MISS BRETAGNE.........SÉLECTIONNÉE POUR MISS FRANCE 2018 Miss Bretagne : Caroline Lemée . ..Dans ce concours, les Bretons sont représentés par la magnifique Caroline Lemée, 24 ans, 1m76. Depuis maintenant 5 ans, elle est spa praticienne dans des hôtels 5 étoiles. Elle songe toutefois à reprendre des études de management plus tard. La belle Caroline est passionnée par tout ce qui est voyage et mode. Qui succèdera à Alicia Aylies ? Alors qu'il ne reste plus que trois semaines aux trente candidates pour se préparer à l'élection de Miss France 2018, celles-ci viennent de participer à leur premier shooting officiel en maillot de bain, sous le soleil de la Californie. Au programme de ce séjour : cours de défilé, de bonnes manières, test de culture générale, découverte de la Californie et diverses activités comme une initiation au golf ou une balade à cheval.
Un programme bien chargé pour les Miss, qui prendra fin le soir de l'élection, le 16 décembre prochain.
LA FAUSSE MAISON MÉD!ÉVALE DE LA RUE VOLTA Du côté des Parisiens, on a longtemps cru que cette maison était un trésor exceptionnel, un des derniers vestiges du Moyen-Age. La légende et la popularisation de cette maison commencent en réalité sous le Second Empire. C'est à cette époque que se développe un important mouvement de préservation du patrimoine architectural. Le but est en fait de limiter les dégâts causés au Paris historique par les grands travaux du baron Haussmann. Ce mouvement peut même compter sur d'éminentes figures, notamment Victor Hugo. La maison de la rue Volta est alors datée de la fin du 13e siècle. Alors que l'édifice est menacé de réalignement suite à des travaux en 1914, on fait ajouter une plaque avec la mention « 1240 » pour préserver la maison. Un débat qui prend fin au 20e siècle De nouvelles recherches en 1979 vont alors révéler la vérité sur cette maison. Il s'agit en réalité d'un pastiche de maison médiévale, bâtie par un bourgeois au 17e. On constate en effet que, jusqu'en 1644, le terrain est vierge de toute construction et ce n'est qu'à cette époque que les propriétaires font édifier l'immeuble actuel. Un édifice d'ailleurs surprenant puisque la construction de maisons en pans de bois était interdite, de manière à éviter la propagation d'incendie Très vite, la demeure se voit ôter son titre de « plus vieille maison de Paris ». Pour un tel honneur, il faut en fait se rendre non loin de là, au 51 rue de Montmorency. C'est ici que se tient la maison de Nicolas Flamel, datant de 1407. Quant à la maison de la rue Volta, elle est aujourd'hui âgée de plus de 370 ans. Elle accueille notamment deux commerces chinois au rez-de-chaussée et cinq appartements, un par étage, reliés par un escalier des plus étroits.
Héloïse d'Ormesson : « Je pense qu'il a adoré la vie et la vie lui a rendu»
Tout en étant obligé de s'inscrire dans la lignée des comtes d'Ormesson, il s'était fait son propre nom, en forme de sourire, qui reflétait bien son caractère facétieux : Jean d'O. Plus il vieillissait, plus Jean d'Ormesson – qui est mort dans la nuit du 4 au 5 décembre à l'âge de 92 ans – était charmant et charmeur, avec son œil si bleu et son air à jamais espiègle. « Il a toujours dit qu'il partirait sans avoir tout dit et c'est aujourd'hui. Il nous laisse de merveilleux livres », a déclaré sa fille, Héloïse d'Ormesson. Il pensait avec raison que la gaieté est une politesse et voulait mériter un qualificatif presque perdu, « dans un siècle où règne le ressentiment » : délicieux.
Délicieux, il l'était. Bon écrivain, aussi. Mais, admirateur des grands auteurs, il se montrait sans illusion sur son œuvre – sans doute en attendant un démenti. Il a poussé ce jeu sur la littérature jusqu'à écrire un roman intitulé Presque rien sur presque tout (Gallimard, 1996). Lorsqu'on lui demandait si ce « presque rien sur presque tout » n'était pas l'inverse de ce que doit être la littérature, « presque tout sur presque rien », il partait d'un grand rire, en laissant au lecteur le soin de conclure
Il pratiquait à merveille un art en voie de disparition, celui de la conversation. Il était brillant, jamais ennuyeux, parlait vite et bien. On avait envie de l'inviter sur tous les plateaux de télévision. On ne s'en privait pas, et il y avait pris goût. « Longtemps, je me suis demandé ce que j'allais faire de ma vie » « Longtemps, je me suis demandé ce que j'allais faire de ma vie », affirmait-il au début de C'était bien, en 2000 (Gallimard) : un retour sur son passé et sur les contradictions de sa vie. Car, bien qu'appartenant à une « grande famille », tout n'avait pas été toujours facile pour lui. Jean d'Ormesson est né le 16 juin 1925. Son père, André d'Ormesson, est diplomate, bientôt (en 1936) ambassadeur de France. Sa mère, née Marie Anisson du Perron, descend des Le Peletier. Comme il l'évoque dans Au plaisir de Dieu (Gallimard, 1974), il a passé une partie de son enfance au château de Saint-Fargeau, qui appartenait à sa mère. La famille suivant son père dans ses différents postes, il a aussi vécu en Roumanie et au Brésil. Pour échapper à Sciences Po Jean d'Ormesson entre en hypokhâgne, puis intègre l'Ecole normale supérieure de la rue d'Ulm, juste après la seconde guerre mondiale. Il passe l'agrégation de philosophie et se résout à enseigner. On lui propose un poste à l'université américaine de Bryn Mawr, près de Philadelphie, université de jeunes filles, ce qui l'amuse plutôt. Mais il tombe gravement malade. Il entre en 1950 à l'Unesco, où il devient l'assistant de Jacques Rueff au Conseil international de la philosophie et des sciences humaines nouvellement créé – qu'il dirigera plus tard. Il fait aussi, avec Roger Caillois, la revue de sciences humaines Diogène, dont le premier numéro est sorti en 1953. Il déclarait détester les réunions et les comités de rédaction, ce qui ne l'empêchera pas de diriger Le Figaro entre 1974 et 1977.
