Admirez les chats des sables qui ont la particularité étonnante de ressembler à des chatons toute leur vie
Les chats des sables sont les “Peter Pan” des félins ! En effet, ces chats, même adultes, refusent de grandir et conservent une petite bouille de chaton. SooCurious vous en dit plus sur ces boules de poils si spéciales et malheureusement en danger !
Des chats à l’adaptation impressionnante
Les chats des sables ont pris place dans les régions d’Afrique, plus particulièrement dans des zones désertiques comme en Afrique du Nord, en Arabie, en Asie centrale et même au Pakistan. Ainsi, parsemées sur des territoires vastes, ces boules de poils ont su s’adapter à leur environnement parfois extrême. Ainsi, ils peuvent survivre à des températures comprises entre -5 °C et 52 °C. Pendant des mois, ils peuvent aussi se contenter simplement de l’eau qu’ils trouvent dans leur nourriture. Ces petites boules de poils se satisfont d’ailleurs de tout ce qu’elles trouvent dans ces déserts, de n’importe quels insectes qui passeraient dans le coin ou même de serpents qu’ils assomment d’un coup de patte pour les mordre ensuite au cou. Il peut aussi chasser la gerbille dans son terrier en grattant le sol, là où il a entendu un bruit susceptible d’être celui d’une bête.
Une adorable particularité Vous connaissez Peter Pan, ce garçon qui ne voulait pas grandir ? Eh bien, ces adorables chats en sont l’homonyme félin. Même à l’âge adulte, ces chats conservent une apparence de chaton, et ce tout le reste de leur vie. Ils semblent alors ne plus grandir. Ainsi, ces boules de poils ont généralement une longueur de 49 cm, une hauteur de 25 cm. Leur queue peut mesurer de 27 à 35 cm de long et ils peuvent peser jusqu’à 3 kg : plutôt impressionnant.
Une espèce en danger Malgré leur adorable bouille et leurs capacités impressionnantes, les chats des sables sont en danger. Une récente étude a révélé que 61 % des chats des sables nés en captivité vivaient 30 jours, principalement à cause de la négligence de la mère. Ces animaux sont aussi sujets à diverses maladies respiratoires les rendant incapables d’être domestiqués comme animaux de compagnie.
Voici quelques clichés pour en découvrir un peu plus sur ces chats si particuliers :
Ces chats exceptionnels ont fait craquer la rédaction de SooCurious. Ils sont tout simplement adorables ! On espère que cette espèce ne disparaîtra pas. Aviez-vous déjà eu connaissance de cette espèce étonnante ou est-ce la première fois que vous rencontrez ces chat des sables ?
Certaines alliances animales paraissent impossibles, et pourtant… La nature ne cesse de nous surprendre ! DGS vous a déniché une série de clichés exceptionnels et attendrissants illustrant d’étonnantes amitiés inter-espèces.
1. Milo le chien et Bonedigger le lion
2. Le chat et le renard
3. Shere Khan, Baloo and Leo
4. Mani le bébé sanglier et Candy le chien
5. Kasi le guépard et Mtani le labrador
6. Le lapin et le cerf
7. Suryia l’orang-outan et Roscoe Le Bluetick coonhound
8. Kyle le danois et Pippin le fan
9. Bubbles l’éléphant et Bella le labrador
10. Bea la Giraffe et Wilma l’autruche
11. Tinni le chien et Sniffer le renard sauvage
12. Torque le Dog and Shrek le hiboux
13. Fred le Labrador et Dennis le canard
14. Mabel le poulet et ses amis les chiots
15. Anjana le chimpanzé et son ami le bébé tigre Des amitiés exceptionnelles comme celles-ci montrent que les animaux savent faire preuve de beaucoup d’amour et de compassion. Nous avons été très touchés de voir que malgré leurs différences, ces animaux sont inséparables. C’est une belle leçon de tolérance que nous offrent ces adorables petites bêtes. Et vous, laquelle de ces amitiés vous a le plus touché ?
Bei Bei, Le Bébé Panda Géant, Fait Son Entrée Dans Le Monde Bei Bei, né le 22 août dernier, n'avait jusqu'à présent été visible que par le biais des « Panda Cam », qui ont permis à des milliers de personnes de le voir en direct ouvrir les yeux, tenir sur ses pattes ou encore jouer avec sa mère Mei Xiang. Photo Olivier Douliery, Agence Frace-PresseWashington
Quelques jours avant de célébrer ses cinq mois, le bébé panda géant Bei Bei du zoo de Washington a fait samedi ses premiers pas en public, des dizaines de personnes ayant patiemment attendu l'ouverture des portes.
Des visiteurs se précipitent afin de voir Bei Bei au zoo de Washington.
Le plantigrade blanc et noir, né le 22 août dernier, n'avait jusqu'à présent été visible que par le biais des « Panda Cam », qui ont permis à des milliers de personnes de le voir en direct ouvrir les yeux, tenir sur ses pattes ou encore jouer avec sa mère Mei Xiang. Selon un photographe de l'AFP, une file d'attente de plusieurs dizaines de personnes s'allongeait déjà vers 8 h 20 samedi matin devant la porte qui ne s'est ouverte qu'à 9 heures. Nombre d'entre elles étaient affublées de bonnets, pulls, bijoux, gants et autres accessoires à l'effigie de l'animal bicolore. Pour ménager la petite boule de poils qui vaquait derrière la vitre de sa case insonorisée, les visiteurs se relayaient par groupes de cinquante personnes, évacués par le personnel toutes les dix minutes environ, a constaté l'AFP. Certains, une fois sortis, n'hésitaient pas à se remettre dans la file d'attente pour effectuer un, voire plusieurs autres passages. Les soigneurs avaient habitué le petit animal progressivement à la présence humaine, en faisant notamment venir de petits groupes d'employés du zoo et des journalistes pour ses débuts médiatiques. Il avait reçu la visite fin septembre des Premières dames chinoise Peng Liyuan et américaine Michelle Obama, qui avaient dévoilé son nom à cette occasion. Bei Bei signifie « précieux » en mandarin. Comme sa soeur Bao Bao, et leur aîné Tai Shan, Bei Bei sera remis à la Chine quand il aura quatre ans. Les parents Mei Xian et Tian Tian resteront eux à Washington au moins jusqu'en 2020 en vertu d'un accord de prêt récemment renouvelé.
