Animaux sauvages et domestiques.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 4 mois
29/11/2018 - 09:16
Portrait de la Bernache à cou roux...
Par Les Bio-Diversitaires...

Bienvenue En Bulgarie !

Pour la plupart des ornithologues occidentaux, la bernache à cou roux est un oiseau mythique.
Bariolée comme un arlequin, et en danger de disparition, elle est un Graal pour tous les amateurs d’oiseaux.
La bernache à cou roux est une petite oie qui niche dans l’extrême nord de la Sibérie, notamment dans la péninsule du Taïmyr.
Avec l’arrivée de l’hiver, elle descend passer la mauvaise saison en Ukraine, Roumanie et Bulgarie, en passant par la vallée de l’Ob, puis le Kazakhstan.
Victime d’une chasse effrénée malgré la protection complète dont elle jouit, la bernache à cou roux est devenue très rare.
Il est vrai que ses effectifs ont toujours fait l’objet de discussions...Et elle fut, notamment au milieu du XXe siècle...
Particulièrement rare (20 000 oiseaux ?).
Des effectifs plus importants ont été comptés, notamment dans les années 1990, culminant à 70 000 individus.
Les chiffres actuels restent contradictoires mais on suppose qu’elle ne doit pas dépasser les 50 000 ou 60 000 oiseaux, au moins dans l’aire connue d’hivernage (Ukraine à Bulgarie).
Peut-être existe-t-il des lieux d’hivernage jusqu’ici inconnus et plus à l’est encore ?
La toundra sibérienne dans laquelle elle se reproduit est menacée par le changement climatique, car la forêt (taïga) gagne peu à peu.
Sur ses lieux d’escale, comme au Kazakhstan, elle est chassée sans vergogne et des centaines d’oiseaux sont tués chaque année sans atteindre leurs quartiers d’hivernage.
En Ukraine, on ignore ce qu’il lui advient. En Roumanie, mais aussi en Bulgarie, on la chasse bien qu’elle soit protégée.
En réalité, la chasse aux oies grises est autorisée, mais comme elle se pratique aussi de nuit ou à la passée, il est clair que bien des bernaches à cou roux tombent sous les plombs.
Puis reste le trophée d’avoir abattu une superbe espèce dont la dépouille ornera la cheminée. D’autant que le tourisme cynégétique est encore prisé dans ces deux pays.
Si l’hiver est doux, les oiseaux sont présents surtout en Ukraine ou en Roumanie, non loin du delta du Danube.
Mais dès qu’un coup de froid survient, les oiseaux poussent vers le sudet se retrouvent dans le nord-est de la Bulgarie, en Dobroudja frontalière avec la Roumanie.


Bernache à cou roux en mer - Durankulak, Bulgarie, février 2017

C‘est là que nous avons décidé d’aller à sa rencontre, en février 2017. Un ami ornithologue s’y est rendu en janvier, au moment où un sévère coup de froid frappait l’Europe de l’Est.
Il a vu 10 000 oiseaux. Mais le froid perdurant, certains sont partis plusau sud, dans la région côtière de Bourgas (ou Burgas).
Lorsque qu’à la mi-janvier, un autre collègue est revenu lui aussi de Bulgarie,il n’était pas optimiste car après le froid, un redoux aussi spectaculaire était arrivé et les oiseaux étaient remontés vers le nord,laissant le secteur de Durankulak - où nous devions séjourner - très vide.


Bernaches À Cou Roux, Région De Durankulak (Crédit Bed & Birding)...

Arrivés à Sofia, nous roulons jusqu’à Bourgas, car nous avons appris qu’il y avait 4 500 oiseaux dans le secteur.
Dès notre arrivée sur place, nous recherchons les oiseaux. En vain… Le soir, le bilan s’élève à… 6 bernaches à cou roux. Déception dans les rangs.
Le lendemain nous partons à la recherche des oiseaux, fouillons les grandes bandes d’oies rieuses qui pâturent dans des champs immenses et bien souvent inaccessibles.
Rien. Pas la queue ni le cou roux d’une bernache. Enfin, si : une.

  Nos six premières bernaches à coux de Bourgas. Et les seules...

Malgré la présence voisine d'une troupe de cygnes chanteurs.

