les plus belles photos animalières 2015 : Aigrettes blanches / Rives du Danube, Hongrie Guettant la baleine ou le papillon, prêts à saisir l’instant décisif, les photographes animaliers célèbrent les prodiges de la nature. Nous avons sélectionné leurs meilleurs clichés, récompensés en 2015 par le Muséum d’histoire naturelle de Londres et BBC Worldwide.
Dans un lac proche des berges du Danube, plusieurs dizaines de grandes aigrettes blanches, venues se nourrir de petits poissons, exécutent une poétique chorégraphie. Pour assister à cette scène, le photographe Zsolt Kudich a dû ruser. Il a passé la nuit caché dans une tente, attendant que le jour se lève, afin de ne pas effrayer les oiseaux.
A l’aube, de grands aigles de mer à queue blanche sont arrivés eux aussi. «De temps en temps, les aigrettes, dérangées par les rapaces qui volaient en cercle au-dessus d’elles, battaient des ailes et s’élevaient de quelques mètres dans le ciel, raconte-t-il. Ces nuages mousseux en arrière-plan,ce sont elles.» Zsolt reconnaît avoir eu une chance rare : «D’habitude,ces échassiers ne vivent qu’en petits groupes. C’était incroyable de les observer de si près et en si grand nombre.»
Renard roux et renard blanc, frères ennemis de la toundra / Cap Churchill, Canada Le photographe canadien était venu surprendre des ours polaires, mais ce sont deux renards, un roux et un blanc, qui sont tombés sous son objectif.
Alors qu’il sillonnait le nord de la province du Manitoba, dans la toundra proche de la baie d’Hudson, Don Gutoski a assisté, fasciné, au combat que se sont livrés par moins trente degrés ces deux prédateurs du Grand Nord, dont les territoires, dans cette région, se superposent. «J’ai vu leur rencontre d’assez loin et n’ai pas tout de suite compris de quoi il s’agissait, raconte Don. Je me suis approché tout doucement et, le temps d’arriver, le renard roux avait tué le renard polaire, et était en train de le dévorer.»
Don a eu la chance de saisir l’instant unique où, rassasié, l’animal a ramassé les restes de sa proie pour chercher un endroit où la cacher et finir de s’en repaîtreplus tard.
Rorqual et banc de sardines / Transkei, Afrique du Sud S’approcher très, très près ! Ce credo du photographe singapourien Michael Aw lui a valu d’obtenir ce gros plan d’un rorqual tropical en train de décimer un banc de sardines tourbillonnant au large de la province du Cap oriental. «Le défi consistait à maîtriser les constants changements de lumière provoqués par la masse mouvante des poissons et des prédateurs qui les attaquaient de toute part — y compris de grands requins dont il valait mieux éviter la trajectoire !», raconte Michael.
Il y avait au total cinq rorquals – des animaux pouvant atteindre quinze mètres – qui se jetaient tour à tour sur les sardines, surgissant de n’importe où. «En huit ans de plongées, je n’étais jamais parvenu à faire cette photo,dit Michael. Et le jour venu, c’était à couper le souffle !»
Combat de varans de Komodo / Île de Rinca, Indonésie Beaucoup de patience et une bonne dose de chance. Voilà ce qu’il aura fallu au photographe Andrey Gudkov pour saisir ces deux varans de Komodo en plein combat sur l’une des petites îles de la Sonde. Depuis quelques années, Andrey faisait spécialement le déplacement durant la période de reproduction, entre mai et juillet, lorsqu’on peut voir des mâles s’affronter. Il rêvait de prendre cette photo. « J’avais observé plusieurs affrontements, mais chaque fois, quelque chose clochait pour la prise de vue : soit j’étais trop loin, soit de hautes herbes masquaient le panorama, soit il y avait des touristes en arrière-plan», raconte-t-il. Ce jour-là, tout était parfait. «Les dragons, qui se déplacent à grande vitesse, nous ont offert deux rounds de quelques secondes et ce fut comme dans “Jurassic Park”. Sauf que, cette fois, c’était pour de vrai !»
Bond d'une genette / Serra de Collserola, Espagne Cette image relève de l’exploit. Dans la serra de Collserola, proche de Barcelone, l’Espagnol Marc Albiac est parvenu à saisir en pleine action cet animal nocturne et farouche de la famille des civettes : une genette. «Un ami avait repéré des traces, et grâce à un piège photographique nous avons constaté que, surprise, il y en avait trois sur ce territoire, raconte Marc.
Durant des mois, nous avons déposé de petites quantités d’aliments afin que les animaux s’habituent à l’odeur humaine.» Un soir, Marc faisait le guet, et une genette a brusquement bondi dans l’obscurité pour attraper la nourriture. «J’ai utilisé à la fois un flash et un temps court d’exposition pour saisir l’animal en l’air, dit-il. Ainsi qu’une vitesse d’obturation plus lente pour le fond. A la clé, cette scène étonnante sur fond de ciel étoilé.»
Couple de papillons / Toscane, Italie Au cours d’une promenade dans la campagne toscane, Klaus Tamm fut intrigué par des orchidées sauvages qu’il n’avait jamais vues auparavant. En s’approchant, il constata qu’une multitude de papillons blancs aux ailes nervurées de noir virevoltaient autour et commença à photographier.
«Deux d’entre eux, perchés face à face sur une fleur ont attiré mon attention, mais comme la lumière déclinait, j’ai laissé tomber et préféré revenir le lendemain », se souvient Klaus. Sur place dès le lever du soleil, il eut la surprise de retrouver son couple de papillonsexactement au même endroit, la femelle, à droite, se distinguant par lanuance de brun à l’avant des ailes.