ACTUALITENatuRE:Des abeilles pour protéger les cultures… des éléphants Sous une pression démographique croissante, les interactions « hommes-éléphants » sont de plus en plus fréquentes en Afrique, avec notamment la mise à mal des cultures des premiers, par les seconds… Dans ce cadre, depuis quelques années, plusieurs pays africains (Botswana, Kenya, Mozambique, Ouganda, Tanzanie…) recourent à des abeilles « sentinelles » pour protéger leurs cultures des pachydermes. Ayant constaté que plus de 90 % des éléphants fuient le bourdonnement des abeilles, en 2008, Lucy King (1), une chercheuse du département de zoologie de l’université d’Oxford, a mis au point avec l’ONG Save the elephants, un astucieux système pour protéger les cultures et donc limiter les sourcesde conflits entre les hommes et les éléphants, lesquels conduisent régulièrement à des morts, d’un côté comme de l’autre. Le principe est simple et repose sur la mise en place d’un réseau de ruches « sentinelles », espacées d’une dizaine de mètres et reliées les unes aux autres par un fil. Fixées à des poteaux ou suspendues dans les branches des arbres, les ruches sont secouées dès lors qu’un éléphant tente de passer outre cette « clôture », provoquant immanquablement l’alerte des abeilles. Inquiètes, celles-ci bourdonnent alors fortement, tandis que certaines sortent pour défendre leur ruche. Piqués dans des zones où leur peau est fine, mais aussi sensible (autour des yeux, au niveau de la trompe, etc.), les éléphants prennent la fuite, sans manquer de prévenir leurs congénères. Après une telle expérience, à l’avenir les éléphants, piqués dans des zones sensibles et ayant associé le bourdonnement des insectes àla douleur des piqûres, quitteront d’autant plus rapidement des zones ainsi protégées ! Outre la protection des cultures et la fin des conflits avec les communautés rurales ainsi protégées, la mise en place de cette technique permet aux villageois de bénéficier de la pollinisation des abeilles et de leur production de miel.
Quelque chose de rare est arrivée dans le centre-ville de Spokane aux États-Unis, et je voulais partager cette merveilleuse histoire avec vous. Joël, est un banquier responsable des prêts à la Banque Sterling au centre-ville de Spokane. Il travaille au premier étage d'un immeuble sur l'avenue Riverside.
Il y a quelques semaines, il aperçut une cane colvert qui faisait son nid sur le bord de la fenêtre de son bureau, à plus de 3 mètres au-dessus du trottoir.
La cane a pondu 10 oeufs dans la jardinière qui lui servait de nid, et couva ses oeufs pendant quelques semaines.
Lundi dernier, les 10 oeufs avaient fait place à 10 canetons !...
Joël se demandait comment la cane allait se débrouiller pour amener ses canetons à l'eau dans cet environnement urbain, car cette action se produit généralement pendant les premières 48 heures qui suivent l'éclosion.
Mardi matin, en arrivant au bureau, Joël remarqua la cane qui était sur le bord de la fenêtre et qui encourageait ses canetons à la rejoindre, puis elle s'envola jusqu'au trottoir 3 mètres plus bas.
Elle continuait de caqueter afin d'encourager ses canetons à faire le saut. Joël ne pouvait imaginer ces petites créatures plongeant dans le vide !...
Et pourtant, le premier caneton fit le saut et tomba sur le trottoir de ciment.
Joël sortit du bureau et se plaça directement sous la fenêtre, voyant le petit caneton qui se remettait de sa chute presque fatale.
Joël regarda vers le haut, car le 2ème caneton se préparait à sauter. Il se cacha sous le porche, pendant que la cane continuait d'appeler ses petits, et quand le caneton sauta, Joël sortit de son abri juste à temps pour l'attraper au vol. Il le déposa à côté de la cane et du premier caneton encore un peu ''groggy''. 1 par 1, les canetons continuèrent de sauter et Joël les cueillit 1 à 1.
Les passants s'étaient tous arrêtés sur le trottoir et regardèrent les canetons sauter jusqu'au dernier. Finalement, la petite famille était de nouveau réunie, au grand plaisir de la cane. Joël réalisa alors que la petite famille n'avait pas encore terminé son périple.
Il lui restait à traverser 2 pâtés de maisons, quelques rues et ruelles, et la foule du centre-ville de Spokane, avant d'arriver au premier plan d'eau, soit la rivière Spokane. Les secrétaires, qui observaient le tout depuis l'étage, se joignirent à Joël en lui apportant une boîte de carton pour y placer les canetons. Ils placèrent les 10 petits dans la boîte sous le regard observateur de la cane. Joël tenait la boîte assez bas pour que la cane puissent voir ses petits. Il se dirigea alors doucement vers la rivière Spokane à travers les rues du centre-ville, alors que la cane le suivait à courte distance. Quand ils arrivèrent à la rivière, la cane dépassa Joël pour aller à l'eau et se mit à caqueter de nouveau. Les employés de la banque Sterling penchèrent la boîte en la posant au sol, afin d'aider les canetons à sortir pour rejoindre aussitôt la cane dans l'eau. Les 10 canetons nageaient maintenant en formation serrée autour de la cane.
Joël raconte que la cane fit quelques cercles devant eux en caquetant comme pour les remercier de leur aide précieuse .
Merci à la personne qui avait sa caméra numérique et qui a pris toutes ces belles photos, afin de partager avec vous cette belle histoire de canard.
24 chiens et chats qui ne manquent pas de talent pour se camoufler aux yeux de leur maître
Nous savions que les animaux sauvages développaient certaines techniques de camouflage étonnantes pour se protéger de leurs prédateurs, mais ce que nous ignorions, c’est que nos chats et chiens de compagnie en faisaient autant ! DGS vous fait découvrir à quel point nos animaux maîtrisent l’art du camouflage…
Ces photographies nous ont bien fait sourire ! Ces animaux sont véritablement attendrissants et drôles. Notre préféré, à la rédaction, reste le chat roux complètement avachi sur le canapé ! Les chats et les chiens sont-ils les ninjas des temps modernes ?
PORTRAIT DU CHACAL CONTRAIREMENT AUX IDÉES REÇUESCE CANIDÉ EST UN ANIMAL FIDÈLE À SON CLAN ET UN REDOUTABLE PRÉDATEUR.
