Animaux sauvages et domestiques.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 4 mois
01/05/2018 - 14:48


Ce commentaire a été modifié le 01/05/2018 à 14:50
01/05/2018 - 09:07
La Nécropole De La Basilique Saint-Denis
Par Joël Chaboureau
Détours en France

La cathédrale gothique de Saint-Denis abrite un grand musée de sculptures funéraires. C’est en effet dans cette basilique dédiée au premier évêquede Paris que les rois de France ont trouvé une sépulture.


Une dernière demeure pas si tranquille que cela : durant la Révolution, la colère des Parisiens s’est reportée sur les tombes des monarques qui onttoutes été profanées. Que l’on se rassure, le lieu a retrouvé sa quiétude.
Et même les soirs de célébrations au Grand stade, que ce soit lors des matchs ou des concerts géants, les vivats de la foule ne troublent pas la tranquillité du lieu. Qui se visite incognito hors des sentiers battus.
Un trésor bien gardé Replongeons-nous dans l’âge mérovingien. A cette époque, Saint-Denis s’appelle La Franciade. C’est une grande foire où s’échangent, aux portes de Paris, des marchandises parfois venues de très loin.

Témoins ces milliers d’objets retrouvés dans les sous-sols au cours de fouillesqui avaient tout de pêches miraculeuses : un bonnet tricoté, une paire de patins à glace, une tablette d’écriture en ivoire, des statuettes à l’effigie du premier évêque de Paris, la tête tranchée reposant dans sa main… Car la légende de Saint-Denis veut qu’il ait parcouru 6 km, la tête coupée, avant de s’effondrer.
C’est à cet endroit que l’on a d’abord construit une abbaye, puis une cathédrale fréquentée par des milliers de pèlerins.
L’abbé Suger, un génial bâtisseur.
C’est sur l’emplacement de l’ancien édifice carolingien que l’abbé Suger, « l’inventeur » du gothique conçoit, à la fin du XXIè siècle, un bâtiment à l’élévation impressionnante, posé sur une forêt de colonnes et éclairé par des ouvertures immenses ornées de vitraux multicolores.



Le style fait rapidement école et le nord de la France se couvre de bâtiments religieux à la modernité étonnante et qui rivalisent d’audace.
Monarques endormis.
Au-delà de la beauté du lieu, c’est la nécropole royale – elle se visite tous les jours à 11 heures et 15 heures et le dimanche à 12h30 et 15 heures -qui donne à Saint-Denis tout son intérêt.
42 rois, 32 reines, 60 princes et princesses y ont reposé. Devenu musée, le site ouvre sur une première série de 70 « gisants », impressionnantesfigures de calcaire aux yeux ouverts commandées par Saint-Louis à la mémoire de ses ancêtres.


Buste de Marie d'Anjou, épouse de Charle VII et ainsi Reine de France de 1422 à 1461.
Tombeau de François 1er, de Claude de France et de leurs enfants. Il ne faut pas manquer la chapelle des Bourbons avec le petit cœur de Louis XVII conservé dans un vase de cristal rempli d’alcool.
Dans une boîte posée en hauteur, des « parties du corps » du Roi Soleil rescapées des pillages successifs.
Des mausolées célèbrent la mémoire des grands souverains à commencer par celui du bon roi Dagobert, le premier à être enterré ici.

Voici la sacristie de la basilique de Saint-Denis, lieu de cérémonie.
Si le temps le permet, une escapade dans les environs permet de découvrir,à deux pas, une ancienne abbaye qui abrite aujourd’hui l’internat de laLégion d’honneur. 400 jeunes filles de 10 à 18 ans y apprennent les bonnes manières, en uniforme et loin des tentations du monde.
Office de tourisme de Saint-Denis - Infos touristiques -
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Ce commentaire a été modifié le 01/05/2018 à 09:07
01/05/2018 - 08:51
CHOQUEQUIRAO (Pérou).


 
Choquequirao (en Quechua: Chuqi K'iraw, « le Berceau d'or ») est une cité Inca en ruines située au sud du Pérou.
Elle présente des similitudes frappantes, tant dans son organisation structurelle que dans son architecture, avec Machu Picchu, ce qui lui vaut d'être connue comme sa « sœur ».

