PARTEZ À LA DÉCOUVERTE D’ALÉSIA, L’UN DES GRANDS MYTHES FONDATEURS DE NOTRE PAYS.
Alésia, ce nom vous dit forcément quelque chose, mais quoi exactement ? Une célèbre bataille de l’Antiquité ? Ou encore une station du métro parisien ? Et vous avez raison, mais au-delà de ça, que savez-vous vraiment de ce lieu chargé d’histoire qui a changé la face de l’antiquité romaine, marqué les imaginaires et incarné plus de 150 ans d’archéologie ? Pour vous, le Daily Geek Show se penche sur ce lieu emblématique où histoire et politique se rejoignent.
Jules César d’après l’antique, statue en marbre (1688-1694) par Ambrogio Parisi (1676 ? – 1719) – Installée au jardin des Tuileries (Paris, 1er arrond.) en 1800. Aux environs des années 50 avant J.-C., Jules César est envoyé par le Sénat romain pour pacifier les Gaules afin d’étendre l’emprise romaine et accessoirement les zones de commerce. Débutent alors plusieurs années de campagnes marquées par des rapines, des massacres et des pillages. Les légions romaines, épaulées par des alliés gaulois « pacifiés », sont chargées de « discipliner » les peuples gaulois turbulents. Profitant des rivalités entre clans et de la possibilité de ramener beaucoup d’or et d’esclaves des Gaules, mais également d’augmenter l’influence romaine, Jules César et ses hommes mettent un certain zèle à leur ouvrage. Mais voilà, en face, un chef gaulois du nom de Vercingétorix, élevé à la romaine, décide de se dresser face aux légions romaines. Il parvient à s’allier à de nombreux clans gaulois et mène pendant plusieurs années la lutte face à César, marquée notamment par la victoire gauloise de Gergovie. Mais l’agrégat de tribus percluses de rivalités, et malgré le charisme de son leader, ne peut rivaliser avec l’armée romaine et ses légions toujours plus nombreuses. Et en 52 avant J.-C. a lieu la bataille décisive en Bourgogne, non loin de Dijon. Les deux armées s’affrontent pendant plusieurs longues semaines à Alésia. Carte de la Guerre des Gaules. Les Gaulois, retranchés dans un fort au sommet d’une colline à Alise-Sainte-Reine (en Côte-d’Or) sont encerclés par 10 à 12 légions romaines. Avec l’aide d’une armée de secours, ils tentent à plusieurs reprises de franchir les 30 km de fortifications érigées par les romains. Mais chaque tentative échoue et Vercingétorix finit par se rendre ou, selon les écrits de César dans sa Guerre des Gaules, dans un geste théâtral, Vercingétorix a jeté ses armes aux pieds de César en signe de reddition. Cet acte a profondément marqué l’imaginaire des artistes et cette scène est le sujet de nombreux tableaux. Statère arverne à la légende de (VERCI)NGETORIX(S), or, origine : trésor monétaire de Pionsat N45 – Musée d’archéologie nationale, Saint-Germain-en-Laye (Yvelines). Suite à la victoire romaine, l’ensemble des Gaules est considéré comme soumis et pacifié sous l’égide de la République romaine. Un oppidum est construit à la place de l’ancien fort. C’est le début de la période gallo-romaine qui va durer jusqu’aux grandes invasions du IVe siècle qui ont fait reculer inexorablement l’influence romaine. Le débat sur l’emplacement de la bataille d’Alésia fait alors rage pour diverses raisons, mais principalement pour des causes politiques de concurrence régionale ou encore, au XIXe siècle, comme marqueur d’opposition au pouvoir central qui soutient la localisation historique à Alise-Sainte-Reine. Devant l’importance de l’affaire, l’empereur des français, Napoléon III, lance des fouilles dès 1861 sur le site d’Alise-Sainte-Reine.
ALÉSIA AURAIT PU RESTER UNE BATAILLE PARMI TANT D’AUTRES, MAIS VOILÀ QUE LES HISTORIENS, FERVENTS DÉFENSEURS DE L’IDENTITÉ NATIONALE FRANÇAISE, Y ONTVU UN ACTE FONDATEUR
Alésia déchaîne les passions et nous révèle un pan méconnu de notre histoire.
Les fouilles révèlent un très riche matériel archéologique et livrent un nombre d’ossements humains et équins ensevelis sans rites funéraires typiques des pratiques de l’époque, ce qui laisse à penser à une zone de grande bataille. L’analyse des ossements de chevaux, tout particulièrement, a mis en évidence la présence d’espèces typiquement gauloises, germaines et romaines, attestant de l’affrontement de ces trois cavaleries. Le nombre de vestiges d’armements et les traces de fortifications attestent également la théorie de la zone d’une grande bataille. Tous ces éléments, recoupés à la description des lieux et des forces en présence dans les mémoires de Jules César, semblent corroborer l’emplacement de la grande bataille d’Alésia sur ce site. Vercingetorix jette ses armes aux pieds de Jules César par Lionel Royer, 1899, Musée CROZATIER du Puy-en-Velay Cependant, d’autres sites se réclament être l’emplacement d’Alésia dont Chaux-des-Crotenay dans le Jura. Cette thèse est écartée par la communauté scientifique au vu des résultats de fouilles du XIXe siècle puis de la grande campagne de 1990.
LE GRAND SITE ARCHÉOLOGIQUE EST VISITABLE DEPUIS 150 ANS
La grande majorité du matériel archéologique découvert au XIXe siècle est maintenant conservée au Musée National d’Archéologie de Saint-Germain-en-Laye. Les résultats des fouilles des années 1990 à nos jours se trouvent en réserve dans l’ancien musée départemental aujourd’hui fermé. Le grand site archéologique de l’oppidum d’Alésia, datant de la période Gallo-romaine, mis au jour au XIXe siècle, est pour sa part visitable depuis plus de 150 ans. L’on y trouve les restes d’un grand théâtre pouvant accueillir 4 000 à 5 000 spectateurs ainsi qu’un temple,des rues, des échoppes. Les vestiges ont été arasés lors de la construction de la ville en contre-bas, les pierres ayant été réemployées. Aussi, le site est particulièrement lisible depuis le ciel. Théâtre antique de la ville gallo-romaine d’Alésia. Les vues aériennes ont été d’une grande aide aux archéologues pour retrouver les routes et les zones de fortifications romaines qui s’étendaient sur une trentaine de kilomètres. Ces témoins du passé se trouvent au milieu des champs et il n’est pas rare que des éléments archéologiques refassent surface au moment des labours.
OUTRE L’ARCHÉOLOGIE, L’HISTORIOGRAPHIE RÉVÈLE QUE, DÈS LE IXe SIÈCLE, LES MOINES BÉNÉDICTINS AVAIENT FAIT LE RAPPROCHEMENT ENTRE ALÉSIA ET ALISE-SAINTE-REINE
En 1784, Pierre Laureau, écuyer du comte d’Artois, effectue des fouilles sur le mont Auxois qui permettent de mettre au jour des monnaies et des inscriptions. La découverte à Alise, en 1839, de l’inscription mentionnant ALISIIA (CIL XIII, 2880) ajouta un élément important pour l’identification du site, et malgré les débats linguistiques sur le radical celtique alis-, il est un élément déterminant de la localisation. Depuis lors, le site d’Alésia est devenu un lieu touristique avec ses vestiges à ciel ouvert et sa grande statue de Vercingétorix réalisée par Aimé Milleten 1865. Vue extérieure du Muséoparc d’Alésia. Dès cette époque, Vercingétorix devient une grande figure de la Nation et de la résistance à l’envahisseur. Cette aura est renforcée après la défaite de Sedan en 1870 où la France ayant perdu l’Alsace et la Lorraine cherche des héros et des défaites « glorieuses » à l’image de Vercingétorix ou encore de Roland à Roncevaux. Statue de Vercingétorix par Millet, 1865, Alésia. Depuis 2012, l’attrait touristique du lieu est renforcé par l’ouverture du Muséoparc d’Alésia, un vaste bâtiment circulaire de 52 m de diamètre, construit par l’architecte Bernard Tschumi, rappelant l’encerclement des gaulois par les romains. Une exposition permanente dédiée à la bataille historique, des expositions temporaires annuelles et des démonstrations de batailles et de fortifications constituent l’offre de ce centre d’interprétation. L’exposition permanente explique le déroulement de la bataille, les armements des différents belligérants, les choix tactiques et les différentes campagnes archéologiques. Elle s’attache à déconstruire les idées reçues sur les gaulois, longtemps présentés comme des barbares. Situé à 3 km des vestiges archéologiques de l’oppidum et de la statue emblématique deVercingétorix, il doit constituer à terme un ensemble avec un musée en projet, situé sur la colline. Des fouilles d’archéologie préventive sont en cours et observables. Le muséoparc d’Alésia Riche d’une longue histoire militaire, politique et archéologique,
Vivre dans une tour, c'est le choix qu'ont fait les propriétaires de ces maisons incroyables.
Débutons ce petit tour d’horizon par cette anecdote qui vaut le détour : au Japon, en 1966, l’architecte Takamitsu Azuma achète un terrain de 20 m² pour y construire une maison de six étages et y loger toute sa famille. Il faut dire que le coût du terrain s’y révèle plus cher que le mètre carré construit.
1-À Toronto, une tour indus’ née dans une friche En plein cœur de Toronto, Julie Dick et son compagnon ont acheté un terrain vague de 60 m² pour 35 000 euros. L’architecte Drew Hauser, spécialiste des gratte-ciel, leur a érigé une maison de cinq niveaux soit 185 m² habitables. Sa structure de béton et d’acier, sa façade en pin révèlent un lieu contemporain , à la fois design et chaleureux.
Notons l’omniprésence de l’escalier, en guise de colonne vertébrale de l’édifice. Les pièces à vivre sont orientées vers le sud et l’escalier se situe au nord. Elles bénéficient d’un bel apport de lumière, accru par l’habillage de verre de l’escalier. L’espace de vie principal est concentré sur trois niveaux, ce qui évite de passer sa vie à monter les escaliers.
2. À Rezé, près de Nantes, une maison porte une coiffe bretonne À quelques rues de la célèbre Cité Radieuse de Le Corbusier, cette extension révèle une tout autre ingéniosité et originalité architecturale de l’urbanisme nantais. Comme une coiffe de 11 mètres posée sur la tête de l’ancienne maison, la structure en bois est recouverte de membrane PVC. Si son nom fait référence aux traditionnelles fontaines japonaises, c’est parce qu’elle ne se contente pas d’offrir un espace habitable supplémentaire, mais elle alimente également en eau de pluie un shishi odoshi en aluminium surdimensionné ! Dans cette extension de 70 m², se trouvent trois chambres d’enfant ainsi qu’un espace familial. Le blanc lumineux, les nombreux rangements et un aménagement zen et épuré constituent les autres points forts du projet des architectes du cabinet Avignon-Clouet.
3. Un donjon des temps modernes en Californie Si à San Francisco on s’attend à trouver, comme dans la chanson, « une maison bleue, adossée à la colline », le paysage urbain est tout autre. Ici, cette construction contemporaine reprend plutôt les couleurs du célèbre pont ! Dès l’arrivée, le ton est donné par cette impressionnante haute tour. Elle abrite un escalier en colimaçon qui mène au toit par une passerelle. L’architecte Mickael Logue a réussi à transformer ce cottage en un véritable monument au design organique et métallique. La partie habitable reprend l’idée de la tour puisque des tourelles assorties du même revêtement métallique extérieur ont été ajoutées à plusieurs pièces. L’une abrite un espace détente au sein d’une chambre ;une autre, une salle de bains toute en rondeur . Les formes géométriques se retrouvent à l’extérieur mais aussi à l’intérieur.
4. Un château d’eau anglais âgé de 136 ans fait peau neuve Cette fois-ci, on n’a pas ajouté une tour en extension, mais une extension à la tour ! L’architecte Mike Collier a choisi de parer le vieux monsieur centenaire d’un cube vitré. Il est relié par des tunnels vitrés, ainsi qu’une cage d’ascenseur pour accéder aux étages les plus hauts. Tout en haut de cette résidence de 416 m², répartie sur neuf étages, se trouve la chambre avec vue à 360°. Ici se trouvait auparavant le réservoir d’eau. Bien haut perchée et à l’abri des regardsavec ses fenêtres dites intelligentes, elle offre une vue plongeante sur Londres.
5. À Francfort, un immeuble comme une tour médiévale revisité Voici un autre exemple d’un immeuble haut et étroit construit sur une ancienne friche de 143 m². Ses six étages se dévoilent par des ouvertures néogothiques côté rue et de larges et hautes baies côté jardin. Le logement situé au sous-sol n’a pas été oublié puisqu’il dispose d’une vue sur la cour paysagère À l’intérieur, il s’agit de bénéficier d’un maximum de lumière naturelle. La hauteur du bâtiment mais aussi ses baies vitrées du sol au plafond yparticipent, quel que soit l’étage. Une déco minimaliste, casual, végétale rend le lieu très familial et naturel.