Cette fois, la prairie bien éclairée fournissait l’arrière-plan idéal, coloré et subtil, laissant voir les insectes dans toute leur délicatesse.
Après "Questions pour un champion", c'est l'émission animalière "30 millions d'amis" qui s'arrêtera en juin prochain, sur France 3. L'émission animalière "30 millions d'amis" s'arrêtera au mois de juin après 40 ans d'existence, deuxième programme touché par le renouvellement en cours à France 3 après le remplacement de Julien Lepers à la tête de "Questions pour un champion". "J'ai écrit (à la productrice de l'émission) pour lui dire qu'on arrêtait +30 millions d'amis+ en juin", a annoncé vendredi sur la radio Europe 1 la directrice de France 3, Dana Hastier. "Une émission qui a 40 ans, c'est bon, non?" a expliqué la directrice de France 3. On juge une émission "à sa capacité à se renouveler", et "30 millions d'amis" "ne se renouvelle pas", a justifié Dana Hastier. "Nous sommes effarés", a immédiatement répondu sur son compte Twitter la productrice de l'émission, Réha Hutin, également présidente de la Fondation de défense des animaux "30 millions d'amis". Lors de sa création en 1975, "30 Millions d'amis" avait pour projet "d'ouvrir une fenêtre sur nos animaux de compagnie qui entraient de plus en plus dans nos foyers", selon sa productrice. L'émission avait fêté mercredi ses 40 ans avec un numéro spécial. Après "Questions pour un champion", où Julien Lepers sera remplacé fin février par Samuel Etienne après 27 ans à la tête du jeu, c'est la deuxième émission touchée par le renouvellement voulu par la direction. L'émission, qui animait les dimanches midi de la chaîne, avait déjà été déplacée au mercredi matin en mai 2015. Avant ce nouvel horaire, elle attirait 900.000 téléspectateurs en moyenne face aux JT de TF1 et France 2. L'autre émission quadragénaire de France 3, "Thalassa", n'est "pas menacée car elle a su évoluer", a précisé la chaîne à l'AFP.(on en reparlera!) France 3 souhaite "traiter la cause animale de manière différente, car les problématiques ont changé", a expliqué France 3, qui a lancé mercredi "Le Messager", une nouvelle collection de films documentaires consacrés aux espèces animales en danger.
" La Terre Des Ours "2014"Des Animaux Photographiés Au Bon Moment…16 Novembre 2014... Malgré tout, on peut continuer à s’extasier devant les merveilles de la nature, devant ce spectacle permanent qui nous est offert et que nous ne savons pas toujours voir, et cette série est magnifique: les animaux photographiés au bon moment, chapeau aux photographes !!!
Ajoutée Le 16 Nov. 2014 Un reportage de Guillaume Vincent, raconté par Marion Cotillard
Endroit où on peut nager avec les requins. Des millions de personnes rêvent de nager un jour avec les dauphins. Beaucoup moins nombreuses sont celles qui souhaitent faire la même chose, mais avec des requins! Pourtant c’est possible! Voici où nager avec les requins… Dangereux ou pas? Tout d’abord, ce qu’il faut bien comprendre, c’est que contrairement à ce que la plupart des gens pensent, tous les requins ne sont pas dangereux.
Depuis le film Les dents de la mer en 1975, on a cependant, dans l’inconscient collectif, une certitude qui affirme qu’un requin, ça mange les hommes, point barre. Merci M. Spielberg! Pourtant, quand on regarde de plus près, sur les 450 espèces de requins, seules trois sont susceptibles de s’attaquer à l’homme. Le requin bleu, par exemple, est inoffensif.
Afrique du Sud C’est pourquoi on peut aller en Afrique du Sud, un endroit idéal pour plonger parmi les requins. Si vous souhaitez vous faire peur, vous pouvez descendre très pronfondément. Là, vous serez dans une cage et observerez les grands requins blancs, une des trois espèces qui s’attaquent à l’homme. Grand requin blanc.
Australie Un autre endroit pour se faire peur avec les grands blancs, c’est l’Australie, et spécialement dans le sud du pays, pas très loin des îles Neptunes. Mozambique Au Mozambique, vérifiez bien que la cage est fermée à double tour, car ce sont ici des requins-bouledogues, une des espèces les plus agressives qui évolue dans la mer. Requin-bouledogue.
Bahamas Si vous allez du côté des Bahamas, c’est le requin gris que vous risquez de rencontrer. De nombreuses croisières et excursions sont organisées et permettent de les croiser de très très près.
Colombie Si vous voulez vous approcher des requins-marteaux et de leur drôle de face, la Colombie et plus précisément l’île de Malpelo est recommandée. Elle se situe dans l’océan Pacifique et les requins-marteaux y sont présents toute l’année.
Philippines Le requin-baleine porte bien son nom. Il est aussi imposant qu’inoffensif. C’est un plaisir que de le voir évoluer dans les eaux des Philippines. Pour un plongeur, c’est une rencontre qui ne s’oublie pas! Le requin-baleine.
Thaïlande Des requins-baleines, on en trouve aussi en Thaïlande, mais pas uniquement cette espèce. Il y a aussi beaucoup de requins-léopards. Requin-léopard. Bref, un peu partout sur la planète, il est possible de nager avec des requins, sans pour autant mettre sa vie en danger!
Le Saumon: champion toutes catégories de ténacité!
(Martin McTeg)
Il n’existe pas de créature plus déterminée à atteindre son but que le saumon du Pacifique Nord lorsqu’il retourne dans les eaux de sa naissance.
