Des papillons baromètres du changement climatique au Royaume-Uni
Quand « insecte exotique » rime avec « changement climatique »… Au Royaume-Uni, un papillon « azuré porte-queue » (« long-tailed blue » en anglais) a été observé sur les côtes du sud de l’Angleterre, la semaine dernière . Or ce joli petit animal migrateur (aux teintes violettes pour les garçons et bleues pour les filles) a plutôt pour habitude de virevolter en Afrique, en Asie du Sud ou en Australie. « Ces 70 dernières années, quelques azurés porte-queue ont pu être observés à de rares occasions en Grande-Bretagne. Mais en 2013, plus d’une centaine ont été recensés », peut-on lire dans The Guardian. Autre découverte entomologique troublante : des grillons ont été entendus cet été au Royaume-Uni. Une première. Autant d’éléments qui font dire au journaliste scientifique que ces insectes ne sont autres que les premiers réfugiés climatiques reçus sur le sol britannique.
Mon chat, mon ami. Toi qui est entré dans ma vie. Toi qui m'as apporté plein de bonheur. Et, même parfois, un peu de malheur.
Toi, mon chat. Sache que j'ai aimé Te chatouiller et te caresser Le matin, t'entendre miauler. Dès qu’on était réveillés Pour avoir ta pâtée. Car tu savais nous charmer.
Avec tes miaulements mélodiques et tes mouvements si gracieux. Tu faisais de nous des êtres heureux. Tu étais toujours très drôle dans tes jeux imaginaires. Tu nous faisais rire sans en avoir l'air.
Jamais on ne t'oubliera. Car, dans nos coeurs, tu resteras. Ne soyons pas tristes de t'avoir perdu. Mais soyons reconnaissants de t'avoir eu. Car, c'est ainsi, et la vie continue.
Le chat et le soleil
de Maurice CAREME
Le chat ouvrit les yeux Le soleil y entra Le chat ferma les yeux Le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir Quand le chat se réveille J'aperçois dans le noir Deux morceaux de soleil.
Plus de la moitié des antilopes saïgas ont disparu en moins d'un mois.
Le nombre d’antilopes saïgas disparues au Kazakhstan pourrait être bien plus important que prévu. En mai, le Programme des Nations unies pour l’environnement (UNEP) annonçait que plus de 120 000 individus de cette espèce menacée d’extinction avaient été trouvés morts en deux semaines.Mais Steffen Zuther, cité par le New York Times, a procédé à un comptage avec ses collègues de la société zoologique de Francfort. Et les scientifiques estiment désormais qu’au moins 211 000 saïgas, soit la moitié de l’espèce, ont disparu en mai. Lors d’une conférence scientifique en Ouzbékistan, à la fin d’octobre, le Dr Richard A. Kock, de l’université vétérinaire royale de Londres, a affirmé que l’espèce pourrait s’éteindre complètement en une année si les déclencheurs météorologiques sont déjà trop étendus. Orages et stress climatiqueCette mortalité de masse est en effet due à une « combinaison de facteurs biologiques et écologiques », expliquaient en mai les experts du secrétariat de la Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage (CMS) qui a dépêché une mission au Kazakhstan. Les animaux ont été tués par une maladie infectieuse causée par des bactéries du type Pasteurella ou Clostridium, selon les experts de la CMS. Des bactéries bénignes portées par l’animal au museau ressemblant à une courte trompette mais qui se transforment en bactéries mortelles dans son système immunitaire déjà affaibli par des facteurs écologiques. Toxines chimiques, radiations, plantes empoisonnées… Les scientifiques ont écumé la région pour comprendre ce qui avait pu affaiblir les antilopes, précise le New York Times. Sans succès. Nombre d’entre eux suspectent désormais la météo, particulièrement orageuse pour un mois de mai dans cette région, d’avoir accentué la mortalité au sein de l’espèce. D’autres études estiment que le stress causé par un brusque changement de climat a également pu affaiblir les saïgas, et laisser la Pasteurella et d’autres bactéries faire des ravages. En 1993, la population des saïgas, qui vivaient dans les steppes du Kazakhstan, dans l’ouest de la Mongolie et en Russie près de la mer Caspienne, était estimée à un million d’individus, avant de chuter de manière catastrophique. Les autorités du Kazakhstan se félicitaient jusqu’ici d’avoir réussi à porter la population de cette antilope de quelque 20 000 têtes en 2003 à plus de 250 000 en 2013.