6. « La maison verticale » parisienne d’Aude Borromée L’architecte a eu l’idée lumineuse d’ériger une maison de verre dans cette rue en impasse du XVᵉ arrondissement. Le terrain ne mesure que 3,8 mètres par 6! La façade constituée de briques de verre pare la structure métallique pour laisser entre la lumière. L’empilement de niveaux sur 4 étages culmine à 10 mètres de haut et cache un foyer en sous-sol. L’architecte Aude Borromée aime conjuguer verticalité et dégradé. Son travail reposesur la « bande », forme longue et étroite. À l’intérieur aussi, le dialogue se poursuit entre art, design et espace. Le plancher de verre dans le hall d’accueil rappelle la façade vitrée et inonde le sous-sol de lumière. Ici, la couleur s’ajoute aux formes géométriques.
7. Un donjon de style mauresque en Floride Cette tour surplombe le golfe de Mexico. C’est l’œuvre de l’architecte Jeffrey Dungan, qui intègre les notions d’art et d’émotion à ses constructions. Si l’entrée est dans la pure tradition méditerranéenne en façade, une grande partie vitrée regroupant deux étages a été conçue pour rendre la tour plus chaleureuse. La vue sur la mer et les nuages est sublime. Lorsqu’on grimpe courageusement aux hauteurs d’un édifice, on attend toujours la récompense… Ici, on n’est surtout pas déçu : du promontoire, la vue panoramique vaut le coup. Le grand luxe !
8. Un bloc vertical posé en pleine nature Prenez un lac du Michigan. Escaladez une colline boisée. Installez-y un bloc tout en hauteur en guise de retraite heureuse dans la nature. C’est le parti pris des architectes du cabinet Balance. L’extérieur comme l’intérieur conjuguent bois et métal pour s’insérer naturellement dans le paysage. Une touche de modernité en plus et le tour est joué! L’espace de vie principal se situe au plus haut niveau, dans une cage de verre surplombante. Avec une terrasse, les heureux propriétaires bénéficient d’une vue imprenable sur la cime des arbres.
9. À Seattle, une maison « à l’envers » Construite sur un minuscule terrain de remblai, cette maison familiale en occupe la quasi-totalité. À défaut de véritable jardin, il a donc fallu la surmonter d’un espace plein air, proche de l’espace de vie. D’où l’inversion totale de la distribution des pièces et l’installation du séjour qui au troisième niveau ! Vu d’en haut, le paysage est à perte de vue. Le toit terrasse en bois, bien à l’abri des regards, offre une vue surplombante qui donne un sentiment d’espace.
10. À Détroit, une maison sémaphore En Europe, quelques superbes maisons d’armateurs construites en bord de mer affichent toujours leur tour d’observation. Aux Etats-Unis, on est resté aussi dans l’esprit des grands navigateurs et des grands voyageurs, avec des constructions anciennes ou contemporaines arborant des tours avec vue sur la mer. À l’intérieur, les courbes et les ouvertures sur l’extérieur sortent le grand jeu. Dans une tour, ça tourne forcément ! Pour monter à la cabine d’observation en haut de la tour, un escalier en colimaçon et en bois rappelle les phares maritimes. Mais nul besoin d’y entretenir les feux!
11. Une maison de style garnison et son château d’eau Dans la région des lacs, près de Boston, une ancienne propriété de 1665 a été entièrement restaurée. Une salle d’école à l’ancienne a même été reconstituée. Son château d’eau offre une vue panoramique sur les champsde maïs.
Beauté de l’édifice mais aussi beauté de la vue depuis son point culminant !
Le week-end dernier j’étais invitée par Charente-Maritime Tourisme pour me faire découvrir le côté gourmand de la Charente Maritime. Je connais assez bien cette région, mais j’étais ravie de la découvrir en mode touriste, pour partir à la découverte d’adresses et de produits queje ne connaissais pas. Pour ce premier article, je vais vous parler plus précisément de La Rochelle, une ville que j’adore. Nous avions de la chance il faisait super beau, c’était hyper agréable pour se promener à pied et en profiter. Grosse Horloge – Vieux Port de la Rochelle
Quartier du Gabut – La Rochelle
Le Centre ville, et ses rues piétonnes est très agréable. Un incontournable à faire à La Rochelle, c’est d’aller sur le marché. Les halles du XIXème siècle sont ouvertes tous les jours, et les étals sont très beaux, bien présentés et pleins de délicieux produits. Marché de la Rochelle
Marché de la Rochelle
Autour de la place du Marché de la Rochelle
Marché de la Rochelle
Marché de la Rochelle
Les mercredis et samedis, jours de grands marchés, d’autres étals s’installent dans les rues autours des halles et le marché prend une autre dimension. Surtout s’il fait beau, et que les terrasses des nombreux bars et restaurants situés tout autour de la place nous donnentqu’une envie : nous asseoir, profiter d’un moment pour prendre un verre de vin blanc et déguster quelques huîtres de Marennes Oléron, à la Marinière par exemple ou à La Gerbe de Blé. Le marché est ouvert tous les jours, jusqu’à 13 h 30. Rue St Jean du Perot et ses nombreux restos de qualité
Place de l’Hôtel de Ville – La Rochelle
Ce qu’il faut ensuite retenir de cette ville c’est qu’il faut prendre le temps d’en profiter. Se balader dans le centre ville, à pied est très sympa. Il ne faut pas hésiter à lever la tête pour profiter des jolies façades bien restaurées, des arcades qui longent les rues commerçantes et du vieux port qui est entièrement piéton depuis quelques semaines.
J’aime beaucoup me promener vers les tours qui dominent l’entrée du port, majestueuses, pour aller jusqu’à la plage qui donne sur l’Océan, tout proche du restaurant étoilé de Christopher Coutanceau. Nous avons eu droit à un coucher de soleil des plus beaux ! Si vous avez un peu de temps, un incontournable à faire sur place, c’est l’Aquarium. On l’a fait deux fois en moins de 2 ans avec p’tit bonhomme, c’est toujours un bon moment en famille. L’aquarium fait rêver les petits comme les grands, avec ses bassins énormes, sa variété et toutes les indications qui vont que la visite devient passionnante. J’aime aussi beaucoup le restaurant situé au dernier étage de l’aquarium, qui propose des plat à base de produits locaux, bien cuisinés d’un bon rapport qualité prix. Quartier St Nicolas – La Rochelle
Sinon, j’ai découvert un quartier très sympa, le quartier Saint Nicolas. Tout proche du port, avec ses rues pavées, c’est un quartier plein de restaurants et de bars, très animé mais pas du tout attrape-touriste. Quartier St Nicolas – La Rochelle
La Guignette, 8 rue Saint Nicolas – La Rochelle
La Guignette, 8 rue Saint Nicolas – La Rochelle
La Garde Robe, 55 rue St Nicolas – La Rochelle
Comme par exemple, la Guignette, un bar à vin atypique qui attire une foule de monde à l’heure de l’apéro (ouvert de 16 h 00 à 20 h 00). On y déguste du vin de pays charentais, dans lequel sont infusés des fruits ou des épices : il en existe plusieurs versions, aux fruits rouges, aux agrumes, à la pomme, à la vanille par exemple. C’est frais, sympa, et ils proposent des p’tites choses à grignoter pour accompagner son verre, comme des p’titesassiettes de charcuterie. L’autre option c’est le bar à vin La Garde Robe, plus smart mais tout aussi sympa pour y passer un bon moment. Les Flots, 1 rue de la Chaîne – La Rochelle
Christopher Coutanceau, Plage de la Concurrence – La Rochelle
L’Amaranthe, 14 Rue Bletterie – La Rochelle
Côté restaurants, il y a du choix sur La Rochelle. Côté grandes tables, il y a le restaurant Christopher Coutanceau (65euros le premier menu, 130 le menu dégustation), mais il y a d’autres adresses gastro qui méritent qu’on s’y arrêtent, comme Les Flots ou La Suite, ou comme l’Amaranthe, un restaurant qui ne paye pas de mine depuis l’extérieur mais qui brille par le contenu de ses assiettes ou tous les produits sont locaux,de petits producteurs et cuisinés avec gourmandise. C’est une adresse assez tenue secrète sur La Rochelle, mais il faut impérativement réserver, c’est très vite complet et les gourmets se régalent. Prao, 10 rue St Nicolas – La Rochelle
Sinon, j’ai pu tester le restaurant Le Prao. Ce restaurant est atypique lui aussi, déjà par sa gestion : toutes les personnes qui y travaillent sont associés, des fondateurs aux serveurs. Le restaurant est situé dans une ancienne boutique, tout a été décoré avec des meubles de récup, chinés ou achetés sur le Bon Coin. J’ai adoréla philosophie d’un des fondateurs de ce lieu, Quentin, qui nous a emmené avec Sophie sur le marché de La Rochelle pour nous faire découvrir les producteurs aveclesquels il travaille,toujours dans un soucis de transparence, de traçabilité du produit et de goût. Sa carte est courte, renouvelée régulièrement et certains plats, l’effet terre ou l’effet mer, changent tous les jours selon les approvisionnements et les envies de la chef. Je me suis régalée d’une crème de palourdes au curry, œuf poché et copeaux de haddock, puis d’unecocotte de boudin blanc aux champignons et pommes de terre grenaille. En dessert, le tube de l’automne, chocolat cacahuète & caramel qui s’inspire d’une barre chocolatée était tout simplement sublime. Bref, une très belle adresse gourmande qui met en valeur les produits de qualité à découvrir sans attendre. Hôtel St Nicolas, 13 Rue Sardinerie – La Rochelle
Côté hébergement, j’étais logée à l’hôtel Saint-Nicolas, situé dans l’ancien quartier des pécheurs, tout proche des adresses gourmandes que je vous ai donné. Il s’agit d’un hôtel trois étoiles, très confortable et accueillant. Les chambres sont modernes, sobres mais super silencieuses. Bien que situé en centre ville, je n’ai pas du toutentendu le bruit de la rue, ni même celui des autres chambres autour.La salle de bain était très bien, le p’tit truc négatif pour en trouver un c’est l’horrible sèche cheveux mural … brushing en mode énervé et cheveux électriques assurés ! Le p’tit déjeuner était très sympa, avec des produits locaux (des yaourts délicieux produits dans la région), des fruits, du choix et plein de thés. Prochaine étape, je vous emmène sur l’Ile de Ré, située à quelques kilomètres de La Rochelle, il serait dommage de ne pas aller y faire un tour !
S’il y a bien une île que j’adore, c’est bien l’Ile de Ré. A a peine 2 heures de voiture de Bordeaux, nous aimons bien y aller au printemps pour profiter de ses bonnes adresses gourmandes, de ses paysages, de ses pistes cyclables et de ses villages charmants. Alors quand j’ai vu sur le programme de mon week-end organisé par Charente Maritime Tourisme qu’il y avait un passage sur l’Ile de Ré, j’étais ravie !
En regardant les archives de mon blog, je me suis rendue compte que je n’avais pas partagé grand chose sur cette destination, alors j’en profite aujourd’hui pour vous donner pleins d’infos pour vous donner envie de découvrir l’Ile.
Ce qu’il faut savoir déjà c’est que l’Ile n’est pas très grande, elle faita peine 85 km2 sur 26 km de long. Sa largueur varie de 70 mètres à 5 kilomètres. Elle est accessible par un pont, qui est payant (8 euros l’hiver, 16 euros l’été pour l’aller-retour).
Toutes les communes de l’Ile sont accessibles en voiture, mais le plus sympa est de la découvrir à vélo, le réseau de pistes cyclables étant très bien développé sur l’île, tout comme l’offre de location de vélo. C’est de cette façon que je préfère m’y promener, pour encore mieux profiter des paysages. Les hôtels sont nombreux à proposer des vélos, sinon vous trouverez très facilement des magasins de location de vélos sur l’île. Plus d’infos ici. Avec Sophie nous avons adoré notre p’tite balade !
Côté incontournables, il ne faut pas louper de monter au Phare des Baleines, à la pointe la plus au nord de l’Ile. Les 257 marches sont terribles à monter, mais la vue est a couper le souffle ! Et puis à 3,20 euros la montée, on le fait à chaque fois qu’on va sur l’Ile de Ré.
Pour avoir une autre vue magnifique, il faut monter au Clocher Observatoire de l’Eglise de Saint-Martin. La vue se mérite, si vous avez le vertige le petit escalier en bois n’est pas le plus facile à monter ! Mais quand on arrive sur les toits, la vue est top. Pour 1,8 euros par personne, il serait dommage de louper cette vue.
Tout proche, une adresse à ne pas louper non plus, une épicerie fine et magasin de p’tite déco, Le moulin du puits salé. On y trouve des produits gourmands locaux, aussi bien de la fleur de sel, que de la bière, des sauces, des confitures, du caramel au beurre salé, les produits Marlette, mais également de l’huile d’olive faite par le propriétaire sur l’Ile de Ré. Sa production part très vite, c’est un produit local atypique à ne pas louper !
Saint-Martin est vraiment un village que j’adore, et il est très agréable de se promener dans ses rues pavées. Il y a deux rues qui regroupent la majorité des commerces, l’occasion de ramener des souvenirs locaux, comme des savons au lait d’anesse produits sur l’Ile. Il y en a a tous les parfums !
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J’adore aussi me balader au travers des autres villages, des ports, des places de marché (ne pas louper celui de la Flotte sur Mer !) et profiter quandc’est la saison de voir les magnifiques roses trémières grimper le long des façades des maisons. Et puis comme je vous disais il y a également plein de bonnes adresses sur l’Ile de Ré, voici mes préférées !
