De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
31/01/2019 - 07:38
Des inventions à l’ancienne.


Lunettes Télévision – 1964
 


Sauna portable – 1962





New York– 1937



Laryngaphone – Utilise les vibrations des cordes vocales pour éliminer le bruit ambiant – 1929


Planche de surf à moteur – 1948



Mini Television – 1966


Robot qui décroche le téléhphone – Claus Scholz – 1964



Porte bébé pour couple – Jack Milford – 1937



Machine à miauler pour faire peur aux souris – 1963


Attrape chien – 1940



Lunettes vénitiennes – 1950


Skis d’intérieur –1939




Journal à domicile par fax


Piano pour malade



Patin à glace pour chaussure



Vélo Trimaran


Patins à roues de marche


Révolver appareil photo



Poussette radio


Dispositif anti-crevaison



Lunettes pour lire couché


Pont transportable en cas d’urgence – Pays Bas


Vélo amphibie

Veste chauffante électrique



Sonar pour aveugle



Chapeau radio



Parechoc ramasse piéton


 
31/01/2019 - 07:09
Éphéméride du 31ème jour de l’année : 31 janvier.

Saint du jour :
Sainte-Marcelle
, née et morte à Rome (325-410), première grande dame romaine à faire ouvertement profession de dévotion,elle fut battue à mort par Alaric et ses Goths.

Saint Jérôme accompagné des saintes Marcelle, Paule et Eustochium


D'après la légende, le corps de sainte Marcelle reposerait dans ce tombeau,
en la Basilique Sainte-Marie-Madeleine de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume

Étymologie :
Marcelle, du latin Marcelia, nom de la femme dérivé de Marcus.

Patron(nes) :
Saint-Jean Bosco est le patron des apprentis, brossiers, éditeurs, garçons, gens du
cirque, illusionnistes, imprimeurs et libraires, magiciens et prestidigitateurs, et rédacteurs en chef.
Saint-Gaud est invoqué contre les maladies nerveuses des enfants.
Saint-Eusèbe est invoqué pour ne pas payer d’impôts.

Dictons :
À la Sainte-Marcelle la neige s’amoncelle.

À la Sainte-Marcelle, camélia qui chancelle a besoin d’eau qui ruisselle
À la Sainte-Marcelle, jardinier à la taille de la vigne, excelle
À la Sainte-Marcelle, prépare les dernières chicorées de Bruxelles.
Pommiers et poiriers taillés à la Sainte-Marcelle, fruits dans l’escarcelle.
Compte bien que fin janvier que tu as mangé la moitié de ton grenier.
Janvier et février, comblent ou vident le grenier.
Janvier sec et beau remplit cuves et tonneaux.
Souvent fin janvier ne remplit pas le panier.

Ce commentaire a été modifié le 31/01/2019 à 07:10
30/01/2019 - 16:56
Paris sous la neige : les plus belles photos.



Il neige, il neige, il neige ! Alors certes, on a froid, on grelotte, on est bloqué chez soi… Mais qu’importe, assumons notre âme d’enfant et courrons faire notre lot de bonhommes de neige (le patron comprendra)…
Mais avant, prenons notre dose d’étoiles dans les yeux en nous rappelant ce qu’est « Paris sous la neige« …

À Montmartre, notre Mont-Blanc à nous.



Du côté de l’Île aux Cygnes.


Dans le 5e en face du Panthéon.


Dans la cour du Petit-Palais.


La Tour Eiffel joue la pudeur.


Dans le quartier Jourdain.

C’est vrai qu’elle est belle notre capitale sous la neige…
Ce commentaire a été modifié le 30/01/2019 à 17:02
30/01/2019 - 16:38
Bretagne: circuit touristique de Roscoff au Guilvinec.

Par Philippe Bourget

De Roscoff au Guilvinec, l'itinéraire offre un parcours extrême en dents de scie de 350 kilomètres. Les routes côtières procurent un sentiment de liberté inégalé. Le voyageur y rencontrera la douceur des plaisirs balnéaires et la dure réalité des métiers de la pêche. Les camping-caristes recevront enfin un cours magistral d'histoire bretonne...



Roscoff, un port de pêche actif, un bourg animé aux splendides maisons de granit. On a connu pire début d’itinéraire ! À peine arrivé et vous voilà plongé dans cet univers singulier entre terre et mer, qui ne va pas vous lâcher jusqu’au Guilvinec. Plein ouest, la D10 file à travers le Léon agricole, en direction de l’Aber-Wrac’h. De votre poste de conduite, vous distinguerez sans peine le clocher de 78 mètres de la chapelle du Kreisker, totem de Saint-Pol-de-Léon. Tout autour, à perte de vue, des champs cultivés de choux-fleurs, d’artichauts, de pomme de terre, de brocolis, d’oignons, de tomates... Le Léon profite d’un climat doux et de terres limoneuses pour s’afficher comme l’un des premiers jardins légumiers de France. Passé le château féodal de Kérouzéré, la route file jusqu’à Plouescat (à 19 km de Roscoff). L’arrêt est conseillé dans cette station balnéaire aux nombreuses plages, connue aussi pour ses halles du XVe siècle. Six kilomètres plus loin, la Maison des dunes de Keremma mérite aussi une visite.


Vue sur la pointe du Raz depuis la pointe du Van au cap Sizun.

