Gonfaron est à 40 km de Toulon - Depuis quelques années,au mois d'avril,les Gonfaronnais font la fête autour d'un âne volant spécialement édifié à cette occassion...
- Il était une fois au début du XVIII ème siècle selon certains,en 1645 selon d'autres,un petit village de Provence qui se préparait à fêter dans la joie son Saint Patron. Le village était Gonfaron,surmonté déja à l'époque d'une chapelle dédiée à Saint Quinis. - Toute fête comportait une procession. Les consuls avaient ordonné aux habitants de nettoyer le devant de leurs maisons situées sur le chemin du cortège.
- Or,il se fit qu'un Gonfaronnais grincheux,refusa de faire ce travail de propreté. Il s'écria : "Si Saint Quinis trouve le passage sale,il n'aura qu'à sauter par dessus!". La municipalité fit procéder d'autorité au travail nécessaire.
- La procession passa comme à l'ordinaire dans la joie. Si l'incident n'eut guère de conséquence,il resta dans la mémoire des villageois.
- Quelques temps plus tard,notre bonhomme grincheux à cheval sur son âne,s'en revenant de la campagne descendant les pentes de la Carnaraute (nom local de la montagne qui domine Gonfaron au nord), Or,sa bête énervé par les mouches prit une rapide allure. A tel point que quittant le chemin,elle fît un vol plané au dessus du ravin tandis que son piteux cavalier était projeté sur le sol. - Connue aussitôt sa mésanventure fit la joie et la risée de tout le pays,et chacun de s'écrier : " C'est bien fait,Saint Quinis l'a puni,son âne a volé " - Cest ainsi que née la légende de l'âne volant de Gonfaron.
L’artiste Jodi Harvey-Brown...Réalise Des Sculptures... À Partir Des Pages De Livres... Découvrez le magnifique travail de l’artiste Jodi Harvey-Brown...Qui nous présente des très belles sculptures 3D originales et spectaculaires... Avec comme support le livre. Toute ses créations sont réalisées à la main. Jodi Harvey-Brown Est une artiste féminine âgée de 20 ans et résidant en Pennsylvanie... crée des sculptures...Fantaisistes inspirés par les livres d’une part...Et de l’autre à partir des pages du livre lui même...D’où le titre de sa collection photographique sculpturale nommée Coming Out The Pages. Les ouvrages qui lui servent à créer ses sculptures sont de sa propre création. Elle estime qu’aucun livre ne doit être abîmé, et ce quelque soit la création entrepris. Elle a puisé son inspiration dans grandes œuvres tels que Vingt mille lieuessous les mer, Tom Sawyer, Moby Dick et les as rendu dynamique et quelque peu interactif.
Livres sculptés : les étonnantes réalisations de Jodi Harvey-BrownDes livres qui prennent vie, s’animent au gré des histoires qu’ils racontent. C’est l’incroyable idée de l’artiste Jodi Harvey-Brown : amoureuse des livres, elle décide de leur offrir une nouvelle vie...En transformant des ouvrages de seconde main en de véritables sculptures sur papier, créant ainsi une alternative originale au livre pop-up : d’entre les pages émergent les mondes imaginaires de la littérature. Le degré de précision et de technicité de ses réalisations est surprenant :chaque élément est finement ciselé, et on appréciera le souci du détailainsi que le minutieux travail de composition des scènes littéraire. Si on découvre à travers ces réalisations l’univers sensible et personnel de l’artiste, on remarquera sa capacité à restituer l’esprit de l’ouvrage, à en tirer des scènes évocatrices et à les ancrer dans le respect de l’espace littéraire propre à chaque ouvrage. Sur son site, elle explique sa vision de la littérature :« The books that we love to read should be made to come to life. Characters, that we care so much for, should come out of the pages to show us their stories. What we see in our imaginations as we read should be there for the world to see. »(Les livres que nous aimons lire doivent être faits pour prendre vie. Les personnages, pour lesquels nous nous soucions tellement, devraient sortir des pages pour nous montrer leurs histoires. Ce que nous voyons dans nos imaginations telles que nous les lisons devrait être là pour que le monde puisse les voir. » En réinterprétant la littérature sous un autre médium, celui de la sculpture, Jodi Harvey-Brown donne corps à l’imaginaire que l’auteur a souhaité nous faire partager à travers son ouvrage. Des sculptures sur livres qui donnent envie de se replonger dans les aventures de ses héros préférés !
Toutes les sculptures de livres sont créés par la main. Une fois terminé, ils sont protégés avec une finition UV. des pièces personnalisées sont disponibles. Certaines pièces sont actuellement disponibles. N'hésitez pas à me contacter pour plus d' informations, ou visitez www.etsy.com/shop/WetCanvasArt La plupart des pièces qui sont vendus peuvent être recréés. Certaines pièces ont été présentées dans la galerie des spectacles ou des publications. Si vous êtes intéressé par une pièce, demandez son histoire!
L’idée lui est venue après qu’elle eut acheté un plein carton de vieux livres dans une boutique d’occasion. A l’heure où les ouvrages sont de plus en plus souvent numériques, l’idée de faire autre chose de ces livres de papier germa dans son esprit. Alors elle commença à en découper les pages, entièrement à la main, avec beaucoup de précision et de délicatesse, pour transformer ces supports...En œuvres d’art, afin qu’ils continuent à raconter des histoires, des histoires autrement, en trois dimensions … Bicolores pour la plupart, blanc-crème de papier et noir d’encre, ces sculptures nous laissent leur inventer des couleurs, tant elles titillent notre imaginaire. Quand le chevalier se mesure au dragon, on s’attend presque à voir des flammes sortir de la bouche de ce dernier. Jodi Harvey-Brown ne lésine sur aucun détail pour insuffler de la vie à ses animaux ou à ses personnages.
Des «potagers solidaires» dans les prisons portugaises Sur le vaste terrain clôturé par des barbelés de la prison de Leiria, dans le centre du Portugal, quatre détenus terminent de planter des betteraves. Comme les salades et les choux qui poussent un peu plus loin, ces légumes seront distribués aux plus démunis. 100 tonnes de légumes. Le soleil,encore timide en ce matin de printemps,baigne les potagers irrigués par une petite rivière qui coule en contrebas. Et Luis Coimbra,24 ans, y creuse des trous à intervalles réguliers. « Ici, nous allons planter des aubergines », explique-t-il, une casquette rouge à l’envers sur la tête. Il fait partie des dizaines de détenus volontaires chaque année dans six prisons portugaises pour cultiver puis récolter plus de 100 tonnes de légumes par an destinés aux banques alimentaires. Préférant taire la raison de son incarcération, il explique être « heureux de pouvoir aiderdes gens dans le besoin », puis ajoute: « C’est agréable, aussi, de ne pas être tout le temps enfermé ». Réservée aux jeunes de 16 à 25 ans, la prison de Leiria consacre plus de 4 hectares, sur un total de 93, au service des «potagers solidaires», nés en 2009 d’un partenariat entre les services pénitentiaires et la fédération des banques alimentaires portugaises. D’autres initiatives plus ou moins similaires existent ailleurs dans lemonde. Au total, 120.000 personnes profitent de ces légumes au Portugal. « Symboliquement, c’est une façon pour les détenus de réparer les erreurs qu’ils ont commises en aidant des personnes issues de familles modestes », comme le sont bien souvent les leurs, résume José Nunes, le directeur de la prison. Quelque chose d’utile pour la société. Au loin, trois autres détenus posent une bâche protectrice sur le sol à l’aide d’un tracteur. Vitor Camas, l’un des gardiens, leur prête main-forte. « Ça leur donne des habitudes de travail qu’ils n’ont pas, le respect des règles. Ainsi, ils font quelque chose d’utile pour la société », estime-t-il. Au volant du tracteur, Helio Correia, 25 ans, raconte son parcours: « Vols, trafics… j’ai été condamné à 10 ans et 4 mois de prison. J’en aidéjà fait 9″, dit-il. Un énorme sourire lui éclaire le visage. « Ici, nous apprenons à cultiver. C’est quand même mieux que de jouer à la Playstation! », lance le détenu. Certains ont suivi au sein de la prison une formation agricole théorique. Ils travaillent ensuite dans les potagers mais aussi dans la vigne, qui produit un vin vendu localement, ou plantent du maïs destiné aux élevages de la région. Quelques-uns espèrent pouvoir continuer dans le secteur à leur sortie de prison. Bruno Muconda, 21 ans, compte même aller travailler dans les plantations de canne à sucre de sa famille, sur l’archipel de Sao Tomé e Principe, ancienne colonie portugaise située au large de l’Afrique de l’Ouest. « Quand j’ai dit à ma famille ce que je faisais, ils ont trouvé ça drôle au début, parce que je suis né à Lisbonne, je suis de la ville », raconte-t-il, ajoutant qu’il a « appris à aimer le contact avec la terre ». Étendre le projet. En fin de matinée, c’est l’heure de la récolte des choux, en début d’après-midi celle des salades. Puis la camionnette blanche de la banquealimentaire vient chercher la cargaison de légumes. « Des choux, des courgettes, des citrouilles… Il y a tout ce qu’il faut pour faire une soupe. Et nous essayons d’optimiser les cultures pour produire tout au long de l’année, pour quela banque alimentaire reçoive des légumes régulièrement », explique l’ingénieur agronome de l’établissement pénitentiaire, Estanislau Ramos Dias. L’association participe aux frais à hauteur de 2.400 euros par an et par établissement, ils permettent de payer l’essence des machines agricoles et l’indemnisation de 63 centimes par heure versée à chaque détenu. Pour la banque alimentaire, ces légumes sont devenus indispensables. « Avec la crise, les dons ont baissé et les besoins augmenté », relève Adelino Simoes, responsable de l’association. « Nos méthodes traditionnelles pour récolter de la nourriture dans les supermarchés ne suffisent plus ». Le nombre de prisons disposant d’un potager solidaire devrait passer bientôt de six à dix et l’association espère à terme étendre le projet àl’ensemble des quelque 50 établissements du pays.
