La montgolfière est un aérostat dont la sustentation est assurée par de l'air chauffé contenu par une enveloppe. La différence de masse volumique avec l'air environnant, plus froid, crée une poussée assurant la sustentation (poussée d'Archimède). Le maintien en température de l'air de l'enveloppe nécessite l'emport d'un carburant et d'un brûleur. Technique. Une montgolfière moderne est constituée de trois éléments principaux : l'enveloppe, le brûleur relié aux réservoirs de carburant (du propane en phase liquide) et la nacelle.
L'Enveloppe. Les frères Montgolfier avaient conçu leurs premières montgolfières en papier et en tissu (taffetas de soie), aujourd'hui l'enveloppe est constituée d'un tissu (généralement nylon ou polyester) enduit (polyuréthane, silicone...) destiné à le protéger des rayons ultraviolets et réduire le taux de fuite de l'air chaud. Le dessin de l'enveloppe peut être lisse ou lobée. Dans les deux cas, l'enveloppe est constituée de fuseaux qui sont cousus ensemble. La formedes fuseaux change selon le type de ballon désiré. Le volume peut varier de 250 m3, pour emmener une personne seule dans des conditions météorologiques très favorables, à plus de 24 000 m3 pour les plus grandes permettant l'emport de 45 personnes.La diminution de température par arrêt d'alimentation en air chaud suffit à atterrir quand il y a peu devent. Les ballons sont également équipés de systèmes permettant de les vider très vite. Il existe trois types de systèmes de dégonflement, deuxréversibles et un définitif...
Le Brûleur Il est arrimé à la nacelle par quatre cannes qui le supportent et il se situe sous la « bouche » de l'enveloppe en délivrant une longue flamme (3 à 6 m). Il peut être simple ou, plus généralement, double. Le double brûleur permet une plus grande réactivité du ballon car le pilote dispose, lorsqu'il peut en avoir besoin, d'une double puissance de chauffe (ascension plus rapide).
Nacelle De Montgolfière Le propane à l'état liquide est contenu dans des bouteilles cylindriques en aluminium (ou acier, plus lourd ; ou encore en titane, plus léger mais très fragile et coûteux), placées dans la nacelle. Il alimente le brûleur à travers des tuyaux en caoutchouc (grâce à la pression du gaz) où il se vaporise dans un serpentin de détente. Le mélange air-propane est enflammé par une veilleuse continue. La longue flamme, juste sous l'ouverture de l'enveloppe, réchauffe l'air contenu dans le ballon, ce qui permet son ascension. Elle est principalement en osier ou en rotin, avec bien souvent un plancher en contreplaqué. Beaucoup d'autres matériaux ont été utilisés, mais on est toujours revenu à ces matériaux naturels, qui offrent une souplesse indispensable, surtout lors d'atterrissages un peu sportifs. Pour embarquer 3 personnes et les bouteilles, la dimension classique est 1,15 m de hauteur, 1,20 m de longueur sur 1,10 m de largeur.
Technique De Vol. Les montgolfières exploitent d'une part le principe d'Archimède et, d'autre part, la caractéristique des gaz selon laquelle le produit de la pression du gaz par son volume est toujours proportionnel à sa température. Ce deuxième principe est décrit par l'équation d'état des gaz parfaits. La poussée d'Archimède est la force reçue d'un corps plongé dans un gaz égale au poids du volume déplacé de ce gaz. Sous l'action de la chaleur, l'air se dilate. Sa masse volumique diminue : donc, à pression constante, l'air chaud prend plus de place pour le mêmepoids, ou pèse moins lourd pour le même volume que l'air froid. On peut vérifier ce phénomène, dans une pièce calme, en plaçant un thermomètre au sol et un autre au plafond. On constate ainsi qu'il y a une légère différence de température et que l'air au plafond est plus chaud que l'air au sol. Le poids de l'ensemble {ballon + air} dépend du poids de l'air contenu dans l'enveloppe. Si l'on diminue la masse volumique de cet air, le poids de l'ensemble diminue et le ballon peut « flotter dans l'air », car le poids va devenir inférieur à la poussée d'Archimède qui est une force constante et dirigée vers le haut (poids de l'air déplacé).La pression atmosphérique diminuant avec l'altitude (d'environ 1 hPa par 28 pieds au niveau de la mer, soit environ 1 mbar par 8,53 m), la masse de l'air déplacé par le ballon se réduit avec l'élévation du ballon. Le point d'équilibre sera atteint lorsque le poids de la montgolfière sera égal au poids de l'air déplacé. De l'air s'échappe de l'enveloppe du ballon lorsque la pression atmosphérique diminue : le ballon est dit « ouvert » (donc non pressurisé).
Loisir. Aujourd'hui, des sociétés commerciales ayant la licence de transport proposent de brèves excursions en montgolfière, généralement autour d'une heure de vol. Il s'agit d'un loisir assez onéreux.Voler à titre autonome est un petit investissement puisque, outre l'acquisition du ballon et l'obtention du brevet d'aérostier, une remorque (ou une camionnette) est indispensable...Et ce , pour transporter à la fois l'enveloppe repliée dans un gros sac, la nacelle et ses brûleurs, les bouteilles de propane et au moins un ventilateur autonome puissant. Après l'atterrissage, le même véhicule doit aller récupérer la montgolfière, le pilote ainsi que ses passagers éventuels. La plus grosse montgolfière au monde peut transporter 36 passagers. Il est aussi possible d'acquérir sa propre montgolfière, neuve ou d'occasion, seul(e) ou à plusieurs, avec ses fonds propres ou à l'aide d'un commanditaire, les ballons offrant une importante surface, souvent exploitée par les publicitaires. Une alternative est de pratiquer l'autoconstruction en réalisant soi-même son ballon, pour une somme bien inférieure aux prix du marché, mais en contrepartie d'environ 200 heures de travail.
10 Des Lieux Les Plus Colorés Au Monde... Écrit Par Jessica Gauthier-Tétreault... Les couleurs, c’est le bonheur! L’équipe de TV5 vous présente ses 10 coups de coeur... Des endroits les plus colorés du monde, à voir au moins une fois dans sa vie...
1- Bo-Kaap, Afrique du Sud Le Cap, l’une des villes les plus cosmopolites au sud de l’équateur, abrite un méli-mélo de cultures, de styles architecturaux, et toutes lescouleurs qui en découlent. Ce mélange merveilleux est d’autant plus criant dans le quartier de Bo-Kaap. Les maisons y ont été peintes de couleurs pastel par les habitants qui célébraient la fin de l’apartheid.
2- Burano, Italie Burano est une île du nord de la lagune de Venise, en Italie. Elle est connue pour sa dentelle et ses canaux bordés de maisons vivement colorées. Wikipédia Burano est une île du nord de la lagune de Venise et est réputée pour ses petites maisons peintes de couleurs vives. À l’origine, les pêcheurs peignaient leur maison de différentes couleurs pour se repérer et reconnaître leur maison en cas de brume (dans cette région le brouillard est particulièrement dense, surtout en hiver). Aujourd’hui encore, les habitants ont l’obligation de repeindre leur maison une fois par an de cette même couleur.
3- Champs De Fleurs De Colza, Chine
Chaque année, au mois de février, les colzas que l’on connaît sous le nom de canola, commencent à fleurir dans le Luoping. À cette période, une étonnante « Mer d’Or » attire des milliers de touristes qui y viennent admirer les magnifiques paysages.
4- Chefchaouen, Maroc Chefchaouen ou Chaouen est une ville du nord-ouest du Maroc, bâtie à 600 m d'altitude au pied des monts Kelaa et Meggou, sur la chaîne du Rif. Elleest le chef-lieu de la province éponyme. Sa population est de 42786 habitants. Wikipédia Perché sur les montagnes du Rif, dans le Maroc berbère, se trouve un véritable paradis azuréen. Surnommée la Perle bleue, la petite ville de Chefchaouen est connue pour sa surprenante et sinueuse médina turquoise. Tout comme Balat, Chefchaouen fût un refuge pour les juifs fuyant l’inquisition espagnole. Afin de garder leur maison fraîche et d’éloigner les insectes, les habitantscommencèrent à peindre la moitié des façades en bleu.
5- Grande Barrière De corail, Australie La Grande Barrière de corail est le plus grand récif corallien du monde comptant plus de 2 900 récifs et 900 îles s’étirant de Bundaberg à la pointe du Cap York. Le récif se situe dans la mer de Corail au large du Queensland, en Australie.
6- Holi, Inde Connu dans le monde entier comme étant la fête de l’amour et des couleurs, Holi nous offre chaque année un spectacle exceptionnel dans les rues de Krishna au nord de l’Inde et à Kâma dans le sud. Cette fête mêle tradition, spiritualité et joie de vivre. Après avoir allumé un feu marquant le début des festivités, des milliers de personnes se rassemblent habillées de blanc et se jettent de la poudre colorée...Bleue pour la vitalité, rouge pour l’amour et orange pour l’optimisme.
7- Águeda, Portugal Tous les mois de juillet, des centaines de parapluies sont accrochés au-dessus des rues d’Águeda dans le cadre du festival d’art Ágitagueda. Cette tradition a débuté il y a seulement quelques années, mais s’est déjà taillé une renommée mondiale. En plus d’ajouter de belles couleurs à la ville, l’oeuvre crée également un tunnel ombragé fort apprécié par temps de chaleurs estivales.
