Vous allez assister à un drame policier, un crime a été commis, l'inspecteur enquête, mais au moment où il va découvrir l'assassin, l'émission s'arrête. Dans un coin du studio, il y a trois ou quatre spécialistes du roman policier qui sont devant un récepteur, ils ont tout suivi attentivement, et c'est vers eux maintenant que la caméra se tourne, à eux de trouver le coupable, à vous aussi bien entendu..." C'est par cet article paru dans Radio-Télé 59 que fut annoncé LES CINQ DERNIERES MINUTES, la première grande série policière de la télévision française La première émission : La diffusion de la première émission intitulée La clé de l'énigme eut lieu le mercredi 1er janvier 1958 à 20 h 15 précises. Elle était entièrement réalisée en direct par Claude Loursais. Les deux candidats amateurs chargés de trouver la solution étaient placés au début de l'émission dans des cabines séparées, devant des moniteurs, afin de suivre, comme le téléspectateur, le déroulement de l'enquête. L'émission durait 40 minutes ; cinq minutes avant la fin, l'inspecteur allait rejoindre les deux candidats et leur proposait de faire repasser trois séquences qui pouvaient leur permettre de trouver l'indice qui trahissait l'assassin. Cette dernière partie de l'émission était un tour de force: chaque comédien devait rejoindre au plus vite le décor correspondant à la scène demandée et la rejouer aussitôt Raymond Souplex devait être capable d'improviser, de répondre aux questions des candidats et éventuellement à leur objections... L'émission et son principe furent bien accueillis par les critiques et le public Les problèmes du direct : Les cinq dernières minutes étaient des dramatiques vidéo en direct sans inserts filmés qui exigeaient souvent des véritables exploits de la part des comédiens et des techniciens : lors de l'épisode "Qui trop embrasse" en novembre 1960, l'émission fut interrompue à deux reprises parce que l'actrice Janine Crespin n'avait pas eu le temps de changer de costumes et manquait son entrée ! C'est à l'occasion du sixième épisode que les cinq dernières minutes sortirent des studios et que furent insérées des séquences filmées. L'alternance du direct et du film permit d'allonger l'émission de 40 à 90 minutes. L'intervention de scènes vidéo poussa ainsi le réalisateur Claude Loursais à éliminer à leur tour les candidats et l'émission devint une dramatique à part entière où, à la fin, Souplex/Bourrel, après son fameux "Bon Dieu, mais c'est bien sûr", se contentait de pointer le doigt vers le téléspectateur en lui disant qu'il avait sûrement découvert l'indice que lui-même venait de découvrir : "rappelez-vous"...ajoutait-il... et l'on revoyait les scènes révélatrices La suppression des Cinq Dernières Minutes ? :
C'est au moment où la série est à son apogée que le directeur de la télévision annonce en 1968 la suppression des Cinq dernières minutes. Cette décision souleva un tel tollé de la part de la presse et du public que la direction de l'ORTF fait marche arrière.
En 1972, la série est diffusée pour la première fois en couleur. C'est au cours du tournage en Ardèche de l'épisode "Un gros pépin dans le chasselas" en novembre 1972 que Raymond Souplex décéda. Le tournage de l'épisode n'était pas terminé et l'enquête commencée par Bourrel fut reprise et bouclée par le juge d'instruction interprété par Jacques Bouvier. Avec la mort de R. Souplex, l'aventure des Cinq dernières minutes, après 15 années d'existence et 56 épisodes, semblait bel et bien terminée. Le choix d'un remplaçant ? :
Claude Loursais a beaucoup hésité à continuer. C'est un peu contraint et forcé qu'il a décidé de poursuivre les Cinq dernières minutes, sous la pression de la chaîne et...les nécessités d'assurer sa propre continuité
Au début de 1973, il disposait de quatre épisodes, dont il avait passé commande, et où devait apparaître le commissaire Bourrel. Il n'était pas question de faire incarner le rôle de Bourrel par un autre comédien. Il fallait donc lui trouver un successeur, ce qui ne fut pas chose facile.
C'est d'abord le commissaire Le Carré, interprété par Christian Barbier et assisté par l'inspecteur Ménardeau (Marc Eyraud, qui restera longtemps dans la série), qui mena l'enquête dans "Rouges sont les vendanges". Ménardeau opéra seul dans "Fausses notes", puis fit équipe avec l'inspecteur Lindet (Henri Lambert) dans "Les griffes de la colombe". le commissaire Le Carré résoudra seul l'affaire de "Le coup de pouce". Mais ni Henri Lambert, ni Christian Barbier, ne tenaient à être liés à une série télévisée souvenirs !!!! BON SANG, MAIS C'EST BIEN SUR La nouvelle version des Cinq Dernières Minutes
Le troisième essai de Loursais s'avéra le bon. Il finit par trouver l'oiseau rare en la personne de Jacques Debary - un ancien instituteur devenu comédien - qui allait désormais incarner le nouveau commissaire des Cinq dernières minutes. D'abord nommé Broussard, il fut bien vite rebaptisé CABROL. Le premier épisode "Le lièvre blanc aux oreilles noires" fut diffusé en juin 1975, l'année où la deuxième chaîne de l'ORTF devint ANTENNE 2. Le deuxième épisode vit le retour de l'inspecteur Ménardeau qui devint l'adjoint de Cabrol. Loursais avait ainsi reconstitué le pendant de l'équipe Bourrel/Dupuy. Leurs relations n'ont pas le coté familier et jovial de l'ancien tandem. La distinction hiérarchique est nettement plus marquée : Bourrel et Dupuy étaient des hommes issus du peuple ; Cabrol est plus aristocratique, il a plus de prestance ; Ménardeau, c'est un peu le distrait, le naïf En 1982, C. Loursais réalise son dernier épisode "A bout de course". Jean Capin assure la direction de collection des "Cinq dernières minutes" tout en restant en liaison avec Loursais. En 1990, la série est confrontée au vieillissement des acteurs (J. Debary fête cette année là ses 75 ans). Jean Capin en est conscient et on voit arriver dans la série des jeunes flics cool en baskets intégrant l'équipe du commissaire Cabrol : c'est la relève des anciens. Par ailleurs, l'équilibre entre enquête sociale et enquête policière est souvent rompu. L'étude psychologique plus fouillée des personnages prend le pas sur l'intrigue policière et sociale. Nous sommes dans la France socialiste et les programmes télévisés en sont imprégnés ! Le spectateur ne retrouve plus l'ambiance de ses Cinq Dernières Minutes. Cette série plus que trentenaire - ce qui en fait l'émission la plus ancienne de la télévision française, et sans doute du monde - voit donc sa formule originale se modifier. "Hallali", diffusé en 1990, sera le dernier épisode de cette série formidable
Maria Hackin Parmentier de son nom de jeune fille, est née le 7 septembre 1905 à Rombas (Moselle) Au début des années trente, la jeune femme, ancienne élève de l'Ecole du Louvre, épouse Joseph Hackin, archéologue et philologue, Directeur du Musée Guimet depuis 1923. Dès lors, elle est étroitement associée aux recherches de son mari, aussi bien dans le cadre de ses missions en Orient que dans ses travaux scientifiques au Musée Guimet.
De 1936 à 1940, ils participent à de nombreuses fouilles en Afghanistan où les campagnes se succèdent.En 1939, Joseph Hackin est mobilisé comme capitaine, puis, comme commandant, attaché à la Légation de France à Kaboul. Refusant l'armistice, après avoir adressé, le 6 juillet 1940, un message d'adhésion au général de Gaulle, les époux Hackin quittent Bombay à destination de Londres, où ils parviennent en octobre 1940.Engagée aux Forces Françaises Libres, le 26 décembre 1940, avec le grade de sous-lieutenant, Maria Hackin organise le Corps Féminin de la France Libre.Désignée pour accompagner son mari, chargé du Département des Affaires Extérieures, dans une longue mission en Inde, elle embarque le 20 février 1941.
Le cargo qui les transporte, le Jonathan Holt, est torpillé le 24 février 1941. Les époux Hackin disparaissent en mer, dans les parages du Cap Finistère. Chevalier de la Légion d'Honneur • Compagnon de la Libération - décret du 13 mai 1941 • Croix de Guerre 1939/45 avec palme Elisabeth de Miribel "J'ai l'obscur pressentiment de participer à un événement exceptionnel"
Elisabeth de Miribel, a tapé l'Appel du 18 juin du Général de Gaulle
"Dans l'après-midi du 17 juin 1940, le coup de téléphone que j'espérais secrètement m'a convoqué pour le lendemain matin à Seymour place, dans un petit appartement (...) dont Jean Laurent avait remis les clés au général de Gaulle.(...) Je me suis retrouvée devant une machine à écrire, alors que je tapais fort mal, et devant des feuilles manuscrites très difficiles à déchiffrer. J'étais installée dans une chambre, à côté de la salle à manger. Le Général s'est absenté une partie de la matinée. Il est sorti pour déjeuner. Mon vrai travail a commencé vers trois heures. Je m'applique laborieusement à lire un texte finement écrit et surchargé de ratures. Je dois le recopier, au propre, à la machine. Pour gagner du temps, Geoffroy de Courcel m'en dicte des passages. Il emporte, au fur et à mesure, les feuillets dactylographiés pour les soumettre au Général. (...) Ces mots vont constituer une page d'histoire. Je ne le sais pas encore. Pourtant j'ai l'obscur pressentiment de participer à un événement exceptionnel. (...) L'heure passe. Le temps presse. Il sera bientôt six heures du soir. Ma tâche est terminée. Le Général fait appeler un taxi pour se rendre à la BBC avec Courcel. Ils me déposent en chemin devant ma porte (...). Je monte préparer mon dîner. Pendant ce temps, des paroles irrévocables s'envolent vers la France. Je n'ai pas entendu l'appel ce soir-là !" La Liberté souffre violence, Paris, Plon 1981
Jeanette très curieuse comme tout officier de renseignements qui se respecte, Jeanette aimerait beaucoup connaître les secrets du carnet de croquis de Masquelier. Brunette aux yeux gris verts, avec un sourire indéfinissable, Jeanette est l' ange gardien du groupe Lorraine.