Il devient donc directeur du journal et, à ses chroniques, s'ajoutent des éditoriaux politiques qui ne manquent pas de susciter des polémiques à gauche. Lorsque Robert Hersant – qui avait été frappé d'indignité nationale pendant dix ans pour faits de collaboration – rachète Le Figaro, en 1975, Jean d'Ormesson, comme Raymond Aron, reste. Mais tous deux partiront deux ans plus tard. Jean d'Ormesson va enfin pouvoir consacrer plus de temps à son œuvre littéraire, commencée en 1956 et ayant connu des fortunes diverses. René Julliard avait aimé (et publié) son premier texte, L'amour est un plaisir. Mais, après plusieurs échecs, ayant peu de goût pour le masochisme, Jean d'Ormesson faisait ses adieux à la littérature en publiant Au revoir et merci, en 1966 (réédité chez Gallimard en 1976). Un an plus tard survient un événement pour lui dramatique : il doit se résoudre à vendre le château maternel de Saint-Fargeau. Et, au début des années 1970, tout change dans son existence : il écrit La Gloire de l'Empire, un pastiche de récits d'historiens. Roger Caillois s'enthousiasme et porte le manuscrit chez Gallimard, où il est publié (1971). Pour ce livre, Jean d'Ormesson reçoit le Grand Prix du roman de l'Académie française. En 1973, à 48 ans, il entre sous la Coupole au fauteuil de Jules Romains – il est alors le benjamin de l'Académie. On le retrouve en 1974 avec un texte plus grave, Au plaisir de Dieu, qui raconte la fin d'un monde, celui de sa famille. Le succès, ensuite, ne le quittera plus. Dix livres en quinze ans – toujours sur les listes des meilleures ventes –, jusqu'à cette Histoire du Juif errant, en 1990, suivi de La Douane de mer en 1994 puis de Presque rien sur presque tout, en 1996, trois romans (Gallimard) dans lesquels Jean d'Ormesson tente une explication du monde. On sait, par ses articles du Figaro – il a continué à y collaborer après avoir abandonné la direction –, que Jean d'Ormesson n'a jamais dédaigné les combats et les polémiques. Ses attaques contre ceux qu'on désignait à droite comme les « socialo-communistes » lui ont même valu, pendant la guerre du Vietnam, d'être la cible d'une chanson de Jean Ferrat, Un air de liberté (1975). On en oublie parfois qu'il a magnifiquement écrit sur les écrivains. Parmi ses milliers d'articles, il en a choisi certains pour les réunir en volumes. Un recueil dédié à sa fille Héloïse En 2007, à 82 ans, il a fait cadeau d'un nouveau recueil à sa fille Héloïse, qui avait créé sa propre maison d'édition. Dans cette Odeur du temps (éd. Héloïse d'Ormesson), on mesure tout son amour de la vie, on comprend mieux ses passions, ses enthousiasmes. C'est finalement une sorte d'autobiographie détournée, avec ce qu'il faut de souvenirs de famille, de voyages. Dans ces articles, on aime le style énergique, le sens des formules, des croquis, des portraits aigus, rapides. Et on découvre que Jean d'Ormesson possède une autre qualité trop rare : il sait admirer. Ainsi, François Mauriac occupe une large place, peut-être parce qu'en lui « s'incarnaient tous les talents d'un esprit à la fois classique et moderne et le génie de la langue porté à sa perfection. C'est cette rencontre si rare qui donne à François Mauriac, écrivain et journaliste, toutes ses chances d'éternité ». Paul Morand, au contraire, détestait le journalisme. Surprenant, quand on a écrit des livres sur des villes, « tant de reportages de génie où le monde moderne brillait de tous les feux nouveaux de l'automobile de sport, du cinéma et du jazz ». Comprendre, aimer : deux mots qui sont le moteur de Jean d'Ormesson dans ces articles. Il célèbre Aragon. Totalement préservé de la jalousie et du ressentiment qui font détester ses contemporains, il sait aussi rendre hommage à ses cadets. Patrick Besson, qui a « plus de talent que les autres, et peut-être plus que personne ». Gabriel Matzneff, « un sauteur latiniste, un séducteur intellectuel, un diététicien métaphysique ». Et qui est donc ce « classique rebelle et farceur, doué comme pas un » ? Jean d'Ormesson lui-même ? Non, Philippe Sollers, qui, comme lui, se rallie à ce mot de Stendhal : « L'essentiel est de fuir les sots et de nous maintenir en joie. » « Je dirai malgré tout que cette vie fut belle » Il a su aussi aider Marguerite Yourcenar à forcer la porte de l'Académie française, avec « cette œuvre éclatante écrite dans ce style suprême qui rejette dans la préhistoire les fadaises et les mièvreries de la prétendue écriture féminine ». Cela n'a pas été une mince affaire. On est en 1979, et Jean d'Ormesson, qui était alors, à 54 ans, un « jeune » à l'Académie, a l'idée, à l'époque loufoque, de faire entrer une femme sous la Coupole. Alors, les académiciens perdent leurs nerfs. Les plaisanteries graveleuses abondent. Yourcenar est-elle vraiment une femme ? – allusion à sa vie sexuelle. Peut-être peut-on l'élire car elle écrit comme un homme. Contre toute attente, Marguerite Yourcenar est élue le 6 mars 1980 au fauteuil de Roger Caillois. En janvier 1981, c'est Jean d'Ormesson qui la reçoit. Dans les dernières années de sa vie, Jean d'Ormesson a connu une consécration qui lui a certainement fait plus de plaisir que son élection à l'Académie française. En 2015, la prestigieuse « Bibliothèque de la Pléiade » de Gallimard a publié un volume de sesfait le choix lui-même. Mais il n'a pas pour autant renoncé à écrire. En janvier 2016, paraissait chez Gallimard un excellent Jean d'Ormesson, sans doute l'un de ses meilleurs, Je dirai malgré tout que cette vie fut belle : une traversée, non pas du siècle mais des siècles, de Racine à Paul Morand, de Saint-Simon à François Mitterrand et bien d'autres. Livre testamentaire ? Jean d'Ormesson le reconnaît dans les dernières pages. Toutefois, en octobre 2016, co-édité par Gallimard et Héloïse d'Ormesson, il a publié un bref Guide des égarés
Jean d'Ormesson et sa femme Françoise Béghin
"Il n'y a rien d'autre que les femmes, disait Jean d'Ormesson en avril 2015, à Gala. La mienne est merveilleuse, elle a été formidable pendant ma maladie (un cancer, qui l'a affecté en 2013, ndr). Elle n'est jamais sur le devant de la scène, et a toujours été d'une grande patience."
Cousine de Louis Malle
Il est un fait que Françoise Béghin est d'une discrétion remarquable. Épouse du plus célèbre des académiciens français depuis 1962, elle se tient volontairement en retrait, laissant son mari briller seul dans les médias. Cette compagne au long cours est pourtant issue d'une lignée toute aussi illustre que celle du comte d'Ormesson. Lorsque Jean, âgé de 37 ans, l'épouse en octobre 1962, Françoise est déjà enceinte de leur fille Héloïse. Ce qui, dans leur milieu, mi-aristocratique mi-bourgeois, est assez peu commun. Née en 1938, la jeune femme est la troisième et dernière fille de Simone de Lenzbourg et de Ferdinand Béghin. Lequel, industriel, magnat de la presse et de l'édition, est avant tout l'héritier d'une célèbre dynastie sucrière qui en fait l'une des grandes fortunes de France. Parmi les neveux de Ferdinand -et donc cousin germain de Françoise- on trouve également un artiste : le cinéaste Louis Malle.
D'Ormesson en... de Funès !
Il n'empêche : l'épouse de Jean d'Ormesson n'aime pas l'exposition publique. "Ma mère est très effacée, concède Héloïse à l'Express. Ça lui convient à elle et ça lui convient très bien à lui. L'autorité n'est pas son domaine. Ma mère fixait les limites à sa place." De sa propre mère, Simone de Lenzbourg, de nationalité suisse et morte en 1966, Françoise a hérité avec les siens d'une maison de famille au bord du lac de Morat, où l'écrivain aime à travailler sur ses livres, dans la sérénité. "On s'y retrouvait pendant les vacances d'été, avec le patriarche, poursuit Héloïse d'Ormesson. Et là, mon père faisait son Louis de Funès : il s'enroulait une serviette autour du nez..." Lui qui écrit à la main trouve dans ce lieu, et auprès de son épouse, un côté "hors du temps" qui lui plaît infiniment. Le temps n'est-il pas d'ailleurs le thème essentiel de l'œuvre de Jean d''O' ? Celui-là même qui lui a permis de traverser le demi-siècle passé auprès de Françoise, sa discrète mais capitale moitié..
1360 Naissance du franc Le 5 décembre 1360, à Compiègne, le roi Jean II crée une nouvelle monnaie, le «franc».
Le roi de France rentre de Londres où il a été retenu prisonnier après la désastreuse bataille de Poitiers. Il s'est engagé à verser au roi anglais Edouard III une rançon de trois millions de livres tournois, soit 12,5 tonnes d'or. Mais la France est ruinée par la guerre de Cent Ans. Pour tenter de s'en sortir, Jean surnommé le Bon, crée une nouvelle monnaie, le «franc». Le nom de la nouvelle monnaie évoque cette libération. «Nous avons été délivrés à plein de prison et sommes francs et délivrés à toujours», dit le roi dans son ordonnance. C'est en prison que mourra Jean le Bon, le 8 avril 1364, tandis que son peuple continuera de payer la rançon liée à sa première libération!
Le 5 décembre 1360, à Compiègne, le roi Jean II crée une nouvelle monnaie, le «franc».
Le roi de France rentre de Londres où il a été retenu prisonnier après la désastreuse bataille de Poitiers. Il s'est engagé à verser au roi anglais Edouard III une rançon de trois millions de livres tournois, soit 12,5 tonnes d'or. Mais la France est ruinée par la guerre de Cent Ans. Pour tenter de s'en sortir, Jean surnommé le Bon, crée une nouvelle monnaie, le «franc». Le nom de la nouvelle monnaie évoque cette libération. «Nous avons été délivrés à plein de prison et sommes francs et délivrés à toujours», dit le roi dans son ordonnance. C'est en prison que mourra Jean le Bon, le 8 avril 1364, tandis que son peuple continuera de payer la rançon liée à sa première libération! ********** 1791 Décès de Wolfgang Amadeus Mozart - 34 ans Wolfgang Amadeus Mozart, un des plus grands génies de la musique, succombe à une fièvre rhumatismale. Enfant prodige, sous la gouverne de son père il sest produit en récital au piano dans toutes les cours dEurope, et il a commencé à composer à lâge de quatre ans. Comme compositeur, il a excellé dans tous les genres : opéras, symphonies, concertos, musique de chambre et uvres religieuses. Wolgang Amadeus Mozart aurait composé plus de 800 uvres.