Direction...Durankulak
Après cet échec, nous filons alors vers l’extrême nord-est, à Durankulak, à deux pas de la frontière roumaine où nous retrouvons Pavel Simeonov qui tient un gîte ornithologique, dominant le lac de Durankulak.
C’est là que des milliers d’oies et de bernaches viennent passer la nuit quand le lac n’est pas gelé. Mais le lac est gelé…
Comme tous les lacs de la région. Pavel  ne sait pas où sont passés les oiseaux. La chasse, qui vient juste de fermer, les a beaucoup perturbés.
La succession d’un froid intense et d’un redoux subit également.
Comble de malchance, alors que nous avions un temps ensoleillé à Bourgas, ici c’est le gris qui domine et les prévisions ne sont pas bonnes.
Bilan du premier jour : 20 bernaches en tout et pour tout. Ça commence à sentir le roussi… Il y a certes d’autres oiseaux à découvrir et à regarder, mais tout de même.


L'observation d'un rare goéland ichthyaète ne nous fait pourtant pas oublier les bernaches !

Le moral un peu dans les chaussettes, nous nous levons le matin suivant pour constater que nous avons du mal à voir nos pieds, tant le brouillard est épais.
Malgré tout, tenaillés par l’envie de voir la petite oie sibérienne au plumage chamarré de noir, de blanc et de rouge, nous arpentons les plaines sousun froid qui commence à pincer.
Pavel, malgré notre trentaine de bernaches au compteur ce soir-là, est optimiste. Le froid va faire revenir les oiseaux.
Malgré la grisaille du matin suivant, nous voici dehors.
En longeant le littoral par une piste dantesque, sur laquelle nous louons la bonne idée d’avoir pris un 4x4 (indispensable pour circuler
ici, avait prévenu Pavel)...
Nous apercevons un petit groupe d’oies, au-dessus de la mer agitée, qui filent vers le nord, malgré le froid et le vent.
Des bernaches à cou roux ! Bientôt un second puis un autre groupe plus important sont observés. Pavel est tout surpris : seraient-ce les bernaches de Bourgas ?
Mais pourquoi remonteraient-elles alors qu’il fait froid ?
Regagnent-elles, malgré tout, leurs sites d’hivernage traditionnels ? Savent-elles que le froid, certes intense, ne sera pas (plus) exceptionnel avec le printemps qui se rapproche ?
Branta ruficollis, car tel est son nom scientifique, garde bien ses secrets.
Toujours est-il nous que trouvons enfin un premier groupe à l’effectif conséquent dans un champ de blé d’hiver, pâturant avec 1 200 oies rieuses.
Il n’y en a guère plus d’une trentaine, à près d’un kilomètre de distance, mais c’est déjà ça !


Dans la brume épaisse, on distingue mal les bernaches à cou roux des oies rieuses, mais l'ambiance est là...

Le jour suivant, nous décidons d’aller vers la frontière roumaine où les oiseaux s’étaient regroupés début janvier avant le coup de froid.
C’est Pavel qui trouve le groupe : 1 600 bernaches, dans un champ immense, avec autant d’oies rieuses. Mais elles sont loin, la brume est tenace et un vent sibérien balaie la plaine.
Nous avons trouvé refuge à la lisière d’un petit boqueteau. Transis de froid, les collègues jettent l’éponge au bout d’une bonne heure. Elise aussi.
J’ai le Graal à portée de main : pas question de partir. Pendant trois heures, immobile comme une statue, j’observe les oiseaux qui, peu à peu,se rapprochent.
Régulièrement elles décollent et c’est un concert d’appels qui résonne dans l’air. Un concert de petits cris aigus qui évoquent ceux d’un… canard en plastique !
Totalement gelé, il faut rentrer avec la nuit qui tombe.
Le soir, dans le lit chaud, on se repasse les envols et les appels dans le froid et la brume. Et on s’endort en pensant à demain.
Et demain est le dernier jour. Le brouillard est parti mais pas la grisaille. Ni le froid qui s’est installé pendant la nuit apportant aveclui un vilain grésil qui gèle direct sur la voiture.
Des litres et des litres d’eau chaude sont nécessaires pour dégeler les vitres. Quant à la route, on la dirait construite pour accueillir le championnat du monde de patinage artistique !
Direction les champs d’hier. Rien. On pousse alors un peu vers la mer, avec prudence vu l’état de la chaussée.
Et là, dans un champ de blé d’hiver, deux grosses taches noires : de milliers de bernaches à cou roux qui pâturent en compagnie d’oies rieuses.
On dirait tout à la fois des chenilles processionnaires et un troupeau de moutons, avançant, tête baissée.
On gare la voiture en bordure de route et on attend. Des groupes viennent alors à moins de 300 m. Enfin, les voilà plus proches.