Le saumon du Pacifique Nord naît dans les eaux douces d’une rivière, puis il migre vers l’océan, et ce n’est que trois ou quatre ans plus tard qu’il retourne sur le lieu de sa naissance pour s’y reproduire.
Cela peut paraître banal, mais il se trouve que son périple est semé d’embûches et long de 3200 kilomètres.
Nul ne sait vraiment comment les saumons peuvent reconnaître leur destination.
Certains chercheurs pensent qu’ils sont guidés par le champ magnétique terrestre, tandis que d’autres sont d’avis que c’est leur sens olfactif qui les guide, ou bien un marqueur situé dans leur cerveau qui reconnaît la composition chimique des eaux de la rivière où ils ont vu le jour.
Quelle que soit la réponse à la question de savoir comment ils parviennent à trouver le chemin de leur lieu de naissance sans jamais se tromper, il est clair que leur Créateur les a parfaitement équipés pour cette tâche.
Lorsqu’ils parviennent à l’embouchure du fleuve qui les a jetés dans l’océan plusieurs années auparavant, les difficultés et les dangers ne font que commencer.
Désormais, ce sera une lutte de tous les instants pour remonter le fleuve à contre-courant.
Au fur et à mesure de leur progression, le fleuve se rétrécit et devient rivière, puis simple ruisseau, et, en certains endroits du cours d’eau, les saumons doivent se frayer un chemin en sautant par-dessus les rochers et en remontant des rapides tumultueux.
Sans oublier les ours qui les attendent sur la berge de la rivière, là où l’eau est peu profonde et parsemée de rochers, dans l’espoir d’attraper les saumons et de se gorger de leur chair.
Sans compter que les ours ne sont pas les seuls prédateurs du saumon.
Il y a le danger bien réel des hommes armés d’hameçons et de filets.
Mais il en faut bien plus pour décourager le saumon qui lutte sans relâche pour franchir l’un après l’autre les obstacles qui entravent sa progression pour parvenir au but.
J’avoue que j’admire au plus haut point l’esprit indomptable du saumon, et c’est à lui que je pense quand mes forces me trahissent ou lorsque j’ai l’impression que l’échec me guette.
Dans ces moments-là, je me rappelle que, moi aussi, j’ai été parfaitement équipé par mon Créateur pour relever les défis de la vie.
Mais bien sûr, je ne peux pas me contenter d’être passif : je dois décider de continuer à nager et remonter le fleuve à contre-courant, alors qu’il me serait beaucoup plus facile derebrousser chemin et de me laisser tranquillement porter par le courant qui descend le cours de la rivière.
Mais, si je persiste dans la bonne direction, la voix devient de plus en plus claire :
« Courage! Tu y es presque… tu vas y arriver! Continue, tu t’en sors très bien ! »
Tant que j’écoute cette voix-là et que je lui obéis, mon inspiration et mes forces sont renouvelées.
Comme le saumon, j’ai décidé de faire preuve de ténacité, et je suis bien résolu à ne pas m’arrêter jusqu’à ce que je parvienne à ma destination !
"Celui qui est résigné à son destin, va découvrir que le destin a accepté sa résignation!"
Le dernier rhinocéros blanc du Nord mâle, seul espoir de sauver l'espèce. Chaque jour dans une réserve au Kenya, les gardes armés se relayent pour protéger le dernier rhinocéros blanc du Nord mâle des braconniers. il est le dernier rhinocéros blanc du Nord mâle. Baptisé Sudan, l'animal doit être maintenu sous protection armée 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Les gardes de la réserve Ol Pejeta Conservancy, au Kenya, se relayent ainsi pour protéger ce survivant. Bien qu’il n’ait aucune vertu médicale, et à cause des rumeurs qui courent en Chine quant à sa capacité à rendre les hommes plus puissants,la corne de rhinocéros est un objet énormément convoité. Le rhinocéros blanc du Nord en a payé les frais. Des gardes anti-braconniers surveillent le dernier rhinocéros blanc, nommé “Sudan” La corne de rhinocéros – qui se compose de longues fibres de kératine enrobées dans une gangue de kératine amorphe – peut être vendue jusqu’à 65 000 dollars le kilo en Asie, après qu’elle a été arrachée de force aux rhinocéros d’Afrique.
La décadence du nombre de rhinocéros blanc du Nord sur Terre est un problème qui a été signalé il y a des années. Mais aujourd’hui, à force d’indifférence, l’espèce est sur le point de s’éteindre. En effet, le dernier rhinocéros blanc du Nord, qui se prénomme Sudan, est actuellement surveillé 24 heures sur 24 par des rangers anti-braconniers au sein du parc naturel Ol Pejeta Conservancy au Kenya, avec deux autres femelles de son espèce.
Dans une interview accordée en janvier dernier à la version anglaise du magazine World of Animals, un des proches gardes de Sudan, le ranger Simor Irungu, déclarait :Avec la recrudescence de la demande de corne de rhinocéros et d’ivoire, nous faisons face à de nombreuses tentatives de braconnage. Et nous risquons bien souvent nos vies en essayant de les déjouer. Une corne de rhinocéros peut rapporter jusqu’à 65 000 dollars le kilo sur le marché noir
De l’espoir malgré tout ? Selon le l’ONG internationale World Wildlife Fund (WWF), il existait plus de 2 000 rhinocéros blancs du Nord sur la planète à la fin des années 60. En 1980, on n’en comptait déjà plus que 15. Et seulement 5 l’année dernière, dont trois pouvant procréer. Une bonne nouvelle vient cependant éclaircir ce sombre tableau : quelques 110 000 dollars ont récemment été donnés au zoo de San Diego (Californie) aux États-Unis, dans le but de sauver l’espèce. L’espoir ne réside plus aujourd’hui que dans le séquençage du génome du rhinocéros blanc du Nord, qui pourrait donner naissance à d’autres petits Sudan.
