L’artiste polonaise Marta Klonowska adopte une technique sculpturale unique consistant à utiliser des milliers d’éclats de verre pour former des animaux colorés. De nombreuses œuvres sont basées sur des animaux trouvés dans les peintures du passé, et l’artiste situe souvent ses influences pour ses sculptures dans des œuvres d’art inspirantes. Klonowska réside à Varsovie et est représentée par Berengo Studio à Venise et Lorch + Seidel Contemporary à Berlin.
Le kimono est assurément l’un des vêtements traditionnels les plus célèbres et les plus sujets aux fantasmes. Pièce incontournable du vestiaire des fashionistas depuis plusieurs saisons, voici l’histoire vieille de 400 ans d’un vêtement résolument contemporain. A l’origine, le Kimono (littéralement « chose que l’on porte ») était porté comme sous-vêtement sous l’habit de cour qui pouvait représenter jusqu’àdouze couches de vêtements superposés et cousus chaque matin les uns aux autres.
LE KIMONO DEVIENT LE VÊTEMENT JAPONAIS PAR EXCELLENCE
Progressivement, à l’époque d’Edo (1600-1868), le kimono sort de l’ombre pour devenir le vêtement japonais par excellence, porté aussi bien par les femmes que par les hommes, quel que soit leur âge, leur condition ou leur morphologie. De grandes maisons s’ouvrent à Kyoto et dans d’autres grandes cités de l’Empire. A cette époque de paix relative, la classe des marchands s’enrichit et commence à commander des kimonos aussi élégants que ceux de la noblesse. Les femmes de marchands se permettent toutes les extravagances portées par les innovations techniques de la teinture, du tissage et de la broderie. En général, le décor se concentre sur le bas du vêtement avec quelques motifs au niveau du col. Le centre étant caché sous la ceinture, il n’est que peu décoré. Furisode avec illustration de la fête des feuilles jaunes et rouges de l’automneteinture yuzen et broderies sur un fond en sergé de soie saya jaune, première moitié du XIXe siècle, H. 147 ; l. 59 cm, Collection Matsuzakaya.Le kimono se compose de quatre lais de soie brochée (il y en a aussi en lin et en coton), peinte, etc. doublés soie, est ouvert sur le devantet fermé par plusieurs tours d’une ceinture plus ou moins large appelée obi (également en soie) qui contraignait fortement le corps des femmes,à l’image d’un corset en Occident. Les éléments qui le constituent sonttrès codifiés et son port est un art en soi. Le type du kimono est généralement déterminé par la forme de ses manches : Kosode pour les petites manches avec de petites ouvertures, osode pour des ouvertures des bras larges, furisode pour des manches très longues avec de grandes ouvertures, etc., à chaque circonstance sontype de kimono. Jeune femme non mariée en furisode, 1936 Kawakatsu.En 1854, le Commodore Matthew Perry, à la tête d’une flotte de navires américains, force l’ouverture du pays du Soleil levant au commerce international. Les teintures chimiques arrivent au japon conférant aux textiles des couleurs chatoyantes jusqu’alors inconnues. Parallèlement, les kimonos japonais arrivent en masse en France où les élégantes s’en emparent comme vêtement d’intérieur idéal pour recevoir ses amis en toute décontraction ou sortir du bain.
EN OCCIDENT, LE KIMONO DEVIENT LE VÊTEMENT D’INTÉRIEUR IDÉAL
Parmi les adeptes célèbres, notons la grande Sarah Bernhardt, immortalisée dans une pose lascive par le peintre Rochegrosse, ou encore le célèbre portrait de Madame Monet par… Monet. Au même moment au Japon s’amorce un mouvement de désaffection du kimonoqui devient de plus en plus réservé aux grandes occasions, au profit des vêtements occidentaux. Callot Soeurs, maison de couture (1895-1937) Manteau « Casanova » à larges manches kimono crêpe de Chine, filé lamé, 1925, Les Arts Décoratifs, Paris, don Madame Kempf-Berthelot, UFAC, 1956, inv. UF 56-21-7.Les créateurs de mode sont fascinés par les formes simples de ce vêtement qui révèle toute son architecture une fois porté. Ainsi, Paul Poiret (1879-1944), les sœurs Callot (1895-1953) ou encore Madeleine Vionnet (1876–1975) s’inspirent de la forme des manches, des techniques de tissage ou encore du placement des décors dans le bas du vêtement pour leurs créations. Dans les années folles, la veste kimono voit le jour etse porte désormais sans ceinture, au dessus d’une robe droite. Après cette effervescence, il faut ensuite attendre quelques décennies pour que les créateurs de mode français et japonais se réapproprient et réinterprètent le kimono. Junko Koshino, inventrice du vêtement en néoprène, crée des modèles mêlant tradition et pop culture, aussi souples qu’élégants, Kenzo y reprend le décor fleuri raffiné. Aujourd’hui, des grandes maisons de confection de kimono comme Toyowado à Kyoto proposent des modèles mêlant motifs traditionnels et personnages de manga. Junko Koshino Kimono Oiran soie et polyester, 2009, Collection Junko Koshino
AUJOURD’HUI, NOUS RETROUVONS SOUVENT DES KIMONOS DANS LES COLLECTIONS DE HAUTE-COUTURE
Les occidentaux ne sont pas en reste et le kimono fait régulièrement des apparitions dans les collections haute-couture de Saint-Laurent (tissu très travaillé, longues manches mais porté sans ceinture), Jean-Paul Gaultier (longues manches et obi déstructuré mais rigidifié par des armatures en métal), John Galliano le déstructure et le recompose dans une forme de puzzle textile luxuriant de détails. Depuis quelques saisons, les fashionistas s’arrachent les vestes « kimono » plus ou moins inspirées des vestes des années folles ou dans certains cas des haori, ces vestes japonaises traditionnelles portées au dessus des kimonos. John Galliano (né en 1960), Dior Haute Couture Modèle « Gia-Cia-Me-San » collection printemps-été 2007. Si le sujet vous intéresse, le Musée Guimet consacre une exposition au kimono jusqu’au 22 mai et édite un joli catalogue d’exposition. Vous pouvez également retrouver l’histoire des vêtements japonais dans notre article Découvrez la tradition des kimonos à travers leurs différents usages dans la culture japonaise.