Elles Se Posent... (Crédit Bed & Birding)

Et pendant ce temps, les vols se suivent et se posent.
Des dizaines, des centaines, qui, à peine à terre, commencent à pâturer frénétiquement.
On voit sur leurs ailes la glace qui s’est fixée aux plumes et qui doit rendre leur vol pénible.
Le moindre mouvement, une voiture qui passe, et la troupe décolle, se scinde, puis revient.
Elles n’ont pas encore tout à fait compris que la chasse est terminée et on imagine facilement le stress qu’elles ont enduré tout au long de l’hiver.
Décidément La Vie De Bernache N’est Pas Facile.


A chaque voiture qui passe, les oiseaux décollent, mais se reposent aussitôt...


Les bernaches pâturent frénétiquement (crédit Bed & Birding)...

Malgré le froid et le vent, nous filmons les oiseaux qui arrivent sans cesse...On pense alors aussi à toutes leurs collègues captives qui font les délices des amateurs ou des parcs animaliers, car l’espèce est tenue en captivité du fait de son plumage magnifique.
Ces oiseaux ne connaîtront jamais la toundra fleurie du printemps, ni les steppes brûlées de soleil, ni les bords de la mer Noire. Et ni les plombs tueurs. La vie d’une oie sauvage est plus dangereuse, mais aussi plus palpitante, non ?
Combien avons-nous de bernaches devant nous à cet instant ? 5 000 ? 6 000 ? Sans doute.
Peut-être plus d’un dixième de la population mondiale, sur quelques hectares de blé bulgare.
Enfin la quête a payé. Le Graal est atteint.
Elles sont là, devant nous, superbes et mystérieuses, tout affairées à pâturer.
Et levant régulièrement le cou pour voir ce que les drôles d’oiseaux dans leur voiture sont en train de manigancer.


Quel Spectacle !



Les bernaches pâturent en compagnie des oies rieuses (on voit la glace qui s'est fixée sur les plumes).

Aller Voir Les Bernaches À Cou Roux.


Ce commentaire a été modifié le 29/11/2018 à 09:21
29/11/2018 - 07:46
Pourquoi donner une aimentation équilibrée...à son chat ?


 
Votre petit compagnon à poils fait partie intégrante de votre vie et vous souhaitez forcément le meilleur pour lui. Mais si celui-ci est totalement heureux avec vous et vit comme un roi… Faites-vous attention à ce que vous lui donnez pour chaque repas ? L’alimentation du chat a bien plus d’impact sur sa vie et son bien-être que vous ne pourriez l’imaginer.
Qu’est-ce Qu’une Bonne Alimentation Équilibrée ?
Tout d’abord, comment faire pour vous assurer que vous nourrissez bien votre chat ? Vérifiez que ce que vous lui donnez comporte tout ce dont il a besoin, dans les quantités recommandées.

Comme nous vous le disions ici, vous devriez compter 40 à 50 grammes de nourriture pour chaque kilo de votre chat et les espacer tout au long de la journée.
En ce qui concerne la nourriture en elle-même, il faudrait favoriser les marques saines proposant des produits naturels et biologiques développés en collaboration avec des vétérinaires comme Pets Deli plutôt que des produits purement industriels.
Cette marque propose par exemple des boîtes-repas respectant les proportions optimales avec 60% de viande pour muscle pour 40% d’accompagnement.
Enfin, alternez entre nourriture sèche et humide de manière régulière et n’oubliez pas de lui offrir de l’eau toujours fraîche pour chacun de ses repas.

