La Bâtie d'Urfé, le palais italien d'un humaniste.
Par Détours en France
Où trouve-t-on un château tout blanc aux allures de palazzo, une grotte de rocaille, un sphinx, et le premier roman-fleuve de la littérature française ? Dans le château d’Honoré d’Urfé, auteur de « L’Astrée », chef-d’oeuvre du roman précieux.
Qu’elle est verte, la vallée du Lignon ! Elle dessine dans la plaine du Forez un pays de forêts, d’étangs et de bocages. Il est d’autant plus surprenant d’y découvrir un authentique palais renaissance, avec galeries italiennes et rampe gardée par un sphinx, qu’on imaginerait plus volontiers dans la campagne forentine. Un écrivain italien. On doit ce petit miracle d’architecture à Claude d’Urfé, ambassadeur et homme politique, qui le fit bâtir à son retour des guerres d’Italie à la place du manoir familial.
La galerie aux douze colonnes surplombe le gardien des lieux, un sphinx, sentinelle surprenante en ces lieux, qui occupe l’aval de la rampe d’accès à l’ancienne bibliothèque.
Nous sommes au XVIe siècle, et Claude est un humaniste convaincu et fervent catholique : son château est un peu son testament spirituel. Son petit-fils, Honoré, va se faire connaître en écrivant L’Astrée, un roman d’amour fleuve qui met en scène l’histoire d’'Astrée, jeune bergère, et son amant céladon. Le cadre est celui de la vallée du Lignon, qu’Honoré d’Urfé apprécie tant depuis qu’il séjourne dans le château familial. Le château. Quand on pénètre dans la cour d’honneur, on a la même vision que celle de l’écrivain : un corps de logis central, massif et rectangulaire, entouré par deux ailes.
Les pièces, le sphinx et une magnifique vue du château de nuit : le charme opère. Un castel à visiter ! Celle de gauche, l’ancien corps de garde, est d’une sobriété toute militaire; contraste saisissant avec celle de droite,très italianisante avec sa galerie à laquelle on accède par une rampe cavalière. En bas de la rampe, un sphinx, promu mystérieux protecteur des lieux, notamment de la bibliothèque au premier étage : au temps de la splendeur des d’Urfé, elle a abrité jusqu’à 4 000 volumes !
Sous la rotonde du parc, la fontaine de la vérité d’amour, qu’évoque Honoré d’Urfé dans son roman « L’Astrée ». Les appartements sont richement meublés, les plafonds peints, et des tapisseries sur le thème de L’Astrée décorent les pièces de réception. Il n’en a pas toujours été ainsi : au XIXe, le mobilier, les plafonds de la galerie et les décors de la chapelle ont été vendus, certains éléments sont même partis au Louvre et au Metropolitan Museum à New York ! Du païen au sacré.
Pas question de quitter la Bâtie d’Urfé sans avoir vu la pièce maîtresse : la grotte dite « salle des rocailles ». Entièrement minérale, elle est décorée à la mode italienne de faunes, nymphes et dieux païens, de stalactites et de coquillages.
Le visiteur doit passer par elle avant d’accéder à la chapelle, symbole du passage du paganisme au christianisme. Sur la porte de la chapelle, des allusions à La Trinité : les trois marches, un triangle, des fleurs à trois pétales. Dans la chapelle, où il fit travailler des artistes italiens, Claude d’Urfé affirme haut et fort sa foi en l’églisecatholique.
À Firminy, tout près de Saint-Etienne se trouve le plus grand ensemble architectural européen réalisé par Le Corbusier. Visitez un site unique en son genre.
La Maison de la Culture est le seul bâtiment achevé du vivant de Le Corbusier. À l’époque, il voulait tester une nouvelle solution technique : une toiture posée sur des câbles tendus entre les deux façades.
La Maison de la Culture, enfin classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO.L'œuvre de l'architecte franco-suisse Le Corbusier a finalement été inscrite au Patrimoine mondial, le 17 juillet 2016 par l'Unesco. C’était la troisième fois que l’œuvre de le Corbusier était candidate au classement « patrimoine mondial de l’humanité ». Mais cette fois-ci, le dossier était particulier car il s’agissait d’une demande d’inscription sérielle transnationale : concernant 17 bâtiments répartis dans plusieurs pays sur trois continents différents (France, Allemagne,Suisse, Japon, Argentine, Belgique…). Découvrez tous les détails de la candidature sur le site dédié : http://sitelecorbusier.com/
Autre point de vue de la Maison de la Culture signée Le Corbusier, à Firminy (42).Firminy, symbole de la reconquête urbaine.
Firminy… Ceux qui aiment Le Corbusier connaissent forcément ce site incroyable qui rassemble le plus grand nombre d’œuvres modernistes de l’architecte.
Dans les années 1950, le maire de Firminy, Eugène Claudius-Petit, ministre de la reconstruction d’après-guerre et de l’urbanisme décide deredonner un nouveau souffle à sa commune. Sa rencontre avec Charles-Édouard Jeanneret, dit Le Corbusier, va donner naissance à une « cité-idéale », un lieu de tous les possibles et de tous les usages : habiter, travailler, se recréer, circuler. Faisant office de modèle national à l’époque, ce quartier reçut le grand prix national d'urbanisme en 1961. Pour reprendre les principes dela Charte d’Athènes, il prône « un urbanisme répondant aux besoins du corps, de l’âme et de l’esprit, dans un cadre où soleil, espace et verdure dominent ». Les œuvres de Le Corbusier, dans l’attente d’un classement.
À Firminy cohabitent plusieurs bâtiments :
Le stade (le seul classé monument historique en France).
L’unité d’habitation, inaugurée en 1967 et classée en partie Monument historique.
L'art du détail et de la touche de couleur jusque dans les balcons.
Dans les immeubles, les portes de couleurs rythment le cheminement dans les couloirs qui font penser à des rues intérieures.
L’église, achevée par José Oubrerie, collaborateur de Le Corbusier. Inaugurée en novembre 2006.Et aussi, la piscine, intégrée au plan initial, construite par André Wogenscky. Visiter les créations de Le Corbusier à Firminy. Le site de Firminy (hors unité d'habitation) peut se visiter librement (6,50 €). Des visites guidées sont également organisées et accessibles sur réservation. Tous les détails et horaires d'ouverture ici.