La triste photo d’un koala dévoile l’impact dévastateur de la déforestation en Australie Les images d’un jeune koala errant déboussolé au milieu des restes de son ancien habitat, ont ému beaucoup d’internautes. Elles ont été diffusées cette semaine par Wildcare Australia, une association du Queensland qui œuvre pour la sauvegarde et la protection de la faune sauvage. Les photographies ont été capturées lundi 12 octobre dans la région de Pimpama dans le Queensland en Australie. Il y a six semaines de ça, la zone était encore complètement recouverte par la brousse. Ce koala ne s’attendait certainement pas à ce que son environnement disparaisse du jour au lendemain. L’animal désorienté par le défrichage radical a été signalé à l’association par un des employés travaillant sur le site. Une initiative que Wildcare Australia a tenu à saluer. « Ils ont fait ce qui était juste. Beaucoup d’autres n’auraient probablement pas pris cette peine », a expliqué dans un communiqué Karen Scott, présidente de l’organisation. Une terre défrichée et des tas de copeaux Une équipe s’est ainsi rendue sur les lieux pour récupérer le koala. Des images capturées au cours de leur intervention, montre le spécimen déambulant solitaire parmi les restes de son environnement : une terre désormais hostile et parsemée d’énormes tas de copeaux de bois. Publiés sur le compte Facebook de l’association, ces clichés ont été partagés en grand nombre sur les réseaux sociaux et ont fait le tour du monde. En peu de temps, le koala est devenu l’emblème des conséquences du défrichage et de la déforestation. L’animal a été identifié comme une jeune femelle et a été baptisé Ash par les membres de Wildcare Australia. Dans une publication, l’association explique : « Cette situation nous attriste profondément car non seulement Ash a perdu son habitat mais des milliers d’autres animaux, ont également perdu ce qu’ils considéraient comme leur maison ». De nombreuses espèces en danger La brousse de Pimpama abritaient en effet de nombreuses espèces dont notamment des kangourous, des wallabies, des oiseaux, des reptiles, des chauves-souris ou encore des échidnés. Le koala, visiblement en difficulté a été récupéré par l’association et transféré à l’hôpital vétérinaire du Currumbin Wildlife Sanctuary pour recevoir un examen médical. « Ash a été prise en charge dans la nuit par une équipe de soigneurs spécialisés. Elle a été soumise à un bilan de santé complet. Elle profite actuellement d’un grand seau de feuilles fraîches d’eucalyptus qu’elle dévore rapidement », raconte Wildcare Australia. La région de Pimpama où Ash a été retrouvée, a été complètement rasée pour préparer la construction d’une grande zone immobilière. Le projet prévoit près de 2.000 maisons, 17 parcs et un terrain golf. Mais la situation du pauvre koala n’est apparemment pas un incident isolé. De nombreux témoignages sont en effet apparus sur Facebook suite à la diffusion des images tragiques. Beaucoup d’Australiens ont raconté avoir retrouvé des Koalas morts ou avoir porté secours à d’autres en détresse. (Source : Maxi Sciences)
Située dans le Sud de la France entre Narbonne et Perpignan, sur la côte méditerranéenne et en bordure des étangs qui jalonnent le littoral languedocien, la Réserve Africaine de Sigean héberge plus de 3 800 animaux, sur près de 300 hectares.