5 Bonnes Raisons D’adopter Une Alimentation Saine Pour Chats .
Un chat qui a une alimentation équilibrée est généralement un chat en bonne santé et qui vivra plus longtemps. Si l’on ne devait retenir qu’une seule raison pour vous vanter les avantages d’une nourriture saine, ce serait sans aucun doute celle-ci.
Une alimentation variée et équilibrée répondra à tous les besoins spécifiques de votre compagnon et pourra même vous éviter des rendez-vous trop fréquents chez le vétérinaire pour des petits problèmes, ce qui peut vite constituer un budget important. En adaptant la nourriture aux besoins de votre chat en fonction de son âge et de son mode de vie, vous êtes certain que celui-ci sera dans une forme optimale. Une alimentation équilibrée aidera aussi à diminuer les troubles de
digestion dont peut être victime votre chat et lui apportera un regain de vitalité qui se verra sur son pelage par exemple.
Une bonne alimentation évitera à votre chat d’être en surpoids ou même de devenir obèse, ce qui pourrait aussi lui amener certains problèmes de santé et un manque de confort.
Nous connaissons tous les effets de la junk food sur notre organisme , il en est de même pour votre compagnon !


Non seulement l’alimentation, mais également l’environnement est important pour les repas de votre chat.
Un animal doit chasser pour se nourrir, c’est pourquoi, en intérieur, votre chat pour sa vitalité et son bien-être devrait également de travailler pour mériter sa nourriture.
Une solution pourrait être les bols interactifs comme l’explique cet article...


28/11/2018 - 09:46
Un pyrosome géant observé au large de la Nouvelle-Zélande.

CLIC
.......................
http://premium.lefigaro.fr/sciences/2018/11/27/01008-20181127ARTFIG00194-un-pyrosome-geant-observe-au-large-de-la-nouvelle-zelande.php

Ce commentaire a été modifié le 28/11/2018 à 09:57
28/11/2018 - 07:10
Un homme a découvert une famille de souris vivant dans son jardin et leur a construit un village miniature .
 

Le photographe Simon Dell est récemment tombé sur une famille de souris qui se promenaient dans son jardin. Cependant, au lieu d’aller chercher des pièges, il a sorti ses outils et leur a construit un village miniature.

« Un jour, je suis sorti pour prendre des photos d’oiseaux dans le jardin etjuste après avoir tondu le gazon, j’ai remarqué que quelque chose bougeait sur le sol », a déclaré Simon au site Bored Panda. « J’ai pointé mon appareil photo vers le sol
et j’ai été très heureux d’apercevoir une petite souris mignonne qui se tenait debout comme un suricate dans l’herbe fraîchement coupée. »


« J’ai tout de suite compris que c’était une vedette, alors je suis allé chercher deux cacahuètes pour elle. C’est à ce moment-là que je me suis dit que je lui construirais un petit abri où elle pourrait se cacher et se nourrir. »



« J’avais un peu d’expérience dans la prise de photos d’animaux sauvages et de souris. J’avais aussi remarqué qu’il y avait une autre souris qui vivaitdans mon jardin, mais qui ne sortait que de nuit. C’était une souris des bois et nous l’avons appelée Stuart. »

« Stuart était solitaire et elle est parti au début du printemps 2018, peut-être pour trouver un partenaire. En espérant qu’elle revienne cet hiver et qu’elle rencontre peut-être les nouvelles souris du jardin. »

« Nous avons toutes sortes d’animaux sauvages dans le jardin. De nombreux types d’oiseaux, tels que l’étourneau sansonnet, le moineau domestique, le merle noir et le merle d’Amérique. Même un héron cendré qui a pris la plupart des poissons rouges de mes étangs. »

« Nous avons également un renard qui nous rend visite toutes les nuits et beaucoup de hérissons et d’écureuils. »

« Au début, il n’y avait qu’une souris. Elle avait une blessure à l’oreille etnous l’appelions Georges. J’ai empilé de petites bûches autour d’une boîte pour héberger la souris et l’ai recouverte de mousse et de paille pour lui faire un petit abri. »

« Je pouvais voir les chats assis à quelques mètres de l’autre côté d’une clôture, alors la pile de bûches lui donnait également un peu plus de sécurité. »

« J’ai ensuite installé des clôtures grillagées le long de la clôture pour empêcher les chats d’atteindre la souris. J’ai aussi un petit chien Jack Russell Terrier, les chats savent qu’ils ne doivent pas venir dans le jardin et le chien ne prête pas attention aux souris. »

« Quelques jours plus tard, j’ai remarqué qu’il y avait plus d’une souris à l’intérieur de la pile de bûches. Elles sont ensuite sorties pour manger un peu de nourriture. »