Près de la salle des équipages, elle possède son propre bureau. Sa table est encombrée d' une grosse loupe, de photos et de papiers divers. La porte d'un coffre-fort découvre des fichiers, des clichés et une multitude de sachets aux formes les plus diverses. - " AVANT DE PARTIR EN OPÉRATION, VIDEZ VOS POCHES ", rappelle l'affiche épinglée à la place d' honneur du bureau de Jeanette. Un jour de veine, entre deux vols, Masquelier (il cumule à bord du Boston les fonctions de rnitrailleur et de cinéaste) a tiré de ses crayons ce dessin devenu le plus célèbre sur les terrains d' aviation de la Royal Air Force. Son aviateur au regard hébété, les poches vidées, gros Jean comme devant lors d'une expédition chez une belle de nuit, a sa place partout : dans la petite boutique de l'armurier dans les briefing rooms, dans les salles de conférences Les officiers de l'Etat-Major de l'Air Marshal Coningham en ont pavoisé les murs de leur austère bâtiment Jeanette veille scrupuleusement au respect des consignes édictées par l'affiche de Masquelier. Pilotes, navigateurs, mitrailleurs défilent un à un dans son bureau avant de se diriger vers la piste d'envol. Et c'est le nettoyage par le vide : porte-feuilles, pièces d'identité, billets de chemin de fer, lettres, etc... tout disparaît. En cas d'accident, l'ennemi ne doit pas parvenir à identifier la base de départ. En échange, Jeanette remet un " escape kit ", sorte de petit nécessaire destiné aux évasions ; un " first aid kit " contenant de la morphine et des pansements ; de l'argent belge, français et hollandais ; du chewing gum et du chocolat.Au retour des missions, Jeanette est encore là. Son inquisition commence. - La flak était-elle modérée comme on vous l'a dit ? - Avez-vous repéré les points d' impact de vos bombes... Vous, le mitrailleur de queue, vous n'avez rien remarqué ? - Navigateur, 0. K ? la V.H.F. pas d'ennui ? - Rien de particulier à signaler ? Entre la piste et Jeanette, le toubib Bercault fait les cent pas sur l'aérodrome.
En bout de piste, le moteur de sa voiture-ambulance tourne au ralenti. Il vaut mieux avoir à faire à son accueillant sourire qu'à son bistouri
Anna Marly Née le 30 octobre 1917 dans les beaux quartiers de Saint-Pétersbourg, Anna MARLY - de son vrai nom Betoulinsky - va connaître bien des errances à travers les bouleversements de l'Europe. Exilée de la Russie devenue soviétique, direction la Côte d'Azur ; danseuse dans le corps des ballets russes ; chanteuse-vedette dans les cabarets parisiens ; la guerre va révéler son talent à des milliers d'hommes et de femmes qui résistent à l'occupant Allemand.
Poutant, lorsque Anna MARLY arrive à Londres en 1941, personnes ne la connaît. Elle s'engage comme cantinière au sein des volontaires de la France Libre. Le soir, elle compose des chants que lui inspire le gigantesque combat. Elle les interprète devant des soldats et des marins qui sont boulversés par la beauté et la force des mélodies. La Chanson des V, Le Chant des partisans, La Complainte du partisan, Paris est à nous - autant d'hymnes à la liberté, chantés, entonnées, sifflés d'abord par les maquisards, puis repris par tous à la Libération
A son retour en France, en 1945, Anna MARLY connaît la gloire.Couvertures de magazines, galas, un tourbillon qu'elle fuit en 1947. Brésil, Argentine, Chili, Pérou... Anna MARLY devient l'ambassadrice de la chanson française en Amérique latine. Puis de 1955 à 1959, elle sillonne le continent africain toujours accompagnée de sa guitare, avant de s'installer aux Etats-Unis où elle vit actuellement. Durant sa carrière de troubadour, Anna MARLY a composé près de 300 chansons. A Mademoiselle Anna MARLY qui fit de son talent une arme pour la France."
POURQUOI LES LÉGOS SE NOMMENT ILS AINSI ? Les légos font partie d'un jeu et sont des bouts de plastique qui s'assemblent et arrivent à former des objets. Ils ont été inventé par Ol Kirk Christiansen en 1949 au Danemark. Cet homme était un menuisier charpentier qui fabriquait des jouets en bois pour enfants et son entreprise s'appelait Légo dès 1934. Un jour son atelier a brûlé et il se met alors à faire ces fameuses pièces de Légo que l'on connait aujourd'hui. L'origine du nom légo vient de deux mots danois : leg et godt qui veulent dire joue bien mais en latin, légo veut aussi dire j'assemble. Etonnant non
D'où vient le 1er bistro ? Une légende affirme qu'il viendrait de Paris mais rien n'est moins sûr... Il pourrait s'agir d'un régionalisme importé à Paris au XIXe siècle d'où il se serait diffusé à travers la France. Bistro viendrait peut-être du poitevin « bistraud », ou « bistroquet » — dans le Sud — signifiant à l'origine un domestique, puis le domestique du marchand de vin, puis le marchand de vin lui-même...logique en somme. Mais une légende parisienne populaire le fait dériver du russe bistro (en cyrillique: быстро) signifiant « vite » et datant de l'occupation russe de Paris (1814—1818). Les soldats russes n'avaient pas le droit de boire et étaient donc pressés de le faire, craignant l'arrivée d'un gradé. Énervés, ils criaient alors : « быстро, быстро » c'est-à-dire « Vite ! Vite ! » Le problème c'est que pendant 75 ans, on en a plus jamais reparlé de cette histoire... D'où le fait que des historiens écarte cette hypothèse pour des raisons chronologiques... Toutefois, cela n'a pas empêché le restaurant «Chez la Mère Catherine » sur la place du Tertre à Montmartre de se déclarer 1er bistro et de remettre l'histoire au goût du jour
La légende veut que Jean Mantelet se promenant sur les Champs Elyséees, au début des années 1950, voyant une femme sur un Vélosolex se dise "Si elles ne veulent plus se donner la peine de pédaler pour avancer, elles ne voudront plus se fatiguer à faire la cuisine à la manivelle". C'est ainsi que Moulinex aurait basculé dans l'ère du ménager motorisé. La firme était né en 1932 d'un trait de "génie" de son fondateur, à la suite d'une histoire de grumeaux dans une purée, l'invention du moulin à légumes (il semble, d'ailleurs, en fait que cette idée soit née en même temps dans l'esprit d'un autre industriel qui déposa lui un brevet pour un engin appelé Passe-vite ). L'histoire veut donc que las des purées grumeleuses que lui servait Fernande, sa femme, Jean Mantelet mette au point dans son atelier de Bagnolet, il est le patron de la "Manufacture d'emboutissage de Bagnolet Mantelet et Boucher", la moulinette à légumes. Le 16 février 1932 il dépose le brevet n° 732 100 à l'INPI (Institut National de la Propriété Industrielle) pour son Moulin-Légumes, de cette invention naîtra la société Moulin-Légumes.
