissé des toiles étonnantes.
Il y a des araignées sur tous les continents, sauf en Antarctique
Les araignées sont présentes sur la quasi-totalité des continents
terrestres, mis à part en Antarctique, où elles ne pourraient pas
survivre. Fait toutefois intrigant, de nombreuses espèces évoluent dans
l’Arctique. Elles ont développé des capacités étonnantes pour résister
au froid extrême. Certaines produisent une substance chimique similaire à
l’antigel, quand d’autres entrent en période de diapause, une sorte de vie ralentie.
Certaines araignées se servent d’un fil de soie comme d’un parachute et parcourent des distances phénoménales
Des araignées minuscules utilisent leur fil de soie comme un véritable
parachute. Grâce à cette incroyable technique, elles peuvent se déplacer
dans les airs avec la force du vent. Ce moyen de locomotion leur permet
de parcourir des centaines de kilomètres, de traverser des étendues
d’eau, et même de coloniser de nouveaux territoires !
Le cerveau de certaines araignées est énorme par rapport à leur taille
Cette caractéristique se retrouve surtout chez les minuscules araignées. En
fait, plus le spécimen est petit, plus son cerveau est gros. Si un homme
de 75 kg avait un cerveau aussi immense, il pèserait à lui seul 60 kg,
soit 80 % de son poids. D’après les scientifiques, ce phénomène explique
pourquoi les petites araignées sont aussi douées que leurs larges
cousines pour tisser leur toile.
Il y a environ 44 000 espèces d’araignées dans le monde, et les
scientifiques continuent de découvrir de nouvelles espèces tous les mois
Il existe 5 000 espèces d’araignées sauteuses via Shutterstock
Il existe une immense variété d’espèces d’araignées. Des spécimens
fascinants, qui ont su s’adapter parfaitement à leur environnement,
c’est notamment pour cette raison qu’on en retrouve beaucoup en ville.
Les scientifiques continuent de découvrir des espèces tous les mois, à
l’image de cette araignée sauteuse trouvée en Australie.
L’arachnophobie affecte entre 3,5 et 6,1 % de la population mondiale
L’arachnophobie est l’une des phobies les plus répandues au monde via Shutterstock
L’arachnophobie, soit la peur inexplicable des araignées, touche entre 3,5 et 6,1 % de
la population mondiale. A la simple vue d’une araignée, d’une toile, ou
parfois même d’une image, les personnes atteintes entrent dans un état
d’anxiété décuplé, pouvant également leur causer des troubles
respiratoires. Certains des symptômes de l’arachnophobie touchent une
bien plus grande partie de la population, mais ces personnes ne peuvent
pas pour autant être classées dans la catégorie “arachnophobe”. La
phobie des araignées est l’une des plus répandues au monde.
Les araignées liquéfient leur nourriture avant de l’ingurgiter
Les araignées liquéfient leurs proies via Shutterstock
Les araignées ne peuvent pas manger car elles n’ont pas de dents. Pour se
nourrir, elles liquéfient leur nourriture en la recouvrant de sucs
digestifs, avant d’aspirer la nourriture liquéfiée. L’araignée Stegodyphus linetaus se liquéfie elle-même pour que sa progéniture puisse la manger.
La veuve noire est une cannibale
La veuve noire femelle est bien plus imposante que le mâle via Shutterstock
La veuve noire ne porte pas son nom par hasard. L’accouplement est en
effet un véritable supplice pour les mâles, bien plus petits que les
femelles. Afin de pouvoir déposer sa semence dans la spermathèque de la femelle, le mâle doit s’accrocher en dessous de l’abdomen de sa
partenaire, positionnant le sien juste au niveau des crochets de cette
dernière. Difficile pour la veuve noire de résister à la tentation, elle
dévore donc les entrailles du mâle alors qu’il la féconde. Il ne survit
quasiment jamais à ses blessures, le prix à payer pour se reproduire.
En Australie, un homme a voulu tuer une araignée… et a fait venir la police
M. W. Hunt / Shutterstock.com
L’Australie est connue pour abriter de nombreuses espèces qui comptent parmi les
plus dangereuses du monde. Certaines n’hésitent pas à s’infiltrer chez
les gens, ce qui provoque de mauvaises rencontres. Un samedi soir à
Sydney, la police a été appelée par des voisins effrayés. Cris de femme,
meubles renversés, et un homme hurlant “Je vais te tuer ! Tu es morte
!”, les forces de l’ordre s’attendaient au pire. Lorsqu’ils ont pénétré
dans l’habitation, l’homme a admis avoir hurlé de toutes ses forces sur…
une araignée. Les cris de femme ? C’était également les siens. Pour sa
défense, il a affirmé que l’arachnide était particulièrement gros.