Le Yarn bombing c'est l'art de faire des tagues ou graffitis au tricot. Essentiellement pratiqué en ville, il remplace les tagues de peinture, par des habillages au tricot. De nouvelles décorations urbaines hautes en couleurs. Le phénomène du Yarn bombing est né aux Etats-Unis et au Canada, il commence doucement à s'implanter en Europe. A défaut de peinture, ces tagueurs d'un nouveau genre, se sont armés d'aiguilles et de crochet pour décorer leur environnement avec de la laine, tricot et crochet au menu. Un vieux bus défraîchi entièrement habillé de laine façon Yarn Bombing. Des heures de travail pour un résultat surprenant qui ne manque pas d'attirer le regard. De l'art urbain accessible à tous et gratuit. Dans les parcs urbains, les arbres aussi ont droit à une séance de relookage. De la couleur pour attirer le regard, embellir et égayer un endroit sombre. Encore plus fort et plus grandiose, une locomotive et son chargement entièrement habillés de laine de toutes les couleurs.
Aujourd'hui le phénomène du Yarn bombing s'est démocratisé. A la base destiné à recouvrir de laine les objets, endroits et monuments que l'on trouvait moches, cette pratique s'est transformé en art des rues à part entière.
Les cabines téléphoniques londoniennes prises d'assaut par le Yarn bombing.
Une superbe pieuvre en laine habite désormais dans cet arbre.
La fontaine éléphant joliment décorée et habillée de laine pour sortir de l'ombre du parc.
Ce commentaire a été modifié le 16/05/2018 à 16:04
La fabrication du pain !! texte trouvé sur le net Un bon boulanger qui sait faire du bon pain, c'est le bien-être quotidien assuré pour tous. Pour faire du bon pain, il faut surtout du cœur à l'ouvrage et un fameux tour de main. La pain fait partie d'une tradition artisanale très ancienne et nous devons veiller à ce qu'elle se poursuive intacte pour un nouveau millénaire. Pour faire du bon pain, il faut du bon blé. De tout temps les hommes ont surveillé d'un œil inquiet la maturation des épis. Ils invoquaient les dieux de leur épargner la famine. Le pain est ainsi devenu sacré pour les hommes. Symbole de la vie et de la fertilité de la terre, nous appartenons à la civilisation du blé comme d'autres à celle du riz ou du maïs Regardez un pain : c'est l'histoire de l'humanité que vous contemplez. A la base de notre alimentation depuis des millénaires, il est le témoin privilégié de l'histoire des civilisations Le pain est issu d'une série de découvertes et d'innovations qui ont débutées il y a huit mille ans dans le Croissant fertile moyen-oriental, où les premiers villages d'agriculteurs sédentaires ont développé la culture des céréales. Une vrai « civilisation du pain » va naître dans le bassin méditerranéen où cet aliment sera adopté par les Egyptiens, le Hébreux, les Grecs et les Romains. Chez les Egyptiens, le pain est utilisé comme offrande aux dieux ou comme provision emportée en voyage par le défunt. Il a une importance considérable dans cette civilisation. Aliment quotidien essentiel, il sert aussi de monnaie, notamment pour rémunérer les ouvriers ou les fonctionnaires, la qualité du pain remis étant fonction de la position sociale. Chez les Hébreux, le pain devient un aliment de base quand ils se sédentarisent. Le pain levé est un aliment quotidien alors que le pain azyme, non levé, sert d'offrande. Le procédé de fabrication du pain fonctionne aussi comme un signe de reconnaissance sociale : les riches se nourrissent de pains levés à la fine fleur de farine de froment, les pauvres de pains de farine d'orge. Des contacts commerciaux avec l'Egypte vers -800 permettront aux Grecs de découvrir le pain.
Vers -600 le pain au levain sera considéré comme une friandise et réservé aux seuls ambassadeurs. L'invention du moulin olynthien à mouvement alternatif (actionné par des esclaves) constituera un net progrès. Chez les Grecs, le pain va quitter peu à peu l'aire domestique pour rejoindre les fournils des boulangers professionnels, le four est alors utilisé couramment. Au IIe siècle avant J-C, on dénombre dans les boulangeries d'Athènes pas moins de 72 variétés de pains et gâteaux, et, vers 30 ap JC, sur le monumental tombeau du maître boulanger Eurizaces apparaît nettement une machine à pétrir actionnée par un cheval. Sans doute le plus vieux pétrin mécanique ! L'ensemble des scènes témoigne de la grosse taille de ces meuneries-boulangeries qui assuraient la distribution gratuite de céréales et de pains. Vers 300 avant JC, on trouve les premières « pistoria » c'est-à-dire les premières boulangeries à Rome. Traditionnellement consommateurs de bouillie, les notables romains font venir des boulangers grecs dans leur villa pour leur confectionner différents pains. Ils vont même apporter une évolution considérable dans le fabrication du pain : ils apprennent aux romains l'utilisation de la levure de bière et introduisent la cuve cylindrique dans laquelle un bras artificiel est agité grâce à un mécanisme hippomobile, l'ancêtre du pétrin mécanique. Les fours étaient maçonnés en brique, semblables aux fours à bois d'aujourd'hui. Tous ces progrès technologiques sur la fabrication du pain n'empêche pas la misère. Pour calmer le peuple, les Empereurs distribuent du pain gratuitement aux chômeurs dont le nombre ne cesse d'augmenter. A la fin de l'empire romain, ce pain gratuit devient un droit héréditaire et le jeton que l'on doit présenter contre le pain se transmet de père en fils. En -14 la fondation d'un collège de meunier boulanger à Rome est crée. Ceci traduit une progression sensible du pain dans l'alimentation des romains.
L'art de faire du pain gagne l'Europe occidentale occupée alors par les Romains. En France, l'histoire du pain reflète celle de la société. Bien que les techniques s'améliorent avec le temps, la différence entre le pain des riches et le pain des pauvres persiste jusqu'à la fin du XVIIIe siècle.
Au début du Moyen Age, il y a peu de culture de céréales et elles sont pauvres en gluten. Le pain se consomme surtout dans les villes. Vers 630 on attribue à Dagobert des édits concernant la réglementation de la vente de pain. Les rares boulangeries de l'époque devaient se situer dans les différentes cours royales, dans les villes fortifiées et dans les abbayes.
Pour faire moudre les céréales, le paysan doit payer un impôt : le ban (créé vers 1050), au seigneur qui entretient le moulin. Le pain est cuit au four « banal » environ deux fois par mois ou sous la cendre. Il durcit rapidement et se consomme rassis, trempé dans la soupe. Les paysans, privés de farine blanche destinée aux riches, se nourrissent « d'un pain de misère » ou pain noir fabriqué à base de fèves, lentilles ou racines. En ville, on a le choix entre quatre sortes de pains : le pain de Chailly, un pain blanc fabriqué avec les meilleures farines ; le pain coquillé, pain bis blanc qui prendra le nom de pain bourgeois ; le pain de chapitre ou pain broyé ou brié, dont la pâte épaisse et battue avec deux bâtons ; le pain bis le plus grossier. Le boulanger de l'époque se nomme le talemelier. A partir des ordonnances de Jean Le Bon, il faudra pouvoir s'offrir les services d'un boulanger à domicile pour varier les plaisirs du pain. A cette époque, la vente du pain s'effectuait à l'ouvroir ou sur les marchés. L'ouvroir correspond à une sorte de fenêtre munie d'une étagère qui donne sur une rue commerçante, c'est semble-t-il la première boutique. Une partie importante de la vente se faisait sur de nombreux marchés, approvisionnés également par des talemeliers forains venus des campagnes proches pour vendre des pains de plus grosse taille.
Le pain est un élément clé de la paix sociale, il est au centre des revendications lors des émeutes de la faim. On parlera d'ailleurs du « pain de l'égalité » à la Révolution Française.
En effet, de la renaissance à la révolution, le développement des sciences profite à la technologie meunière te boulangère. Les techniques de panification progressent considérablement. Mais le blé connaît de fortes hausses de prix et, à l'aube de la révolution, la colère du peuple affamé se cristallise contre les boulangers.
Au cours du XVII ème siècle, les pâtes à pain sont davantage hydratées et les techniques de pétrissage sont améliorées, en particulier par deux opérations supplémentaires : le « bassinage » et le « battement ».
Selon Parmentier, il faut donner à la pâte un certain degré de mollesse qui permette à la matière glutineuse de produire son effet, et à celui qui a pétri, les moyens de bien travailler son pain.
L'importance du pain dans l'alimentation est attestée dès le début du XVIII ème siècle. Dans son dictionnaire des aliments en 1704, Lemery écrit : « nous ne mangeons presque rien sans pain, sans lui, la plupart de nos viandes nous donneraient le dégoût » Cette citation illustre bien le fait que les français sont de gros consommateurs de pain.