Notre-Dame : visite 3D de l’après… Vous avez sans doute tous vu au JT ou sur les réseaux sociaux lundi soir les impressionnantes images nocturnes prises avec un drone de la Cathédrale Notre-Dame de Paris en flammes. Deux jours après la tragédie, une nouvelle image vue du ciel en 3D permet de mieux discerner l’ampleur des dégâts. Notre-Dame depuis le ciel : un spectacle de désolationLes 700 millions d’euros déjà récoltés pour restaurer Notre-Dame seront on ne peut plus nécessaires… On distingue sur la photographie la toiture totalement calcinée, la charpente en chêne du XIIIème siècle disparue, le trou béant dans la nef causé par le chute de la flèche de 93 mètres. Seuls les échafaudages subsistent. On constate que les deux beffrois ont été plutôt préservés. Découvrez ci-dessous l’image 3D prise par le journal russe Life : Sans doute la plus grande perte suite à cet incendie demeure la charpente, construite entre 1220 et 1240 et baptisée « la forêt ». Mais Notre-Dame est malgré tout toujours debout, attendant sa reconstruction totale. Mardi soir, le président Emmanuel Macron a annoncé vouloir restaurer la cathédrale d’ici 5 ans.(?). Ces jours-ci, le bâtiment nécessite encore d’être entièrement sécurisé. En effet, deux pignons sur le transept nord et la tour sud risquent toujours de s’effondrer d’après le ministre de la Culture Franck Riester. Vous pouvez parcourir l’image 3D de Notre-Dame vue du ciel ici : https://gigarama.ru/notredame/
Ce commentaire a été modifié le 20/04/2019 à 07:46
Quand Notre-Dame de Paris servait d’entrepôt. Classée monument historique et inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, la Cathédrale Notre-Dame de Paris fait partie de ces édifices emblématiques qui font de Paris ce qu’elle est : une capitale de premier rang, connue à travers le monde pour son architecture et son histoire séculaire. Et pourtant, ce lieu de culte gothique construit sur l’Île de la Cité entre 1163 et 1345 n’a pas toujours disposé de la renommée et du prestige que nous lui connaissons aujourd’hui. Notre-Dame de Paris en 1699
En effet, sous l’Ancien Régime, la cathédrale Notre-Dame de Paris a beau être l’une des plus grandes cathédrales d’Occident, elle n’est encore qu’un lieu de culte parmi d’autres. Si quelques mariages royaux ont eu lieu dans son enceinte, elle n’a connu que peu de grands événements. Pendant des siècles, on lui préfère la basilique Saint-Denispour accueillir les dépouilles des rois de France, la cathédrale de Reims pour procéder aux couronnements, la Sainte-Chapelle voisine pour abriter les plus précieuses reliques de la chrétienté. Peu considérée par la population, la cathédrale fait partie des premiers édifices religieux parisiens à être pillés à l’aube de la Révolution Française. Les verrières et vitraux sont brisés, la statuaire vandalisée, les pavements défoncés. C’est un édifice déjà mal en point qui devient bien national lorsque débute le processus de déchristianisation mené par le gouvernement révolutionnaire de Paris à partir de 1792. Le 10 novembre 1793, la cathédrale désaffectée devient un Temple de la Raison, reconverti pour y organiser le culte de la Raison et de l’Être suprême. Elle devient, dans le même temps, un entrepôt pour des milliers de tonneaux de vins de l’armée révolutionnaire du Nord. Son sort est scellé pour les neuf prochaines années. Notre-Dame de Paris à la fin du XIXe siècle, après les rénovations entreprises par l’architecture Eugène Viollet-le-Duc.
Il faut attendre 1801 et l’arrivée de Napoléon pour que la cathédrale soit rendue au culte catholique. Quelques mois plus tard, le 18 avril 1802, la première grande cérémonie de l’ère post-révolutionnaire aura lieu : Bonaparte et les officiels du Consulat assistent à la messe de Pâques consacrant solennellement la promulgation du Concordat. Si Napoléon choisira d’y être sacré empereur en décembre 1804, ce n’est qu’en 1831 que l’édifice connaîtra enfin l’engouement populaire et la notoriété quenous lui connaissons. Cette année-là, un certain Victor Hugo publie son quatrième roman, Notre-Dame de Paris. Si Quasimodo, Esmeralda, Phoebus et Frollo en sont les personnages principaux, l’action gravite évidemment autour de l’immense édifice religieux qui, après les rénovations entreprises par Viollet-le-Duc, deviendra la plus célèbre cathédrale de la capitale.
Saint du jour : Sainte-Odette, vécut vers 1134-1156. Mourut au couvent de Bonne-Espérance (Belgique) ayant refusé devant l’autel le consentement au mariage. Par surplus, elle s’était coupé le bout du nez, pour éloigner les prétendants.
Étymologie : Odette, Oda, du germanique od « richesse », « prospérité »
Autres prénoms fêtés ce jour : Bonne fête aux : Odette et ses variantes Oda, Ode, Odélia, Odélie, Odeline, Odète et formes masculines Odelin et Odet. Et aussi aux : Catwallon et ses dérivés bretons : Catuuallon, Cauallon, etc. Serv et son dérivé breton : Servilien.
Patron(nes) : Saint-Théotime, est le patron des philosophes.
Dictons : À la Sainte-Odette, bon jardinier arrache l’herbette. À la Sainte-Odette, les tulipes jouent les vedettes. À la Sainte-Odette, poussent les fleurs champêtres. (Ou : La pâquerette occupe la vedette) Qui paye ses dettes à la Sainte-Odette, plus rien ne l’embête. Qui sème des bettes à la Sainte-Odette, facilement se désendette.
Á Saint-Théodore, fleurit le bouton d’or. (Saint-Théodore-Trichinas) Pluie de Saint-Théotime, à la récolte, prend sa dîme. Quand avril se met en fureur, il est le pire des laboureurs.
Alsace-Moselle : c'est quoi ce vendredi Saint, jour férié de droit local ?
Deux fois par an, le vendredi avant Pâques et le 26 décembre, la majeure partie des salariés travaillant dans la Moselle, le Bas-Rhin, et le Haut-Rhin profite d'un jour férié supplémentaire. Mais pas tous : des règles strictes encadrent ces dérogations au droit français. Décryptage en trois points.
Les commerces lorrains, hors Moselle, connaîtront ce vendredi 19 avril 2019, une affluence un peu plus grande que d'habitude en raison de l'afflux des voisins de Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin où les commerces sont fermés en majorité, en raison dudroit local. Pour bien comprendre, voici les explications en trois points.
Le repos dominical des salariés : un principe. Dans les territoires annexés en 1870 puis revenus à la France en 1918, le droit local alsaco-mosellan prévoit une législation identique pour les jours fériés et le dimanche : interdiction d'emploi de salariés dans l'industrie et le commerce sauf dérogations.
Par rapport au droit général, l'Alsace et la Moselle comptent deux jours supplémentaires : le 26 décembre ou deuxième jour de Noël(der zweite Weihnachstag) et dans les communes ayant un temple protestant ou une église mixte, le vendredi Saint.
L'ordonnance du 16 août 1892. Par l'ordonnance rendue le 16 août 1892 à Strasbourg, en application de la loi organique du Reich sur l'industrie, repris par l'article L.3134-13 du code du travail, le Vendredi Saint n'est un jour férié légal que dans les communes où il existe un temple protestant ou une église mixte utilisée par les deux cultes protestants (église luthérienne et église calviniste,qui se sont rapprochées en 2006) et le culte catholique.
Il est à noter que toute les communes de Moselle ne disposent pas d'un temple, et qu'il n'y existe plus d'église mixte (voir encadré ci-dessous). C'est le cas également en Alsace, mais les usages (et l'habitude) font que même en l'absence de ces deux édifices culturels, le vendredi Saint est considéré comme férié.
Le Vendredi Saint, pas forcément férié en Moselle. Pas de problème pour les salariés de l'industrie en Moselle : ils ne travaillent pas le vendredi Saint si un temple protestant existe dans lacommune accueillant leur entreprise. Mais c'est plus compliqué pour les salariés des commerces depuis l'amendement déposé par le sénateur de la Moselle Jean-Louis Masson qui a aboutit à la loi du 31 décembre 1989.
Celle-ci permet au préfet de la Moselled'autoriser ou d'interdire l'ouverture des commerces dans le département, sans prendre en compte la présence ou non d'un temple protestant. En conséquence, si depuis 1990, le préfet a toujours interdit l'ouverture des commerces en Moselle, son arrêté du 16 mars 2016 (renouvelé chaque année depuis cette date) prévoit dans ses articles 3 et 4 des dérogations d'ouverture (voir ici et en bas de l'article, en détail)
Trois dernières précisions : Si le commerce se situe dans une commune sans temple et que le salarié travaille le vendredi Saint (dans le cadre des dérogations autorisées), c'est un jour normal de travail et le salarié est payé normalement. Mais pas plus.Si le commerce se situe dans une commune sans temple et que le salarié ne travaille pas le vendredi Saint, le maintien du salaire, qui n'est pas obligatoire est toutefois recommandé par l'inspection du Travail, avec éventuelle possibilité de récupération.Les 2 jours fériés supplémentaires de droit local s'ajoutent aux jours de RTT : la chambre sociale de la Cour de Cassation l'a confirmé à la mi-février 2012 (Jugement du 1er septembre 2009 par la section « encadrement » des prud’hommes de Forbach).