De Brignogan-Plages à Plouguerneau et le phare de l'île Vierge.
Vous voilà arrivés à Brignogan-Plages. Ce nom signe sans conteste la vocation balnéaire de l’endroit mais à la beauté du sable blond, nous associons le charme brut de la pointe de Pontusval, avec ses blocs granitiques et son menhir de 8 mètres. On vous parlait de traditions, elles surgissent au hameau de Meneham. Protégées de la mer par de hauts rochers, des maisons basses de goémoniers ont été restaurées et abritent des magasins et des ateliers d’artisans. Elles témoignent de l’ancien métier de ramasseur d’algues, assuré jadis par une corporation considérée comme la plus pauvre de la côte. La route est longue, alors poursuivons ! 17 kilomètres après Ménéham, la D10 file jusqu’à Plouguerneau et le phare de l’île Vierge. Un monument de signalisation marine, haut de 83 mètres (record de France). Posé à quelques encablures de la côte, on peut s’y rendre à pied, à marée basse, pour grimper ses 400 marches. De là-haut, vous profiterez du spectacle d’écume et de rocs de la côte finistérienne


Au loin, le phare de l'île Vierge à Plouguerneau.

La route des Abers jusqu'au Conquet.
Vous pénétrez maintenant dans le monde des abers.Un univers de routes assez spectaculaires (D113, D128, D28), plongeant vers des rivages et des ports secrets, cachés au bord d’estuaires maritimes.
L’Aber-Wrac’h et l’Aber Benoît procurent des sensations uniques. L’air vif de la Manche vous saisit soudain, vitres ouvertes, au moment où l’aber s’ouvre vers le grand large. Après l’Aber Benoît, la route touristique se tortille sur plus de 40 kilomètres jusqu’au Conquet.
Impossible de citer ici tous les ports, plages, pointes, chapelles, villages, îles et panoramas que vous croiserez le long de cette côte découpée. Sachez que cette portion d’itinéraire suit la mer d’Iroise, célèbre pour ses coups de vent. Si l’on doit vous conseiller des arrêts, les voici: la chapelle Saint-Samson, perchée au-dessus de la mer; l’Aber Ildut et son rocher du Crapaud, frontière « officielle » entre Manche et Atlantique ; Lanildut et son port goémonier; la pointe de Corsen, cap ouest ultime de la France.


Un océan de bateaux au Conquet

Pointe Saint-Mathieu, le bout du monde.
Au Conquet, après environ 100 kilomètres parcourus depuis Roscoff, l’envie d’une halte longue vous saisira peut-être. Le parking du parc Beauséjour (près de l’office de tourisme, avec eau, électricité et équipement de vidange) accueille 4 heures gratuitement les camping-cars en journée, d’avril à fin septembre. Un bon moyen pour découvrir à pied cette « station verte », ultime agglomération à l’extrême-ouest de l’Hexagone. Vous pourrez y faire de courtes balades littorales, à la pointe de Kermorvan et sur le port. Avant de filer vers Brest, vous clôturerez cette partie d’itinéraire par le pèlerinage obligé à la pointe Saint-Mathieu (5 km au sud du Conquet, par la D85). Là, dans cet autre bout du monde où trône une ancienne abbaye ruinée,le cap et son phare (accès possible au sommet) offrent des panoramas uniques sur la presqu’île de Crozon, la pointe du Raz et les îles du Ponant (Sein, Ouessant, Molène).



Le sémaphore de la pointe Saint-Mathieu à Plougonvelin (29).

En juillet, plus de 1 000 bateaux en rade de Brest.
Voici donc Brest. Une respiration urbaine dans laquelle la mer reste toutefois le sujet majeur. 8 kilomètres de quais concentrent l’éventail des activités marines : construction et réparation navale, port militaire, de pêche, de plaisance, de commerce, gare maritime, espace éolien offshore... Sans oublier les loisirs, avec Océanopolis (10 000 animaux, premier équipement touristique de Bretagne) et la marina du Château, affichant son quai bordé de cafés et de restaurants-terrasses.
Preuve de sa vocation marine, la ville accueille les Fêtes maritimes, un événement nautique organisé tous les quatre ans en juillet avec plus de 1 000 bateaux qui voguent sur la rade. Il ne faut pas quitter Brest sans avoir découvert la Ville Haute. Depuis les remparts fortifiés, le cours Dajot domine le port. Au cœur de la ville, la rue de Siam et son récent tramway vous offre l’éventail à peu près complet des commerces d’une cité de 140000 habitants. La visite du château médiéval, relooké par Vauban, rappellera les grands faits de l’histoire maritime brestoise, mis en scène dans ce musée national. Le site abrite la Préfecture maritime, poste de commandement de la Marine pour l’Atlantique. Reste à franchir la Penfeld. De l’autre côté du pont jeté sur ce court fleuve, depuis lequel vous apercevrez, en dessous, la ruche de l’ex-Arsenal, voici Recouvrance. Le déploiement de l’activité militaire au XVIIe siècle profita au quartier. En automne 2016, un téléphérique devrait même relier Les Capucins au centre-ville de Brest, par-dessus la Penfeld.