8- Lac Retba, Sénégal Le lac Rose, de son vrai nom lac Retba, est l'un des sites les plus visités du Sénégal. Ce lac salé doit sa renommée à la teinte originale et changeante de son eau, mais aussi au rallye Paris-Dakar dont il constituait l’ultime étape. Wikipédia Sa couleur rose est due à une cyanobactérie, organisme microscopique qui fabrique un pigment rouge pour résister à la concentration de sel.
9- Les Champs De Tulipes, Pays-Bas En avril, la Hollande se couvre de tulipes et attire donc pour l’occasion de nombreux visiteurs. Joyau de la région (à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest d’Amsterdam), le parc du Keukenhof expose des millions de bulbes sur 32 hectares; tout simplement enchanteur !
10- La Boca, Buenos Aires, Argentine La Boca est un quartier proche du centre de Buenos Aires, en Argentine. Ilest situé au sud-est du centre, près du port, entouré de Barracas à l'ouest, et San Telmo et Puerto Madero au nord. Wikipédia La Boca est le vieux quartier ouvrier de Buenos Aires, célèbre pour son tango et ses nombreuses couleurs. Les maisons sont accrochées les unes aux autres, dans un mélange de roses, jaunes et bleus, et malgré les hordes de touristes... La Boca reste aujourd’hui encore un quartier pauvre et ouvrier. Source : momondo.fr
Petite histoire des fontaines Wallace Les fontaines Wallace, ces fontaines vertes qui permettent de s’abreuver et que l’on croise régulièrement en se baladant dans les rues de Paris, sont non seulement belles et pratiques, mais également dotées d’une histoire remarquable. Chronique d’une invention née sous le signe de la philanthropie. Richard Wallace, un généreux donateur anglaisNous sommes à la fin de l’année 1871. Paris, assiégée entre septembre 1870 et janvier 1871 par les forces prussiennes, vient de vivre son plus rude hiver, suivi de sa période insurrectionnelle la plus violente, la Commune. Pendant plusieurs mois, les Parisiens ont été privés des besoins les plus rudimentaires. Ils ont eu froid – le thermomètre descendait autour de -20°, faim au point de manger les animaux du zoo, mais aussi soif car de nombreux aqueducs ont été détruits pendant la guerre et le prix de l’eau a flambé. Les indigents ont été les premiers touchés par ces manques et le collectionneur anglais Richard Wallace, installé dans la capitale depuisplusieurs années, en a conscience. Cet éminent donateur se demande ce qu’il pourrait faire afin d’aider les plus démunis et trouve une idée pour le moins géniale : il va offrir à la Ville de Paris des fontaines qui permettront à tous les passants, les plus riches comme les plus pauvres, de se désaltérer. De jeunes hommes et garçons s’abreuvent à une fontaine Wallace, en 1911.
Mais, pour le philanthrope, la mission de ces points d’eau est double : apporter de l’eau potable en libre-accès et embellir la ville. Les fontaines doivent donc s’ancrer harmonieusement dans l’architecture urbaine de Paris et être conçues comme de véritables œuvres d’art. Richard Wallace fait appel au sculpteur Charles-Auguste Lebourg, dont il connait les talents pour avoir recouru à ses services à plusieurs reprises. Fondues en Haute-Marne, les fontaines en fonte de fer sont réalisées en quatre modèles. Le grand modèle (gauche), composé de quatre caryatides se tournant le dos et supportant un dôme surmonté de dauphins, mesure près de 2,71 mètres. Le modèle à colonnes (droite), plus petit de quelques centimètres, est plus simple dans son ornementation, mais moins cher à la fabrication.
Le modèle en applique (gauche) s’accole à un mur. Il ne reste qu’une fontaine de ce type dans Paris, rue de Geoffroy Saint-Hilaire. Les petits modèles à bouton-poussoir (droite) sont souvent installés dans les parcs et jardins publics pour abreuver les promeneurs au gré de leurs balades.
Eugène Belgrand, le père du réseau d’égouts et de la poste pneumatique parisienne, est chargé de définir les emplacements de ces fontaines. Il choisit, encommun accord avec le philanthrope anglais, des lieux stratégiques qui permettent un accès au plus grand nombre. La première de ces fontaines est installée en août 1872 sur le boulevard de la Villette. Plusieurs dizaines d’autres seront installées dans tous les arrondissements de la capitale dans les années qui suivent. Si elles ne sont plus forcément vertes, une centaine de fontaines Wallace sont encore réparties dans la capitale aujourd’hui et fonctionnent commeau premier jour, c’est-à-dire qu’elles fournissent de l’eau potable de la même qualité que celles des appartements, du 15 mars au 15 novembre. Bon à savoir pour la prochaine grande soif de cet été !
Ces éléments de mobilier urbain font désormais partie du paysage parisien et sont, au même titre que les fontaines Wallace ou les édicules Guimard, une composante essentielle de la capitale. On vous raconte l’histoire de ces colonnes publicitaires connues sous le nom de colonne Morris. Paris et Berlin, une même réponse à un problème similaire Au milieu du XIXe siècle,Paris et Berlin font face au même problème.Avec l’apparition de nouveaux lieux de divertissement, les annonces publicitaires ne cessent de se multiplier un peu partout dans les rues. Sur les murs, les arbres, les grilles, mais surtout sur les urinoirs publics qui servent à la fois de toilettes et de panneaux d’affichage. En 1845, à Berlin, l’imprimeur et inventeur allemand Ernst Litfaß trouve une solution à ce problème affectant le paysage urbain : ériger un mobilier spécialement dédié à la publicité et interdire l’affichage sauvage. Les premières colonnes Litfaß, ou Litfaßsäule, sont inaugurées en 1855. Quelques années plus tard à Paris, c’est l’imprimeur Gabriel Morris, spécialisé dans la publicité des spectacles parisiens, qui prendl’initiative de mettre en place des lieux entièrement dédiés aux affiches publicitaires. Il a en effet remarqué que les odeurs d’urines repoussent farouchement les passants et propose donc de faire installer des colonnes de forme cylindrique séparées des urinoirs. Emballé par l’idée, le préfet de police fait installer une dizaine de ces modèles sur les Grands Boulevards, alors surchargés de réclame pour les spectacles des théâtres alentours.La ville de Paris donne à Morris le monopole publicitaire sur les colonnes, qui deviennent dans le langage populaire les « colonnes Morris ». 451 colonnes, chacune pouvant accueillir 4m² de publicités dédiées aux offres culturelles parisiennes, seront mises en service entre 1868 et le milieu des années 1870. Les urinoirs parisiens, avant que les colonnes et les toilettes ne soient séparées entre vespasienne et colonne Morris
Des constructions en harmonie avec l’architecture parisienne Construites en fonte et peintes de cette couleur verte si caractéristique du mobilier parisien, leur toiture est composée d’une marquise hexagonale, décorée de six mufles de lions à chaque coin. Le tout est surmonté d’un dôme convexe, décoré d’écailles et d’une flèche ornée de feuilles d’acanthe, typiques de l’architecture néoclassique et éclectique du XIXe siècle. Une colonne Morris de première génération près du square Louvois dans le 2e arrondissement
c'est arrivé un 4 Mai La journée Star Wars célébrant la saga du même nom est fêtée le 4 mai. Elle provient du jeu de mot anglais "May, the 4th" qui ressemble à "May the force be with you" - que la force soit avec toi - phrase emblématique de Star Wars ********** 1897 : Un incendie se déclare au Bazar de la Charité à Paris, provoquant la mort de 120 personnes. Ce drame inspirera à Gaston Leroux "Le Fantôme de l'Opéra ********** 1929 : Naissance de l'actrice britannique Audrey Hepburn ******** 1953 : Ernest Hemingway reçoit le Prix Pulitzer pour "Le Vieil Homme et la Mer ********* 1959 : La première cérémonie des Grammy Awards se tient à Beverly Hills ************ 1979 : Margaret Thatcher devient la première femme Premier ministre en Angleterrec'est arrivé un 4 Mai *********** 1814 Napoléon débarque sur l'île d'Elbe
Le Bazar de la Charité a été créé par Harry Blount en 1885, il était présidé par le baron de Mackau : il s'agissait d'une organisation caritative dont l'objet était d'assurer la vente d'objets, lingeries et colifichets divers, au profit des plus démunis. Installé à Paris, il disparut après un incendie tristement célèbre le 4 mai 1897, lequel fit 129 victimes, dont la plupart étaient des femmes issues de la haute société parisienne. On retrouvera parmi les victimes, entre autres son Altesse Royale la duchesse d'Alençon, née Sophie-Charlotte en Bavière, sœur de l'impératrice d'Autriche (la fameuse Sissi) et de la reine des Deux-Siciles, Madame de Valence et ses deux filles. Le Bazar de la Charité n'est pas une vente destinée à une œuvre unique mais un consortium : de nombreuses œuvres de charité s'associent pour louer un local à frais communs, réduisant ainsi les dépenses et permettant de grouper acheteurs et invités. Vers 16 h 30 survient l'accident fatal : la lampe de projection du cinématographe a épuisé sa réserve d'éther et il faut à nouveau la remplir. Monsieur Bellac le projectionniste, demande à son assistant Grégoire Bagrachow[5], d'allumer une allumette mais l'appareil est mal isolé et les vapeurs d'éther s'enflamment. Quelques instants après, alors que les organisateurs - parmi lesquels figurent le duc d'Alençon - ont été informés de l'accident et commençaient déjà à faire évacuer, dans le calme, les centaines de personnes présentes dans le hangar, un rideau prend feu, enflamme les boiseries puis se propage au vélum goudronné qui sert de plafond au Bazar. Un témoin dira : « Comme une véritable traînée de poudre dans un rugissement affolant, le feu embrasait le décor, courait le long des boiseries, dévorant sur son passage ce fouillis gracieux et fragile de tentures, de rubans et de dentelles. »
Au grondement de l'incendie répondent les cris de panique des 1 200 invités qui tentent de s'enfuir en perdant leur sang-froid. Certaines personnes tombent et ne peuvent se relever, piétinées par la foule des fuyards, pris de panique. La duchesse d'Alençon dira à la jeune comtesse Mathilde d'Andlau : « Partez vite. Ne vous occupez pas de moi. Je partirai la dernière. À l'extérieur les pompiers arrivent sur les lieux cependant que des grappes humaines surgissent du bazar, transformé en brasier. Quelques-uns des visiteurs tentent de se sauver par la cour intérieure : ils seront sauvés grâce à l'intervention des cuisiniers de l'Hôtel du Palais, MM. Gomery et Edouard Vaudier, qui descellèrent trois barreaux des fenêtres des cuisines pour les aider à s'extirper de la fournaise. Un quart d'heure à peine après le début de l'incendie, tout est consumé : le hangar n'offre plus l'aspect que d'un amoncellement de poutres de bois calcinées, mêlées de cadavres atrocement mutilés et carbonisés.