En détailSont autorisés d'ouverture chaque vendredi Saint en Moselle : Les boulangers, les pâtisseries et les glaciers;Les débits de tabac;La vente de journaux;Les magasins de fleurs naturelles;Les commerces de souvenirs et de produits artisanaux locaux;Les commerces d’artisanat d’art et les galeries d’art;Les brocanteurs, antiquaires et bouquinistes;;Les commerces dans les gares;Les loueurs de véhicules et de cycles;Les stations services et services de dépannage d’urgence;Les cybercafés;Les sandwicheries et commerces de restauration à emporter;Les magasins d’alimentation générale d’une superficie de vente inférieure ou égale à 200m², jusqu'à 13hL'organisation de marchés de denrées alimentaires, fleurs et produits manufacturés, jusqu'à 13hLes exploitants de salons de coiffure, de 8h00 à 13h00. Mais le droit local, c'est bien plus qu'une législation pour deux jours fériés. Depuis 1892, sous certaines conditions, le Vendredi Saint et le 26 décembre sont fériés dans les trois départements d'Alsace-Moselle. Et ne sont pasdes RTT. Le Vendredi Saint (précédant la Pâque catholique) et le lendemain de Noël (St-Etienne, 26 décembre) sont2 jours fériés, supplémentaires aux jours fériés français, accordés aux habitants des départements d'Alsace et à ceux de la Moselle par l'ordonnance rendue le 16 août 1892 à Strasbourg, en application de la loi organique du Reich sur l'industrie. Toutefois, le Vendredi Saint est férié en Alsace et Moselleuniquement pour les salariés travaillant dans des communes où se trouvent un temple protestant ou une église simultanée (église pouvant servir au culte catholique et au culte protestant).Ces jours fériés supplémentaires sont des éléments du droit local qui s'applique en Moselle, dans le Bas-Rhin et le Haut-Rhin et a pour origine l'annexion à l’Empire allemand après la défaite française de 1871. Ce ne sont pas des RTT ! La chambre sociale de la Cour de Cassation a confirmé à la mi-février 2012 le jugement rendu le 1er septembre 2009 par la section « encadrement » des prud’hommes de Forbach qui donnait gain de cause à un salarié mosellant face à son employeur qui assimilait les 2 jours fériés à des RTT.
La jurisprudence est la suivante : les 2 jours fériés supplémentaires de Droit Local d'Alsace-Moselle depuis les ordonnances de 1892 établies sous Bismarck (Vendredi Saint et 26 décembre) ne peuvent pas être considérés comme des jours de RTT. Ils s'ajoutent à ceux-ci. Le Droit Local, un particularisme historique Constitué au fil de l'Histoire de lois et règlements français et allemands, il reste en vigueur en Alsace et Moselle. Pendant les 47 années d’annexion, le droit français fut, dans beaucoup de domaines, remplacé par les lois d’Empire allemandes, ainsi que par des dispositions locales émanant d’instances législatives propres au Land «Alsace-Lorraine». Le "retour à la France" en 1918 (Traité de Versailles) s'est accompagné de la réintégration progressive des lois françaises tout en maintenant un certain nombre de dispositions de droit local (inconnues du droit français ou jugés techniquement ou socialement « supérieures » à la législation française). Il est donc constitué de dispositions « françaises » maintenues en vigueur par l’autorité allemande (et parfois abrogées par les autorités françaises pendant la période de l’annexion, tel le concordat de 1801) et de dispositions allemandes (applicables dans l’ensemble de l’Empire) et de dispositions propres à «l’Alsace-Lorraine» (régime local de la chasse).
Il concerne notamment les cultes, la chasse, la justice, les associations, le régime d’assurance maladie ou encore le droit du travail et octroie aux salariés travaillant dans les 3 départements 2 jours fériés supplémentaires (Vendredi Saint et 26 décembre) si leur entreprise à son siège dans l'un de ces 3 départements. Abrogé par les nazis, il a été rétabli en 1945 et reste aujourd'hui en vigueur, accompagné par l'expertise du l'Institut du Droit Local et malgré les demandes régulières de son abrogation.
Sources : Institut du Droit Local, Inspection du travail de la Moselle, Ministère de l'Education Nationale, CRDP de Strasbourg. La question des cultes : le régime concordataire Le régime concordataire n'est qu' un des éléments du droit local. Le régime concordataire reconnaît comme égales les principales religions du début su 19ème siècle en France (chrétienne catholique, luthérienne et réformée ainsi que la religion juive) et organise les cultes :Catholique (Concordat de 1801 et articles organiques du 18 germinal an X),Luthérien et réformé (articles organiques du 18 germinal an X),Israélite (décrets du 17 mars 1808). Seules ces religions, reconnues par l'État en 1801, peuvent bénéficier du régime concordataire, ce n'est donc pas le cas de l'Islam. Toutefois le vide juridique actuel permet d'envisager (comme à Woippy, voir notre reportage) un financement public de lieux de cultes pour les musulmans ce qu'a proposé le député-maire de Woippy en 2006. Car même si la religion musulmane n'est pas "reconnue", le droit local permet toutefois la constitution de communautés sous le régime juridique d'associations de droit local. Ni abrogés par l'Empire allemand du traité de Francfort (1871) jusqu'à 1918, ni par le retour des trois départements au sein de la République française depuis 1919, les textes (voir ci-dessus) encadrant le régime concordataire sont toujours en vigueur dans les 3 départements (avis du Conseil d'État du 24 janvier 1925 sur la loi du 18 germinal an X appliquant le concordat de 1801). Mais ils ont été remplacés sur le reste du territoire français par la Loi deséparation des Églises et de l'État (9 décembre 1905). Les dispositions du régime concordataire concernent entre autres : L’enseignement religieux (cours de religion obligatoires à l'école primaire et au collège avec toutefois une possibilité de dispense).Les universités de Strasbourg et de Metz sont les seules en France à dispenser des cours de théologie.La rémunération des ministres des quatre cultes "reconnus" (prêtres, évêques, pasteurs, rabbins) est prise en charge par l'État.La nomination de l'archevêque de Strasbourg et celle de l'évêque de Metz sont faites par le président de la République française sur proposition du Vatican.Les cultes dépendent du ministère de l'Intérieur qui en délègue la charge pour les 3 départements à un sous-préfet, basé à Strasbourg. Quelques liens internet pour aller plus loin; Le site de l'Institut du Droit Local alsacien mosella;Un PDF de présentation du droit local à télécharger (CRDP de Strasbourg);L'application et applicabilité des textes en Alsace-Moselle. C'est quoi une église mixte ? Une église mixte ou" simultaneum" est un lieu de culte partagé et utilisé à tour de rôle, parfois le même jour, par des catholiques et des protestants. C'est Louis XIV, en 1684, qui en a instauré l'usage par réglementation, "dès lors que sept familles catholiques vivent dans la paroisse."Cela a permis aux catholiques d'utiliser le choeur des temples, dans les zones de population protestantes, afin d'y faciliter la diffusion de la foi catholique.
Ce commentaire a été modifié le 19/04/2019 à 09:24
Le Jardin Flottant Au Japon (Vidéo) Art japonais collective TeamLab ont créé une installation flottante de fleur dans un jardin incroyable avec plus de 2300 fleurs vivante.
