De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
16/03/2018 - 08:32
Astuces Pour Arrêter Les Ronflements !

Les Ronflements Vous Empêchent De Dormir ?
60 % des hommes de plus de 40 ans ronflent !
Quelles sont les astuces pour diminuer les ronflements ?
Découvrez les méthodes et solutions contre les ronflements.

Ne Plus Dormir Sur Le Dos .
Pour éviter les ronflements, il est conseillé de ne plus dormir sur le dos, car la langue bascule en arrière et bloque le passage de l’air.
Pour ne plus dormir sur le dos, il existe une astuce de grand-mère : placez une balle de tennis ou de ping-pong dans un gant de toilette.
Cousez celui-ci dans le dos du pyjama du ronfleur. Il lui sera alors impossible de se retourner. C’est une méthode radicale pour ne plus entendre les ronflements de son partenaire !

Surélever Son Oreiller,
Pour un ronfleur, il n’est pas question de dormir sans oreiller ! Celui-ci permet de diminuer l’intensité des ronflements. Surélevez son oreiller ou optez pour un oreiller anti-ronflements.

Faire Des Inhalations.
Si les ronflements sont causés par un rhume, dans ce cas il vaut mieux décongestionner rapidement le nez. Pour cela, il faut faire des inhalations ou des lavages afin d’éviter les ronflements.

Les Accessoires Anti-Ronflements.
Il existe les écarteurs nasaux pour mieux respirer par le nez, ou encore la gouttière buccale en plastique qui avance la mâchoire inférieure et dégage de l’espace pour la langue afin de réduire les décibels du ronflement.

Les Conseils De Nos Grands-Mères.
Les ronflements peuvent être la cause du syndrome d’apnées du sommeil, une pathologie sérieuse qui doit être détectée. Parlez-en à votre médecin. Évitez La Consommation D’alcool & De Tabac... Qui eux  provoquent Les ronflements... Le soir, mangez léger ! Les repas trop copieux favorisent les ronflements. Surveillez Votre Poids. En Effet, Le Surpoids... Peut être la cause des ronflements... Les somnifères accroissent les ronflements.

16/03/2018 - 08:17
Les Troubadours Du métro...Métro Boulot, Solo...


Photo Ninon Pednault, La Presse
Hugo Meunier La Presse

Environ 150 à 200 musiciens se produiraient dans le métro chaque jour.
Il y a les «étoiles», ceux qui ont gagné des places de choix après avoir passé des auditions...
Puis il y a tous les autres, qui se pointent aux aurores ou tard le soir dans l'espoir de trouver une place pour jouer aux heures achalandées.
Nous avons sillonné le réseau de la STM en quête de ces talents souterrains. Voici nos découvertes.



Le chansonnier Magoo est particulièrement friand de musique folk.
Photo Ninon Pednault, La Presse

Magoo (Berri-UQAM) Un jeune homme à la voix d'or chante dans le passage Longueuil - un endroit prisé du métro Berri-UQAM - à l'arrivée de Magoo, avec sa guitare et son siège pliant.
Les deux musiciens se saluent cordialement, puis le premier part. «Je fais quand même une belle job, hein?», s'exclame Magoo en accordant son instrument.
Ce chansonnier amateur de musique folk commence son numéro avec le classique Knockin on Heaven's Door de Dylan.
Il est tôt, inutile de brusquer les passants, qui passent devant sans le voir, les yeux encore collés.
C'est sur une chanson de Joe Dassin qu'il récolte ses premières pièces de la journée. Magoo prend le temps de remercier l'homme, puis se remet à chanter : «On s'est aimés comme on se quitte!»
> Voyez Magoo à l'oeuvre



Geraldina Mendez a étudié le chant et le piano avant d'arriver à Montréal.
Photo Ninon Pednault, La Presse