ci-dessous Le repas de Sudan
ci-dessous Les braconniers peuvent cumuler jusqu’à trente ans d’emprisonnement
Les aider Une pénurie saisonnière.Si l’hiver est rude pour les oiseaux, ce n’est pas tant à cause du froid mais plutôt de la pénurie et de la difficulté à trouver leur nourriture engendrée par ces températures. En effet, le gel a des conséquences néfastes sur leurs sources naturelles d’alimentation. Quand le sol est gelé, les insectes sont profondément enfouis sous terre et inaccessibles aux insectivores, tels le rouge-gorge ou la mésange. De même pour les graines, aliment principal des passereaux granivores, comme le moineau, le pinson, le bouvreuil, le verdier et le chardonneret.
Mettre le couvert.Pour aider les oiseaux, les aménagements à mettre en place sont simples. Il suffit d’installer quelques mangeoires, de préférence à 3-4 mètres de vos postes d’observation afin de pouvoir les admirer sans les déranger. Elles seront disposées en hauteur, de préférence dans une zone ombragée, accrochées à une branche ou sur un mur. Certaines sont vendues avec un mât et tiennent par elles mêmes, c’est encore plus simple !
Le plat du jour.On trouve différents aliments dans le commerce : • les mélanges de graines pour oiseaux du ciel qui conviennent particulièrement aux granivores à « gros bec », • les graines de tournesol, appréciées par quasiment tous les oiseaux, • les boules de graisse (hautement énergétiques, riches en lipides, protéines et minéraux), • les pâtées plus spécifiques pour les oiseaux insectivores. Il est primordial de varier les types d’aliments afin d’attirer différentes espèces au régime alimentaire distinct. Mais également de veiller à fournir de l’eau en permanence, dans un plat peu profond et fréquemment renouvelée, notamment en cas de gel. Evitez les aliments secs qui risquent de gonfler dans l’estomac (biscuits, pain sec, biscottes, riz cru, etc.). Ne distribuez ni lait, ni nourriture salée.
Les observer Devine qui vient dîner ce soir...Voici quelques conseils pour identifier et bien observer les oiseaux qui viennent se nourrir dans les dispositifs que vous avez installés à cet effet. Procurez-vous d’abord un guide photographique qui vous permettra de mettre un nom sur vos invités. L’aube et le crépuscule, sont les moments privilégiés pour l’observation des oiseaux car c’est à ces heures qu’ils cherchent à s’alimenter naturellement. Toutefois, ils se familiariseront rapidement à la présence permanente de nourriture à des endroits fixes et finiront rapidement par venir à tout moment de la journée afin de se laisser contempler. Evitez alors les mouvements brusques et ils s’habitueront rapidement à votre présence. Ce témoignage de reconnaissance sera la juste récompense de vos efforts ! Quelques espèces de nos jardins Mésange à longue queue(Aegithalos caudatus) Par son apparence et sa biologie, cette espèce est bien différente des autres mésanges. Cependant, elle s’en rapproche fort bien par son agilité déconcertante. Très active, c’est une infatigable acrobate qui s’aventure souvent très bas dans les broussailles en quête perpétuelle de nourriture, mais descend rarement à terre. Très sociable en dehors de la période de reproduction, elle se déplace alors en petits groupes familiaux très bavards et parfois même jusqu’à plusieurs dizaines d’individus. Avec l’arrivée du froid et de la neige, leur prédilection pour les filets suspendus garnis d’arachides décortiquées ou de mélanges à base de graisse est étonnante. La règle à retenir pour cette espèce est de suspendre la nourriture. Mésange bleue(Parus caeruleus) Acrobate hors pair, elle se suspend la tête en bas lorsqu’elle se nourrit à la plus fine des branches d’un arbre, ce qui lui permet de capturer la moindre proie alors qu’elle est inaccessible pour d’autres oiseaux. De ce fait, on ne la voit quasi jamais au sol, excepté pour boire et se baigner, appréciant tout particulièrement cette dernière activité. L’hiver, elle fréquente tous les genres de mangeoires. Elle apprécie en particulier les graisses (boules, saindoux), les cacahuètes, les noix et noisettes placées en filet ou en chapelet, les fruits et les graines comme le tournesol. Chardonneret Élegant(Carduelis carduelis) Ce petit passereau bavard au masque rouge vif et aux ailes noires et jaunes ne peut être confondu. Il se nourrit rarement sur le sol même, mais plutôt sur les grandes plantes, les arbustes et aussi dans les arbres, sur lesquels il se perche et se suspend avec acrobatie. Très grégaire en dehors de la période de reproduction, cette espèce aime vagabonder en bandes. En hiver, les graines d’aulnes, de bouleaux et de platanes sont appréciées. Offrez-lui des graines de chardons qui lui ont valu son nom, il en raffole ! Mais le millet blanc, l’alpiste et les petites graines du tournesol lui conviennent parfaitement. Il s’accommode de tous les genres de mangeoires. Verdier d’Europe(Carduelis chloris) Espèce rustique, le Verdier est toujours en alerte et souvent farouche. Il se perche fréquemment dans les arbres, mais c’est surtout au sol qu’il se nourrit. Son nom lui vient de la couleur vert-gris de son plumage. Appréciant autant la campagne que la ville, il se sent partout chez lui, pour peu qu’il y ait des terrains dégagés avec quelques arbres et des haies denses. En hiver, on peut observer beaucoup de ces oiseaux querelleurs. Il préfère, le tournesol, le maïs concassé et le millet blanc, ainsi que le chènevis. Il accepte aussi d’autres graines. Se nourrissant au sol, il fréquente donc volontiers les plateaux mangeoires et autres types avec perchoirs. Les mangeoires « Triple Treater », ou « Cédar Deli » Magasins Verts sont des distributeurs automatiques spécialement conçus pour attirer facilement les oiseaux des jardins. N’hésitez pas à demander conseil auprès de nos vendeurs spécialisés. Pic Épeiche(Dendrocopos major) Craintif et prudent, c’est un solitaire qui grimpe le long des troncs et des branches où il recherche sa nourriture. Il se pose rarement au sol. Son vol est très onduleux avec de brèves séries de battements d’ailes. Dès janvier, cet oiseau tambourine rapidement sur des branches et des troncs morts. En creusant des trous dans les arbres, il procure des cavités à d’autres oiseaux « cavernicoles » comme les mésanges et les sittelles. Il fréquente volontiers les jardins, notamment l’hiver où il peut visiter les mangeoires et il s’agrippe volontiers aux sacs-filets de graisse. Il aime particulièrement le saindoux et les filets d’arachides, noix et noisettes suspendus. Dans nos magasins, vous trouverez notre gamme de repas aux cacahuètes, aux insectes, ou aux fruits rouges sous forme de pains de graisse adaptables à toutes mangeoires.