Quand un spectateur se rapproche de cet espace fleuri, les fleurs près du spectateur s’élèvent vers le haut tout à la fois, créant un espace hémisphérique avec le spectateur en son centre. En d’autres termes, bien que l’espace entier est rempli de fleurs, un espace hémisphérique est constamment créé avec le spectateur en son centre et les spectateurs sont libre de se déplacer où ils veulent. Si de nombreux téléspectateurs se rapprocher de l’autre, le dôme espaces peut former un seul espace.
JardinsParc Ritsurin à Takamatsu. Le Japon est célèbre pour ses jardins, de par l'esthétique unique de ses jardins paysagers et de ses jardins secs de pierre et de sable. Le pays a désigné une liste des « trois meilleurs jardins », sur la base de leur beauté, leur taille, leur authenticité (ces jardins n'ont pas été radicalement modifiés) et leur importance historique. Ces jardins sont le Kairaku-en à Mito, le Kenroku-en à Kanazawa, et le Koraku-en à Okayama. Le plus grand jardin, et le favori de beaucoup de voyageurs, est en fait le parc Ritsurin à Takamatsu. On trouve généralement les jardins de pierre et de sable dans les temples, en particulier dans ceux du bouddhisme zen. Le plus célèbre d'entre euxest le temple Ryōan-ji à Kyōto, mais on trouve ce type de temple dans tout le Japon. Les jardins de mousse sont aussi très populaires au Japon et Koke-dera, également à Kyōto, a l'un des meilleurs du pays. Les réservations sont obligatoires pour visiter pour s'assurer que la mousse est toujours florissante et pas piétinée. Les jardins de la Terre pure, remontant à l'ère Heian, furent construits pour représenter le paradis bouddhiste. Ils comprennent tous un grand étang central devant un hall d'Amida. Ils sont simplistes aux points que ceux qui ne sont pas au courant pourraient ne pas s'apercevoir que ce sont des jardins. Le temple Byōdō-in à Uji, le temple Mōtsō-ji à Hiraizumi et le temple Jōruri-ji à Kizugawa sont parmi les plus célèbres de ceux qui restent.
MAYYAN
Ce commentaire a été modifié le 19/04/2019 à 08:24
Saint du jour : Sainte-Emma, morte à Brême (Allemagne) le 19 avril 1045, descendante des rois saxons, consacra, devenue veuve, les quarante dernières années de sa vieà soulager les malheureux et à construire des monastères et des églises.
Sainte Emma et la légende du salaire juste Josef Ferdinand Fromiller (1739)
Étymologie : Emma, du germanique heim « maison »
Autres prénoms fêtés ce jour : Bonne fête aux : Emma, et ses variantes Ema ou Ima. Et aussi aux : Arouestl Timon Verny et ses variantes ou dérivés : Garnier, Varnier, Verner, Verney, Vernier, Werner, etc.
Patron(nes) : Saint-Expédit est patron des écoliers, candidats au permis de conduire et agents d’affaires. Il est invoqué contre les défaillances de mémoire, maux de têtes, procès et dans les situations qui requièrent une intervention urgente. Saint-Vernier (Werner ou Verny) est le patron des vignerons de la région de la Franche-Comté, qui ont d’ailleurs fondé une confrérie en son honneur : « La confrérie Saint-Vernier-de-Château-Chalon » Saint-Jacques-Duckett est patron des libraires. Saint-Elphège de Canterburry est le patron des victimes d’enlèvements.
Dictons : À la Sainte-Emma, change le climat et s’envolent les frimas. À la Sainte-Emma, en pot plante le curcuma. À la Sainte-Emma, les tulipes offrent un beau panorama. À la Sainte-Emma, tes fourrages en bas. Dans ton bassin, à Sainte-Emma, plante l’alisma. (Plantain d’eau) Jardiner à minima à Sainte-Emma, de belles récoltes te privera. La Sainte-Emma arrivée, c’est la dernière neige de l’année. Le temps de Sainte-Emma, de toute la saison oriente le climat. Plante tes premiers géraniums à la Sainte-Emma, ils resplendiront à la Saint-Thomas (3 juillet) Sainte-Emma, fleurit le jardin sous ses pas.
Saint-Ursmar prend, la dernière neige de l’an. À la Saint-Ursmer, plante l’ulmaire (la reine-des-prés Filipendularia ulmaria) Chicorée semée à Saint-Ursmer ne sera point amère. Avril doux quand il tonne est le pire de tous.
" Être Fort, C’est Rayonner -De Bonheur Quand On Est Malheureux."
Être fort, c’est rayonner de bonheur quand on est malheureux. C’est essayer de pardonner à quelqu’un qui ne mérite pas le pardon. C’est donner sans retour. C’est rester calme en plein désespoir. C’est être joyeux quand on ne l’est pas. C’est sourire quand on a envie de pleurer. C’est faire rire quand on a le coeur en morceaux. C’est se taire quand l’idéal serait de crier à tous son angoisse. C’est consoler quand on a besoin d’être consolé soi-même .
Notre-Dame de ParisAttention aux cagnottes non officielles
Alors que la cathédrale Notre-Dame de Paris était ravagée dans la nuit de lundi à mardi par un gigantesque incendie, des anonymes ont ouvert plusieurs cagnottes en ligne pour récolter des fonds pour sa reconstruction. Mieux vaut se tourner vers la souscription officielle dela Fondation du patrimoine. Dès les premières heures du désastre, lundi soir, des cagnottes visant à la reconstruction de Notre-Dame de Paris sont apparues sur les différentes plateformes participatives comme Leetchi, Lepotcommun ou l’américain Gofundme. La première d’entre elles, intitulée « Notre-Dame de Paris, je t'aime ! », a récolté près de 40 000 € : elle a été lancée par l’association Dartagnans, spécialisée dans le financement participatif pour la préservation du patrimoine culturel. Une autre cagnotte, « Financement des réparations de Notre-Dame de Paris », lancéepar un compte nommé « Anonyme parisien » a, mardi matin, récolté 20 000 €. « Nous avons été contactés par les services de conformité et de certification de Leetchi afin de garantir le bon versement des fonds, en parfaite transparence, au recteur de la cathédrale Notre-Dame de Paris et au diocèse », précisent ses créateurs. Interpellé sur Twitter, le site Leetchi a assuré que toutes les collectes sont contrôlées. « Nos équipes sont mobilisées afin de procéder à la vérification des nombreuses cagnottes créées spontanément. Les fonds seront donc reversésen intégralité et sans frais à des organisations officielles que nous vous communiquerons au plus vite », a communiqué le site. Lepotcommun, de son côté, a certifié la cagnotte « Souscription nationale pour Notre-Dame de Paris », organisée par l’Observatoire du patrimoine religieux. Si ces cagnottes – désormais certifiées – ont acquis la confiance de centaines d’internautes, il convient d’être prudent au moment de faire un don, en particulier lorsque les créateurs de cagnottes sont anonymes. En réponse aux multiples demandes et pour éviter la multiplication d’arnaques, la Fondation du patrimoine a réagi très vite et décidé dès lundi soir de lancer une collecte nationale pour la reconstruction de lacathédrale. Elle est accessible sur le site: https://don.fondation-patrimoine.org/SauvonsNotreDame/. Aucuns frais de gestion ne seront prélevés, précise la fondation, et contrairement aux versements effectués sur des cagnottes privées, tous les dons donneront lieu à l’émission d’un reçu fiscal (impôt sur le revenu, impôt sur les sociétés ou impôt sur la fortune immobilière). Ce reçu permet d’obtenir une réduction de l’impôt sur le revenu égale à 66 % du montant des dons, dans la limite de 20 % du revenu imposable. Ce mardi à midi, 11 millions d’euros ont été récoltés, a annoncé la Fondation du patrimoine. Un élan de solidarité qui permettra, après des années de travaux, de rendre sa splendeur à l’édifice.