Philippines : 10 plages parmi les plus belles du pays.
Il suffit d’ouvrir un guide de voyage sur le pays ou même de taper le mot «Philippines » sur Google pour se rendre compte que cette destination possède des décors à couper le souffle. Là-bas, les plages de sable fin et l’eau turquoise sont la norme presque partout, sans parler des millions de poissons visibles dès qu’on met la tête sous la surface. Seulement voilà, le territoire des Philippines est fait de plus de 7 000 îles, et donc de très nombreuses plages. Résultat, il n’est pas toujours facile de savoir où mettre les pieds, ni laquelle choisir pour poser sa serviette. Pour vous aider dans cette recherche, Jetlag vous présente aujourd’hui 10 des plus belles plages du pays. Et vous allez voir qu’il a vraiment de quoi faire ! Les voici: 1. Banol beach 2. Hidden beach
3. Saud beach 4. Mahabang Buhangin beach 5. White beach 6. Anawangin Cove 7. Puka Shell beach
Je pense encore à mes petites aventures, mes peurs... Ces petits qui semblaient si grands. Pour toutes les choses essentielles que je devais obtenir et à atteindre. Et pourtant , il n'y a qu'une seule grande chose... La seule chose à vivre pour voir le grand jour qui se lève et la lumière qui remplit le monde. Poème -Inuit
Balade Aux Caraïbes... Source : Région en Amérique du Nord Les Caraïbes (également nommées la Caraïbe, l'espace caraïbe, ou encore l'espace des Caraïbes) sont une région du globe correspondant au bassin versant de la mer des Caraïbes. On les qualifie parfois de « Méditerranée du Nouveau Monde ». Les Caraïbes sont un sous-ensemble du continent américain.Wikipédia Géographie. Les Caraïbes comprennent l'arc antillais (Grandes Antilles et Petites Antilles), la péninsule du Yucatán, la façade caraïbe de l'Amérique centrale, ainsi que les plaines côtières de Colombie, du Venezuela et le plateau des Guyanes. On y inclut généralement les Bahamas, les Îles Turques-et-Caïques, les Keys et plus rarement les Bermudes, la Floride, parfois même la Louisiane. Paysages Paradisiaques Des Antilles Aujourd’huiLes Caraïbes sont aujourd’hui fragmentées en un grand nombre d’États et de territoires dépendants, tentant de s’organiser en une entité régionale internationale. La dernière à avoir été créée est l’Association des États de la Caraïbe (AÉC, AEC en espagnol ou ACS en anglais). Deux écueils ont pénalisé les petites îles. D'une part, l'effet de taille se combine à l'étroitesse de leur marché intérieur et à la faible diversification de leur économie, ce qui ne fait qu'accentuer leur dépendance. De ce fait, les deux tiers des pays commercent avec leur ancienne métropole coloniale ou avec les États-Unis, qui assurent à eux seuls lesdeux tiers des échanges régionaux. D'autre part, ces îles ayant les mêmes productions agricoles, elles ne peuvent guère commercer entre elles. Leurs échanges intra-régionaux représententainsi moins de 10 % de leur commerce extérieur total. L'intégration est donc plus déclarée politiquement que partagée économiquement, même si d'autres accords furent signés au début des années 1990 sous la formede zone de libre-échange (le G3 : Mexique, Colombie, Venezuela) ou d'union douanière : marché commun centre-américain, (MCCA). Certes, la création en 1994 de l'Association des États de la Caraïbe (AÉC) a cherché à développer, sans aucune visée économique, la coopération de ses vingt-cinq membres face aux volontés hégémoniques des États-Unis, pour contrer leur projet de ZLÉA. Mais peut-on construire une identité régionale sur la seule base d'une opposition à un projet ? Christophe Colomb a rendu les Antilles plus connues. Les Caraïbes ne sont pas fédérées par une langue commune, les principales langues qui y sont parlées sont : l’espagnol, l’anglais, différentes langues créoles, le français et le néerlandais, et parfois aussi le portugais, parmi les populations d’origine brésilienne, et d’autres langues de populations réfugiées (comme le vietnamien qui s’est parfois imposé de facto dans certaines communautés isolées), ou d’autres langues européennes (de façon non officielle, mais de facto dans certaines communautés locales, tel que le suédois, l’allemand et l’italien, où elles coexistent avec la langue officielle). Pour ce qui est du climat, il est principalement tropical avec une moyenne de 30 degrés Celsius. Il faut toutefois faire attention au mois d'août, de septembre et d'octobre qui sont propices aux ouragans ainsi qu'aux orages tropicaux. Les sociétés caribéennes sont très cosmopolites, car la région a connu de nombreuses vagues d’immigration successives. Les Caraïbes sont célèbres dans l’imaginaire collectif pour leurs plages et leur nature paradisiaque, mais aussi pour l’exubérance de leurs populations dans leurs manifestations festives, récréatives et politiques. Le taux d'inflation de la zone est quant à lui assez stable, puisqu'il varie entre 0 % et 3 % pour la plupart des pays et îles. Toutefois, Trinité-et-Tobago, la République dominicaine ainsi que la Jamaïque affichent des taux allant de plus de 3 % jusqu'à 10 % en ce qui concernele dernier cas. Portail de la Caraïbe Portail de l’Amérique Portail de la géographie
Cet hôtel de la place Vendôme est la quintessence du luxe parisien. Il figure parmi les plus grands de ce monde, fidèle à sa tradition de très grande réception depuis ses débuts. Retour sur l'histoire de ce temple de la sophistication. Un début très moderne Le Ritz, au début, c'est une collaboration entre un hôtelier et un chef. César Ritz et Auguste Escoffier fonde ce qui va devenir un empire en 1898. Pour l'époque, le luxe est énorme puisque chacune des 159 chambres est équipée d'une salle de bain, d'un téléphone et des ascenseurs permettent de circuler facilement entre les différents étages. Le Dîner à l'hôtel Ritz, Paris (1904) par Pierre Georges Jeanniot Des célébrités à foison L'hôtel cinq étoiles devient rapidement le domaine de toutes les plus grandes célébrités. Des hommages à ces personnalités notoires figurent encore dans le bâtiment, comme la suite Coco Chanel : la couturière y a vécu pendant les dernières années de sa vie. Marcel Proust y occupait également un salon privé dès qu'il le pouvait, qui porte aujourd'hui son nom. Le repère des Américains Pendant les Années Folles de nombreux Américains fuient leur pays dans lequel la prohibition s'abat. De célestes visiteurs venus de l'autre côté de l'Atlantique profitent des fastes parisiens de l'époque. C'est le cas de F. Scott Fitzgerald, ou encore Hemingway, qui a donné son nom à un bar du Ritz.