Les premiers engins fabriqués en petite quantité sont trop chers (il coûte le prix d'une journée de travail d'un ouvrier), Mantelet se lance dans la production en masse divisant le prix par deux. Le succès est immédiat et les stocks sont dévalisés. 6 000 à 8 000 moulins à légumes sortent quotidiennement de l'usine de Bagnolet ; deux millions sont vendus en moins de deux ans. Mantelet en tirera des leçons qui guideront toute sa carriére d'entrepreneur : "choisir un secteur industriel d'avenir, miser sur une production de masse, casser les prix, s'implanter dans une région pauvre, où les salaires sont bas, faire la chasse aux dépenses inutiles, dépendre le moins possible des fournisseurs et des détaillants, privilégier la recherche et la publicité" Et effectivement dès le départ , Jean Mantelet fait preuve de son sens de la "réclame" avec des slogans accrocheurs "La moulinette est au hachoir ce qu'est le Moulin-Légume à la passoire", "Le Moulin-Légume : le chevalier servant de la ménagère Pendant la guerre, ses ateliers fermés, Jean Mantelet invente d'autres appareils pour couper, râper, hacher le Mouli-persil, Mouli-juliennes, le Mouli-sel, le Mouli-poivre..... Entre 1929 et 1953 il déposera 93 brevets d'invention, pas tous promis à le gloire. Au lendemain de la guerre en 1948, le Salon des Arts Ménagers rencontre un immense succès même si alors les logements ne sont pas vraiment équipés pour recevoir la plupart des appareils ménagers exposés qui sont de toutes façons hors de portée de la plupart des bourses. Les éditions suivantes acompagneront le retour à l'abondance et initieront les visiteurs à l'arrivée de la société de consommation En 1953 Mantelet, met au point le premier moulin à café électrique bon marché (dans ces années là le café ne se vend qu'en grain) qu'il baptise Moulinex (nom que prendra l'entreprise en 1957 alors que un million et demi de moulins électriques auront été vendus). En 1955 il invente le Legumex, qui coupe et épluche les légumes. Se succéderont la gamme des ronbots : le robot-Marie, le robot-Charlotte, le robot-Suzy et le robot-Jeannette. ..selon les prénoms des secrétaires de Jean Mantelet. Les années 50 et 60 sont marquées par la prolifération d'accessoires électriques à main vendus sous une présentation originale pour l'époque de coffret cadeau. Mantelet développe en moyenne 3 nouveaux produits par an. Moulinex va débaucher ses ouvrières dans les cours des fermes normandes ou les ateliers de couture. Mantelet paye mal mais il garantit un emploi à vie. A partir de 1961 fleuriront les slogans : "Moulinex libère la femme", et "Vive la cuisine presse-bouton !" et pour le marché américain "It's so simple when you Moulinex it". la marque accompagne à travers l'équipement ménager, l'émergence de la société de consommation des Trente glorieuses. En 1969 la société est introduite en Bourse. souvenez vous !! En 1985, face à la concurrence asiatique, le groupe frôle le dépôt de bilan et ne doit son salut qu'à l'intervention, sur ses fonds personnels, de Jean Mantelet. Le décès de celui ci en 1991 ouvrira une grave crise de succession. Après plusieurs restructurations, la mise en place d'un plan de reprise de l'entreprise par ses salariés, le rachat de l'allemand Krups, C'est le groupe italien El.Fi qui prend les commandes de Moulinex, pour finalemnt déposer le bilan en 2001. En 2002 Moulinex et Krups sont intégrés dans le groupe SEB
L'origine de la célèbre photo d'Einstein tirant la langue
Lorsqu'on évoque Albert Einstein, on pense tout de suite au scientifique de génie, à l'homme qui a révolutionné nos conceptions du monde et... à cette célèbre photo de lui où il tire la langue à un photographe !
Pour autant qu'il soit insolite, ce portrait d'Einstein n'est pourtant pas un trucage. Il s'agit bien de l'inventeur de la théorie de la relativité qui affiche cet acte de défiance enfantin.
La photo a été prise le jour de son 72ème anniversaire, le 14 mars 1951, alors qu'un photographe ne cessait de lui demander un sourire. Fatigué et un peu exaspéré, Einstein lui répondit en tirant la langue...
Beau joueur, il dédicaça tout de même la photo à son auteur de cette note :
Vous aimerez ce geste, parce qu'il est destiné à toute l'humanité. Un civil peut se permettre de faire ce qu'aucun diplomate n'oserait. Votre auditeur loyal et reconnaissant, A. Einstein ' 53.
Il confiera plus tard que cette photo était révélatrice de son comportement, de son refus des convenances et du respect de ses propres valeurs:
J'ai toujours eu de la difficulté à accepter l'autorité, et ici, tirer la langue à un photographe qui s'attend sûrement à une pose plus solennelle, cela signifie que l'on refuse de se prêter au jeu de la représentation, que l'on se refuse à livrer une image de soi conforme aux règles du genre. Albert Einstein.
Encore un bel exemple d'une personne qui pensait « out of the box le saviez vous ?» ! Briser les règles, transgresser les codes et avoir le courage de ses opinions est sans doute la meilleure ligne directrice d'un esprit créatif.
Pourquoi les trèfles à quatre feuilles sont-ils si rares ?
Le trèfle à quatre feuilles est une mutation peu fréquente du trèfle blanc qui est l’espèce la plus commune. A cause d’une erreur génétique qui pousse le trèfle blanc (Trifolium repens), notre trèfle commun, à développer des feuilles à quatre limbes au lieu de trois. Ces trois ou quatre limbes ne constituent en fait qu’une unique feuille composée. Chacune de ses parties est appelée foliole. Lors de la pousse du trèfle,certains éléments extérieurs — coup de chaud, herbicide — peuvent perturber la croissance de la feuille et provoquer l’apparition d’une quatrième foliole.
Cette particularité est tellement rare qu’il y a seulement une chance sur 10 000 de trouver dans la nature un trèfle à quatre feuilles. Comme vous le savez ce trèfle particulier est considéré en Occident comme un porte-bonheur.
Selon une autre légende paienne, chaque feuille a un sens. La première apporterait la renommée, la deuxième la richesse, la troisième l’amour et la quatrième la santé.
Mais dans la tradition chrétienne chaque feuille correspond plutôt à une vertu. La première feuille est pour l’espérance, la seconde est pour la foi et la troisième est pour la charité ; la quatrième feuille serait donc pour la chance. On dit aussi qu’il serait à l’image de Dieu : une seule plante avec de trois lobes, représentant le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
Mais malgré ces explications théologiques c’est plus probablement la rareté du trèfle à quatre feuilles qui a tout simplement fait sa réputation comme porte-bonheur. A noter qu’on peut trouver des trèfles à cinq ou six feuilles. Le record est un trèfle à 56 feuilles ! Cultivé au Japon par Shigeo Obara il fut cueilli en 2009.
On ne peut pas conclure cet article sans dire un mot sur le trèfle (à trois feuilles celui-la) symbole de l’Irlande. Il est appelé shamrock et vient du passé gaëlique de l’île conjugué à son évangélisation par Patrice (le fameux Patrick de la St Patrick) au début du Ve siècle. Pendant son évangélisation Patrick voulut instruire les irlandais sur laTrinité. Pour cela il se saisit d’un trèfle et le compara au Dieu des chrétiens avec le Père, le Fils et l’Esprit Saint. L’image eut un tel effet qu’elle devint un des emblèmes du pays.
Avez-vous trouvé le trèfle à quatre feuilles ?
Ce commentaire a été modifié le 17/03/2018 à 14:10
Grand, grand merci à vous toutes et Mr seul!!!, dommage que les journées ne soit pas plus longues!!!vous nous donnez tant de belles choses à voir (et à écouter, je pense à Bourvil et sa balade irlandaise), qu'à la fin on ne fait plus grand chose d'autre, mais ça ne fait rien,j'aime tellement tout ce que vous partagez avce nous!...., pour le reste, je m'débrouille!!encore merci et A+
c'est arrivé un 17 mars 1808. Le baccalauréat est créé par décret par Napoléon Ier, lors de l'instauration de l'université. L'objectif est d'uniformiser les diplômes entre les établissements du pays en vue de permettre aux élèves d'accéder aux études supérieures. Une vingtaine de candidats sont reçus au premier examen cette année-là. Ils sont désormais plus de 550 000, tous bacs confondus (généraux, technologiques et professionnels ************ 1830. Le compositeur et pianiste Frédéric Chopin donne le premier concert de sa riche carrière. Il est considéré comme étant l'un des plus grands compositeurs de musique de la période romantique ********** 1893. Décès à Paris de l'homme politique français Jules Ferry, auteur des lois de la IIIe République restaurant l'instruction obligatoire et gratuite ********** 1904. Inauguration de la première Foire de Paris. Un grand cerf-volant flotte ce jour-là au-dessus du toit du Carreau du Temple, dans le Marais (3e). Il attise la curiosité des Parisiens. En effet, c'est la première fois qu'ils voient une telle publicité aérienne. Plus de 500 exposants sont répartis dans les six pavillons modernes en fonte, brique et verre. *********** 1966. Naissance de l'acteur français José Garcia célèbre notamment pour avoir joué dans les films La Vérité si je mens ! 1, 2 et 3 ************ ]2014. Décès à Paris du syndicaliste français Marc Blondel, ancien secrétaire général de la CGT-Force ouvrière *********** 1910 La baronne Raymonde de Laroche obtient le premier brevet de pilote accordé à une femme
La jeune actrice française Elise Deroche (1886 - 1919) a changé son nom en celui de baronne Raymonde de Laroche, qu'elle estime plus brillant pour le théatre. Avide de gloire, elle décide de voler et se prend au jeu. Raymonde, remplaçant ses brillantes toilettes, ses chapeaux à aigrettes, les voilettes qui protègent son teint fragile par un gros chandail et un passe-montagne qui laisse son visage exposé aux morsures du vent, prend ses premières leçons de pilotage. Le 22 octobre 1909, elle réussit, au camp de Châlons, un vol de 300 mètres. Le lendemain, elle parcourt six kilomètres. Désormais, elle délaisse le théâtre pour l'aviation et obtient le premier brevet de pilote féminin le 17 mars 1910. La même année, alors qu'elle participe à Reims au Prix des Dames, son avion s'écrase sur le terrain. On la relève avec de multiples fractures. Elle reprend l'air dès la fin de sa convalescence et participe à de nombreux meetings. En 1918, elle bat les records féminins d'altitude (avec 4.800 mètres) et de distance (avec 323 kilomètres). Elle se tue au cours d'un vol d'essai, sur le terrain du Crotoy, le 18 juillet 1919.