Restaurant Atalante, Sainte Marie de RéUn des très beaux moments de mon week-end en Charente Maritime a été le déjeuner au restaurant Atalante, au Relais Thalasso Ile de Ré. Quand on arrive sur place, le lieu est magique. L’hôtel est hyper accueillant, avec Sophie nous aurions été ravies de pouvoir y poser notre valise :-). Nous avons rejoint la salle très lumineuse du restaurant pour un déjeuner surprise, préparé par le Chef Arnaud Thiry. La carte change au fil des saisons, et il privilégie les produits locaux en faisant travailler plusieurs producteurs, aussi bien pour les huîtres que les coquillages, que les fromages, les miels ou les vins.
Le déjeuner était parfait, si vous voulez vous faire plaisir, en toute saison, c’est bien ici qu’il faut venir. La salle du restaurant est trèsagréable, toute vitrée avec une vue sur la mer. Nous en avons profité pour découvrir également le centre de Thalasso, il y a une nouvelle piscine chauffée d’eau de mer, accessible en intérieur / extérieur qui est formidable.
Poissonnerie du Port, La Flotte en RéSi vous voulez vous régaler avec plein de produits de la mer, vous êtes au bon endroit. Une de mes adresses préférée sur l’Ile c’est le restaurant de la Poissonnerie du Port, à la Flotte. Tout vient d’une pêche locale, les produits sont cuisinés de façon très simple (grillés, pochés, plancha) mais c’est le top. St Pierre à la plancha, langoustines grillées, Sole, tout est très bon. Côté budget ce n’est pas donné (genre 30 euros le plat) mais ce n’est pas volé, les portions sont énormes et le tout est très bien préparé.
La Cabane du Fier, Ars sur RéUne autre belle adresse que j’adore, c’est la Cabane du Fier à Ars. J’ai un souvenir d’un homard grillé plus que parfait ! Pour plus d’infos, voici l’article que j’avais déjà fait sur ce restaurant.
L’écaillier, La Flotte en RéCe restaurant est une institution sur l’île. Il est situé dans la plus vieille maison du port, qui date de 1652. La déco est douce, avec du bois un peu partout et le service parfait. Les produits de la mer font la majorité de la carte, aussi bien les poissons sauvages péchés localement, que les huîtres, les coquillages et autres gourmandises. Pour plus d’infos, voici l’article que j’avais déjà fait sur ce restaurant. Nous y avons dîné deux fois, à chaque fois c’était délicieux.
Hôtel de Toiras (Relais & Châteaux)L’hôtel de Toiras est une très belle adresse sur l’Ile de Ré, très luxueuse, qui fait parti de l’offre Relais & Châteaux. Nous nous étions fait ce petit plaisir il y a quelques années, le lieu était superbe. L’hôtel est situésur le port de Saint-Martin de Ré, ce qui fait que c’est très pratique pour aller se promener, on est au bon endroit sur l’Ile.Nous avions eu la Suite de luxe Duc de Buckingham, avec une vue magnifique sur le Port de Saint-Martin, c’était grandiose ! Pour le dîner, nous avions mangé à La Table d’Olivia, le restaurant Gastronomique de l’hôtel. Comme c’était en été, nous avions pu dîner dehors dans le très beau jardin, c’était superbe.
L’Ile sous le VentCette adresse là je l’adore. Nous y avons été plusieurs fois et c’est toujours aussi bien. C’est un petit hôtel qui dispose de 9 chambres, qui a plus un air de maison d’hôtes. La déco est soignée, les chambres très agréables et il ne faut pas louper les petits déjeuners bien gourmands, ni même la table d’hôtes qu’il faut réserver tellement elle a du succès. Le dîner est servi à l’ensemble des résidents en même temps, qui partagent la même table, et c’est un menu surprise. Pour plus d’infos, voici l’article que j’avais déjà fait sur cet hôtel. La MartinièreSur le port de Saint Martin de Ré, il y a une adresse qu’il ne faut pas louper. De toute façon, vous ne pourrez pas la louper, il y a toujours une foule de gourmands devant, c’est la Martinière. Des glaces sublimes, des parfums originaux c’est vraiment ici qu’il faut venir faire la pause goûter ! Cave Coopérative de l’Ile de RéAprès avoir dégusté pendant toute la durée de votre séjour du Pineau ou des vins de Pays produits sur l’Ile, vous allez devoir faire un passage obligé à la Cave Coopérative. J’aime beaucoup le Trousse-Chemise, un vin pétillant à base de Chardonnay, idéal en apéritif. A moins de 7 euros la bouteille il est parfait ! J’aime bien également le Pineau rosé ou blanc, obtenu par mutage de mout de raisin frais et de Cognac. En autre vin très sympa, découvert au restaurant Atalante pendant mon week-end gourmand, j’ai bien aimé le Royal, un vin blanc fait avec du Colombard, du Sauvignon et du Chardonnay. A 3,6 euros la bouteille il est d’un excellent rapport qualité prix, et a reçu pleins de prix. La cave coopérative a aussi lancé son site de vente en ligne, bien pratique pour découvrir les vins de l’Ile de Ré sans y mettre les pieds (mais bon tant qu’à faire faut venir hein !). J’espère que toutes ses bonnes adresses et beaux endroits à découvrir vous donneront envie de venir découvrir ou re-découvrir l’Ile de Ré. Moi j’adore y venir hors saison. Je me souviens encore d’un très beau week-end que nous y avons passé en plein mois de février, nous avions eul’impression d’être seuls au monde et avions pu en profiter calmement. Sinon, l’Ile est très agréable dès les vacances de Pâques jusqu’en été, l’occasion de s’y réserver un p’tit week-end en famille ou en amoureux (en début ou fin de saison c’est mieux côté budget) ou d’y prévoir vos prochaines vacances d’été. Pour plus d’infos sur cette destination, rendez-vous sur Charente Maritime Tourisme
A la découverte de Marennes, des huîtres et des crevettes impériales des marais. Après avoir découvert La Rochelle et l’Ile de Ré, mon week-end gourmand avec Charente-Maritime Tourisme se poursuit autour du Bassin de Marennes-Oléron. Cette ville est connue et reconnue mondialement pour la qualité de ses huîtres. Elle est située aux portesde l’Ile d’oléron, et son clocher qui culmine à 85 mètres de haut et que l’on remarque de loin est la fierté de ses habitants.
Nous sommes arrivés au petit matin à Marennes, et j’ai adoré voir le chenal qui longe les claires, avec ses bateaux et son sol recouvert de coquilles d’huîtres ! Au programme de la matinée, la découverte de la Cité de l’Huître pour en découvrir plus sur ce coquillage.
La Cité de l’Huître est un lieu immense, à découvrir en famille. On y apprend tout sur l’huître, comment elle nait, comment elle grandit ainsique tout sur l’affinage en claires, spécifique à Marennes Oléron.
Aline va même jusqu’à se mettre à l’eau pour nous faire découvrir le dur travail des producteurs d’huîtres, tout au long de l’année. Quand tout nous est expliqué, montré, le tout même à plus petite échelle on imagineque le travail n’est vraiment pas de tout repos, même en plein hiver quand il faut aller retourner les poches d’huîtres ! Nous sommes ensuite passés à la pratique, pour savoir comment ouvrir les huîtres sans se blesser. Ce n’est vraiment pas compliqué, il faut juste bien positionner son couteau et son pouce dessus pour y arriver facilement. J’étais ravie de découvrir que c’était aussi facile ! La preuve en vidéo :
Nous avons continué la visite de la Cité de l’huître pour y découvrir les différentes Huîtres produites dans la zone de Marennes Oléron. Mais avant tout, il faut savoir que les huîtres produites ici sont des huîtres creuses. Ce sont les plus répandues dans nos eaux côtières et les plus consommées. En France, comme dans une majeure partie du monde, l’huître commercialisée est l’huître Crassostrea gigas, huître creuse originaire du Pacifique du nord-ouest. Elle a été introduite en France dans les années 1970 après la disparition de la Crassostrea angulata, dite aussi huître Portugaise, qui était très présente en France avant d’être totalement disséminée par une maladie fulgurante. Les Crassostreagigas se reproduisent notamment dans le bassin d’Arcachon et sur les côtes charentaises et vendéennes et sont élevées sur l’ensemble du littoral. On trouve l’huître creuse le long du littoral et de préférence près d’une embouchure de cours d’eau ou d’une incision dans la côte.C’est ensuite le calibre qui définit la taille des huîtres : de 0 à 5 pour les huîtres creuses. Plus le numéro est petit, plus la taille de l’huître est importante. Les 5 sont pour moi vraiment trop petites, les 4 ou les 3 sont parfaites pour la dégustation. Les 1 sont idéales à cuisiner car plus charnues. Ensuite, il existe pour différentes variétés d’huître pour celles issues de Marennes Oléron :La fine de Claire IGP : c’est une huître peu charnue, qui pendant plusieurs semaines va s’affiner dans les claires, ces bassins argileux peu profonds, qui vont lui permettre d’acquérir une qualité de coquille supérieure à une huître Fine de pleine mer. Lors de l’affinage dans les claires du bassin de Marennes Oléron, l’huître ajoute à sa saveur marine la subtilité d’un goût de terroir. La Fine de Claire Verte Label Rouge : c’est une huître qui a été labélisé en 1989. Comme la fine de Claire IGP elle est peu charnue et va passer un peu de temps en Claires. La Fine de Claire Verte Label Rouge doit présenter une teinte verte caractéristique des branchies, témoignage de son verdissement en claire. Sa couleur verte, très appréciée des consommateurs, est obtenue grâce à la présence dans les Claires de la navicule bleue, une micro algue filtrée par l’huître qui en retient le pigment, la marennine. Elle est commercialisée d’octobre à mai pour respecter son cycle de reproduction, ce qui la garantit non laiteuse.La Spéciale de Claire IGP : c’est une huître que l’ostréiculteur a sélectionné avant l’affinage pour sa forme régulière, sa rondeur et son épaisseur. Elle a un volume de chair plus important et un léger goût de noisette, elle est très équilibrée en saveurs, j’ai adoré la découvrir. La Pousse en Claire Label Rouge : c’est un produit d’exception et la fierté des ostréiculteurs. Longtemps elle a été diffusée de manière confidentielle, réservée à une clientèle d’initiés et de chefs. Elevée àtrès faible densité, au maximum 5 au m² dans la claire où elle séjournedurant quatre à huit mois, elle pousse en formant sur sa coquille des dentelles caractéristiques appelées lignes de pousse. C’est l’huître la plus typée de la gamme Marennes Oléron, elle est très charnue, on la trouve au moment des fêtes.
Le Chef de la Cité de l’Huître nous a fait découvrir une délicieuse recette : on recouvre des huîtres juste ouvertes d’une cuillère de fondue de poireaux à la crème, on rajoute un peu de gruyère râpé et on passe le tout sous le grill du four quelques minutes. Les huîtres sont àpeine cuites, la garniture fondante, c’est une autre façon de les apprécier. Mais au naturel, servies avec du beurre Poitou-Charentes, un verre de vin blanc de pays Charentais et du pain c’est pas mal pour ouvrir l’appétit également ! Ensuite, nous avons pris la direction d’une cabane à huîtres, directement chez un ostréiculteur, Bruno Gass, La cabane Buissonnière, à Chaillevette. Fabrice Gass, son frère, du magazine Iodé, nous y a reçu pour un déjeuner autour des produits locaux.
La cabane donne sur les claires, j’ai vraiment adoré passer ce moment dans ce lieu totalement insolite. Fabrice nous a fait découvrir de très bons produits locaux, comme par exemple la soupe de poissons « La trembladaise » seule soupe de poissons réalisée en Charente-Maritime préparée avec des poissons venant des ports de Charente-Maritime. Je l’ai trouvée excellente, Sud-Ouest gourmand en parle d’ailleurs très bien.
La deuxième découverte gourmande, ou re-découverte car je connais cette pratique depuis toute petite, c’est l’éclade de moules. On dispose les moules crues sur une plaque en bois, on les recouvre d’aiguilles de pain qu’on enflamme. Les aiguilles de pin permettent de faire cuire les moules, apportent une saveur supplémentaire et une texture des plus agréables. J’adore ! Le plus compliqué et d’arriver à bien gérer la cuisson, en rajoutant des aiguilles pour que les moules cuisent bien. Fabrice s’en sort à merveille !
Côté dégustation, c’est sur que c’est assez salissant, mais qu’est-ce que c’est bon ! Avec du bon pain et du beurre c’est tout simplement parfait.
Comme nous n’avons toujours pas terminé nos découvertes, nous nous approchons des claires pour y rencontrer les crevettes Impériales. Les crevettes impériales sont de grosses crevettes levées en France, dans les marais depuis les années 1980. C’est une espèce qui vit dans les fonds sablo-vaseux, qui supporte des températures de 5 à 32°C. Les éleveurs sesont rassemblés en association (l’ACRIMA, Association des éleveurs de Crevettes Impériales de marais charentais) et ont mis en place un cahier des charges dans le but de ne produire que des crevettes de qualité, vivantes ou cuites.