Les ruines de Choquequirao sont constituées de bâtiments et terrasses situés à différents niveaux, s'étalant de Sunch'u Pata au point le plus bas jusqu'au sommet de la colline tronquée.
Celle-ci a été nivelée et son sommet a été circonscrit dans un cercle de pierres afin de former une plateforme de 30 mètres par 50.Choquequirao est située à 3 085 m d'altitude dans la chaîne de Salkantay, dans la province de La Convención (Région de Cuzco), et surplombe la vallée de la rivière Apurimac.

Le complexe entier s'étale sur 1 800 hectares, dont seuls 30 à 40 % ont été fouillés à ce jour.
Le site a probablement été construit pendant le règne du roi Inca Pachacuti Inca Yupanqui, ou Pachacutec, et est considéré comme ayant servi de dernier bastion de résistance et de refuge des Fils du Soleil réfugiés de Cuzco lors de son siège, en 1535 et menés jusqu'à Choquequirao par Manco Capac II.

Il est possible que Choquequirao ait servi de point de contrôle pour accéder à la région de Vilcabamba ainsi que de centre religieux et culturel pour la région environnante.
La cité a également pu jouer un rôle important en tant que lien entre la forêt amazonienne et la ville de Cuzco.







01/05/2018 - 08:46
Le Puy-en-Velay...Ville Sainte
Par Sophie Bogrow et Dominique Roger
Détours en France

Ils sont chaque année vingt mille ou trente mille à prendre sur le grand escalier
 de la cathédrale le départ de la célèbre via Podiensis, le plus prestigieux des itinéraires vers Compostelle.
La vieille ville mariale, qui a longtemps fait peu cas de ce pèlerinage concurrent, a fini par se prendre au jeu. Encore plus depuis que l’engouement pour cette longue randonnée spirituelle lui a valu d’être inscrite, en 1998, au patrimoine de l’humanité.


Pour apprécier pleinement la cathédrale Notre-Dame-de- France, et l‘effort à fournir avant de se lancer à l‘ascension des
137 marches qui y mènent, puis poursuivre vers le rocher Corneille où domine la statue
de la Vierge, une vue d‘ensemble s'impose.
Les pèlerins qui partent de Puy-en-Velay s’élancent pour 1 522 kilomètres... ou un peu moins, car beaucoup jouent le jeu sur une dizaine d’étapes seulement, entre Le Puy et Conques, les plus belles aux dires des connaisseurs, ou même une journée..
L’office du tourisme a mis en place
 à cet effet une navette de retour ! Tous redescendront vers la ville basse en guettant au sol, tous les 50 mètres, les clous de bronze ornés d’une coquille.
Rue et place des Tables, rue Raphaël, place du Plot où une plaque matérialise au mur le point de départ officiel de la via Podiensis...
Tout cela est aussi récent que la restauration des quartiers anciens, rondement menée depuis une quinzaine d’années.
La ville aux murs sombres et aux ruelles sales
a pris des couleurs étonnamment variées de bonbonnière, des roses, jaunes, bleus ou verts pastel, qui vont comme un gant à ces bâtisses étroites et semblent donner du ressort au pas des promeneurs.

Le marché du samedi matin, qui envahit les abords de la fontaine de la Bidoire, apporte beaucoup d‘animation à la place du Plot. C‘est là que se dressait le pilori où les malfaisants étaient exposés. Elle fait le lien entre le chemin de Compostelle et la cathédrale.
213 canons fondus.
Où sont dans tout cela les traces du passé jacquaire de la cité ? Inutile de chercher les coquilles aux frontons des porches médiévaux ou dans le décor des fontaines, ni d’espérer saint Jacques au fond des niches murales.
Si Le Puy est bien une ville de pèlerinage, c’est à la Vierge qu’elle est vouée depuis des lustres.
Face à la Vierge noire de la cathédrale, qui change de robe à chaque fête carillonnée, le saint Jacques du XVe siècle n’a été installé que vers 1990.
Ce n’est d'ailleurs pas une statue de saint Jacques qui a été édifiée sur le piédestal naturel du rocher Corneille, mais bien Notre-Dame-de-France(restaurée en 2012), forgée avec la fonte des 213 canons pris à Sébastopol.

Lors de la procession mariale
 du 15 août,
 la Vierge noire, voilée et couronnée, est présentée aux fidèles.