A partir de 1750 beaucoup de savants (Beccari, Kessel, Meyer, Duhamel du Monceau, Bucquet, Beguillet, Malisset) commencent à faire des études en rapport avec la technologie meunière et boulangère : ils étudient les propriétés du gluten, testent des étuves pour sécher et améliorer la conservation des récoltes, diffusent la mouture économique (mouture progressive avec laquelle les blés sont mieux nettoyés, les produits de mouture repassés plusieurs fois sous de nouvelles meules).
Au XVIII ème siècle, les farines tamisées apparaissent sur les marchés. Alors qu'avant le boulanger tamisait lui-même sa farine pendant la seconde moitié du XVII ème, certains meuniers commencent à expérimenter une mouture dite à blanc. Les sons gras sont sassés énergiquement, voire repassés sous la meule.
Après avoir publié en 1778 un livre remarquable « le parfait boulanger » Parmentier s'associe à Cadet de Vaux pour ouvrir une école gratuite de boulangerie à Paris.
Plus tard (1788/1789) une famine importante, due à de très mauvaises conditions climatiques et à des conditions économiques dramatiques, apparaît. Le prix du pain atteint des sommets et déclenche des émeutes. Les boulangeries sont attaquées et le peu de farine disponible est pillée. En 1791, on impose des prix obligatoires aux pains et en 1796, le pain blanc, réservé aux riches, devient officiellement le pain de tous les français.
La fabrication du pain varie peu jusqu'à l'ère industrielle si ce n'est l'utilisation de la levure de bière à coté du levain. Les principales innovations verront le jour au XIX ème siècle : premières machines à pétrir, moulins automatiques, .... La fabrication du pain se modernise jusqu'au XX ème siècle où les fournils sont mécanisés. De nouvelles techniques de cuisson apparaissent : four à vapeur puis à gaz et à l'électricité ; surgélation de la pâte, etc. Les nouveaux mots d'ordre sont productivité et pain blanc.
C'est en 1830 que les boulangers des villes vont commencer à acheter des marques commerciales de farine issues des minoteries parisiennes. D'une certaine manière ils y perdent en autonomie puisqu'ils ne contrôlent plus l'achat des blés ni de la mouture, et qu'ils ne tamisent plus eux-mêmes. Certaines minoteries vont devenir très puissantes et contrôler financièrement bon nombre de petites boulangeries.
En 1836 ouvre la boulangerie Mouchot rue de Grenelle. Il s'agit vraisemblablement de la première boulangerie privée de type industriel.
La III ème République voit les débuts de la boulangerie moderne. Les inventions sont nombreuses et l'accès à des matières premières diversifiées est plus aisé. Pourtant, le pain va se raréfier à l'occasion de la crise économique de 1929, puis avec l'occupation allemande.
Tout au long du XIX ème siècle, les fours de boulangerie sont améliorés, des systèmes de chaînage métallique leur assurent une meilleure longévité, les façades sont en briques, les voûtes plus basses, et les dalles réfractaires pour la sole se généralisent ainsi que les ouras.
Durant cette période, les inventions ne manquent pas. Pourtant la boulangerie française est nettement moins mécanisée que les boulangeries allemandes et autrichiennes. Durant la première guerre des mesures sont prises pour rationner le pain, alors que la mobilisation des boulangers va créer de nombreuses difficultés, notamment celle de trouver des remplaçants compétents et aptes physiquement au pétrissage manuel. C'est à cette époque que la vente des pétrins mécaniques se développe : on estime que seulement 5 % des boulangeries parisiennes possédaient des pétrins mécaniques avant 1914 ; il y en a 95 % en 1931 En 1922 le batteur-mélangeur permet d'éviter de pétrir à la main les pâtes de viennoiserie. Il rendra également d'énormes services aux pâtissiers pour la préparation de leurs crèmes.
Vers 1936 les sociétés Frigidaire et Bonnet commercialisent des armoires frigorifiques. C'est un progrès considérable.
Depuis le début du siècle le marché de la pâtisserie s'est beaucoup développé, de nombreux boulangers fabriquent et vendent de la pâtisserie.
Dès 1939, essentiellement en ville, la nouvelle méthode de panification sur direct s'impose. Elle se caractérise par l'emploi de farines peu extraites, d'un pétrissage lent, de faibles doses de levure. Le pointage est très long jusqu'à 4h, entrecoupé d'une ou deux ruptures. Pesée et façonnage manuels suivis d'un apprêt court, favorisent l'obtention d'une crème très irrégulière.
Avec la Guerre et l'occupation, les approvisionnements sont complètement perturbés. A la qualité très médiocre du pain s'ajoutent les tickets de rationnement. Les campagnes souffrent moins de ces rationnements que les villes, et les paysans remettent en chauffe le vieux four à pain, ou en reconstruisent de plus petits. On assiste à une reprise de la fabrication du pain de ménage dans les fermes
LA PORTEUSE DE PAIN
Dès l'ouverture de la boulangerie, longtemps avant 6 heures du matin, cette courageuse mercenaire arrive, ponctuelle, prend dans sa voiturette une provision formidable de pains longs, ronds, en galettes, en miches, en couronnes, et la voilà partie de porte en porte avant le lever de ses clients. Elle sait par coeur le goût de chacun, celui-ci veut du pain boulot, celle-ci préfère le polka ; la petite dame du troisième ne tolère que le fendu ; le vieux monsieur de l'entresol réclame du riche ; tel autre, diabétique, des flûtes sans mie ; l'étranger du premier déjeune avec du viennois ; au savant du sixième, il faut du seigle, espérance libératrice de viscères paresseuses ; à tel autre, du pain complet selon la méthode Kneipp. Que ne connaît-elle pas encore ? Tels gens ne paient que tous les huit jours ; tels autres, dont la bonne est si rêche et qui font tant d'épate, sont en retard d'un mois et la petite note reste toujours insoldée. La porteuse dépose ses pains contre les portes des appartements, dans un bout de papier bulle ; tant pis si des chats ou des chiens de passage les flairent et lèvent la patte obliquement dessus. Elle monte quelquefois cinq étages pour une petite « galette » de 2 sous, mais elle n'en est plus à compter les étages ; elle en gravit quatre ou cinq cents dans sa matinée, toujours allègre et robuste ; elle ne s'interrompt que pour se rendre au fournil chercher une nouvelle charge ou pour aller siffler un verre de raide à la petite réunion des porteurs et des porteuses, chez un troquet du quartier. Vers midi et demi, la distribution terminée, la brave femme, d'ordinaire d'humeur joyeuse, fait ses comptes et rentre alors dans son petit logis, sous les toits
Journée nationale d'amour d'un arbre. Le propriétaire de cette terre au Pays de Galles aurait pu abattre le chêne pour faire de la place pour d'autres récoltes, mais nous aimons penser qu'il aimait trop l'arbre. Et quoi ne pas aimer? Non seulement les arbres offrent de beaux paysages, mais ils offrent aussi un habitat pour les animaux, de l'ombre rafraîchissante et des emplois. De plus, ils combattent les changements climatiques en absorbant le CO2 de l'atmosphère. Chaque jour devrait être Journée nationale d'amour un arbre, dans notre livre.
Cela fait dix ans qu’on l’entend gronder dans nos quartiers : un bar à bobos, un resto de bobos, un concept store pour bobos… Mais finalement, qui est le bobo ? A force de voir du « bobo » partout on nesait plus trop où il se niche… Et si nous avions tous nos petits tocs de bobos ? Introspection. -Le bobo aime le bois Que ce soit pour mélanger ses courgettes bio de Normandie ou pour s’assoir écolo : le bobo adore les trucs en bois. Idéalement écoresponsables, idéalement achetés chez Made, idéalement « scandinave ». -Le bobo aime le design Même s’il passe ses dimanches dans les brocantes, la maison du bobo ne ressemble pas à une vide grenier qui sent la récup’ ! Non, il associera finement sa Dame Jeanne piquée à grand Papy à sa copie de fauteuil Eames ou Bertoia… -Le bobo est high tech Certes il aime s’assoir en tailleur sur son tapis berbère mais attention, il arbore aussi nonchalamment son Apple Watch au poignet et s’est équipé dela platine dernier cri pour écouter sa jolie collection de Vinyles 60’s. Pas fou le bobo ! -Le bobo aime théoriser les choses logiques « Je pense qu’il est bon d’être dans l’éducation positive mais de rester légèrement ferme lorsque le cadre est franchi. Que notre fils apprenne très tôt la notion de politesse mais qu’il puisse se tromper, sans se sentir jugé. » Oui… C’est du bon sens mais ça a plus de classe quand on lui donne des airs de Dolto ! -Le bobo aime manger Il adore parler nourriture et il adore parler concept : donc il adore les concepts autour de la food ! Bar à mozza’, bar à houmous, bar à vin, barà tapas… Il aime conceptualiser la nourriture pour la rendre beaucoup plus cool. Une tartine de beurre ne sera pas une simple tartine de beurre mais « un toast beurré avec concassé de sésame et sa petite confiture d’airelle. » Tout simplement. -Le bobo mange des aliments rares Pour rendre folle n’importe quelle recette de penne au fromage, le bobo ajoutera sa touche secrète : les super-aliments. Des aliments qui s’achètent en vrac, très chers, au goût et à la couleur insolite. Graines de chia, goji, maca, spiruline… Le tout est de TOUJOURS saupoudrer ses plats d’un aliment au nom étrange. -Le bobo aime les sports lents Il mange bio et fait attention à son corps, bien sûr, mais il ne va pas se tuer dans des sports trop violents où la gagne et la transpiration font loi.Il préfèrera le sport « tranquille », le sport qui travaille le mental et le physique, qui n’essouffle pas trop mais fait respirer en profondeur… Bref, le yoga sous toutes ses formes, c’est son dada ! -Le bobo se soigne avec des huiles essentielles Le bobo adore débattre sur les vaccins, le lactose mais ce qu’il aime par-dessus tout, c’est se soigner avec sa petite tripotée de flacons d’huile essentielle. « Tu as mal au dos ? » Attends j’ai du gaulthérie couché ! », « Tu sais tu devrais respirer de la menthe poivrée plutôt que de te gaver de Doliprane… », « Pour mes coups de soleil ? Je n’utilise que de la lavande fine… » Sans doute fut-il apothicaire dans une autre vie… Ou druide. Le bobo est toujours propre sur lui -Attention, le bobo n’est pas « le babos » ! Pas de pantalon en chanvre, de dreadlocks ou de boue sur ses chaussures. Non, il aime la nature mais aime aussi son petit pot de cire à quarante euros pour soigner sa chevelure mi-courte, mi-longue et son bain rempli d’élixir relaxante de Weleda !