« On vit un spectacle inoubliable dans cet immense cadre de feu formé par l'ensemble du bazar, où tout brûle à la fois, boutiques, cloisons, planchers et façades, des hommes, des femmes, des enfants se tordent, poussant des hurlements de damnés, essayant en vain de trouver une issue, puis flambent à leur tour et retombent au monceau toujours grossissant de cadavres calcinés Les corps calcinés des victimes de l'incendie sont portés au Palais de l'Industrie afin que les familles puissent les identifier
Initialement installé au Faubourg Saint-Honoré, il s'installe en 1897 rue Jean-Goujon (no 17), dans le 8e arrondissement, sur un terrain mis gracieusement à disposition par Michel Heine Ce terrain était alors occupé par un hangar en bois de quatre-vingts mètres de long sur treize de large loué par le baron de Mackau le 20 mars 1897 au Curé Delamaire
Le terrain de la rue Jean-Goujon sera acheté à Michel Heine peu de temps après l'incendie par le baron de Mackau « Le bazar de la Charité. Suivant acte reçu par MM Meignen et Bertrand, notaires à Paris, le 6 août dernier, M. Michel Heine, M. Achille Fould, député, et Mme Achille Fould, née Heine, ont vendu à la Société civile immobilière de la rue Jean-Goujon représentée par le baron de Mackau, un terrain rue Jean-Goujon, no 23 présumé, d'une contenance de 800 mètres, moyennant le prix de 400,000 fr
Le 6 avril, le baron de Mackau réunit les responsables du Bazar de la Charité : Son Altesse Royale la duchesse d'Alençon, sa belle-fille, la duchesse de Vendôme (Henriette de Belgique, nièce du roi Léopold II et du roi Charles Ier de Roumanie), la duchesse d'Uzès, la marquise de Saint-Chamans, la comtesse Greffuhle, la générale Février, la marquise de Sassenay, et leur annonce que le Bazar sera décoré pour représenter une rue de Paris au Moyen Âge avec ses éventaires, ses échoppes aux enseignes pittoresques, ses étages en trompe-l'œil, ses murs tapissés de lierre et de feuillage.
En prime le Bazar proposera, sous un appentis, un spectacle de cinématographe où l'on pourra, pour cinquante centimes, voir les images animées des frères Lumière projetées par un appareil de 35 mm Normandin et Joly : La Sortie de l'usine Lumière à Lyon, l'Arrivée d'un train en gare de La Ciotat et le film de l'arroseur arrosé. Le bâtiment est organisé de la façon suivante : une porte à double battant ouvre sur une vaste allée, bordée de 22 comptoirs en bois, d'une longueur de 80 mètres ; à gauche de l'entrée, une loggia accueille les bureaux, à droite se trouve le « salon des dames ».
Les comptoirs portent des noms évocateurs : « À la Tour de Nesle » « À la truie qui file » « Au lion d'or » « Au Chat botté ». Face à l'entrée se trouve un buffet, assorti d'une cuisine et d'une cave. L'arrière du hangar donne sur une cour intérieure, bordée par l'Hôtel du Palais ; adossé à la façade arrière du hangar se trouve un local abritant le cinématographe.
Monsieur Normandin, l'entrepreneur chargé des représentations cinématographiques n'est cependant pas très satisfait de ce local et s'en ouvre au baron de Mackau : « Je n'ai pas assez de place pour loger mes appareils, les tubes d'oxygène et les bidons d'éther de la lampe Molteni. Il faut aussi séparer le mécanicien du public. Les reflets de la lampe risquent de gêner les spectateurs. » « Nous ferons une cloison en toile goudronnée autour de votre appareil. Un rideau cachera la lampe. » « Et mes bouteilles et mes bidons ? » « Vous n'aurez qu'à les laisser sur le terrain vague, derrière votre local.
Les ventes sont organisées les 3, 4, 5 et 6 mai 1897.
La première journée, le 3 mai 1897, sera honorée par la présence de Mlle de Flores, fille de l'ambassadeur d'Espagne. La vente du 4 mai sera, quant à elle, honorée de la présence de Sophie-Charlotte, duchesse d'Alençon. Belle-sœur de l'empereur d'Autriche, François-Joseph Ier et plus jeune sœur de la célèbre Sissi et de l'ex-reine des Deux-Siciles, ayant épousé un petit-fils du roi des Français, Louis-Philippe Ier, la princesse, qui vient de fêter ses 50 ans, est apparentée à tout le Gotha européen.
Les comptoirs sont tenus par des dames appartenant à la plus haute aristocratie française.
Le Bazar est béni par le nonce apostolique dès 15 heures : celui-ci vient, fait un tour rapide et s'en va sans que la foule qui se presse là, s'en rende bien compte.
Vers 16 heures, la duchesse d'Alençon - qui préside le stand des Noviciats dominicains, situé à une extrémité de la galerie - murmure à une de ses voisines, Mme Belin : « J'étouffe... » Mme Belin observe : « Si un incendie éclatait, ce serait terrible ça c'est passé un 4 mai !!!!!
La duchesse d'Alençon figure parmi les victimes. Demeurée au comptoir du Noviciat en compagnie de quelques fidèles, elle tente un moment de s'enfuir par la porte principale, croyant y retrouver son époux puis elle rebrousse chemin.
Une religieuse vient s'effondrer à ses pieds : "Ô Madame, quelle mort !" ; elle lui répond : "Oui, mais dans quelques minutes, pensez que nous verrons Dieu !", qui seront ses dernières paroles. Elle mourra en compagnie de la comtesse de Beauchamp, qu'elle prendra dans ses bras pour lui masquer la mort qui l'attend.
Nul ne sait si elle mourut asphyxiée ou brûlée vive, mais les contractions de son corps montrent qu'elle avait dû souffrir atrocement. Son corps, méconnaissable, sera finalement authentifié par son dentiste qui, seul, pourra reconnaître ses dents immaculées et son bridge en or.
Après une messe funèbre célébrée le 14 mai en l'église Saint-Philippe-du-Roule, elle sera inhumée dans la chapelle funèbre des Orléans, à Dreux.
Le nombre de victimes directes de l'incendie varie suivant les sources :
Le site officiel de l'association Mémorial du Bazar de la Charité donne 126 victimes[7] et une liste nominative de 124 victimes (118 femmes et 6 hommes, Dans « La terrible Catastrophe du 4 mai 1897. Liste complète des victimes, des blessées et des blessés, des sauveteurs et des bienfaiteurs » publié en juillet 1897 nous avons les noms de 132 victimes (123 femmes et 9 hommes) auxquels il faut ajouter 3 corps non identifiés Dans son édition du 14 mai 1897 Le Petit Journal publie les statistiques officielles des victimes, service de la statistique municipale, liste arrêtée au 8 mai au soir, 106 morts pendant l'incendie et identifiés, 10 morts des suites de l'incendie, 5 morts pendant l'incendie et non identifiés au 8 mai, soit un total de 121 personnes (110 femmes, 6 hommes, 5 non identifiés) Parmi les morts, on compte une très large majorité de femmes, quasiment toutes de souche aristocratique et une petite poignée d'hommes (cinq en tout : trois vieillards, un groom de 12 ans et un médecin volontaire), la galanterie faisant souvent place à une brutalité sauvage comme dans la majorité de catastrophes maritime].
Parmi les institutions victimes de cette tragédie, se trouvait au comptoir no 17, l'Œuvre des Saints-Anges dont la présidente la Baronne douairière de Saint Didier et plusieurs autres membres périrent dans l'incendie. L'Œuvre des Saints-Anges survécut à ce drame et compte aujourd'hui parmi les rares institutions, présentes lors de l'incendie du Bazar de la Charité, encore en activité.