Une fête nationale... et internationale ! En Irlande, St Patrick's Day est une journée particulièrement festive : la bière coule à flot et des parades sont organisées. Les gens s'habillent en vert, couleur traditionnelle de l'Irlande, et mettent un trèfle à leur boutonnière. Cette fête a également ses adeptes partout dans le monde grâce aux expatriés ou descendants des nombreux émigrants Irlandais qui ont importé leur fête la plus emblématique. Aussi vous trouverez sûrement près de chez vous un pub irlandais pour fêter dignement la Saint Patrick ! Attention cependant à consommer modérément la bière Irlandaise, qui pour être fameuse n'en est pas moins alcoolisée. Histoire de Saint Patrick Saint Patrick, patron des Irlandais, n'est pas né en Irlande mais au nord de l'Angleterre actuelle, vers l'année 385. Adolescent, il fut enlevé par des pirates Irlandais et vendu en tant qu'esclave. Il vécut en Irlande comme berger jusqu'à l'âge de vingt ans. Un jour, dit-on, il eut une vision où Dieu lui suggérait de s'enfuir et de regagner sa terre natale. C'est ce qu'il fit, avec succès. Cependant, peu de temps après avoir retrouvé les siens, il se rendit compte qu'il ne se sentait plus chez lui dans son pays natal. Il voyagea beaucoup avant de regagner l'Irlande où il s'installa définitivement, cette fois de son plein gré. Il se consacra à prêcher l'évangile et à convertir les gens. Si le trèfle lui est associé, c'est tout simplement parce qu'il l'utilisait dans ses prêches comme un symbole de la sainte trinité Légendes et symboles de la Saint Patrick Une légende dit que Saint Patrick aurait débarrassé l'Irlande des serpents en les jetant tous dans la mer. Comme il en restait un dernier, Saint Patrick lui présenta une petite boite dans laquelle il le somma d'entrer. Le serpent déclara que la boite était trop petite pour le contenir, mais Saint Patrick lui soutint le contraire. Après une très longue discussion, le serpent décida finalement d'entrer dans la boite pour prouver à Saint Patrick qu'elle était réellement trop petite pour lui. A peine le serpent était-il entré dans la boite que le rusé Saint Patrick la ferma et la jeta dans la mer. Cette légende est une façon métaphorique de présenter l'action de Saint Patrick qui, en réalité, a certainement éradiqué beaucoup plus de rites païens que de serpents ! Parmi les symboles de la fête de la Saint Patrick, n'oublions pas de citer les leprechauns. Ce sont des farfadets malicieux qui aiment faire des farces aux humains. Ils possèdent une marmite remplie d'or, qu'ils cachent généralement au pied d'un arc en ciel. On dit que celui qui parvient à les suivre sans se faire repérer pourra leur dérober la fameuse marmite tant convoitée.. BONNE FETE aux PATRICK et PATRICIA
On dit que Saint Patrick a utilisé le trèfle pour expliquer le concept de la Sainte Trinité: "le Père, le Fils et le Saint Esprit". Depuis ce jour, le trèfle est l'emblème national de l'Irlande, et les Irlandais le portent fièrement à leur boutonnière le jour de la Saint Patrick. On associe le vert à la Saint Patrick, parce que c'est la couleur du printemps et du trèfle emblème de l'Irlande On dit que trouver un trèfle à 4 feuilles porte chance. Une vieille légende dit également qu'il peut rompre le charme d'un mauvais esprit. La tradition veut que l'on soit vêtu de vert pour fêter la Saint Patrick, A certains endroits, les élèves peuvent pincer leur professeur, si celui-ci n'est pas habillé de vert en cette journée. Saint Patrick : découverte du centre culturel irlandais de Paris ... Le Centre culturel irlandais clôture sa semaine de la Saint Patrick par un concert ce dimanche 18 mars 2018. L'occasion de découvrir cet ancien collège, qui héberge des étudiants irlandais depuis 1775 Ici, on peut prendre un café à 0,50 cts à la médiathèque, visiter l'exposition qui se tient actuellement en hommage au poète Francis Ledwige, ou assister à la riche programmation culturelle des lieux (deux rendez-vous par semaine en moyenne). A deux pas de la rue Mouffetard, dans le Vème arrondissement de Paris, se niche le centre culturel irlandais, dont la médiathèque et la chapelle sont ouvertes au public tous les après-midi. C'est le seul centre de ce type au monde, financé pour moitié par l'Irlande et géré par une Fondation privée. Après une journée chargée d'animations gratuites ce samedi 17 mars, le site clôt ses festivités de la Saint Patrick le lendemain par un concert de l'accordéoniste virtuose Sharon Shannon. L'Irlande, petit pays de 4,7 millions d'habitants, compte neuf prix Nobel, dont quatre de littérature (William Butler Yeats, George Bernard Shaw, Samuel Beckett et Seamus Heaney) et on ne compte plus ses stars musicales. Son centre culturel, qui « œuvre au rayonnement de la culture irlandaise », cultive cet amour de l'art, en réservant 15 de ses 45 chambres à des artistes de passage ou en résidence pendant un à trois mois. Les 30 autres chambres sont occupées par des étudiants irlandais, une longue tradition. Paris voit arriver les premiers en 1578. Louis XIV leur donne en 1667 l'ancien collège des Lombards pour étudier et dormir. Il autorise la communauté à recevoir des donations, ce qui permet la construction d'un collège (actuel centre culturel) en 1775. Les prêtres restent au collège des Lombards, les étudiants déménagent dans les nouveaux locaux. Mais le vent de la Révolution confisque tout et le lieu devient une école de garçons. Napoléon vole au secours des Irlandais en leur rendant en 1805 ce bâtiment en forme de U, encadrant une jolie cour. Le supérieur du collège va même convaincre l'empereur de renommer la rue du Cheval-vert en rue des Irlandais, en 1807. L'émancipation des catholiques a lieu en 1829 en Irlande. Jusqu'alors, les Anglais qui gouvernaient imposaient le protestantisme » raconte Rosetta Beaugendre, Irlandaise en charge de la communication du centre. Malmenée outre Manche, la communauté l'est aussi à Paris. Pendant la guerre de 1870, le collège est réquisitionné comme hôpital. Puis il accueille des prêtres polonais ayant survécu à la déportation, en 1945, ainsi que des déplacés américains. Une aile du bâtiment restera réservée aux Polonais jusqu'en 1997 Deux ans après leur départ, le gouvernement irlandais injecte 10 M€ de travaux dans le collège. A sa réouverture en 2002, le site devient centre culturel irlandais, géré par une fondation privée dont les membres sont à parité Français et Irlandais. La médiathèque est riche de plus de 8.000 documents (livres, revues, CD, DVD). En 2002, la chapelle aussi s'ouvre au public, en accueillant des concerts de musique classique, du folk (sans batterie !), des concerts de la Saint Patrick. Après la fête nationale, le mois d'avril célébrera les 20 ans du traité de paix. Le centre culturel abrite depuis sa création 8.000 ouvrages de théologie et de philosophie, du XVème au XIXème siècle, qui tapissent les neuf niveaux de rayonnages. La collection n'est plus celle du XVIIIème, confisquée à la Révolution. Elle rassemble des livres des séminaires anglais, écossais et irlandais et des ouvrages piochés dans les dépôts révolutionnaires. Trois trésors sont exposés sous des vitrines dont un recueil de psaumes flamand, sur peau de vélin, réalisé à Bruges vers 1500. Des manuscrits uniques qui ont été numérisés et sont consultables sur le site du centre culturel, comme 140 autres documents.
La bibliothèque est aussi fière de posséder un dictionnaire anglo-irlandais, imprimé à Paris en 1768. Un signe de reconnaissance et de soutien de la France envers l'Irlande, à une période où les Anglais tentent d'écraser la culture irlandaise. Entre 2006 et 2011, grâce au soutien financier de la France et de l'Irlande, 2 000 ouvrages ont été restaurés. Cette bibliothèque se visite une fois par mois. Elle est accessible sinon uniquement aux chercheurs.
SOUVENIRS
Vous allez assister à un drame policier,
un crime a été commis, l'inspecteur enquête, mais au moment où il va
découvrir l'assassin, l'émission s'arrête. Dans un coin du studio, il y a
trois ou quatre spécialistes du roman policier qui sont devant un
récepteur, ils ont tout suivi attentivement, et c'est vers eux
maintenant que la caméra se tourne, à eux de trouver le coupable, à vous
aussi bien entendu..."