par Petros KOUBLIS
Aigrettes blanches / Rives du Danube, Hongrie
Guettant la baleine ou le papillon, prêts à saisir l’instant décisif, les photographes animaliers célèbrent les prodiges de la nature. Nous avons sélectionné leurs meilleurs clichés, récompensés en 2015 par le Muséum d’histoire naturelle de Londres et BBC Worldwide.
Dans un lac proche des berges du Danube, plusieurs dizaines de grandes aigrettes blanches, venues se nourrir de petits poissons, exécutent une poétique chorégraphie. Pour assister à cette scène, le photographe Zsolt Kudich a dû ruser. Il a passé la nuit caché dans une tente, attendant que le jour se lève, afin de ne pas effrayer les oiseaux.
A l’aube, de grands aigles de mer à queue blanche sont arrivés eux aussi. «De temps en temps, les aigrettes, dérangées par les rapaces qui volaient en cercle au-dessus d’elles, battaient des ailes et s’élevaient de quelques mètres dans le ciel, raconte-t-il. Ces nuages mousseux en arrière-plan,ce sont elles.» Zsolt reconnaît avoir eu une chance rare : «D’habitude,ces échassiers ne vivent qu’en petits groupes. C’était incroyable de les observer de si près et en si grand nombre.»
Renard roux et renard blanc, frères ennemis de la toundra / Cap Churchill, Canada
Le photographe canadien était venu surprendre des ours polaires, mais ce sont deux renards, un roux et un blanc, qui sont tombés sous son objectif.
Alors qu’il sillonnait le nord de la province du Manitoba, dans la toundra proche de la baie d’Hudson, Don Gutoski a assisté,
fasciné, au combat que se sont livrés par moins trente degrés ces deux prédateurs du Grand Nord, dont les territoires, dans cette région, se superposent. «J’ai vu leur rencontre d’assez loin et n’ai pas tout de suite compris de quoi il s’agissait, raconte Don. Je me suis approché tout doucement et, le temps d’arriver, le renard roux avait tué le renard polaire, et était en train de le dévorer.»
Don a eu la chance de saisir l’instant unique où, rassasié, l’animal a ramassé les restes de sa proie pour chercher un endroit où la cacher et finir de s’en repaîtreplus tard.
Rorqual et banc de sardines / Transkei, Afrique du Sud
S’approcher très, très près ! Ce credo du photographe singapourien Michael Aw lui a valu d’obtenir ce gros plan d’un rorqual tropical en train de décimer un banc de sardines tourbillonnant au large de la province du Cap oriental. «Le défi consistait à maîtriser les constants changements de lumière provoqués par la masse mouvante des poissons et des prédateurs qui les attaquaient de toute part — y compris de grands requins dont il valait mieux éviter la trajectoire !», raconte Michael.
Il y avait au total cinq rorquals – des animaux pouvant atteindre quinze mètres – qui se jetaient tour à tour sur les sardines, surgissant de n’importe où.
«En huit ans de plongées, je n’étais jamais parvenu à faire cette photo,dit Michael. Et le jour venu, c’était à couper le souffle !»
Combat de varans de Komodo / Île de Rinca, Indonésie
Beaucoup de patience et une bonne dose de chance. Voilà ce qu’il aura fallu au photographe Andrey Gudkov pour saisir ces deux varans de Komodo en plein combat sur l’une des petites îles de la Sonde. Depuis quelques années, Andrey faisait spécialement le déplacement durant la période de reproduction, entre mai et juillet, lorsqu’on peut voir des mâles s’affronter. Il rêvait de prendre cette photo. «
J’avais observé plusieurs affrontements, mais chaque fois, quelque chose clochait pour la prise de vue : soit j’étais trop loin, soit de hautes herbes masquaient le panorama, soit il y avait des touristes en arrière-plan», raconte-t-il. Ce jour-là, tout était parfait. «Les dragons, qui se déplacent à grande vitesse, nous ont offert deux rounds de quelques secondes et ce fut comme dans “Jurassic Park”. Sauf que, cette fois, c’était pour de vrai !»