Le nouveau Ritz Le célèbre hôtel est revendu en 1979 à Mohammed Al-Fayed. Lady Diana était l'amant de son fils et c'est là-bas qu'ils ont dîné avant l'accident sous le pont de l'Alma. Depuis, l'hôtel est devenu un Palace après des travaux et un incendie entre 2012 et 2016. Cette année, certaines pièces du Ritz ont été vendues aux enchères pour un total de 7,3 millions d'euros, avec des acheteurs venus du monde entier... La renommée de ce lieu iconique n'a apparemment pas trop perdu de sa superbe avec le temps !
8 juin 1948 : sortie de la Porsche 356 no 1, la première voiture du constructeur. Conçue sur les bases mécaniques de la Volkswagen Coccinelle, elle sera produite en série de 1948 à 1965 ********* 8 juin 1996 : la championne de tennis allemande Steffi Graf remporte sa cinquième édition du tournoi de Roland Garros en battant Arantxa Sanchez ********* 8 juin 1795 : Louis XVII, le fils de Louis XVI et Marie-Antoinette, meurt dans la prison du Temple. Après des mois de calvaire et de privations, il finit par mourir de tuberculose à l'âge de 10 ans ******** 1945: Décès de Robert Desnos. Robert Desnos est né à Paris le 4 juillet 1900. Dans les années vingt, il fréquente les milieux littéraires modernistes et devient un grand acteur du mouvement surréaliste. Journaliste et poète, il participe dans les années trente aux mouvements antifascistes. En 1942, il entre dans le réseau de résistance Agir. Arrêté par les Allemands le 22 février 1944, il est déporté à Buchenwald puis à Theresienstadt où il meurt du typhus, un mois après la libération du camp ********* 1903: Naissance de Marguerite Yourcenar. L'écrivain français, Marguerite Yourcenar naît le 8 juin 1903 à Bruxelles, sous le nom de Marguerite Cleenewerck de Crayencour. Naturalisée américaine, l'auteur est devenue particulièrement célèbre pour ses récits autobiographiques et pour ses nombreuses nouvelles; comme «Nouvelles orientales» en 1938. Marguerite Yourcenar est la première femme à être élue à l'Académie française en 1980. Elle meurt le 17 décembre 1987 à Bangor aux Etats-Unis ********* 1876: Décès à Nohant de George Sand. Amantine Aurore Lucile Dupin, plus connue sous son pseudonyme d'écrivain, George Sand, est le prototype de la femme libre du XIXe siècle. Elle accède à la notoriété littéraire le 2 mai 1832, sous le règne de Louis-Philippe, en plein âge romantique, avec la publication d'un roman aujourd'hui ignoré, intitulé Indiana. Elle se partage entre une vie parisienne extrêmement active et son amour du Berry, qu'elle évoque dans de petits romans bucoliques: la Mare au diable, les Maîtres Sonneurs etc ********* 1867: Formation de l'Autriche-Hongrie. L'empereur d'Autriche François-Joseph 1er et sa femme la princesse bavaroise Elisabeth, surnommée "Sissi", ceignent à Budapest la couronne de Saint-Etienne, saint patron et premier roi de Hongrie. Ils consacrent ainsi l'union de l'Empire autrichien et du royaume de Hongrie et donc, la naissance de la monarchie bicéphale d'Autriche-Hongrie. Mais ce regroupement ne satisfait pas les multiples nationalités qui le composent. A la fin de Première Guerre mondiale, son territoire sera réparti entre l'Italie, la Roumanie et cinq nouveaux Etats: Autriche, Hongrie, Pologne, Tchécoslovaquie et Yougoslavie.
Médard de Noyon (en latin Medardus), ou saint Médard, ou saint Mard, ce qui est une évolution phonétique normale en français, est évêque de Noyon, né en 456 à Salency en Picardie et mort le 8 juin 545 à Noyon Saint Médard est célébré le 8 juin. Fils de Nectar (ou Nectardus), un noble franc de la cour de Childéric Ier, et de Protagie (ou Protagia c'est-à-dire « première sainte » selon l'étymologie grecque), une noble gallo-romaine qui convertit son futur époux au christianisme en échange de son renoncement à la virginité. Le couple possédait un vaste domaine à Salency. Médard manifeste une grande compassion pour les plus démunis dès sa plus tendre enfance. La tradition raconte qu'il donna un jour ses habits neufs à un mendiant aveugle presque nu et que lorsqu'on lui demanda ce qu'il avait fait de ses habits, il répondit qu'il avait été touché par la misère de ce pauvre homme et n'avait pu s'empêcher de lui donner ses habits. Une autre fois il donna un des chevaux dont son père lui avait confié la garde à un pauvre homme qui venait de perdre le sien à la tâche et n'avait pas les moyens d'en acheter un autre. Son père voulant le récupérer rapidement sort de chez lui avec Médard, par une pluie battante. Il est obligé de rebrousser chemin et, constatant que son fils demeure sec, il comprend que son geste était approuvé par Dieu... tandis que Médard acquiert alors son pouvoir sur le temps. Médard au cœur large donne des aumônes aux indigents, y compris aux paresseux, et des leçons pour mieux s y prendre aux chapardeurs qui tentent de lui voler son raisin, son bœuf, son miel ou ses œufs.
Il fit ses études ecclésiastiques avec son frère à Vermand près de Saint-Quentin. Alomer, évêque de Vermand, le remarque et l'élève au sacerdoce en 489. Il vécut ensuite à la cour de Childéric Ier, puis de Clovis. Lorsque ce dernier s'installa à Soissons, vers 486, Médard préféra rester à Tournai. Les tables de l'église de Rouen disent que son frère et lui assistèrent Remi de Reims lors du baptême de Clovis, en 496.