Mozart, affaibli par la maladie et les privations, doit en outre faire face à une surcharge de travail, car il a reçu (début août) la commande d'un opéra (La Clemenza di Tito, KV 621) pour le couronnement du roi de Bohême Léopold II, qu'il devra écrire en trois semaines. Il meurt en décembre à l'âge de 34 ans sans avoir pu achever ce Requiem (qui sera terminé à la demande de Constanze par un de ses élèves, Franz Xavier Süssmayer ********** 1901 Naissance de Walt Disney
Il commença sa carrière d'abord comme dessinateur publicitaire à Kansas City. En 1923, il rejoignit son frère Roy à Los Angeles pour fonder les Hollywood Walt Disney Studios qui créèrent une série nommée «Alice Cartoons» mêlant l'animation et le tournage direct. C'est alors qu'il inventa son personnage fétiche, une souris d'abord appelée Mortimer et qui fut rebaptisée... Mickey Mouse !
Cette dernière devint immédiatement une idole nationale. Walt Disney fonda alors les Walt Disney Productions. Au début des années 30, les studios Disney travaillèrent d'arrache-pied au perfectionnement des techniques d'animation. Si bien que lorsqu'ils abordèrent la série des grands films, avec «Blanche-Neige» (1938), ils se trouvaient au «top niveau» du genre. Devaient suivre d'autres longs métrages de qualité inégale: «Pinocchio», «Fantasia», «Dumbo», «Bambi», un pâle «Cendrillon» et un médiocre «Alice au pays des merveilles» jusqu'à ce que Walt Disney décide de diversifier sa production en réalisant des séries documentaires sur la vie des animaux en liberté dans leur cadre naturel, comme "La grande prairie ou le "Désert vivant", et des films d'aventures en images réelles (L'Ile au trésor», «Davy Crockett» etc.). Mais surtout, il créa en 1955 à Anaheim le fameux parc d'attractions Disneyland. W *********** 1926 Décès du peintre Claude Monet Claude Monet, né le 14 novembre 1840, est un peintre français, lié au mouvement impressionniste. Soleil levant C'est du titre de son tableau Impression, soleil levant qu'est venu le nom d'impressionnisme, école dont il est le représentant le plus typique : Femmes au jardin (1867), Le Déjeuner (vers 1873), musée d'Orsay ; La Grenouillère (1869), New York ; paysages d'Argenteuil et de Vétheuil ; série des Gare Saint-Lazare (1877), des Meules (1890), Peupliers (1891) et Cathédrale de Rouen (1892-1894) observés aux différentes heures du jour ; Nymphéas de Giverny ********** 1933 La prohibition prend fin aux États-Unis
La loi qui a livré pendant 13 ans l'une des plus prospères industries américaines aux organisations criminelles est enfin abrogée. La vente et la consommation des boissons alcoolisées resteront malgré tout soumises à un certain nombre de restrictions, afin d'habituer les citoyens américains à la tempérance.
Le 21ème amendement de la Constitution abolit la prohibition, en vigueur depuis 1919. La mafia jettera désormais son dévolu sur le trafic de stupéfiants, la prostitution et les jeux clandestins.
La lutte entre bandits et policiers fait environ 2 500 morts : 2 000 civils, essentiellement gansters et trafiquants, et 500 agents de la prohibition *********** 1955 Début du combat de Martin Luther King Début du boycott
À Montgomery dans l'Alabama, quatre jours après que Rosa Parks, une jeune femme noire, eut été arrêtée dans un bus pour avoir refusé de céder sa place à un Blanc, Martin Luther King lance un boycott contre la compagnie d'autobus de la ville. Pour le pasteur baptiste, cet évènement est l'élément déclencheur qui le conduira à lutter pacifiquement contre la ségrégation raciale aux Etats-Unis. L'affaire prendra une telle ampleur que la cour constitutionnelle du pays déclarera la ségrégation dans les autocars inconstitutionnelle ***********
2013 Décès de Nelson Mandela Nelson Mandela, leader de la lutte contre l'apartheid en Afrique du Sud, est mort des suites d'une infection pulmonaire, à l'âge de 95 ans. Le président sud-africain Jacob Zuma a annoncé que "Madiba" était mort "paisiblement, aux côtés de sa famille". Des funérailles d'État seront organisées. D'ici là, tous les drapeaux sud-africains seront en berne, a annoncé le président.
Manson Mandela en 12 dates
1918
Mandela voit le jour le 18 juillet dans le petit village de Mvezo, en Afrique du Sud. Il naît d'abord sous le nom de Rahlilahla, ce qui signifie «celui qui tire la branche de l'arbre», ou encore «celui par qui les problèmes arrivent».
1939
Mandela avoue lui-même ne pas être un étudiant modèle, mais cela ne l'empêche pas d'entreprendre de longues études universitaires en lettres et sciences humaines ainsi qu'en droit. Il participe à des mouvements de contestation étudiante et sera expulsé de la première université qu'il fréquente, l'Université Fort de Hare.
1944
Mandela accroît son implication politique et participe à la naissance de la branche jeunesse du Congrès national africain, un mouvement militant pour les droits de la population noire. Cette organisation s'oppose farouchement à l'apartheid qui prendra de l'ampleur dès la prise du pouvoir du Parti national en 1948.
1952
Élu président du Congrès national africain qui mène désormais une campagne de désobéissance civile contre l'apartheid, Nelson Mandela est arrêté et condamné à neuf mois en prison avec travaux forcés.
1955
Avec son parti, Nelson Mandela lance la Charte de la liberté, un manifeste visant à dénoncer et à renverser l'apartheid en Afrique du Sud. Il sera arrêté et accusé de haute trahison, un crime passible de peine de mort et pour lequel il sera acquitté six ans plus tard.
1960
Lors d'une manifestation dans la banlieue de Sharpeville, près de 70 protestataires perdent la vie suite à une violente intervention policière. Devant le soulèvement populaire qui en découle, une loi des mesures d'urgence est adoptée et le parti de Mandela est déclaré illégal par le gouvernement.
1961
Mandela abandonne les méthodes pacifiques devant l'échec des manifestations pacifiques. Il entame désormais une lutte armée contre l'apartheid en fondant «La lance de la nation», la branche militaire du Congrès national africain.
1963
Arrêté lors d'une vaste opération policière, Mandela est accusé de tentative de sabotage dans le cadre du procès de Riovional. Au terme de ce procès, il sera condamné le 12 juin à une peine de 27 ans derrière les barreaux.
1990
Après des années de tractation, Nelson Mandela est libéré le 11 février après avoir passé près de 10 000 jours en prison. Il pourra ensuite regagner la présidence du Congrès National Africain qui est de nouveau légalisé en Afrique du Sud.
Nelson Mandela, Winnie Mandela - image de joie du couple Mandela le jour de la libération de Nelson Mandela de prison
1993
Le 15 octobre, Nelson Mandela reçoit le prix Nobel de la paix à Oslo avec FW de Klerk, le président d'Afrique du Sud de l'époque qui l'avait libéré trois années plus tôt.
1994
Mandela devient le premier président élu démocratiquement le 9 mai, au terme des toutes premières élections nationales de l'Afrique du Sud. Il s'agit aussi du premier président noir à gouverner le pays.
2011
Après s'être officiellement retiré de la vie publique en 2004, Nelson Mandela s'implique dans la lutte contre le Sida, l'amélioration de la justice sociale, de la paix, de la démocratie et de l'éducation. Toutefois, en raison des 27 années passées en prison dans des conditions excessivement difficiles, il souffre depuis 2011 de nombreuses infections pulmonaires
L'écrivain Jean d'Ormesson est mort cette nuit d'une crise cardiaque, à son domicile, à l'âge de 92 ans vient d'annoncer sa famille
L'écrivain Jean d'Ormesson est mort cette nuit à l'âge de 92 ans vient d'annoncer sa famille Il était né à Paris, le 16 juin 1925, d’une famille de conseillers d’État, de contrôleurs généraux des finances, d’ambassadeurs de France et de parlementaires, parmi lesquels un chancelier de France et un député à la Convention nationale. Neuf prix littéraires Ancien élève de l’École normale supérieure agrégé de philosophie, il pratiquait volontiers l’humour sur les plateaux de télévision, où il était régulièrement invité, notamment pour commenter l’actualité politique et culturelle. Très cultivé, il a écrit des ouvrages, dont des essais très remarqués qui lui ont valu des distinctions, dont le Grand prix du roman de l’Académie française pour La Gloire de l‘Empire en 1971 Il fut directeur général du Figaro de 1974 à 1977,. secrétaire général, puis Président du Conseil international de la philosophie et des sciences humaines à l’UNESCO. Il avait été élu à l‘Académie française, le 18 octobre 1973, au fauteuil de Jules Romains (12e fauteuil). Il était Grand-croix de la Légion d’honneur. Jean d’Ormesson est marié à Françoise Béghin, fille de Ferdinand Béghin, patron de presse et fondateur de l’entreprise Béghin-Say, depuis le 2 avril 1962. Le couple a une fille, Héloïse, née en 1962, aujourd’hui éditrice. Il est grand-père d’une petite-fille, Marie-Sarah, née en 1999.