Quelque 213 canons saisis lors du siège de Sébastopol furent fondus pour réaliser la statue de la Vierge, sur le rocher Corneille, à 755 mètres d'altitude. Une prouesse pour un résultat plus spectaculaire qu'esthétique.
À cette époque, le voyage à Compostelle de l'évêque Godescalc en 951, 150 ans après la découverte du tombeau de saint Jacques, était méconnu.
À l’occasion de son millénaire, en 1951, l’idée jaillit de faire du saint homme le premier pèlerin. Après quoi, il fallut encore 20 ans pour que s’impose la mode du « trekking », et que la Fédération française de randonnée pédestre balise le désormais célèbre GR 65®, la « voie du Puy ».
Quant à la rue de Compostelle, qui prolonge à la sortie de la ville les rues Saint-Jacques et des Capucins, elle n’a pris ce nom qu’en 1966. Un pèlerin de chêne y salue ses compagnons en partance.
Il y a tant à découvrir dans le labyrinthe de rues étranglées et de faux escaliers qui grimpent aux flancs du vieux mont Anis, leur pavé inégal justifiant amplement les croquenots de randonneur, si bien qu’on renonceà distinguer les vrais jacquaires des simples visiteurs.

En contrebas
 du dyke d’Aiguilhe, la chapelle Saint- Clair, également nommée temple de Diane, de plan octogonal, date du XIIe siècle. 
Elle servait de chapelle funéraire à l'ancien hôpital Saint-Nicolas.

Façades Renaissance emblématiques de l'enfilade des rues Courrerie et Pannessac.
Cette dernière était la grande artère de la ville au Moyen Âge, elle comptait deux tours (XIIIe), dont une seule subsiste. Son nom évoque
le marché aux grains qui s‘y tenait.
Tourelles médiévales, linteaux Renaissance, hôtels particuliers du XVIIe siècle, les époques s’y mêlent avec une belle désinvolture, toutes amoureusement restaurées.
Noire et fêlée, la plus ancienne de toutes
– c'est l’une des bornes d’informations semées par le service Pays d’Art et d’Histoire qui le dit– attend des jours meilleurs rue de la Rochetaillade.
Plus loin, l’hôtel des Juges-Mages donne à rêver, autant pour son nom que pour sa tour d’escalier ouvragée, qui s’envole en belvédère, bien au-dessus du toit.
Par le bas du jardin de l’évêché et l’obscure montée du Cloître, on rejoint la place du For que ferme l’hôtel Saint-Vidal. Celui-ci abrite entre autres le Centre européen Saint-Jacques et le Camino, musée et lieu de rencontre.
Chaque soir, anciens et futurs marcheurs s’y retrouvent pour échanger tuyaux et souvenirs. Un nostalgique parle du temps où le voyage au Puy valait presque celui de Rome, un couple d’Irlandais, de la variante du Jakobsweg, inaugurée en 2004, qu’ils achèvent ici depuis Genève...
On enchaîne sur le tracé d’une nouvelle voie vers Rocamadour tandis qu’un collectionneur s’emballe sur sa dernière ampoule de pèlerin, une fiole de plomb qu’on rapportait jadis pleine du sable de Compostelle.

 Consacrée au Xe siècle par l’évêque Godescalc, la chapelle Saint-Michel s’élance vers le ciel depuis le dyke d'Aiguilhe, cheminée d‘un ancien volcan.
« À Saint-Michel d’Aiguilhe, dit le dicton, on prie avec ses pieds » : c’est qu‘il
 faut gravir
 268 marches...Plus loin, Plus haut... Et quand quelqu’un entonne « Tous les matins, nous prenons le chemin », les premiers mots du chant des jacquaires modernes, tous reprennent : « Ultreïa E sus eia ! », aller plus loin, plus haut.
Hmm... Très bien, demain on fera l’ascension du rocher Corneille : 100 mètres gagnés en cinq minutes, promet la pancarte, sans oublier les 262 marchesen colimaçon dans l’intérieur de la statue, jusqu’à la couronne.
Et s’il nous reste un peu de souffle, on y ajoutera un dernier vertige : celui de Saint-Michel-d’Aiguilhe, une chapelle minuscule.

La chapelle Saint-Michel est une église romane située à Aiguilhe, commune limitrophe du Puy-en-Velay, dans le département français de la Haute-Loire et la région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle a été élue 4ᵉ monument préféré des français en 2014. Wikipédia
Hauteur : 85 m
Godescalc ne l’a-t-il pas fait bâtir, de retour d’Espagne, au Xe siècle, d’où sa délicate façade quelque peu mozarabe ?