Vers 530, à la mort d'Alomer, il fut nommé à sa place par l'évêque Rémi de Reims, à la demande des habitants de Vermand, qui réussirent à le convaincre, car lui-même se trouvait trop âgé pour cette fonction Il s'installa dès 531 à Noyon, ce qui est à l'origine du transfert du siège épiscopal. Les motifs restent discutés. La tradition de l'église de Noyon l'explique par une dévastation de Vermand lors des guerres entre les rois mérovingiens et par la présence d'une très petite enceinte à Noyon, plus aisée à défendre. Mais Médard était natif de Salency, village voisin de Noyon. La proximité de la capitale de Soissons peut aussi avoir joué un rôle. En 532 à la mort de saint Éleuthaire, évêque de Tournai, les habitants de cette ville le réclamèrent comme évêque. Il refusa d'abord mais le roi Clotaire insista et il accepta. Il fut alors nommé par le pape Hormisdas à l'épiscopat de Tournai, unifiant le diocèse de Tournai avec celui de Noyon (union qui dura jusqu'en l'an 1146). À Tournai il réussit à convertir un grand nombre d'idolâtres et consacra Radegonde au degré de diaconesse. Il mourut à Noyon, ses reliques furent transportées près de Soissons où fut érigée l'abbaye Saint-Médard. Des reliques de Médard ont été conservées dans l'église Saint-Médard à Paris et s'y trouvent encore. On retrouve aussi des reliques de saint Médard dans l'église Saint-Rémi-et-Saint-Médard de Rouveroy (Belgique). Cette paroisse a modifié son nom en juin 2010, car auparavant, elle et l'église était seulement sous le patronat de saint Remi, mais depuis plus de 350 ans, la paroisse organise le dimanche le plus proche du 8 juin (jour de Saint-Médard), une procession en son honneur (elle est attestée depuis au moins 1662). C'est pourquoi, les responsables locaux ont demandé à l'évêque de Tournai de pouvoir mettre saint Médard comme deuxième patron de la paroisse, ce qui a bien sûr été accepté par l'évêque de Tournai, Mgr Guy Harpigny. La légende Saint-Médard est l'un des évêques les plus populaires de son époque, sa vie a donc donné lieu à de nombreuses légendes. L'une dit que lorsqu'il avait 10 ans, il sortit de l'écurie un des chevaux de son père pour le donner à un pauvre homme qui venait de perdre le sien à la tâche. Nector furieux voulut le rattraper mais une pluie diluvienne l'en empêcha et, comble de son étonnement, vit son fils revenir complètement sec. Médard fut en effet protégé de la pluie par un aigle qui avait déployé ses ailes au-dessus de lui. Depuis, l'enfant jouit d'un don lui permettant de « faire la pluie et le beau temps » selon les besoins
Nous possédons un hymne en l'honneur de saint Médard composé autour de 575 par le roi Chilpéric Ier en latin.
Il est fait référence à saint Médard dans La Légende dorée de Jacques de Voragine : « Vers l'an 490... fleurirent deux frères utérins, saints Médard et Gildard, qui naquirent le même jour, moururent le même jour et furent béatifiés le même jour. » Le martyrologe romain reprend ce récit légendaire : Godard, archevêque de Rouen et Médard seraient frères jumeaux Saint-Médard est le patron des personnes emprisonnées, des personnes atteintes d'une maladie mentale ou de migraines et de névralgies, des agriculteurs et des viticulteurs. Il est invoqué contre le mauvais temps, pour (ou contre, selon le cas) la pluie - d'où son surnom de « saint pluvieux », pour le bon déroulement de la moisson et pour le soulagement des maux de dents.
On lui doit l'institution de la Rosière, pour honorer la jeune fille la plus méritante d'un village, en rapport avec le culte de la Vierge Marie
Saint Médard de Noyon est à l'origine du nom de 58 communes françaises telles que Saint-Merd-les-Oussines et Saint-Merd-de-Lapleau en Corrèze8.
Il est l'un des 2 saints patrons du village de Rouveroy (Belgique) où il est particulièrement honoré tous les ans, le premier dimanche de juin, avec une procession en son honneur.
Il fut un temps où l'Église Saint-Médard s'élevait le long de la Bièvre et possédait, comme toutes les paroisses parisiennes, un cimetière attenant. Les siècles ont passés, la rivière a disparu, le cimetière également. Il a été remplacé par un petit espace vert joliment ombragé par des marronniers et des tilleuls, le square Saint-Médard. C'est pourtant bien là, à l'endroit où les enfants du quartier viennent désormais jouer, que les paroissiens étaient enterrés et que des hystéries collectives incroyables ont eu lieu. On vous raconte l'histoire des « convulsionnaires du cimetière Saint-Médard ». Des fidèles au chevet d'un homme d'une grande piété Construite à partir du XVe siècle dans le style gothique flamboyant, l'Église Saint-Médard a longtemps été le point de chute des jansénistes, courant catholique minoritaire et victime de l'hostilité des rois Louis XIV et Louis XV. En mai 1727, la lutte entre le pouvoir royal et les dissidents jansénistes est à son paroxysme. C'est alors qu'un diacre janséniste, vivant dans le quartier et réputé pour sa grande piété et son esprit de charité, meurt. François de Pâris a tout juste 37 ans et sera enterré dans le cimetière de la paroisse Saint-Médard. À peine l'homme est-il inhumé que des fidèles commencent à se réunir autour de sa tombe. Ils sont catégoriques : s'agenouiller auprès de la sépulture de cet homme de foi serait source de miracles La rumeur enfle et des centaines de jansénistes, mais aussi des catholiques non dissidents, commencent à venir en pèlerinage sur le tombeau de François de Pâris. On y vient pour prier, se recueillir ou encore prendre la terre qui entoure la tombe pour en faire des pansements miraculeux. Le 13 juin 1731, Marie-Anne Couronneau, une pieuse servante marchant difficilement grâce à l'aide de deux béquilles, se rend dans le cimetière Saint-Médard pour prier sur la tombe de Pâris. Immédiatement, la femme se déclare guérie et n'hésite pas à le crier sur les toits. Les « convulsionnaires de Saint-Médard » La frénésie gagne alors la foule qui commence à montrer des accès de folie collective. Rapidement, la ferveur est telle que les « pèlerins » hurlent, gémissent, tombent en pâmoison. Leurs corps apparaissent comme possédés, les os craquent, les muscles se raidissent et les yeux se révulsent. Ceux qui assistent à ce spectacle déconcertant commencent à les appeler « les Convulsionnaires de Saint-Médard Dans les rues de Paris, on murmure même que ces hommes et femmes de tous rangs développent des facultés improbables lorsqu'ils entrent en transe ! Ils auraient par exemple la faculté de parler des langues qu'ils ne connaissent pas, de lire dans les pensées, d'éprouver la douleur de leur voisin ou encore de résister à toutes les violences imaginables. Certains convulsionnaires iront jusqu'à torturer et crucifier d'autres pèlerins dans leurs accès de folie ! Par peur que les troubles se répandent dans tout Paris, le roi Louis XV en interdit l'accès dès le 29 janvier 1732, cinq ans après que les premiers « pèlerins » ont commencé à prier sur la tombe de François de Pâris. L'on dit néanmoins que les convulsionnaires ont continué de se réunir en privé jusqu'à la Révolution... voire au-delà.