Certaines araignées utilisent des leurres particulièrement inventifs pour éloigner les prédateurs
Certaines espèces d’araignées débordent d’inventivité pour faire fuir leurs
prédateurs. Elles confectionnent des leurres qu’elles installent sur
leur toile. Plus imposant que l’araignée et de la même couleur que cette
dernière, il est fait à partir de détritus. Pour le rendre encore plus
réaliste, l’araignée fait parfois bouger sa toile : il se déplace et
semble vivant. Les spécimens qui utilisent cette technique sont moins
embêtés par les prédateurs.
Une araignée tue 2 000 insectes par an
Les araignées ont un rôle prédominant dans la régulation du nombre d’insectes viaShutterstock
Les araignées sont des prédatrices, il n’existe qu’une seule espèce
végétarienne. Leur régime alimentaire, qui varie selon leur taille, est
pour la plupart du temps composé d’insectes. Une araignée en tue en
moyenne 2 000 par an. Sans elles, nous serions envahis par les insectes.
En France, elles mangent 400 millions d’insectes par hectare. Elles
jouent un rôle fondamental dans la régulation d’insectes, et aussi pour
l’écosystème.
Qu’elles effraient ou qu’elles fascinent, les araignées sont de véritables
professionnelles de la survie. Elles sont un parfait exemple
d’évolution, en sachant s’adapter à tous types d’habitats.
Ces huskies partagent une amitié inaltérable avec Rosie, une adorable chatte abandonnée qu’ils ont adoptée
En mai 2015, Rosie n’était qu’un petit chat de trois semaines entre la vieet la mort.
Elle a été recueillie par une famille propriétaire de troishuskies. Le chaton était si faible que personne ne savait s’il allait
survivre la première nuit, mais son histoire est incroyable.
C’était sans compter sur Lilo, un des huskies qui a tout de suite adopté une attitude maternelle envers le félin.
Rosie a passé sa première nuit à se faire câliner par Lilo. Les jours qui ont suivi, ses yeux se sont petit à petit ouverts et elle allait beaucoup mieux ! Lilo s’en est occupé comme son chiot : elle la lavait, jouait avec elle et la
câlinait. Rosie essayait même de téter le chien. (?patientez les images tournent)
La société royale pour la protection des animaux (RSPB), en Angleterre, a alerté sur le danger que les nichoirs ornementaux peuvent représenter pour les populations d’oiseaux.
Du 14 au 21 février la ‘Nest Box Week’, ou semaine des nichoirs, encourage les gens à en placer dans leurs jardins. C’est à cette occasion que la RSPB veut faire passer le message que les nichoirs sont pour les oiseaux, et non décoratifs. En effet, ils expliquent que malgré les nichoirs en forme de caravanes, de moulins et autres soient souvent en vente pour les oiseaux de jardins, ceux-ci peuvent en réalité les mettre en danger.
Aussi, les nichoirs faits de céramique ou bien avec des couleurs attirantes et vives ne sont pas adéquats aux oiseaux nicheurs. En plus d’être mal isolés, ces nichoirs ne passent pas inaperçu aux yeux des prédateurs. Quant aux nichoirs en métal, ils retiennent la chaleur et peuvent avoir des effets fatals
sur les oisillons durant les journées chaudes et ensoleillées. De plus
les nichoirs en plastique et métal retiennent la condensation, les bébés oiseaux peuvent ainsi souffrir du froid et de l’humidité.
L’un des conseillers de la RSPB rappelle que les nichoirs sont essentiels pour aider les oiseaux de jardins dont les populations sont sur le déclin, comme les moineaux.
Cependant, il est important que les gens pensent au but premier du nichoir : aider les animaux vulnérables. Son design devrait alors être la dernière des préoccupations. Si vous souhaitez un nichoir ornemental, vous devriez boucher son entrée.
Pour finir, la RSPB donne quelques conseils pour bien choisir son nichoir, il doit :
• Etre de couleur neutre.
• Fait de matériaux solides et résistants.
• Etre ni trop profond, ni pas assez. Il est question d’empêcher les jeunes oiseaux de tomber, mais il est également important qu’ils puissent en sortir aisément.
• Etre étanche.
• Avoir un trou de taille correct pour les oiseaux qui vont l’utiliser, si le trou est trop large des prédateurs pourraient
s’y insérer, la pluie et le vent renteront dans le nichoir.
• Etre bien isolé, le bois et le béton sont en général les meilleurs matériaux.
• Etre sans danger, qu’il n’y est pas de pointes ou de clous. Faire attention aux brèches qui peuvent heurter les oiseaux.
• Etre sans perche.
Il s’appelle Coby, il a un pelage parfait… mais aussi des yeux bleus incroyablement beaux.
Ses yeux sont impressionnants
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Ne supprimez pas ce trésor avant de l'avoir visionné !!
Remarquez la caméra du photographe ainsi que la qualité de l'image et du son !!
film tourné en NOUVELLE-GUINEE,
Clic ici..... http://tinyurl.com/btj98j4