01/05/2018 - 08:30
Kauai, L'île Aux Éternels Cocoricos.


Pour les habitants de Kauai, les coqs font partie du patrimoine... Photo Thinkstock
Pierre Gingras La Presse

Surnommée l'île-jardin de l'archipel d'Hawaii, Kauai est reconnue pour sa nature exubérante, ses grandes plages tranquilles et ses vagues gigantesques...Sur lesquelles s'amusent les surfeurs virtuoses. Mais impossible de ne pas remarquer aussi son étonnante faune ailée.
Si l'emblème de l'État reste la jolie oie néné, l'oiseau omniprésent dans la petite île est le... coq. Et, évidemment, la poule et ses poussins.Ils vous suivent partout: sur les plages, les terrains de stationnement,
les terrasses des restaurants, les parcs, les trottoirs ou le long des routes où ils représentent souvent un défi pour le conducteur inexpérimenté.

Depuis quelques décennies, leur nombre est en croissance constante. Ils deviennent parfois une plaie dans certains quartiers et en milieu agricole, car ils raffolent des graines et des jeunes semis.

 
Pourtant, les touristes les apprécient et rares sont ceux qui ne prendront pas le temps de faire quelques photos de leur plumage flamboyant.
Non seulement ils règnent sur tout le territoire, en quête perpétuelle d'un bout de pain ou d'un reste de lunch, mais on les entend à toute heure du jour... et de la nuit.
Les boutiques de souvenirs ont flairé la bonne affaire depuis longtemps et doivent vendre plus de peluches, de cartes postales et de t-shirts illustrant le coq que d'articles mettant en vedette l'oie néné.


Les coqs de Kauai sont partout : sur les terrains de stationnement, devant les magasins ou les restos, le long des routes ou dans les parcs publics, comme ici.
Photo Pierre Gingras, La Presse

À les voir voler allègrement sur de courtes distances, on comprend qu'il est difficile de les capturer pour en faire un coq au vin. Pour les habitants de l'île, ils font partie du patrimoine et sont même utiles, car ils dévorent une foule d'insectes répugnants.
Un patrimoine centenaire.
Plusieurs de ces volatiles possèdent une partie de l'ADN du coq sauvage (aussi appelé coq doré) introduit dans l'île il y a plus de 800 ans par les premiers colonisateurs polynésiens.
Cette espèce asiatique est à l'origine de toutes les races de poules que l'on connaît dans le monde. Elle fait partie du patrimoine de Kauai.
Un autre contingent de 850 coqs sauvages a aussi été importé dans l'île en 1939, et certains de ces oiseaux se sont hybridés peu à peu avec les coqs échappés d'élevage après l'arrivée des Européens.
Puis, dans les années 80 et 90, deux puissants ouragans ont détruit les nombreux poulaillers commerciaux et domestiques, libérant ainsi des centaines...Voire. même des milliers d'oiseaux dans la nature. Tant et si bien que depuis cette époque, la population de coqs a connu une augmentation considérable.
Beaucoup plus discret, le coq doré existe encore à l'état sauvage en milieu forestier à Kauai et il est protégé par la loi, indique le biologiste Thomas Kaiakapu, du département hawaiien des Terres et des Ressources naturelles, au bureau de Kauai.

Par contre, insiste-t-il, les coqs rencontrés en milieu habité un peu partout dans l'île sont considérés comme des oiseaux échappés d'élevage,même si leurs pattes vertes, par exemple, démontrent qu'ils descendent en partie du coq sauvage.
Les Hawaiiens peuvent les trapper et les manger quand bon leur semble. En milieu agricole, il est permis de les chasser au fusil.
Étonnamment, la population locale semble davantage les apprécier vivants que sur la broche. Et ils ne figurent sur aucun menu de restaurant.