Parc animalier semi naturel, l'espace offert est suffisamment vaste pour que les animaux restent sauvages et expriment pleinement leurs comportements naturels
Au fil des années, la Réserve Africaine de Sigean a su créer un vaste courant d'intérêt et de sympathie pour la faune sauvage et la nature
au Royaume-Uni
Quand « insecte exotique » rime avec « changement climatique »… Au
Royaume-Uni, un papillon « azuré porte-queue » (« long-tailed blue » en
anglais) a été observé sur les côtes du sud de l’Angleterre, la semaine
dernière .
Or ce joli petit animal migrateur (aux teintes violettes pour les garçons
et bleues pour les filles) a plutôt pour habitude de virevolter en
Afrique, en Asie du Sud ou en Australie.
« Ces 70 dernières années, quelques azurés porte-queue ont pu être observés à
de rares occasions en Grande-Bretagne. Mais en 2013, plus d’une
centaine ont été recensés », peut-on lire dans The Guardian. Autre
découverte entomologique troublante : des grillons ont été entendus cet
été au Royaume-Uni. Une première. Autant d’éléments qui font dire au
journaliste scientifique que ces insectes ne sont autres que les
premiers réfugiés climatiques reçus sur le sol britannique.
Mon chat, mon ami.
Toi qui est entré dans ma vie.
Toi qui m'as apporté plein de bonheur.
Et, même parfois, un peu de malheur.
Toi, mon chat.
Sache que j'ai aimé
Te chatouiller et te caresser
Le matin, t'entendre miauler.
Dès qu’on était réveillés
Pour avoir ta pâtée.
Car tu savais nous charmer.
Avec tes miaulements mélodiques et tes mouvements si gracieux.
Tu faisais de nous des êtres heureux.
Tu étais toujours très drôle dans tes jeux imaginaires.
Tu nous faisais rire sans en avoir l'air.
Jamais on ne t'oubliera.
Car, dans nos coeurs, tu resteras.
Ne soyons pas tristes de t'avoir perdu.
Mais soyons reconnaissants de t'avoir eu.
Car, c'est ainsi, et la vie continue.
Le chat et le soleil
de Maurice CAREME
Le chat ouvrit les yeux
Le soleil y entra
Le chat ferma les yeux
Le soleil y resta.
Voilà pourquoi le soir
Quand le chat se réveille
J'aperçois dans le noir
Deux morceaux de soleil.
Plus de la moitié des antilopes saïgas ont disparu en moins d'un mois.
estiment désormais qu’au moins 211 000 saïgas, soit la moitié de
l’espèce, ont disparu en mai.
Lors d’une conférence scientifique en Ouzbékistan, à la fin d’octobre, le Dr Richard A. Kock, de l’université vétérinaire
royale de Londres, a affirmé que l’espèce pourrait s’éteindre
complètement en une année si les déclencheurs météorologiques sont déjà
trop étendus.
Orages et stress climatiqueCette mortalité de masse est en effet due à une « combinaison de facteurs biologiques et écologiques », expliquaient en mai les experts du secrétariat de la Convention sur la conservation des espèces
migratrices appartenant à la faune sauvage (CMS) qui a dépêché une
mission au Kazakhstan.
Les animaux ont été tués par une maladie infectieuse causée par des bactéries du type Pasteurella ou Clostridium, selon les experts de la CMS. Des bactéries bénignes portées par l’animal au
museau ressemblant à une courte trompette mais qui se transforment en
bactéries mortelles dans son système immunitaire déjà affaibli par des
facteurs écologiques.
Toxines chimiques, radiations, plantes empoisonnées… Les scientifiques ont écumé la région pour comprendre ce qui avait pu affaiblir les antilopes, précise le New York Times. Sans succès. Nombre d’entre eux suspectent désormais la météo,
particulièrement orageuse pour un mois de mai dans cette région, d’avoir
accentué la mortalité au sein de l’espèce.
D’autres études estiment que le stress causé par un brusque changement de climat a également pu affaiblir les saïgas, et laisser la Pasteurella et d’autres bactéries faire des ravages.