Geraldina Mendez (Sherbrooke) Une voix de soprano parcourt le long couloir de la station. Depuis juillet dernier, Geraldina Mendez, Vénézuélienne fraîchement arrivée au Québec, chante au même endroit.
«Je suis ici parce que je ne peux pas travailler en attendant les papiers [de résidence]. J'ai fini le conservatoire comme pianiste, en plus d'avoir étudié le chant au Venezuela», raconte la femme de 48 ans, qui adore Montréal malgré le froid.
Facile de la croire, puisqu'un vent frisquet souffle près de la porte où elle est postée.
Sa voix angélique par-dessus des pistes de piano préenregistrées ajoute au caractère magique de ce matin frais.
> Voyez Geraldina Mendez à l'oeuvre



The Lone Dobro tient sa guitare à l'horizontale pour en faire sortir des sons folk et country.
Photo Ninon Pednault, La Presse

The Lone Dobro (Atwater) L'homme hésite avant de nous accorder une entrevue. Il dit vouloir garder jalousement son emplacement et son identité.
«Ici, c'est ma place favorite, le son est meilleur et les gens sont habitués à mon répertoire», explique le musicien à la veste sale, qui tient sa guitare à l'horizontale pour produire ses chansons folk et country.
Le musicien joue dans le métro épisodiquement depuis le début des années 90. Il est un spectacle à voir en soi, avec ses mimiques et sa manière de pousser la voix. Les miroirs devant et derrière ajoutent un effet psychédélique.
Il se montre critique envers les Étoiles du métro, qui ont pour effet d'enlever de bons emplacements dans le souterrain.
Il constate aussi que l'attitude des gens a changé avec les années. «Ils se disent: "Pourquoi je donnerais des sous à un gars dans le métro, quand je peux avoir ça gratuitement sur internet"», plaide l'artiste.



Étudiant en génie électrique, Ben Evans joue à temps partiel dans le métro. Photo Ninon Pednault, La Presse

Ben Evans (Guy-Concordia) La tuque enfoncée sur la tête, la dégaine déterminée, Ben Evans prend son travail étudiant très au sérieux.
À 22 ans, cet étudiant en génie électrique joue à temps partiel dans le métro depuis deux ans, pendant ses études en génie électrique.
Il rêve d'être une rock star depuis l'école primaire, en plus de jouer, composer et improviser derrière le manche de sa guitare.
Un tambourin accroché à une cheville, il tape du pied pendant ses solos, en occupant l'espace au maximum.
Le son un peu psychédélique rappelle du Leloup instrumental. Son CD de compositions est d'ailleurs en vente au coût de 5 $.
«J'en vends un ou deux à l'heure», calcule le jeune homme.
> Voyez Ben Evans à l'oeuvre



Emil a joué dans un orchestre de musique traditionnelle pendant 27 ans à Cuba.
Photo Ninon Pednault, La Presse

Emil (Square-Victoria-OACI) Les passants sont nombreux dans cette station, une des plus achalandées du
réseau. Dans la froideur matinale, Emil essaie de réchauffer l'ambiance en interprétant Besame mucho à la guitare classique.

À Montréal depuis quatre ans, le musicien a joué professionnellement au sein d'un orchestre de musique traditionnelle pendant 27 ans à Cuba, sonpays d'origine, avant d'émigrer ici. Il ne parle ni anglais et français.
Sa guitare et son harmonica sont ses moyens de communiquer. «Ici, les gens fonctionnent à la température.
Ils sont généralement contents quand il fait beau et c'est le contraire quand il fait mauvais», résume le guitariste.



Le chanteur et guitariste Clément Courtois se fait aussi entendre dans des restaurants et des bars.
Photo Ninon Pednault, La Presse

Clément Courtois (Place-des-Arts) Responsable des communications au sein du Regroupement des musiciens de métro de
Montréal (RMMM), Clément Courtois a la dégaine d'une star.