À Brest, le château, intégré à la citadelle Vauban, siège de la Préfecture maritime et du musée national de la Marine, surplombe la radeet la Penfeld

De Crozon à Camaret-sur-Mer et son port.
Prêts à repartir ?
Cap au sud vers la presqu’île de Crozon et Camaret-sur-Mer, distant de 68 kilomètres. Vous qui connaissez désormaisla typicité du relief granitique risquez d’être surpris. « Coincée » entre la rade de Brest et la baie de Douarnenez, la presqu’île n’est composée que de grès et de schistes, d’où un reliefdoux piqué de bocage, de landes et de pins maritimes. Un paysage à observer au sommet du Ménez-Hom (parking, puis accès à pied en 5 min), vigie naturelle (330 m) de cette péninsule en forme de trident. Vous effectuerez aussi le tour en véhicule de la pointe des Espagnols, face à la rade de Brest, crochèterez par Morgat pour voir les anciennes villas
balnéaires, avant de vous poser à Camaret-sur-Mer. Voilà la « pépite » de Crozon, avec son port aux maisons serrées posées face à la chapelle de Rocamadour et à la tour Vauban, ouverte à la visite depuis cette année. Pour clôturer le ban, un conseil : poussez prudemment votre véhicule vers quelques caps symboliques. Les vues plongeantes sur la mer et ses falaises offertes depuis les pointes de Dinan, de Pen-Hir ou du cap de la Chèvre, sont fabuleuses. Et pour vous prélasser sur une plage, nous vous conseillons celle du Veryac’h, à Camaret (parking au dessus), protégée par des falaises brunes et les rochers du Tas de Pois.



La plage de la pointe de Saint-Hernot à la presqu'île de Crozon.

330 mètres.
Un paysage à observer au sommet du Ménez-Hom (parking, puis accès à pied en 5 min), vigie naturelle (330 m) de cette péninsule en forme de trident.
Les pointes Leydé, du Millier et de Brezellec.
Après un arrêt-visite au magnifique enclos paroissial de Sainte-Marie-du-Ménez-Hom, vous filerez par une route tranquille jusqu’à Douarnenez (à 20 km). La pêche n’est plus ce qu’elle était dans ce port sardinier, repaire toujours actif de conserveries, mais si vous souhaitez tout connaître de son histoire,il faudra consentir une demi-journée pour visiter le passionnant Port-Musée et découvrir, en face, le tout nouveau Centre d’interprétation de l’industrie de la conserve.
Roulons vers l’est, à la rencontre de la pointe du Raz. Le littoral nord du cap Sizun est ici incroyablement sauvage, avec de hautes falaises violemment battues par les flots. La D7 les longe à distance, aussi faudra-t-il s’engager à droite dans des voies secondaires pour les approcher. Vous poserez ainsi votre véhicule à la pointe Leydé, du Millier, de Brézellec... (parkings). Autant d’occasions d’apercevoir goélands ou fous de Bassan et de faire un bout de promenade sur le GR34®, au-dessus des granits cisaillés. Le petit circuit (de 45 min à 1 h) tracé dans la réserve naturelle du Cap Sizun complétera la découverte de ce littoral exceptionnel, illustré par l’absolue solitude de la chapelle Saint-They, à la pointe du Van.
À Douarnenez (29), Port-Rhu, (port rouge, en français), a probablement pris ce nom à cause de la couleur de l'eau due à aux rejetsde sang. Jusqu'en 1974, un abattoir a en effet fonctionné ici.

Port-musée de Douarnenez, la mer, rien que la mer.
S’il y a un seul musée à visiter durant votre périple de Roscoff
au Guilvinec, c’est celui-ci. Sur près de 3 000 m2 d’expositions permanentes et temporaires, le port-musée de Douarnenez dévoile tout ou presque de l’histoire des mondes maritimes, les bateaux, les hommes... Associés à des expositions artistiques, le visiteur découvre aussi des bateaux à flot plus vrais que nature, à bord desquels on peut grimper.
Passionnant.www.port-musee.org
Le grand site de "la pointe du Razen cap Sizun".
Juste après la baie des Trépassés (30km depuis Douarnenez), voici la pointe du Raz. Le stationnement est payant et permet de rejoindre à piedce Grand Site de France, que vous parcourrez librement sur des chemins aménagés, cernés par l’océan. Au large, l’Île de Sein et les phares de la Vieille, d’Ar-Men et de Tévennec, se distinguent. Ainsi que, dans le raz, le gymkhana insensé des ligneurs de bars, frôlant les rochers contre vents et marées. La côte sud du cap Sizun est soudain plus hospitalière. Finis, ou presque, les rochers, place au sable et aux villages résidentiels. N’hésitez pas à vous arrêter à la plage du Loc’h,à Plogoff, ou à celle de l’Anse du Cabestan, à Esquibien. Juste après, à15 kilomètres de la pointe du Raz, Audierne constituera une étape agréable pour ceux qui aiment les ports de pêche (ligneurs et fileyeurs) et les petits bourgs commerçants.


La pointe de Brézellec au Cap Sizun.

300 marches au phare d'Eckmühl à Penmarc'h.
Question pêche, justement, nous avons encore mieux à vous offrir ! Il vous faut pour cela filer jusqu’au Guilvinec, à 40 kilomètres d’Audierne. Par les D784, D2 et D785, vous entrerez en Pays bigouden, laisserez à droite dunes, étangs et calvaire de Tronoën (vous pouvez cependant y faire un crochet, c’est à moins de 5 kilomètres de la route principale), puis pousserez jusqu’à Penmarc’h. Autour de cette pointe rocheuse, vous gravirez les 300 marches du phare d’Eckmühl, observerez la tour fortifiée de la ville et celle, carrée, de Saint-Guénolé. Une balade au port, souvent noyé d’embruns, vous introduira dans l’univers de la pêche, assurée ici par des navires bolincheurs. L’activité culmine au Guilvinec, où la pêche est un sacerdoce. 90 chalutiers rentrent chaque après-midi livrer leur cargaison, dans une belle effervescence. Un spectacle à ne pas manquer en visitant Haliotika, la passionnante Cité de la Pêche. La nature sauvage des côtes finistériennes, non contente de satisfaire les touristes véhiculés par ses paysages
spectaculaires, participe aussi à l’activité humaine et économique de cette Bretagne des confins.