Bond d'une genette / Serra de Collserola, Espagne
Cette image relève de l’exploit. Dans la serra de Collserola, proche de Barcelone, l’Espagnol Marc Albiac est parvenu à saisir en pleine action cet animal nocturne et farouche de la famille des civettes : une genette. «Un ami avait repéré des traces, et grâce à un piège photographique nous avons constaté que, surprise, il y en avait trois sur ce territoire, raconte Marc.
Durant des mois, nous avons déposé de petites quantités d’aliments afin que les animaux s’habituent à l’odeur humaine.» Un soir, Marc faisait le guet, et une genette a brusquement bondi dans l’obscurité pour attraper la nourriture. «J’ai utilisé à la fois un flash et un temps court d’exposition pour saisir l’animal en l’air, dit-il. Ainsi qu’une vitesse d’obturation plus lente pour le fond. A la clé, cette scène étonnante sur fond de ciel étoilé.»
Couple de papillons / Toscane, Italie
Au cours d’une promenade dans la campagne toscane, Klaus Tamm fut intrigué par des orchidées sauvages qu’il n’avait jamais vues auparavant. En s’approchant, il constata qu’une multitude de papillons blancs aux ailes nervurées de noir virevoltaient autour et commença à photographier.
«Deux d’entre eux, perchés face à face sur une fleur ont attiré mon attention, mais comme la lumière déclinait, j’ai laissé tomber et
préféré revenir le lendemain », se souvient Klaus. Sur place dès le lever du soleil, il eut la surprise de retrouver son couple de papillonsexactement au même endroit, la femelle, à droite, se distinguant par lanuance de brun à l’avant des ailes.
Cette fois, la prairie bien éclairée fournissait l’arrière-plan idéal, coloré et subtil, laissant voir les insectes dans toute leur délicatesse.
Par AFP le 08 janvier 2016
Après "Questions pour un champion", c'est l'émission animalière
"30 millions d'amis" qui s'arrêtera en juin prochain, sur France 3.
L'émission animalière "30 millions d'amis" s'arrêtera au mois de juin après 40 ans d'existence, deuxième programme touché par le renouvellement en cours à France 3 après le remplacement de Julien
Lepers à la tête de "Questions pour un champion".
"J'ai écrit (à la productrice de l'émission) pour lui dire qu'on arrêtait +30 millions d'amis+ en juin", a annoncé vendredi sur la radio Europe 1 la directrice de France 3, Dana Hastier.
"Une émission qui a 40 ans, c'est bon, non?" a expliqué la directrice de France 3. On juge une émission "à sa capacité à se renouveler", et "30 millions d'amis" "ne se renouvelle pas", a justifié Dana Hastier.
"Nous sommes effarés", a immédiatement répondu sur son compte Twitter la productrice de l'émission, Réha Hutin, également présidente de la Fondation de défense des animaux "30 millions d'amis".
Lors de sa création en 1975, "30 Millions d'amis" avait pour projet "d'ouvrir une fenêtre sur nos animaux de compagnie qui entraient de plus en plus dans nos foyers", selon sa productrice. L'émission avait fêté
mercredi ses 40 ans avec un numéro spécial.
Après "Questions pour un champion", où Julien Lepers sera remplacé fin février par Samuel Etienne après 27 ans à la tête du jeu, c'est la deuxième émission touchée par le renouvellement voulu par la direction.
L'émission, qui animait les dimanches midi de la chaîne, avait déjà été déplacée au mercredi matin en mai 2015. Avant ce nouvel horaire, elle attirait 900.000 téléspectateurs en moyenne face aux JT de TF1 et
France 2.
L'autre émission quadragénaire de France 3, "Thalassa", n'est "pas menacée car elle a su évoluer", a précisé la chaîne à l'AFP.(on en reparlera!)
France 3 souhaite "traiter la cause animale de manière différente, car les problématiques ont changé", a expliqué France 3, qui a lancé mercredi "Le Messager", une nouvelle collection de films documentaires
consacrés aux espèces animales en danger.
Malgré tout, on peut continuer à s’extasier devant les merveilles de la
nature, devant ce spectacle permanent qui nous est offert et que nous ne
savons pas toujours voir, et cette série est magnifique: les animaux
photographiés au bon moment, chapeau aux photographes !!!
Ajoutée Le 16 Nov. 2014
Un reportage de Guillaume Vincent, raconté par Marion Cotillard
Des millions de personnes rêvent de nager un jour avec les dauphins. Beaucoup moins nombreuses sont celles qui souhaitent faire
la même chose, mais avec des requins! Pourtant c’est possible! Voici où nager avec les requins…
Dangereux ou pas?
Tout d’abord, ce qu’il faut bien comprendre, c’est que contrairement à ce que la plupart des gens pensent, tous les requins ne sont pas dangereux.
Depuis le film Les dents de la mer en 1975, on a cependant, dans l’inconscient collectif, une certitude qui affirme
qu’un requin, ça mange les hommes, point barre. Merci M. Spielberg!
Pourtant, quand on regarde de plus près, sur les 450 espèces de requins, seules trois sont susceptibles de s’attaquer à l’homme. Le
requin bleu, par exemple, est inoffensif.
Afrique du Sud
C’est pourquoi on peut aller en Afrique du Sud, un endroit idéal pour plonger parmi les requins. Si vous souhaitez vous faire peur, vous pouvez descendre très pronfondément. Là, vous serez dans une cage et observerez les grands requins blancs, une des trois espèces qui s’attaquent à l’homme.
Grand requin blanc.