-Le bobo aime avoir des QG Son « bar de quartier » il y tient plus qu’à la prunelle de ses yeux ! C’est ce qui lui manque le plus en vacances : son petit bar qui ne paye pas de mine, avec son comptoir et sa bière pas chère. Son serveur qui leconnaît comme son frangin et sa bande d’habitués qui se font des afterworks soft en bas de chez eux. Il y va le matin au café, le dimanche après-midi après le brunch et le soir pour son petit apéro. -Le bobo aime se distinguer TOUT pourvu qu’il ne ressemble pas à son voisin « normal » ! Son jean brut n’est pas un jean brut comme les autres : il est en coton bio recyclé fait par une ONG ; son bonnet n’est pas un bonnet en laine lambda : c’est un bonnet en mohair tricoté main et déniché dans la seule boutiquedu Marais qui vend la marque ! Il faut être comme tout le monde mais différemment.
-Le bobo ressent les énergies Un couple de bobo n’achètera pas une maison s’ils sentent des mauvaises ondes. Ils aiment bien se pencher sur le magnétisme, les mystères de la vie et les câlins aux arbres…Le bobo est fatigué parce qu’il a changé la place de son lit mais que la tête est sans doute sur un nœud énergétique ; il n’a pas « envie de manger un gros steack saignant », il a « un besoin intense de protéines ». C’est plus mystérieux, moins « normal », donc plus chouette ! -Le bobo a pas mal de cactus Le bobo n’a pas forcément la main verte, alors, il le cache en parsemant son intérieur d’une tonne de catcus en tout genre. Ça montre aux autres qu’il est « green » mais ça permet de partir en vacances trois semaines sans voir ses plantes décimées. -Le bobo est contradictoire. Mais il adore qu’on le traite de bobo ! Avouez, c’est tout vous ?
Ce commentaire a été modifié le 16/05/2018 à 15:09
Les secrets des mots et expressions expliqués par le Robert .
Quelle est la racine du mot "payer" ? Et l'origine de l'expression "une autre paire de manches" ? Voici quelques exemples à découvrir grâce au dictionnaire qui fête ses 50 ans cette année.
Pourquoi dit-on reprendre du poil de la bête ? Selon une croyance ancienne, on pouvait soigner une morsure avec un poil de l'animal fautif.
Le Saviez vous épave. Avant de désigner un véhicule irréparable ou un navire naufragé, le mot épave faisait référence à un animal égaré !
L'expression faire tapisserie (rester inoccupé) se disait autrefois d'une femme qui n'était pas invitée à danser lors d'un bal.
L'origine de l'expression " C'est une autre paire de manches" Au Moyen Âge, les manches des vêtements étaient amovibles. C'est sans doute ce qui a donné l'expression "C'est une autre paire de manches".
D'où vient le mot " malotru" Le mot malotru, qui désigne une personne mal éduquée, vient du latin populaire male astrucus "né sous une mauvaise étoile".
L'origine du mot " camarade " À l'origine du mot camarade, on trouve l'espagnol camarada "chambrée", de cama "lit" ! Il désigna d'abord une chambrée de soldats !
D'où vient le mot " fromage"? En ancien français, on ne parlait pas de fromage mais de formage ! Ce mot vient en effet du latin formaticus "moulé, fait dans une forme".
Le bétail , c'est la richesse ! ... Et l'argent c'est la paix.
Le verbe payer est issu du latin pacare "pacifier" (de pax "paix"), sans doute dans le sens de "satisfaire, apaiser avec de l'argent".
D'où vient l'expression : "Être aux trousses de quelqu'un" ? Le Saviez Vous La trousse, petite culotte bouffante portée au XVIe siècle, a donné la drôle d'expression être aux trousses de quelqu'un.
Le Yarn bombing c'est l'art de faire des tagues ou graffitis au tricot. Essentiellement pratiqué en ville, il remplace les tagues de peinture, par des habillages au tricot. De nouvelles décorations urbaines hautes en couleurs.
Le phénomène du Yarn bombing est né aux Etats-Unis et au Canada, il commence doucement à s'implanter en Europe. A défaut de peinture, ces tagueurs d'un nouveau genre, se sont armés d'aiguilles et de crochet pour décorer leur environnement avec de la laine, tricot et crochet au menu.
Un vieux bus défraîchi entièrement habillé de laine façon Yarn Bombing. Des heures de travail pour un résultat surprenant qui ne manque pas d'attirer le regard. De l'art urbain accessible à tous et gratuit.
Dans les parcs urbains, les arbres aussi ont droit à une séance de relookage. De la couleur pour attirer le regard, embellir et égayer un endroit sombre.
Encore plus fort et plus grandiose, une locomotive et son chargement entièrement habillés de laine de toutes les couleurs.
Aujourd'hui le phénomène du Yarn bombing s'est démocratisé. A la base destiné à recouvrir de laine les objets, endroits et monuments que l'on trouvait moches, cette pratique s'est transformé en art des rues à part entière.
Les cabines téléphoniques londoniennes prises d'assaut par le Yarn bombing.
Une superbe pieuvre en laine habite désormais dans cet arbre.
La fontaine éléphant joliment décorée et habillée de laine pour sortir de l'ombre du parc.
16 mai 1983 : Michael Jackson exécute pour la première fois un moonwalk sur NBC en chantant "Billie Jean". Le monde entier va bientôt tenter de l'imiter ********** 16 mai 1968 : le comité d'occupation de la Sorbonne appelle à l'occupation immédiate de toutes les usines et à la formation de conseils ouvriers. Pompidou s'adresse aux Français à la télévision ********** 16 mai 1920 : l'Eglise canonise Jeanne d'Arc après l'avoir béatifié en 1909. Elle devient une des saintes patronnes de la France et une loi est promulguée pour qu'elle soit fêtée. ********* 2007 Nicolas Sarkozy nommé président de la France Nicolas Sarkozy devient officiellement le sixième président de la Ve République après la proclamation solennelle des résultats de l'élection présidentielle par le président du Conseil constitutionnel, Jean-Louis Debré; le chef de l'État sortant Jacques Chirac lui avait auparavant transmis les pouvoirs, Nicolas Sarkozy a recueilli le 6 mai, lors du second tour de l'élection présidentielle, 53,06% des suffrages exprimés.
********** 1703 Décès de l'écrivain Charles Perrault Charles Perreault, né le 12 janvier 1628, est resté célèbre pour ses Contes de Perrault, issus de la tradition populaire ********** 1920 Naissance de Martine Carol Marie-Louise Mourer, dite Martine Carol, est une actrice française née le 16 mai 1920 à Saint-Mandé (Val-de-Marne) et morte le 6 février 1967 à Monte-Carlo (Monaco). En 1943, elle tourne La Ferme aux loups, aux côtés de Paul Meurisse et de François Périer. En 1947, elle joue dans La Route du tabac au théâtre de la Renaissance aux côtés de Marcel Mouloudji. Elle apparaît désormais régulièrement au cinéma où sa beauté marque les esprits, notamment dans Miroir (1947) avec Jean Gabin, Les Amants de Vérone (1948) avec Pierre Brasseur, ou encore Je n'aime que toi (1949) avec le chanteur Luis Mariano Le nom de Martine Carol va toutefois rester associé pour longtemps au personnage qui la rend célèbre : Caroline chérie, adapté des romans de Cécil Saint-Laurent. Elle y incarne une aristocrate ravissante et déterminée qui survit à la Révolution et prend sa revanche sous l'Empire, en usant largement de ses talents de séductrice ******** 16 mai 1770 : Marie-Antoinette, 14 ans, épouse le futur roi de France, Louis XVI, 15 ans, à Versailles, devant 5.000 invités. Ils monteront sur le trône quatre ans plus tard
Gonfaron est à 40 km de Toulon
- Depuis quelques années,au mois d'avril,les Gonfaronnais font la fête
autour d'un âne volant spécialement édifié à cette occassion...