Chacal Léger, agile et opportuniste, le chacal allie la rapidité du chien de chasse à la ruse du renard. On le dit charognard, ce qui est vrai. Cependant, à l’image de la hyène, le chacal n’est pas un simple éboueur du désert. Contrairement aux idées reçues, ce canidé est un animal fidèle à son clan et un redoutable prédateur. En effet, 85% de la nourriture du chacal proviennent du produit de sa chasse. Les charognes ne représentent qu’une infime partie de son menu qu’il doit d’ailleurs partager avec d’autres nécrophages comme le vautour ou les hyènes. Le chacal est bien un chasseur carnivore et il conserve beaucoup de points communs avec les autres canidés tels le loup ou le coyote. Parmi les différentes espèces de chacal, le chacal à chabraque (Canis mesomelas) est le plus répandu.
L’Homo Sapiens (NOUS) n’a que 200 000 ans (approximativement). En comparaison, les nautiles (espèce toujours en activité) sont sur Terre depuis plus de 400 millions d’années ! 1. Le requin lutin (ou requin-gobelin) Il peuple les mers depuis 125 millions d’années. Il vit sur le talus continental, les canyons sous-marins et les monts sous-marins du monde entier, entre 30 et 1300 m de profondeur. Sa taille à l’âge adulte peut atteindre 4 m.
2. La « fourmi de Mars » C’est une espèce qui a été découverte en 2003. Selon une analyse phylogénétique, elle pourrait appartenir à la plus ancienne lignée de fourmis connue : apparaissant il y a un peu plus de 100 millions d’années. D’une longueur n’excédant pas trois millimètres, cette fourmi est aveugle, dépigmentée et munie de mandibules assez imposantes. Ces particularités font qu’elle est parfaitement adaptée à son milieu souterrain.
3. Le requin lézard Cette espèce vit sur la zone externe du plateau continental et du talus continental supérieur, non loin du fond ; et ce depuis 150 millions d’années. Il vit jusqu’à 1570 mètres de profondeur. Son corps peut atteindre jusqu’à 2 mètres de long. Rarement observé, il capture ses proies en pliant son corps et bondit en avant comme un serpent. Il a une période de gestation (développement de l’embryon) la plus longue chez les vertébrés : 3 ans et demi !
4. La famille de poisson des esturgeons Ils peuplent exclusivement l’hémisphère nord depuis près de 200 millions d’années. Ce qui en fait l’une des plus anciennes familles de poissons osseux encore vivante. Ils peuvent faire entre 2 et 3 m de longueur ; certaines espèces pouvant atteindre jusqu’à 5,5 m. Ils se distinguent également par le fait que ce sont des poissons sans écailles. Ils sont pêchés pour leurs œufs, le fameux… caviar, mais aussi pour leur chair ! La plupart des espèces sont menacées d’extinction. 5. Les Cephalocarides Bien que l'on n'ait pas de fossiles connus de Cephalocarides, la plupart des spécialistes pensent que ce sont des Crustacés primitifs. On estime que leur apparition remonte à 200 millions d’années. On rencontre des Cephalocarides depuis la zone intertidale jusqu'à 1 500 m de fond, et dans tous les types de sédiments. 6. Triops longicaudatus Triops longicaudatus est une espèce de crustacés dite panchronique car elle a en apparence peu évolué depuis plus de 200 millions d’années. Elle est apparue pendant l'ère du Mésozoïque ou l'ère secondaire : l'ère des reptiles et des dinosaures. Ce sont des animaux d’eau douce qui appartiennent au groupe des crustacés. Le nom "Triops" dérive du grec et veut dire "trois yeux". Deux des trois yeux sont bien visibles de près, le troisième œil, plus simple, se trouve en profondeur mais il est très sensible à la lumière. À la naissance (dans l’œuf) il est tellement petit qu’il est presque impossible à voir. À maturité, il peut atteindre 3 à 4 centimètres de longueur. Leur durée de vie est de 90 jours. 7. La lamproie Elles sont parfois considérées comme faisant partie d'un des taxons de vertébrés vivants les plus anciens (environ 360 millions d’années). Ce sont des espèces migratrices. Après maturation sexuelle, l'intestin s'atrophie et la lamproie semble ne plus se nourrir et vivre uniquement sur ses réserves de graisse. Grâce à leurs dents, les lamproies percent ou raclent la peau de poissons hôtes, ce qui leur permet ensuite d'aspirer le sang et autres liquides (lymphe) s'écoulant de la blessure. Certaines espèces peuvent aussi parfois s'enfoncer dans les ouïes de leurs hôtes et se fixer sur leurs branchies… Adorables ces bestioles !
8. Coelacanthe Il en existe de nombreux fossiles et deux espèces vivantes connues du genre. Ils n'ont que peu évolué morphologiquement depuis 350 millions d’années et ressemblent aux ancêtres aquatiques des vertébrés terrestres. Ils possèdent une poche de gaz avec des parois épaisses qui est le vestige d'un poumon ancestral utilisé lorsqu'ils vivaient non pas dans les grands fonds, mais en surface, tant dans les eaux marines que douces. Le groupe le plus important - environ 300 individus - vit seulement aux Comores. 9. La famille des Limulidae Les Limulidae regroupent les quatre espèces de limules survivantes. Ce sont des arthropodes marins ressemblant à des crabes ayant une forme de fer à cheval (d'où le surnom de « crabe fer à cheval »). Considérées comme des formes panchroniques (ressemblances morphologiques avec des espèces éteintes), les espèces de cette famille ont une forte similitude morphologique avec des espèces fossiles ayant vécu il y a 500 millions d’années.
10. Nautilus Les nautiles sont des céphalopodes tétrabranchiaux marins. Leurs yeux sont constitués de simples chambres noires ouvertes par une pupille étroite. Chaque œil est équipé de deux tentacules ophtalmiques. Ces animaux ont peu changé morphologiquement depuis 400 millions d'années.
Les chats des sables sont les “Peter Pan” des félins ! En effet, ces chats,
même adultes, refusent de grandir et conservent une petite bouille de
chaton. SooCurious vous en dit plus sur ces boules de poils si spéciales
et malheureusement en danger !