LES BIENFAITS DE L,OIGNON Un rhume ? Coupez-le en deux et posez-le sur votre table de nuit !
Si vous êtes enrhumé, coupez un oignon en deux et posez-le sur votre table de nuit au moment de vous coucher. Évidemment, sur le moment, ça sent un peu fort (mais vous avez le nez bouché et, même dans le cas contraire, vous aurez vite fait de ne plus le sentir). Grâce aux essences d'oignon qui se diffusent, vous pourrez bien dormir, le nez débouché, et, avec un peu de chance, votre rhume passera pendant la nuit !POUR MOI C'A FONCTIONNE
Une fièvre importante : les pieds dans l'oignon !
L'oignon est un super moyen de faire baisser la fièvre (qui, si elle est utile pour chasser les microbes, peut devenir ennuyeuse quand elle monte un peu trop !). . En cas de forte fièvre ascendante chez un enfant (10 mois/6,7 ans), hacher finement trois ou quatre gros oignons ordinaires ou blancs et confectionner un emplâtre copieux autour des pieds de l'enfant, l'emplâtre maintenu dans un linge à l'intérieur d'un sac plastique. Évidemment, le parfum que dégage cette préparation ne rappelle que d'assez loin Chanel No 5, Jolie Madame ou L'Air du Temps... Mais, pour avoir effectué cette “manip” sur mes propres enfants, j'ai chaque fois constaté une baisse de température spectaculaire en moins de deux heures. ENCORE UNE FOIS C'EST VRAI
En sirop contre la toux
Émincez très finement 100 g d'oignons et faites bouillir dans 20 cl d'eau pendant dix minutes. Filtrez et ajoutez deux bonnes cuillères à soupe de miel. Mettez à nouveau sur le feu et laissez bouillir jusqu'à obtenir un sirop épais. Prenez-en deux à six cuillères à café par jour. ALORS CA C'EST SUPER ENFIN POUR MOI
Le 4 décembre, en Provence, jour de la Sainte-Barbe, il est de tradition de planter, dans trois coupelles, des grains de blé de la récolte précédente, réservés pour les semailles de la prochaine saison, afin de les faire germer ... L'usage des lentilles et des pois-chiches est aussi admis.
La coutume populaire y appose l'adage « Quand lou blad vèn bèn, tout vèn bèn ! » : Quand le blé va bien, tout va bien ! (Blé bien germé, c'est la prospérité pour toute l'année).
Un père découvre la tenue de son fils devenu macaroni, 1774. Le terme de macaroni (ou maccaroni dans la littérature anglaise du XVIIIe siècle) apparaît vers 1770 en Angleterre pour désigner un mouvement de jeunes hommes qui s'habillent de façon extravagante et outrancière. Ce terme par lequel eux-mêmes se dénomment donnera son nom au « club des Macaronis », créé à la même époque à Londres. Comme les dandys du XIXe siècle, les macaronis naissent en Angleterre. Ce mouvement de mode est d'abord une réaction aux normes vestimentaires et morales qui s'installent à la Cour de Saint-James, puis dans l'aristocratie londonienne, sous le règne du populaire « Farmer George », le roi George III : redingotes sombres, pantalons ou culottes de drap noir, étiquette réduite, vie familiale et fidélité matrimoniale privilégiées. En opposition à ces tenues et ce protocole pré-bourgeois, les macaronis réagissent par une mise exagérée, colorée et maniérée. Leur tenue particulièrement voyante s'inspire des petits-maîtres de la cour de Louis XIV : culottes de soie, bas immaculés, veste de brocart, fausses pierreries et rubans, escarpins garnis de boucles ostentatoires, talons rouges « à la française » et, surtout, perruque poudrée d'une hauteur démesurée, au sommet de laquelle se perche généralement, comme un petit oiseau, un minuscule tricorne. Les vêtements très serrés et l'utilisation fréquente de rayures verticales allongent exagérément la silhouette. Ce mouvement de mode apparaît au début des années 1770. Il est spontané, éphémère mais précisément codé, comme tout mouvement de mode et comme le sera au siècle suivant — de façon plus exigeante encore — le dandysme. La pose outrancière du macaroni est obligatoirement affectée, à la limite de l'efféminé. Elle contraste avec le dédain du regard et le flegme du langage. Les contemporains parlent d'une « langueur froide
Dès son apparition, le macaroni suscite la satire. Le Oxford Magazine note en 1770 : « Il y a en vérité une sorte d'animal ni mâle ni femelle, une sorte de chose du genre neutre qui vient d'émerger parmi nous. On l'appelle macaroni. Cela parle sans vouloir rien dire, cela rit sans civilité, cela mange sans appétit, cela monte à cheval sans en faire, cela court les filles sans passion.
En 1773, l'écrivain James Boswell fait un voyage à cheval en Écosse avec le respecté auteur et essayiste Samuel Johnson. Celui-ci se disant meurtri par la selle, Boswell le plaisante : « Vous êtes un Londonien délicat, vous êtes un macaroni, vous ne pouvez voyager à cheval. »
Cette pose qui suscite l'amusement des contemporains est celle de quelques adolescents aristocrates mais surtout de jeunes anglais de la bourgeoisie moyenne émergente, contestataires de leur milieu d'origine. Leur mouvement s'appuie sur la nostalgie d'une aristocratie insolente et ostentatoire, en même temps qu'il critique, par son agressivité voyante, ce qu'ils considèrent comme une morosité de la roture enrichie. Un « club des Macaronis » sera créé pour eux à Londres à cette époque.
Bien que ce mouvement ait été passager, le souvenir des macaronis, nom dont l'origine ne semble pas avoir été élucidée, perdure au XXIe siècle siècle. Un oiseau de l'espèce des Spheniscidae vivant en Antarctique, le gorfou doré, est communément appelé gorfou macaroni en raison de son aigrette jaune très apparente. Ce surnom, toujours en usage, lui a été donné par dérision, lors de sa découverte au XVIIIe siècle par des marins anglais.
Une autre persistance date du début de la Guerre d'indépendance des États-Unis en 1775. Lorsque les soldats britanniques découvrent les colons américains dépenaillés, ils composent une chanson ironique évoquant leur accoutrement, dont le premier couplet est le suivant : « Yankee Doodle went to town / A-ridin' on his pony / Stuck a feather in his cap / Anda called it macaroni ».(« Yankee le bouffon est venu en ville, chevauchant son poney, une plume sur son chapeau, et je l'ai appelé macaroni. ») Malgré la référence vestimentaire aux macaronis, Yankee Doodle est aujourd'hui un air patriotique américain et l'hymne national du Connecticut
Pablo Picasso et Françoise Gilot – 1948 *********** Léon Tolstoï, Maxime Gorki et Anton Tchekhov (écrivains) *********** *Audrey Hepburn et Humphrey Bogart sur le tournage de Sabrina – 1954 *********** John, Bobby et Teddy Kennedy – Années 30 *********** Claude Monet à Venise – 1908 *********** Bob Marley et Cindy Breakspeare (Miss Monde) – 1976 *********** L'huile de foie de morue – 1960 ********** Ernest Hemingway joue au football avec de la bière – 1959
AU REVOIR JOHNNY,ON NE T,OUBLIERA PAS
MISS BRETAGNE.........SÉLECTIONNÉE POUR MISS FRANCE 2018
..Dans ce concours, les Bretons sont représentés par la magnifique Caroline
Lemée, 24 ans, 1m76. Depuis maintenant 5 ans, elle est spa praticienne
dans des hôtels 5 étoiles. Elle songe toutefois à reprendre des études
de management plus tard. La belle Caroline est passionnée par tout ce
qui est voyage et mode.