Une autre institution présente, de la famille de Saint-Vincent, n'a pas été épargnée : treize Dames de la Charité et trois Filles de la Charité ont péri dans les flammes.
Victimes indirectes :
le général Poillouë de Saint-Mars, une des têtes de turc favorites d'Alphonse Allais, meurt d'une crise cardiaque en apprenant la mort d'une proche dans l'incendie ; le duc d'Aumale est terrassé par une crise cardiaque le 7 mai, après avoir rédigé une vingtaine de lettres de condoléances aux familles des victimes de la noblesse. « La terrible Catastrophe du 4 mai 1897. Liste complète des victimes, des blessées et des blessés, des sauveteurs et des bienfaiteurs » donne 5 victimes indirectes
La presse populaire exalte les sauveteurs et ironise sur les "chevalier de la Pétoche", les marquis de l'Escampette À cette récupération politique s'ajoute la vision de la journaliste féministe Séverine qui titre un article Qu'ont fait les hommes ? en une de L'Écho de Paris du 14 mai 1897 et écrit dans Le Journal à propos de la fuite des hommes présents lors de la catastrophe : « Parmi ces hommes (ils étaient environ deux cents), on en cite deux qui furent admirables et jusqu'à dix en tout qui firent leur devoir. Le reste détala, non seulement ne sauvant personne, mais encore se frayant un passage dans la chair féminine, à coups de pieds, à coups de poings, à coups de talons, à coups de canne. » Mais ces points de vue sont toutefois en partie contredits par l'analyse : l'incendie s'est propagé très rapidement du fait de l'absence totale de règles de sécurité, de la nature des matériaux des décors reconstituant une rue médiévale (bois blanc, papier-mâché, toile goudronnée, rideaux et surtout un velum goudronné, suspendu au dessus du décor et qui en flammes, est tombé sur la foule) et de la mode féminine d'alors : les longues robes ont pris feu facilement et ont empêché une fuite rapide des femmes
Cet incendie est à l'origine des réglementations sur la sécurité, l'évacuation et les matériaux de construction des lieux publics
On pensa que le cinématographe était condamné car à l'origine de la catastrophe mais les frères Lumière mirent au point un système de lampe électrique qui supprima le risque d'incendie
Une souscription est lancée, à l'initiative du Cardinal Richard, archevêque de Paris, pour acheter le terrain ou avait eu lieu l'incendie afin d'y construire une chapelle commémorative, celle-ci sera édifiée par l'architecte Albert Guilbert.
La première pierre est posée en mai 1898 et la Chapelle Notre-Dame de Consolation est inaugurée en mai 1900 sous l'égide du Cardinal Richard.
Cette chapelle d'expiation appartient à l'association Mémorial du Bazar de la Charité[18], composée de descendants des victimes de l'incendie du 4 mai 1897, et fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 19 février 1982
Elle est dédiée aux victimes de l'incendie du 4 mai 1897, les noms de 126 victimes sont inscrits sur six plaques de marbre noir en lettres d'or dans la chapelle[8], et accueille la communauté catholique de langue italienne de Paris
Par arrêté préfectoral en date du 28 février 1899, il a été décidé d'octroyer une concession gratuite aux victimes de l'incendie du 4 mai 1897.
La Ville de Paris fait élever un monument « Aux victimes non reconnues de l'incendie du Bazar de la Charité - 4 mai 1897 » au cimetière du Père-Lachaise dans la 96e division. Le monument est entretenu par la ville de Paris
Mill Ends Park à Portland: le plus petit parc au monde.
Mill Ends Park à Portland, aux États-Unis, n'a que deux pieds de diamètre et est vraiment juste un pot de fleur, mais ne le dites pas à haute voix, surtout devant les Portlandiens.
Depuis les quelque 40 dernières années, les habitants ont célébré ce petit trou de la terre comme le plus petit parc du monde, et ils ont un certificat du livre des records Guinness à prouver.
Le site qui allait devenir le parc Mill Ends était initialement prévu pour un lampadaire.
Lorsque le poteau n'a pas apparu et que les mauvaises herbes ont germé dans l'ouverture, Dick Fagan, un chroniqueur de l'Oregon Journal, a décidé de prendre les choses en main et de planter des fleurs dans le trou.
Le bureau de Fagan dans le bâtiment du Journal donnait sur la médiane au milieu de la grande artère qui passait devant le bâtiment.
Fagan a écrit une colonne populaire appelée Mill Ends (les morceaux irréguliers et grossiers de bois restant dans les scieries), et il a commencé à utiliser cette colonne pour décrire le parc et les divers «événements» qui s'y sont déroulés.
C'est Fagan qui a commencé à appeler l'espace «le plus petit parc du monde». Le parc a été dédié, deux ans plus tard, le jour de la Saint-Patrick en 1948.
Fagan a continué à écrire des histoires fantaisistes sur le parc et la vie de ses résidents présumés - des fées appelées leprechaun, qu'il prétendait seulement pouvait voir.
Il raconta une histoire sur la façon dont il regarda par la fenêtre et aperçut un lutin qui creusait dans le trou. Il a couru vers le bas et a attrapé le lutin, ce qui signifiait qu'il avait mérité un vœu.
Fagan voulait un parc à lui, mais comme il n'avait pas précisé la taille du parc dans son souhait, le lutin lui donna le trou. Fagan a même nommé le lutin-chef, Patrick O'Toole.
Fagan est mort d'un cancer en 1969, mais le parc continue de vivre, soigné par d'autres. Mill Ends est officiellement devenu un parc municipal le jour de la Saint-Patrick en 1976, et le parc continue d'être le site des festivités de la Saint-Patrick.
Au fil des ans, des contributions ont été apportées au parc, comme la petite piscine et le tremplin pour les papillons, de nombreuses statues,une grande roue miniature, qui a été apportée par une grue de taille normale et quelques soucoupes volantes.
Les événements organisés ici comprennent des concerts de Clan Macleay Pipe Band, des pique-niques et des plantations de roses par le Court Festival Junior Rose.
Au cours de l'événement Occupy Portland en décembre 2011, un couple de figurines et de petites enseignes en plastique de l'armée ont été placées à la fin des broyats en guise de démonstration flash-mob.
Occupy Mill Ends Park à Portland.
Ce commentaire a été modifié le 04/05/2018 à 15:11
Dans le langage des fleurs, chaque fleur exprime un sentiment.
Dans le langage des fleurs, chaque fleur exprime un sentiment. La couleur de la fleur a un rôle très important dans la signification qu'on lui donne.
1- Fleurs blanches : Symbole de la pureté et de la virginité, de la consolation, de l'innocence, de la naïveté et de la joie. Mais aussi du raffinement et de l'élégance. En effet, la pureté du blanc évoque la beauté et la perfection.
2-Fleurs jaunes : Symbole du luxe, de la gloire, du succès et de la prospérité. Egalement associé à l'infidélité et à la trahison. La couleur jaune évoque la lumière, le soleil et l'harmonie. Les fleurs de couleur jaune exprimeront le bonheur d'aimer et d'être aimé(e) ou plus simplement la joie de vivre.
3- Fleurs oranges : Symbole de la joie, de la gaieté, de la beauté, de la grandeur, de l'équilibre de l'esprit et des sens.
4- Fleurs roses : Symbole de la jeunesse, de la douceur et de l’affection. La couleur rose évoque la douceur et la tendresse. On enverra des fleurs roses pour exprimer son amitié, ou son amour tendre.
5- Fleurs rouges : Symbole de la passion, du courage, de l'ambition, de l'amour ardent et passionné mais également le symbole de la colère. La couleur rouge est une couleur qui exprime l'ardeur des sentiments. La fleur rouge sera utilisée pour une déclaration d'amour passionnée.
6-Fleurs bleues : Symbole de la pureté mais aussi de l’inaccessibilité.
7-Fleurs violettes : Symbole de la paix, de la douceur, de la générosité, de l'humilité. La couleur violet exprime la délicatesse et la profondeur des sentiments. On enverra des fleurs violettes pour rappeler à la personne aimée que l'on pense à elle, ou bien pour lui signifier son amour en toute discrétion.
8-Fleurs vertes : Symbole de l'espoir, de la joie, de l'optimisme.
La montgolfière est un aérostat dont la sustentation est assurée par de l'air chauffé contenu par une enveloppe. La différence de masse volumique avec l'air environnant, plus froid, crée une poussée assurant la sustentation (poussée d'Archimède).
Le maintien en température de l'air de l'enveloppe nécessite l'emport d'un carburant et d'un brûleur.
Technique.
Une montgolfière moderne est constituée de trois éléments principaux : l'enveloppe, le brûleur relié aux réservoirs de carburant (du propane en phase liquide) et la nacelle.
L'Enveloppe.
Les frères Montgolfier avaient conçu leurs premières montgolfières en papier et en tissu (taffetas de soie), aujourd'hui l'enveloppe est constituée d'un tissu (généralement nylon ou polyester) enduit (polyuréthane, silicone...) destiné à le protéger des rayons ultraviolets et réduire le taux de fuite de l'air chaud.
Le dessin de l'enveloppe peut être lisse ou lobée. Dans les deux cas, l'enveloppe est constituée de fuseaux qui sont cousus ensemble. La formedes fuseaux change selon le type de ballon désiré.