C'est par cet article paru dans Radio-Télé 59 que fut annoncé LES CINQ DERNIERES MINUTES, la première grande série
policière de la télévision française
La première émission : La diffusion de la première émission intitulée La
clé de l'énigme eut lieu le mercredi 1er janvier 1958 à 20 h 15
précises. Elle était entièrement réalisée en direct par Claude Loursais.
Les deux candidats amateurs chargés de trouver la solution étaient
placés au début de l'émission dans des cabines séparées, devant des
moniteurs, afin de suivre, comme le téléspectateur, le déroulement de
l'enquête.
L'émission durait 40 minutes ; cinq minutes avant la fin, l'inspecteur allait rejoindre les deux candidats et leur proposait de
faire repasser trois séquences qui pouvaient leur permettre de trouver
l'indice qui trahissait l'assassin.
Cette dernière partie de l'émission était un tour de force: chaque comédien devait rejoindre au
plus vite le décor correspondant à la scène demandée et la rejouer
aussitôt
Raymond Souplex devait être capable d'improviser, de répondre aux questions des candidats et éventuellement à leur
objections... L'émission et son principe furent bien accueillis par les
critiques et le public
Les problèmes du direct : Les cinq dernières minutes étaient des
dramatiques vidéo en direct sans inserts filmés qui exigeaient souvent
des véritables exploits de la part des comédiens et des techniciens :
lors de l'épisode "Qui trop embrasse" en novembre 1960, l'émission fut
interrompue à deux reprises parce que l'actrice Janine Crespin n'avait
pas eu le temps de changer de costumes et manquait son entrée !
C'est à l'occasion du sixième épisode que les cinq dernières minutes
sortirent des studios et que furent insérées des séquences filmées.
L'alternance du direct et du film permit d'allonger l'émission de 40 à
90 minutes.
L'intervention de scènes vidéo poussa ainsi le réalisateur Claude Loursais à éliminer à leur tour les candidats et
l'émission devint une dramatique à part entière où, à la fin,
Souplex/Bourrel, après son fameux "Bon Dieu, mais c'est bien sûr", se
contentait de pointer le doigt vers le téléspectateur en lui disant
qu'il avait sûrement découvert l'indice que lui-même venait de découvrir
: "rappelez-vous"...ajoutait-il... et l'on revoyait les scènes
révélatrices
La suppression des Cinq Dernières Minutes ? :
C'est au moment où la série est à son apogée que le directeur de la
télévision annonce en 1968 la suppression des Cinq dernières minutes.
Cette décision souleva un tel tollé de la part de la presse et du public
que la direction de l'ORTF fait marche arrière.
En 1972, la série est diffusée pour la première fois en couleur.
C'est au cours du tournage en Ardèche de l'épisode "Un gros pépin dans le
chasselas" en novembre 1972 que Raymond Souplex décéda. Le tournage de
l'épisode n'était pas terminé et l'enquête commencée par Bourrel fut
reprise et bouclée par le juge d'instruction interprété par Jacques
Bouvier. Avec la mort de R. Souplex, l'aventure des Cinq dernières
minutes, après 15 années d'existence et 56 épisodes, semblait bel et
bien terminée.
Le choix d'un remplaçant ? :
Claude Loursais a beaucoup hésité à continuer. C'est un peu contraint et forcé qu'il a
décidé de poursuivre les Cinq dernières minutes, sous la pression de la
chaîne et...les nécessités d'assurer sa propre continuité
Au début de 1973, il disposait de quatre épisodes, dont il avait passé
commande, et où devait apparaître le commissaire Bourrel. Il n'était pas
question de faire incarner le rôle de Bourrel par un autre comédien. Il
fallait donc lui trouver un successeur, ce qui ne fut pas chose facile.
C'est d'abord le commissaire Le Carré, interprété par Christian Barbier et assisté par l'inspecteur Ménardeau (Marc Eyraud, qui restera
longtemps dans la série), qui mena l'enquête dans "Rouges sont les
vendanges". Ménardeau opéra seul dans "Fausses notes", puis fit équipe
avec l'inspecteur Lindet (Henri Lambert) dans "Les griffes de la
colombe". le commissaire Le Carré résoudra seul l'affaire de "Le coup de
pouce". Mais ni Henri Lambert, ni Christian Barbier, ne tenaient à être
liés à une série télévisée souvenirs !!!! BON SANG, MAIS C'EST BIEN
SUR
La nouvelle version des Cinq Dernières Minutes
Le troisième essai de Loursais s'avéra le bon. Il finit par trouver
l'oiseau rare en la personne de Jacques Debary - un ancien instituteur
devenu comédien - qui allait désormais incarner le nouveau commissaire
des Cinq dernières minutes. D'abord nommé Broussard, il fut bien vite
rebaptisé CABROL.
Le premier épisode "Le lièvre blanc aux oreilles noires" fut diffusé en juin 1975, l'année où la deuxième chaîne de
l'ORTF devint ANTENNE 2.
Le deuxième épisode vit le retour de l'inspecteur Ménardeau qui devint l'adjoint de Cabrol. Loursais avait
ainsi reconstitué le pendant de l'équipe Bourrel/Dupuy.
Leurs relations n'ont pas le coté familier et jovial de l'ancien tandem. La
distinction hiérarchique est nettement plus marquée : Bourrel et Dupuy
étaient des hommes issus du peuple ; Cabrol est plus aristocratique, il a
plus de prestance ; Ménardeau, c'est un peu le distrait, le naïf
En 1982, C. Loursais réalise son dernier épisode "A bout de course". Jean
Capin assure la direction de collection des "Cinq dernières minutes"
tout en restant en liaison avec Loursais.
En 1990, la série est confrontée au vieillissement des acteurs (J. Debary fête cette année là
ses 75 ans). Jean Capin en est conscient et on voit arriver dans la
série des jeunes flics cool en baskets intégrant l'équipe du commissaire
Cabrol : c'est la relève des anciens.
Par ailleurs, l'équilibre entre enquête sociale et enquête policière est souvent rompu. L'étude
psychologique plus fouillée des personnages prend le pas sur l'intrigue
policière et sociale. Nous sommes dans la France socialiste et les
programmes télévisés en sont imprégnés ! Le spectateur ne retrouve plus
l'ambiance de ses Cinq Dernières Minutes. Cette série plus que
trentenaire - ce qui en fait l'émission la plus ancienne de la
télévision française, et sans doute du monde - voit donc sa formule
originale se modifier. "Hallali", diffusé en 1990, sera le dernier
épisode de cette série formidable
FEMME CÈLÈBRE DE L'ÉPOQUE
Maria Hackin
Parmentier de son nom de jeune fille, est née le 7 septembre 1905 à Rombas (Moselle)
Au début des années trente, la jeune femme, ancienne élève de l'Ecole du
Louvre, épouse Joseph Hackin, archéologue et philologue, Directeur du
Musée Guimet depuis 1923. Dès lors, elle est étroitement associée aux
recherches de son mari, aussi bien dans le cadre de ses missions en
Orient que dans ses travaux scientifiques au Musée Guimet.
De 1936 à 1940, ils participent à de nombreuses fouilles en Afghanistan où
les campagnes se succèdent.En 1939, Joseph Hackin est mobilisé comme
capitaine, puis, comme commandant, attaché à la Légation de France à
Kaboul. Refusant l'armistice, après avoir adressé, le 6 juillet 1940, un
message d'adhésion au général de Gaulle, les époux Hackin quittent
Bombay à destination de Londres, où ils parviennent en octobre
1940.Engagée aux Forces Françaises Libres, le 26 décembre 1940, avec le
grade de sous-lieutenant, Maria Hackin organise le Corps Féminin de la
France Libre.Désignée pour accompagner son mari, chargé du Département
des Affaires Extérieures, dans une longue mission en Inde, elle embarque
le 20 février 1941.
Le cargo qui les transporte, le Jonathan Holt, est torpillé le 24 février 1941. Les époux Hackin disparaissent en
mer, dans les parages du Cap Finistère.
Chevalier de la Légion d'Honneur
• Compagnon de la Libération - décret du 13 mai 1941
• Croix de Guerre 1939/45 avec palme
Elisabeth de Miribel
"J'ai l'obscur pressentiment de participer à un événement exceptionnel"
Elisabeth de Miribel, a tapé l'Appel du 18 juin du Général de Gaulle
"Dans l'après-midi du 17 juin 1940, le coup de téléphone que j'espérais
secrètement m'a convoqué pour le lendemain matin à Seymour place, dans
un petit appartement (...) dont Jean Laurent avait remis les clés au
général de Gaulle.(...) Je me suis retrouvée devant une machine à
écrire, alors que je tapais fort mal, et devant des feuilles manuscrites
très difficiles à déchiffrer. J'étais installée dans une chambre, à
côté de la salle à manger. Le Général s'est absenté une partie de la
matinée. Il est sorti pour déjeuner. Mon vrai travail a commencé vers
trois heures. Je m'applique laborieusement à lire un texte finement
écrit et surchargé de ratures. Je dois le recopier, au propre, à la
machine. Pour gagner du temps, Geoffroy de Courcel m'en dicte des
passages. Il emporte, au fur et à mesure, les feuillets dactylographiés
pour les soumettre au Général. (...) Ces mots vont constituer une page
d'histoire. Je ne le sais pas encore. Pourtant j'ai l'obscur
pressentiment de participer à un événement exceptionnel. (...) L'heure
passe. Le temps presse. Il sera bientôt six heures du soir. Ma tâche est
terminée. Le Général fait appeler un taxi pour se rendre à la BBC avec
Courcel. Ils me déposent en chemin devant ma porte (...). Je monte
préparer mon dîner. Pendant ce temps, des paroles irrévocables
s'envolent vers la France. Je n'ai pas entendu l'appel ce soir-là !"