De gauche à droite : le sémaphore, le vieux phare de Penmarc'h et le phare d'Eckmühl

Ce commentaire a été modifié le 30/01/2019 à 16:46
30/01/2019 - 15:14


Manon Hamiot -
Publié le 28/01/2019.

Les Ateliers des Capucins à Brest, la manufacture de Morlaix, l'Arsenal de la Courrouze ou encore l'immeuble le Mabilay à Rennes, tousces lieux ont un point commun. Ils ont été réhabilités et s'offrent unecure de jouvence. De nouveaux occupants sont venus investir les lieux et des anciens viennent se rappeler... L'histoire continue de s'écrire.
 
Immeuble le Mabilay : à l'heure du 2.0


Immeuble le Mabilay / © Manon Hamiot

L’immeuble le Mabilay, imaginé par l’architecte Louis Arretche a été construit au début des années 70, il est connu pour son style architectural futuriste et sa tour emblématique. Situé à l’entrée du centre-ville, il abritait le CCETT, centre commun d’études des télévisions et des télécommunications. Pendant près de 30 ans, on y a développé les technologies de communication de demain ou hier … du minitel, au visiophone en passant par la carte à puce et la télévision numérique.
Nous avons retrouvé Bernard Marti l’un des inventeurs du minitel.
Ça a été des années très fertiles, c’est vrai, on a vécu des moments extraordinaires
Bernard Marti, se souvient surtout d’un jour de 1976 où son équipe et lui ont présenté une version du minitel à Moscou qui était plutôt un système de télétexte pour la télévision, sensé aider les journalistes pour les Jeux Olympiques de 1980. Un ingénieur russe leur a alors demandé de le faire par téléphone. C'est chose faite et le minitel sonnera jusqu’en 2012.
L’innovation toujours au cœur du bâtiment.
Début des années 2000, le CCETT est dissout et l’on se pose la question de garder ou détruire le bâtiment. Ce sera finalement la première solution. Après des années de rénovation, le Mabilay accueille dès 2013 des nouvelles entreprises, comme la French Tech Rennes Saint-Malo, région job ou le groupe Legendre (chargé de sa réhabilitation). Aujourd’hui elles sont plus d’une trentaine.
 
Le style sixities du Mabilay / © Manon Hamiot  


La manufacture des tabacs de Morlaix : des siècles d'histoire.

La manufacture de Morlaix / © Manon Hamiot
Les premières pierres ont été posées en 1736, on y a fabriqué pendant 260 ans des cigares, cigarettes ou cigarillo.
Des milliers d’hommes et surtout de femmes ont travaillé ici. Alors, au premier plan de restructuration en 1987, toute la ville s’est élevée contre la fermeture de la manu.
« On s’est battu pour ne pas qu’elle ferme, c’était très dur comme période » Paul Uguen, président de l’association des anciens. 
C’est en 2004 et après de fortes luttes sociales que l’activité y cesse définitivement.
 
Moulins à tabac / Manufacture de Morlaix / © Manon Hamiot
La Manu devenue un lieu de vie
Aujourd’hui, la manu abrite une antenne de l’IUT de Brest, GACO mais aussi génie civil, et dans cette discipline, le bâtiment permet aux étudiants de s’exercer.
« Les travaux pratiques peuvent être réalisés sur les murs de la Manu car c’est un bâtiment
historique, on vérifie par exemple si les façades sont droites
 » Yves Plantec, responsable du département Génie civil.
Résultat : elles ne sont pas prêtes de s’écrouler…
Les premiers à avoir investi les lieux, ce sont les éditions Skol Vreizh en 2002, et forcément, un livre sur la manufacture a été publié.
*Anne Guillou, La manufacture des tabacs de Morlaix : quatre siècles d'histoire, Editions Skol Vreizh, 2009.
Une salle de spectacle et une autre de cinéma feront bientôt partie des lieux, ainsi qu’une antenne de l’espace des sciences.
 

Les Ateliers des Capucins à Brest : nouvel espace public.

Les Ateliers des Capucins, étaient à la base un couvent, le couvent des Capucins, construit en 1695. Il a été repris par la marine nationale au XIX ème siècle. On y a construit et réparé des bateaux jusqu'aux années 2000.
Les ateliers ont été rétrocédés à la ville qui s'est lancé le défi de réhabiliter seize hectares en centre-ville. Pour relier les deux
rives de la Penfeld, le premier téléphérique urbain de France a été mis en service en 2016, les mettant à trois minutes l'une de l'autre.
 Un peu d'histoire
Plus de 600 bateaux sont sortis des Ateliers des Capucins et des milliers de pièces y ont été fabriquées.
Brest un devenu un fleuron de la construction navale. On y a fait les plus beaux et les meilleurs navires comme le cuirassé
Richelieu ou le porte-avions Charles-de-Gaulle
 Alain Boulaire, historien de la ville de Brest
Des milliers de personnes ont travaillé à l'Arsenal, 7 000 les dernières années, mais peu à peu il est délaissé face à celui de Toulon qui répond aux intérêts géopolitiques méditerranéens.
Gérard Cabon y a travaillé une quinzaine d'année. "Même si le travail était dur est rude, il faisait parfois très froid. Il y a avait une grande fierté de travailler à l'Arsenal".
 
"Le marbre", place des Machines, Ateliers des Capucins / © Brest Métropole
Gérard Cabon était représentant syndical, et plusieurs fois il est monté sur cette table pour "harenguer les foules" comme il dit. Cette grande table est "le marbre". Il servait aussi bien de plan de travail que de scène.
Ici, on s'est battu pour nos conditions de travail et notre statut, deux fois, l'Arsenal a fait deux mois de grève entier !



