J’aurais pu devenir riche si j’avais choisi l’or plutôt que mes amitiés.
J’aurais pu être célèbre si j’avais cherché la renommée pendant les heures où je m’appliquais à jouer.
Et me voici, assis à l’extrémité de ma vie, jetant un coup d’œil derrière moi pour voir tout ce que j’ai fait avec ces jours et ces années qui étaient miens et tout ce qui m’est arrivé.
Je n’ai pas vraiment de fortune à léguer à ceux qui porteront mon nom.
Et je n’ai rien fait qui soit susceptible de m’assurer une place sur les registres de la renommée. Mais j’ai adoré le ciel et ses grands espaces bleus; j’ai vécu avec les arbres et les oiseaux; j’ai dédaigné l’or et l’argent pour partager des plaisirs comme ceux-là.
J’ai donné mon temps aux enfants qui sont venus; nous avons joué ensemble bruyamment. Et je n’échangerais pas les heures heureuses passées avec eux pour tout l’argent que j’aurais pu faire.
J’ai choisi d’être connu et aimé par quelques personnes, et j’ai fait la sourde oreille aux applaudissements des hommes; et je referais les mêmes choix si la chance m’était donnée de revivre ma vie.
J’ai vécu avec mes amis et j’ai partagé leurs joies, connu leurs peines avec toutes leurs larmes; j’ai fait une belle récolte avec les quelques arpents de ma vie, même si certains prétendent que j’ai gaspillé mon temps.
J’ai été à même de bien profiter de mes belles choses, et je crois avoir ainsi rempli ma vie de mon mieux. Et au crépuscule de ma vie, je ne regrette pas tout l’or que j’aurais pu posséder.
« Les jours les plus beaux et les plus doux ne sont pas ceux où il se passe des choses particulièrement belles, merveilleuses ou passionnantes. Ce sont ceux qui apportent des plaisirs simples, qui se succèdent en douceur. » Lucy Maud Montgomery
j'aimerais autant être absent."
- Woody Allen -
''Si seulement les maux du coeur étaient contagieux,
tu m'aimerais autant que je t'aime.''
Voir le Fichier : Moment_de_reflexion.pps
J’aurais pu devenir riche si j’avais choisi l’or plutôt que mes amitiés.
J’aurais pu être célèbre si j’avais cherché la renommée pendant les heures où je m’appliquais à jouer.
Et me voici, assis à l’extrémité de ma vie, jetant un coup d’œil derrière
moi pour voir tout ce que j’ai fait avec ces jours et ces années qui
étaient miens et tout ce qui m’est arrivé.
Je n’ai pas vraiment de fortune à léguer à ceux qui porteront mon nom.
Et je n’ai rien fait qui soit susceptible de m’assurer une place sur les
registres de la renommée. Mais j’ai adoré le ciel et ses grands espaces
bleus; j’ai vécu avec les arbres et les oiseaux; j’ai dédaigné l’or et
l’argent pour partager des plaisirs comme ceux-là.
J’ai donné mon temps aux enfants qui sont venus; nous avons joué ensemble
bruyamment. Et je n’échangerais pas les heures heureuses passées avec
eux pour tout l’argent que j’aurais pu faire.
J’ai choisi d’être connu et aimé par quelques personnes, et j’ai fait la
sourde oreille aux applaudissements des hommes; et je referais les mêmes
choix si la chance m’était donnée de revivre ma vie.
J’ai vécu avec mes amis et j’ai partagé leurs joies, connu leurs peines avec
toutes leurs larmes; j’ai fait une belle récolte avec les quelques
arpents de ma vie, même si certains prétendent que j’ai gaspillé mon
temps.
J’ai été à même de bien profiter de mes belles choses, et je crois avoir
ainsi rempli ma vie de mon mieux. Et au crépuscule de ma vie, je ne
regrette pas tout l’or que j’aurais pu posséder.
« Les jours les plus beaux et les plus doux ne sont pas ceux
où il se passe des choses particulièrement belles, merveilleuses ou passionnantes.
Ce sont ceux qui apportent des plaisirs simples, qui se succèdent en douceur. »
Lucy Maud Montgomery