La Liberté souffre violence, Paris, Plon 1981
Jeanette
très curieuse comme tout officier de renseignements qui se respecte,
Jeanette aimerait beaucoup connaître les secrets du carnet de croquis de
Masquelier. Brunette aux yeux gris verts, avec un sourire
indéfinissable, Jeanette est l' ange gardien du groupe Lorraine.
Près de la salle des équipages, elle possède son propre bureau. Sa table est
encombrée d' une grosse loupe, de photos et de papiers divers. La porte
d'un coffre-fort découvre des fichiers, des clichés et une multitude de
sachets aux formes les plus diverses. - " AVANT DE PARTIR EN OPÉRATION,
VIDEZ VOS POCHES ", rappelle l'affiche épinglée à la place d' honneur
du bureau de Jeanette. Un jour de veine, entre deux vols, Masquelier (il
cumule à bord du Boston les fonctions de rnitrailleur et de cinéaste) a
tiré de ses crayons ce dessin devenu le plus célèbre sur les terrains
d' aviation de la Royal Air Force. Son aviateur au regard hébété, les
poches vidées, gros Jean comme devant lors d'une expédition chez une
belle de nuit, a sa place partout : dans la petite boutique de
l'armurier dans les briefing rooms, dans les salles de conférences
Les officiers de l'Etat-Major de l'Air Marshal Coningham en ont pavoisé les
murs de leur austère bâtiment Jeanette veille scrupuleusement au
respect des consignes édictées par l'affiche de Masquelier. Pilotes,
navigateurs, mitrailleurs défilent un à un dans son bureau avant de se
diriger vers la piste d'envol. Et c'est le nettoyage par le vide :
porte-feuilles, pièces d'identité, billets de chemin de fer, lettres,
etc... tout disparaît. En cas d'accident, l'ennemi ne doit pas parvenir à
identifier la base de départ. En échange, Jeanette remet un " escape
kit ", sorte de petit nécessaire destiné aux évasions ; un " first aid
kit " contenant de la morphine et des pansements ; de l'argent belge,
français et hollandais ; du chewing gum et du chocolat.Au retour des
missions, Jeanette est encore là. Son inquisition commence. - La flak
était-elle modérée comme on vous l'a dit ? - Avez-vous repéré les points
d' impact de vos bombes... Vous, le mitrailleur de queue, vous n'avez
rien remarqué ? - Navigateur, 0. K ? la V.H.F. pas d'ennui ? - Rien de
particulier à signaler ? Entre la piste et Jeanette, le toubib Bercault
fait les cent pas sur l'aérodrome.
En bout de piste, le moteur de sa voiture-ambulance tourne au ralenti. Il vaut mieux avoir à faire à
son accueillant sourire qu'à son bistouri
Anna Marly
Née le 30 octobre 1917 dans les beaux quartiers de Saint-Pétersbourg, Anna
MARLY - de son vrai nom Betoulinsky - va connaître bien des errances à
travers les bouleversements de l'Europe. Exilée de la Russie devenue
soviétique, direction la Côte d'Azur ; danseuse dans le corps des
ballets russes ; chanteuse-vedette dans les cabarets parisiens ; la
guerre va révéler son talent à des milliers d'hommes et de femmes qui
résistent à l'occupant Allemand.
Poutant, lorsque Anna MARLY arrive à Londres en 1941, personnes ne la connaît. Elle s'engage comme
cantinière au sein des volontaires de la France Libre. Le soir, elle
compose des chants que lui inspire le gigantesque combat. Elle les
interprète devant des soldats et des marins qui sont boulversés par la
beauté et la force des mélodies. La Chanson des V, Le Chant des
partisans, La Complainte du partisan, Paris est à nous - autant d'hymnes
à la liberté, chantés, entonnées, sifflés d'abord par les maquisards,
puis repris par tous à la Libération
A son retour en France, en 1945, Anna MARLY connaît la gloire.Couvertures
de magazines, galas, un tourbillon qu'elle fuit en 1947. Brésil,
Argentine, Chili, Pérou... Anna MARLY devient l'ambassadrice de la
chanson française en Amérique latine. Puis de 1955 à 1959, elle sillonne
le continent africain toujours accompagnée de sa guitare, avant de
s'installer aux Etats-Unis où elle vit actuellement. Durant sa carrière
de troubadour, Anna MARLY a composé près de 300 chansons.
A Mademoiselle Anna MARLY qui fit de son talent une arme pour la France."
Général Charles DE GAULLE
Les légos font partie d'un jeu et sont des bouts de plastique qui
s'assemblent et arrivent à former des objets. Ils ont été inventé par Ol
Kirk Christiansen en 1949 au Danemark. Cet homme était un menuisier
charpentier qui fabriquait des jouets en bois pour enfants et son
entreprise s'appelait Légo dès 1934. Un jour son atelier a brûlé et il
se met alors à faire ces fameuses pièces de Légo que l'on connait
aujourd'hui. L'origine du nom légo vient de deux mots danois : leg et
godt qui veulent dire joue bien mais en latin, légo veut aussi dire
j'assemble. Etonnant non
D'où vient le 1er bistro ?
Une légende affirme qu'il viendrait de Paris mais rien n'est moins sûr...
Il pourrait s'agir d'un régionalisme importé à Paris au XIXe siècle d'où
il se serait diffusé à travers la France. Bistro viendrait peut-être du
poitevin « bistraud », ou « bistroquet » — dans le Sud — signifiant à
l'origine un domestique, puis le domestique du marchand de vin, puis le
marchand de vin lui-même...logique en somme.
Mais une légende parisienne populaire le fait dériver du russe bistro (en cyrillique:
быстро) signifiant « vite » et datant de l'occupation russe de Paris
(1814—1818). Les soldats russes n'avaient pas le droit de boire et
étaient donc pressés de le faire, craignant l'arrivée d'un gradé.
Énervés, ils criaient alors : « быстро, быстро » c'est-à-dire « Vite ! Vite ! »
Le problème c'est que pendant 75 ans, on en a plus jamais reparlé de cette
histoire... D'où le fait que des historiens écarte cette hypothèse pour
des raisons chronologiques...
Toutefois, cela n'a pas empêché le restaurant «Chez la Mère Catherine » sur la place du Tertre à Montmartre
de se déclarer 1er bistro et de remettre l'histoire au goût du jour
La légende veut que Jean Mantelet se promenant sur les Champs Elyséees, au
début des années 1950, voyant une femme sur un Vélosolex se dise "Si
elles ne veulent plus se donner la peine de pédaler pour avancer, elles
ne voudront plus se fatiguer à faire la cuisine à la manivelle". C'est
ainsi que Moulinex aurait basculé dans l'ère du ménager motorisé.
La firme était né en 1932 d'un trait de "génie" de son fondateur, à la
suite d'une histoire de grumeaux dans une purée, l'invention du moulin à
légumes (il semble, d'ailleurs, en fait que cette idée soit née en même
temps dans l'esprit d'un autre industriel qui déposa lui un brevet pour
un engin appelé Passe-vite ). L'histoire veut donc que las des purées
grumeleuses que lui servait Fernande, sa femme, Jean Mantelet mette au
point dans son atelier de Bagnolet, il est le patron de la "Manufacture
d'emboutissage de Bagnolet Mantelet et Boucher", la moulinette à
légumes. Le 16 février 1932 il dépose le brevet n° 732 100 à l'INPI
(Institut National de la Propriété Industrielle) pour son
Moulin-Légumes, de cette invention naîtra la société Moulin-Légumes.
Les premiers engins fabriqués en petite quantité sont trop chers (il coûte
le prix d'une journée de travail d'un ouvrier), Mantelet se lance dans
la production en masse divisant le prix par deux. Le succès est immédiat
et les stocks sont dévalisés. 6 000 à 8 000 moulins à légumes sortent
quotidiennement de l'usine de Bagnolet ; deux millions sont vendus en
moins de deux ans. Mantelet en tirera des leçons qui guideront toute sa
carriére d'entrepreneur : "choisir un secteur industriel d'avenir, miser
sur une production de masse, casser les prix, s'implanter dans une
région pauvre, où les salaires sont bas, faire la chasse aux dépenses
inutiles, dépendre le moins possible des fournisseurs et des
détaillants, privilégier la recherche et la publicité" Et effectivement
dès le départ , Jean Mantelet fait preuve de son sens de la "réclame"
avec des slogans accrocheurs "La moulinette est au hachoir ce qu'est le
Moulin-Légume à la passoire", "Le Moulin-Légume : le chevalier servant
de la ménagère
Pendant la guerre, ses ateliers fermés, Jean Mantelet invente d'autres appareils pour couper, râper, hacher le Mouli-persil,
Mouli-juliennes, le Mouli-sel, le Mouli-poivre..... Entre 1929 et 1953
il déposera 93 brevets d'invention, pas tous promis à le gloire.