Ce commentaire a été modifié le 18/04/2019 à 09:07
Par Détours en France
Où trouve-t-on un château tout blanc aux allures de palazzo, une grotte de rocaille, un sphinx, et le premier roman-fleuve de la littérature française ?
Dans le château d’Honoré d’Urfé, auteur de « L’Astrée », chef-d’oeuvre du roman précieux.
Qu’elle est verte, la vallée du Lignon ! Elle dessine dans la plaine du Forez un pays de forêts, d’étangs et de bocages. Il est d’autant plus surprenant d’y découvrir un authentique palais renaissance, avec galeries italiennes et rampe gardée par un sphinx, qu’on imaginerait plus volontiers dans la campagne forentine.
Un écrivain italien.
On doit ce petit miracle d’architecture à Claude d’Urfé, ambassadeur et homme politique, qui le fit bâtir à son retour des guerres d’Italie à la place du manoir familial.
La galerie aux douze colonnes surplombe le gardien des lieux, un sphinx, sentinelle surprenante en ces lieux, qui occupe l’aval de la rampe d’accès à l’ancienne bibliothèque.
Nous sommes au XVIe siècle, et Claude est un humaniste convaincu et fervent catholique : son château est un peu son testament spirituel. Son petit-fils, Honoré, va se faire connaître en écrivant L’Astrée, un roman d’amour fleuve qui met en scène l’histoire d’'Astrée, jeune bergère, et son amant céladon. Le cadre est celui de la vallée du Lignon, qu’Honoré d’Urfé apprécie tant depuis qu’il séjourne dans le château familial.
Le château.
Quand on pénètre dans la cour d’honneur, on a la même vision que celle de l’écrivain : un corps de logis central, massif et rectangulaire, entouré par deux ailes.
Les pièces, le sphinx et une magnifique vue du château de nuit : le charme opère. Un castel à visiter !
Celle de gauche, l’ancien corps de garde, est d’une sobriété toute militaire; contraste saisissant avec celle de droite,très italianisante avec sa galerie à laquelle on accède par une rampe cavalière. En bas de la rampe, un sphinx, promu mystérieux protecteur des lieux, notamment de la bibliothèque au premier étage : au temps de la splendeur des d’Urfé, elle a abrité jusqu’à 4 000 volumes !
Sous la rotonde du parc, la fontaine de la vérité d’amour, qu’évoque Honoré d’Urfé dans son roman « L’Astrée ».
Les appartements sont richement meublés, les plafonds peints, et des tapisseries sur le thème de L’Astrée décorent les pièces de réception.
Il n’en a pas toujours été ainsi : au XIXe, le mobilier, les plafonds de la galerie et les décors de la chapelle ont été vendus, certains éléments sont même partis au Louvre et au Metropolitan Museum à New York !
Du païen au sacré.
Pas question de quitter la Bâtie d’Urfé sans avoir vu la pièce maîtresse : la grotte dite « salle des rocailles ». Entièrement minérale, elle est décorée à la mode italienne de faunes, nymphes et dieux païens, de stalactites et de coquillages.
Le visiteur doit passer par elle avant d’accéder à la chapelle, symbole du passage du paganisme au christianisme. Sur la porte de la chapelle, des allusions à La Trinité : les trois marches, un triangle, des fleurs à trois pétales. Dans la chapelle, où il fit travailler des artistes italiens, Claude d’Urfé affirme haut et fort sa foi en l’églisecatholique.
Château de la Bâtie d'Urfé - Musée/Monument/Site - Voir la fiche
Clic............................https://www.loire.fr/upload/docs/application/pdf/2012-04/batie2012.pdf
Par Emmanuelle Saporta
À Firminy, tout près de Saint-Etienne se trouve le plus grand ensemble architectural européen réalisé par Le Corbusier.
Visitez un site unique en son genre.
La Maison de la Culture est le seul bâtiment achevé du vivant de Le Corbusier. À l’époque, il voulait tester une nouvelle solution technique : une toiture posée sur des câbles tendus entre les deux façades.
La Maison de la Culture, enfin classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO.L'œuvre de l'architecte franco-suisse Le Corbusier a finalement été inscrite au Patrimoine mondial, le 17 juillet 2016 par l'Unesco. C’était la troisième fois que l’œuvre de le Corbusier était candidate au classement « patrimoine mondial de l’humanité ». Mais cette fois-ci, le dossier était particulier car il s’agissait d’une demande d’inscription sérielle transnationale : concernant 17 bâtiments répartis dans plusieurs pays sur trois continents différents (France, Allemagne,Suisse, Japon, Argentine, Belgique…).
Découvrez tous les détails de la candidature sur le site dédié : http://sitelecorbusier.com/
Autre point de vue de la Maison de la Culture signée Le Corbusier, à Firminy (42).Firminy, symbole de la reconquête urbaine.
Firminy… Ceux qui aiment Le Corbusier connaissent forcément ce site incroyable qui rassemble le plus grand nombre d’œuvres modernistes de l’architecte.
Dans les années 1950, le maire de Firminy, Eugène Claudius-Petit, ministre de la reconstruction d’après-guerre et de l’urbanisme décide deredonner un nouveau souffle à sa commune. Sa rencontre avec Charles-Édouard Jeanneret, dit Le Corbusier, va donner naissance à une « cité-idéale », un lieu de tous les possibles et de tous les usages : habiter, travailler, se recréer, circuler.
Faisant office de modèle national à l’époque, ce quartier reçut le grand prix national d'urbanisme en 1961. Pour reprendre les principes dela Charte d’Athènes, il prône « un urbanisme répondant aux besoins du corps, de l’âme et de l’esprit, dans un cadre où soleil, espace et verdure dominent ».
Les œuvres de Le Corbusier, dans l’attente d’un classement.
À Firminy cohabitent plusieurs bâtiments :
Le stade (le seul classé monument historique en France).
L’unité d’habitation, inaugurée en 1967 et classée en partie Monument historique.
L'art du détail et de la touche de couleur jusque dans les balcons.
Dans les immeubles, les portes de couleurs rythment le cheminement dans les couloirs qui font penser à des rues intérieures.
L’église, achevée par José Oubrerie, collaborateur de Le Corbusier. Inaugurée en novembre 2006.Et aussi, la piscine, intégrée au plan initial, construite par André Wogenscky.
Visiter les créations de Le Corbusier à Firminy.
Le site de Firminy (hors unité d'habitation) peut se visiter librement (6,50 €). Des visites guidées sont également organisées et accessibles sur réservation.
Tous les détails et horaires d'ouverture ici.
Site Le Corbusier - Voir la fiche
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Vous avez sans doute tous vu au JT ou sur les réseaux sociaux lundi soir les impressionnantes images nocturnes prises avec un drone de la Cathédrale Notre-Dame de Paris en flammes. Deux jours après la tragédie, une nouvelle image vue du ciel en 3D permet de mieux discerner l’ampleur des dégâts.
Notre-Dame depuis le ciel : un spectacle de désolation Les 700 millions d’euros déjà récoltés pour restaurer Notre-Dame seront on ne peut plus nécessaires… On distingue sur la photographie la toiture totalement calcinée, la charpente en chêne du XIIIème siècle disparue, le trou béant dans la nef causé par le chute de la flèche de 93 mètres.
Seuls les échafaudages subsistent. On constate que les deux beffrois ont été plutôt préservés.
Découvrez ci-dessous l’image 3D prise par le journal russe Life :
Sans doute la plus grande perte suite à cet incendie demeure la charpente, construite entre 1220 et 1240 et baptisée « la forêt ». Mais Notre-Dame est malgré tout toujours debout, attendant sa reconstruction totale.
Mardi soir, le président Emmanuel Macron a annoncé vouloir restaurer la cathédrale d’ici 5 ans.(?).