Plus qu'un look, cette étoile du métro a une voix exceptionnelle qui, avouons-le, détonne de celle de certains de ses comparses. Sa version dela pièce Mad World de Gary Jules donne des frissons.
Des passantes gratifient le musicien de leur sourire. L'une d'elles s'arrête. «T'es vraiment bon, tu devrais faire un disque.»
Justement, ce compositeur d'origine française qui joue dans le métro depuis son arrivée à Montréal en 2006 vend ses propres chansons.
Avec son groupe Sherlock, il joue aussi dans les restaurants et les bars. Mais dans le métro, l'artiste savoure chaque moment.
«J'ai la liberté de faire ce que je veux, en plus de ce contact furtif et ce libre-échange sans chichi», résume M. Courtois, qui se fait un devoir deproposer un répertoire francophone.
Voyez Clément Courtois à l'oeuvre


Avant de jouer dans le métro, Crisanto de Lasco a gagné sa vie comme musicien sur des bateaux de croisière. Photo Ninon Pednault, La Presse

Crisanto De Lasco (Snowdon) L'histoire de ce saxophoniste d'origine philippine de 64 ans pourrait être à la source d'un bon scénario de film.
Crisanto De Lasco a gagné sa vie comme musicien sur des bateaux de croisière auxPhilippines, au Japon et aux États-Unis, avant d'émigrer au Québec en 1995.
Aujourd'hui à la retraite, il joue dans la station Snowdon à temps partiel, au grand bonheur des passants, à en juger par leur générosité.
«Je suis connu ici, les gens apprécient ma musique», justifie le musicien, impressionnant, avant d'attaquer Fly Me to the Moon.



Stéphane Prud'homme et Gabrielle Calille se lèvent aux aurores plusieurs fois par semaine pour venir réserver leur emplacement.
Photo Ninon Pednault, La Presse

Gabrielle Calille et Stéphane Prud'homme (Langelier) Les témoins de Jéhova qui avaient installé leur petit stand sous le logo dela lyre ont gentiment accepté de se déplacer pour laisser la place au jeune couple de musiciens.
Depuis deux ans, Gabrielle Calille et Stéphane Prud'homme se produisent dans quelques stations de l'est de la ligne verte.
Ils se lèvent - ensemble - aux aurores pour venir réserver leur emplacement plusieurs fois par semaine.
«On a pu ramasser l'argent pour s'acheter un Westfalia avec lequel on est allés jouer dans les Maritimes»,raconte Gabrielle,
qui met également des sous de côté pour enregistrer les propres compositions du duo.

Celui-ci se spécialise dans les chansons folk, rock et blues. D'ailleurs, sa version d'Old Man de Neil Young est franchement réussie, même chose pour The Needle and the Damage Done.
«Les gens sont super gentils. C'est chaque jour une expérience différente», résume la jeune artiste.
> Voyez le duo à l'oeuvre



Juché sur des échasses, Grégoire Dunlevy est un personnage du métro de Montréal.
Photo Ninon Pednault, La Presse

Grégoire Dunlevy (Jean-Talon) Son nom ne vous dit peut-être pas grand-chose, mais vous êtes légion à l'avoir croisé à la station Laurier.
Juché sur des échasses, un petit chapeau rouge sur un crâne rasé, Grégoire Dunlevy anime les passagers de la station avec sa flûte traversière.
Cette étoile est non seulement un personnage du métro, mais aussi un des doyens.
Ce maître échassier a notamment présidé le premier regroupement des musiciens du métro au début des années 80.
À le voir jouer et faire les cent pas en échasses, on voit qu'il a du métier. Il n'est d'ailleurs nullement gêné de rabrouer les gens qui le filment, nombreux.
«Si vous me filmez, veuillez me donner de l'argent !», lance-t-il à une dame, avant de poursuivre.
> Voyez Grégoire Dunlevy à l'oeuvre




15/03/2018 - 19:17
Belle-Île-en-Mer  ( Morbihan )


 

 
Belle-Île-en-Mer est une île française de l’océan Atlantique située dans le département du Morbihan en Bretagne sud. Les habitants de l’île se nomment les Bellilois et les Belliloises.
 
En vieux breton Belle-Île sera nommée Guedel ou Guadel (1029, Charte d’Alain Canhiart Comte de Cornouaille).
 
 Les désignations sous les formes grecques de kalos nésos, c’est-à-dire « belle île », ou latines Calonessus apparaissent sur quelques cartes ou descriptions à partir du XVIe siècle.
 

 


 
À la fin du Moyen Âge, le nom français de Belle-Isle est désormais utilisé.
 