- Il était une fois au début du XVIII ème siècle selon certains,en 1645
selon d'autres,un petit village de Provence qui se préparait à fêter
dans la joie son Saint Patron. Le village était Gonfaron,surmonté déja à
l'époque d'une chapelle dédiée à Saint Quinis.
- Toute fête comportait une procession.
Les consuls avaient ordonné aux habitants de nettoyer le devant de leurs maisons situées sur le chemin du cortège.
- Or,il se fit qu'un Gonfaronnais grincheux,refusa de faire ce travail de
propreté. Il s'écria : "Si Saint Quinis trouve le passage sale,il
n'aura qu'à sauter par dessus!".
La municipalité fit procéder d'autorité au travail nécessaire.
- La procession passa comme à l'ordinaire dans la joie. Si l'incident
n'eut guère de conséquence,il resta dans la mémoire des villageois.
- Quelques temps plus tard,notre bonhomme grincheux à cheval sur son
âne,s'en revenant de la campagne descendant les pentes de la Carnaraute
(nom local de la montagne qui domine Gonfaron au nord),
Or,sa bête énervé par les mouches prit une rapide allure.
A tel point que quittant le chemin,elle fît un vol plané au dessus du
ravin tandis que son piteux cavalier était projeté sur le sol.
- Connue aussitôt sa mésanventure fit la joie et la risée de tout le
pays,et chacun de s'écrier : " C'est bien fait,Saint Quinis l'a puni,son
âne a volé "
- Cest ainsi que née la légende de l'âne volant de Gonfaron.
À Partir Des Pages De Livres...
Découvrez le magnifique travail de l’artiste Jodi Harvey-Brown...Qui nous présente des très belles sculptures 3D originales et spectaculaires...
Avec comme support le livre. Toute ses créations sont réalisées à la main.
Jodi Harvey-Brown
Est une artiste féminine âgée de 20 ans et résidant en Pennsylvanie... crée des sculptures...Fantaisistes inspirés par les livres d’une part...Et de l’autre à partir des pages du livre lui même...D’où le titre de sa collection photographique sculpturale nommée
Coming Out The Pages.
Les ouvrages qui lui servent à créer ses sculptures sont de sa propre création. Elle estime qu’aucun livre ne doit être abîmé, et ce quelque soit la création entrepris.
Elle a puisé son inspiration dans grandes œuvres tels que Vingt mille lieuessous les mer, Tom Sawyer, Moby Dick et les as rendu dynamique et quelque peu interactif.
Livres sculptés : les étonnantes réalisations de Jodi Harvey-Brown Des livres qui prennent vie, s’animent au gré des histoires qu’ils racontent.
C’est l’incroyable idée de l’artiste Jodi Harvey-Brown : amoureuse des livres, elle décide de leur offrir une nouvelle vie...En transformant des ouvrages de seconde main en de véritables sculptures sur papier, créant ainsi une alternative originale au livre pop-up : d’entre les pages émergent les mondes imaginaires de la littérature.
Le degré de précision et de technicité de ses réalisations est surprenant :chaque élément est finement ciselé, et on appréciera le souci du détailainsi que le minutieux travail de composition des scènes littéraire.
Si on découvre à travers ces réalisations l’univers sensible et personnel de l’artiste, on remarquera sa capacité à restituer l’esprit de l’ouvrage, à en tirer des scènes évocatrices et à les ancrer dans le respect de l’espace littéraire propre à chaque ouvrage.
Sur son site, elle explique sa vision de la littérature :« The books that we love to read should be made to come to life. Characters, that we care so much for, should come out of the pages to show us their stories. What we see in our imaginations as we read should be there for the world to see. »(Les livres que nous aimons lire doivent être faits pour prendre vie. Les personnages, pour lesquels nous nous soucions tellement, devraient sortir des pages pour nous montrer leurs histoires. Ce que nous voyons dans nos imaginations telles que nous les lisons devrait être là pour que le monde puisse les voir. »
En réinterprétant la littérature sous un autre médium, celui de la sculpture, Jodi Harvey-Brown donne corps à l’imaginaire que l’auteur a souhaité nous faire partager à travers son ouvrage.
Des sculptures sur livres qui donnent envie de se replonger dans les aventures de ses héros préférés !
Toutes les sculptures de livres sont créés par la main. Une fois terminé, ils sont protégés avec une finition UV. des pièces personnalisées sont disponibles. Certaines pièces sont actuellement disponibles.
N'hésitez pas à me contacter pour plus d' informations, ou visitez www.etsy.com/shop/WetCanvasArt
La plupart des pièces qui sont vendus peuvent être recréés.
Certaines pièces ont été présentées dans la galerie des spectacles ou des publications.
Si vous êtes intéressé par une pièce, demandez son histoire!
L’idée lui est venue après qu’elle eut acheté un plein carton de vieux livres dans une boutique d’occasion.
A l’heure où les ouvrages sont de plus en plus souvent numériques, l’idée de faire autre chose de ces livres de papier germa dans son esprit.
Alors elle commença à en découper les pages, entièrement à la main, avec beaucoup de précision et de délicatesse, pour transformer ces supports...En œuvres d’art, afin qu’ils continuent à raconter des histoires, des histoires autrement, en trois dimensions …
Bicolores pour la plupart, blanc-crème de papier et noir d’encre, ces sculptures nous laissent leur inventer des couleurs, tant elles titillent notre imaginaire.
Quand le chevalier se mesure au dragon, on s’attend presque à voir des flammes sortir de la bouche de ce dernier.
Jodi Harvey-Brown ne lésine sur aucun détail pour insuffler de la vie à ses animaux ou à ses personnages.
(Clic)Le site de Jodi Harvey Brown
Sur le vaste terrain clôturé par des barbelés de la prison de Leiria, dans le centre du Portugal, quatre détenus terminent de planter des betteraves. Comme les salades et les choux qui poussent un peu plus loin, ces légumes seront distribués aux plus démunis.
100 tonnes de légumes.
Le soleil,encore timide en ce matin de printemps,baigne les potagers irrigués par une petite rivière qui coule en contrebas.
Et Luis Coimbra,24 ans, y creuse des trous à intervalles réguliers. « Ici, nous allons planter des aubergines », explique-t-il, une casquette rouge à l’envers sur la tête.
Il fait partie des dizaines de détenus volontaires chaque année dans six prisons portugaises pour cultiver puis récolter plus de 100 tonnes de légumes par an destinés aux banques alimentaires. Préférant taire la raison de son incarcération, il explique être « heureux de pouvoir aiderdes gens dans le besoin », puis ajoute: « C’est agréable, aussi, de ne pas être tout le temps enfermé ».
Réservée aux jeunes de 16 à 25 ans, la prison de Leiria consacre plus de 4 hectares, sur un total de 93, au service des «potagers solidaires», nés en 2009 d’un partenariat entre les services pénitentiaires et la fédération des banques alimentaires portugaises.
D’autres initiatives plus ou moins similaires existent ailleurs dans lemonde. Au total, 120.000 personnes profitent de ces légumes au Portugal.
« Symboliquement, c’est une façon pour les détenus de réparer les erreurs qu’ils ont commises en aidant des personnes issues de familles modestes », comme le sont bien souvent les leurs, résume José Nunes, le directeur de la prison.
Quelque chose d’utile pour la société.
Au loin, trois autres détenus posent une bâche protectrice sur le sol à l’aide d’un tracteur. Vitor Camas, l’un des gardiens, leur prête main-forte. « Ça leur donne des habitudes de travail qu’ils n’ont pas, le respect des règles. Ainsi, ils font quelque chose d’utile pour la société », estime-t-il.
Au volant du tracteur, Helio Correia, 25 ans, raconte son parcours: « Vols, trafics… j’ai été condamné à 10 ans et 4 mois de prison. J’en aidéjà fait 9″, dit-il. Un énorme sourire lui éclaire le visage. « Ici, nous apprenons à cultiver. C’est quand même mieux que de jouer à la Playstation! », lance le détenu.
Certains ont suivi au sein de la prison une formation agricole théorique. Ils travaillent ensuite dans les potagers mais aussi dans la vigne, qui produit un vin vendu localement, ou plantent du maïs destiné aux élevages de la région. Quelques-uns espèrent pouvoir continuer dans le secteur à leur sortie de prison.
Bruno Muconda, 21 ans, compte même aller travailler dans les plantations de canne à sucre de sa famille, sur l’archipel de Sao Tomé e Principe, ancienne colonie portugaise située au large de l’Afrique de l’Ouest.
« Quand j’ai dit à ma famille ce que je faisais, ils ont trouvé ça drôle au début, parce que je suis né à Lisbonne, je suis de la ville », raconte-t-il, ajoutant qu’il a « appris à aimer le contact avec la terre ».
Étendre le projet.
En fin de matinée, c’est l’heure de la récolte des choux, en début d’après-midi celle des salades. Puis la camionnette blanche de la banquealimentaire vient chercher la cargaison de légumes. « Des choux, des courgettes, des citrouilles…
Il y a tout ce qu’il faut pour faire une soupe. Et nous essayons d’optimiser les cultures pour produire tout au long de l’année, pour quela banque alimentaire reçoive des légumes régulièrement », explique l’ingénieur agronome de l’établissement pénitentiaire, Estanislau Ramos Dias.
L’association participe aux frais à hauteur de 2.400 euros par an et par établissement, ils permettent de payer l’essence des machines agricoles et l’indemnisation de 63 centimes par heure versée à chaque détenu.