L'Arsenal de la Courrouze : 115 hectares à réaménager


Vue de l'Arsenal / © Association mémoire Arsenal de la Courrouze

Les premières traces de construction d'un Arsenal à Rennes remontent à 1793. La première guerre mondiale accélère l’acquisition des terrains à la Courrouze et à la Basse Maltière dès 1916. La superficie de l’Arsenalest alors de 78 hectares et au plus fort de son activité, il emploiera plus de 1800 personnes.
La seconde guerre mondiale stoppe la production.
L'Arsenal de Rennes connaît de sombres heures : le 18 juin à 22 heures, l’armée allemande y abrite ses services. Des machines et des stocks sont envoyés en Allemagne. Dans la nuit du 3 au 4 août 1944, les Allemands incendient ou dynamitent la quasi-totalité des ateliers et dépôts de munitions.
L’établissement est en ruine et dans l’incapacité de fabriquer.
A la libération, on y produit essentiellement des douilles, la poudre est stockée dans des casemates. Aujourd'hui, quelques traces du passé sont encore visibles. Nous avons rencontré des anciens salariés de l'entreprise.
On ne reconnaît plus rien, pourtant j'ai travaillé 50 ans ici, mais je me sens complétement perdue Yvette Morvan, ancienne salariée.
C'est en 1998 que la fermeture de l'Arsenal est annoncée, mais après de fortes luttes sociales, elle fermera définitivement en 2000 et sera rasée en 2002. Seul vestige aujourd'hui, Euro-Shelter filliale de Giat-industrie, elle emploie aujourd'hui 40 personnes. 


Ancienne casemate, ici on fabriquait des grenades à fusille jusqu'aux années 60. / © France 3 Bretagne
Le renouveau.
La zone de la Courrouze s'étend sur 115 hectares entre Rennes et Saint-Jacques-de-la-Landes, c'est Territoires qui est chargé de la réhabilitation de la zone.
C'est un vaste territoire, il y a 90 hectares a urbaniser, on aménage la zone sur 25 ans ! Marc Dartidalongue, chef de projet Territoires
L'aménagement a débuté en 2003, il s'étalera jusqu'à 2028/2030. La moitié des travaux a été réalisé, 1800 logements sur 5 500 ont été livrés. 
 
Visuel de la Courrouze / © Mioshe
Une partie des bureaux est également terminée, mais il y aura aussi des commerces et aménagements publics comme une école et deux stations de métro (ligne b ).
 
Ce commentaire a été modifié le 30/01/2019 à 15:53
30/01/2019 - 13:00
IMPOTS - Journalistes et carte de presse : abattement forfaitaire de 7 650 euros
 
Et tout ça avec nos IMPÔTS !       Source : https://droit-finances.commentcamarche.com/faq/704-journalistes-et-carte-de-presse-abattement-forfaitaire-de-7-650-euros
et https://droit-finances.commentcamarche.com/faq/33224-aide-a-la-presse-les-journaux-les-plus-aides-par-l-etat
 
Aujourd'hui en France Montant de l'aide : 8 323 627  Aide par exemplaire : 0,192 (Bernard Arnault LVMH)
Libération Montant de l'aide : 5 913 419 €  Aide par exemplaire : 0,242 (Patirck Drahi "SFR" et Laurent Joffrin né Mouchard)
Le Figaro Montant de l'aide : 5 699 521 €  Aide par exemplaire : 0,058 (Groupe Dassault)
Le Monde Montant de l'aide : 5 081 486 €  Aide par exemplaire : 0,056 (Xavier Niel "Free" Matthieu Pigasse "Banque Lazard")
La Croix Montant de l'aide : 4 624 765 €  Aide par exemplaire : 0,153 (Groupe Bayard)
Ouest France Montant de l'aide : 4 476 986 €  Aide par exemplaire : 0,021
L'Humanité Montant de l'aide : 4 191 650 €  Aide par exemplaire : 0,462   =   (175 salariés dont 125 journalistes)
L'Opinion Montant de l'aide : 2 373 616 €  Aide par exemplaire : NC (Nicolas Beytout)
Les Dernières nouvelles d'Alsace Montant de l'aide : 1 752 343 € Aide par exemplaire : 0,035 (Crédit Mutuel)
Le Parisien Montant de l'aide : 1 749 538 €  Aide par exemplaire : 0,024 (Bernard Arnault LVMH)
Le Dauphiné Libéré Montant de l'aide : 1 582 174 €  Aide par exemplaire : 0,021 (Crédit Mutuel)
La dépêche du Midi Montant de l'aide : 1 539 226 €  Aide par exemplaire : 0,035 (J Michel Baylet, ex Député, ex Sénateur, ex Ministre…)
Les Echos Montant de l'aide : 1 425 178 €  Aide par exemplaire : 0,043 (Bernard Arnault LVMH)
Le Télégramme Montant de l'aide : 1 354 251 €  Aide par exemplaire : 0,020
Presse Ocean Montant de l'aide : 1 311 951 €  Aide par exemplaire : 0,134
L'Equipe Montant de l'aide : 1 283 800 €  Aide par exemplaire : 0,015
Le Progrès Montant de l'aide : 1 191 453 €  Aide par exemplaire : 0,018 (Crédit Mutuel)
La République des Pyrénées Montant de l'aide : 1 144 201 €  Aide par exemplaire : 0,115
Le Journal du Dimanche Montant de l'aide : 1 098 623 €  Aide par exemplaire : 0,119 (Arnaud Lagardere)
Le Journal de la Haute Marne Montant de l'aide : 1 072 400 €  Aide par exemplaire : 0,15 (Crédit Mutuel)
Courrier de l'Ouest Montant de l'aide : 984 602 €  Aide par exemplaire : 0,033
La presse de la Manche Montant de l'aide : 918 057 €  Aide par exemplaire : 0,125


À noter: Le canard enchaîné est absent, normal, ils ne touchent Rien et en son fiers!
 