En breton, il va devenir Enez Ar Gerveur (ar gaer veur : « la grande belle ») ou (ar Ker veur : le grand fort, le « haut lieu »).
 
Temporairement, sous la Révolution française, l’île fut appelée île de l’Unité, mais ce nom ne fut jamais confirmé par décret.
 
Quinze ans plus tard, sous Napoléon Ier, la municipalité proposa la nouvelle dénomination de Belle-Isle Joséphine, mais divorce de Napoléon oblige, cette appellation ne fut jamais acceptée.
 
L’île gardera alors ses noms français de Belle-Île-en-Mer, l’extension « en Mer » apparaissant sur les cartes du début XVIIIe siècle, et breton d’Enez ar Gerveur.
 

 
Au nom de Belle-Île, on ajoute souvent « la bien nommée », formule trouvée par la femme de lettres belliloise Éva Jouan, dans son recueil de poèmes De la grève, paru en 1896.
 
C’est la plus grande des îles du Ponant, elle est située à 14 km de Quiberon et proche des îles de Houat et Hœdic. La côte nord de Belle-Île est la limite sud-ouest de Mor braz.
 


 
Les quatre communes de Belle-Île, associées dans la communauté de communes de Belle-Île-en-Mer, forment le canton de Belle-Île :
Bangor, bourg situé à l’intérieur des terres.
Locmaria, bourg situé à la pointe est de l’île.
Le Palais, port principal et chef-lieu du canton de Belle-Île.
Sauzon, second port.
15/03/2018 - 15:29
Merci à tous
15/03/2018 - 14:45
Un Dressing Sur-Mesure En Métal...Par Monsieur Benoit
Du Magazine Maison Créative

Ce dressing coloré est né de l'association de pièces de la gamme Meccano Home.
Un mobilier original à composer comme vous voulez.


Fourniture
1 Plateau noir, 140 x 35 cm, (159 €),
10 plaques vertes, 70 x 35 cm, (69 € l’une),
6 Plaques blanches et 12 plaques vertes, 35 x 35 cm, (49 € les 4),
4 Pieds verts, 15 cm, (69 € les 4),56 angles (52 verts, 2 rouges, 2 bleus, 39 € les 8),
1 Barre de métal de 72 cm,
Boulonnerie.
Ces éléments signés Meccano Home sont disponibles sur le site achatdesign.com
Montage (3 Heures)
Commencez par la base, à savoir le plateau noir et les pieds. Assemblez les éléments à l’aide de boulons et d’angles quand nécessaire.
Construisez les 6 casiers avec les plaques carrées.
Pour la penderie, utilisez 4 plaques pour le fond, 2 x 2 pour les côtés, 1 pour le haut et 1 pour l’étagère.
Insérez la barre de métal dans les trous des plaques latérales.
Tags 
Meccano Home
construction
dressing
métal
style industriel


15/03/2018 - 14:42
Les Pegboards : L'art De Décorer Avec Des Tableaux Perforés...
Par Céline De Almeida...

Modulables et simples d'utilisation, les tableaux perforés habituellement utilisésdans les garages ont été astucieusement détournés en organiseurs murauxpar des bloggers et designers ultra-créatifs.


Alfred, en métal perforé plié, 65 x 45 cm, design Florent Bouhey Fayolle et Roman Pin,165 €, Hartô
Le Pegboard : Une Nouvelle Façon De Ranger Le pegboard c'est le rangement tendance du moment. Et ne vous laissez pas
impressionner par cet anglicisme, il n'y a rien là de bien compliqué.

En effet, il s'agit tout simplement d'un panneau perforé assorti de divers accessoires - miroirs, tablettes, pots, crochets... - à fixer facilement selon ses besoins ou ses envies.
Une simplicité d'utilisation, doublée d'un potentiel déco illimité - associations de couleurs et de matériaux pour le panneau, mais égalementde l'ensemble des accessoires - et d'une modularité à toute épreuve qui a inspiré de nombreux DIY et quelques éditeurs.
Les amateurs de chine pourront même composer leur propre interprétation du pegboard en associant une grille vintage à des clips et pinces. Revue déco d'une tendance créative.

Do It Yourself.