Ces crevettes sont élevées dans les claires ostréicoles. Les larves sont mises à l’eau au mois de mai et pèsent quelques grammes. Elles vont grandir en claires, à très faible densité : 1 à 2 crevettes par mètre carré au maximum. Les crevettes sont vendues vivantes en caisses de 1 et 2 kg, et sont livrées sur toute la France et à l’étranger de Août à Novembre. On les trouve sur les marchés de Charente Maritime et un peu plus loin (j’en trouve sur Eysines le dimanche matin, cuites et venant du Médoc), mais ce sont également les chefs qui en sont friands, car il s’agit d’un produit très frais, de qualité et qui n’a pas subit de congélation ni de traitement antigel comme toutes les grosses gambas exotiques que l’on peut trouver habituellement. Fabrice nous a préparé les crevettes coupées en deux vivantes, poêlées avec du beurre et du Pineau et c’était un régal. Il avait ajouté dessus de l’estragon du Mexique qui apportait un p’tit côté anisé très sympa. Si vous en trouvez n’hésitez pas à en acheter elles sont extra ! Par contreil faudra surement attendre l’été prochain, mais l’hiver la production s’arrête : les crevettes n’aiment pas l’eau froide !
On a vraiment eu du mal à quitter cette cabane, nous y avons passé un excellent moment, le soleil était là également c’était parfait ! Pourtant il fallait bien partir … la journée passait bien vite et nous avons été rencontrer un producteur de crevettes impériales à Saint-Just-Luzac, toujours autour de Marennes. Il produit également des huîtres et des coquillages. J’ai d’abord eu une vision d’horreur en arrivant sur place … des serres, du plastique partout … en fait il a mis des serres au dessus des claires pour prolonger la durée de culture des crevettes, car quand l’eau est trop froide, il n’y a plus de crevettes (c’est pour ça que la production s’arrête en novembre). Avec les serres il est possible de pousser un peu plus loin pour espérer avoir des crevettes vivantes pour les fêtes.
En autre produit festif, nous avons également découvert la Pousse en Claire Label Rouge dont je vous parlais en début d’article. C’est vraiment une huître très savoureuse, et très charnue, on la trouve au moment des fêtes. Je n’aime pas les huîtres laiteuses, celle-ci même si elle est blanche et volumineuse a vraiment une saveur très fine, je vais la guetter en décembre !! J’espère que ces découvertes vous ont donné envie de venir un jour découvrir le Bassin de Marennes en Charente-Maritime. Il me reste encore plein de choses à vous faire découvrir, comme l’Hermione mais également le Safran de Marennes.
A la découverte du Château Larrivet Haut Brion. Il y a des événements qui ne se refusent pas (surtout quand mon agenda et ma p’tite organisation me le permettent !), comme passer deux journées à la découverte du Château Larrivet Haut-Brion, dans le Bordelais. Ce Château est situé dans la zone d’appelation Pessac Léognan, des vins que j’aime beaucoup, surtout en rouge, même si je découvre petit à petit les vins blancs qui sont tout aussi charmants et surprenants. Le Château est la propriété de la famille Gervoson depuis 1987. Petit à petit Philippe et Christine ont fait leur maximum pour redonner au château ses lettres de noblesses et produire des vins de qualité. Aujourd’hui la propriété atteint plus de 72 hectares (61 hectares pour le rouge, 11 pour le blanc), le vignoble est réorganisé, les infrastructures modernes et ils s’entourent d’une équipe qualifiée pour aller au bout de leurs rêves. Bruno Lemoine est depuis 2007 le Directeur Général et Vinificateur, et la fille de Philippe, Emilie, est arrivée en 2009 en tant que responsable des relations publiques. J’avais déjà pu rencontrer Christine et Emilie Gervoson, ainsi que Bruno Lemoine lors d’une Oenofolie lors du lancement de la Rose « Les demoiselles de Larrivet Haut-Brion ». J’étais ravie de les retrouver pour ce très beau voyage des sens qui m’attendait au Château, en compagnie de 7 autres blogueurs : côté cuisine Anne, Nathalie, et Dorian puis côté vins, Anne Victoire, Hélène, Mailys et Emma. Nous avons commencé notre première soirée par une dégustation conviviale des différents vins du Château, sur différentes années, le tout accompagné par les délicieuses huîtres de Joël Dupuch, du gratton Bordelais et du grenier médocain, de très bons produits de mon Sud-Ouest que j’adore. Je peux vous dire qu’avec un verre des Demoiselles de Larrivet c’était tout simplement parfait.
En fait, comme le dit si bien Bruno, les vins de Pessac Léognan sont des vins faciles à boire et qui s’accordent avec plein de plats. En apéritif les seconds vins du Châteaux (cuvées Les Demoiselles) sont élégants et fruités et il n’est pas nécessaire de conserver les Pessac Leognan des années dans une cave pour en profiter. Un bonne info à savoir pour bien gérer nos stocks à la maison, surtout quand on a pas grand chose pour bien les conserver !
Les rouges sont réalisés avec du Cabernet Sauvignon qui apporte la structure, mais également du Merlot qui renforce le côté fruité. Ce sont donc des vins élégants, équilibrés et faciles à boire. Pendant ces deuxjours, j’ai trouvé qu’ils avaient très bien leur place aussi bien avec des huîtres (blanc, cuvée Les Demoiselles de Larrivet), que de la charcuterie (blanc et rouge, cuvée les Demoiselles de Larrivet), mais également sur un rôti de boeuf aux champignons (le rouge, Château Larrivet Haut-Brion). A table le Blanc du Château Larrivet Haut-Brion a été également très bien apprécié sur un plateau de fromage, notamment sur un Comté, mais également sur une tarte fine aux pommes.
Et si vous passez dans le coin n’hésitez pas non plus à pousser les grilles du Château … côté oenotourisme le Château Larrivet Haut Brion propose une multitude de choses à faire,que ce soit la découverte des chais groupée à une dégustation, ou une dégustation gourmande avec au choix les macarons ou Dunes de Philippe Andrieu, ou du fromage, voir pour le côté plus luxueux le caviar d’Aquitaine ou les huîtres de Joël Dupuch. Il y a même une découverte pour les enfants basée sur des jus de fruits et des confitures pour leurfaire découvrir de nouvelles saveurs. Il ne faudra pas non plus louper la visite du Jardin d’Ivresse, qui n’est pas encore tout a fait fini (l’été prochain ce sera génial !). Il a été imaginé par la paysagiste Soline Portmann et il évoluera au fil des saisons, tel le cycle de vieillissement du vin et les couleurs des plantes et des fleurs évolueront autour des piquet de bois rouge qui rappellent le vignoble et qui donnent de jolies perspectives sur le Château. Après toutes ces découvertes, nous nous sommes lancés en équipe (blog food & wine) autour d’un panier imposé pour imaginer deux recettes gourmandes et réaliser les accords avec les vins du Château. C’était également un très beau moment, je le partagerai très vite avec vous sur mon blog. Surtout que le mijoté de lapin aux épices, réalisé avec Mailys mérite d’être découvert tellement il était délicieux.
Drame historique de Steven Spielberg Sortie en 1993 et tiré du livre Les enfants du film sont ceux des survivants et l'un des producteurs du film est un rescapé de Schindler. Il tient le rôle du maître d'hôtel dans la première scène du film. Le tournage a duré 72 jours dans le quartier de Kazimierz à Cracovie Pour Auschwitz et le camp de travail de Plaszow
interdiction de tourner à l'intérieur. Il a donc fallu installer un plateau à l'identique à l'extérieur. Par contre pour la maison d'Oskar Schindler et la prison, ce sont les vraies. Le script repose essentiellement sur les témoignages des survivants dont celui du garçonnet qui dans le film récupère les valises des juifs tués ou déportés. La phrase "celui qui sauve une seule vie sauve le monde"est tirée du "Talmud" Quelques anecdotes La fillette au manteau rouge à rééllement existé Elle s'appelle Roma Ligocka. Elle a publié ses mémoires en 2002 Cette fillette, dans le film, a été l'élément déclencheur de la prise de conscience d'Oskar Schindler. Dans la tradition juive, les pierres déposées sur les tombes sont une marque de grand respect pour les personnes sur lesquelles elles se recueuillent. Dans le film, le dernier à déposer sa pierre est Liam Neelson (Oskar Schindler). Les acteurs allemands ont remercié S. Spielberg pour leur avoir permis de s'affranchir des secrets de famille liés à l'holocauste. Spielberg a refusé son salaire de réalisateur car il aurait eu l'insupportable impression qu'il aurait été "l'argent du sang versé". La vraie liste de Schindler......... .....a été retrouvée en 1999, dans le grenier même de la maison d'Oskar Schindler....... .....devenue un bar restaurant. Elle se trouvait dans unequi contenait également près de 7 000 photos et documents qui se trouvent désormais au musée de l'holocauste de Yad Vashem (Israël)
Ben Kingslay (Ithzak Stern) dans le film, portait toujours sur lui une photo d'Anne Franckcar elle lui donnait la force nécessaire et le ton juste pour interpréter certaines scènes difficiles Tous les bénéfices du film ont servi à Steven Spielberg pour créer sa "fondation pour les survivants de la Shoah en 1994 dont le but est de rassembler les archives de témoignages filmés des survivants comme devoir de mémoire Le film a été nominé 12 fois et remportent 7 oscarsfilm, réalisateur, scénario, musique, meilleur acteur premier rôle, meilleur second rôle masculin.
Biographie d'Oskar Schindler né le 28 avril 1908 à Zwitau (Moldavie) décédé le 9 octobre 1974 à Hildesheim (Allemagne) En 1988 création du mémorial de Yad Vashem (Israël)et plantation de "l'arbre du juste"en l'honneur d'Oskar Schindler pour les 6 000 juifs qu'il a sauvé.
Beaux oeufs de pâques en céramique de Juliette Clovis. L'artiste pluridisciplinaire Juliette Clovis interprète le savoir-faire séculaire de la céramique avec élégance, technique et fantaisie en lui insufflant un esprit résolument moderne. Sa vision à la fois minutieuse et minimaliste fait de ces objets des véritables oeuvres de design. Sa vision à la fois minutieuse et minimaliste fait des objets de véritables oeuvres de design. Son art tourne autour de trois thématiques centrales : l'opposition entre la vie et la mort, le rapport de l'homme à la nature et le dialogue entre modernité et tradition. Son art tourne autour de trois thématiques centrales: l'opposition entre la vie et le mort, le rapport de l'homme à la nature et le dialogue entre modernité et tradition. À quelques jours de Pâques, une sélection de ses merveilleux oeufs en porcelaine de Limoges. À quelques jours de Pâques, une sélection de merveilleux oeufs en porcelaine de Limoges.
Ham, petite ville d’environ 5000 habitants, est située à l’est de la Somme, à 20 km au sud-ouest de Saint-Quentin (Aisne) et au nord de Noyon (Oise).Louis-Napoléon Bonaparte, le futur Napoléon III, fût retenu prisonnier de 1840 à 1846 au château, dans une maison dont l’architecture est à rapprocher de cette construction menacée.
A la fin de la “Grande Guerre”, la ville a été incendiée et détruite à 93% par l’armée allemande avant de quitter la ville en septembre 1918.Seulement 7 % des maisons sont demeurées habitables.
Nous nous mobilisons pour sauver une des rares bâtisses epargnées.Cet ancien hôtel particulier de la première partie du XIXème siècle aux façades en“brique et pierre” typiques de l’architecture picarde fut, dès 1884, lapremière école laïque de Ham d’où son surnom à l’époque “d’école du diable”. Voir la carte postale de 1916 avec les élèves et les enseignants. Cette construction, propriété de la commune, devint ensuite la “maison des syndicats” jusqu’en 2011 où elle fut abandonnée.
Aujourd’hui, elle est menacée de destruction au profit d’un projet privé de logements individuels pour personnes âgées appelé béguinage.Pourtant il existe un deuxième projet sur un autre site, au centre ville, qui lui, n’impose aucune démolition. De plus, les béguinages s’articulent souvent autour de constructions anciennes mises en valeur, qui servent d’espaces communs. La bâtisse développe plus de 600 m², cette grande surface offre beaucoup de possibilités de projets de tout ordre, maison médicale, bureaux complémentaires au béguinage, salles de réception et d’accueil pour les familles .... Les deux projets pourraient se mener de front et cet élément de notre patrimoine commun serait alors valorisé et rendu au service de toute la population. D’ailleurs, le porteur de projet, la SIP, mentionne sur son site internet dans ses activités : “maintenance du patrimoine” ; quelle belle occasion de le prouver ici ! Le château de Montières à Amiens est un exemple d’une sauvegarde de patrimoine, le château, initialement menacé de destruction, est intégré àun projet du même type, réalisé par... la SIP Dans le projet actuel, le cout de la démolition serait à la charge de la commune et atteindrait de 80 000 à 100 000 €. Sans compter le risque d’effondrement lors de l’intervention des engins destructeurs. En effet, la ville est parcourue par de nombreux souterrains très anciens. La bâtisse se trouve sur l’axe église-château dont les liaisons souterraines sont connues et identifiées par endroit. Le collectif “7 %” s’est constitué pour obtenir la préservation de ce patrimoine commun épargné il y a presque un siècle et Urgences Patrimoine se joint au collectif dans ce combat pour le respect de la mémoire et de l' Histoire de Ham. Cette pétition sera remise à: Monsieur Gregory Labille Maire de Ham.