30/01/2019 - 11:14
Pour les couturières.....

.Dans les culottes de Tania.


La Tania's culotte, ça vous dit ? Cette jupe-culotte fait un tabas sur le net.
C'est LA jupe culotte de la saison ! Alors évidemment, elle m'intriguaitmoi. Surtout qu'on ne la soupçonne même pas. C'est le pli qui fait toutle boulot ! Bref, assez papoté, je vous la montre.


A la base, un tissu très souple, avec un beau tombé. Et surtout beaucoup de tissu car cette jupe-culotte est taillée en biais. Alors forcément, il faut voir venir. Et puis, juste deux panneaux. C'est en quelque sorte, au niveau patron, un grand short gargantuesque. 
Un peu la galère pour assembler le patron PDF mais en prenant son temps, on y retrouve ses petits. Les explications sont hyper faciles à suivre (en briton) et très bien illustrées. Donc si vous êtes une quiche en briton,ne vous faites pas de mouron. 
J'ai choisi une taille M pour un 40, et la version midi, et cette jupe-culotte me va comme un gant.
Enfin, plutôt comme une culotte. Et comme la pose de la fermeture invisible ne me fait plus peur, je me suis régalée. Seul petit bémol, laceinture qui est légèrement trop haute. Mais une fois un T-shirt glissédedans, et une grande ceinture, on n'y voit que du feu.


Pour le patron PDF, cliquez ICI.

Ce commentaire a été modifié le 30/01/2019 à 11:20
30/01/2019 - 09:36
29 janvier 2019 .



Pierre Chasseray : « 80 km/h : Édouard Philippe s’en félicite alors qu’entre 2013 et aujourd’hui, on n’a rien gagné ! »


Édouard Philippe se félicite de la baisse du nombre de victimes grâce à la limitation des 80 km/h.
Pour Pierre Chasseray, délégué général de 40 millions d’automobilistes, ce gouvernement triture les chiffres et tape « à côté » avec ce type de mesures. Une autre prévention est possible.

Je trouve dramatique de voir un Premier ministre qui se gargarise d’avoir, soi-disant, obtenu des résultats alors qu’on est ni plus ni moins au même niveau qu’en 2013. En cinq ans, on a eu la privatisation des radars supplémentaires, une baisse de la limitation de vitesse et, au final, on observe une tendance de stabilité du nombre des victimes de la route. Finalement, c’est même assez triste.
C’est la première fois qu’on n’enregistre aucune avancée en cinq ans. Se féliciter de chiffres historiques alors qu’ils ne le sont pas, je trouve cela particulièrement affligeant.
Cette volonté ministérielle de toujours vouloir s’approprier une réussite, quitte à faire dire aux chiffres ce qu’ils ne disent pas, c’est un peu gênant.
Le gouvernement se prend les pieds dans le tapis. Il annonce une année historique pile l’année où il n’y a plus un seul radar en état de fonctionnement sur les routes. C’est assez étrange…
S’il prend le parti de communiquer en faveur du 80 km/h, quitte à triturer les chiffres, il avoue que les radars n’ont aucune d’utilité.
C’est assez dramatique pour la sécurité routière.
De l’autre côté, si on regarde véritablement à la loupe la vérité sur les chiffres, on note une légère baisse depuis un an et demi, qui ralentit au cours du 2e semestre 2018, au moment de l’apparition du 80 km/h. Le gouvernement est pris dans les chiffres.
C’est pour cela qu’il veut les triturer.
Entre 2013 et aujourd’hui, on n’a rien gagné. Voilà la seule réalité qu’on ne peut pas contester.
La France a tous les outils dans le domaine de la sécurité routière. On a le marteau, les clous et la planche de bois. Le seul problème, c’est qu’on tape à côté.
On obtiendra les mêmes résultats qu’à l’étranger le jour où on fera une vraie sécurité routière avec des mesures qui sauvent. Je veux parler de la prévention, de la sensibilisation et de la formation autour des axes accidentogènes. Il faut agir sur l’alcoolémie, l’usage des stupéfiants au volant, l’état des routes, le téléphone portable au volant. 16 % des tués le sont aux abords des intersections sur refus de priorité. Enfin, on n’entend jamais parler des distances de sécurité alors que c’est une réelle nécessité.
Le Premier ministre est fier de son chiffre de sécurité routière et salue son propre courage. On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même. On peut, toutefois, comparer les chiffres de la France avec le reste de l’Europe. La France est le 14e pays européen en matière de sécurité routière.
Cela ne veut pas dire qu’on est moyen. Cela veut dire qu’on est mauvais.
Je ne vois donc pas comment on peut se féliciter en direct, sur toutes les chaînes d’information, de chiffres qui sont mauvais. S’ils sont mauvais, regardons ce qu’on fait de moins que les autres pays étrangers.
En revanche, il y a bien quelque chose qu’on fait en plus : matraquer les tout petits excès de vitesse et baisser la limitation de vitesse autorisée. Peut-être que nous ne sommes pas sur le bon enjeu.
La prévention est certainement moins rentable que la verbalisation…
Taper sur quelqu’un est une sanction. Cette sanction est éphémère. Lorsque, au contraire, on parvient à convaincre sur une situation accidentogène, on a un résultat durable et définitif.
Il est évident que lancer des campagnes de sensibilisation autour du risque alcool, stupéfiant, téléphone portable et distances de sécurité coûte de l’argent. En revanche, le radar, lui, rapporte. Cela fait sept mois qu’ils sont désactivés sur le territoire national. La rentabilité est donc, pour l’instant, de zéro pour l’État. Malheureusement, ils vont devoir apprendre à se passer d’une manne financière annuelle qui approchait le milliard deux cents millions d’euros.
C’est juste délirant !