Rangement mural de cuisine, DIY à retrouver dans son intégralité sur le blog Heju


Organiseur de bureau, DIY à retrouver dans son intégralité sur le blog Sp4nk


Panneaux Modulaires
Clips et pinces, à partir de 0,50 €, House Doctor...chez...Home scandinave
Panneau perforé bleu vert d'eau avec 15 clous, 60 x 41 cm, 48 €, Onrangetout.com


Big family kit, à composer selon ses besoins, 13 x 10,5 cm, 155,50 €, Urbio
  Peg-it-all, 114 x 66 cm, à partir de 224,50 € sans accessoires, Kreis design
Organiseur de bureau mural, 45 x 45 cm, 79 €, Loft attitude 

Versions Fixes

Pinorama, 35,5 x 50 cm, design Inga Sempé, 215 €, Hay chez...Made in design
Tri postal, 25 €, Papier Tigre chez...Les cocottes en papier


Silo Uten, 283 €, 68 x 52 cm, Vitra au Bon marché
  Panneau organiseur, 70 x 50 cm, 198 €, Coming B
  Suburbia, design Note Design Studio, 55 x H 82 cm, 295 €, Seletti chez MonCornerDéco


Kit bricoleur. Kit de deux panneaux de plaques grillagées perforées en acier, vendu avec des accessoires pour suspendre des objets. L. 79 x h. 20 x P. 4,3 cm. Modul, 34,50 €.
Alinéa
15/03/2018 - 14:33
Viet Nam...Une Maison Avec Des Arbres…À L’intérieur !


Mettre des arbres à l'intérieur d'une maison, une idée plutôt intrigante, non ?
En tout cas, c'est une bonne idée pour sensibiliser les enfants à la nature.

Par : Denis Gentile -
Du Magazine Positivr

Les architectes de 3 D Atelier ont imaginé et construit au Viet Nam une maison avec des arbres dans la plupart des pièces. Son nom : Uncle’s House. Mais pourquoi vouloir un jardin à l’intérieur ?
Les architectes ont répondu à une exigence insolite de leur oncle et ont construit cette maison pour sa famille. Que leur a-t-il demandé ?
L’oncle voulait une maison pour encourager ses enfants à jouer et à découvrir la nature. Mission réussie !
Quand ils sont à l’intérieur, ils abandonnent leurs gadgets électroniques pour grimper dans les arbres, planter des légumes et faire du jardinage.

Voici 10 Photos De Cette Maison Extraordinaire...













 



 
Crédit photo : 3 Atelier
Il se dégage une atmosphère zen de l’intérieur de cette maison. L’aménagement y contribue bien sûr, mais pas seulement.
Mettre la nature au centre de la vie de cette famille est une idée merveilleuse. Ne trouvez-vous pas ?

15/03/2018 - 14:27
L’homme qui vola sous l’Arc de Triomphe
 

Le 7 août 1919, à 7h20 heures du matin,un aviateur un peu fou n’a pas hésité à voler sous la voûte de l’Arc de Triomphe !
 Mais d’où vient de projet un peu fou ? Tout commence pendant le défilé du 14 juillet 1919 (marquant la fin de la 1ère Guerre mondiale), sur les Champs-Élysées. Le commandement en chef ordonne alors aux aviateurs de défiler à pied. Pour les pilotes, qui se considèrent comme des « chevaliers du ciel « , il s’agit d’une humiliation !
Ainsi, lors d’une réunion secrète, un petit groupe d’aviateurs décide de venger l’affront en sélectionnant le meilleur d’entre eux pour passer sous l’Arc de Triomphe pendant le défilé. Le choix se porte sur Jean Navarre, considéré comme l’as des as parmi les pilotes de chasse. Mais Navarre se tue le 10 juillet pendant d’un vol d’entraînement. Avec plus de 500 heures de vol, les regards se tournent vers le jeune Charles Godefroy considéré comme assez expérimenté et courageux pour relever le défi.