Australie
Un autre endroit pour se faire peur avec les grands blancs, c’est l’Australie, et spécialement dans le sud du pays, pas très loin des îles
Neptunes.
Mozambique
Au Mozambique, vérifiez bien que la cage est fermée à double tour, car ce sont ici des requins-bouledogues, une des espèces les plus agressives qui évolue dans la mer.
Requin-bouledogue.
Bahamas
Si vous allez du côté des Bahamas, c’est le requin gris que vous risquez de rencontrer. De nombreuses croisières et excursions sont
organisées et permettent de les croiser de très très près.
Colombie
Si vous voulez vous approcher des requins-marteaux et de leur drôle de face, la Colombie et plus précisément l’île de Malpelo est
recommandée. Elle se situe dans l’océan Pacifique et les requins-marteaux y sont présents toute l’année.
Philippines
Le requin-baleine porte bien son nom. Il est aussi imposant qu’inoffensif. C’est un plaisir que de le voir évoluer dans les eaux des
Philippines. Pour un plongeur, c’est une rencontre qui ne s’oublie pas!
Le requin-baleine.
Thaïlande
Des requins-baleines, on en trouve aussi en Thaïlande, mais pas uniquement cette espèce. Il y a aussi beaucoup de requins-léopards.
Requin-léopard.
Bref, un peu partout sur la planète, il est possible de nager avec des requins, sans pour autant mettre sa vie en danger!
Chaque jour dans une réserve au Kenya, les gardes armés se relayent pour protéger le dernier rhinocéros blanc du Nord mâle des braconniers.
il est le dernier rhinocéros blanc du Nord mâle. Baptisé Sudan, l'animal doit être maintenu sous protection armée
24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.
Les gardes de la réserve Ol Pejeta Conservancy, au Kenya, se relayent ainsi pour protéger ce survivant.
Bien qu’il n’ait aucune vertu médicale, et à cause des rumeurs qui courent en Chine quant à sa capacité
à rendre les hommes plus puissants, la corne de rhinocéros est un objet énormément convoité.
Le rhinocéros blanc du Nord en a payé les frais.
Des gardes anti-braconniers surveillent le dernier rhinocéros blanc, nommé “Sudan”
La corne de rhinocéros – qui se compose de longues fibres de kératine enrobées dans une gangue de kératine amorphe – peut être vendue jusqu’à 65 000 dollars le kilo en Asie, après qu’elle a été arrachée de force aux rhinocéros d’Afrique.
La décadence du nombre de rhinocéros blanc du Nord sur Terre est un problème qui a été signalé il y a des années. Mais aujourd’hui, à force d’indifférence, l’espèce est sur le point de s’éteindre. En effet, le dernier rhinocéros blanc du Nord, qui se prénomme Sudan, est actuellement surveillé 24 heures sur 24 par des rangers anti-braconniers au sein du parc
naturel Ol Pejeta Conservancy au Kenya, avec deux autres femelles de son espèce.
Dans une interview accordée en janvier dernier à la version anglaise du magazine World of Animals, un des proches gardes de Sudan, le ranger Simor Irungu, déclarait : Avec la recrudescence de la demande de corne de rhinocéros et d’ivoire, nous faisons face à de nombreuses tentatives de braconnage. Et nous risquons bien souvent nos vies en essayant de les déjouer.
Une corne de rhinocéros peut rapporter jusqu’à 65 000 dollars le kilo sur le marché noir
De l’espoir malgré tout ?
Selon le l’ONG internationale World Wildlife Fund (WWF), il existait plus de 2 000 rhinocéros blancs du Nord sur la planète à la fin des années 60. En 1980, on n’en comptait déjà plus que 15. Et seulement 5 l’année dernière, dont trois pouvant
procréer.
Une bonne nouvelle vient cependant éclaircir ce sombre tableau : quelques 110 000 dollars ont récemment été donnés au zoo de San Diego (Californie) aux États-Unis, dans le but de sauver l’espèce. L’espoir ne réside plus aujourd’hui que
dans le séquençage du génome du rhinocéros blanc du Nord, qui pourrait donner naissance à d’autres petits Sudan.
ci-dessous Le repas de Sudan
ci-dessous
Les braconniers peuvent cumuler jusqu’à trente ans d’emprisonnement
ci-dessous Sudan et ses gardes du corps
Protéger les oiseaux de l'hiver
Les aider
Une pénurie saisonnière.Si l’hiver est rude pour les oiseaux, ce n’est pas tant à cause du froid mais plutôt de la pénurie et de la difficulté à trouver leur
nourriture engendrée par ces températures. En effet, le gel a des
conséquences néfastes sur leurs sources naturelles d’alimentation. Quand
le sol est gelé, les insectes sont profondément enfouis sous terre et
inaccessibles aux insectivores, tels le rouge-gorge ou la mésange. De
même pour les graines, aliment principal des passereaux granivores,
comme le moineau, le pinson, le bouvreuil, le verdier et le
chardonneret.
Mettre le couvert.Pour aider les oiseaux, les aménagements à mettre en place sont simples. Il suffit d’installer quelques mangeoires, de préférence à 3-4
mètres de vos postes d’observation afin de pouvoir les admirer sans les
déranger. Elles seront disposées en hauteur, de préférence dans une zone
ombragée, accrochées à une branche ou sur un mur. Certaines sont
vendues avec un mât et tiennent par elles mêmes, c’est encore plus
simple !
Le plat du jour.On trouve différents aliments dans le commerce :
• les mélanges de graines pour oiseaux du ciel qui conviennent particulièrement aux granivores à « gros bec »,
• les graines de tournesol, appréciées par quasiment tous les oiseaux,
• les boules de graisse (hautement énergétiques, riches en lipides, protéines et minéraux),
• les pâtées plus spécifiques pour les oiseaux insectivores.