Pour la banque alimentaire, ces légumes sont devenus indispensables. « Avec la crise, les dons ont baissé et les besoins augmenté », relève Adelino Simoes, responsable de l’association. « Nos méthodes traditionnelles pour récolter de la nourriture dans les supermarchés ne suffisent plus ».
Le nombre de prisons disposant d’un potager solidaire devrait passer bientôt de six à dix et l’association espère à terme étendre le projet àl’ensemble des quelque 50 établissements du pays.
Le Yarn bombing c'est l'art de faire des tagues ou graffitis au tricot.
Essentiellement pratiqué en ville, il remplace les tagues de peinture,
par des habillages au tricot. De nouvelles décorations urbaines hautes
en couleurs.
Le phénomène du Yarn
bombing est né aux Etats-Unis et au Canada, il commence doucement à
s'implanter en Europe. A défaut de peinture, ces tagueurs d'un nouveau
genre, se sont armés d'aiguilles et de crochet pour décorer leur
environnement avec de la laine, tricot et crochet au menu.
Un vieux bus défraîchi entièrement habillé de laine façon Yarn Bombing.
Des heures de travail pour un résultat surprenant qui ne manque pas
d'attirer le regard. De l'art urbain accessible à tous et gratuit.
Dans les parcs urbains, les arbres aussi ont droit à une séance de
relookage. De la couleur pour attirer le regard, embellir et égayer un
endroit sombre.
Encore plus fort et plus grandiose, une locomotive et son chargement entièrement habillés de laine de toutes les couleurs.
Aujourd'hui le phénomène du Yarn bombing s'est démocratisé. A la base destiné à
recouvrir de laine les objets, endroits et monuments que l'on trouvait
moches, cette pratique s'est transformé en art des rues à part entière.
Les cabines téléphoniques londoniennes prises d'assaut par le Yarn bombing.
Une superbe pieuvre en laine habite désormais dans cet arbre.
La fontaine éléphant joliment décorée et habillée de laine pour sortir de l'ombre du parc.
La fabrication du pain !! texte trouvé sur le net
Un bon boulanger qui sait faire du bon pain, c'est le bien-être quotidien
assuré pour tous. Pour faire du bon pain, il faut surtout du cœur à
l'ouvrage et un fameux tour de main. La pain fait partie d'une tradition
artisanale très ancienne et nous devons veiller à ce qu'elle se
poursuive intacte pour un nouveau millénaire.
Pour faire du bon pain, il faut du bon blé. De tout temps les hommes ont surveillé d'un œil
inquiet la maturation des épis. Ils invoquaient les dieux de leur
épargner la famine. Le pain est ainsi devenu sacré pour les hommes.
Symbole de la vie et de la fertilité de la terre, nous appartenons à la
civilisation du blé comme d'autres à celle du riz ou du maïs
Regardez un pain : c'est l'histoire de l'humanité que vous contemplez. A la base
de notre alimentation depuis des millénaires, il est le témoin
privilégié de l'histoire des civilisations
Le pain est issu d'une série de découvertes et d'innovations qui ont débutées il y a huit mille
ans dans le Croissant fertile moyen-oriental, où les premiers villages
d'agriculteurs sédentaires ont développé la culture des céréales. Une
vrai « civilisation du pain » va naître dans le bassin méditerranéen où
cet aliment sera adopté par les Egyptiens, le Hébreux, les Grecs et les
Romains.
Chez les Egyptiens, le pain est utilisé comme offrande aux dieux ou comme provision emportée en voyage par le défunt. Il a une
importance considérable dans cette civilisation. Aliment quotidien
essentiel, il sert aussi de monnaie, notamment pour rémunérer les
ouvriers ou les fonctionnaires, la qualité du pain remis étant fonction
de la position sociale.
Chez les Hébreux, le pain devient un aliment de base quand ils se sédentarisent. Le pain levé est un aliment
quotidien alors que le pain azyme, non levé, sert d'offrande. Le procédé
de fabrication du pain fonctionne aussi comme un signe de
reconnaissance sociale : les riches se nourrissent de pains levés à la
fine fleur de farine de froment, les pauvres de pains de farine d'orge.
Des contacts commerciaux avec l'Egypte vers -800 permettront aux Grecs de découvrir le pain.
Vers -600 le pain au levain sera considéré comme une friandise et réservé
aux seuls ambassadeurs. L'invention du moulin olynthien à mouvement
alternatif (actionné par des esclaves) constituera un net progrès. Chez
les Grecs, le pain va quitter peu à peu l'aire domestique pour rejoindre
les fournils des boulangers professionnels, le four est alors utilisé
couramment. Au IIe siècle avant J-C, on dénombre dans les boulangeries
d'Athènes pas moins de 72 variétés de pains et gâteaux, et, vers 30 ap
JC, sur le monumental tombeau du maître boulanger Eurizaces apparaît
nettement une machine à pétrir actionnée par un cheval. Sans doute le
plus vieux pétrin mécanique ! L'ensemble des scènes témoigne de la
grosse taille de ces meuneries-boulangeries qui assuraient la
distribution gratuite de céréales et de pains.
Vers 300 avant JC, on trouve les premières « pistoria » c'est-à-dire les
premières boulangeries à Rome. Traditionnellement consommateurs de
bouillie, les notables romains font venir des boulangers grecs dans leur
villa pour leur confectionner différents pains. Ils vont même apporter
une évolution considérable dans le fabrication du pain : ils apprennent
aux romains l'utilisation de la levure de bière et introduisent la cuve
cylindrique dans laquelle un bras artificiel est agité grâce à un
mécanisme hippomobile, l'ancêtre du pétrin mécanique. Les fours étaient
maçonnés en brique, semblables aux fours à bois d'aujourd'hui. Tous ces
progrès technologiques sur la fabrication du pain n'empêche pas la
misère. Pour calmer le peuple, les Empereurs distribuent du pain
gratuitement aux chômeurs dont le nombre ne cesse d'augmenter. A la fin
de l'empire romain, ce pain gratuit devient un droit héréditaire et le
jeton que l'on doit présenter contre le pain se transmet de père en
fils. En -14 la fondation d'un collège de meunier boulanger à Rome est
crée. Ceci traduit une progression sensible du pain dans l'alimentation
des romains.
L'art de faire du pain gagne l'Europe occidentale occupée alors par les Romains. En France, l'histoire du pain reflète
celle de la société. Bien que les techniques s'améliorent avec le temps,
la différence entre le pain des riches et le pain des pauvres persiste
jusqu'à la fin du XVIIIe siècle.
Au début du Moyen Age, il y a peu de culture de céréales et elles sont pauvres en gluten. Le pain se
consomme surtout dans les villes. Vers 630 on attribue à Dagobert des
édits concernant la réglementation de la vente de pain. Les rares
boulangeries de l'époque devaient se situer dans les différentes cours
royales, dans les villes fortifiées et dans les abbayes.
Pour faire moudre les céréales, le paysan doit payer un impôt : le ban (créé
vers 1050), au seigneur qui entretient le moulin. Le pain est cuit au
four « banal » environ deux fois par mois ou sous la cendre. Il durcit
rapidement et se consomme rassis, trempé dans la soupe. Les paysans,
privés de farine blanche destinée aux riches, se nourrissent « d'un pain
de misère » ou pain noir fabriqué à base de fèves, lentilles ou
racines. En ville, on a le choix entre quatre sortes de pains : le pain
de Chailly, un pain blanc fabriqué avec les meilleures farines ; le pain
coquillé, pain bis blanc qui prendra le nom de pain bourgeois ; le pain
de chapitre ou pain broyé ou brié, dont la pâte épaisse et battue avec
deux bâtons ; le pain bis le plus grossier. Le boulanger de l'époque se
nomme le talemelier.
A partir des ordonnances de Jean Le Bon, il faudra pouvoir s'offrir les
services d'un boulanger à domicile pour varier les plaisirs du pain.
A cette époque, la vente du pain s'effectuait à l'ouvroir ou sur les
marchés. L'ouvroir correspond à une sorte de fenêtre munie d'une étagère
qui donne sur une rue commerçante, c'est semble-t-il la première
boutique. Une partie importante de la vente se faisait sur de nombreux
marchés, approvisionnés également par des talemeliers forains venus des
campagnes proches pour vendre des pains de plus grosse taille.
Le pain est un élément clé de la paix sociale, il est au centre des
revendications lors des émeutes de la faim. On parlera d'ailleurs du «
pain de l'égalité » à la Révolution Française.
En effet, de la renaissance à la révolution, le développement des sciences profite à la
technologie meunière te boulangère. Les techniques de panification
progressent considérablement. Mais le blé connaît de fortes hausses de
prix et, à l'aube de la révolution, la colère du peuple affamé se
cristallise contre les boulangers.
Au cours du XVII ème siècle, les pâtes à pain sont davantage hydratées et les techniques de
pétrissage sont améliorées, en particulier par deux opérations
supplémentaires : le « bassinage » et le « battement ».
Selon Parmentier, il faut donner à la pâte un certain degré de mollesse qui
permette à la matière glutineuse de produire son effet, et à celui qui a
pétri, les moyens de bien travailler son pain.
L'importance du pain dans l'alimentation est attestée dès le début du XVIII ème siècle.