L'oie néné est l'espèce d'oie la plus rare au monde. Endémique dans l'archipel d'Hawaii...
C'est sur l'île de Kauai qu'on en retrouve le plus grand nombre.
Photo Thinkstock

Néné, L'oie La Plus Rare Au Monde
Emblème de l'État d'Hawaii où elle est endémique, l'oie néné reste l'espèce d'oie la plus rare au monde. On en compterait aujourd'hui autour de 2500 dans l'archipel...
Notamment à Big Island, Maui et surtout Kauai, où l'on en dénombre plusieurs dizaines, notamment sur les terrains de golf.
Contrairement aux autres îles de l'archipel, les maléfiques mangoustes n'ont jamais été introduites à Kauai.
Néné descendrait directement de la bernache du Canada, notre outarde, il y a plus de 500 000 ans.
La population a commencé à décliner après l'arrivée des colons européens dans l'archipel.
Perte d'habitats à cause de l'agriculture, introduction d'espèces prédatrices comme le rat, le chat ou la mangouste et une chasse sans merci dans lesannées 40 sont en cause.
Si bien qu'au début des années 50, on ne comptait plus que 30 ou 40 nénés sur tout le territoire insulaire.
Un programme de réintroduction à partir d'oiseaux élevés en captivité notamment en Angleterre a été mis sur pied...
Mais il a fallu de nombreux lâchers et des décennies pour atteindre une reproduction naturelle évitant une disparition définitive.

Si la population continue à grandir lentement, la prédation demeure un important facteur limitatif...
D'autant qu'un prédateur nouveau genre perçoit aussi son tribut : l'automobile.
D'ailleurs, de nombreux panneaux le long des routes invitent les automobilistes à ralentir et à faire attention aux oies.





30/04/2018 - 14:26
30/04/2018 - 14:21
Un après-midi de promenade :

 Il y avait  les animaux qui profitaient du soleil...
 

un jeune merle effronté...
 



mes copines les oies...
 

attention... un buffle peut en cacher un autre... 
 

les flamands roses...
 

Les lémuriens en pleine sieste...
30/04/2018 - 08:01
Poulehouse...L'oeuf De Poule... Qui Ne Tue Pas La Poule !
Et si les poules avaient droit à une retraite ?
Telle est la réflexion quia poussé trois Français à se lancer dans un projet novateur et malin.

Par
Axel Leclercq
 Du Magazine Positivr

On ne le réalise pas toujours mais, pour manger une omelette, il faut d’abord tuer des poules… Eh oui, c’est ainsi que l’industrie agroalimentaire optimise la production d’oeufs…
Heureusement, une toute nouvelle méthode est en train de voir le jour et il ne tient qu’à nous de lui donner un petit coup de pouce. Explications !

L’abattage des poulets commence très vite, à la naissance même : puisque seules les femelles pondront des oeufs, les poussins mâles sont éliminés au premier jour.  Quant aux survivantes, alors qu’elles pourraient vivre 10 ans, elles sont
tuées dès l’âge de 18 mois, car considérées moins rentables…

Chaque année, en France, 100 millions de poules sont ainsi envoyées à l’abattoir après une courte carrière de pondeuse.
C’est pour changer la donne que Fabien, Élodie et Sébastien ont imaginé Poulehouse, un système tout à fait différent.
 
Leur idée ? Vendre des oeufs bios pondus par des poules qui ne seront jamais tuées…

Mais envoyées dans un refuge à la fin de leur carrière !
Pour tout comprendre, cette vidéo de présentation…

 Plutôt Malin, Non ?
Offrir une retraite douce et méritée aux poules qui nous ont nourris plutôt que de leur tordre le cou… ça se tient !
Reste le cas du sexage des poussins. À terme, pour que ses producteurs partenaires n’aient plus à se débarrasser des mâles, Poulehouse veut être « le premier » à expérimenter le sexage in ovo...

« Cela consiste à identifier précocement le sexe dans l’œuf afin de ne faire venir à la vie que les femelles. »

Le système devrait être opérationnel dès ce printemps mais, pour se développer plus vite, Poulehouse vient de lancer une campagne de financement participatif sur internet.
Si le projet vous intéresse, vous trouverez plus d’infos ici.

« Poulehouse est née du rêve d’une petite fille d’un des fondateurs de sauver les poules d’une mort certaine due uniquement à leur baisse de productivité.
Poulehouse ne veut pas révolutionner le marché de l’œuf mais l’adapter aux prises de conscience actuelles sur la souffrance animale...
Et Ce...en s’associant avec des éleveurs de poules pondeuses BIO. »
Un concept novateur, malin, et qui va dans le bon sens. Bien joué.