Qui succèdera à Alicia Aylies ? Alors qu'il ne reste plus que trois semaines aux trente candidates pour se préparer à
l'élection de Miss France 2018, celles-ci viennent de participer à leur
premier shooting officiel en maillot de bain, sous le soleil de la
Californie. Au programme de ce séjour : cours de défilé, de bonnes
manières, test de culture générale, découverte de la Californie et
diverses activités comme une initiation au golf ou une balade à cheval.
Un programme bien chargé pour les Miss, qui prendra fin le soir de l'élection, le 16 décembre prochain.
Du côté des Parisiens, on a longtemps
cru que cette maison était un trésor exceptionnel, un des derniers
vestiges du Moyen-Age.
La légende et la popularisation de cette maison commencent en réalité sous
le Second Empire. C'est à cette époque que se développe un important
mouvement de préservation du patrimoine architectural. Le but est en
fait de limiter les dégâts causés au Paris historique par les grands
travaux du baron Haussmann. Ce mouvement peut même compter sur
d'éminentes figures, notamment Victor Hugo. La maison de la rue Volta
est alors datée de la fin du 13e siècle. Alors que l'édifice est menacé
de réalignement suite à des travaux en 1914, on fait ajouter une plaque
avec la mention « 1240 » pour préserver la maison.
Un débat qui prend fin au 20e siècle
De nouvelles recherches en 1979 vont alors révéler la vérité sur cette
maison. Il s'agit en réalité d'un pastiche de maison médiévale, bâtie
par un bourgeois au 17e. On constate en effet que, jusqu'en 1644, le
terrain est vierge de toute construction et ce n'est qu'à cette époque
que les propriétaires font édifier l'immeuble actuel. Un édifice
d'ailleurs surprenant puisque la construction de maisons en pans de bois
était interdite, de manière à éviter la propagation d'incendie
Très vite, la demeure se voit ôter son titre de « plus vieille maison de
Paris ». Pour un tel honneur, il faut en fait se rendre non loin de là,
au 51 rue de Montmorency. C'est ici que se tient la maison de Nicolas
Flamel, datant de 1407. Quant à la maison de la rue Volta, elle est
aujourd'hui âgée de plus de 370 ans. Elle accueille notamment deux
commerces chinois au rez-de-chaussée et cinq appartements, un par étage,
reliés par un escalier des plus étroits.
Héloïse d'Ormesson : « Je pense qu'il a adoré la vie et la vie lui a rendu»
Tout en étant obligé de s'inscrire dans la lignée des comtes d'Ormesson, il
s'était fait son propre nom, en forme de sourire, qui reflétait bien son
caractère facétieux : Jean d'O. Plus il vieillissait, plus Jean
d'Ormesson – qui est mort dans la nuit du 4 au 5 décembre à l'âge de 92
ans – était charmant et charmeur, avec son œil si bleu et son air à
jamais espiègle. « Il a toujours dit qu'il partirait sans avoir tout dit
et c'est aujourd'hui. Il nous laisse de merveilleux livres », a déclaré
sa fille, Héloïse d'Ormesson. Il pensait avec raison que la gaieté est
une politesse et voulait mériter un qualificatif presque perdu, « dans
un siècle où règne le ressentiment » : délicieux.
Délicieux, il l'était. Bon écrivain, aussi. Mais, admirateur des grands auteurs,
il se montrait sans illusion sur son œuvre – sans doute en attendant un
démenti. Il a poussé ce jeu sur la littérature jusqu'à écrire un roman
intitulé Presque rien sur presque tout (Gallimard, 1996). Lorsqu'on lui
demandait si ce « presque rien sur presque tout » n'était pas l'inverse
de ce que doit être la littérature, « presque tout sur presque rien »,
il partait d'un grand rire, en laissant au lecteur le soin de conclure
Il pratiquait à merveille un art en voie de disparition, celui de la
conversation. Il était brillant, jamais ennuyeux, parlait vite et bien.
On avait envie de l'inviter sur tous les plateaux de télévision. On ne
s'en privait pas, et il y avait pris goût.
« Longtemps, je me suis demandé ce que j'allais faire de ma vie »
« Longtemps, je me suis demandé ce que j'allais faire de ma vie »,
affirmait-il au début de C'était bien, en 2000 (Gallimard) : un retour
sur son passé et sur les contradictions de sa vie. Car, bien
qu'appartenant à une « grande famille », tout n'avait pas été toujours
facile pour lui.
Jean d'Ormesson est né le 16 juin 1925. Son père, André d'Ormesson, est diplomate, bientôt (en 1936) ambassadeur de
France. Sa mère, née Marie Anisson du Perron, descend des Le Peletier.
Comme il l'évoque dans Au plaisir de Dieu (Gallimard, 1974), il a passé
une partie de son enfance au château de Saint-Fargeau, qui appartenait à
sa mère. La famille suivant son père dans ses différents postes, il a
aussi vécu en Roumanie et au Brésil.
Pour échapper à Sciences Po Jean d'Ormesson entre en hypokhâgne, puis
intègre l'Ecole normale supérieure de la rue d'Ulm, juste après la
seconde guerre mondiale. Il passe l'agrégation de philosophie et se
résout à enseigner. On lui propose un poste à l'université américaine de
Bryn Mawr, près de Philadelphie, université de jeunes filles, ce qui
l'amuse plutôt. Mais il tombe gravement malade.
Il entre en 1950 à l'Unesco, où il devient l'assistant de Jacques Rueff au Conseil
international de la philosophie et des sciences humaines nouvellement
créé – qu'il dirigera plus tard. Il fait aussi, avec Roger Caillois, la
revue de sciences humaines Diogène, dont le premier numéro est sorti en
1953. Il déclarait détester les réunions et les comités de rédaction, ce
qui ne l'empêchera pas de diriger Le Figaro entre 1974 et 1977.
Il devient donc directeur du journal et, à ses chroniques, s'ajoutent des
éditoriaux politiques qui ne manquent pas de susciter des polémiques à
gauche. Lorsque Robert Hersant – qui avait été frappé d'indignité
nationale pendant dix ans pour faits de collaboration – rachète Le
Figaro, en 1975, Jean d'Ormesson, comme Raymond Aron, reste. Mais tous
deux partiront deux ans plus tard.
Jean d'Ormesson va enfin pouvoir consacrer plus de temps à son œuvre littéraire, commencée en 1956 et
ayant connu des fortunes diverses. René Julliard avait aimé (et publié)
son premier texte, L'amour est un plaisir. Mais, après plusieurs échecs,
ayant peu de goût pour le masochisme, Jean d'Ormesson faisait ses
adieux à la littérature en publiant Au revoir et merci, en 1966 (réédité
chez Gallimard en 1976).
Un an plus tard survient un événement pour lui dramatique : il doit se résoudre à vendre le château maternel de
Saint-Fargeau. Et, au début des années 1970, tout change dans son
existence : il écrit La Gloire de l'Empire, un pastiche de récits
d'historiens. Roger Caillois s'enthousiasme et porte le manuscrit chez
Gallimard, où il est publié (1971). Pour ce livre, Jean d'Ormesson
reçoit le Grand Prix du roman de l'Académie française. En 1973, à 48
ans, il entre sous la Coupole au fauteuil de Jules Romains – il est
alors le benjamin de l'Académie.
On le retrouve en 1974 avec un texte plus grave, Au plaisir de Dieu, qui raconte la fin d'un monde, celui de
sa famille. Le succès, ensuite, ne le quittera plus. Dix livres en
quinze ans – toujours sur les listes des meilleures ventes –, jusqu'à
cette Histoire du Juif errant, en 1990, suivi de La Douane de mer en
1994 puis de Presque rien sur presque tout, en 1996, trois romans
(Gallimard) dans lesquels Jean d'Ormesson tente une explication du
monde.
On sait, par ses articles du Figaro – il a continué à y collaborer après avoir abandonné la direction –, que Jean d'Ormesson n'a
jamais dédaigné les combats et les polémiques. Ses attaques contre ceux
qu'on désignait à droite comme les « socialo-communistes » lui ont même
valu, pendant la guerre du Vietnam, d'être la cible d'une chanson de
Jean Ferrat, Un air de liberté (1975). On en oublie parfois qu'il a
magnifiquement écrit sur les écrivains. Parmi ses milliers d'articles,
il en a choisi certains pour les réunir en volumes.