Au lendemain de la guerre en 1948, le Salon des Arts Ménagers rencontre un
immense succès même si alors les logements ne sont pas vraiment équipés
pour recevoir la plupart des appareils ménagers exposés qui sont de
toutes façons hors de portée de la plupart des bourses. Les éditions
suivantes acompagneront le retour à l'abondance et initieront les
visiteurs à l'arrivée de la société de consommation
En 1953 Mantelet, met au point le premier moulin à café électrique bon marché (dans ces
années là le café ne se vend qu'en grain) qu'il baptise Moulinex (nom
que prendra l'entreprise en 1957 alors que un million et demi de moulins
électriques auront été vendus). En 1955 il invente le Legumex, qui
coupe et épluche les légumes. Se succéderont la gamme des ronbots : le
robot-Marie, le robot-Charlotte, le robot-Suzy et le robot-Jeannette.
..selon les prénoms des secrétaires de Jean Mantelet. Les années 50 et
60 sont marquées par la prolifération d'accessoires électriques à main
vendus sous une présentation originale pour l'époque de coffret cadeau.
Mantelet développe en moyenne 3 nouveaux produits par an. Moulinex va
débaucher ses ouvrières dans les cours des fermes normandes ou les
ateliers de couture. Mantelet paye mal mais il garantit un emploi à vie.
A partir de 1961 fleuriront les slogans : "Moulinex libère la femme", et
"Vive la cuisine presse-bouton !" et pour le marché américain "It's so
simple when you Moulinex it". la marque accompagne à travers
l'équipement ménager, l'émergence de la société de consommation des
Trente glorieuses. En 1969 la société est introduite en Bourse.
souvenez vous !!
En 1985, face à la concurrence asiatique, le groupe frôle le dépôt de
bilan et ne doit son salut qu'à l'intervention, sur ses fonds
personnels, de Jean Mantelet. Le décès de celui ci en 1991 ouvrira une
grave crise de succession.
Après plusieurs restructurations, la mise en place d'un plan de reprise de
l'entreprise par ses salariés, le rachat de l'allemand Krups, C'est le
groupe italien El.Fi qui prend les commandes de Moulinex, pour finalemnt
déposer le bilan en 2001. En 2002 Moulinex et Krups sont intégrés dans
le groupe SEB
LE SAVIEZ VOUS ?........
L'origine de la célèbre photo d'Einstein tirant la langue
Lorsqu'on évoque Albert Einstein, on pense tout de suite au scientifique de
génie, à l'homme qui a révolutionné nos conceptions du monde et... à
cette célèbre photo de lui où il tire la langue à un photographe !
Pour autant qu'il soit insolite, ce portrait d'Einstein n'est pourtant pas
un trucage. Il s'agit bien de l'inventeur de la théorie de la relativité
qui affiche cet acte de défiance enfantin.
La photo a été prise le jour de son 72ème anniversaire, le 14 mars 1951, alors qu'un
photographe ne cessait de lui demander un sourire. Fatigué et un peu
exaspéré, Einstein lui répondit en tirant la langue...
Beau joueur, il dédicaça tout de même la photo à son auteur de cette note :
Vous aimerez ce geste, parce qu'il est destiné à toute l'humanité. Un civil
peut se permettre de faire ce qu'aucun diplomate n'oserait. Votre
auditeur loyal et reconnaissant, A. Einstein ' 53.
Il confiera plus tard que cette photo était révélatrice de son comportement, de son
refus des convenances et du respect de ses propres valeurs:
J'ai toujours eu de la difficulté à accepter l'autorité, et ici, tirer la
langue à un photographe qui s'attend sûrement à une pose plus
solennelle, cela signifie que l'on refuse de se prêter au jeu de la
représentation, que l'on se refuse à livrer une image de soi conforme
aux règles du genre. Albert Einstein.
Encore un bel exemple d'une personne qui pensait « out of the box le saviez vous ?» ! Briser
les règles, transgresser les codes et avoir le courage de ses opinions
est sans doute la meilleure ligne directrice d'un esprit créatif.
Le trèfle à quatre feuilles est une mutation peu fréquente du trèfle blanc qui est l’espèce la plus commune. A cause d’une erreur génétique qui pousse le trèfle blanc (Trifolium repens), notre trèfle commun, à développer des feuilles à quatre limbes au lieu de trois. Ces trois ou quatre limbes ne constituent en fait qu’une unique feuille composée.
Chacune de ses parties est appelée foliole. Lors de la pousse du trèfle,certains éléments extérieurs — coup de chaud, herbicide — peuvent perturber la croissance de la feuille et provoquer l’apparition d’une quatrième foliole.
Cette particularité est tellement rare qu’il y a seulement une chance sur 10 000 de trouver dans la nature un trèfle à quatre feuilles.
Comme vous le savez ce trèfle particulier est considéré en Occident comme un porte-bonheur.
Selon une autre légende paienne, chaque feuille a un sens. La première apporterait la renommée, la deuxième la richesse, la troisième l’amour et la quatrième la santé.
Mais dans la tradition chrétienne chaque feuille correspond plutôt à une vertu. La première feuille est pour l’espérance, la seconde est pour la foi et la troisième est pour la charité ; la quatrième feuille serait donc pour la chance.
On dit aussi qu’il serait à l’image de Dieu : une seule plante avec de trois lobes, représentant le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
Mais malgré ces explications théologiques c’est plus probablement la rareté du trèfle à quatre feuilles qui a tout simplement fait sa réputation comme porte-bonheur.
A noter qu’on peut trouver des trèfles à cinq ou six feuilles.
Le record est un trèfle à 56 feuilles ! Cultivé au Japon par Shigeo Obara il fut cueilli en 2009.
On ne peut pas conclure cet article sans dire un mot sur le trèfle (à trois feuilles celui-la) symbole de l’Irlande. Il est appelé shamrock et vient du passé gaëlique de l’île conjugué à son évangélisation par Patrice (le fameux Patrick de la St Patrick) au début du Ve siècle.
Pendant son évangélisation Patrick voulut instruire les irlandais sur laTrinité. Pour cela il se saisit d’un trèfle et le compara au Dieu des chrétiens avec le Père, le Fils et l’Esprit Saint. L’image eut un tel effet qu’elle devint un des emblèmes du pays.
Avez-vous trouvé le trèfle à quatre feuilles ?
c'est arrivé un 17 mars
1808. Le baccalauréat est créé par décret par Napoléon Ier, lors de
l'instauration de l'université. L'objectif est d'uniformiser les
diplômes entre les établissements du pays en vue de permettre aux élèves
d'accéder aux études supérieures. Une vingtaine de candidats sont reçus
au premier examen cette année-là. Ils sont désormais plus de 550 000,
tous bacs confondus (généraux, technologiques et professionnels
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1830. Le compositeur et pianiste Frédéric Chopin donne le premier concert de
sa riche carrière. Il est considéré comme étant l'un des plus grands
compositeurs de musique de la période romantique
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1893. Décès à Paris de l'homme politique français Jules Ferry, auteur des
lois de la IIIe République restaurant l'instruction obligatoire et
gratuite
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1904. Inauguration de la première Foire de Paris. Un grand cerf-volant flotte
ce jour-là au-dessus du toit du Carreau du Temple, dans le Marais (3e).
Il attise la curiosité des Parisiens. En effet, c'est la première fois
qu'ils voient une telle publicité aérienne. Plus de 500 exposants sont
répartis dans les six pavillons modernes en fonte, brique et verre.
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1966. Naissance de l'acteur français José Garcia célèbre notamment pour avoir
joué dans les films La Vérité si je mens ! 1, 2 et 3
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]2014. Décès à Paris du syndicaliste français Marc Blondel, ancien secrétaire général de la CGT-Force ouvrière
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1910
La baronne Raymonde de Laroche obtient le premier brevet de pilote accordé à une femme
La jeune actrice française Elise Deroche (1886 - 1919) a changé son nom en
celui de baronne Raymonde de Laroche, qu'elle estime plus brillant pour
le théatre. Avide de gloire, elle décide de voler et se prend au jeu.