Il est primordial de varier les types d’aliments afin d’attirer différentes espèces au régime alimentaire distinct. Mais également de
veiller à fournir de l’eau en permanence, dans un plat peu profond et
fréquemment renouvelée, notamment en cas de gel. Evitez les aliments
secs qui risquent de gonfler dans l’estomac (biscuits, pain sec,
biscottes, riz cru, etc.). Ne distribuez ni lait, ni nourriture salée.
Les observer
Devine qui vient dîner ce soir...Voici quelques conseils pour identifier et bien observer les oiseaux
qui viennent se nourrir dans les dispositifs que vous avez installés à
cet effet. Procurez-vous d’abord un guide photographique qui vous
permettra de mettre un nom sur vos invités. L’aube et le crépuscule,
sont les moments privilégiés pour l’observation des oiseaux car c’est à
ces heures qu’ils cherchent à s’alimenter naturellement. Toutefois, ils
se familiariseront rapidement à la présence permanente de nourriture à
des endroits fixes et finiront rapidement par venir à tout moment de la
journée afin de se laisser contempler. Evitez alors les mouvements
brusques et ils s’habitueront rapidement à votre présence. Ce témoignage
de reconnaissance sera la juste récompense de vos efforts !
Quelques espèces de nos jardins
Mésange à longue queue(Aegithalos caudatus)
Par son apparence et sa biologie, cette espèce est bien différente des autres mésanges. Cependant, elle s’en rapproche fort
bien par son agilité déconcertante. Très active, c’est une infatigable
acrobate
qui s’aventure souvent très bas dans les broussailles en quête perpétuelle de nourriture, mais descend rarement à terre. Très
sociable en dehors de la période de reproduction, elle se déplace alors
en petits groupes familiaux très bavards et parfois même jusqu’à
plusieurs dizaines d’individus.
Avec l’arrivée du froid et de la neige, leur prédilection pour les filets suspendus garnis d’arachides décortiquées ou de mélanges
à base de graisse est étonnante. La règle à retenir pour cette espèce
est de suspendre la nourriture.
Mésange bleue(Parus caeruleus)
Acrobate hors pair, elle se suspend la tête en bas lorsqu’elle se nourrit à la plus fine des branches d’un arbre, ce qui
lui permet de capturer la moindre proie alors qu’elle est inaccessible
pour d’autres oiseaux. De ce fait, on ne la voit quasi jamais au sol,
excepté pour boire et se baigner, appréciant tout particulièrement cette
dernière activité. L’hiver, elle fréquente tous les genres de
mangeoires. Elle
apprécie en particulier les graisses (boules, saindoux), les cacahuètes, les noix et noisettes placées en filet ou en chapelet,
les fruits et les graines comme le tournesol.
Chardonneret Élegant(Carduelis carduelis)
Ce petit passereau bavard au masque rouge vif et aux ailes noires et jaunes ne peut être confondu. Il se nourrit rarement sur le
sol même, mais plutôt sur les grandes plantes, les arbustes et aussi
dans les arbres, sur lesquels il se perche et se suspend avec acrobatie.
Très grégaire en dehors de la période de reproduction, cette espèce
aime vagabonder en bandes. En hiver, les graines d’aulnes, de bouleaux
et de platanes sont appréciées. Offrez-lui des graines de chardons qui
lui ont valu son nom, il en raffole ! Mais le millet blanc, l’alpiste et
les petites graines du tournesol lui conviennent parfaitement. Il
s’accommode de tous les genres de mangeoires.
Verdier d’Europe(Carduelis chloris)
Espèce rustique, le Verdier est toujours en alerte et souvent farouche. Il se perche fréquemment dans les arbres, mais c’est
surtout au sol qu’il se nourrit. Son nom lui vient de la couleur
vert-gris de son plumage. Appréciant autant la campagne que la ville, il
se sent partout chez lui, pour peu qu’il y ait
des terrains dégagés avec quelques arbres et des haies denses. En hiver, on peut observer beaucoup de ces oiseaux querelleurs.
Il préfère, le tournesol, le maïs concassé et le millet blanc, ainsi que
le chènevis. Il accepte aussi d’autres graines. Se nourrissant au sol,
il fréquente donc volontiers les plateaux mangeoires et autres types
avec perchoirs. Les mangeoires « Triple Treater », ou « Cédar
Deli » Magasins Verts sont des distributeurs automatiques spécialement conçus pour attirer facilement les oiseaux des jardins.
N’hésitez pas à demander conseil auprès de nos vendeurs spécialisés.
Pic Épeiche(Dendrocopos major)
Craintif et prudent, c’est un solitaire qui grimpe le long des troncs et des branches où il recherche sa nourriture. Il se pose
rarement au sol. Son vol est très onduleux avec de brèves séries de
battements d’ailes. Dès janvier, cet oiseau tambourine rapidement sur
des branches et des troncs morts. En creusant des trous dans les arbres,
il procure des cavités à d’autres oiseaux « cavernicoles » comme les
mésanges et les sittelles. Il fréquente volontiers les jardins,
notamment l’hiver où il peut visiter les mangeoires et il s’agrippe
volontiers aux sacs-filets de graisse. Il aime particulièrement le
saindoux et les filets d’arachides, noix et noisettes suspendus. Dans
nos magasins, vous trouverez notre gamme de repas aux cacahuètes, aux
insectes, ou aux fruits rouges sous forme de pains de graisse
adaptables à toutes mangeoires.