Un recueil dédié à sa fille Héloïse
En 2007, à 82 ans, il a fait cadeau d'un nouveau recueil à sa fille
Héloïse, qui avait créé sa propre maison d'édition. Dans cette Odeur du
temps (éd. Héloïse d'Ormesson), on mesure tout son amour de la vie, on
comprend mieux ses passions, ses enthousiasmes. C'est finalement une
sorte d'autobiographie détournée, avec ce qu'il faut de souvenirs de
famille, de voyages.
Dans ces articles, on aime le style énergique, le sens des formules, des croquis, des portraits aigus, rapides. Et on
découvre que Jean d'Ormesson possède une autre qualité trop rare : il
sait admirer. Ainsi, François Mauriac occupe une large place, peut-être
parce qu'en lui « s'incarnaient tous les talents d'un esprit à la fois
classique et moderne et le génie de la langue porté à sa perfection.
C'est cette rencontre si rare qui donne à François Mauriac, écrivain et
journaliste, toutes ses chances d'éternité ». Paul Morand, au contraire,
détestait le journalisme. Surprenant, quand on a écrit des livres sur
des villes, « tant de reportages de génie où le monde moderne brillait
de tous les feux nouveaux de l'automobile de sport, du cinéma et du jazz
».
Comprendre, aimer : deux mots qui sont le moteur de Jean d'Ormesson dans ces articles. Il célèbre Aragon. Totalement préservé de
la jalousie et du ressentiment qui font détester ses contemporains, il
sait aussi rendre hommage à ses cadets. Patrick Besson, qui a « plus de
talent que les autres, et peut-être plus que personne ». Gabriel
Matzneff, « un sauteur latiniste, un séducteur intellectuel, un
diététicien métaphysique ». Et qui est donc ce « classique rebelle et
farceur, doué comme pas un » ? Jean d'Ormesson lui-même ? Non, Philippe
Sollers, qui, comme lui, se rallie à ce mot de Stendhal : « L'essentiel
est de fuir les sots et de nous maintenir en joie. »
« Je dirai malgré tout que cette vie fut belle »
Il a su aussi aider Marguerite Yourcenar à forcer la porte de l'Académie
française, avec « cette œuvre éclatante écrite dans ce style suprême qui
rejette dans la préhistoire les fadaises et les mièvreries de la
prétendue écriture féminine ». Cela n'a pas été une mince affaire. On
est en 1979, et Jean d'Ormesson, qui était alors, à 54 ans, un « jeune »
à l'Académie, a l'idée, à l'époque loufoque, de faire entrer une femme
sous la Coupole. Alors, les académiciens perdent leurs nerfs. Les
plaisanteries graveleuses abondent. Yourcenar est-elle vraiment une
femme ? – allusion à sa vie sexuelle. Peut-être peut-on l'élire car elle
écrit comme un homme. Contre toute attente, Marguerite Yourcenar est
élue le 6 mars 1980 au fauteuil de Roger Caillois. En janvier 1981,
c'est Jean d'Ormesson qui la reçoit.
Dans les dernières années de sa vie, Jean d'Ormesson a connu une consécration qui lui a certainement
fait plus de plaisir que son élection à l'Académie française. En 2015,
la prestigieuse « Bibliothèque de la Pléiade » de Gallimard a publié un
volume de sesfait le choix lui-même. Mais il n'a pas pour autant renoncé
à écrire. En janvier 2016, paraissait chez Gallimard un excellent Jean
d'Ormesson, sans doute l'un de ses meilleurs, Je dirai malgré tout que
cette vie fut belle : une traversée, non pas du siècle mais des siècles,
de Racine à Paul Morand, de Saint-Simon à François Mitterrand et bien
d'autres. Livre testamentaire ? Jean d'Ormesson le reconnaît dans les
dernières pages. Toutefois, en octobre 2016, co-édité par Gallimard et
Héloïse d'Ormesson, il a publié un bref Guide des égarés
Jean d'Ormesson et sa femme Françoise Béghin
"Il n'y a rien d'autre que les femmes, disait Jean d'Ormesson en avril
2015, à Gala. La mienne est merveilleuse, elle a été formidable pendant
ma maladie (un cancer, qui l'a affecté en 2013, ndr). Elle n'est jamais
sur le devant de la scène, et a toujours été d'une grande patience."
Cousine de Louis Malle
Il est un fait que Françoise Béghin est d'une discrétion remarquable.
Épouse du plus célèbre des académiciens français depuis 1962, elle se
tient volontairement en retrait, laissant son mari briller seul dans les
médias. Cette compagne au long cours est pourtant issue d'une lignée
toute aussi illustre que celle du comte d'Ormesson. Lorsque Jean, âgé de
37 ans, l'épouse en octobre 1962, Françoise est déjà enceinte de leur
fille Héloïse. Ce qui, dans leur milieu, mi-aristocratique mi-bourgeois,
est assez peu commun. Née en 1938, la jeune femme est la troisième et
dernière fille de Simone de Lenzbourg et de Ferdinand Béghin. Lequel,
industriel, magnat de la presse et de l'édition, est avant tout
l'héritier d'une célèbre dynastie sucrière qui en fait l'une des grandes
fortunes de France. Parmi les neveux de Ferdinand -et donc cousin
germain de Françoise- on trouve également un artiste : le cinéaste Louis
Malle.
D'Ormesson en... de Funès !
Il n'empêche : l'épouse de Jean d'Ormesson n'aime pas l'exposition publique. "Ma mère
est très effacée, concède Héloïse à l'Express. Ça lui convient à elle et
ça lui convient très bien à lui. L'autorité n'est pas son domaine. Ma
mère fixait les limites à sa place." De sa propre mère, Simone de
Lenzbourg, de nationalité suisse et morte en 1966, Françoise a hérité
avec les siens d'une maison de famille au bord du lac de Morat, où
l'écrivain aime à travailler sur ses livres, dans la sérénité. "On s'y
retrouvait pendant les vacances d'été, avec le patriarche, poursuit
Héloïse d'Ormesson. Et là, mon père faisait son Louis de Funès : il
s'enroulait une serviette autour du nez..." Lui qui écrit à la main
trouve dans ce lieu, et auprès de son épouse, un côté "hors du temps"
qui lui plaît infiniment. Le temps n'est-il pas d'ailleurs le thème
essentiel de l'œuvre de Jean d''O' ? Celui-là même qui lui a permis de
traverser le demi-siècle passé auprès de Françoise, sa discrète mais
capitale moitié..
ÇA C'EST PASSÉ UN 5 DÉCEMBRE
1360
Naissance du franc
Le 5 décembre 1360, à Compiègne, le roi Jean II crée une nouvelle monnaie, le «franc».
Le roi de France rentre de Londres où il a été retenu prisonnier après la
désastreuse bataille de Poitiers. Il s'est engagé à verser au roi
anglais Edouard III une rançon de trois millions de livres tournois,
soit 12,5 tonnes d'or. Mais la France est ruinée par la guerre de Cent
Ans. Pour tenter de s'en sortir, Jean surnommé le Bon, crée une nouvelle
monnaie, le «franc». Le nom de la nouvelle monnaie évoque cette
libération. «Nous avons été délivrés à plein de prison et sommes francs
et délivrés à toujours», dit le roi dans son ordonnance. C'est en prison
que mourra Jean le Bon, le 8 avril 1364, tandis que son peuple
continuera de payer la rançon liée à sa première libération!
Le 5 décembre 1360, à Compiègne, le roi Jean II crée une nouvelle monnaie, le «franc».
Le roi de France rentre de Londres où il a été retenu prisonnier après la
désastreuse bataille de Poitiers. Il s'est engagé à verser au roi
anglais Edouard III une rançon de trois millions de livres tournois,
soit 12,5 tonnes d'or. Mais la France est ruinée par la guerre de Cent
Ans. Pour tenter de s'en sortir, Jean surnommé le Bon, crée une nouvelle
monnaie, le «franc». Le nom de la nouvelle monnaie évoque cette
libération. «Nous avons été délivrés à plein de prison et sommes francs
et délivrés à toujours», dit le roi dans son ordonnance. C'est en prison
que mourra Jean le Bon, le 8 avril 1364, tandis que son peuple
continuera de payer la rançon liée à sa première libération!
**********
1791
Décès de Wolfgang Amadeus Mozart - 34 ans
Wolfgang Amadeus Mozart, un des plus grands génies de la musique, succombe à une
fièvre rhumatismale. Enfant prodige, sous la gouverne de son père il
sest produit en récital au piano dans toutes les cours dEurope, et il a
commencé à composer à lâge de quatre ans. Comme compositeur, il a
excellé dans tous les genres : opéras, symphonies, concertos, musique de
chambre et uvres religieuses. Wolgang Amadeus Mozart aurait composé
plus de 800 uvres.