Des rues délicates de Londres photographiées pendant deux décennies.
Matt Stuart a toujours eu une fascination pour les personnes qui l'entourent et la photographie de rue. Sa dernière série dévoile deux décennies dans les rues de Londres , avant de nombreuses juxtapositions rendant les clichés humoristiques. Sa dernière série dévoile deux décennies dans les rues de Londres , avant de nombreuses juxtapositions rendant les clichés humoristiques. Le photographe anglais est depuis juin 2016 membre de l'agence Magnum Photos . Le photographe anglais est depuis juin 2016 membre de l'agence Magnum Photos .
Alésia, ce nom vous dit forcément quelque chose, mais quoi exactement ? Une célèbre bataille de l’Antiquité ? Ou encore une station du métro parisien ? Et vous avez raison, mais au-delà de ça, que savez-vous vraiment de ce lieu chargé d’histoire qui a changé la face de l’antiquité romaine, marqué les imaginaires et incarné plus de 150 ans d’archéologie ? Pour vous, le Daily Geek Show se penche sur ce lieu emblématique où histoire et politique se rejoignent.
Jules César d’après l’antique, statue en marbre (1688-1694) par Ambrogio Parisi (1676 ? – 1719) – Installée au jardin des Tuileries
(Paris, 1er arrond.) en 1800.
Aux environs des années 50 avant J.-C., Jules César est envoyé par le Sénat romain pour pacifier les Gaules afin d’étendre l’emprise romaine et accessoirement les zones de commerce. Débutent alors plusieurs années de campagnes marquées par des
rapines, des massacres et des pillages.
Les légions romaines, épaulées par des alliés gaulois « pacifiés », sont chargées de « discipliner » les peuples gaulois turbulents. Profitant des rivalités entre clans et de la possibilité de ramener beaucoup d’or et d’esclaves des Gaules, mais également d’augmenter l’influence romaine, Jules César et ses hommes mettent un certain zèle à leur ouvrage.
Mais voilà, en face, un chef gaulois du nom de Vercingétorix, élevé à la romaine, décide de se dresser face aux légions romaines. Il parvient à s’allier à de nombreux clans gaulois et mène pendant plusieurs années la lutte face à César, marquée notamment par la victoire gauloise de Gergovie. Mais l’agrégat de tribus percluses de rivalités, et malgré le charisme de son leader, ne peut rivaliser avec l’armée romaine et ses légions toujours plus nombreuses. Et en 52 avant J.-C. a lieu la bataille décisive en Bourgogne, non loin de Dijon. Les deux armées s’affrontent pendant plusieurs longues semaines à Alésia.
Carte de la Guerre des Gaules.
Les Gaulois, retranchés dans un fort au sommet d’une colline à Alise-Sainte-Reine (en Côte-d’Or) sont encerclés par 10 à 12 légions romaines. Avec l’aide d’une armée de secours, ils tentent à plusieurs reprises de franchir les 30 km de fortifications érigées par les romains. Mais chaque tentative échoue et Vercingétorix finit par se rendre ou, selon les écrits de César dans sa Guerre des Gaules, dans un geste théâtral, Vercingétorix a jeté ses armes aux pieds de César en signe de reddition. Cet acte a profondément marqué l’imaginaire des artistes et cette scène est le sujet de nombreux tableaux.
Statère arverne à la légende de (VERCI)NGETORIX(S), or, origine : trésor monétaire de Pionsat N45 – Musée d’archéologie nationale, Saint-Germain-en-Laye (Yvelines).
Suite à la victoire romaine, l’ensemble des Gaules est considéré comme soumis et pacifié sous l’égide de la République romaine. Un oppidum est construit à la place de l’ancien fort. C’est le début de la période gallo-romaine qui va durer jusqu’aux grandes invasions du IVe siècle qui ont fait reculer inexorablement l’influence romaine.
Le débat sur l’emplacement de la bataille d’Alésia fait alors rage pour diverses raisons, mais principalement pour des causes politiques de concurrence régionale ou encore, au XIXe siècle, comme marqueur d’opposition au pouvoir central qui soutient la
localisation historique à Alise-Sainte-Reine. Devant l’importance de l’affaire, l’empereur des français, Napoléon III, lance des fouilles dès 1861 sur le site d’Alise-Sainte-Reine.
Les fouilles révèlent un très riche matériel archéologique et livrent un nombre d’ossements humains et équins ensevelis sans rites funéraires typiques des pratiques de l’époque, ce qui laisse à penser à une zone de grande bataille.
L’analyse des ossements de chevaux, tout particulièrement, a mis en évidence la présence d’espèces typiquement gauloises, germaines et romaines, attestant de l’affrontement de ces trois cavaleries.
Le nombre de vestiges d’armements et les traces de fortifications attestent également la théorie de la zone d’une grande bataille. Tous ces éléments, recoupés à la description des lieux et des forces en présence dans les mémoires de Jules César, semblent corroborer l’emplacement de la grande bataille d’Alésia sur ce site.
communauté scientifique au vu des résultats de fouilles du XIXe siècle puis de la grande campagne de 1990.
La grande majorité du matériel archéologique découvert au XIXe siècle est maintenant conservée au Musée National d’Archéologie de Saint-Germain-en-Laye. Les résultats des fouilles des années 1990 à nos jours se trouvent en réserve dans l’ancien musée départemental aujourd’hui fermé. Le grand site archéologique de l’oppidum d’Alésia, datant de la période Gallo-romaine, mis au jour au XIXe siècle, est pour sa part visitable depuis plus de 150 ans.
L’on y trouve les restes d’un grand théâtre pouvant accueillir 4 000 à 5 000 spectateurs ainsi qu’un temple,des rues, des échoppes. Les vestiges ont été arasés lors de la construction de la ville en contre-bas, les pierres ayant été réemployées. Aussi, le site est particulièrement lisible depuis le ciel.
Théâtre antique de la ville gallo-romaine d’Alésia.
Les vues aériennes ont été d’une grande aide aux archéologues pour retrouver les routes et les zones de fortifications romaines qui
s’étendaient sur une trentaine de kilomètres. Ces témoins du passé se trouvent au milieu des champs et il n’est pas rare que des éléments archéologiques refassent surface au moment des labours.
En 1784, Pierre Laureau, écuyer du comte d’Artois, effectue des fouilles sur le mont Auxois qui permettent de mettre au jour des monnaies et des inscriptions. La découverte à Alise, en 1839, de l’inscription mentionnant ALISIIA (CIL XIII, 2880) ajouta un élément important pour l’identification du site, et malgré les débats linguistiques sur le radical celtique alis-, il est un élément déterminant de la localisation.
Depuis lors, le site d’Alésia est devenu un lieu touristique avec ses vestiges à ciel ouvert et sa grande statue de Vercingétorix réalisée par Aimé Milleten 1865.
Dès cette époque, Vercingétorix devient une grande figure de la Nation et de la résistance à l’envahisseur. Cette aura est renforcée après la défaite de Sedan en 1870 où la France ayant perdu l’Alsace et la Lorraine cherche des héros et des défaites « glorieuses » à l’image de Vercingétorix ou encore de Roland à Roncevaux.
Statue de Vercingétorix par Millet, 1865, Alésia.
Depuis 2012, l’attrait touristique du lieu est renforcé par l’ouverture du Muséoparc d’Alésia, un vaste bâtiment circulaire de 52 m de diamètre, construit par l’architecte Bernard Tschumi, rappelant l’encerclement des gaulois par les romains. Une exposition permanente dédiée à la bataille historique, des expositions temporaires annuelles et des démonstrations de batailles et de fortifications constituent l’offre de ce centre d’interprétation.
L’exposition permanente explique le déroulement de la bataille, les armements des différents belligérants, les choix tactiques et les différentes campagnes archéologiques. Elle s’attache à déconstruire les idées reçues sur les gaulois, longtemps présentés comme des barbares. Situé à 3 km des vestiges archéologiques de l’oppidum et de la statue emblématique deVercingétorix, il doit constituer à terme un ensemble avec un musée en projet, situé sur la colline. Des fouilles d’archéologie préventive sont en cours et observables.
Débutons ce petit tour d’horizon par cette anecdote qui vaut le détour : au Japon, en 1966, l’architecte Takamitsu Azuma achète un terrain de 20 m² pour y construire une maison de six étages et y loger toute sa famille.
Il faut dire que le coût du terrain s’y révèle plus cher que le mètre carré construit.
1-À Toronto, une tour indus’ née dans une friche
En plein cœur de Toronto, Julie Dick et son compagnon ont acheté un terrain vague de 60 m² pour 35 000 euros. L’architecte Drew Hauser, spécialiste des gratte-ciel, leur a érigé une maison de cinq niveaux soit 185 m² habitables. Sa structure de béton et d’acier, sa façade en pin révèlent un lieu contemporain , à la fois design et chaleureux.
Notons l’omniprésence de l’escalier, en guise de colonne vertébrale de l’édifice. Les pièces à vivre sont orientées vers le sud et l’escalier se situe au nord. Elles bénéficient d’un bel apport de lumière, accru par l’habillage de verre de l’escalier. L’espace de vie principal est concentré sur trois niveaux, ce qui évite de passer sa vie à monter les escaliers.
2. À Rezé, près de Nantes, une maison porte une coiffe bretonne
À quelques rues de la célèbre Cité Radieuse de Le Corbusier, cette extension révèle une tout autre ingéniosité et originalité
architecturale de l’urbanisme nantais. Comme une coiffe de 11 mètres posée sur la tête de l’ancienne maison, la structure en bois est recouverte de membrane PVC. Si son nom fait référence aux traditionnelles fontaines japonaises, c’est parce qu’elle ne se contente pas d’offrir un espace habitable supplémentaire, mais elle alimente également en eau de pluie un shishi odoshi en aluminium surdimensionné !
Dans cette extension de 70 m², se trouvent trois chambres d’enfant ainsi qu’un espace familial. Le blanc lumineux, les nombreux rangements et un aménagement zen et épuré constituent les autres points forts du projet des architectes du cabinet Avignon-Clouet.
3. Un donjon des temps modernes en Californie
Si à San Francisco on s’attend à trouver, comme dans la chanson, « une maison bleue, adossée à la colline », le paysage urbain est tout autre.
Ici, cette construction contemporaine reprend plutôt les couleurs du célèbre pont ! Dès l’arrivée, le ton est donné par cette impressionnante haute tour. Elle abrite un escalier en colimaçon qui mène au toit par une passerelle. L’architecte Mickael Logue a réussi à transformer ce cottage en un véritable monument au design organique et métallique.
La partie habitable reprend l’idée de la tour puisque des tourelles assorties du même revêtement métallique extérieur ont été ajoutées à plusieurs pièces. L’une abrite un espace détente au sein d’une chambre ;une autre, une salle de bains toute en rondeur . Les formes géométriques se retrouvent à l’extérieur mais aussi à l’intérieur.
4. Un château d’eau anglais âgé de 136 ans fait peau neuve
Cette fois-ci, on n’a pas ajouté une tour en extension, mais une extension à la tour ! L’architecte Mike Collier a choisi de parer le vieux monsieur centenaire d’un cube vitré. Il est relié par des tunnels vitrés, ainsi qu’une cage d’ascenseur pour accéder aux étages les plus hauts.
Tout en haut de cette résidence de 416 m², répartie sur neuf étages, se trouve la chambre avec vue à 360°. Ici se trouvait
auparavant le réservoir d’eau. Bien haut perchée et à l’abri des regardsavec ses fenêtres dites intelligentes, elle offre une vue plongeante sur Londres.
5. À Francfort, un immeuble comme une tour médiévale revisité
Voici un autre exemple d’un immeuble haut et étroit construit sur une ancienne friche de 143 m². Ses six étages se dévoilent par des
ouvertures néogothiques côté rue et de larges et hautes baies côté jardin. Le logement situé au sous-sol n’a pas été oublié puisqu’il
dispose d’une vue sur la cour paysagère
À l’intérieur, il s’agit de bénéficier d’un maximum de lumière naturelle.
La hauteur du bâtiment mais aussi ses baies vitrées du sol au plafond yparticipent, quel que soit l’étage. Une déco minimaliste, casual, végétale rend le lieu très familial et naturel.
6. « La maison verticale » parisienne d’Aude Borromée
L’architecte a eu l’idée lumineuse d’ériger une maison de verre dans cette rue en impasse du XVᵉ arrondissement. Le terrain ne mesure que 3,8 mètres par 6! La façade constituée de briques de verre pare la structure métallique pour laisser entre la lumière. L’empilement de niveaux sur 4 étages culmine à 10 mètres de haut et cache un foyer en sous-sol.
L’architecte Aude Borromée aime conjuguer verticalité et dégradé. Son travail reposesur la « bande », forme longue et étroite. À l’intérieur aussi, le dialogue se poursuit entre art, design et espace. Le plancher de verre dans le hall d’accueil rappelle la façade vitrée et inonde le sous-sol de lumière. Ici, la couleur s’ajoute aux formes géométriques.