L’artiste polonaise Marta Klonowska adopte une technique sculpturale unique consistant à utiliser des milliers d’éclats de verre pour former des animaux colorés.
De nombreuses œuvres sont basées sur des animaux trouvés dans les peintures du passé, et l’artiste situe souvent ses influences pour ses sculptures dans des œuvres d’art inspirantes. Klonowska réside à Varsovie et est représentée par Berengo Studio à Venise et Lorch + Seidel Contemporary à Berlin.
Le kimono est assurément l’un des vêtements traditionnels les plus célèbres et les plus sujets aux fantasmes. Pièce incontournable du vestiaire des fashionistas depuis plusieurs saisons, voici l’histoire vieille de 400 ans d’un vêtement résolument contemporain.
A l’origine, le Kimono (littéralement « chose que l’on porte ») était porté comme sous-vêtement sous l’habit de cour qui pouvait représenter jusqu’àdouze couches de vêtements superposés et cousus chaque matin les uns aux autres.
Progressivement, à l’époque d’Edo (1600-1868), le kimono sort de l’ombre pour devenir le vêtement japonais par excellence,
porté aussi bien par les femmes que par les hommes, quel que soit leur âge, leur condition ou leur morphologie. De grandes maisons s’ouvrent à Kyoto et dans d’autres grandes cités de l’Empire.
A cette époque de paix relative, la classe des marchands s’enrichit et commence à commander des kimonos aussi élégants que ceux de la noblesse. Les femmes de marchands se permettent toutes les extravagances portées par les innovations techniques de la teinture, du tissage et de la broderie. En général, le décor se concentre sur le bas du vêtement avec quelques motifs au niveau du col. Le centre étant caché sous la ceinture, il n’est que peu décoré.
Le type du kimono est généralement déterminé par la forme de ses manches : Kosode pour les petites manches avec de petites ouvertures, osode pour des ouvertures des bras larges, furisode pour des manches très longues avec de grandes ouvertures, etc., à chaque circonstance sontype de kimono.
Jeune femme non mariée en furisode, 1936 Kawakatsu.En 1854, le Commodore Matthew Perry, à la tête d’une flotte de navires américains, force l’ouverture du pays du Soleil levant au commerce international. Les teintures chimiques arrivent au
japon conférant aux textiles des couleurs chatoyantes jusqu’alors inconnues. Parallèlement, les kimonos japonais arrivent en masse en France où les élégantes s’en emparent comme vêtement d’intérieur idéal pour recevoir ses amis en toute décontraction ou sortir du bain.
Parmi les adeptes célèbres, notons la grande Sarah Bernhardt, immortalisée dans une pose lascive par le peintre Rochegrosse, ou encore le célèbre portrait de Madame Monet par… Monet. Au même moment au Japon s’amorce un mouvement de désaffection du kimonoqui devient de plus en plus réservé aux grandes occasions, au profit des vêtements occidentaux.
Après cette effervescence, il faut ensuite attendre quelques décennies pour que les créateurs de mode français et japonais se réapproprient et réinterprètent le kimono. Junko Koshino, inventrice du vêtement en néoprène, crée des modèles mêlant tradition et pop culture, aussi souples qu’élégants, Kenzo y reprend le décor fleuri raffiné. Aujourd’hui, des grandes maisons de confection de kimono comme Toyowado à Kyoto proposent des modèles mêlant motifs traditionnels et personnages de manga.
Depuis quelques saisons, les fashionistas s’arrachent les vestes « kimono » plus ou moins inspirées des vestes des années folles ou dans certains cas des haori, ces vestes japonaises traditionnelles portées au dessus des kimonos.
Si le sujet vous intéresse, le Musée Guimet consacre une exposition au kimono jusqu’au 22 mai et édite un joli catalogue d’exposition. Vous pouvez également retrouver l’histoire des vêtements japonais dans notre article
Découvrez la tradition des kimonos à travers leurs différents usages dans la culture japonaise.
Il suffit d’ouvrir un guide de voyage sur le pays ou même de taper le mot «Philippines » sur Google pour se rendre compte que cette destination possède des décors à couper le souffle. Là-bas, les plages de sable fin et l’eau turquoise sont la norme presque partout, sans parler des millions de poissons visibles dès qu’on met la tête sous la surface.
Seulement voilà, le territoire des Philippines est fait de plus de 7 000 îles, et donc de très nombreuses plages.
Résultat, il n’est pas toujours facile de savoir où mettre les pieds, ni laquelle choisir pour poser sa serviette. Pour vous aider dans cette recherche, Jetlag vous présente aujourd’hui 10 des plus belles plages du pays. Et vous allez voir qu’il a vraiment de quoi faire ! Les voici:
1. Banol beach
2. Hidden beach
3. Saud beach
4. Mahabang Buhangin beach
5. White beach
6. Anawangin Cove
7. Puka Shell beach
8. Dumaluan beach
9. Paradise beach
10. Nacpan beach
Je pense encore à mes petites aventures, mes peurs... Ces petits qui semblaient si grands.
Pour toutes les choses essentielles que je devais obtenir et à atteindre.
Et pourtant , il n'y a qu'une seule grande chose...
La seule chose à vivre pour voir le grand jour qui se lève et la lumière qui remplit le monde.