Des chats à l’adaptation impressionnante
Les chats des sables ont pris place dans les régions d’Afrique, plus
particulièrement dans des zones désertiques comme en Afrique du Nord, en
Arabie, en Asie centrale et même au Pakistan. Ainsi, parsemées sur des
territoires vastes, ces boules de poils ont su s’adapter à leur
environnement parfois extrême. Ainsi, ils peuvent survivre à des
températures comprises entre -5 °C et 52 °C.
Pendant des mois, ils peuvent aussi se contenter simplement de l’eau qu’ils trouvent dans
leur nourriture. Ces petites boules de poils se satisfont d’ailleurs de
tout ce qu’elles trouvent dans ces déserts, de n’importe quels insectes
qui passeraient dans le coin ou même de serpents qu’ils assomment d’un
coup de patte pour les mordre ensuite au cou. Il peut aussi chasser la
gerbille dans son terrier en grattant le sol, là où il a entendu un
bruit susceptible d’être celui d’une bête.
Une adorable particularité
Vous connaissez Peter Pan, ce garçon qui ne voulait pas grandir ? Eh bien,
ces adorables chats en sont l’homonyme félin. Même à l’âge adulte, ces
chats conservent une apparence de chaton, et ce tout le reste de leur
vie. Ils semblent alors ne plus grandir. Ainsi, ces boules de poils ont
généralement une longueur de 49 cm, une hauteur de 25 cm. Leur queue
peut mesurer de 27 à 35 cm de long et ils peuvent peser jusqu’à 3 kg :
plutôt impressionnant.
Une espèce en danger
Malgré leur adorable bouille et leurs capacités impressionnantes, les chats
des sables sont en danger. Une récente étude a révélé que 61 % des chats
des sables nés en captivité vivaient 30 jours, principalement à
cause de la négligence de la mère. Ces animaux sont aussi sujets à
diverses maladies respiratoires les rendant incapables d’être
domestiqués comme animaux de compagnie.
Voici quelques clichés pour en découvrir un peu plus sur ces chats si particuliers :
Ces chats exceptionnels ont fait craquer la rédaction de SooCurious. Ils sont tout simplement adorables ! On espère que cette espèce ne
disparaîtra pas. Aviez-vous déjà eu connaissance de cette espèce
étonnante ou est-ce la première fois que vous rencontrez ces chat des
sables ?
cesse de nous surprendre ! DGS vous a déniché une série de clichés
exceptionnels et attendrissants illustrant d’étonnantes amitiés
inter-espèces.
1. Milo le chien et Bonedigger le lion
2. Le chat et le renard
3. Shere Khan, Baloo and Leo
4. Mani le bébé sanglier et Candy le chien
5. Kasi le guépard et Mtani le labrador
6. Le lapin et le cerf
7. Suryia l’orang-outan et Roscoe Le Bluetick coonhound
8. Kyle le danois et Pippin le fan
9. Bubbles l’éléphant et Bella le labrador
10. Bea la Giraffe et Wilma l’autruche
11. Tinni le chien et Sniffer le renard sauvage
12. Torque le Dog and Shrek le hiboux
13. Fred le Labrador et Dennis le canard
14. Mabel le poulet et ses amis les chiots
15. Anjana le chimpanzé et son ami le bébé tigre
Des amitiés exceptionnelles comme celles-ci montrent que les animaux savent
faire preuve de beaucoup d’amour et de compassion. Nous avons été très
touchés de voir que malgré leurs différences, ces animaux sont
inséparables. C’est une belle leçon de tolérance que nous offrent ces
adorables petites bêtes. Et vous, laquelle de ces amitiés vous a le plus
touché ?
Bei Bei, né le 22 août dernier, n'avait jusqu'à présent été visible que par
le biais des « Panda Cam », qui ont permis à des milliers de personnes
de le voir en direct ouvrir les yeux, tenir sur ses pattes ou encore
jouer avec sa mère Mei Xiang.
Photo Olivier Douliery, Agence Frace-Presse Washington
Quelques jours avant de célébrer ses cinq mois, le bébé panda géant Bei Bei du
zoo de Washington a fait samedi ses premiers pas en public, des dizaines
de personnes ayant patiemment attendu l'ouverture des portes.
Des visiteurs se précipitent afin de voir Bei Bei au zoo de Washington.
Le plantigrade blanc et noir, né le 22 août dernier, n'avait jusqu'à
présent été visible que par le biais des « Panda Cam », qui ont permis à
des milliers de personnes de le voir en direct ouvrir les yeux, tenir
sur ses pattes ou encore jouer avec sa mère Mei Xiang.
Selon un photographe de l'AFP, une file d'attente de plusieurs dizaines de
personnes s'allongeait déjà vers 8 h 20 samedi matin devant la porte qui
ne s'est ouverte qu'à 9 heures. Nombre d'entre elles étaient affublées
de bonnets, pulls, bijoux, gants et autres accessoires à l'effigie de
l'animal bicolore.
Pour ménager la petite boule de poils qui vaquait derrière la vitre de sa
case insonorisée, les visiteurs se relayaient par groupes de cinquante
personnes, évacués par le personnel toutes les dix minutes environ, a
constaté l'AFP.
Certains, une fois sortis, n'hésitaient pas à se remettre dans la file d'attente
pour effectuer un, voire plusieurs autres passages.
Les soigneurs avaient habitué le petit animal progressivement à la présence
humaine, en faisant notamment venir de petits groupes d'employés du zoo
et des journalistes pour ses débuts médiatiques.
Il avait reçu la visite fin septembre des Premières dames chinoise Peng
Liyuan et américaine Michelle Obama, qui avaient dévoilé son nom à cette
occasion. Bei Bei signifie « précieux » en mandarin.
Comme sa soeur Bao Bao, et leur aîné Tai Shan, Bei Bei sera remis à la Chine quand il aura quatre ans.
Les parents Mei Xian et Tian Tian resteront eux à Washington au moins
jusqu'en 2020 en vertu d'un accord de prêt récemment renouvelé.
Sous une pression démographique croissante, les interactions « hommes-éléphants » sont de plus
en plus fréquentes en Afrique, avec notamment la mise à mal des cultures des premiers, par les seconds…
Dans ce cadre, depuis quelques années, plusieurs pays africains (Botswana, Kenya, Mozambique,
Ouganda, Tanzanie…) recourent à des abeilles « sentinelles » pour protéger leurs cultures des pachydermes.