Le volume peut varier de 250 m3, pour emmener une personne seule dans des conditions météorologiques très favorables, à plus de 24 000 m3 pour les plus grandes permettant l'emport de 45 personnes.La diminution de température par arrêt d'alimentation en air chaud suffit à atterrir quand il y a peu devent. Les ballons sont également équipés de systèmes permettant de les vider très vite. Il existe trois types de systèmes de dégonflement, deuxréversibles et un définitif...
Le Brûleur
Il est arrimé à la nacelle par quatre cannes qui le supportent et il se situe sous la « bouche » de l'enveloppe en délivrant une longue flamme (3 à 6 m). Il peut être simple ou, plus généralement, double. Le double brûleur permet une plus grande réactivité du ballon car le pilote dispose, lorsqu'il peut en avoir besoin, d'une double puissance de chauffe
(ascension plus rapide).
Nacelle De Montgolfière
Le propane à l'état liquide est contenu dans des bouteilles cylindriques en aluminium (ou acier, plus lourd ; ou encore en titane, plus léger mais très fragile et coûteux), placées dans la nacelle. Il alimente le brûleur à travers des tuyaux en caoutchouc (grâce à la pression du gaz) où il se vaporise dans un serpentin de détente. Le mélange air-propane est enflammé par une veilleuse continue.
La longue flamme, juste sous l'ouverture de l'enveloppe, réchauffe l'air contenu dans le ballon, ce qui permet son ascension.
Elle est principalement en osier ou en rotin, avec bien souvent un plancher en contreplaqué.
Beaucoup d'autres matériaux ont été utilisés, mais on est toujours revenu à ces matériaux naturels, qui offrent une souplesse indispensable, surtout lors d'atterrissages un peu sportifs.
Pour embarquer 3 personnes et les bouteilles, la dimension classique est 1,15 m de hauteur, 1,20 m de longueur sur 1,10 m de largeur.
Technique De Vol.
Les montgolfières exploitent d'une part le principe d'Archimède et, d'autre part, la caractéristique des gaz selon laquelle le produit de la pression du gaz par son volume est toujours proportionnel à sa température. Ce deuxième principe est décrit par l'équation d'état des gaz parfaits.
La poussée d'Archimède est la force reçue d'un corps plongé dans un gaz égale au poids du volume déplacé de ce gaz.
Sous l'action de la chaleur, l'air se dilate. Sa masse volumique diminue : donc, à pression constante, l'air chaud prend plus de place pour le mêmepoids, ou pèse moins lourd pour le même volume que l'air froid.
On peut vérifier ce phénomène, dans une pièce calme, en plaçant un thermomètre au sol et un autre au plafond. On constate ainsi qu'il y a une légère différence de température et que l'air au plafond est plus chaud que l'air au sol.
Le poids de l'ensemble {ballon + air} dépend du poids de l'air contenu dans l'enveloppe.
Si l'on diminue la masse volumique de cet air, le poids de l'ensemble diminue et le ballon peut « flotter dans l'air », car le poids va devenir inférieur à la poussée d'Archimède qui est une force constante et dirigée vers le haut (poids de l'air déplacé).La pression atmosphérique diminuant avec l'altitude (d'environ 1 hPa par 28 pieds au niveau de la mer, soit environ 1 mbar par 8,53 m), la masse de l'air déplacé par le ballon se réduit avec l'élévation du ballon. Le point d'équilibre sera atteint lorsque le poids de la montgolfière sera égal au poids de l'air déplacé. De l'air s'échappe de l'enveloppe du ballon lorsque la pression atmosphérique diminue : le ballon est dit « ouvert » (donc non pressurisé).
Loisir.
Aujourd'hui, des sociétés commerciales ayant la licence de transport proposent de brèves excursions en montgolfière, généralement autour d'une heure de vol. Il s'agit d'un loisir assez onéreux.Voler à titre autonome est un petit investissement puisque, outre l'acquisition du ballon et l'obtention du brevet d'aérostier, une remorque (ou une camionnette) est indispensable...Et ce , pour transporter à la fois l'enveloppe repliée dans un gros sac, la nacelle et ses brûleurs, les bouteilles de propane et au moins un ventilateur autonome puissant.
Après l'atterrissage, le même véhicule doit aller récupérer la montgolfière, le pilote ainsi que ses passagers éventuels.
La plus grosse montgolfière au monde peut transporter 36 passagers.
Il est aussi possible d'acquérir sa propre montgolfière, neuve ou d'occasion, seul(e) ou à plusieurs, avec ses fonds propres ou à l'aide d'un commanditaire, les ballons offrant une importante surface, souvent exploitée par les publicitaires.
Une alternative est de pratiquer l'autoconstruction en réalisant soi-même son ballon, pour une somme bien inférieure aux prix du marché, mais en contrepartie d'environ 200 heures de travail.
Schéma détaillé d'une montgolfière
Les montgolfières : expériences scientifiques et constructions sur Wikidébrouillard.
Portail de l’aéronautique
Ballon dirigeable
Famille de Montgolfiere
Montgolfière, sur Wikimedia Commons
montgolfière, sur le Wiktionnaire
Merci À Chantal Ménégatti pour sa participation dans une des vidéos...
Écrit Par Jessica Gauthier-Tétreault...
Les couleurs, c’est le bonheur! L’équipe de TV5 vous présente ses 10 coups de coeur...
Des endroits les plus colorés du monde, à voir au moins une fois dans sa vie...
1- Bo-Kaap, Afrique du Sud
Le Cap, l’une des villes les plus cosmopolites au sud de l’équateur, abrite un méli-mélo de cultures, de styles architecturaux, et toutes lescouleurs qui en découlent.
Ce mélange merveilleux est d’autant plus criant dans le quartier de Bo-Kaap. Les maisons y ont été peintes de couleurs pastel par les habitants qui célébraient la fin de l’apartheid.
2- Burano, Italie
Burano est une île du nord de la lagune de Venise, en Italie. Elle est connue pour sa dentelle et ses canaux bordés de maisons vivement colorées.
Wikipédia
Burano est une île du nord de la lagune de Venise et est réputée pour ses petites maisons peintes de couleurs vives.
À l’origine, les pêcheurs peignaient leur maison de différentes couleurs pour se repérer et reconnaître leur maison en cas de brume (dans cette région le brouillard est particulièrement dense, surtout en hiver).
Aujourd’hui encore, les habitants ont l’obligation de repeindre leur maison une fois par an de cette même couleur.
3- Champs De Fleurs De Colza, Chine
Chaque année, au mois de février, les colzas que l’on connaît sous le nom de canola, commencent à fleurir dans le Luoping.
À cette période, une étonnante « Mer d’Or » attire des milliers de touristes qui y viennent admirer les magnifiques paysages.
4- Chefchaouen, Maroc
Chefchaouen ou Chaouen est une ville du nord-ouest du Maroc, bâtie à 600 m d'altitude au pied des monts Kelaa et Meggou, sur la chaîne du Rif. Elleest le chef-lieu de la province éponyme. Sa population est de 42786 habitants.
Wikipédia
Perché sur les montagnes du Rif, dans le Maroc berbère, se trouve un véritable paradis azuréen.
Surnommée la Perle bleue, la petite ville de Chefchaouen est connue pour sa surprenante et sinueuse médina turquoise.
Tout comme Balat, Chefchaouen fût un refuge pour les juifs fuyant l’inquisition espagnole.
Afin de garder leur maison fraîche et d’éloigner les insectes, les habitantscommencèrent à peindre la moitié des façades en bleu.
5- Grande Barrière De corail, Australie
La Grande Barrière de corail est le plus grand récif corallien du monde comptant plus de 2 900 récifs et 900 îles s’étirant de Bundaberg à la pointe du Cap York. Le récif se situe dans la mer de Corail au large du Queensland, en Australie.
6- Holi, Inde
Connu dans le monde entier comme étant la fête de l’amour et des couleurs, Holi nous offre chaque année un spectacle exceptionnel dans les rues de Krishna au nord de l’Inde et à Kâma dans le sud.
Cette fête mêle tradition, spiritualité et joie de vivre.
Après avoir allumé un feu marquant le début des festivités, des milliers de personnes se rassemblent habillées de blanc et se jettent de la poudre colorée...Bleue pour la vitalité, rouge pour l’amour et orange pour l’optimisme.
7- Águeda, Portugal
Tous les mois de juillet, des centaines de parapluies sont accrochés au-dessus des rues d’Águeda dans le cadre du festival d’art Ágitagueda.
Cette tradition a débuté il y a seulement quelques années, mais s’est déjà taillé une renommée mondiale.
En plus d’ajouter de belles couleurs à la ville, l’oeuvre crée également un tunnel ombragé fort apprécié par temps de chaleurs estivales.
8- Lac Retba, Sénégal
Le lac Rose, de son vrai nom lac Retba, est l'un des sites les plus visités du Sénégal. Ce lac salé doit sa renommée à la teinte originale et changeante de son eau, mais aussi au rallye Paris-Dakar dont il constituait l’ultime étape.
Wikipédia
Sa couleur rose est due à une cyanobactérie, organisme microscopique qui fabrique un pigment rouge pour résister à la concentration de sel.