***
Avec son ami Jacques Mortane, il étudie plusieurs fois l’ architecture de l’Arc de Triomphe pour y repérer les courants d’air et déterminer la voie aérienne. Puis il s’entraîne sous le pont sur le Petit-Rhône à Miramas. Mortane se prépare à filmer l’événement pour la postérité. Le vol étant contraire à toutes les règles, les préparatifs se déroulent dans le plus grand secret. Mais le projet n’est pas mis en œuvre pendant le défilé.
 

***
Le 7 août 1919, trois semaines après le défilé, en secret, Charles Godefroy décolle de l’aérodrome de Villacoublay dans un biplan Nieuport 11. Il arrive à la porte Maillot peu de temps après. Venant de l’ouest, il contourne l’Arc de Triomphe et commence son approche par l’avenue de la Grande-Armée. Il prend de la vitesse et passe sous la voûte  (large
de 14,60m et haute de 29 m) en biais et en descente. Il survole à basse altitude un tramway dans lequel les passagers se jettent au sol, et de nombreux passants s’enfuient effrayés. Godefroy survole la place de la Concorde avant de retourner à l’aérodrome, où son mécanicien vérifie l’avion. Personne à l’aérodrome n’a remarqué le vol, qui n’aura duré qu’une petite heure.


***
Pendant plus de 60 ans, il est le seul à avoir osé le passage sous l’arc, jusqu’à ce qu’en 1981 Alain Marchand le reproduise. Un exploit qui restedans l’histoire de Paris et que peu de pilotes osent retenter aujourd’hui !

***
15/03/2018 - 14:20
L’incroyable atterrissage sur le toit des Galeries Lafayette. 

 
Imaginez un peu une telle scène de nos jours : alors qu’on s’apprête à entrer dans les mythiques Galeries Lafayette, un avion vient se poser sur le toit… C’est exactement à cette scène qu’ont pu assister certains Parisiens en 1919.
 
Une publicité assez risquée  
Une telle performance est en fait une idée de longue date, de la part des dirigeants du grand magasin. Dans le cadre d’un important coup de publicité, ils promettent 25 000 francs à celui qui sera capable de faire atterrir un avion sur le toit du bâtiment. Un sacré défi car il faut déjà parvenir sans encombres en plein centre de Paris, puis se poser sur une zone assez restreinte. Malgré l’ampleur de la tâche, certains aviateurs sont intéressés, notamment Roland Garros, avant de sedésister, puis un certain Jules Védrines.
 

Jules Védrines (à droite) pose en compagnie de son mécanicien avant le départ du Paris-Rome

Ce natif de la Plaine Saint-Denis a déjà remporté de nombreuses courses et a notamment battu des records de vitesse. Toujours à la recherche de défis, Védrines est forcément attiré par celui que proposent les Galeries Lafayette. Mais un autre problème vient surtout retarder la réalisation du projet. Nous sommes en effet en 1914 et la Première Guerre mondiale éclate dans toute l’Europe. S’il s’illustre héroïquement pendant le conflit, Védrines doit attendre la fin des combats pour accomplir l’exploit.
 
Jules Védrines, héros et délinquant  
Chose faite le 19 janvier 1919. Malgré un épais brouillard dans la matinée, Jules Védrines patiente et s’élance dans l’après-midi
depuis Issy-les-Moulineaux. Il ne faut que quelques minutes pour rejoindre le bâtiment. Devant les yeux ébahis des Parisiens, Védrines manœuvre aussi bien qu’il peut son avion « Caudron G III » et parvient à freiner à quelques centimètres de la balustrade
du toit.

 

 
Quelques centimètre de plus et cela aurait pu tourner au drame mais peu importe,le pari est réussi et Védrines devient une fois de plus un héros… Et un délinquant. La préfecture de Paris avait en effet interdit tout survol de Paris et le pilote devient ainsi le premier délinquant aérien de l’histoire de l’aviation 
Malgré cela,cela n’empêche pas Védrines de faire la une de tous les quotidiens français.
Un statut dont il ne pourra malheureusement pas profiter longtemps. Il trouve en effet la mort trois mois plus tard lors de l’inauguration de la ligne Paris-Rome… À bord de son avion. S’il est enterré au cimetière de Pantin après des funérailles grandioses, c’est bien sur le fameux toit que demeure le plus bel hommage au talent de cetaviateur.