Poème -Inuit
Source : Région en Amérique du Nord
Les Caraïbes (également nommées la Caraïbe, l'espace caraïbe, ou encore l'espace des Caraïbes) sont une région du globe correspondant au bassin versant de la mer des Caraïbes. On les qualifie parfois de « Méditerranée du Nouveau Monde ». Les Caraïbes sont un sous-ensemble du continent américain.Wikipédia
Géographie.
Les Caraïbes comprennent l'arc antillais (Grandes Antilles et Petites Antilles), la péninsule du Yucatán, la façade caraïbe de l'Amérique centrale, ainsi que les plaines côtières de Colombie, du Venezuela et le plateau des Guyanes. On y inclut généralement les Bahamas, les Îles Turques-et-Caïques, les Keys et plus rarement les Bermudes, la Floride, parfois même la Louisiane.
Paysages Paradisiaques Des Antilles
Aujourd’hui Les Caraïbes sont aujourd’hui fragmentées en un grand nombre d’États et de territoires dépendants, tentant de s’organiser en une entité régionale internationale. La dernière à avoir été créée est l’Association des États de la Caraïbe (AÉC, AEC en espagnol ou ACS en anglais).
Deux écueils ont pénalisé les petites îles. D'une part, l'effet de taille se combine à l'étroitesse de leur marché intérieur et à la faible diversification de leur économie, ce qui ne fait qu'accentuer leur dépendance. De ce fait, les deux tiers des pays commercent avec leur ancienne métropole coloniale ou avec les États-Unis, qui assurent à eux seuls lesdeux tiers des échanges régionaux.
D'autre part, ces îles ayant les mêmes productions agricoles, elles ne peuvent guère commercer entre elles. Leurs échanges intra-régionaux représententainsi moins de 10 % de leur commerce extérieur total.
L'intégration est donc plus déclarée politiquement que partagée économiquement, même si d'autres accords furent signés au début des années 1990 sous la formede zone de libre-échange (le G3 : Mexique, Colombie, Venezuela) ou d'union douanière : marché commun centre-américain, (MCCA). Certes, la création en 1994 de l'Association des États de la Caraïbe (AÉC) a cherché à développer, sans aucune visée économique, la coopération de ses vingt-cinq membres face aux volontés hégémoniques des États-Unis, pour contrer leur projet de ZLÉA. Mais peut-on construire une identité régionale sur la seule base d'une opposition à un projet ?
Christophe Colomb a rendu les Antilles plus connues. Les Caraïbes ne sont pas fédérées par une langue commune, les principales langues qui y sont parlées sont : l’espagnol, l’anglais, différentes langues créoles, le français et le néerlandais, et parfois aussi le portugais, parmi les populations d’origine brésilienne, et d’autres langues de populations réfugiées (comme le vietnamien qui s’est parfois imposé de facto dans certaines communautés isolées), ou d’autres langues européennes (de façon non officielle, mais de facto dans certaines communautés locales, tel que le suédois, l’allemand et l’italien, où elles coexistent avec la langue officielle).
Pour ce qui est du climat, il est principalement tropical avec une moyenne de 30 degrés Celsius. Il faut toutefois faire attention au mois d'août, de septembre et d'octobre qui sont propices aux ouragans ainsi qu'aux orages tropicaux.
Les sociétés caribéennes sont très cosmopolites, car la région a connu de nombreuses vagues d’immigration successives. Les Caraïbes sont célèbres dans l’imaginaire collectif pour leurs plages et leur nature paradisiaque, mais aussi pour l’exubérance de leurs populations dans leurs manifestations festives, récréatives et politiques.
Le taux d'inflation de la zone est quant à lui assez stable, puisqu'il varie entre 0 % et 3 % pour la plupart des pays et îles. Toutefois, Trinité-et-Tobago, la République dominicaine ainsi que la Jamaïque affichent des taux allant de plus de 3 % jusqu'à 10 % en ce qui concernele dernier cas.
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PETITE HISTOIRE DU RITZ
Cet hôtel de la place Vendôme est la
quintessence du luxe parisien. Il figure parmi les plus grands de ce
monde, fidèle à sa tradition de très grande réception depuis ses débuts.
Retour sur l'histoire de ce temple de la sophistication.
Un début très moderne
Le Ritz, au début, c'est une collaboration entre un hôtelier et un chef.
César Ritz et Auguste Escoffier fonde ce qui va devenir un empire en
1898. Pour l'époque, le luxe est énorme puisque chacune des 159 chambres
est équipée d'une salle de bain, d'un téléphone et des ascenseurs
permettent de circuler facilement entre les différents étages.
Des célébrités à foison
L'hôtel cinq étoiles devient rapidement le domaine de toutes les plus grandes
célébrités. Des hommages à ces personnalités notoires figurent encore
dans le bâtiment, comme la suite Coco Chanel : la couturière y a vécu
pendant les dernières années de sa vie. Marcel Proust y occupait
également un salon privé dès qu'il le pouvait, qui porte aujourd'hui son
nom.
Le repère des Américains
Pendant les Années Folles de nombreux Américains fuient leur pays dans lequel
la prohibition s'abat. De célestes visiteurs venus de l'autre côté de
l'Atlantique profitent des fastes parisiens de l'époque. C'est le cas de
F. Scott Fitzgerald, ou encore Hemingway, qui a donné son nom à un bar
du Ritz.
Le nouveau Ritz
Le célèbre hôtel est revendu en 1979 à Mohammed Al-Fayed. Lady Diana était
l'amant de son fils et c'est là-bas qu'ils ont dîné avant l'accident
sous le pont de l'Alma. Depuis, l'hôtel est devenu un Palace après des
travaux et un incendie entre 2012 et 2016. Cette année, certaines pièces
du Ritz ont été vendues aux enchères pour un total de 7,3 millions
d'euros, avec des acheteurs venus du monde entier... La renommée de ce
lieu iconique n'a apparemment pas trop perdu de sa superbe avec le temps
!