9- Les Champs De Tulipes, Pays-Bas
En avril, la Hollande se couvre de tulipes et attire donc pour l’occasion de nombreux visiteurs.
Joyau de la région (à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest d’Amsterdam), le parc du Keukenhof expose des millions de bulbes sur 32 hectares; tout simplement enchanteur !
10- La Boca, Buenos Aires, Argentine
La Boca est un quartier proche du centre de Buenos Aires, en Argentine. Ilest situé au sud-est du centre, près du port, entouré de Barracas à l'ouest, et San Telmo et Puerto Madero au nord.
Wikipédia
La Boca est le vieux quartier ouvrier de Buenos Aires, célèbre pour son tango et ses nombreuses couleurs.
Les maisons sont accrochées les unes aux autres, dans un mélange de roses, jaunes et bleus, et malgré les hordes de touristes...
La Boca reste aujourd’hui encore un quartier pauvre et ouvrier.
Source : momondo.fr
Les fontaines Wallace, ces fontaines vertes qui permettent de s’abreuver et que l’on croise régulièrement en se baladant dans les rues de Paris, sont non seulement belles et pratiques, mais également dotées d’une histoire remarquable.
Chronique d’une invention née sous le signe de la philanthropie.
Richard Wallace, un généreux donateur anglais Nous sommes à la fin de l’année 1871. Paris, assiégée entre septembre 1870 et janvier 1871 par les forces prussiennes, vient de vivre son plus rude hiver, suivi de sa période insurrectionnelle la plus violente, la Commune. Pendant plusieurs mois, les Parisiens ont été privés des besoins les plus rudimentaires. Ils ont eu froid – le thermomètre descendait autour de -20°, faim au point de manger les animaux du zoo, mais aussi soif car de nombreux aqueducs ont été détruits pendant la guerre et le prix de l’eau a flambé.
Les indigents ont été les premiers touchés par ces manques et le collectionneur anglais Richard Wallace, installé dans la capitale depuisplusieurs années, en a conscience. Cet éminent donateur se demande ce qu’il pourrait faire afin d’aider les plus démunis et trouve une idée pour le moins géniale : il va offrir à la Ville de Paris des fontaines qui permettront à tous les passants, les plus riches comme les plus pauvres, de se désaltérer.
De jeunes hommes et garçons s’abreuvent à une fontaine Wallace, en 1911.
Mais, pour le philanthrope, la mission de ces points d’eau est double : apporter de l’eau potable en libre-accès et embellir la ville. Les fontaines doivent donc s’ancrer harmonieusement dans l’architecture urbaine de Paris et être conçues comme de véritables œuvres d’art.
Richard Wallace fait appel au sculpteur Charles-Auguste Lebourg, dont il connait les talents pour avoir recouru à ses services à plusieurs reprises. Fondues en Haute-Marne, les fontaines en fonte de fer sont réalisées en quatre modèles.
Le grand modèle (gauche), composé de quatre caryatides se tournant le dos et supportant un dôme surmonté de dauphins, mesure près de 2,71 mètres.
Le modèle à colonnes (droite), plus petit de quelques centimètres, est plus simple dans son ornementation, mais moins cher à la fabrication.
Le modèle en applique (gauche) s’accole à un mur. Il ne reste qu’une fontaine de ce type dans Paris, rue de Geoffroy Saint-Hilaire. Les petits modèles à bouton-poussoir (droite) sont souvent installés dans les parcs et jardins publics pour abreuver les promeneurs au gré de leurs balades.
Eugène Belgrand, le père du réseau d’égouts et de la poste pneumatique parisienne, est chargé de définir les emplacements de ces fontaines. Il choisit, encommun accord avec le philanthrope anglais, des lieux stratégiques qui
permettent un accès au plus grand nombre. La première de ces fontaines est installée en août 1872 sur le boulevard de la Villette. Plusieurs dizaines d’autres seront installées dans tous les arrondissements de la capitale dans les années qui suivent.
Si elles ne sont plus forcément vertes, une centaine de fontaines Wallace sont encore réparties dans la capitale aujourd’hui et fonctionnent commeau premier jour, c’est-à-dire qu’elles fournissent de l’eau potable de la même qualité que celles des appartements, du 15 mars au 15 novembre.
Bon à savoir pour la prochaine grande soif de cet été !
Ces éléments de mobilier urbain font désormais partie du paysage parisien et sont, au même titre que les fontaines Wallace ou les édicules Guimard, une composante essentielle de la capitale. On vous raconte l’histoire de ces colonnes publicitaires connues sous le nom de colonne Morris.
Paris et Berlin, une même réponse à un problème similaire
Au milieu du XIXe siècle,Paris et Berlin font face au même problème.Avec l’apparition de nouveaux lieux de divertissement,
les annonces publicitaires ne cessent de se multiplier un peu partout dans les rues.
Sur les murs, les arbres, les grilles, mais surtout sur les urinoirs publics qui servent à la fois de toilettes et de panneaux d’affichage.
En 1845, à Berlin, l’imprimeur et inventeur allemand Ernst Litfaß trouve une solution à ce problème affectant le paysage urbain : ériger un mobilier spécialement dédié à la publicité et interdire l’affichage sauvage. Les premières colonnes Litfaß, ou Litfaßsäule, sont inaugurées en 1855. Quelques années plus tard à Paris, c’est l’imprimeur Gabriel Morris, spécialisé dans la publicité des spectacles parisiens, qui prendl’initiative de mettre en place des lieux entièrement dédiés aux
affiches publicitaires. Il a en effet remarqué que les odeurs d’urines repoussent farouchement les passants et propose donc de faire installer des colonnes de forme cylindrique séparées des urinoirs.
Emballé par l’idée, le préfet de police fait installer une dizaine de ces modèles sur les Grands Boulevards, alors surchargés de réclame pour les spectacles des théâtres alentours.La ville de Paris donne à Morris le monopole publicitaire sur les
colonnes, qui deviennent dans le langage populaire les « colonnes Morris ». 451 colonnes, chacune pouvant accueillir 4m² de publicités dédiées aux offres culturelles parisiennes, seront mises en service entre 1868 et le milieu des années 1870.
Les urinoirs parisiens, avant que les colonnes et les toilettes ne soient séparées entre vespasienne et colonne Morris
Des constructions en harmonie avec l’architecture parisienne
Construites en fonte et peintes de cette couleur verte si caractéristique du mobilier parisien, leur toiture est composée d’une marquise hexagonale, décorée de six mufles de lions à chaque coin. Le tout est surmonté d’un dôme convexe, décoré d’écailles et d’une flèche ornée de feuilles d’acanthe, typiques de l’architecture néoclassique et éclectique du XIXe
siècle.
Une colonne Morris de première génération près du square Louvois dans le 2e arrondissement
Ces premières colonnes sont ensuite perfectionnées par l’architecte GabrielDavioud. Sous la marquise, il ajoute un bandeau où sont notés les mots « Spectacles » et « Théâtre » coupés d’un médaillon en fonte de fer non peint. Le bateau gravé sur ce médaillon n’est pas sans rappeler le blason de la ville et sa devise, « Fluctuat nec mergitur », rendue officielle en 1854 par le baron Haussmann. À l’intérieur, un espace permet d’y ranger les balais des équipes de nettoyage.
Les colonnes Morris deviennent très rapidement des éléments emblématiques du paysage parisien. Si bien qu’on les retrouve dans de nombreux
tableaux de peintres de la Belle Époque.
Le boulevard des Capucines devant le Théâtre du Vaudeville, huile sur toile de Jean Béraud (1889).
© Photo RMN-Grand Palais – Bulloz
Boulevard Montmartre, Matin d’Hiver, huile sur toile réalisée par Camille Pissarro (1897) .
© Metropolitan Museum, New York
La colonne Morris, huile sur toile réalisée par Jean Béraud (1885).
Une place animée à Paris, huile sur toile réalisée par Joaquín Pallarés y Allustante (1898)
Les Grands Boulevards, Paris, peinture réalisée par Jean-François Raffaëlli dans les années 1890.
c'est arrivé un 4 Mai
La journée Star Wars célébrant la saga du même nom est fêtée le 4 mai.
Elle provient du jeu de mot anglais "May, the 4th" qui ressemble à "May
the force be with you" - que la force soit avec toi - phrase
emblématique de Star Wars
**********
1897 : Un incendie se déclare au Bazar de la Charité à Paris, provoquant la
mort de 120 personnes. Ce drame inspirera à Gaston Leroux "Le Fantôme de
l'Opéra
**********
1929 : Naissance de l'actrice britannique Audrey Hepburn
********
1953 : Ernest Hemingway reçoit le Prix Pulitzer pour "Le Vieil Homme et la Mer
*********
1959 : La première cérémonie des Grammy Awards se tient à Beverly Hills
************
1979 : Margaret Thatcher devient la première femme Premier ministre en Angleterrec'est arrivé un 4 Mai
***********
1814
Napoléon débarque sur l'île d'Elbe
Le Bazar de la Charité a été créé par
Harry Blount en 1885, il était présidé par le baron de Mackau : il
s'agissait d'une organisation caritative dont l'objet était d'assurer la
vente d'objets, lingeries et colifichets divers, au profit des plus
démunis. Installé à Paris, il disparut après un incendie tristement
célèbre le 4 mai 1897, lequel fit 129 victimes, dont la plupart étaient
des femmes issues de la haute société parisienne. On retrouvera parmi
les victimes, entre autres son Altesse Royale la duchesse d'Alençon, née
Sophie-Charlotte en Bavière, sœur de l'impératrice d'Autriche (la
fameuse Sissi) et de la reine des Deux-Siciles, Madame de Valence et ses
deux filles.