 


15/03/2018 - 14:04
Comment se faire la bise ?

Qui ne s'est jamais senti mal à l'aise après avoir raté sa bise en tendant la même joue.
Pour ne pas prendre un vent, voici ce que j'ai trouvé pour remédier à cela.
 
En décembre, une élue iséroise a envoyé un mail à ses 73 collaborateurs afin de leur faire part de sa décision de ne plus faire la bise, en raison des risques de contagion des maladies et d'une situation reflétant, selon elle, l’inégalité femmes-hommes.

Un refus qui a ouvert le débat sur cet usage qui peut prendre plus ou moins de temps en fonction de la région où on habite.
 
Un site français appelé "combiendebises.com" a demandé aux internautes de l’aider à recenser le nombre de bises de rigueur pour chaque département et par quel côté il faut commencer.
 

 
Ces données ont permis d'établir une carte. Une, deux, trois, quatre ou cinq ?
Sachez que, bien que des différences soient notables d’une commune à l’autre pour des raisons culturelles, régionales et sociales, la pratique des deux bises domine largement en France  .
 
Du côté de la Méditerranée, on peut aller jusqu’à trois, en commençant généralement par la gauche- le côté du cœur.
 
Dans le bassin parisien, on en fait deux ou quatre, en débutant par la même joue.
 
Dans les Vosges ou le Nord, en revanche, on tend d’abord la joue droite.
 

 
LES US ET COUTUMES DANS L'EST DE LA France :
2 bises, côté gauche en premier : Bas-Rhin, Haut-Rhin, Haute-Saône, Territoire-de-Belfort, Doubs, Jura, Savoie, Haute-Savoie, Isère,
Alpes-de-Haute-Provence, Loire, Rhône.
2 bises, côté droit en premier : Meurthe et-Moselle, Moselle, Vosges, Meuse, Côte-d'Or, Saône-et-Loire, Ain
3 bises, côté gauche en premier : Hautes-Alpes, Drôme, Ardèche, Vaucluse
3 bises, côté droit en premier : Haute-Loire
 

Et vous, comment faîtes-vous la bise ?
2 bises, côté gauche en premier
2 bises, côté droit en premier
3 bises, côté gauche en premier
3 bises, côté droit en premier
4 bises, côté gauche en premier
4 bises, côté droit en premier
Vous ne faîtes pas la bise...
 

 
Les trois bises semblent plutôt bien ancrées dans le Cantal, l'Aveyron, la Haute-Loire, la Drôme et l’Ardèche, la Lozère, le Vaucluse, les Hautes-Alpes ou encore l’Hérault.
Quant à la quadruple bise, sans être majoritaire, elle se donne massivement dans une dizaine de départements, comme la Marne  ou l'Yonne sans oublier la Vendée .
Enfin, la bise unique est le privilège de deux départements : les Deux-Sèvres et le Finistère.
Et parfois, on peut aller jusqu'à cinq, comme dans l'Allier ou la Nièvre !
 


 
DIRE BONJOUR À TRAVERS LE MONDE:
 

Certes, la poignée de main domine une large partie de l’Occident. Mais les manières de se dire bonjour à travers le monde sont multiples !
Pour se saluer en Russie et dans l’Est de l’Europe, on privilégie le bisou sur la joue.
En Asie, on préfère s’incliner, avec ou sans mains jointes.
Aux États-Unis, on se fait un "hug" ou un "check".
En Angleterre ou en Espagne, on se donne volontiers l’accolade.
Dans les pays musulmans, les hommes se serrent la main ou la portent à leur poitrine en prononçant des messages de bénédiction et de paix.
   

 
  La bise c'est d'abord un signe d'égalité : on se fait face.
C'est aussi une tradition française car nous sommes une civilisation du contact: pour se saluer, on se touche, on peut se mettre la main sur l'épaule, c'est un comportement social.
On se fait la bise par connaissance, reconnaissance, la portée de ce geste est routinier. En France , s'embrasser sur les joues pour saluer une personne est un geste anodin.
Dans d'autres pays cette tradition est souvent mal comprise.