« J’ai décidé de leur construire une maison, car je voulais leur donner un refuge dans le jardin pour qu’elles ne deviennent pas la proie de chats oud’autres animaux. En tant que photographe animalier, je voulais créer un bel habitat pour toutes les photos que je prendrais. »

« La première étape de la pile de bûches a été très facile et m’a pris environ une heure à construire. Cependant, comme plus de souris sont arrivées les jours suivants, j’ai apporté quelques modifications à leur maison et j’ai ajouté plus de pièces. Au fil des semaines et des mois, le village de bûches a connu une croissance constante. »

« J’ai ajouté plus d’espace et l’ai préparé pour un hiver froid, en donnant aux souris les meilleures chances de survie. J’ai compté environ 5 souris ou plus et la femelle, Mildred, a l’air enceinte. J’espère donc que nous aurons une grande portée de bébés souris vers Noël. »

« Sachant que les souris peuvent avoir jusqu’à 14 bébés, je pourrais construire beaucoup plus de pièces empilées. Mais j’ai de l’espace et cela ne me dérange pas de vivre à côté de petites créatures aussi mignonnes et trèsphotogéniques. »

« Les souris semblent bien aimer leurs maisons et n’ont pas perdu de temps à yemménager. Ce sont des animaux sauvages, alors elles se sauvent si je m’approche trop ou si je bouge trop vite, mais je parviens souvent à
m’asseoir à quelques mètres à peine avec un zoom. De plus, elles semblent bien heureuses de faire des allers et retours pour quelques noix. »


« La nourriture que je leur donne est généralement entièrement naturelle. Jecueille ou ramasse des baies, des noix et des fruits qui poussent à l’état sauvage près de la route dans la réserve naturelle locale de Shire Brook Valley. »

« J’ai toujours aimé la photographie, mais je possède un appareil photographique reflex numérique depuis seulement 3 ans. »

« Un meilleur kit et un bon objectif donnent de bons résultats, mais rien neremplace l’apprentissage des contrôles et des paramètres de l’appareil photo, et rien ne remplace la compréhension de la faune. »

« Les souris sont toujours là et mènent une vie très heureuse. C’est l’hiver maintenant, donc les journées sont plus courtes et elles sortent moins souvent. Une fois la nuit tombée, il peut être difficile de les voir.
Cependant, je les vois sortir pendant la journée lorsqu’elles se nourrissent et toute la nourriture a disparu le lendemain matin. Je leurdonne aussi des plumes d’un vieil oreiller et elles en prennent pour recouvrir leur lit à l’intérieur et se tenir au chaud pendant les froides nuits d’hiver. »

28/11/2018 - 06:55
Un renard polaire, Dovrefjell, Norvège.
Les animaux ont leur façon bien à eux d’affronter l’hiver : migration, hibernation ou encore apparition d’un pelage adapté. Chez notre adorablerenard arctique, le changement de saison signifie changement de couleur. Sa fourrure passe du brun/gris au blanc neige. Ses poils ont laparticularité de limiter la déperdition thermique, un atout vital pour notre ami au look très noble. De plus, son habit blanc lui permet de se fondre dans le décor neigeux de la Toundra. Parmi les animaux qui blanchissent en hiver, on peut également citer certaines belettes.
27/11/2018 - 14:15
Belles images de la nature , accompagnée d’une superbe musique .


27/11/2018 - 07:18
Visite En Inde...Au Royaume Du Tigre.

Patrice Halley, Collaboration Spéciale La Presse 

Quand on pense safari, c'est immédiatement l'Afrique et non pas l'Inde qui nous vient à l'esprit. Pourtant, un safari dans les paysages qui ont inspiré Rudyard Kipling restera une expérience mémorable, surtout si l'on se souvient que tout ce qui est indien (tigres inclus) n'est pas forcément poli, accueillant et... végétarien.
Il est à peine 6h du matin et l'aube pourpre irise déjà l'horizon.
L'atmosphère est mystérieuse, voilée par des rubans de brume et de fumées épicées provenant des villages environnants. Pourrons-nous enfin apercevoir le fameux tigre du Bengale ?

Installés dans une Jeep confortable et spacieuse, au milieu des ficus géants du parc de Bandhavgarh, qui ressemblent à de gigantesques pieds d'éléphant,nous commençons l'attente.
La forêt s'éveille timidement avec le cri lugubre d'un singe. Un cerf samba traverse la piste. Les animaux commencent à bouger avant que la chaleur du jour ne déploie son implacable emprise.
Malgré son milliard d'habitants, l'Inde possède encore d'immenses territoires où la nature est reine.