Ces jours-ci, le bâtiment nécessite encore d’être entièrement sécurisé. En effet, deux pignons sur le transept nord et la tour sud risquent toujours de s’effondrer d’après le ministre de la Culture Franck Riester.
Vous pouvez parcourir l’image 3D de Notre-Dame vue du ciel ici :
https://gigarama.ru/notredame/
Classée monument historique et inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, la Cathédrale Notre-Dame de Paris fait partie de ces édifices emblématiques qui font de Paris ce qu’elle est : une capitale de premier rang, connue à travers le monde pour son architecture et son histoire séculaire. Et pourtant, ce lieu de culte gothique construit sur l’Île de la Cité entre 1163 et 1345 n’a pas toujours disposé de la renommée et du prestige que nous lui connaissons aujourd’hui.
Notre-Dame de Paris en 1699
En effet, sous l’Ancien Régime, la cathédrale Notre-Dame de Paris a beau être l’une des plus grandes cathédrales d’Occident, elle n’est encore qu’un lieu de culte parmi d’autres. Si quelques mariages royaux ont eu lieu dans son enceinte, elle n’a connu que peu de grands événements. Pendant des siècles, on lui préfère la basilique Saint-Denispour accueillir les dépouilles des rois de France, la cathédrale de Reims pour procéder aux couronnements, la Sainte-Chapelle voisine
pour abriter les plus précieuses reliques de la chrétienté.
Peu considérée par la population, la cathédrale fait partie des premiers édifices religieux parisiens à être pillés à l’aube de la Révolution Française. Les verrières et vitraux sont brisés, la statuaire vandalisée, les pavements défoncés. C’est un édifice déjà mal en point qui devient bien national lorsque débute le processus de déchristianisation mené par le gouvernement révolutionnaire de Paris à partir de 1792. Le 10 novembre 1793, la cathédrale désaffectée devient un Temple de la Raison, reconverti pour y organiser le culte de la Raison et de l’Être suprême. Elle devient, dans le même temps, un
entrepôt pour des milliers de tonneaux de vins de l’armée révolutionnaire du Nord. Son sort est scellé pour les neuf prochaines années.
Notre-Dame de Paris à la fin du XIXe siècle, après les rénovations entreprises par l’architecture Eugène Viollet-le-Duc.
Il faut attendre 1801 et l’arrivée de Napoléon pour que la cathédrale soit rendue au culte catholique. Quelques mois plus tard, le 18 avril 1802, la première grande cérémonie de l’ère post-révolutionnaire aura lieu : Bonaparte et les officiels du Consulat assistent à la messe de Pâques consacrant solennellement la promulgation du Concordat. Si Napoléon choisira d’y être sacré empereur en décembre 1804, ce n’est qu’en 1831 que l’édifice connaîtra enfin l’engouement populaire et la notoriété quenous lui connaissons. Cette année-là, un certain Victor Hugo publie son quatrième roman, Notre-Dame de Paris. Si Quasimodo, Esmeralda, Phoebus et Frollo en sont les personnages principaux,
l’action gravite évidemment autour de l’immense édifice religieux qui, après les rénovations entreprises par Viollet-le-Duc, deviendra la plus célèbre cathédrale de la capitale.
Saint du jour :
Sainte-Odette, vécut vers 1134-1156. Mourut au couvent de Bonne-Espérance (Belgique) ayant refusé devant l’autel le consentement au mariage. Par surplus, elle s’était coupé le bout du nez, pour éloigner les prétendants.
Étymologie :
Odette, Oda, du germanique od « richesse », « prospérité »
Autres prénoms fêtés ce jour :
Bonne fête aux :
Odette et ses variantes Oda, Ode, Odélia, Odélie, Odeline, Odète et formes masculines Odelin et Odet.
Et aussi aux :
Catwallon et ses dérivés bretons : Catuuallon, Cauallon, etc.
Serv et son dérivé breton : Servilien.
Patron(nes) :
Saint-Théotime, est le patron des philosophes.
Dictons :
À la Sainte-Odette, bon jardinier arrache l’herbette.
À la Sainte-Odette, les tulipes jouent les vedettes.
À la Sainte-Odette, poussent les fleurs champêtres. (Ou : La pâquerette occupe la vedette)
Qui paye ses dettes à la Sainte-Odette, plus rien ne l’embête.
Qui sème des bettes à la Sainte-Odette, facilement se désendette.
Á Saint-Théodore, fleurit le bouton d’or. (Saint-Théodore-Trichinas)
Pluie de Saint-Théotime, à la récolte, prend sa dîme.
Quand avril se met en fureur, il est le pire des laboureurs.
Deux fois par an, le vendredi avant Pâques et le 26 décembre, la majeure partie des salariés travaillant dans la Moselle, le Bas-Rhin, et le Haut-Rhin profite d'un jour férié supplémentaire. Mais pas tous : des règles strictes encadrent ces dérogations au droit français. Décryptage en trois points.
Les commerces lorrains, hors Moselle, connaîtront ce vendredi 19 avril 2019, une affluence un peu plus grande que d'habitude en raison de l'afflux des voisins de Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin où les commerces sont fermés en majorité, en raison du droit local. Pour bien comprendre, voici les explications en trois points.
Le repos dominical des salariés : un principe.
Dans les territoires annexés en 1870 puis revenus à la France en 1918, le droit local alsaco-mosellan prévoit une législation identique pour les jours fériés et le dimanche : interdiction d'emploi de salariés dans l'industrie et le commerce sauf dérogations.
Par rapport au droit général, l'Alsace et la Moselle comptent deux jours supplémentaires : le 26 décembre ou deuxième jour de Noël (der zweite Weihnachstag) et dans les communes ayant un temple protestant ou une église mixte, le vendredi Saint.
L'ordonnance du 16 août 1892.
Par l'ordonnance rendue le 16 août 1892 à Strasbourg, en application de la loi organique du Reich sur l'industrie, repris par l'article L.3134-13 du code du travail, le Vendredi Saint n'est un jour férié légal que dans les communes où il existe un temple protestant ou une église mixte
utilisée par les deux cultes protestants (église luthérienne et église calviniste,qui se sont rapprochées en 2006) et le culte catholique.
Il est à noter que toute les communes de Moselle ne disposent pas d'un temple, et qu'il n'y existe plus d'église mixte (voir encadré ci-dessous). C'est le cas également en Alsace, mais les usages (et l'habitude) font que même en l'absence de ces deux édifices culturels, le vendredi Saint est considéré comme férié.
Le Vendredi Saint, pas forcément férié en Moselle.
Pas de problème pour les salariés de l'industrie en Moselle : ils ne travaillent pas le vendredi Saint si un temple protestant existe dans lacommune accueillant leur entreprise. Mais c'est plus compliqué pour les salariés des commerces depuis l'amendement déposé par le sénateur de la Moselle Jean-Louis Masson qui a aboutit à la loi du 31 décembre 1989.
Celle-ci permet au préfet de la Moselle d'autoriser ou d'interdire l'ouverture des commerces dans le département, sans prendre en compte la présence ou non d'un temple protestant. En conséquence, si depuis 1990, le préfet a toujours interdit l'ouverture des commerces en Moselle, son arrêté du 16 mars 2016 (renouvelé chaque année depuis cette date) prévoit dans ses articles 3 et 4 des dérogations d'ouverture (voir ici et en bas de l'article, en détail)
Trois dernières précisions :
Si le commerce se situe dans une commune sans temple et que le salarié travaille le vendredi Saint (dans le cadre des dérogations autorisées), c'est un jour normal de travail et le salarié est payé normalement. Mais pas plus.Si le commerce se situe dans une commune sans temple et que le salarié ne travaille pas le vendredi Saint, le maintien du salaire, qui n'est pas obligatoire est toutefois recommandé par l'inspection du Travail, avec éventuelle possibilité de récupération.Les 2 jours fériés supplémentaires de droit local s'ajoutent aux jours de RTT : la chambre sociale de la Cour de Cassation l'a confirmé à la mi-février 2012 (Jugement du 1er septembre 2009 par la section « encadrement » des prud’hommes de Forbach).