En 1993, la population des saïgas, qui vivaient dans les steppes du Kazakhstan, dans l’ouest de la Mongolie et en Russie près de la mer Caspienne, était estimée à un million d’individus, avant de chuter de manière catastrophique. Les autorités du Kazakhstan se félicitaient jusqu’ici d’avoir réussi à porter la population de cette antilope de quelque 20 000 têtes en 2003 à plus de 250 000 en 2013.
dévoile l’impact dévastateur de la déforestation en Australie
Les images d’un jeune koala errant déboussolé au milieu des restes de son
ancien habitat, ont ému beaucoup d’internautes. Elles ont été diffusées
cette semaine par Wildcare Australia, une association du Queensland qui
œuvre pour la sauvegarde et la protection de la faune sauvage.
Les photographies ont été capturées lundi 12 octobre dans la région de
Pimpama dans le Queensland en Australie. Il y a six semaines de ça, la
zone était encore complètement recouverte par la brousse. Ce koala ne
s’attendait certainement pas à ce que son environnement disparaisse du
jour au lendemain.
L’animal désorienté par le défrichage radical a été signalé à l’association par
un des employés travaillant sur le site. Une initiative que Wildcare
Australia a tenu à saluer. « Ils ont fait ce qui était juste. Beaucoup
d’autres n’auraient probablement pas pris cette peine », a expliqué dans
un communiqué Karen Scott, présidente de l’organisation.
Une terre défrichée et des tas de copeaux
Une équipe s’est ainsi rendue sur les lieux pour récupérer le koala. Des
images capturées au cours de leur intervention, montre le spécimen
déambulant solitaire parmi les restes de son environnement : une terre
désormais hostile et parsemée d’énormes tas de copeaux de bois.
Publiés sur le compte Facebook de l’association, ces clichés ont été partagés
en grand nombre sur les réseaux sociaux et ont fait le tour du monde. En
peu de temps, le koala est devenu l’emblème des conséquences du
défrichage et de la déforestation. L’animal a été identifié comme une
jeune femelle et a été baptisé Ash par les membres de Wildcare
Australia.
Dans une publication, l’association explique : « Cette situation nous
attriste profondément car non seulement Ash a perdu son habitat mais des
milliers d’autres animaux, ont également perdu ce qu’ils considéraient
comme leur maison ».
De nombreuses espèces en danger
La brousse de Pimpama abritaient en effet de nombreuses espèces dont
notamment des kangourous, des wallabies, des oiseaux, des reptiles, des
chauves-souris ou encore des échidnés. Le koala, visiblement en
difficulté a été récupéré par l’association et transféré à l’hôpital
vétérinaire du Currumbin Wildlife Sanctuary pour recevoir un examen
médical.
« Ash a été prise en charge dans la nuit par une équipe de soigneurs
spécialisés. Elle a été soumise à un bilan de santé complet. Elle
profite actuellement d’un grand seau de feuilles fraîches d’eucalyptus
qu’elle dévore rapidement », raconte Wildcare Australia.
La région de Pimpama où Ash a été retrouvée, a été complètement rasée pour
préparer la construction d’une grande zone immobilière. Le projet
prévoit près de 2.000 maisons, 17 parcs et un terrain golf. Mais la
situation du pauvre koala n’est apparemment pas un incident isolé.
De nombreux témoignages sont en effet apparus sur Facebook suite à la
diffusion des images tragiques. Beaucoup d’Australiens ont raconté avoir
retrouvé des Koalas morts ou avoir porté secours à d’autres en détresse.
(Source : Maxi Sciences)
Réserve Africaine
Située dans le Sud de la France entre Narbonne et Perpignan, sur la
côte méditerranéenne et en bordure des étangs qui jalonnent
le littoral languedocien, la Réserve Africaine de Sigean
héberge plus de 3 800 animaux, sur près de 300 hectares.
Parc animalier semi naturel, l'espace offert est
suffisamment vaste pour que les animaux restent sauvages
et expriment pleinement leurs comportements naturels
Au fil des années, la Réserve Africaine de Sigean a su créer un
vaste courant d'intérêt et de sympathie pour la faune
sauvage et la nature