Le Bazar de la Charité n'est pas une vente destinée à une œuvre unique
mais un consortium : de nombreuses œuvres de charité s'associent pour
louer un local à frais communs, réduisant ainsi les dépenses et
permettant de grouper acheteurs et invités.
Vers 16 h 30 survient l'accident fatal : la lampe de projection du cinématographe a épuisé sa
réserve d'éther et il faut à nouveau la remplir. Monsieur Bellac le
projectionniste, demande à son assistant Grégoire Bagrachow[5],
d'allumer une allumette mais l'appareil est mal isolé et les vapeurs
d'éther s'enflamment.
Quelques instants après, alors que les organisateurs - parmi lesquels figurent le duc d'Alençon - ont été
informés de l'accident et commençaient déjà à faire évacuer, dans le
calme, les centaines de personnes présentes dans le hangar, un rideau
prend feu, enflamme les boiseries puis se propage au vélum goudronné qui
sert de plafond au Bazar. Un témoin dira : « Comme une véritable
traînée de poudre dans un rugissement affolant, le feu embrasait le
décor, courait le long des boiseries, dévorant sur son passage ce
fouillis gracieux et fragile de tentures, de rubans et de dentelles. »
Au grondement de l'incendie répondent les cris de panique des 1 200
invités qui tentent de s'enfuir en perdant leur sang-froid. Certaines
personnes tombent et ne peuvent se relever, piétinées par la foule des
fuyards, pris de panique.
La duchesse d'Alençon dira à la jeune comtesse Mathilde d'Andlau : « Partez vite. Ne vous occupez pas de moi.
Je partirai la dernière.
À l'extérieur les pompiers arrivent sur les lieux cependant que des grappes humaines surgissent du bazar,
transformé en brasier. Quelques-uns des visiteurs tentent de se sauver
par la cour intérieure : ils seront sauvés grâce à l'intervention des
cuisiniers de l'Hôtel du Palais, MM. Gomery et Edouard Vaudier, qui
descellèrent trois barreaux des fenêtres des cuisines pour les aider à
s'extirper de la fournaise.
Un quart d'heure à peine après le début de l'incendie, tout est consumé :
le hangar n'offre plus l'aspect que d'un amoncellement de poutres de
bois calcinées, mêlées de cadavres atrocement mutilés et carbonisés.
« On vit un spectacle inoubliable dans cet immense cadre de feu formé par
l'ensemble du bazar, où tout brûle à la fois, boutiques, cloisons,
planchers et façades, des hommes, des femmes, des enfants se tordent,
poussant des hurlements de damnés, essayant en vain de trouver une
issue, puis flambent à leur tour et retombent au monceau toujours
grossissant de cadavres calcinés
Les corps calcinés des victimes de l'incendie sont portés au Palais de l'Industrie afin que les familles puissent les identifier
Initialement installé au Faubourg Saint-Honoré, il s'installe en 1897 rue
Jean-Goujon (no 17), dans le 8e arrondissement, sur un terrain mis
gracieusement à disposition par Michel Heine Ce terrain était alors
occupé par un hangar en bois de quatre-vingts mètres de long sur treize
de large loué par le baron de Mackau le 20 mars 1897 au Curé Delamaire
Le terrain de la rue Jean-Goujon sera acheté à Michel Heine peu de temps
après l'incendie par le baron de Mackau « Le bazar de la Charité.
Suivant acte reçu par MM Meignen et Bertrand, notaires à Paris, le 6
août dernier, M. Michel Heine, M. Achille Fould, député, et Mme Achille
Fould, née Heine, ont vendu à la Société civile immobilière de la rue
Jean-Goujon représentée par le baron de Mackau, un terrain rue
Jean-Goujon, no 23 présumé, d'une contenance de 800 mètres, moyennant le
prix de 400,000 fr
Le 6 avril, le baron de Mackau réunit les responsables du Bazar de la Charité : Son Altesse Royale la duchesse
d'Alençon, sa belle-fille, la duchesse de Vendôme (Henriette de
Belgique, nièce du roi Léopold II et du roi Charles Ier de Roumanie), la
duchesse d'Uzès, la marquise de Saint-Chamans, la comtesse Greffuhle,
la générale Février, la marquise de Sassenay, et leur annonce que le
Bazar sera décoré pour représenter une rue de Paris au Moyen Âge avec
ses éventaires, ses échoppes aux enseignes pittoresques, ses étages en
trompe-l'œil, ses murs tapissés de lierre et de feuillage.
En prime le Bazar proposera, sous un appentis, un spectacle de
cinématographe où l'on pourra, pour cinquante centimes, voir les images
animées des frères Lumière projetées par un appareil de 35 mm Normandin
et Joly : La Sortie de l'usine Lumière à Lyon, l'Arrivée d'un train en
gare de La Ciotat et le film de l'arroseur arrosé. Le bâtiment est
organisé de la façon suivante : une porte à double battant ouvre sur une
vaste allée, bordée de 22 comptoirs en bois, d'une longueur de 80
mètres ; à gauche de l'entrée, une loggia accueille les bureaux, à
droite se trouve le « salon des dames ».
Les comptoirs portent des noms évocateurs : « À la Tour de Nesle » « À la truie qui file » «
Au lion d'or » « Au Chat botté ». Face à l'entrée se trouve un buffet,
assorti d'une cuisine et d'une cave. L'arrière du hangar donne sur une
cour intérieure, bordée par l'Hôtel du Palais ; adossé à la façade
arrière du hangar se trouve un local abritant le cinématographe.
Monsieur Normandin, l'entrepreneur chargé des représentations cinématographiques
n'est cependant pas très satisfait de ce local et s'en ouvre au baron
de Mackau : « Je n'ai pas assez de place pour loger mes appareils, les
tubes d'oxygène et les bidons d'éther de la lampe Molteni. Il faut aussi
séparer le mécanicien du public. Les reflets de la lampe risquent de
gêner les spectateurs. » « Nous ferons une cloison en toile goudronnée
autour de votre appareil. Un rideau cachera la lampe. » « Et mes
bouteilles et mes bidons ? » « Vous n'aurez qu'à les laisser sur le
terrain vague, derrière votre local.
Les ventes sont organisées les 3, 4, 5 et 6 mai 1897.
La première journée, le 3 mai 1897, sera honorée par la présence de Mlle
de Flores, fille de l'ambassadeur d'Espagne. La vente du 4 mai sera,
quant à elle, honorée de la présence de Sophie-Charlotte, duchesse
d'Alençon. Belle-sœur de l'empereur d'Autriche, François-Joseph Ier et
plus jeune sœur de la célèbre Sissi et de l'ex-reine des Deux-Siciles,
ayant épousé un petit-fils du roi des Français, Louis-Philippe Ier, la
princesse, qui vient de fêter ses 50 ans, est apparentée à tout le Gotha
européen.
Les comptoirs sont tenus par des dames appartenant à la plus haute aristocratie française.
Le Bazar est béni par le nonce apostolique dès 15 heures : celui-ci vient,
fait un tour rapide et s'en va sans que la foule qui se presse là, s'en
rende bien compte.
Vers 16 heures, la duchesse d'Alençon - qui préside le stand des Noviciats dominicains, situé à une extrémité de la
galerie - murmure à une de ses voisines, Mme Belin : « J'étouffe... »
Mme Belin observe : « Si un incendie éclatait, ce serait terrible ça
c'est passé un 4 mai !!!!!
La duchesse d'Alençon figure parmi les victimes. Demeurée au comptoir du Noviciat en compagnie de quelques
fidèles, elle tente un moment de s'enfuir par la porte principale,
croyant y retrouver son époux puis elle rebrousse chemin.
Une religieuse vient s'effondrer à ses pieds : "Ô Madame, quelle mort !" ;
elle lui répond : "Oui, mais dans quelques minutes, pensez que nous
verrons Dieu !", qui seront ses dernières paroles. Elle mourra en
compagnie de la comtesse de Beauchamp, qu'elle prendra dans ses bras
pour lui masquer la mort qui l'attend.
Nul ne sait si elle mourut asphyxiée ou brûlée vive, mais les contractions de son corps montrent
qu'elle avait dû souffrir atrocement. Son corps, méconnaissable, sera
finalement authentifié par son dentiste qui, seul, pourra reconnaître
ses dents immaculées et son bridge en or.
Après une messe funèbre célébrée le 14 mai en l'église Saint-Philippe-du-Roule, elle sera
inhumée dans la chapelle funèbre des Orléans, à Dreux.