En détail Sont autorisés d'ouverture chaque vendredi Saint en Moselle :
Les boulangers, les pâtisseries et les glaciers;Les débits de tabac;La vente de journaux;Les magasins de fleurs naturelles;Les commerces de souvenirs et de produits artisanaux locaux;Les commerces d’artisanat d’art et les galeries d’art;Les brocanteurs, antiquaires et bouquinistes;;Les commerces dans les gares;Les loueurs de véhicules et de cycles;Les stations services et services de dépannage d’urgence;Les cybercafés;Les sandwicheries et commerces de restauration à emporter;Les magasins d’alimentation générale d’une superficie de vente inférieure ou égale à 200m², jusqu'à 13hL'organisation de marchés de denrées alimentaires, fleurs et produits manufacturés, jusqu'à 13hLes exploitants de salons de coiffure, de 8h00 à 13h00.
Mais le droit local, c'est bien plus qu'une législation pour deux jours fériés.
Depuis 1892, sous certaines conditions, le Vendredi Saint et le 26 décembre sont fériés dans les trois départements d'Alsace-Moselle. Et ne sont pasdes RTT.
Le Vendredi Saint (précédant la Pâque catholique) et le lendemain de Noël (St-Etienne, 26 décembre) sont 2 jours fériés, supplémentaires aux jours fériés français, accordés aux habitants des départements d'Alsace et à ceux de la Moselle par l'ordonnance rendue le 16 août 1892 à Strasbourg, en application de la loi organique du Reich sur l'industrie.
Toutefois, le Vendredi Saint est férié en Alsace et Moselle uniquement pour les salariés travaillant dans des communes où se trouvent un temple protestant ou une église simultanée (église pouvant servir au culte catholique et au culte protestant).Ces jours fériés supplémentaires sont des éléments du droit local qui s'applique en Moselle, dans le Bas-Rhin et le Haut-Rhin et a pour origine l'annexion à l’Empire allemand après la défaite française de 1871.
Ce ne sont pas des RTT ! La chambre sociale de la Cour de Cassation a confirmé à la mi-février 2012 le jugement rendu le 1er septembre 2009 par la section « encadrement » des prud’hommes de Forbach qui donnait gain de cause à un salarié mosellant face à son employeur qui assimilait les 2 jours fériés à des RTT.
La jurisprudence est la suivante : les 2 jours fériés supplémentaires de Droit Local d'Alsace-Moselle depuis les ordonnances de 1892 établies sous Bismarck (Vendredi Saint et 26 décembre) ne peuvent pas être considérés comme des jours de RTT. Ils s'ajoutent à ceux-ci.
Le Droit Local, un particularisme historique Constitué au fil de l'Histoire de lois et règlements français et allemands, il reste en vigueur en Alsace et Moselle.
Pendant les 47 années d’annexion, le droit français fut, dans beaucoup de domaines, remplacé par les lois d’Empire allemandes, ainsi que par des dispositions locales émanant d’instances législatives propres au Land «Alsace-Lorraine».
Le "retour à la France" en 1918 (Traité de Versailles) s'est accompagné de la réintégration progressive des lois françaises tout en maintenant un certain nombre de dispositions de droit local (inconnues du droit français ou jugés techniquement ou socialement « supérieures » à la législation française).
Il est donc constitué de dispositions « françaises » maintenues en vigueur par l’autorité allemande (et parfois abrogées par les autorités françaises pendant la période de l’annexion, tel le concordat de 1801) et de dispositions allemandes (applicables dans l’ensemble de l’Empire) et de dispositions propres à «l’Alsace-Lorraine» (régime local de la chasse).
Il concerne notamment les cultes, la chasse, la justice, les associations, le régime d’assurance maladie ou encore le droit du travail et octroie aux salariés travaillant dans les 3 départements 2 jours fériés supplémentaires (Vendredi Saint et 26 décembre) si leur entreprise à son siège dans l'un de ces 3 départements.
Abrogé par les nazis, il a été rétabli en 1945 et reste aujourd'hui en vigueur, accompagné par l'expertise du l'Institut du Droit Local et malgré les demandes régulières de son abrogation.
Sources : Institut du Droit Local, Inspection du travail de la Moselle, Ministère de l'Education Nationale, CRDP de Strasbourg.
La question des cultes : le régime concordataire Le régime concordataire n'est qu' un des éléments du droit local.
Le régime concordataire reconnaît comme égales les principales religions du début su 19ème siècle en France (chrétienne catholique, luthérienne et réformée ainsi que la religion juive) et organise les cultes :Catholique (Concordat de 1801 et articles organiques du 18 germinal an X),Luthérien et réformé (articles organiques du 18 germinal an X),Israélite (décrets du 17 mars 1808).
Seules ces religions, reconnues par l'État en 1801, peuvent bénéficier du régime concordataire, ce n'est donc pas le cas de l'Islam.
Toutefois le vide juridique actuel permet d'envisager (comme à Woippy, voir notre reportage) un financement public de lieux de cultes pour les musulmans ce qu'a proposé le député-maire de Woippy en 2006. Car même si la religion musulmane n'est pas "reconnue", le droit local permet toutefois la constitution de communautés sous le régime juridique d'associations de droit local.
Ni abrogés par l'Empire allemand du traité de Francfort (1871) jusqu'à 1918, ni par le retour des trois départements au sein de la République française depuis 1919, les textes (voir ci-dessus) encadrant le régime concordataire sont toujours en vigueur dans les 3 départements (avis du Conseil d'État du 24 janvier 1925 sur la loi du 18 germinal an X appliquant le concordat de 1801).
Mais ils ont été remplacés sur le reste du territoire français par la Loi deséparation des Églises et de l'État (9 décembre 1905).
Les dispositions du régime concordataire concernent entre autres : L’enseignement religieux (cours de religion obligatoires à l'école primaire et au collège avec toutefois une possibilité de dispense).Les universités de Strasbourg et de Metz sont les seules en France à dispenser des cours de théologie.La rémunération des ministres des quatre cultes "reconnus" (prêtres, évêques, pasteurs, rabbins) est prise en charge par l'État.La nomination de l'archevêque de Strasbourg et celle de l'évêque de Metz sont faites par le président de la République française sur proposition du Vatican.Les cultes dépendent du ministère de l'Intérieur qui en délègue la charge pour les 3 départements à un sous-préfet, basé à Strasbourg.
Quelques liens internet pour aller plus loin; Le site de l'Institut du Droit Local alsacien mosella;Un PDF de présentation du droit local à télécharger (CRDP de Strasbourg);L'application et applicabilité des textes en Alsace-Moselle.
C'est quoi une église mixte ? Une église mixte ou" simultaneum" est un lieu de culte partagé et utilisé à tour de rôle, parfois le même jour, par des catholiques et des protestants.
C'est Louis XIV, en 1684, qui en a instauré l'usage par réglementation, "dès lors que sept familles catholiques vivent dans la paroisse."Cela a permis aux catholiques d'utiliser le choeur des temples, dans les zones de population protestantes, afin d'y faciliter la diffusion de la foi catholique.
Art japonais collective TeamLab ont créé une installation flottante de fleur dans un jardin incroyable avec plus de 2300 fleurs vivante.
L’exposition d’art interactif est actuellement exposé au Musée national des sciences émergeantes et de l’innovation à Tokyo.