Ayant constaté que plus de 90 % des éléphants fuient le bourdonnement des abeilles, en 2008, Lucy King (1),
une chercheuse du département de zoologie de l’université d’Oxford, a mis au point avec l’ONG Save the elephants,
un astucieux système pour protéger les cultures et donc limiter les sourcesde conflits entre les hommes et les
éléphants, lesquels conduisent régulièrement à des morts, d’un côté comme de l’autre.
Le principe est simple et repose sur la mise en place d’un réseau de ruches « sentinelles », espacées d’une dizaine
de mètres et reliées les unes aux autres par un fil. Fixées à des poteaux ou suspendues dans les
branches des arbres, les ruches sont secouées dès lors qu’un éléphant tente de passer outre cette « clôture », provoquant immanquablement l’alerte des abeilles. Inquiètes, celles-ci bourdonnent alors fortement, tandis que certaines sortent
pour défendre leur ruche. Piqués dans des zones où leur peau est fine, mais aussi sensible (autour des
yeux, au niveau de la trompe, etc.), les éléphants prennent la fuite, sans manquer de prévenir leurs congénères.
Après une telle expérience, à l’avenir les éléphants, piqués dans des zones sensibles et ayant associé le bourdonnement
des insectes àla douleur des piqûres, quitteront d’autant plus rapidement des zones ainsi protégées !
Outre la protection des cultures et la fin des conflits avec les communautés rurales ainsi protégées, la mise en place de cette technique permet aux villageois de bénéficier de la pollinisation des abeilles et de leur production de miel.
Quelque chose de rare est arrivée dans le centre-ville
de Spokane aux États-Unis,
et je voulais partager cette merveilleuse histoire avec
vous.
Joël, est un banquier responsable des prêts à la Banque
Sterling au centre-ville de Spokane.
Il travaille au premier étage d'un immeuble sur l'avenue
Riverside.
Il y a quelques semaines, il aperçut une cane colvert qui
faisait son nid sur le bord
de la fenêtre de son bureau, à plus de 3 mètres au-dessus du
trottoir.
La cane a pondu 10 oeufs dans la jardinière qui lui servait
de nid,
et couva ses oeufs pendant quelques semaines.
Lundi dernier, les 10 oeufs avaient fait place à 10 canetons
!...
Joël se demandait comment la cane allait se débrouiller pour amener
ses canetons
à l'eau dans cet environnement urbain, car cette action se
produit généralement pendant
les premières 48 heures qui suivent l'éclosion.
Mardi matin, en arrivant au bureau, Joël remarqua la cane
qui était sur le bord de la fenêtre et
qui encourageait ses canetons à la rejoindre, puis elle
s'envola jusqu'au trottoir 3 mètres plus bas.
Elle continuait de caqueter afin d'encourager ses canetons à
faire le saut.
Joël ne pouvait imaginer ces petites créatures plongeant dans le
vide !...
Et pourtant, le premier caneton fit le saut et tomba sur le
trottoir de ciment.
Joël sortit du bureau et se plaça directement sous la
fenêtre,
voyant le petit caneton qui se remettait de sa chute presque
fatale.
Joël regarda vers le haut, car le 2ème caneton se préparait à
sauter.
Il se cacha sous le porche, pendant que la cane continuait
d'appeler ses petits,
et quand le caneton sauta, Joël sortit de son abri juste à
temps pour l'attraper au vol.
Il le déposa à côté de la cane et du premier caneton encore
un peu ''groggy''.
1 par 1, les canetons continuèrent de sauter et Joël les cueillit 1 à
1.
Les passants s'étaient tous arrêtés sur le trottoir et
regardèrent les canetons
sauter jusqu'au dernier. Finalement, la petite famille était
de nouveau réunie,
au grand plaisir de la cane.
Joël réalisa alors que la petite famille n'avait pas encore
terminé son périple.
Il lui restait à traverser 2 pâtés de maisons, quelques rues
et ruelles, et la foule
du centre-ville de Spokane, avant d'arriver au premier plan
d'eau, soit la rivière Spokane.
Les secrétaires, qui observaient le tout depuis l'étage, se
joignirent à Joël en
lui apportant une boîte de carton pour y placer les
canetons. Ils placèrent les 10 petits
dans la boîte sous le regard observateur de la cane.
Joël tenait la boîte assez bas pour que la cane puissent voir ses
petits.
Il se dirigea alors doucement vers la rivière Spokane à travers
les rues du centre-ville,
alors que la cane le suivait à courte distance.
Quand ils arrivèrent à la rivière, la cane dépassa Joël pour aller à
l'eau
et se mit à caqueter de nouveau. Les employés de la banque
Sterling
penchèrent la boîte en la posant au sol, afin d'aider les
canetons à sortir
pour rejoindre aussitôt la cane dans l'eau.
Les 10 canetons nageaient maintenant en formation serrée autour de
la cane.
Joël raconte que la cane fit quelques cercles devant eux en
caquetant
comme pour les remercier de leur aide précieuse .
Merci à la personne qui avait sa caméra numérique et qui a pris toutes
ces belles photos,
afin de partager avec vous cette belle histoire de canard.
Nous savions que les animaux sauvages développaient certaines techniques de
camouflage étonnantes pour se protéger de leurs prédateurs, mais ce que
nous ignorions, c’est que nos chats et chiens de compagnie en faisaient
autant ! DGS vous fait découvrir à quel point nos animaux maîtrisent
l’art du camouflage…
Ces photographies nous ont bien fait sourire ! Ces animaux sont
véritablement attendrissants et drôles. Notre préféré, à la rédaction,
reste le chat roux complètement avachi sur le canapé ! Les chats et les
chiens sont-ils les ninjas des temps modernes ?
IDÉES REÇUESCE CANIDÉ EST UN ANIMAL FIDÈLE
À SON CLAN ET UN REDOUTABLE PRÉDATEUR.
Chacal
Léger, agile et opportuniste, le chacal allie la rapidité du chien de chasse à
la ruse du renard. On le dit charognard, ce qui est vrai. Cependant, à
l’image de la hyène, le chacal n’est pas un simple éboueur du désert.
Contrairement aux idées reçues, ce canidé est un animal fidèle à son clan et un redoutable prédateur.