8 juin 1948 : sortie de la Porsche 356 no 1, la première voiture du
constructeur. Conçue sur les bases mécaniques de la Volkswagen
Coccinelle, elle sera produite en série de 1948 à 1965
*********
8 juin 1996 : la championne de tennis allemande Steffi Graf remporte sa
cinquième édition du tournoi de Roland Garros en battant Arantxa Sanchez
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8 juin 1795 : Louis XVII, le fils de Louis XVI et Marie-Antoinette, meurt
dans la prison du Temple. Après des mois de calvaire et de privations,
il finit par mourir de tuberculose à l'âge de 10 ans
********
1945: Décès de Robert Desnos. Robert Desnos est né à Paris le 4 juillet 1900.
Dans les années vingt, il fréquente les milieux littéraires modernistes
et devient un grand acteur du mouvement surréaliste. Journaliste et
poète, il participe dans les années trente aux mouvements antifascistes.
En 1942, il entre dans le réseau de résistance Agir. Arrêté par les
Allemands le 22 février 1944, il est déporté à Buchenwald puis à
Theresienstadt où il meurt du typhus, un mois après la libération du
camp
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1903: Naissance de Marguerite Yourcenar. L'écrivain français, Marguerite
Yourcenar naît le 8 juin 1903 à Bruxelles, sous le nom de Marguerite
Cleenewerck de Crayencour. Naturalisée américaine, l'auteur est devenue
particulièrement célèbre pour ses récits autobiographiques et pour ses
nombreuses nouvelles; comme «Nouvelles orientales» en 1938. Marguerite
Yourcenar est la première femme à être élue à l'Académie française en
1980. Elle meurt le 17 décembre 1987 à Bangor aux Etats-Unis
*********
1876: Décès à Nohant de George Sand. Amantine Aurore Lucile Dupin, plus
connue sous son pseudonyme d'écrivain, George Sand, est le prototype de
la femme libre du XIXe siècle. Elle accède à la notoriété littéraire le 2
mai 1832, sous le règne de Louis-Philippe, en plein âge romantique,
avec la publication d'un roman aujourd'hui ignoré, intitulé Indiana.
Elle se partage entre une vie parisienne extrêmement active et son amour
du Berry, qu'elle évoque dans de petits romans bucoliques: la Mare au
diable, les Maîtres Sonneurs etc
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1867: Formation de l'Autriche-Hongrie. L'empereur d'Autriche François-Joseph
1er et sa femme la princesse bavaroise Elisabeth, surnommée "Sissi",
ceignent à Budapest la couronne de Saint-Etienne, saint patron et
premier roi de Hongrie. Ils consacrent ainsi l'union de l'Empire
autrichien et du royaume de Hongrie et donc, la naissance de la
monarchie bicéphale d'Autriche-Hongrie. Mais ce regroupement ne
satisfait pas les multiples nationalités qui le composent. A la fin de
Première Guerre mondiale, son territoire sera réparti entre l'Italie, la
Roumanie et cinq nouveaux Etats: Autriche, Hongrie, Pologne,
Tchécoslovaquie et Yougoslavie.
Médard de Noyon (en latin Medardus), ou saint Médard, ou saint Mard, ce qui est une évolution phonétique
normale en français, est évêque de Noyon, né en 456 à Salency en
Picardie et mort le 8 juin 545 à Noyon
Saint Médard est célébré le 8 juin.
Fils de Nectar (ou Nectardus), un noble franc de la cour de Childéric Ier,
et de Protagie (ou Protagia c'est-à-dire « première sainte » selon
l'étymologie grecque), une noble gallo-romaine qui convertit son futur
époux au christianisme en échange de son renoncement à la virginité. Le
couple possédait un vaste domaine à Salency.
Médard manifeste une grande compassion pour les plus démunis dès sa plus tendre enfance. La
tradition raconte qu'il donna un jour ses habits neufs à un mendiant
aveugle presque nu et que lorsqu'on lui demanda ce qu'il avait fait de
ses habits, il répondit qu'il avait été touché par la misère de ce
pauvre homme et n'avait pu s'empêcher de lui donner ses habits. Une
autre fois il donna un des chevaux dont son père lui avait confié la
garde à un pauvre homme qui venait de perdre le sien à la tâche et
n'avait pas les moyens d'en acheter un autre. Son père voulant le
récupérer rapidement sort de chez lui avec Médard, par une pluie
battante. Il est obligé de rebrousser chemin et, constatant que son fils
demeure sec, il comprend que son geste était approuvé par Dieu...
tandis que Médard acquiert alors son pouvoir sur le temps. Médard au
cœur large donne des aumônes aux indigents, y compris aux paresseux, et
des leçons pour mieux s y prendre aux chapardeurs qui tentent de lui
voler son raisin, son bœuf, son miel ou ses œufs.
Il fit ses études ecclésiastiques avec son frère à Vermand près de Saint-Quentin.
Alomer, évêque de Vermand, le remarque et l'élève au sacerdoce en 489.
Il vécut ensuite à la cour de Childéric Ier, puis de Clovis. Lorsque ce
dernier s'installa à Soissons, vers 486, Médard préféra rester à
Tournai.
Les tables de l'église de Rouen disent que son frère et lui assistèrent Remi de Reims lors du baptême de Clovis, en 496.
Vers 530, à la mort d'Alomer, il fut nommé à sa place par l'évêque Rémi de
Reims, à la demande des habitants de Vermand, qui réussirent à le
convaincre, car lui-même se trouvait trop âgé pour cette fonction Il
s'installa dès 531 à Noyon, ce qui est à l'origine du transfert du siège
épiscopal. Les motifs restent discutés. La tradition de l'église de
Noyon l'explique par une dévastation de Vermand lors des guerres entre
les rois mérovingiens et par la présence d'une très petite enceinte à
Noyon, plus aisée à défendre. Mais Médard était natif de Salency,
village voisin de Noyon. La proximité de la capitale de Soissons peut
aussi avoir joué un rôle.
En 532 à la mort de saint Éleuthaire, évêque de Tournai, les habitants de cette ville le réclamèrent comme
évêque. Il refusa d'abord mais le roi Clotaire insista et il accepta. Il
fut alors nommé par le pape Hormisdas à l'épiscopat de Tournai,
unifiant le diocèse de Tournai avec celui de Noyon (union qui dura
jusqu'en l'an 1146). À Tournai il réussit à convertir un grand nombre
d'idolâtres et consacra Radegonde au degré de diaconesse.