7. Un donjon de style mauresque en Floride
Cette tour surplombe le golfe de Mexico. C’est l’œuvre de l’architecte Jeffrey Dungan, qui intègre les notions d’art et d’émotion à ses
constructions. Si l’entrée est dans la pure tradition méditerranéenne en façade, une grande partie vitrée regroupant deux étages a été conçue pour rendre la tour plus chaleureuse.
La vue sur la mer et les nuages est sublime. Lorsqu’on grimpe courageusement aux hauteurs d’un édifice, on attend toujours la
récompense… Ici, on n’est surtout pas déçu : du promontoire, la vue panoramique vaut le coup. Le grand luxe !
8. Un bloc vertical posé en pleine nature
Prenez un lac du Michigan. Escaladez une colline boisée. Installez-y un bloc tout en hauteur en guise de retraite heureuse dans la nature. C’est le parti pris des architectes du cabinet Balance. L’extérieur comme l’intérieur conjuguent bois et métal pour s’insérer naturellement dans le paysage. Une touche de modernité en plus et le tour est joué!
L’espace de vie principal se situe au plus haut niveau, dans une cage de verre surplombante. Avec une terrasse, les heureux propriétaires bénéficient d’une vue imprenable sur la cime des arbres.
9. À Seattle, une maison « à l’envers »
Construite sur un minuscule terrain de remblai, cette maison familiale en occupe la quasi-totalité. À défaut de véritable jardin, il a donc fallu la surmonter d’un espace plein air, proche de l’espace de vie. D’où l’inversion totale de la distribution des pièces et l’installation du séjour qui au troisième niveau !
Vu d’en haut, le paysage est à perte de vue. Le toit terrasse en bois, bien à l’abri des regards, offre une vue surplombante qui donne un sentiment d’espace.
10. À Détroit, une maison sémaphore
En Europe, quelques superbes maisons d’armateurs construites en bord de mer affichent toujours leur tour d’observation. Aux Etats-Unis, on est resté aussi dans l’esprit des grands navigateurs et des grands voyageurs, avec des constructions anciennes ou contemporaines arborant des tours avec vue sur la mer.
À l’intérieur, les courbes et les ouvertures sur l’extérieur sortent le grand jeu. Dans une tour, ça tourne forcément ! Pour monter à la cabine d’observation en haut de la tour, un escalier en colimaçon et en bois rappelle les phares maritimes. Mais nul besoin d’y entretenir les feux!
11. Une maison de style garnison et son château d’eau
Dans la région des lacs, près de Boston, une ancienne propriété de 1665 a été entièrement restaurée. Une salle d’école à l’ancienne a même été reconstituée. Son château d’eau offre une vue panoramique sur les champsde maïs.
Beauté de l’édifice mais aussi beauté de la vue depuis son point culminant !
Le week-end dernier j’étais invitée par Charente-Maritime Tourisme pour me faire découvrir le côté gourmand de la Charente Maritime. Je connais assez bien cette région, mais j’étais ravie de la découvrir en mode touriste, pour partir à la découverte d’adresses et de produits queje ne connaissais pas. Pour ce premier article, je vais vous parler plus précisément de La Rochelle, une ville que j’adore. Nous avions de la chance il faisait super beau, c’était hyper agréable pour se promener à pied et en profiter.
Grosse Horloge – Vieux Port de la Rochelle
Quartier du Gabut – La Rochelle
Le Centre ville, et ses rues piétonnes est très agréable. Un incontournable à faire à La Rochelle, c’est d’aller sur le marché. Les halles du XIXème siècle sont ouvertes tous les jours, et les étals sont très beaux, bien présentés et pleins de délicieux produits.
Marché de la Rochelle
Marché de la Rochelle
Autour de la place du Marché de la Rochelle
Marché de la Rochelle
Marché de la Rochelle
Les mercredis et samedis, jours de grands marchés, d’autres étals s’installent dans les rues autours des halles et le marché prend une autre dimension. Surtout s’il fait beau, et que les terrasses des nombreux bars et restaurants situés tout autour de la place nous donnentqu’une envie : nous asseoir, profiter d’un moment pour prendre un verre de vin blanc et déguster quelques huîtres de Marennes Oléron, à la Marinière par exemple ou à La Gerbe de Blé. Le marché est ouvert tous les jours, jusqu’à 13 h 30.
Rue St Jean du Perot et ses nombreux restos de qualité
Place de l’Hôtel de Ville – La Rochelle
Ce qu’il faut ensuite retenir de cette ville c’est qu’il faut prendre le temps d’en profiter. Se balader dans le centre ville, à pied est très sympa. Il ne faut pas hésiter à lever la tête pour profiter des jolies façades bien restaurées, des arcades qui longent les rues commerçantes et du vieux port qui est entièrement piéton depuis quelques semaines.
J’aime beaucoup me promener vers les tours qui dominent l’entrée du port, majestueuses, pour aller jusqu’à la plage qui donne sur l’Océan, tout proche du restaurant étoilé de Christopher Coutanceau. Nous avons eu droit à un coucher de soleil des plus beaux !
Si vous avez un peu de temps, un incontournable à faire sur place, c’est l’Aquarium. On l’a fait deux fois en moins de 2 ans avec p’tit bonhomme, c’est toujours un bon moment en famille. L’aquarium fait rêver les petits comme les grands, avec ses bassins énormes, sa variété et toutes les indications qui vont que la visite devient passionnante. J’aime aussi
beaucoup le restaurant situé au dernier étage de l’aquarium, qui propose des plat à base de produits locaux, bien cuisinés d’un bon rapport qualité prix.
Quartier St Nicolas – La Rochelle
Sinon, j’ai découvert un quartier très sympa, le quartier Saint Nicolas. Tout proche du port, avec ses rues pavées, c’est un quartier plein de restaurants et de bars, très animé mais pas du tout attrape-touriste.
Quartier St Nicolas – La Rochelle
La Guignette, 8 rue Saint Nicolas – La Rochelle
La Guignette, 8 rue Saint Nicolas – La Rochelle
La Garde Robe, 55 rue St Nicolas – La Rochelle
Comme par exemple, la Guignette, un bar à vin atypique qui attire une foule de monde à l’heure de l’apéro (ouvert de 16 h 00 à 20 h 00). On y déguste du vin de pays charentais, dans lequel sont infusés des fruits ou des épices : il en existe plusieurs versions, aux fruits rouges, aux agrumes, à la pomme, à la vanille par exemple. C’est frais, sympa, et ils proposent des p’tites choses à grignoter pour accompagner son verre, comme des p’titesassiettes de charcuterie.
L’autre option c’est le bar à vin La Garde Robe, plus smart mais tout aussi sympa pour y passer un bon moment.
Les Flots, 1 rue de la Chaîne – La Rochelle
Christopher Coutanceau, Plage de la Concurrence – La Rochelle
L’Amaranthe, 14 Rue Bletterie – La Rochelle
Côté restaurants, il y a du choix sur La Rochelle. Côté grandes tables, il y a le restaurant Christopher Coutanceau (65euros le premier menu, 130 le menu dégustation), mais il y a d’autres adresses gastro qui méritent qu’on s’y arrêtent, comme
Les Flots ou La Suite, ou comme l’Amaranthe, un restaurant qui ne paye pas de mine depuis l’extérieur mais qui brille par le contenu de ses assiettes ou tous les produits sont locaux,de petits producteurs et cuisinés avec gourmandise. C’est une adresse assez tenue secrète sur La Rochelle, mais il faut impérativement réserver, c’est très vite complet et les gourmets se régalent.
Prao, 10 rue St Nicolas – La Rochelle
Sinon, j’ai pu tester le restaurant Le Prao. Ce restaurant est atypique lui aussi, déjà par sa gestion : toutes les personnes qui y travaillent sont associés, des fondateurs aux serveurs.
Le restaurant est situé dans une ancienne boutique, tout a été décoré avec des meubles de récup, chinés ou achetés sur le Bon Coin. J’ai adoréla philosophie d’un des fondateurs de ce lieu, Quentin, qui nous a emmené avec Sophie sur le marché de La Rochelle pour nous faire découvrir les producteurs aveclesquels il travaille,toujours dans un soucis de
transparence, de traçabilité du produit et de goût.
Sa carte est courte, renouvelée régulièrement et certains plats, l’effet terre ou l’effet mer, changent tous les jours selon les
approvisionnements et les envies de la chef. Je me suis régalée d’une crème de palourdes au curry, œuf poché et copeaux de haddock, puis d’unecocotte de boudin blanc aux champignons et pommes de terre grenaille.
En dessert, le tube de l’automne, chocolat cacahuète & caramel qui s’inspire d’une barre chocolatée était tout simplement sublime. Bref, une très belle adresse gourmande qui met en valeur les produits de qualité à découvrir sans attendre.
Hôtel St Nicolas, 13 Rue Sardinerie – La Rochelle
Côté hébergement, j’étais logée à l’hôtel Saint-Nicolas, situé dans l’ancien quartier des pécheurs, tout proche des adresses gourmandes que je vous ai donné. Il s’agit d’un hôtel trois étoiles, très confortable et accueillant. Les chambres sont modernes, sobres mais super silencieuses. Bien que situé en centre ville, je n’ai pas du toutentendu le bruit de la rue, ni même celui des autres chambres autour.La salle de bain était très bien, le p’tit truc négatif pour en trouver un c’est l’horrible sèche cheveux mural … brushing en mode énervé et cheveux électriques assurés !
Le p’tit déjeuner était très sympa, avec des produits locaux (des yaourts délicieux produits dans la région), des fruits, du choix et plein de thés. Prochaine étape, je vous emmène sur l’Ile de Ré, située à quelques kilomètres de La Rochelle, il serait dommage de ne pas aller y faire un tour !
S’il y a bien une île que j’adore, c’est bien l’Ile de Ré. A a peine 2 heures de voiture de Bordeaux, nous aimons bien y aller au printemps pour profiter de ses bonnes adresses gourmandes, de ses paysages, de ses pistes cyclables et de ses villages charmants. Alors quand j’ai vu sur le programme de mon week-end organisé par Charente Maritime Tourisme qu’il y avait un passage sur l’Ile de Ré, j’étais ravie !
En regardant les archives de mon blog, je me suis rendue compte que je n’avais pas partagé grand chose sur cette destination, alors j’en profite aujourd’hui pour vous donner pleins d’infos pour vous donner envie de découvrir l’Ile.
Ce qu’il faut savoir déjà c’est que l’Ile n’est pas très grande, elle faita peine 85 km2 sur 26 km de long. Sa largueur varie de 70 mètres à 5 kilomètres. Elle est accessible par un pont, qui est payant (8 euros l’hiver, 16 euros l’été pour l’aller-retour).
Toutes les communes de l’Ile sont accessibles en voiture, mais le plus sympa est de la découvrir à vélo, le réseau de pistes cyclables étant très bien développé sur l’île, tout comme l’offre de location de vélo. C’est de cette façon que je préfère m’y promener, pour encore mieux profiter des paysages. Les hôtels sont nombreux à proposer des vélos, sinon vous trouverez très facilement des magasins de location de vélos sur l’île.
Plus d’infos ici.
Avec Sophie nous avons adoré notre p’tite balade !
Côté incontournables, il ne faut pas louper de monter au Phare des Baleines, à la pointe la plus au nord de l’Ile. Les 257 marches sont terribles à monter, mais la vue est a couper le souffle ! Et puis à 3,20 euros la montée, on le fait à chaque fois qu’on va sur l’Ile de Ré.
Pour avoir une autre vue magnifique, il faut monter au Clocher Observatoire de l’Eglise de Saint-Martin. La vue se mérite, si vous avez le vertige le petit escalier en bois n’est pas le plus facile à monter ! Mais quand on arrive sur les toits,
la vue est top. Pour 1,8 euros par personne, il serait dommage de louper
cette vue.
Tout proche, une adresse à ne pas louper non plus, une épicerie fine et magasin de p’tite déco, Le moulin du puits salé.
On y trouve des produits gourmands locaux, aussi bien de la fleur de sel, que de la bière, des sauces, des confitures, du caramel au beurre salé, les produits Marlette, mais également de l’huile d’olive faite par le propriétaire sur l’Ile de Ré.
Sa production part très vite, c’est un produit local atypique à ne pas louper !
Saint-Martin est vraiment un village que j’adore, et il est très agréable de se promener dans ses rues pavées. Il y a deux rues qui regroupent la majorité des commerces, l’occasion de ramener des souvenirs locaux, comme des savons au lait d’anesse produits sur l’Ile. Il y en a a tous les parfums !
J’adore aussi me balader au travers des autres villages, des ports, des places de marché (ne pas louper celui de la Flotte sur Mer !) et profiter quandc’est la saison de voir les magnifiques roses trémières grimper le long
des façades des maisons. Et puis comme je vous disais il y a également plein de bonnes adresses sur l’Ile de Ré, voici mes préférées !
Restaurant Atalante, Sainte Marie de Ré Un des très beaux moments de mon week-end en Charente Maritime a été le déjeuner au restaurant Atalante, au Relais Thalasso Ile de Ré. Quand on arrive sur place, le lieu est magique. L’hôtel est hyper accueillant, avec Sophie nous aurions été ravies de pouvoir y poser notre valise :-). Nous avons rejoint la salle très lumineuse du restaurant pour un déjeuner surprise, préparé par le Chef Arnaud Thiry.