Pour plus d’informations présentent visite ici .
Pour voir les projets les plus intéressants de TeamLab vérifier sur leur site officiel ici .
(Source : Colossal)
Clic..............Floating Flower Garden – Flowers and I are of the same root, the Garden and I are one (work in progress)From teamLab on Vimeo.
Clic............Floret Farm's Cut Flower Garden from Spencer MacDonald on Vimeo
JardinsParc Ritsurin à Takamatsu.
Le Japon est célèbre pour ses jardins, de par l'esthétique unique de ses jardins paysagers et de ses jardins secs de pierre et de sable.
Le pays a désigné une liste des « trois meilleurs jardins », sur la base de leur beauté, leur taille, leur authenticité (ces jardins n'ont pas été radicalement modifiés) et leur importance historique.
Ces jardins sont le Kairaku-en à Mito, le Kenroku-en à Kanazawa, et le Koraku-en à Okayama. Le plus grand jardin, et le favori de beaucoup de voyageurs, est en fait le parc Ritsurin à Takamatsu.
On trouve généralement les jardins de pierre et de sable dans les temples, en particulier dans ceux du bouddhisme zen. Le plus célèbre d'entre euxest le temple Ryōan-ji à Kyōto, mais on trouve ce type de temple dans tout le Japon.
Les jardins de mousse sont aussi très populaires au Japon et Koke-dera, également à Kyōto, a l'un des meilleurs du pays.
Les réservations sont obligatoires pour visiter pour s'assurer que la mousse est toujours florissante et pas piétinée.
Les jardins de la Terre pure, remontant à l'ère Heian, furent construits pour représenter le paradis bouddhiste.
Ils comprennent tous un grand étang central devant un hall d'Amida.
Ils sont simplistes aux points que ceux qui ne sont pas au courant pourraient ne pas s'apercevoir que ce sont des jardins.
Le temple Byōdō-in à Uji, le temple Mōtsō-ji à Hiraizumi et le temple Jōruri-ji à Kizugawa sont parmi les plus célèbres de ceux qui restent.
Saint du jour :
Sainte-Emma, morte à Brême (Allemagne) le 19 avril 1045, descendante des rois saxons, consacra, devenue veuve, les quarante dernières années de sa vieà soulager les malheureux et à construire des monastères et des églises.
Sainte Emma et la légende du salaire juste
Josef Ferdinand Fromiller (1739)
Étymologie :
Emma, du germanique heim « maison »
Autres prénoms fêtés ce jour :
Bonne fête aux :
Emma, et ses variantes Ema ou Ima.
Et aussi aux :
Arouestl
Timon
Verny et ses variantes ou dérivés : Garnier, Varnier, Verner, Verney, Vernier, Werner, etc.
Patron(nes) :
Saint-Expédit est patron des écoliers, candidats au permis de conduire et agents d’affaires. Il est invoqué contre les défaillances de mémoire, maux de têtes, procès et dans les situations qui requièrent une intervention urgente.
Saint-Vernier (Werner ou Verny) est le patron des vignerons de la région de la Franche-Comté, qui ont
d’ailleurs fondé une confrérie en son honneur : « La confrérie
Saint-Vernier-de-Château-Chalon »
Saint-Jacques-Duckett est patron des libraires.
Saint-Elphège de Canterburry est le patron des victimes d’enlèvements.
Dictons :
À la Sainte-Emma, change le climat et s’envolent les frimas.
À la Sainte-Emma, en pot plante le curcuma.
À la Sainte-Emma, les tulipes offrent un beau panorama.
À la Sainte-Emma, tes fourrages en bas.
Dans ton bassin, à Sainte-Emma, plante l’alisma. (Plantain d’eau)
Jardiner à minima à Sainte-Emma, de belles récoltes te privera.
La Sainte-Emma arrivée, c’est la dernière neige de l’année.
Le temps de Sainte-Emma, de toute la saison oriente le climat.
Plante tes premiers géraniums à la Sainte-Emma, ils resplendiront à la Saint-Thomas (3 juillet)
Sainte-Emma, fleurit le jardin sous ses pas.
Saint-Ursmar prend, la dernière neige de l’an.
À la Saint-Ursmer, plante l’ulmaire (la reine-des-prés Filipendularia ulmaria)
Chicorée semée à Saint-Ursmer ne sera point amère.
Avril doux quand il tonne est le pire de tous.
Être fort, c’est rayonner de bonheur quand on est malheureux.
C’est essayer de pardonner à quelqu’un qui ne mérite pas le pardon.
C’est donner sans retour.
C’est rester calme en plein désespoir.
C’est être joyeux quand on ne l’est pas.
C’est sourire quand on a envie de pleurer.
C’est faire rire quand on a le coeur en morceaux.
C’est se taire quand l’idéal serait de crier à tous son angoisse.
C’est consoler quand on a besoin d’être consolé soi-même .
Notre-Dame de ParisAttention aux cagnottes non officielles
Alors que la cathédrale Notre-Dame de Paris était ravagée dans la nuit de lundi à mardi par un gigantesque incendie, des anonymes ont ouvert plusieurs cagnottes en ligne pour récolter des fonds pour sa reconstruction. Mieux vaut se tourner vers la souscription officielle dela Fondation du patrimoine.
Dès les premières heures du désastre, lundi soir, des cagnottes visant à la reconstruction de Notre-Dame de Paris sont apparues sur les différentes plateformes participatives comme Leetchi, Lepotcommun ou l’américain Gofundme. La première d’entre elles, intitulée « Notre-Dame de Paris, je t'aime ! », a récolté près de 40 000 € : elle a été lancée par l’association Dartagnans, spécialisée dans le financement participatif pour la préservation du patrimoine culturel. Une autre cagnotte, « Financement des réparations de Notre-Dame de Paris », lancéepar un compte nommé « Anonyme parisien » a, mardi matin, récolté 20 000 €.
« Nous avons été contactés par les services de conformité et de certification de Leetchi afin de garantir le bon versement des fonds, en parfaite transparence, au recteur de la cathédrale Notre-Dame de Paris et au diocèse », précisent ses créateurs.
Interpellé sur Twitter, le site Leetchi a assuré que toutes les collectes sont contrôlées. « Nos équipes sont mobilisées afin de procéder à la vérification des nombreuses cagnottes créées spontanément. Les fonds seront donc reversésen intégralité et sans frais à des organisations officielles que nous vous communiquerons au plus vite », a communiqué le site. Lepotcommun, de son côté, a certifié la cagnotte « Souscription nationale pour Notre-Dame de Paris », organisée par l’Observatoire du patrimoine religieux.
Si ces cagnottes – désormais certifiées – ont acquis la confiance de centaines d’internautes, il convient d’être prudent au moment de faire un don, en particulier lorsque les créateurs de cagnottes sont anonymes.
En réponse aux multiples demandes et pour éviter la multiplication d’arnaques, la Fondation du patrimoine a réagi très vite et décidé dès lundi soir de lancer une collecte nationale pour la reconstruction de lacathédrale. Elle est accessible sur le site:
https://don.fondation-patrimoine.org/SauvonsNotreDame/.
Aucuns frais de gestion ne seront prélevés, précise la fondation, et contrairement aux versements effectués sur des cagnottes privées, tous les dons donneront lieu à l’émission d’un reçu fiscal (impôt sur le revenu, impôt sur les sociétés ou impôt sur la fortune immobilière). Ce reçu permet d’obtenir une réduction de l’impôt sur le revenu égale à 66 % du montant des dons, dans la limite de 20 % du revenu imposable.
Ce mardi à midi, 11 millions d’euros ont été récoltés, a annoncé la Fondation du patrimoine. Un élan de solidarité qui permettra, après des années de travaux, de rendre sa splendeur à l’édifice.