Source :  En Inde, le tigre n'est plus menacé d'extinction - Le Figaro

Le réseau de parcs établi en 1972 par Indira Gandhi pour sauvegarder la faune est peuplé de sambas, d'éléphants sauvages, de panthères, de rhinocéros et des derniers lions d'Asie.
Mais c'est indéniablement grâce à Jim Corbett, chasseur britannique devenu environnementaliste, que le tigre du Bengale existe encore de nos jours.
En 1936, Corbett a participé à la création du premier territoire protégeant son habitat naturel et un safari en Inde ne serait pas une expérience mémorable si on n'en rencontrait pas un, face à face.

Le tigre du Bengale est un félin, et la sous-espèce de tigre la plus connue. Également appelé tigre royal du Bengale, il est plus léger et moins costaud que le tigre de Sibérie. Wikipédia
Pour satisfaire le désir de leurs clients de voir le fameux tigre, la plupart des guides choisissent de parcourir le plus de terrain possible.
Dès l'ouverture de la barrière du parc, une horde bourdonnante de jeeps s'élance sur les pistes poussiéreuses. Hada, notre guide, préfère quant àlui la technique de l'affût à celle dite du «shoot and run».
Depuis une heure, nous sommes postés près d'un point d'eau. Durant quelques jours, notre guide-naturaliste a observé ici une tigresse. Il tente maintenant de percer le langage de la forêt, le système d'alarme des animaux qui s'avertissent de la progression de la prédatrice.
Pour observer l'animal dans son intimité, il faut être patient, c'est la seule façon de pouvoir observer le félin royal, qui peu à peu devient indifférent à la présence humaine et reprend son comportement naturel.
Après une attente interminable ponctuée de quelques cris d'alarme provenant d'oiseaux inconnus ou de singes nerveux, Hada chuchote d'un ton triomphant...«Je savais qu'elle viendrait, c'est son terrain de chasse préféré!» Elle, c'est une magnifique tigresse qui navigue précautionneusement au traversdes hautes herbes dorées.

Cherchant à isoler sa proie, elle avance silencieusement le long de la berge. La tigresse, complètement consciente de notre présence, nous ignore.
Ses rayures noires ondulent gracieusement sur sa robe orangée, le camouflage est parfait. Après une longue approche, elle se prépare à l'assaut.
Pris dans un espace temporel qui ne nous appartient plus, attentifs au moindre mouvement, nous retenons notre souffle. L'animal reste figé dansles herbes. Finalement, le prédateur bouge, mais l'attaque ne viendra pas.
La proie, un cerf samba, a senti la menace. Il se précipite dans l'eau du lac, mettant fin à la tentative du tigre qui, bien que bon nageur, n'estpas dans son élément. Beau joueur, il se retire dans les hautes herbes.
Le soleil s'éloigne timidement derrière un rideau de poussière, c'est l'heure de rentrer au lodge.
Le décor du parc national de Khana, lieu de notre séjour, est complaisant... pour le tigre.
Les généreux bouquets de bambou et de sal, un arbre aussi robuste que le teck,offrent un refuge idéal au maître incontesté du parc qui y trouve la toile de fond idéale pour un camouflage presque inégalable.
C'est d'ailleurs sur cette toile que Kipling a esquissé son fameux Livre de la jungle.

Mais on ne trouve pas que de l'inspiration à Khana, il y a aussi de la poussière et de la sueur. C'est un endroit sauvage, un paradis pour tigres, et l'observation de l'insaisissable animal s'y mérite encore plus que partout ailleurs.
Au détour d'un sentier, un troupeau de gaurs, le bison indien, nous montresans façon qui est le maître de la route. Nonchalants, déambulant éparpillés sur la piste, ils nous forcent à prendre le fossé !
La Jeep Tata ne fait pas le poids. Nous plongeons dans la forêt luxuriante, résignés et quelque peu inquiets. Soudain, un tigre bondit devant le véhicule !
Tout juste le temps d'attraper l'appareil-photo pour prendre quelques clichés, mais le tout n'aura duré que quelques secondes.
Après notre sortie de route involontaire, nous reprenons un chemin de terre.
Les pistes s'enfoncent partout dans la forêt, chacune ayant sa propre identité et son lot de découvertes imprévues...
Une cigogne géante, un loup roux, des chevreuils des marais ou une meute de chiens sauvages en patrouille.
Khana maintient sa réputation, les animaux y abondent et, au milieu de prairies aux herbes flamboyantes, nousobserverons 11 tigres dans la même journée !