En effet, 85% de la nourriture du chacal proviennent du produit de sa
chasse. Les charognes ne représentent qu’une infime partie de son menu
qu’il doit d’ailleurs partager avec d’autres nécrophages comme le
vautour ou les hyènes.
Le chacal est bien un chasseur carnivore et il conserve beaucoup de points
communs avec les autres canidés tels le loup ou le coyote.
Parmi les différentes espèces de chacal, le chacal à chabraque (Canis mesomelas) est le plus répandu.
Apparition du chacal et diversification On situe l’apparition du chacal peu de temps après la différenciation
entre les chiens et les renards, il y a 5 millions d’années. À ce
moment-là, beaucoup de canidés migrèrent de l’Alaska vers la Sibérie en
empruntant l’actuel détroit de Béring, qui n’était alors qu’une simple
bande de terre.
Après cette colonisation du vieux continent, les premiers chacals se
répandirent à partir de l’est de l’Europe, du Proche-Orient jusqu’au sud
de l’Afrique.
Les plus anciens restes fossilisés de chacal, ceux d’un chacal à chabraque,
ont été découverts dans les gorges de l’Olduvai (actuel parc du
Ngorongoro), et furent datés de 1,7 million d’années avant notre ère.
Chacal doré. © dinosoria.com
Outre le chacal à chabraque, il existe trois autres espèces de chacals
Le chacal à flancs rayés ou chacal rayé (Canis adustus)
Le chacal doré (Canis aureus)
Le chacal de Simien (Canis simensis)
Ces espèces se différencient les unes des autres par la couleur de leur
pelage, les zones géographiques qu’elles occupent et des spécificités
alimentaires. Leur comportement est assez proche. De plus, il n’existe
aucune compétition entre tous ces chacals, même lorsqu’ils occupent les
mêmes régions d’Afrique.
Chacal à chabraque. By Rob Inh00d
Le chacal rayé est haut sur pattes et possède une robe bicolore. Il vit
dans des milieux très diversifiés en Afrique. Il vit essentiellement la
nuit. Il mesure 40 à 50 cm au garrot pour un poids de 7 à 12 kg. Le mâle
est plus lourd que la femelle.
Le chacal de Simien, également appelé loup d’Abyssinie, vit uniquement en
Ethiopie. Sa survie à l’état sauvage n’est pas garantie. Les montagnes
de Balé possèdent un climat très rude et une végétation pauvre.
C’est une terre, sans arbre, balayée par les vents et les pluies. Cette
région est très isolée et constitue le dernier repaire du chacal de
Simien. Il ne resterait actuellement qu’environ 700 individus. C’est le
canidé le plus rare de la planète et son extinction semble inévitable à
moins de mélanger cette espèce avec une autre.
Le chacal doré est le seul que l’on puisse trouver en dehors de l’Afrique.
Il possède une robe fauve uniforme. Son habitat s’étend de l’Italie du
Nord-Est jusqu’à l’Iran. On le trouve de l’Afghanistan à la Thaïlande,
de l’Arabie eu Kenya, dans tout le nord de l’Afrique, de l’Egypte au
Sénégal.
Chacal doré. © dinosoria.com
Parce qu’il peut se déplacer plusieurs jours sans boire, ni beaucoup manger, le chacal doré est adapté aux déserts.
Il mesure de 38 à 50 cm au garrot pour un poids de 7 à 14 kg.
Le chacal à chabraque est reconnaissable à son pelage noir qui couvre le
cou, le dos et la queue. Il occupe en Afrique deux zones distinctes,
l’une à l’ouest et l’autre au sud. Il vit en couple stable.
Il mesure environ 40 cm au garrot pour un poids de 7 à 10 kg. Son nom lui
vient du mot turc "çaprak" qui désigne la couverture en peau de mouton
que les hussards de Napoléon plaçaient sous la selle de leur cheval.
Le chacal dans l’Egypte antique Au début de l’Ancien Empire, le dieu des morts chargé de juger les âmes
était Anubis. On le représentait sous les traits d’un homme à tête de
chacal.
Anubis . (Musée archéologique du Caire) . © dinosoria.com
A la fin de la Ve dynastie, il fut supplanté par Osiris qu’il venait de
ressusciter en le momifiant, inventant ce procédé par la même occasion.
C’est pourquoi, par la suite, on confia à Anubis la tâche d’embaumer tous les
morts et d’assurer la garde des tombeaux funéraires.
Anubis. © dinosoria.com
Ce qui n’empêchait pas qu’on déposât des pierres sur les tombes pour éviter que les chacals ne viennent s’emparer des corps.
Assimilé à Hermès par les Grecs, Anubis devint ensuite le dieu Hermanubis dans
le culte de Sérapis et d’Isis pratiqué à Alexandrie.
Le chacal : un bon chasseur Les chacals mangent aussi bien des végétaux que de la viande. Selon l’espèce, les méthodes de chasse diffèrent.
Le chacal rayé est le moins courageux de tous. Il se nourrit de charognes,
d’insectes, de petits mammifères et de végétaux. Il ne s’attaque jamais
à des animaux plus gros qu’un lièvre.
Piètre prédateur, il ne fait pas le poids face à un chien domestique féroce
tel le Rhodesian Ridgeback, utilisé par les fermiers sud-africains pour
le chasser.
C’est un chacal timide et timoré.
Des Chacals à chabraque qui ont trouvé une carcasse fraîche de zèbre.
By Artbandito
Le chacal de Simien vit en solitaire, en couple ou en petits groupes. Il
se nourrit presque exclusivement de petits rongeurs. Il se contente
d’attendre patiemment à la sortie des terriers.
Les deux meilleurs chasseurs sont le chacal à chabraque et le chacal doré.
Chacal doré. By Dr. Tarak N Kham
A l’approche de l’hiver, le chacal doré se rassemble en petits groupes.
La meute est conduite par un mâle. Elle part en expédition nocturne et
n’hésite pas à attaquer des troupeaux de moutons ou de chèvres.
La technique la plus usitée consiste à poursuivre la proie jusqu’à
l’épuisement, puis à lui mordre les tendons pour la faire tomber.
Clan de chacals dorés. By Paul Mannix
Le chacal doré attaque alors directement le ventre qu’il éviscère alors
que le chacal à chabraque achève la proie au sol en l’égorgeant.