La carte change au fil des saisons, et il privilégie les produits locaux en faisant travailler plusieurs producteurs, aussi bien pour les huîtres que les coquillages, que les fromages, les miels ou les vins.
Le déjeuner était parfait, si vous voulez vous faire plaisir, en toute saison, c’est bien ici qu’il faut venir. La salle du restaurant est trèsagréable, toute vitrée avec une vue sur la mer. Nous en avons profité pour découvrir également le centre de Thalasso, il y a une nouvelle piscine chauffée d’eau de mer, accessible en intérieur / extérieur qui est formidable.
Poissonnerie du Port, La Flotte en Ré Si vous voulez vous régaler avec plein de produits de la mer, vous êtes au bon endroit. Une de mes adresses préférée sur l’Ile c’est le restaurant de la Poissonnerie du Port, à la Flotte. Tout vient d’une pêche locale, les produits sont cuisinés de façon très simple (grillés, pochés, plancha) mais c’est le top. St
Pierre à la plancha, langoustines grillées, Sole, tout est très bon.
Côté budget ce n’est pas donné (genre 30 euros le plat) mais ce n’est pas volé, les portions sont énormes et le tout est très bien préparé.
La Cabane du Fier, Ars sur Ré Une autre belle adresse que j’adore, c’est la Cabane du Fier à Ars. J’ai un souvenir d’un homard grillé plus que parfait ! Pour plus d’infos, voici l’article que j’avais déjà fait sur ce restaurant.
L’écaillier, La Flotte en Ré Ce restaurant est une institution sur l’île. Il est situé dans la plus vieille maison du port, qui date de 1652. La déco est douce, avec du bois un peu partout et le service parfait. Les produits de la mer font la majorité de la carte, aussi bien les poissons sauvages péchés localement, que les huîtres, les coquillages et autres gourmandises. Pour plus d’infos, voici l’article que j’avais déjà fait sur ce restaurant.
Nous y avons dîné deux fois, à chaque fois c’était délicieux.
Hôtel de Toiras (Relais & Châteaux) L’hôtel de Toiras est une très belle adresse sur l’Ile de Ré, très luxueuse, qui fait
parti de l’offre Relais & Châteaux. Nous nous étions fait ce petit plaisir il y a quelques années, le lieu était superbe. L’hôtel est situésur le port de Saint-Martin de Ré, ce qui fait que c’est très pratique pour aller se promener, on est au bon endroit sur l’Ile.Nous avions eu la Suite de luxe Duc de Buckingham, avec une vue magnifique sur le Port de Saint-Martin, c’était grandiose !
Pour le dîner, nous avions mangé à La Table d’Olivia, le restaurant Gastronomique de l’hôtel. Comme c’était en été, nous avions pu dîner dehors dans le très beau jardin, c’était superbe.
L’Ile sous le Vent Cette adresse là je l’adore. Nous y avons été plusieurs fois et c’est toujours aussi bien. C’est un petit hôtel qui dispose de 9 chambres, qui a plus un air de maison d’hôtes. La déco est soignée, les chambres très agréables et
il ne faut pas louper les petits déjeuners bien gourmands, ni même la table d’hôtes qu’il faut réserver tellement elle a du succès. Le dîner est servi à l’ensemble des résidents en même temps, qui partagent la
même table, et c’est un menu surprise.
Pour plus d’infos, voici l’article que j’avais déjà fait sur cet hôtel.
La Martinière Sur le port de Saint Martin de Ré, il y a une adresse qu’il ne faut pas louper. De toute façon, vous ne pourrez pas la louper, il y a toujours une foule de gourmands devant, c’est la Martinière. Des glaces sublimes, des parfums originaux c’est vraiment ici qu’il faut venir faire la pause goûter !
Cave Coopérative de l’Ile de Ré Après avoir dégusté pendant toute la durée de votre séjour du Pineau ou des vins de Pays produits sur l’Ile, vous allez devoir faire un passage obligé à la Cave Coopérative. J’aime beaucoup le Trousse-Chemise, un vin pétillant à base de Chardonnay, idéal en apéritif. A moins de 7 euros la bouteille il est parfait ! J’aime bien également le Pineau rosé ou blanc, obtenu par mutage de mout de raisin frais et de Cognac.
En autre vin très sympa, découvert au restaurant Atalante pendant mon week-end gourmand, j’ai bien aimé le Royal, un vin blanc fait avec du Colombard, du Sauvignon et du Chardonnay. A 3,6 euros la bouteille il est d’un excellent rapport qualité prix, et a reçu pleins de prix.
La cave coopérative a aussi lancé son site de vente en ligne, bien pratique pour découvrir les vins de l’Ile de Ré sans y mettre les pieds (mais bon tant qu’à faire faut venir hein !).
J’espère que toutes ses bonnes adresses et beaux endroits à découvrir vous donneront envie de venir découvrir ou re-découvrir l’Ile de Ré. Moi j’adore y venir hors saison. Je me souviens encore d’un très beau week-end que nous y avons passé en plein mois de février, nous avions eul’impression d’être seuls au monde et avions pu en profiter calmement.
Sinon, l’Ile est très agréable dès les vacances de Pâques jusqu’en été, l’occasion de s’y réserver un p’tit week-end en famille ou en amoureux (en début ou fin de saison c’est mieux côté budget) ou d’y prévoir vos prochaines vacances d’été. Pour plus d’infos sur cette destination, rendez-vous sur Charente Maritime Tourisme
Après avoir découvert La Rochelle et l’Ile de Ré, mon week-end gourmand avec Charente-Maritime Tourisme se poursuit autour du Bassin de Marennes-Oléron. Cette ville est connue et reconnue mondialement pour la qualité de ses huîtres. Elle est située aux portesde l’Ile d’oléron, et son clocher qui culmine à 85 mètres de haut et que l’on remarque de loin est la fierté de ses habitants.
Nous sommes arrivés au petit matin à Marennes, et j’ai adoré voir le chenal qui longe les claires, avec ses bateaux et son sol recouvert de coquilles d’huîtres ! Au programme de la matinée, la découverte de la Cité de l’Huître pour en découvrir plus sur ce coquillage.
La Cité de l’Huître est un lieu immense, à découvrir en famille. On y apprend tout sur l’huître, comment elle nait, comment elle grandit ainsique tout sur l’affinage en claires, spécifique à Marennes Oléron.
Aline va même jusqu’à se mettre à l’eau pour nous faire découvrir le dur travail des producteurs d’huîtres, tout au long de l’année. Quand tout nous est expliqué, montré, le tout même à plus petite échelle on imagineque le travail n’est vraiment pas de tout repos, même en plein hiver quand il faut aller retourner les poches d’huîtres !
Nous sommes ensuite passés à la pratique, pour savoir comment ouvrir les huîtres sans se blesser. Ce n’est vraiment pas compliqué, il faut juste bien positionner son couteau et son pouce dessus pour y arriver facilement. J’étais ravie de découvrir que c’était aussi facile ! La preuve en vidéo :
Nous avons continué la visite de la Cité de l’huître pour y découvrir les différentes Huîtres produites dans la zone de Marennes Oléron. Mais avant tout, il faut savoir que les huîtres produites ici sont des huîtres creuses. Ce sont les plus répandues dans nos eaux côtières et les plus consommées. En France, comme dans une majeure partie du monde,
l’huître commercialisée est l’huître Crassostrea gigas, huître creuse originaire du Pacifique du nord-ouest. Elle a été introduite en France dans les années 1970 après la disparition de la Crassostrea angulata, dite aussi huître Portugaise, qui était très présente en France avant d’être totalement disséminée par une maladie fulgurante. Les Crassostreagigas se reproduisent notamment dans le bassin d’Arcachon et sur les côtes charentaises et vendéennes et sont élevées sur l’ensemble du littoral. On trouve l’huître creuse le long du littoral et de préférence près d’une embouchure de cours d’eau ou d’une incision dans la côte.C’est ensuite le calibre qui définit la taille des huîtres : de 0 à 5 pour les huîtres creuses. Plus le numéro est petit, plus la taille de l’huître est importante. Les 5 sont pour moi vraiment trop petites, les 4
ou les 3 sont parfaites pour la dégustation. Les 1 sont idéales à cuisiner car plus charnues.
Ensuite, il existe pour différentes variétés d’huître pour celles issues de Marennes Oléron :La fine de Claire IGP : c’est une huître peu charnue, qui pendant plusieurs semaines va s’affiner dans les claires, ces bassins argileux peu profonds, qui vont lui permettre d’acquérir une qualité de coquille supérieure à une huître Fine de pleine mer. Lors de l’affinage dans les
claires du bassin de Marennes Oléron, l’huître ajoute à sa saveur marine la subtilité d’un goût de terroir.
La Fine de Claire Verte Label Rouge : c’est une huître qui a été labélisé en 1989. Comme la fine de Claire IGP elle est peu charnue et va passer un peu de temps en Claires. La Fine de Claire Verte Label Rouge doit présenter une teinte verte caractéristique des branchies, témoignage de son verdissement en claire. Sa couleur verte, très appréciée des
consommateurs, est obtenue grâce à la présence dans les Claires de la navicule bleue, une micro algue filtrée par l’huître qui en retient le pigment, la marennine. Elle est commercialisée d’octobre à mai pour respecter son cycle de reproduction, ce qui la garantit non laiteuse. La Spéciale de Claire IGP : c’est une huître que l’ostréiculteur a sélectionné avant l’affinage pour sa forme régulière, sa rondeur et son épaisseur. Elle a un volume de chair plus important et un léger goût de noisette, elle est très équilibrée en saveurs, j’ai adoré la découvrir.
La Pousse en Claire Label Rouge : c’est un produit d’exception et la fierté des ostréiculteurs. Longtemps elle a été diffusée de manière confidentielle, réservée à une clientèle d’initiés et de chefs. Elevée àtrès faible densité, au maximum 5 au m² dans la claire où elle séjournedurant quatre à huit mois, elle pousse en formant sur sa coquille des dentelles caractéristiques appelées lignes de pousse. C’est l’huître la plus typée de la gamme Marennes Oléron, elle est très charnue, on la trouve au moment des fêtes.
Le Chef de la Cité de l’Huître nous a fait découvrir une délicieuse recette : on recouvre des huîtres juste ouvertes d’une cuillère de fondue de poireaux à la crème, on rajoute un peu de gruyère râpé et on passe le tout sous le grill du four quelques minutes. Les huîtres sont àpeine cuites, la garniture fondante, c’est une autre façon de les apprécier.
Mais au naturel, servies avec du beurre Poitou-Charentes, un verre de vin blanc de pays Charentais et du pain c’est pas mal pour ouvrir l’appétit également !
Ensuite, nous avons pris la direction d’une cabane à huîtres, directement chez un ostréiculteur, Bruno Gass, La cabane Buissonnière, à Chaillevette. Fabrice Gass, son frère, du magazine Iodé, nous y a reçu pour un déjeuner autour des produits locaux.
La cabane donne sur les claires, j’ai vraiment adoré passer ce moment dans ce lieu totalement insolite.
Fabrice nous a fait découvrir de très bons produits locaux, comme par exemple la soupe de poissons « La trembladaise » seule soupe de poissons réalisée en Charente-Maritime préparée avec des poissons venant des ports de Charente-Maritime. Je l’ai trouvée excellente, Sud-Ouest gourmand en parle d’ailleurs très bien.
La deuxième découverte gourmande, ou re-découverte car je connais cette pratique depuis toute petite, c’est l’éclade de moules. On dispose les moules crues sur une plaque en bois, on les recouvre d’aiguilles de pain qu’on enflamme. Les aiguilles de pin permettent de faire cuire les moules, apportent une saveur supplémentaire et une texture des plus
agréables. J’adore !
Le plus compliqué et d’arriver à bien gérer la cuisson, en rajoutant des aiguilles pour que les moules cuisent bien. Fabrice s’en sort à merveille !
Côté dégustation, c’est sur que c’est assez salissant, mais qu’est-ce que c’est bon ! Avec du bon pain et du beurre c’est tout simplement parfait.
Comme nous n’avons toujours pas terminé nos découvertes, nous nous approchons des claires pour y rencontrer les crevettes Impériales. Les crevettes impériales sont de grosses crevettes levées en France, dans les marais depuis les années 1980. C’est une espèce qui vit dans les fonds sablo-vaseux, qui supporte des températures de 5 à 32°C. Les éleveurs sesont rassemblés en association (l’ACRIMA, Association des éleveurs de Crevettes Impériales de marais charentais) et ont mis en place un cahier des charges dans le but de ne produire que des crevettes de qualité, vivantes ou cuites.
Ces crevettes sont élevées dans les claires ostréicoles. Les larves sont mises à l’eau au mois de mai et pèsent quelques grammes. Elles vont grandir en claires, à très faible densité : 1 à 2 crevettes par mètre carré au maximum. Les crevettes sont vendues vivantes en caisses de 1 et 2 kg, et sont livrées sur toute la France et à l’étranger de Août à Novembre.
On les trouve sur les marchés de Charente Maritime et un peu plus loin (j’en trouve sur Eysines le dimanche matin, cuites et venant du Médoc), mais ce sont également les chefs qui en sont friands, car il s’agit d’un produit très frais, de qualité et qui n’a pas subit de congélation ni de traitement antigel comme toutes les grosses gambas exotiques que l’on peut trouver habituellement.