30/04/2018 - 07:44
 Cette cigogne parcourt 13 000 km chaque année depuis 16 ans pour voir son âme soeur blessée.
 
Cette histoire d’amour fascinante entre les cigognes Klepetan et Malena continue de faire fondre le coeur des gens du monde entier. Pour la seizième fois, Klepetan, une cigogne mâle dévouée, a parcouru des milliers de kilomètres dans les airs jusqu’à son domicile pour rejoindresa partenaire handicapée qui ne peut pas voler.
 
Tout a commencé il y a plus de 20 ans quand un veuf généreux, Stjepan Vokic,a trouvé la cigogne gravement blessée par des chasseurs. Vokic a décidéde lui donner une seconde chance en adoptant et en prenant soin d’elle.
Sur le toit de la maison de l’homme, l’amour de Malena et Klepetan s’épanouit. Au début, leur relation semblait condamnée puisque Malena était incapable de migrer avec son compagnon à la fin de l’été.
Néanmoins, leur amour a persisté. Chaque année, Klepeton laisse Malena aux soins de Vokic et migre vers l’Afrique du Sud, retournant à son amour chaque mois de mars.


Pour la 16e fois, Klepetan, une cigogne mâle dévouée, a parcouru des milliers de kilomètres dans les airs jusqu’à son domicile pour rejoindresa partenaire handicapée, Malena.  

 
Tout a commencé il y a plus de 20 ans quand un veuf généreux, Stjepan Vokic,
a trouvé la cigogne gravement blessée par des chasseurs.
 

 
Stjepan a donné une seconde chance à Malena en prenant soin d’elle.  


Sur le toit de la maison de l’homme, l’amour de Malena et Klepetan s’épanouit.  

 
Mais leur relation semblait condamnée puisque Malena était incapable de migrer avec son compagnon à la fin de l’été.  

 
Néanmoins, l’amour de cet incroyable couple de cigognes persistait.  

 
Après avoir laissé Malena aux soins de Stjepan, Klepetan migre vers l’Afrique du Sud à la fin de chaque été.  

 
Mais il revient toujours à la maison au début du printemps.  



29/04/2018 - 18:03
Infatigables butineurs…

 L'impact de l'activité humaine sur la nature n'a de cesse de faire baisser les populations d'insectes pollinisateurs. L'urbanisation massive, les cultures intensives, notamment la monoculture qui implique l'apparition de déserts verts, l'emploi irraisonné de pesticides et d'insecticides, la raréfaction des haies sauvages et des terrains en friches participent à cette disparition sournoise des populations d'insectes...


Argus bleu ou Azuré commun ou Azuré de la Bugrane (Polyommatus icarus).

Les insectes pollinisateurs sont indispensables à l’équilibre de la nature :
Plus de 80 % des plantes à fleurs dans le monde dépendent d’eux pour leur survie ou leur évolution.Plus de 84 % de la production d’espèces cultivables (arbres fruitiers…) en France et en Europe dépendent directement de la pollinisation des insectes.

Les pollinisateurs sauvages, un monde méconnu à sauver
Les pollinisateurs sauvages contribuent à la pollinisation de presque toutes les plantes à fleurs. Ils constituent aussi l’alimentation de base de nombreux animaux. Ces chaînons essentiels de la biodiversité, encore peu étudiés, disparaissent en silence, avec des conséquences désastreuses. Il est urgent de les connaître et de les protéger.

Un arc en ciel de formes et de couleurs
En France, il existe près de 10 000 espèces de pollinisateurs. Cette dénomination comprend les abeilles domestiques (utilisées en apiculture)ainsi que tous les pollinisateurs sauvages : abeilles sauvages, papillons, scarabées, fourmis, bombyles…

La plupart des pollinisateurs sauvages sont solitaires (80%). Les autres, insectes sociaux, vivent en colonies. Certains volent, comme les mouchesou les xylocope, d’autres pas. Ils vivent moins d’un an et meurent généralement en hiver, peu après avoir pondu. De quelques millimètres de long à plusieurs centimètres d’envergure (le sphinx-colibri peut mesurer 4 cm), les pollinisateurs sauvages nichent dans le sol, la tige d’une plante, les anfractuosités d’un arbre ou la coquille vide d’un escargot…





Ce commentaire a été modifié le 29/04/2018 à 18:03