Il mourut à Noyon, ses reliques furent transportées près de Soissons où fut érigée
l'abbaye Saint-Médard. Des reliques de Médard ont été conservées dans
l'église Saint-Médard à Paris et s'y trouvent encore. On retrouve aussi
des reliques de saint Médard dans l'église Saint-Rémi-et-Saint-Médard de
Rouveroy (Belgique). Cette paroisse a modifié son nom en juin 2010, car
auparavant, elle et l'église était seulement sous le patronat de saint
Remi, mais depuis plus de 350 ans, la paroisse organise le dimanche le
plus proche du 8 juin (jour de Saint-Médard), une procession en son
honneur (elle est attestée depuis au moins 1662). C'est pourquoi, les
responsables locaux ont demandé à l'évêque de Tournai de pouvoir mettre
saint Médard comme deuxième patron de la paroisse, ce qui a bien sûr été
accepté par l'évêque de Tournai, Mgr Guy Harpigny.
La légende
Saint-Médard est l'un des évêques les plus populaires de son époque, sa vie a donc donné lieu à de nombreuses légendes.
L'une dit que lorsqu'il avait 10 ans, il sortit de l'écurie un des chevaux de
son père pour le donner à un pauvre homme qui venait de perdre le sien à
la tâche. Nector furieux voulut le rattraper mais une pluie diluvienne
l'en empêcha et, comble de son étonnement, vit son fils revenir
complètement sec. Médard fut en effet protégé de la pluie par un aigle
qui avait déployé ses ailes au-dessus de lui. Depuis, l'enfant jouit
d'un don lui permettant de « faire la pluie et le beau temps » selon les
besoins
Nous possédons un hymne en l'honneur de saint Médard composé autour de 575 par le roi Chilpéric Ier en latin.
Il est fait référence à saint Médard dans La Légende dorée de Jacques de
Voragine : « Vers l'an 490... fleurirent deux frères utérins, saints
Médard et Gildard, qui naquirent le même jour, moururent le même jour et
furent béatifiés le même jour. » Le martyrologe romain reprend ce récit
légendaire : Godard, archevêque de Rouen et Médard seraient frères
jumeaux
Saint-Médard est le patron des personnes emprisonnées, des personnes atteintes d'une
maladie mentale ou de migraines et de névralgies, des agriculteurs et
des viticulteurs. Il est invoqué contre le mauvais temps, pour (ou
contre, selon le cas) la pluie - d'où son surnom de « saint pluvieux »,
pour le bon déroulement de la moisson et pour le soulagement des maux de
dents.
On lui doit l'institution de la Rosière, pour honorer la jeune fille la plus méritante d'un village, en rapport avec le culte de
la Vierge Marie
Saint Médard de Noyon est à l'origine du nom de 58 communes françaises telles que Saint-Merd-les-Oussines et
Saint-Merd-de-Lapleau en Corrèze8.
Il est l'un des 2 saints patrons du village de Rouveroy (Belgique) où il est particulièrement
honoré tous les ans, le premier dimanche de juin, avec une procession en
son honneur.
Il fut un temps où l'Église Saint-Médard
s'élevait le long de la Bièvre et possédait, comme toutes les paroisses
parisiennes, un cimetière attenant. Les siècles ont passés, la rivière a
disparu, le cimetière également. Il a été remplacé par un petit espace
vert joliment ombragé par des marronniers et des tilleuls, le square
Saint-Médard. C'est pourtant bien là, à l'endroit où les enfants du
quartier viennent désormais jouer, que les paroissiens étaient enterrés
et que des hystéries collectives incroyables ont eu lieu. On vous
raconte l'histoire des « convulsionnaires du cimetière Saint-Médard ».
Des fidèles au chevet d'un homme d'une grande piété
Construite à partir du XVe siècle dans le style gothique flamboyant, l'Église
Saint-Médard a longtemps été le point de chute des jansénistes, courant
catholique minoritaire et victime de l'hostilité des rois Louis XIV et
Louis XV. En mai 1727, la lutte entre le pouvoir royal et les dissidents
jansénistes est à son paroxysme. C'est alors qu'un diacre janséniste,
vivant dans le quartier et réputé pour sa grande piété et son esprit de
charité, meurt. François de Pâris a tout juste 37 ans et sera enterré
dans le cimetière de la paroisse Saint-Médard. À peine l'homme est-il
inhumé que des fidèles commencent à se réunir autour de sa tombe. Ils
sont catégoriques : s'agenouiller auprès de la sépulture de cet homme de
foi serait source de miracles
La rumeur enfle et des centaines de jansénistes, mais aussi des catholiques non dissidents, commencent à
venir en pèlerinage sur le tombeau de François de Pâris. On y vient pour
prier, se recueillir ou encore prendre la terre qui entoure la tombe
pour en faire des pansements miraculeux. Le 13 juin 1731, Marie-Anne
Couronneau, une pieuse servante marchant difficilement grâce à l'aide de
deux béquilles, se rend dans le cimetière Saint-Médard pour prier sur
la tombe de Pâris. Immédiatement, la femme se déclare guérie et n'hésite
pas à le crier sur les toits.
Les « convulsionnaires de Saint-Médard »
La frénésie gagne alors la foule qui commence à montrer des accès de folie
collective. Rapidement, la ferveur est telle que les « pèlerins »
hurlent, gémissent, tombent en pâmoison. Leurs corps apparaissent comme
possédés, les os craquent, les muscles se raidissent et les yeux se
révulsent. Ceux qui assistent à ce spectacle déconcertant commencent à
les appeler « les Convulsionnaires de Saint-Médard
Dans les rues de Paris, on murmure même que ces hommes et femmes de tous rangs
développent des facultés improbables lorsqu'ils entrent en transe ! Ils
auraient par exemple la faculté de parler des langues qu'ils ne
connaissent pas, de lire dans les pensées, d'éprouver la douleur de leur
voisin ou encore de résister à toutes les violences imaginables.
Certains convulsionnaires iront jusqu'à torturer et crucifier d'autres
pèlerins dans leurs accès de folie !
Par peur que les troubles se répandent dans tout Paris, le roi Louis XV en
interdit l'accès dès le 29 janvier 1732, cinq ans après que les premiers
« pèlerins » ont commencé à prier sur la tombe de François de Pâris.
L'on dit néanmoins que les convulsionnaires ont continué de se réunir en
privé jusqu'à la Révolution... voire au-delà.