Si la proie est importante, les morceaux sont éparpillés dans des cachettes qui servent de garde-manger.
Les charognes ne représentent que 3 à 6% de l’alimentation. En principe, le chacal préfère les cadavres encore frais.
Le chacal scrute en permanence le ciel afin de repérer les busards qui
n’hésitent pas à lui voler ses proies. Il doit également défendre son
butin contre la hyène tachetée, le loup, le guépard ou le python.
Chacals et oiseaux de proie. By Cw Anderson
Comme la plupart des canidés, le chacal pratique le « mulotage », sautant à
la verticale pour retomber pile sur la proie. C’est ainsi qu’il attrape
les rongeurs.
Quand il attaque un serpent, le chacal le dévore parfois vivant, après
l’avoir simplement assommé d’un violent coup de crocs à la nuque.
En groupe, les chacals sont capables d’achever un rhinocéros malade ou blessé.
Le chacal à chabraque, plus solitaire que le chacal doré, se regroupe souvent avec d’autres individus pour chasser.
Les meutes atteignent 30 individus et ils n’hésitent pas à voler le butin d’un lion.
Ce chacal attend que le lion termine son repas. By Cw Anderson
Le chacal mange également des fruits. En fait, contrairement aux idées
reçues, un chacal marque de nettes préférences alimentaires.
Par exemple, le chacal rayé préfère les souris aux figues et les figues mûres aux figues vertes.
Si les baies sont abondantes, il en consommera en grandes quantités.
La grande force du chacal réside dans sa capacité à exploiter les
ressources disponibles. De ce point de vue, il est très proche de la
hyène tachetée.
Le chacal à chabraque peut parcourir d’énormes distances pour trouver sa
nourriture. Il raffole des impalas et des gnous mais chasse également
les jeunes otaries lorsque les pinnipèdes viennent se reproduire sur les
plages d’Afrique australe.
Vie Sociale Chez le chacal, la famille est à la base de la société. Le chacal est
monogame et son couple reste soudé jusqu’à la mort d’un des deux
partenaires.
Le couple vit sur un petit territoire de 0,5 à 2,6 km² et tout individu qui y pénètre est considéré comme un ennemi.
Famille de chacals à chabraque. By Alastair Rae
Seuls les proches parents sont tolérés. En cas de conflit territorial, le
mâle s’occupe du mâle intrus et la femelle s’occupe de l’intruse. Ce
sont des combats singuliers que chacun gère.
Le domaine de chasse peut atteindre 20 km² et son accès est également
défendu. Le couple urine et défèque à peu près tous les 100 mètres.
L'amour entre deux chacals. By Brian Scott
Le plus souvent, le chacal vit dans une tanière déjà creusée par un autre animal ou à l’abri d’un simple buisson.
Il trace sur son territoire des pistes de repère et marque les lieux consacrés à la détente, aux jeux et à la toilette.
Si un chacal perd son conjoint, il court le risque d’être attaqué par des
voisins qui veulent annexer son territoire. Les intrus n’hésitent pas à
tuer les petits et à chasser le conjoint survivant.
Un étrange rituel
En dehors de la chasse, les rencontres entre chacals ont lieu aux points
d’eau. Pour se saluer, les chacals suivent un rituel qui ressemble à un
jeu.
Le chacal s’approche de son congénère de biais. L’autre individu pose
alors sa patte sur l’épaule du premier qui se retourne, présente son
postérieur et l’appose lourdement contre le corps de l’autre, alternant
cette posture avec des frottements d’épaule.
Chacal à chabraque. By Mister-E
Puis, le chacal dominé dépose une crotte sèche ou une pousse de végétation devant le dominant.
Si ce dernier refuse l’offrande, le dominé la reprend et la jette en
l’air. Il réitère son offre jusqu’à ce que le dominant accepte de jouer
avec lui.
Ils se mettent alors à courir autour d’un buisson ou à jouer avec la crotte.
Ce rituel reprend les jours suivants.
La communication du chacal La communication orale est très importante chez tous les chacals. La gamme des cris est un peu différente selon les espèces.
Les chacals à chabraque et dorés ont un registre plus étendu et sont bien
plus bavards. Pour se reconnaître, les chacals à chabraque glapissent,
tandis que les chacals dorés hurlent. Ces derniers émettent une sorte de
reniflement à l’approche d’un danger.
Les deux espèces poussent de longs hurlements perçants tout en courant,
entrecoupés d’aboiements très courts, qui servent à rassembler la meute
avant la chasse.
Le chacal rayé est plus silencieux. D’une voix basse, il émet des glapissements ou des aboiements.
Le cri du chacal de Simien est aigu et répété.
Reproduction Tous les chacals ont un sens aigu de la famille. La période de reproduction varie selon les régions et les espèces.
La femelle est en chaleur de 6 à 8 jours. La gestation dure en moyenne 62 jours et la femelle met bas de 3 à 9 petits.
Seuls 30 à 40% des nourrissons survivent.
Bébés chacals à chabraque. By Lip Kee
Aveugles à la naissance, les petits allaitent pendant 3 à 4 semaines. Entre le
1er et le 2e mois, les jeunes reçoivent de la viande, avalée puis
régurgitée par leurs parents. Au 5e mois, ils sont définitivement
sevrés.
Le mâle participe à l’éducation des jeunes. Leur apprentissage s’achève
vers 8 à 10 mois. A la fin de la période de reproduction, les deux
partenaires prennent quelques distances, se rencontrant de temps en
temps, mais le couple se reforme dès la période de rut suivante.
Jeune chacal à chabraque. By paulshaffner
Les jeunes mâles et femelles restent souvent avec leurs parents pendant un
an comme « assistants ». Ils aident à élever et protéger la portée
suivante.
Cette présence multiplie par trois les chances de survie d’une portée.
Un chacal rayé peut vivre entre 11 et 12 ans, le chacal à chabraque et le
chacal doré entre 7 et 12 ans et jusqu’à 16 ans en captivité.
Le chacal : un auxiliaire indispensable
Dans beaucoup de régions d’Afrique, le cri du chacal est craint comme un présage de mort imminente.
En Inde, de nos jours, le chacal doré est invité à « conduire les derniers
sacrements » sur les restes à demi-calcinés des cadavres lavés sur les
bords du Gange.