Le nombre de victimes directes de l'incendie varie suivant les sources :
Le site officiel de l'association Mémorial du Bazar de la Charité donne
126 victimes[7] et une liste nominative de 124 victimes (118 femmes et 6
hommes,
Dans « La terrible Catastrophe du 4 mai 1897. Liste complète des victimes, des blessées et des blessés, des sauveteurs et des
bienfaiteurs » publié en juillet 1897 nous avons les noms de 132
victimes (123 femmes et 9 hommes) auxquels il faut ajouter 3 corps non
identifiés
Dans son édition du 14 mai 1897 Le Petit Journal publie les statistiques officielles des victimes, service de la statistique
municipale, liste arrêtée au 8 mai au soir, 106 morts pendant l'incendie
et identifiés, 10 morts des suites de l'incendie, 5 morts pendant
l'incendie et non identifiés au 8 mai, soit un total de 121 personnes
(110 femmes, 6 hommes, 5 non identifiés)
Parmi les morts, on compte une très large majorité de femmes, quasiment toutes de souche
aristocratique et une petite poignée d'hommes (cinq en tout : trois
vieillards, un groom de 12 ans et un médecin volontaire), la galanterie
faisant souvent place à une brutalité sauvage comme dans la majorité de
catastrophes maritime].
Parmi les institutions victimes de cette tragédie, se trouvait au comptoir no 17, l'Œuvre des Saints-Anges dont
la présidente la Baronne douairière de Saint Didier et plusieurs autres
membres périrent dans l'incendie. L'Œuvre des Saints-Anges survécut à ce
drame et compte aujourd'hui parmi les rares institutions, présentes
lors de l'incendie du Bazar de la Charité, encore en activité.
Une autre institution présente, de la famille de Saint-Vincent, n'a pas été
épargnée : treize Dames de la Charité et trois Filles de la Charité ont
péri dans les flammes.
Victimes indirectes :
le général Poillouë de Saint-Mars, une des têtes de turc favorites d'Alphonse
Allais, meurt d'une crise cardiaque en apprenant la mort d'une proche
dans l'incendie ;
le duc d'Aumale est terrassé par une crise cardiaque le 7 mai, après avoir rédigé une vingtaine de lettres de
condoléances aux familles des victimes de la noblesse.
« La terrible Catastrophe du 4 mai 1897. Liste complète des victimes, des blessées et
des blessés, des sauveteurs et des bienfaiteurs » donne 5 victimes
indirectes
La presse populaire exalte les sauveteurs et ironise sur les "chevalier de la Pétoche", les marquis de l'Escampette À cette
récupération politique s'ajoute la vision de la journaliste féministe
Séverine qui titre un article Qu'ont fait les hommes ? en une de L'Écho
de Paris du 14 mai 1897 et écrit dans Le Journal à propos de la fuite
des hommes présents lors de la catastrophe : « Parmi ces hommes (ils
étaient environ deux cents), on en cite deux qui furent admirables et
jusqu'à dix en tout qui firent leur devoir. Le reste détala, non
seulement ne sauvant personne, mais encore se frayant un passage dans la
chair féminine, à coups de pieds, à coups de poings, à coups de talons,
à coups de canne. »
Mais ces points de vue sont toutefois en partie contredits par l'analyse : l'incendie s'est propagé très rapidement du
fait de l'absence totale de règles de sécurité, de la nature des
matériaux des décors reconstituant une rue médiévale (bois blanc,
papier-mâché, toile goudronnée, rideaux et surtout un velum goudronné,
suspendu au dessus du décor et qui en flammes, est tombé sur la foule)
et de la mode féminine d'alors : les longues robes ont pris feu
facilement et ont empêché une fuite rapide des femmes
Cet incendie est à l'origine des réglementations sur la sécurité,
l'évacuation et les matériaux de construction des lieux publics
On pensa que le cinématographe était condamné car à l'origine de la
catastrophe mais les frères Lumière mirent au point un système de lampe
électrique qui supprima le risque d'incendie
Une souscription est lancée, à l'initiative du Cardinal Richard, archevêque de Paris, pour
acheter le terrain ou avait eu lieu l'incendie afin d'y construire une
chapelle commémorative, celle-ci sera édifiée par l'architecte Albert
Guilbert.
La première pierre est posée en mai 1898 et la Chapelle Notre-Dame de Consolation est inaugurée en mai 1900 sous l'égide du
Cardinal Richard.
Cette chapelle d'expiation appartient à l'association Mémorial du Bazar de la Charité[18], composée de
descendants des victimes de l'incendie du 4 mai 1897, et fait l'objet
d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 19 février
1982
Elle est dédiée aux victimes de l'incendie du 4 mai 1897, les noms de 126 victimes sont inscrits sur six plaques de marbre noir en
lettres d'or dans la chapelle[8], et accueille la communauté catholique
de langue italienne de Paris
Par arrêté préfectoral en date du 28 février 1899, il a été décidé d'octroyer une concession gratuite aux
victimes de l'incendie du 4 mai 1897.
La Ville de Paris fait élever un monument « Aux victimes non reconnues de l'incendie du Bazar
de la Charité - 4 mai 1897 » au cimetière du Père-Lachaise dans la 96e
division. Le monument est entretenu par la ville de Paris
Mill Ends Park à Portland, aux États-Unis, n'a que deux pieds de diamètre et est vraiment juste un pot de fleur, mais ne le dites pas à haute voix, surtout devant les Portlandiens.
Depuis les quelque 40 dernières années, les habitants ont célébré ce petit trou de la terre comme le plus petit parc du monde, et ils ont un certificat du livre des records Guinness à prouver.
Le site qui allait devenir le parc Mill Ends était initialement prévu pour un lampadaire.
Lorsque le poteau n'a pas apparu et que les mauvaises herbes ont germé dans l'ouverture, Dick Fagan, un chroniqueur de l'Oregon Journal, a décidé de prendre les choses en main et de planter des fleurs dans le trou.
Le bureau de Fagan dans le bâtiment du Journal donnait sur la médiane au milieu de la grande artère qui passait devant le bâtiment.
Fagan a écrit une colonne populaire appelée Mill Ends (les morceaux irréguliers et grossiers de bois restant dans les scieries), et il a commencé à utiliser cette colonne pour décrire le parc et les divers «événements» qui s'y sont déroulés.
C'est Fagan qui a commencé à appeler l'espace «le plus petit parc du monde». Le parc a été dédié, deux ans plus tard, le jour de la Saint-Patrick en 1948.
Fagan a continué à écrire des histoires fantaisistes sur le parc et la vie de ses résidents présumés - des fées appelées leprechaun, qu'il prétendait seulement pouvait voir.
Il raconta une histoire sur la façon dont il regarda par la fenêtre et aperçut un lutin qui creusait dans le trou. Il a couru vers le bas et a attrapé le lutin, ce qui signifiait qu'il avait mérité un vœu.
Fagan voulait un parc à lui, mais comme il n'avait pas précisé la taille du parc dans son souhait, le lutin lui donna le trou. Fagan a même nommé le lutin-chef, Patrick O'Toole.
Fagan est mort d'un cancer en 1969, mais le parc continue de vivre, soigné par d'autres. Mill Ends est officiellement devenu un parc municipal le jour de la Saint-Patrick en 1976, et le parc continue d'être le site des festivités de la Saint-Patrick.
Au fil des ans, des contributions ont été apportées au parc, comme la petite piscine et le tremplin pour les papillons, de nombreuses statues,une grande roue miniature, qui a été apportée par une grue de taille normale et quelques soucoupes volantes.
Les événements organisés ici comprennent des concerts de Clan Macleay Pipe Band, des pique-niques et des plantations de roses par le Court Festival Junior Rose.
Au cours de l'événement Occupy Portland en décembre 2011, un couple de figurines et de petites enseignes en plastique de l'armée ont été placées à la fin des broyats en guise de démonstration flash-mob.
Occupy Mill Ends Park à Portland.
Dans le langage des fleurs, chaque fleur exprime un sentiment.
La couleur de la fleur a un rôle très important dans la signification qu'on lui donne.
1- Fleurs blanches :
Symbole de la pureté et de la virginité, de la consolation, de l'innocence, de la naïveté et de la joie.
Mais aussi du raffinement et de l'élégance.
En effet, la pureté du blanc évoque la beauté et la perfection.
2-Fleurs jaunes :
Symbole du luxe, de la gloire, du succès et de la prospérité.
Egalement associé à l'infidélité et à la trahison.
La couleur jaune évoque la lumière, le soleil et l'harmonie.
Les fleurs de couleur jaune exprimeront le bonheur d'aimer et d'être aimé(e) ou plus simplement la joie de vivre.
3- Fleurs oranges :
Symbole de la joie, de la gaieté, de la beauté, de la grandeur, de l'équilibre de l'esprit et des sens.
4- Fleurs roses :
Symbole de la jeunesse, de la douceur et de l’affection.
La couleur rose évoque la douceur et la tendresse.
On enverra des fleurs roses pour exprimer son amitié, ou son amour tendre.
5- Fleurs rouges :
Symbole de la passion, du courage, de l'ambition, de l'amour ardent et passionné mais également le symbole de la colère.
La couleur rouge est une couleur qui exprime l'ardeur des sentiments.
La fleur rouge sera utilisée pour une déclaration d'amour passionnée.
6-Fleurs bleues :
Symbole de la pureté mais aussi de l’inaccessibilité.
7-Fleurs violettes :
Symbole de la paix, de la douceur, de la générosité, de l'humilité.
La couleur violet exprime la délicatesse et la profondeur des sentiments.
On enverra des fleurs violettes pour rappeler à la personne aimée que l'on
pense à elle, ou bien pour lui signifier son amour en toute discrétion.
8-Fleurs vertes :
Symbole de l'espoir, de la joie, de l'optimisme.