Mozart, affaibli par la maladie et les privations, doit en outre faire face à
une surcharge de travail, car il a reçu (début août) la commande d'un
opéra (La Clemenza di Tito, KV 621) pour le couronnement du roi de
Bohême Léopold II, qu'il devra écrire en trois semaines. Il meurt en
décembre à l'âge de 34 ans sans avoir pu achever ce Requiem (qui sera
terminé à la demande de Constanze par un de ses élèves, Franz Xavier
Süssmayer
**********
1901
Naissance de Walt Disney
Il commença sa carrière d'abord comme dessinateur publicitaire à Kansas
City. En 1923, il rejoignit son frère Roy à Los Angeles pour fonder les
Hollywood Walt Disney Studios qui créèrent une série nommée «Alice
Cartoons» mêlant l'animation et le tournage direct. C'est alors qu'il
inventa son personnage fétiche, une souris d'abord appelée Mortimer et
qui fut rebaptisée... Mickey Mouse !
Cette dernière devint immédiatement une idole nationale. Walt Disney fonda alors les Walt
Disney Productions. Au début des années 30, les studios Disney
travaillèrent d'arrache-pied au perfectionnement des techniques
d'animation. Si bien que lorsqu'ils abordèrent la série des grands
films, avec «Blanche-Neige» (1938), ils se trouvaient au «top niveau» du
genre.
Devaient suivre d'autres longs métrages de qualité inégale: «Pinocchio»,
«Fantasia», «Dumbo», «Bambi», un pâle «Cendrillon» et un médiocre «Alice
au pays des merveilles» jusqu'à ce que Walt Disney décide de
diversifier sa production en réalisant des séries documentaires sur la
vie des animaux en liberté dans leur cadre naturel, comme "La grande
prairie ou le "Désert vivant", et des films d'aventures en images
réelles (L'Ile au trésor», «Davy Crockett» etc.). Mais surtout, il créa
en 1955 à Anaheim le fameux parc d'attractions Disneyland. W
***********
1926
Décès du peintre Claude Monet
Claude Monet, né le 14 novembre 1840, est un peintre français, lié au mouvement impressionniste.
Soleil levant
C'est du titre de son tableau Impression, soleil levant qu'est venu le nom
d'impressionnisme, école dont il est le représentant le plus typique :
Femmes au jardin (1867), Le Déjeuner (vers 1873), musée d'Orsay ; La
Grenouillère (1869), New York ; paysages d'Argenteuil et de Vétheuil ;
série des Gare Saint-Lazare (1877), des Meules (1890), Peupliers (1891)
et Cathédrale de Rouen (1892-1894) observés aux différentes heures du
jour ; Nymphéas de Giverny
**********
1933
La prohibition prend fin aux États-Unis
La loi qui a livré pendant 13 ans l'une des plus prospères industries
américaines aux organisations criminelles est enfin abrogée. La vente et
la consommation des boissons alcoolisées resteront malgré tout soumises
à un certain nombre de restrictions, afin d'habituer les citoyens
américains à la tempérance.
Le 21ème amendement de la Constitution abolit la prohibition, en vigueur depuis 1919. La mafia
jettera désormais son dévolu sur le trafic de stupéfiants, la
prostitution et les jeux clandestins.
La lutte entre bandits et policiers fait environ 2 500 morts : 2 000 civils, essentiellement
gansters et trafiquants, et 500 agents de la prohibition
***********
1955
Début du combat de Martin Luther King
Début du boycott
À Montgomery dans l'Alabama, quatre jours après que Rosa Parks, une jeune
femme noire, eut été arrêtée dans un bus pour avoir refusé de céder sa
place à un Blanc, Martin Luther King lance un boycott contre la
compagnie d'autobus de la ville.
Pour le pasteur baptiste, cet évènement est l'élément déclencheur qui le conduira à lutter
pacifiquement contre la ségrégation raciale aux Etats-Unis. L'affaire
prendra une telle ampleur que la cour constitutionnelle du pays
déclarera la ségrégation dans les autocars inconstitutionnelle
***********
2013
Décès de Nelson Mandela
Nelson Mandela, leader de la lutte contre l'apartheid en Afrique du Sud, est
mort des suites d'une infection pulmonaire, à l'âge de 95 ans. Le
président sud-africain Jacob Zuma a annoncé que "Madiba" était mort
"paisiblement, aux côtés de sa famille". Des funérailles d'État seront
organisées. D'ici là, tous les drapeaux sud-africains seront en berne, a
annoncé le président.
Manson Mandela en 12 dates
1918
Mandela voit le jour le 18 juillet dans le petit village de Mvezo, en Afrique
du Sud. Il naît d'abord sous le nom de Rahlilahla, ce qui signifie
«celui qui tire la branche de l'arbre», ou encore «celui par qui les
problèmes arrivent».
1939
Mandela avoue lui-même ne pas être un étudiant modèle, mais cela ne l'empêche pas d'entreprendre de
longues études universitaires en lettres et sciences humaines ainsi
qu'en droit. Il participe à des mouvements de contestation étudiante et
sera expulsé de la première université qu'il fréquente, l'Université
Fort de Hare.
1944
Mandela accroît son implication politique et participe à la naissance de la branche jeunesse du Congrès
national africain, un mouvement militant pour les droits de la
population noire. Cette organisation s'oppose farouchement à l'apartheid
qui prendra de l'ampleur dès la prise du pouvoir du Parti national en
1948.
1952
Élu président du Congrès national africain qui mène désormais une campagne de désobéissance civile contre l'apartheid,
Nelson Mandela est arrêté et condamné à neuf mois en prison avec travaux
forcés.
1955
Avec son parti, Nelson Mandela lance la Charte de la liberté, un manifeste visant à dénoncer et à renverser
l'apartheid en Afrique du Sud. Il sera arrêté et accusé de haute
trahison, un crime passible de peine de mort et pour lequel il sera
acquitté six ans plus tard.
1960
Lors d'une manifestation dans la banlieue de Sharpeville, près de 70 protestataires
perdent la vie suite à une violente intervention policière. Devant le
soulèvement populaire qui en découle, une loi des mesures d'urgence est
adoptée et le parti de Mandela est déclaré illégal par le gouvernement.
1961
Mandela abandonne les méthodes pacifiques devant l'échec des manifestations
pacifiques. Il entame désormais une lutte armée contre l'apartheid en
fondant «La lance de la nation», la branche militaire du Congrès
national africain.
1963
Arrêté lors d'une vaste opération policière, Mandela est accusé de tentative de sabotage dans le cadre du
procès de Riovional. Au terme de ce procès, il sera condamné le 12 juin à
une peine de 27 ans derrière les barreaux.
1990
Après des années de tractation, Nelson Mandela est libéré le 11 février après
avoir passé près de 10 000 jours en prison. Il pourra ensuite regagner
la présidence du Congrès National Africain qui est de nouveau légalisé
en Afrique du Sud.
Nelson Mandela, Winnie Mandela - image de joie du couple Mandela le jour de la libération de Nelson Mandela de prison
1993
Le 15 octobre, Nelson Mandela reçoit le prix Nobel de la paix à Oslo avec
FW de Klerk, le président d'Afrique du Sud de l'époque qui l'avait
libéré trois années plus tôt.
1994
Mandela devient le premier président élu démocratiquement le 9 mai, au terme des toutes
premières élections nationales de l'Afrique du Sud. Il s'agit aussi du
premier président noir à gouverner le pays.
2011
Après s'être officiellement retiré de la vie publique en 2004, Nelson Mandela
s'implique dans la lutte contre le Sida, l'amélioration de la justice
sociale, de la paix, de la démocratie et de l'éducation. Toutefois, en
raison des 27 années passées en prison dans des conditions excessivement
difficiles, il souffre depuis 2011 de nombreuses infections pulmonaires
L'écrivain Jean d'Ormesson est mort cette nuit à l'âge de 92 ans vient d'annoncer sa famille
Il était né à Paris, le 16 juin 1925, d’une famille de conseillers d’État,
de contrôleurs généraux des finances, d’ambassadeurs de France et de
parlementaires, parmi lesquels un chancelier de France et un député à la
Convention nationale. Neuf prix littéraires Ancien élève de l’École
normale supérieure agrégé de philosophie, il pratiquait volontiers
l’humour sur les plateaux de télévision, où il était régulièrement
invité, notamment pour commenter l’actualité politique et culturelle.