Dans son dictionnaire des aliments en 1704, Lemery écrit : « nous ne
mangeons presque rien sans pain, sans lui, la plupart de nos viandes
nous donneraient le dégoût » Cette citation illustre bien le fait que
les français sont de gros consommateurs de pain.
A partir de 1750 beaucoup de savants (Beccari, Kessel, Meyer, Duhamel du Monceau,
Bucquet, Beguillet, Malisset) commencent à faire des études en rapport
avec la technologie meunière et boulangère : ils étudient les propriétés
du gluten, testent des étuves pour sécher et améliorer la conservation
des récoltes, diffusent la mouture économique (mouture progressive avec
laquelle les blés sont mieux nettoyés, les produits de mouture repassés
plusieurs fois sous de nouvelles meules).
Au XVIII ème siècle, les farines tamisées apparaissent sur les marchés. Alors qu'avant le
boulanger tamisait lui-même sa farine pendant la seconde moitié du XVII
ème, certains meuniers commencent à expérimenter une mouture dite à
blanc. Les sons gras sont sassés énergiquement, voire repassés sous la
meule.
Après avoir publié en 1778 un livre remarquable « le parfait boulanger » Parmentier s'associe à Cadet de Vaux pour ouvrir une
école gratuite de boulangerie à Paris.
Plus tard (1788/1789) une famine importante, due à de très mauvaises conditions climatiques et à
des conditions économiques dramatiques, apparaît. Le prix du pain
atteint des sommets et déclenche des émeutes. Les boulangeries sont
attaquées et le peu de farine disponible est pillée. En 1791, on impose
des prix obligatoires aux pains et en 1796, le pain blanc, réservé aux
riches, devient officiellement le pain de tous les français.
La fabrication du pain varie peu jusqu'à l'ère industrielle si ce n'est
l'utilisation de la levure de bière à coté du levain. Les principales
innovations verront le jour au XIX ème siècle : premières machines à
pétrir, moulins automatiques, .... La fabrication du pain se modernise
jusqu'au XX ème siècle où les fournils sont mécanisés. De nouvelles
techniques de cuisson apparaissent : four à vapeur puis à gaz et à
l'électricité ; surgélation de la pâte, etc. Les nouveaux mots d'ordre
sont productivité et pain blanc.
C'est en 1830 que les boulangers des villes vont commencer à acheter des marques commerciales de farine
issues des minoteries parisiennes. D'une certaine manière ils y perdent
en autonomie puisqu'ils ne contrôlent plus l'achat des blés ni de la
mouture, et qu'ils ne tamisent plus eux-mêmes. Certaines minoteries vont
devenir très puissantes et contrôler financièrement bon nombre de
petites boulangeries.
En 1836 ouvre la boulangerie Mouchot rue de Grenelle. Il s'agit vraisemblablement de la première boulangerie privée
de type industriel.
La III ème République voit les débuts de la boulangerie moderne. Les inventions sont nombreuses et l'accès à des
matières premières diversifiées est plus aisé. Pourtant, le pain va se
raréfier à l'occasion de la crise économique de 1929, puis avec
l'occupation allemande.
Tout au long du XIX ème siècle, les fours de boulangerie sont améliorés, des systèmes de chaînage métallique leur
assurent une meilleure longévité, les façades sont en briques, les
voûtes plus basses, et les dalles réfractaires pour la sole se
généralisent ainsi que les ouras.
Durant cette période, les inventions ne manquent pas. Pourtant la boulangerie française est
nettement moins mécanisée que les boulangeries allemandes et
autrichiennes. Durant la première guerre des mesures sont prises pour
rationner le pain, alors que la mobilisation des boulangers va créer de
nombreuses difficultés, notamment celle de trouver des remplaçants
compétents et aptes physiquement au pétrissage manuel. C'est à cette
époque que la vente des pétrins mécaniques se développe : on estime que
seulement 5 % des boulangeries parisiennes possédaient des pétrins
mécaniques avant 1914 ; il y en a 95 % en 1931
En 1922 le batteur-mélangeur permet d'éviter de pétrir à la main les pâtes
de viennoiserie. Il rendra également d'énormes services aux pâtissiers
pour la préparation de leurs crèmes.
Vers 1936 les sociétés Frigidaire et Bonnet commercialisent des armoires frigorifiques. C'est un progrès considérable.
Depuis le début du siècle le marché de la pâtisserie s'est beaucoup développé,
de nombreux boulangers fabriquent et vendent de la pâtisserie.
Dès 1939, essentiellement en ville, la nouvelle méthode de panification sur
direct s'impose. Elle se caractérise par l'emploi de farines peu
extraites, d'un pétrissage lent, de faibles doses de levure. Le pointage
est très long jusqu'à 4h, entrecoupé d'une ou deux ruptures. Pesée et
façonnage manuels suivis d'un apprêt court, favorisent l'obtention d'une
crème très irrégulière.
Avec la Guerre et l'occupation, les approvisionnements sont complètement perturbés. A la qualité très
médiocre du pain s'ajoutent les tickets de rationnement. Les campagnes
souffrent moins de ces rationnements que les villes, et les paysans
remettent en chauffe le vieux four à pain, ou en reconstruisent de plus
petits. On assiste à une reprise de la fabrication du pain de ménage
dans les fermes
LA PORTEUSE DE PAIN
Dès l'ouverture de la boulangerie,
longtemps avant 6 heures du matin, cette courageuse mercenaire arrive,
ponctuelle, prend dans sa voiturette une provision formidable de pains
longs, ronds, en galettes, en miches, en couronnes, et la voilà partie
de porte en porte avant le lever de ses clients. Elle sait par coeur le
goût de chacun, celui-ci veut du pain boulot, celle-ci préfère le polka ;
la petite dame du troisième ne tolère que le fendu ; le vieux monsieur
de l'entresol réclame du riche ; tel autre, diabétique, des flûtes sans
mie ; l'étranger du premier déjeune avec du viennois ; au savant du
sixième, il faut du seigle, espérance libératrice de viscères
paresseuses ; à tel autre, du pain complet selon la méthode Kneipp. Que
ne connaît-elle pas encore ? Tels gens ne paient que tous les huit jours
; tels autres, dont la bonne est si rêche et qui font tant d'épate,
sont en retard d'un mois et la petite note reste toujours insoldée. La
porteuse dépose ses pains contre les portes des appartements, dans un
bout de papier bulle ; tant pis si des chats ou des chiens de passage
les flairent et lèvent la patte obliquement dessus. Elle monte
quelquefois cinq étages pour une petite « galette » de 2 sous, mais elle
n'en est plus à compter les étages ; elle en gravit quatre ou cinq
cents dans sa matinée, toujours allègre et robuste ; elle ne
s'interrompt que pour se rendre au fournil chercher une nouvelle charge
ou pour aller siffler un verre de raide à la petite réunion des porteurs
et des porteuses, chez un troquet du quartier. Vers midi et demi, la
distribution terminée, la brave femme, d'ordinaire d'humeur joyeuse,
fait ses comptes et rentre alors dans son petit logis, sous les toits
Le propriétaire de cette terre au Pays de Galles aurait pu abattre le chêne pour faire de la place pour d'autres récoltes, mais nous aimons penser qu'il aimait trop l'arbre. Et quoi ne pas aimer? Non seulement les arbres offrent de beaux paysages, mais ils offrent aussi un habitat pour les animaux, de l'ombre rafraîchissante et des emplois. De plus, ils combattent les changements climatiques en absorbant le CO2 de l'atmosphère. Chaque jour devrait être Journée nationale d'amour un
arbre, dans notre livre.
Cela fait dix ans qu’on l’entend gronder dans nos quartiers : un bar à bobos, un resto de bobos, un concept store pour bobos…
Mais finalement, qui est le bobo ? A force de voir du « bobo » partout on nesait plus trop où il se niche… Et si nous avions tous nos petits tocs de bobos ?
Introspection.
-Le bobo aime le bois
Que ce soit pour mélanger ses courgettes bio de Normandie ou pour s’assoir écolo : le bobo adore les trucs en bois. Idéalement écoresponsables, idéalement achetés chez Made, idéalement « scandinave ».
-Le bobo aime le design
Même s’il passe ses dimanches dans les brocantes, la maison du bobo ne ressemble pas à une vide grenier qui sent la récup’ ! Non, il associera finement sa Dame Jeanne piquée à grand Papy à sa copie de fauteuil Eames ou Bertoia…
-Le bobo est high tech
Certes il aime s’assoir en tailleur sur son tapis berbère mais attention, il arbore aussi nonchalamment son Apple Watch au poignet et s’est équipé dela platine dernier cri pour écouter sa jolie collection de Vinyles 60’s. Pas fou le bobo !
-Le bobo aime théoriser les choses logiques
« Je pense qu’il est bon d’être dans l’éducation positive mais de rester légèrement ferme lorsque le cadre est franchi. Que notre fils apprenne très tôt la notion de politesse mais qu’il puisse se tromper, sans se sentir jugé. »
Oui… C’est du bon sens mais ça a plus de classe quand on lui donne des airs de Dolto !
-Le bobo aime manger
Il adore parler nourriture et il adore parler concept : donc il adore les concepts autour de la food ! Bar à mozza’, bar à houmous, bar à vin, barà tapas… Il aime conceptualiser la nourriture pour la rendre beaucoup plus cool. Une tartine de beurre ne sera pas une simple tartine de beurre mais « un toast beurré avec concassé de sésame et sa petite confiture d’airelle. » Tout simplement.