GRAND DÉBAT NATIONAL - Les automobilistes ont des inquiétudes légitimes, des choses à dire et des idées à proposer ! Mais parmi les 4 grandes thématiques de débat pré-sélectionnées par le Gouvernement, ce sont les préoccupations de 40 millions d'automobilistes français qui ont
d'emblée été écartées. C'est pourquoi 40 millions d'automobilistes a décidé d'entreprendre la collecte des revendications des automobilistes, afin de les présenter au Gouvernement et de remettre au cœur des débats vos préoccupations.
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Ce commentaire a été modifié le 30/01/2019 à 09:48
30/01/2019 - 08:11
Menaces sur les pins millénaires du Chili (vidéo)
C’est un arbre qui peut atteindre 60 mètres de haut et trois mètres de diamètre et qui pousse entre 1 000 et 1 700 mètres d’altitude.

L' »Araucaria araucana » fait la fierté du Chili, à tel point qu’il a été déclaré patrimoine national en 1976.
Le problème, c’est que ce pin millénaire est menacé par l’exploitation forestière, mais aussi par le changement climatique et les maladies.
Le réchauffement de la planète favorise les incendies, comme celui de 2015 qui a détruit plus d’un demi-million de pins dans la réserve nationale China Muerta.
On constate aussi depuis plusieurs années l’apparition de champignons qui assèchent les branches et finissent par tuer l’arbre, et ce sont pas moins de 90 % des pins du pays qui seraient touchés.
Difficulté supplémentaire : reconstituer les forêts originelles prend du temps, car il faut entre 20 et 25 ans pour que l’arbre donne ses premières graines.
Selon les activistes, les autorités tardent à agir pour préserver ce que le poète et prix Nobel de littérature Pablo Neruda appelait les « tours du Chili ».
(Source : Euronews)

30/01/2019 - 08:01
Faire Aimer Le Poisson Aux Enfants.

Le poisson n'attire pas d'emblée les enfants, mais il y a moyen de le rendre intéressant. Photo Thinkstock
Nadielle Kutlu La Presse

Les bienfaits du poisson pour la santé sont nombreux. Mais cet argument ne suffira pas à convaincre les enfants  d'en manger !
Voici quelques astuces et recettes pour rendre le poisson populaire dans votre foyer. Les enfants en redemanderont!

Tous Les Poissons !
Les poissons riches en acides gras oméga-3 sont ceux qui favorisent le bon développement et le bon fonctionnement du cerveau.
Il s'agit de poissons gras comme le saumon, la truite, la sardine, le maquereau ou le hareng.
«Mais certaines études ont démontré que les protéines dans les poissons pouvaient aussi avoir un effet positif sur la santé. Alors on devrait intégrer tous les types de poissons de façon régulière et nepas tomber dans le piège de ne manger que des poissons riches en oméga-3», soutient la nutritionniste Stéphanie Côté.
Frais Ou En Conserve?
Les poissons en conserve ont-ils les mêmes avantages que les poissons frais ou congelés ? Oui, répondent les nutritionnistes.
«On y trouve les mêmes éléments nutritifs. On peut même avoir du calcium en plus en écrasant à la fourchette les arêtes dans les conserves de saumon», souligne Stéphanie Côté.
«La sardine, le hareng, le maquereau et le saumon sont d'excellents choix en conserve», ajoute la nutritionniste en pédiatrie Cosette Gergès.
La différence consiste surtout dans l'utilisation: le poisson en conserve est pratique pour préparer des sandwichs ou encore des galettes, note Stéphanie Côté.

Les poissons à éviter
Pour les enfants, on évite les poissons prédateurs et qui ont une teneur plus élevée en mercure, comme le thon frais et congelé, l'espadon, le marlin ou le thon blanc souvent en conserve (à ne pas confondre avec le thon pâle, qui n'est pas déconseillé).
Cosette Gergès recommande aussi de retirer la peau et le gras qui recouvrent l'abdomen des poissons pour éviter les contaminants.
Et, d'un point de vue durable, on porte attention à la provenance des poissons.
Par exemple, on privilégie le tilapia du Canada, des États-Unis, de l'Équateur ou du Chili, plutôt que celui de Chine ou de Taiwan.
On n'hésite pas à questionner notre poissonnier.


Riche en protéines, en minéraux et en vitamine D, le poisson devrait faire partie de nos repas deux fois par semaine, selon les recommandations du Guide alimentaire canadien. Photo Thinkstock

Oser & Persévérer
Les enfants qui mangent régulièrement du poisson dormiraient mieux et auraient un meilleur QI, selon une nouvelle étude asiatique publiée dansla revue Scientific Reports*.
«Ce n'est pas surprenant quand on sait depuis longtemps que les bons gras, comme les oméga-3 que contiennent des poissons, sont essentiels à la formation et au bon fonctionnement du cerveau»Indique Stéphanie Côté, nutritionniste pour Nos Petits Mangeurs (Extenso) et Naître et Grandir.
«Et on sait que le cerveau des enfants atteint sa taille adulte dès 5 ou 6 ans», ajoute Cosette Gergès, nutritionniste et cofondatrice de Nutritionnistes en pédiatrie.
Riche en protéines, en minéraux et en vitamine D, le poisson devrait faire partie de nos repas deux fois par semaine,un objectif que peu de familles atteignent, constatent les deux nutritionnistes.
Elles donnent quelques astuces pour rendre le poisson populaire aux yeux des enfants.