Fabrice nous a préparé les crevettes coupées en deux vivantes, poêlées avec du beurre et du Pineau et c’était un régal. Il avait ajouté dessus de l’estragon du Mexique qui apportait un p’tit côté anisé très sympa. Si vous en trouvez n’hésitez pas à en acheter elles sont extra ! Par contreil faudra surement attendre l’été prochain, mais l’hiver la production s’arrête : les crevettes n’aiment pas l’eau froide !
On a vraiment eu du mal à quitter cette cabane, nous y avons passé un excellent moment, le soleil était là également
c’était parfait !
Pourtant il fallait bien partir … la journée passait bien vite et nous avons été rencontrer un producteur de crevettes impériales à Saint-Just-Luzac, toujours autour de Marennes. Il produit également des huîtres et des coquillages.
J’ai d’abord eu une vision d’horreur en arrivant sur place … des serres, du plastique partout … en fait il a mis des serres au dessus des claires pour prolonger la durée de culture des crevettes, car quand l’eau est trop froide, il n’y a plus de crevettes (c’est pour ça que la production s’arrête en novembre). Avec les serres il est possible de pousser un peu plus loin pour espérer avoir des crevettes vivantes pour les fêtes.
En autre produit festif, nous avons également découvert la Pousse en Claire Label Rouge dont je vous parlais en début d’article. C’est vraiment une huître très savoureuse, et très charnue, on la trouve au moment des fêtes. Je n’aime pas les huîtres laiteuses, celle-ci même si elle est blanche et volumineuse a vraiment une saveur très fine, je vais la guetter en décembre !!
J’espère que ces découvertes vous ont donné envie de venir un jour découvrir le Bassin de Marennes en Charente-Maritime. Il me reste encore plein de choses à vous faire découvrir, comme l’Hermione mais également le Safran de Marennes.
Il y a des événements qui ne se refusent pas (surtout quand mon agenda et ma p’tite organisation me le permettent !), comme passer deux journées à la découverte du Château Larrivet Haut-Brion, dans le Bordelais. Ce Château est situé dans la zone d’appelation
Pessac Léognan, des vins que j’aime beaucoup, surtout en rouge, même si je découvre petit à petit les vins blancs qui sont tout aussi charmants et surprenants.
Le Château est la propriété de la famille Gervoson depuis 1987. Petit à petit Philippe et Christine ont fait leur maximum pour redonner au château ses lettres de noblesses et produire des vins de qualité.
Aujourd’hui la propriété atteint plus de 72 hectares (61 hectares pour le rouge, 11 pour le blanc), le vignoble est réorganisé, les infrastructures modernes et ils s’entourent d’une équipe qualifiée pour aller au bout de leurs rêves.
Bruno Lemoine est depuis 2007 le Directeur Général et Vinificateur, et la fille de Philippe, Emilie, est arrivée en 2009 en tant que responsable des relations publiques. J’avais déjà pu rencontrer Christine et Emilie Gervoson, ainsi que Bruno Lemoine lors d’une Oenofolie lors du lancement de la Rose « Les demoiselles de Larrivet Haut-Brion ».
J’étais ravie de les retrouver pour ce très beau voyage des sens qui m’attendait au Château, en compagnie de 7 autres blogueurs : côté cuisine Anne, Nathalie, et Dorian puis côté vins, Anne Victoire, Hélène, Mailys et Emma. Nous avons commencé notre première soirée par une dégustation conviviale des différents vins du Château, sur différentes années, le tout accompagné par les délicieuses huîtres de Joël Dupuch, du gratton Bordelais et du grenier médocain, de très bons produits de mon Sud-Ouest que j’adore. Je peux vous dire qu’avec un verre des Demoiselles de Larrivet c’était tout simplement parfait.
En fait, comme le dit si bien Bruno, les vins de Pessac Léognan sont des vins faciles à boire et qui s’accordent avec plein de plats. En apéritif les seconds vins du Châteaux (cuvées Les Demoiselles) sont élégants et fruités et il n’est pas nécessaire de conserver les Pessac Leognan des années dans une cave pour en profiter. Un bonne info à savoir pour bien gérer nos stocks à la maison, surtout quand on a pas grand chose pour
bien les conserver !
Les rouges sont réalisés avec du Cabernet Sauvignon qui apporte la structure, mais également du Merlot qui renforce le côté fruité. Ce sont donc des vins élégants, équilibrés et faciles à boire. Pendant ces deuxjours, j’ai trouvé qu’ils avaient très bien leur place aussi bien avec des huîtres (blanc, cuvée Les Demoiselles de Larrivet), que de la
charcuterie (blanc et rouge, cuvée les Demoiselles de Larrivet), mais également sur un rôti de boeuf aux champignons (le rouge, Château Larrivet Haut-Brion). A table le Blanc du Château Larrivet Haut-Brion a été également très bien apprécié sur un plateau de fromage, notamment sur un Comté, mais également sur une tarte fine aux pommes.
Et si vous passez dans le coin n’hésitez pas non plus à pousser les grilles du Château … côté oenotourisme le Château Larrivet Haut Brion propose une multitude de choses à faire,que ce soit la découverte des chais groupée à une dégustation, ou une dégustation gourmande avec au choix les macarons ou Dunes de Philippe Andrieu, ou du fromage, voir pour le côté plus luxueux le caviar d’Aquitaine ou les huîtres de Joël Dupuch. Il y a même une découverte pour les enfants basée sur des jus de fruits et des confitures pour leurfaire découvrir de nouvelles saveurs.
Il ne faudra pas non plus louper la visite du Jardin d’Ivresse, qui n’est pas encore tout a fait fini (l’été prochain ce sera génial !). Il a été imaginé par la paysagiste Soline Portmann et il évoluera au fil des saisons, tel le cycle de vieillissement du vin et les couleurs des
plantes et des fleurs évolueront autour des piquet de bois rouge qui rappellent le vignoble et qui donnent de jolies perspectives sur le Château.
Après toutes ces découvertes, nous nous sommes lancés en équipe (blog food & wine) autour d’un panier imposé pour imaginer deux recettes gourmandes et réaliser les accords avec les vins du Château. C’était également un très beau moment, je le partagerai très vite avec vous sur mon blog. Surtout que le mijoté de lapin aux épices, réalisé avec Mailys mérite d’être découvert tellement il était délicieux.
Drame historique de Steven Spielberg
Sortie en 1993 et tiré du livre
Les enfants du film sont ceux des survivants et l'un des producteurs du film est un rescapé de Schindler.
Il tient le rôle du maître d'hôtel dans la première scène du film.
Le tournage a duré 72 jours dans le quartier de Kazimierz à Cracovie
Pour Auschwitz et le camp de travail de Plaszow
interdiction de tourner à l'intérieur.
Il a donc fallu installer un plateau à l'identique à l'extérieur.
Par contre pour la maison d'Oskar Schindler et la prison, ce sont les vraies.
Le script repose essentiellement sur les témoignages des survivants dont celui du garçonnet qui dans le film récupère les valises des juifs tués ou déportés.
La phrase "celui qui sauve une seule vie sauve le monde"est tirée du "Talmud"
Quelques anecdotes
La fillette au manteau rouge à rééllement existé
Elle s'appelle Roma Ligocka.
Elle a publié ses mémoires en 2002
Cette fillette, dans le film, a été l'élément déclencheur de la prise de conscience d'Oskar Schindler.
Dans la tradition juive, les pierres déposées sur les tombes sont une marque de grand respect pour les personnes sur lesquelles elles se recueuillent.
Dans le film, le dernier à déposer sa pierre est Liam Neelson (Oskar Schindler).
Les acteurs allemands ont remercié S. Spielberg pour leur avoir permis de s'affranchir des secrets de famille liés à l'holocauste.
Spielberg a refusé son salaire de réalisateur car il aurait eu l'insupportable impression qu'il aurait été "l'argent du sang versé".
La vraie liste de Schindler.........
.....a été retrouvée en 1999, dans le grenier même de la maison d'Oskar Schindler.......
.....devenue un bar restaurant.
Elle se trouvait dans unequi contenait également près de 7 000 photos et documents qui se trouvent
désormais au musée de l'holocauste de Yad Vashem (Israël)
Ben Kingslay (Ithzak Stern) dans le film, portait toujours sur lui une photo d'Anne Franck car elle lui donnait la force nécessaire et le ton juste pour interpréter certaines scènes difficiles
Tous les bénéfices du film ont servi à Steven Spielberg pour créer sa "fondation pour les survivants de la Shoah en 1994 dont le but est de rassembler les archives de témoignages filmés des survivants comme devoir de mémoire
Le film a été nominé 12 fois et remportent 7 oscarsfilm, réalisateur, scénario, musique, meilleur acteur premier rôle, meilleur second rôle masculin.
Biographie d'Oskar Schindler
né le 28 avril 1908 à Zwitau (Moldavie)
décédé le 9 octobre 1974 à Hildesheim (Allemagne)
En 1988 création du mémorial de Yad Vashem (Israël) et plantation de "l'arbre du juste"en l'honneur d'Oskar Schindler pour les 6 000 juifs qu'il a sauvé.
L'artiste pluridisciplinaire Juliette Clovis interprète le savoir-faire séculaire de la céramique avec élégance, technique et fantaisie en lui insufflant un esprit résolument moderne. Sa vision à la fois minutieuse et minimaliste fait de ces objets des véritables oeuvres de design. Sa vision à la fois minutieuse et minimaliste fait des objets de véritables oeuvres de design. Son art tourne autour de trois thématiques centrales : l'opposition entre la vie et la mort, le rapport de l'homme à la nature et le dialogue entre modernité et tradition. Son art tourne autour de trois thématiques centrales: l'opposition entre la vie et le mort, le rapport de l'homme à la nature et le dialogue entre modernité et tradition. À quelques jours de Pâques, une sélection de ses merveilleux oeufs en porcelaine de Limoges. À quelques jours de Pâques, une sélection de merveilleux oeufs en porcelaine de Limoges.
Ham, petite ville d’environ 5000 habitants, est située à l’est de la Somme, à 20 km au sud-ouest de Saint-Quentin (Aisne) et au nord de Noyon (Oise).Louis-Napoléon Bonaparte, le futur Napoléon III, fût retenu prisonnier de 1840 à 1846 au château, dans une maison dont l’architecture est à rapprocher de cette construction menacée.
A la fin de la “Grande Guerre”, la ville a été incendiée et détruite à 93% par l’armée allemande avant de quitter la ville en septembre 1918.Seulement 7 % des maisons sont demeurées habitables.
Nous nous mobilisons pour sauver une des rares bâtisses epargnées.Cet ancien hôtel particulier de la première partie du XIXème siècle aux façades en“brique et pierre” typiques de l’architecture picarde fut, dès 1884, lapremière école laïque de Ham d’où son surnom à l’époque “d’école du diable”. Voir la carte postale de 1916 avec les élèves et les enseignants.
Cette construction, propriété de la commune, devint ensuite la “maison des syndicats” jusqu’en 2011 où elle fut abandonnée.
Aujourd’hui, elle est menacée de destruction au profit d’un projet privé de logements individuels pour personnes âgées appelé béguinage.Pourtant il existe un deuxième projet sur un autre site, au centre ville, qui lui, n’impose aucune démolition.
De plus, les béguinages s’articulent souvent autour de constructions anciennes mises en valeur, qui servent d’espaces communs.
La bâtisse développe plus de 600 m², cette grande surface offre beaucoup de possibilités de projets de tout ordre, maison médicale, bureaux complémentaires au béguinage, salles de réception et d’accueil pour les familles ....
Les deux projets pourraient se mener de front et cet élément de notre patrimoine commun serait alors valorisé et rendu au service de toute la population.
D’ailleurs, le porteur de projet, la SIP, mentionne sur son site internet dans ses activités : “maintenance du patrimoine” ; quelle belle occasion de le prouver ici !
Le château de Montières à Amiens est un exemple d’une sauvegarde de patrimoine, le château, initialement menacé de destruction, est intégré àun projet du même type, réalisé par... la SIP
Dans le projet actuel, le cout de la démolition serait à la charge de la commune et atteindrait de 80 000 à 100 000 €.
Sans compter le risque d’effondrement lors de l’intervention des engins destructeurs. En effet, la ville est parcourue par de nombreux souterrains très anciens. La bâtisse se trouve sur l’axe église-château dont les liaisons souterraines sont connues et identifiées par endroit.
Le collectif “7 %” s’est constitué pour obtenir la préservation de ce patrimoine commun épargné il y a presque un siècle et Urgences Patrimoine se joint au collectif dans ce combat pour le respect de la mémoire et de l' Histoire de Ham.
Cette pétition sera remise à: Monsieur Gregory Labille Maire de Ham.
Matt Stuart a toujours eu une fascination pour les personnes qui l'entourent et la photographie de rue. Sa dernière série dévoile deux décennies dans les rues de Londres , avant de nombreuses juxtapositions rendant les clichés humoristiques. Sa dernière série dévoile deux décennies dans les rues de Londres , avant de nombreuses juxtapositions rendant les clichés humoristiques. Le photographe anglais est depuis juin 2016 membre de l'agence Magnum Photos . Le photographe anglais est depuis juin 2016 membre de l'agence Magnum Photos .