CLIC.........................Sur la piste du tigre du Bengale from Yemaya Productions on Vimeo.

ICLIC.........................NDE Ranthambore 2013 - tigre / tiger Le bain de Ustad from Pierre Chéron on Vimeo.

CLIC.........................Le tigre du Bengale from Planetphoto on Vimeo.

CLIC.........................INDE Bandhavgarh 2011- tigre / tiger Les tigres de Bandhavgarh from Pierre Chéron on Vimeo.

CLIC.........................INDE Ranthambore 2013 - tigre / tiger La vie sauvage autour des lacs from Pierre Chéron on Vimeo.

26/11/2018 - 14:55
Le bison .

Les bisons forment un genre de grands bovidés ruminantsdont il existe deux espèces vivantes :
le bison d'Europe et le bison d'Amérique du Nord
 








26/11/2018 - 07:23
En Espagne, une vidéo de chasse, où les chiens et le cerf tombent dans un ravin, scandalise les internautes.

En Espagne, la vidéo d’une partie de chasse qui a très mal tourné suscité une vive polémique. On y voit une dizaine de chiens de chasse et un cerftomber dans un ravin lors d’une battue…Des images insoutenables! Ce samedi 17 novembre, le documentariste espagnolLuis Miguel Domínguez Mencía a publié une vidéo sur son compte Twitter d’une violence rare. Il y filme un très grave accident de chasse où les animaux sont les tristes victimes d’une activité qui fait de plus en plus débat au sein de la société, des deux côtés des Pyrénées.
Spécialiste de reportages animaliers, il a assisté, de loin, à la fin d’une partie de chasse à l’épilogue très tragique. On y voit un cerf, acculé au bord d’un ravin, entouré par des dizaines de chiens. Malgré sa résistance, lecervidé est à la merci du chasseur qui pousse ses chiens à l’attaquer.
Hélas, la lutte entre le cerf et les chiens prend une tournure dramatique, comme on peut le voir sur la vidéo ci-dessous. Les images, très difficiles à supporter, montrent le cerf, ainsi qu’une dizaine de ces chiens, tomber tour à tour dans le ravin.
 
« Une bonne petite partie de chasse… Qu’il aille se faire foutre » écrit le documentariste sur sa publication, très largement relayée sur le réseau social. Forcément, elle a entraîné de vives réactions de la part de plusieurs responsables politiques à l’image de Pablo Iglesias, leaderde Podemos : « Les responsables de cette sauvagerie portent un nom: ce sont des criminels. Finissons-en une bonne fois pour toutes et punissons les coupables. Attention, les images sont insoutenables ».
De son côté, Juan López de Uralde, député écologiste basque, a aussi fait part de son indignation : « On m’envoie cette vidéo d’une partie de chasse qui vire au désastre total, les chiens et le cerf finissant par tomber dans le ravin. En réalisté je ne comprends même pas que l’on puisse prendre du plaisir ainsi #LaVéritéDeLaChasse ».
Et bien nous non plus, nous ne comprenons pas vraiment…

25/11/2018 - 21:00
La vipère à deux têtes.




 
Cette vipère à deux têtes a été trouvée en Virginie du Nord.
Les serpents sauvages sont exceptionnellement rares, parce qu'ils ne vivent pas aussi longtemps.Il y a trop de défis qui vivent au jour le jour avec deux têtes.
Grâce au centre animalier de Virginie, il a été déterminé que le tête gauche a l'œsophage dominant et la tête droite a la gorge plus enveloppée pour manger. Avec un peu de chance et de soins, ils espèrent finalement le donner à une installation zoologique pour exposition.
Il est actuellement en charge par un gardien de reptiles privé avec beaucoup d'expérience dans les vipères d'élevage.
D'après les analyses effectuées sur le serpent, les deux têtes sont fonctionnelles. L'animal possède deux trachées et deux œsophages, mais aun seul cœur et une seule paire de poumons.
Ce commentaire a été modifié le 25/11/2018 à 21:00