Loin Des Yeux, Loin De La Bouche !
«On a des a priori avec les enfants, mais pourtant, la page est blanche avec eux.On peut leur faire aimer n'importe quoi, y compris les poissons», soutient Stéphanie Côté.
La clé: leur en offrir régulièrement. «Je dis souvent aux parents: "Loin des yeux, loin de la bouche !"
Plus on expose les enfants à un aliment, plus ils vont le reconnaître et plus ils développeront un goût pour cet aliment», ajoute Cosette Gergès.
Ils doivent parfois voir l'aliment 15 ou 20 fois avant de se décider à le goûter.
Et mieux vaut les exposer le plus tôt possible.

Dès 6 mois environ, on peut commencer à donner du poisson en purée.
Donner Le Bon Exemple.
Si les enfants sont réticents à manger du poisson, «c'est peut-être parce que les parents n'aiment pas trop ça», avance Stéphanie Côté.Car tout est dans la manière de présenter le repas en famille, dans notre attitude verbale et non verbale.
Si les parents n'aiment pas l'aliment qu'ils servent ou croient que l'enfant le repoussera, c'est probablement ce qui arrivera.
On n'hésite donc pas à faire partager son plaisir et son enthousiasme en lui disant par exemple...
«Goûte comme ça va être bon, je t'ai préparé mon repas préféré, j'espère que tu vas aimer aussi !»
Ou «Moi, j'aime vraiment ça, toi, tu aimes ?».


Si les enfants sont réticents à manger du poisson, c'est peut-être parce que les parents n'aiment pas trop ça. Tout est dans la manière de présenter le repas en famille, dans notre attitude verbale et non verbale. Photo Thinkstock

Avec Quel Poisson Commencer ?
«Je dirais qu'il faut choisir un poisson que le parent aime. L'enfant aura davantage envie de le goûter», dit Stéphanie Côté.
«On peut aussi commencer par des poissons plus doux comme la sole, le tilapia, l'aiglefin et, quand ça passe bien, on peut continuer avec le saumon ou la truite, qu'on fait mariner par exemple, parce qu'il faut aller chercher une saveur», précise Cosette Gergès.
L'erreur fréquente des parents ? Trop cuire le poisson. «Le poisson nécessite peu de cuisson. Si on le cuit trop longtemps, il aura une texture sèche et désagréable.
Dès que la chair se détache facilement à l'aide d'une fourchette, c'est prêt», explique-t-elle.
Aux enfants de plus de 2 ans, on peut aussi offrir du saumon fumé, souvent apprécié pour son goût salé.
Sans oublier les fruits de mer, comme les moules, pétoncles et crevettes.
Ne Pas Manger «insipide» !
On n'hésite pas à cuisiner le poisson avec des épices, du vinaigre, du jus de citron, de la sauce tomate ou encore du sirop d'érable.
«L'idée n'est pas de camoufler, mais de rehausser le goût. On ne veut pas manger insipide !», lance Stéphanie Côté.
Présentés sous forme de croquettes ou galettes, les poissons seront mieux appréciés.
«Les enfants aiment aussi tout ce qui croustille», dit Cosette Gergès. Un des plats préférés de son fils de 5 ans ?
Des petits cubes de saumon à l'érable. Il suffit de couper un filet de saumon en cubes, les faire revenir dans l'huile d'olive, puis arroser d'un peu de sirop d'érable en fin de cuisson.
«La présentation est aussi importante, les enfants mangent avec les yeux !», rappelle-t-elle.
C'est d'ailleurs en cuisinant le saumon avec une touche de sirop d'érable que Mélanie Labelle, mère de deux enfants, a réussi à intégrer le poisson dans leur alimentation, malgré leurs réticences.
Aujourd'hui âgés de 5 et 10 ans, ils apprécient son goût et sa texture.
«Je peux maintenant apprêter le saumon de n'importe quelle façon, je n'ai plus besoin d'ajouter de sirop d'érable», dit-elle.
Ne Pas Forcer
L'heure du repas doit être agréable et associée au plaisir. «Quand on force un enfant, il se méfie et se braque encore plus», prévient Stéphanie Côté.
«Si l'enfant sait qu'il y a de la pression chaque fois qu'il voit du poisson, c'est perdu d'avance, il ne voudra même pas s'asseoir à table!», lance Cosette Gergès.
Et si l'enfant ne veut toujours pas manger après maintes expositions ? «Çane regarde que lui. Si, vers 10 ou 12 ans, il ne veut toujours pas manger certains produits, on doit respecter cela», réplique-t-elle.
Et on évite de lui mentir sur ce qu'on lui sert, au risque de perdre sa confiance.
Stéphanie Côté suggère aussi de tester différents poissons et assaisonnements pour varier les goûts et les textures.
On peut aussi essayer plusieurs modes de cuisson. On pourra ainsi trouver ce qui plaît plus.
Du Plaisir À L'extérieur De La Table.
Outre le moment du repas, cuisiner le poisson avec les enfants, les emmener à l'épicerie ou à la poissonnerie ou même aller à la pêche avec eux peuvent être des façons d'augmenter leur intérêt, souligne Stéphanie Coté.
L'étude a été réalisée auprès de 514 enfants chinois.
Leur consommation de poisson et leur sommeil ont été évalués de 9 à 11 ans et leur QI a été mesuré à 12 ans.
Les résultats sont parus le 21 décembre dernier.