Très cultivé, il a écrit des ouvrages, dont des essais très remarqués
qui lui ont valu des distinctions, dont le Grand prix du roman de
l’Académie française pour La Gloire de l‘Empire en 1971
Il fut directeur général du Figaro de 1974 à 1977,. secrétaire général, puis
Président du Conseil international de la philosophie et des sciences
humaines à l’UNESCO. Il avait été élu à l‘Académie française, le 18
octobre 1973, au fauteuil de Jules Romains (12e fauteuil). Il était
Grand-croix de la Légion d’honneur.
Jean d’Ormesson est marié à Françoise Béghin, fille de Ferdinand Béghin, patron de presse et
fondateur de l’entreprise Béghin-Say, depuis le 2 avril 1962. Le
couple a une fille, Héloïse, née en 1962, aujourd’hui éditrice.
Il est grand-père d’une petite-fille, Marie-Sarah, née en 1999.
Un rhume ? Coupez-le en deux et posez-le sur votre table de nuit !
Si vous êtes enrhumé, coupez un oignon en deux et posez-le sur votre table
de nuit au moment de vous coucher. Évidemment, sur le moment, ça sent
un peu fort (mais vous avez le nez bouché et, même dans le cas
contraire, vous aurez vite fait de ne plus le sentir). Grâce aux
essences d'oignon qui se diffusent, vous pourrez bien dormir, le nez
débouché, et, avec un peu de chance, votre rhume passera pendant la nuit
!POUR MOI C'A FONCTIONNE
Une fièvre importante : les pieds dans l'oignon !
L'oignon est un super moyen de faire baisser la fièvre (qui, si elle est utile
pour chasser les microbes, peut devenir ennuyeuse quand elle monte un
peu trop !). . En cas de forte fièvre ascendante chez un enfant (10
mois/6,7 ans), hacher finement trois ou quatre gros oignons ordinaires
ou blancs et confectionner un emplâtre copieux autour des pieds de
l'enfant, l'emplâtre maintenu dans un linge à l'intérieur d'un sac
plastique. Évidemment, le parfum que dégage cette préparation ne
rappelle que d'assez loin Chanel No 5, Jolie Madame ou L'Air du Temps...
Mais, pour avoir effectué cette “manip” sur mes propres enfants, j'ai
chaque fois constaté une baisse de température spectaculaire en moins de
deux heures. ENCORE UNE FOIS C'EST VRAI
En sirop contre la toux
Émincez très finement 100 g d'oignons et faites bouillir dans 20 cl d'eau
pendant dix minutes. Filtrez et ajoutez deux bonnes cuillères à soupe de
miel. Mettez à nouveau sur le feu et laissez bouillir jusqu'à obtenir
un sirop épais. Prenez-en deux à six cuillères à café par jour. ALORS CA
C'EST SUPER ENFIN POUR MOI
LE BLÉ DE LA SAINTE BARBE EN PROVENCE
Le 4 décembre, en Provence, jour de la
Sainte-Barbe, il est de tradition de planter, dans trois coupelles, des
grains de blé de la récolte précédente, réservés pour les semailles de
la prochaine saison, afin de les faire germer ... L'usage des lentilles
et des pois-chiches est aussi admis.
La
coutume populaire y appose l'adage « Quand lou blad vèn bèn, tout vèn
bèn ! » : Quand le blé va bien, tout va bien ! (Blé bien germé, c'est
la prospérité pour toute l'année).
Cette tradition remonterait à l'époque romaine !
LE SAVIEZ VOUS ?
Un père découvre la tenue de son fils devenu macaroni, 1774.
Le terme de macaroni (ou maccaroni dans la littérature anglaise du XVIIIe
siècle) apparaît vers 1770 en Angleterre pour désigner un mouvement de
jeunes hommes qui s'habillent de façon extravagante et outrancière. Ce
terme par lequel eux-mêmes se dénomment donnera son nom au « club des
Macaronis », créé à la même époque à Londres.
Comme les dandys du XIXe siècle, les macaronis naissent en Angleterre. Ce mouvement de mode
est d'abord une réaction aux normes vestimentaires et morales qui
s'installent à la Cour de Saint-James, puis dans l'aristocratie
londonienne, sous le règne du populaire « Farmer George », le roi George
III : redingotes sombres, pantalons ou culottes de drap noir, étiquette
réduite, vie familiale et fidélité matrimoniale privilégiées. En
opposition à ces tenues et ce protocole pré-bourgeois, les macaronis
réagissent par une mise exagérée, colorée et maniérée.
Leur tenue particulièrement voyante s'inspire des petits-maîtres de la cour
de Louis XIV : culottes de soie, bas immaculés, veste de brocart,
fausses pierreries et rubans, escarpins garnis de boucles ostentatoires,
talons rouges « à la française » et, surtout, perruque poudrée d'une
hauteur démesurée, au sommet de laquelle se perche généralement, comme
un petit oiseau, un minuscule tricorne. Les vêtements très serrés et
l'utilisation fréquente de rayures verticales allongent exagérément la
silhouette.
Ce mouvement de mode apparaît au début des années 1770. Il est spontané,
éphémère mais précisément codé, comme tout mouvement de mode et comme le
sera au siècle suivant — de façon plus exigeante encore — le dandysme.
La pose outrancière du macaroni est obligatoirement affectée, à la
limite de l'efféminé. Elle contraste avec le dédain du regard et le
flegme du langage. Les contemporains parlent d'une « langueur froide
Dès son apparition, le macaroni suscite la satire. Le Oxford Magazine note
en 1770 : « Il y a en vérité une sorte d'animal ni mâle ni femelle, une
sorte de chose du genre neutre qui vient d'émerger parmi nous. On
l'appelle macaroni. Cela parle sans vouloir rien dire, cela rit sans
civilité, cela mange sans appétit, cela monte à cheval sans en faire,
cela court les filles sans passion.
En 1773, l'écrivain James Boswell fait un voyage à cheval en Écosse avec le respecté auteur et
essayiste Samuel Johnson. Celui-ci se disant meurtri par la selle,
Boswell le plaisante : « Vous êtes un Londonien délicat, vous êtes un
macaroni, vous ne pouvez voyager à cheval. »
Cette pose qui suscite l'amusement des contemporains est celle de quelques adolescents
aristocrates mais surtout de jeunes anglais de la bourgeoisie moyenne
émergente, contestataires de leur milieu d'origine. Leur mouvement
s'appuie sur la nostalgie d'une aristocratie insolente et ostentatoire,
en même temps qu'il critique, par son agressivité voyante, ce qu'ils
considèrent comme une morosité de la roture enrichie. Un « club des
Macaronis » sera créé pour eux à Londres à cette époque.
Bien que ce mouvement ait été passager, le souvenir des macaronis, nom dont
l'origine ne semble pas avoir été élucidée, perdure au XXIe siècle
siècle. Un oiseau de l'espèce des Spheniscidae vivant en Antarctique, le
gorfou doré, est communément appelé gorfou macaroni en raison de son
aigrette jaune très apparente. Ce surnom, toujours en usage, lui a été
donné par dérision, lors de sa découverte au XVIIIe siècle par des
marins anglais.
Une autre persistance date du début de la Guerre d'indépendance des États-Unis en 1775. Lorsque les soldats britanniques
découvrent les colons américains dépenaillés, ils composent une chanson
ironique évoquant leur accoutrement, dont le premier couplet est le
suivant : « Yankee Doodle went to town / A-ridin' on his pony / Stuck a
feather in his cap / Anda called it macaroni ».(« Yankee le bouffon est
venu en ville, chevauchant son poney, une plume sur son chapeau, et je
l'ai appelé macaroni. ») Malgré la référence vestimentaire aux
macaronis, Yankee Doodle est aujourd'hui un air patriotique américain et
l'hymne national du Connecticut
PHOTOS RARES
Pablo Picasso et Françoise Gilot – 1948
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Léon Tolstoï, Maxime Gorki et Anton Tchekhov (écrivains)
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*Audrey Hepburn et Humphrey Bogart sur le tournage de Sabrina – 1954
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John, Bobby et Teddy Kennedy – Années 30
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Claude Monet à Venise – 1908
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Bob Marley et Cindy Breakspeare (Miss Monde) – 1976
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L'huile de foie de morue – 1960
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Ernest Hemingway joue au football avec de la bière – 1959