Raymonde, remplaçant ses brillantes toilettes, ses chapeaux à aigrettes, les
voilettes qui protègent son teint fragile par un gros chandail et un
passe-montagne qui laisse son visage exposé aux morsures du vent, prend
ses premières leçons de pilotage. Le 22 octobre 1909, elle réussit, au
camp de Châlons, un vol de 300 mètres. Le lendemain, elle parcourt six
kilomètres. Désormais, elle délaisse le théâtre pour l'aviation et
obtient le premier brevet de pilote féminin le 17 mars 1910. La même
année, alors qu'elle participe à Reims au Prix des Dames, son avion
s'écrase sur le terrain. On la relève avec de multiples fractures. Elle
reprend l'air dès la fin de sa convalescence et participe à de nombreux
meetings. En 1918, elle bat les records féminins d'altitude (avec 4.800
mètres) et de distance (avec 323 kilomètres). Elle se tue au cours d'un
vol d'essai, sur le terrain du Crotoy, le 18 juillet 1919.
Une fête nationale... et internationale !
En Irlande, St Patrick's Day est une journée particulièrement festive : la
bière coule à flot et des parades sont organisées. Les gens s'habillent
en vert, couleur traditionnelle de l'Irlande, et mettent un trèfle à
leur boutonnière. Cette fête a également ses adeptes partout dans le
monde grâce aux expatriés ou descendants des nombreux émigrants
Irlandais qui ont importé leur fête la plus emblématique. Aussi vous
trouverez sûrement près de chez vous un pub irlandais pour fêter
dignement la Saint Patrick ! Attention cependant à consommer modérément
la bière Irlandaise, qui pour être fameuse n'en est pas moins
alcoolisée.
Histoire de Saint Patrick
Saint Patrick, patron des Irlandais, n'est pas né en Irlande mais au nord de
l'Angleterre actuelle, vers l'année 385. Adolescent, il fut enlevé par
des pirates Irlandais et vendu en tant qu'esclave. Il vécut en Irlande
comme berger jusqu'à l'âge de vingt ans. Un jour, dit-on, il eut une
vision où Dieu lui suggérait de s'enfuir et de regagner sa terre natale.
C'est ce qu'il fit, avec succès. Cependant, peu de temps après avoir
retrouvé les siens, il se rendit compte qu'il ne se sentait plus chez
lui dans son pays natal. Il voyagea beaucoup avant de regagner l'Irlande
où il s'installa définitivement, cette fois de son plein gré. Il se
consacra à prêcher l'évangile et à convertir les gens. Si le trèfle lui
est associé, c'est tout simplement parce qu'il l'utilisait dans ses
prêches comme un symbole de la sainte trinité
Légendes et symboles de la Saint Patrick
Une légende dit que Saint Patrick aurait débarrassé l'Irlande des serpents
en les jetant tous dans la mer. Comme il en restait un dernier, Saint
Patrick lui présenta une petite boite dans laquelle il le somma
d'entrer. Le serpent déclara que la boite était trop petite pour le
contenir, mais Saint Patrick lui soutint le contraire. Après une très
longue discussion, le serpent décida finalement d'entrer dans la boite
pour prouver à Saint Patrick qu'elle était réellement trop petite pour
lui. A peine le serpent était-il entré dans la boite que le rusé Saint
Patrick la ferma et la jeta dans la mer.
Cette légende est une façon métaphorique de présenter l'action de Saint Patrick qui, en réalité, a
certainement éradiqué beaucoup plus de rites païens que de serpents !
Parmi les symboles de la fête de la Saint Patrick, n'oublions pas de citer
les leprechauns. Ce sont des farfadets malicieux qui aiment faire des
farces aux humains. Ils possèdent une marmite remplie d'or, qu'ils
cachent généralement au pied d'un arc en ciel.
On dit que celui qui parvient à les suivre sans se faire repérer pourra leur dérober la fameuse marmite tant convoitée..
BONNE FETE aux PATRICK et PATRICIA
On dit que Saint Patrick a utilisé le trèfle pour expliquer le concept de la Sainte Trinité:
"le Père, le Fils et le Saint Esprit".
Depuis ce jour, le trèfle est l'emblème national de l'Irlande, et les Irlandais le portent
fièrement à leur boutonnière le jour de la Saint Patrick.
On associe le vert à la Saint Patrick, parce que c'est la couleur du printemps et du trèfle emblème de l'Irlande
On dit que trouver un trèfle à 4 feuilles porte chance.
Une vieille légende dit également qu'il peut rompre le charme d'un mauvais esprit.
La tradition veut que l'on soit vêtu de vert pour fêter la Saint Patrick,
A certains endroits, les élèves peuvent pincer leur professeur, si celui-ci n'est pas habillé de vert en cette journée.
Saint Patrick : découverte du centre culturel irlandais de Paris ...
Le Centre culturel irlandais clôture sa semaine de la Saint Patrick par un
concert ce dimanche 18 mars 2018. L'occasion de découvrir cet ancien
collège, qui héberge des étudiants irlandais depuis 1775
Ici, on peut prendre un café à 0,50 cts à la médiathèque, visiter
l'exposition qui se tient actuellement en hommage au poète Francis
Ledwige, ou assister à la riche programmation culturelle des lieux (deux
rendez-vous par semaine en moyenne). A deux pas de la rue Mouffetard,
dans le Vème arrondissement de Paris, se niche le centre culturel
irlandais, dont la médiathèque et la chapelle sont ouvertes au public
tous les après-midi. C'est le seul centre de ce type au monde, financé
pour moitié par l'Irlande et géré par une Fondation privée. Après une
journée chargée d'animations gratuites ce samedi 17 mars, le site clôt
ses festivités de la Saint Patrick le lendemain par un concert de
l'accordéoniste virtuose Sharon Shannon.
L'Irlande, petit pays de 4,7 millions d'habitants, compte neuf prix Nobel, dont quatre de
littérature (William Butler Yeats, George Bernard Shaw, Samuel Beckett
et Seamus Heaney) et on ne compte plus ses stars musicales. Son centre
culturel, qui « œuvre au rayonnement de la culture irlandaise », cultive
cet amour de l'art, en réservant 15 de ses 45 chambres à des artistes
de passage ou en résidence pendant un à trois mois. Les 30 autres
chambres sont occupées par des étudiants irlandais, une longue
tradition.
Paris voit arriver les premiers en 1578. Louis XIV leur donne en 1667 l'ancien collège des Lombards pour étudier et dormir. Il
autorise la communauté à recevoir des donations, ce qui permet la
construction d'un collège (actuel centre culturel) en 1775. Les prêtres
restent au collège des Lombards, les étudiants déménagent dans les
nouveaux locaux. Mais le vent de la Révolution confisque tout et le lieu
devient une école de garçons.
Napoléon vole au secours des Irlandais en leur rendant en 1805 ce bâtiment en
forme de U, encadrant une jolie cour. Le supérieur du collège va même
convaincre l'empereur de renommer la rue du Cheval-vert en rue des
Irlandais, en 1807.
L'émancipation des catholiques a lieu en 1829 en Irlande. Jusqu'alors, les Anglais qui gouvernaient imposaient le
protestantisme » raconte Rosetta Beaugendre, Irlandaise en charge de la
communication du centre. Malmenée outre Manche, la communauté l'est
aussi à Paris. Pendant la guerre de 1870, le collège est réquisitionné
comme hôpital. Puis il accueille des prêtres polonais ayant survécu à la
déportation, en 1945, ainsi que des déplacés américains. Une aile du
bâtiment restera réservée aux Polonais jusqu'en 1997
Deux ans après leur départ, le gouvernement irlandais injecte 10 M€ de
travaux dans le collège. A sa réouverture en 2002, le site devient
centre culturel irlandais, géré par une fondation privée dont les
membres sont à parité Français et Irlandais.
La médiathèque est riche de plus de 8.000 documents (livres, revues, CD, DVD). En 2002, la
chapelle aussi s'ouvre au public, en accueillant des concerts de musique
classique, du folk (sans batterie !), des concerts de la Saint Patrick.
Après la fête nationale, le mois d'avril célébrera les 20 ans du traité
de paix.
Le centre culturel abrite depuis sa création 8.000 ouvrages de théologie et de philosophie, du XVème au XIXème siècle, qui
tapissent les neuf niveaux de rayonnages. La collection n'est plus celle
du XVIIIème, confisquée à la Révolution. Elle rassemble des livres des
séminaires anglais, écossais et irlandais et des ouvrages piochés dans
les dépôts révolutionnaires.
Trois trésors sont exposés sous des vitrines dont un recueil de psaumes
flamand, sur peau de vélin, réalisé à Bruges vers 1500. Des manuscrits
uniques qui ont été numérisés et sont consultables sur le site du centre
culturel, comme 140 autres documents.
La bibliothèque est aussi fière de posséder un dictionnaire anglo-irlandais, imprimé à Paris en
1768. Un signe de reconnaissance et de soutien de la France envers
l'Irlande, à une période où les Anglais tentent d'écraser la culture
irlandaise. Entre 2006 et 2011, grâce au soutien financier de la France
et de l'Irlande, 2 000 ouvrages ont été restaurés. Cette bibliothèque se
visite une fois par mois. Elle est accessible sinon uniquement aux
chercheurs.
A Chicago, le 17 mars, jour de la fête de la Saint-Patrick, la rivière "Chicago" est traditionnellement teinte en vert.