-Le bobo mange des aliments rares
Pour rendre folle n’importe quelle recette de penne au fromage, le bobo ajoutera sa touche secrète : les super-aliments. Des aliments qui s’achètent en vrac, très chers, au goût et à la couleur insolite.
Graines de chia, goji, maca, spiruline… Le tout est de TOUJOURS saupoudrer ses plats d’un aliment au nom étrange.
-Le bobo aime les sports lents
Il mange bio et fait attention à son corps, bien sûr, mais il ne va pas se tuer dans des sports trop violents où la gagne et la transpiration font loi. Il préfèrera le sport « tranquille », le sport qui travaille le mental et le physique, qui n’essouffle pas trop mais fait respirer en profondeur…
Bref, le yoga sous toutes ses formes, c’est son dada !
-Le bobo se soigne avec des huiles essentielles
Le bobo adore débattre sur les vaccins, le lactose mais ce qu’il aime par-dessus tout, c’est se soigner avec sa petite tripotée de flacons d’huile essentielle. « Tu as mal au dos ? » Attends j’ai du gaulthérie couché ! », « Tu sais tu devrais respirer de la menthe poivrée plutôt que de te gaver de Doliprane… », « Pour mes coups de soleil ? Je n’utilise que de la lavande fine… »
Sans doute fut-il apothicaire dans une autre vie… Ou druide.
Le bobo est toujours propre sur lui
-Attention, le bobo n’est pas « le babos » ! Pas de pantalon en chanvre, de dreadlocks ou de boue sur ses chaussures. Non, il aime la nature mais aime aussi son petit pot de cire à quarante euros pour soigner sa chevelure mi-courte, mi-longue et son bain rempli d’élixir relaxante de Weleda !
-Le bobo aime avoir des QG
Son « bar de quartier » il y tient plus qu’à la prunelle de ses yeux !
C’est ce qui lui manque le plus en vacances : son petit bar qui ne paye pas de mine, avec son comptoir et sa bière pas chère. Son serveur qui leconnaît comme son frangin et sa bande d’habitués qui se font des afterworks soft en bas de chez eux. Il y va le matin au café, le dimanche après-midi après le brunch et le soir pour son petit apéro.
-Le bobo aime se distinguer
TOUT pourvu qu’il ne ressemble pas à son voisin « normal » ! Son jean brut n’est pas un jean brut comme les autres : il est en coton bio recyclé fait par une ONG ; son bonnet n’est pas un bonnet en laine lambda : c’est un bonnet en mohair tricoté main et déniché dans la seule boutiquedu Marais qui vend la marque !
Il faut être comme tout le monde mais différemment.
-Le bobo ressent les énergies
Un couple de bobo n’achètera pas une maison s’ils sentent des mauvaises ondes. Ils aiment bien se pencher sur le magnétisme, les mystères de la vie et les câlins aux arbres… Le bobo est fatigué parce qu’il a changé la place de son lit mais que la tête est sans doute sur un nœud énergétique ; il n’a pas « envie de manger un gros steack saignant », il a « un besoin intense de protéines ».
C’est plus mystérieux, moins « normal », donc plus chouette !
-Le bobo a pas mal de cactus
Le bobo n’a pas forcément la main verte, alors, il le cache en parsemant son intérieur d’une tonne de catcus en tout genre.
Ça montre aux autres qu’il est « green » mais ça permet de partir en vacances trois semaines sans voir ses plantes décimées.
-Le bobo est contradictoire.
Mais il adore qu’on le traite de bobo !
Avouez, c’est tout vous ?
Quelle est la racine du mot "payer" ?
Et l'origine de l'expression "une autre paire de manches" ?
Voici quelques exemples à découvrir grâce au dictionnaire qui fête ses 50 ans cette année.
Pourquoi dit-on reprendre du poil de la bête ?
Selon une croyance ancienne, on pouvait soigner une morsure avec un poil de l'animal fautif.
Le Saviez vous épave.
Avant de désigner un véhicule irréparable ou un navire naufragé, le mot épave faisait référence à un animal égaré !
L'expression faire tapisserie (rester inoccupé) se disait autrefois d'une femme qui n'était pas invitée à danser lors d'un bal.
L'origine de l'expression " C'est une autre paire de manches"
Au Moyen Âge, les manches des vêtements étaient amovibles.
C'est sans doute ce qui a donné l'expression "C'est une autre paire de manches".
D'où vient le mot " malotru"
Le mot malotru, qui désigne une personne mal éduquée, vient du latin populaire male astrucus "né sous une mauvaise étoile".
L'origine du mot " camarade "
À l'origine du mot camarade,
on trouve l'espagnol camarada "chambrée", de cama "lit" ! Il désigna d'abord une chambrée de soldats !
D'où vient le mot " fromage"?
En ancien français, on ne parlait pas de fromage mais de formage !
Ce mot vient en effet du latin formaticus "moulé, fait dans une forme".
Le bétail , c'est la richesse !
... Et l'argent c'est la paix.
Le verbe payer est issu du latin pacare "pacifier" (de pax "paix"), sans doute dans le sens de "satisfaire, apaiser avec de l'argent".
D'où vient l'expression : "Être aux trousses de quelqu'un" ?
Le Saviez Vous La trousse, petite culotte bouffante portée au XVIe siècle, a donné la drôle d'expression être aux trousses de quelqu'un.
Le Yarn bombing c'est l'art de faire des tagues ou graffitis au tricot.
Essentiellement pratiqué en ville, il remplace les tagues de peinture, par des habillages au tricot. De nouvelles décorations urbaines hautes en couleurs.
Le phénomène du Yarn bombing est né aux Etats-Unis et au Canada, il commence doucement à s'implanter en Europe. A défaut de peinture, ces tagueurs d'un nouveau genre, se sont armés d'aiguilles et de crochet pour décorer leur environnement avec de la laine, tricot et crochet au menu.
Un vieux bus défraîchi entièrement habillé de laine façon Yarn Bombing.
Des heures de travail pour un résultat surprenant qui ne manque pas d'attirer le regard. De l'art urbain accessible à tous et gratuit.
Dans les parcs urbains, les arbres aussi ont droit à une séance de relookage. De la couleur pour attirer le regard, embellir et égayer un endroit sombre.
Encore plus fort et plus grandiose, une locomotive et son chargement entièrement habillés de laine de toutes les couleurs.
Aujourd'hui le phénomène du Yarn bombing s'est démocratisé. A la base destiné à recouvrir de laine les objets, endroits et monuments que l'on trouvait moches, cette pratique s'est transformé en art des rues à part entière.
Les cabines téléphoniques londoniennes prises d'assaut par le Yarn bombing.
Une superbe pieuvre en laine habite désormais dans cet arbre.
La fontaine éléphant joliment décorée et habillée de laine pour sortir de l'ombre du parc.
JOURNAL DU 16 MAI
16 mai 1983 : Michael Jackson exécute pour la première fois un moonwalk
sur NBC en chantant "Billie Jean". Le monde entier va bientôt tenter de
l'imiter
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16 mai 1968 : le comité d'occupation de la Sorbonne appelle à l'occupation
immédiate de toutes les usines et à la formation de conseils ouvriers.
Pompidou s'adresse aux Français à la télévision
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16 mai 1920 : l'Eglise canonise Jeanne d'Arc après l'avoir béatifié en
1909. Elle devient une des saintes patronnes de la France et une loi est
promulguée pour qu'elle soit fêtée.
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2007
Nicolas Sarkozy nommé président de la France
Nicolas Sarkozy devient officiellement le sixième président de la Ve République
après la proclamation solennelle des résultats de l'élection
présidentielle par le président du Conseil constitutionnel, Jean-Louis
Debré; le chef de l'État sortant Jacques Chirac lui avait auparavant
transmis les pouvoirs, Nicolas Sarkozy a recueilli le 6 mai, lors du
second tour de l'élection présidentielle, 53,06% des suffrages exprimés.
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1703
Décès de l'écrivain Charles Perrault
Charles Perreault, né le 12 janvier 1628, est resté célèbre pour ses Contes de Perrault, issus de la tradition populaire
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1920
Naissance de Martine Carol
Marie-Louise Mourer, dite Martine Carol, est une actrice française née le 16 mai
1920 à Saint-Mandé (Val-de-Marne) et morte le 6 février 1967 à
Monte-Carlo (Monaco).
En 1943, elle tourne La Ferme aux loups, aux côtés de Paul Meurisse et de François Périer. En 1947, elle joue dans La
Route du tabac au théâtre de la Renaissance aux côtés de Marcel
Mouloudji. Elle apparaît désormais régulièrement au cinéma où sa beauté
marque les esprits, notamment dans Miroir (1947) avec Jean Gabin, Les
Amants de Vérone (1948) avec Pierre Brasseur, ou encore Je n'aime que
toi (1949) avec le chanteur Luis Mariano
Le nom de Martine Carol va toutefois rester associé pour longtemps au
personnage qui la rend célèbre : Caroline chérie, adapté des romans de
Cécil Saint-Laurent. Elle y incarne une aristocrate ravissante et
déterminée qui survit à la Révolution et prend sa revanche sous
l'Empire, en usant largement de ses talents de séductrice
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16 mai 1770 : Marie-Antoinette, 14 ans, épouse le futur roi de France,
Louis XVI, 15 ans, à Versailles, devant 5.000 invités. Ils monteront sur
le trône quatre ans plus tard