Par ce repas macabre, il dépouille l’âme du mort en route vers le Paradis des derniers restes de chair souillée.
Le chacal est indispensable à l’équilibre écologique. En tant que
nécrophage, il élimine les charognes ou les carcasses d’animaux malades
susceptibles de propager des épidémies.
Le chacal est indispensable à l’équilibre écologique. By Lip Kee
De plus, il régule les populations d’insectes, de rongeurs et d’herbivores.
Chassé par l’homme, le chacal résiste grâce à son adaptabilité. Malgré les tueries ou les empoisonnements, il survit.
Seul le chacal de Simien est en voie de disparition.
Le chacal comme le renard peut être porteur de la rage. En Afrique,
l’extermination localisée ou à grande échelle est totalement inefficace.
Des recherches sont en cours pour mettre en place d’autres méthodes
antirabiques comme la vaccination des individus.
Classification: Animalia. Vertebrata. Mammalia. Carnivora. Caniformia. Canidae. Canis
V.Battaglia (18.08.2005)
Voir le Fichier : Ya_pas_de_raison.mp4
L’Homo Sapiens (NOUS) n’a que 200 000 ans (approximativement).
En comparaison, les nautiles (espèce toujours en activité) sont sur Terre depuis plus de 400 millions d’années !
1. Le requin lutin (ou requin-gobelin)
Il peuple les mers depuis 125 millions d’années. Il vit sur le talus
continental, les canyons sous-marins et les monts sous-marins du monde
entier, entre 30 et 1300 m de profondeur. Sa taille à l’âge adulte peut
atteindre 4 m.
2. La « fourmi de Mars »
C’est une espèce qui a été découverte en 2003. Selon une analyse
phylogénétique, elle pourrait appartenir à la plus ancienne lignée de
fourmis connue : apparaissant il y a un peu plus de 100 millions
d’années. D’une longueur n’excédant pas trois millimètres, cette fourmi
est aveugle, dépigmentée et munie de mandibules assez imposantes. Ces
particularités font qu’elle est parfaitement adaptée à son milieu
souterrain.
3. Le requin lézard
Cette espèce vit sur la zone externe du plateau continental et du talus
continental supérieur, non loin du fond ; et ce depuis 150 millions
d’années. Il vit jusqu’à 1570 mètres de profondeur. Son corps peut
atteindre jusqu’à 2 mètres de long. Rarement observé, il capture ses
proies en pliant son corps et bondit en avant comme un serpent. Il a une
période de gestation (développement de l’embryon) la plus longue chez
les vertébrés : 3 ans et demi !
4. La famille de poisson des esturgeons
Ils peuplent exclusivement l’hémisphère nord depuis près de 200 millions
d’années. Ce qui en fait l’une des plus anciennes familles de poissons
osseux encore vivante. Ils peuvent faire entre 2 et 3 m de longueur ;
certaines espèces pouvant atteindre jusqu’à 5,5 m. Ils se distinguent
également par le fait que ce sont des poissons sans écailles. Ils sont
pêchés pour leurs œufs, le fameux… caviar, mais aussi pour leur chair !
La plupart des espèces sont menacées d’extinction.
5. Les Cephalocarides
Bien que l'on n'ait pas de fossiles connus de Cephalocarides, la plupart des
spécialistes pensent que ce sont des Crustacés primitifs. On estime que
leur apparition remonte à 200 millions d’années. On rencontre des
Cephalocarides depuis la zone intertidale jusqu'à 1 500 m de fond, et
dans tous les types de sédiments.
6. Triops longicaudatus
Triops longicaudatus est une espèce de crustacés dite panchronique car elle a
en apparence peu évolué depuis plus de 200 millions d’années. Elle est
apparue pendant l'ère du Mésozoïque ou l'ère secondaire : l'ère des
reptiles et des dinosaures. Ce sont des animaux d’eau douce qui
appartiennent au groupe des crustacés. Le nom "Triops" dérive du grec et
veut dire "trois yeux". Deux des trois yeux sont bien visibles de près,
le troisième œil, plus simple, se trouve en profondeur mais il est très
sensible à la lumière. À la naissance (dans l’œuf) il est tellement
petit qu’il est presque impossible à voir. À maturité, il peut atteindre
3 à 4 centimètres de longueur. Leur durée de vie est de 90 jours.
7. La lamproie
Elles sont parfois considérées comme faisant partie d'un des taxons de
vertébrés vivants les plus anciens (environ 360 millions d’années). Ce
sont des espèces migratrices. Après maturation sexuelle, l'intestin
s'atrophie et la lamproie semble ne plus se nourrir et vivre uniquement
sur ses réserves de graisse. Grâce à leurs dents, les lamproies percent
ou raclent la peau de poissons hôtes, ce qui leur permet ensuite
d'aspirer le sang et autres liquides (lymphe) s'écoulant de la blessure.
Certaines espèces peuvent aussi parfois s'enfoncer dans les ouïes de
leurs hôtes et se fixer sur leurs branchies… Adorables ces bestioles !
8. Coelacanthe
Il en existe de nombreux fossiles et deux espèces vivantes connues du
genre. Ils n'ont que peu évolué morphologiquement depuis 350 millions
d’années et ressemblent aux ancêtres aquatiques des vertébrés
terrestres. Ils possèdent une poche de gaz avec des parois épaisses qui
est le vestige d'un poumon ancestral utilisé lorsqu'ils vivaient non pas
dans les grands fonds, mais en surface, tant dans les eaux marines que
douces. Le groupe le plus important - environ 300 individus - vit
seulement aux Comores.
9. La famille des Limulidae
Les Limulidae regroupent les quatre espèces de limules survivantes. Ce sont
des arthropodes marins ressemblant à des crabes ayant une forme de fer à
cheval (d'où le surnom de « crabe fer à cheval »). Considérées comme
des formes panchroniques (ressemblances morphologiques avec des espèces
éteintes), les espèces de cette famille ont une forte similitude
morphologique avec des espèces fossiles ayant vécu il y a 500 millions
d’années.
10. Nautilus
Les nautiles sont des céphalopodes tétrabranchiaux marins. Leurs yeux sont
constitués de simples chambres noires ouvertes par une pupille étroite.
Chaque œil est équipé de deux tentacules ophtalmiques. Ces animaux ont
peu changé morphologiquement depuis 400 millions d'années.