L’artiste suisse Ugo Rondinone. 7 totems composés de roches de taille humaine, d’origine locale, peintes de couleurs très vives ; chaque pièce gigantesque mesure près de 10m de haut.
Vous allez découvrir en compagnie de Marie51, le département de la Marne et ses plus beaux villages, situés au coeur de la Région Champagne Ardenne, en France. Le Département de la Marne (51) est un des 4 départements de la région Champagne-Ardenne (Marne, Haute-Marne, Ardennes, Aube). La Marne en été est magnifique à découvrir !
Ce département doit son nom à la rivière "La Marne" qui la traverse du sud-est à l'ouest.
Le département de la Marne est situé dans le Nord-Est de la France.
Ce département de la Marne est limitrophe à celui des Ardennes (situé au nord) de la Meuse (à l'Est) des départements de la Haute-Marne et de l'Aube (au sud) et de ceux de la Seine-et-Marne et de l'Aisne (à l'ouest).
La Marne est longue de 116 km de longueur et 97 km de largeur. Sa superficie de 817 970 ha soit 8 180 km2.
C'est un des départements les plus vastes de la France. La Marne comporte par moins de 620 communes. Actuellement, le département de la Marne se divise en 44 cantons, qui se répartissent de la façon suivante : - 8 pour l'arrondissement de Châlons-en-Champagne (45 153 habitants en 2011) 11 pour l'arrondissement d'Epernay (23 888 habitants en 2011) - 16 pour l'arrondissement de Reims(180 752 habitants en 2011) dont 91 720 logements - 3 pour l'arrondissement de Sainte-Menehould (4 990 habitants en 2011) - 6 pour l'arrondissement de Vitry-le-François (13 106 habitants en 2011) dont 7 456 logements.
La Marne est constituée surtout de plaines immenses, bordées de chaque coté, à l'est et l'ouest, par des collines peu élevées, avec 200 mètres d'altitude.
L'Insee vient de publier les chiffres du dernier recensement de 2011... Nous sommes 1 336 053 au 1.11.2011 (soit 2 797 habitants en moins par rapport à 2006) et nous étions 1 337 953 Champardennais au 1.01.2009 soit 4 249 personnes de moins, qu’en 1999. D'après l'étude, deux communes sur trois gagnent des habitants mais 10 des 14 plus grandes en perdent.
La population de la Marne est passée de 565 153 habitants en 1999, à 566 145 au 1er janvier 2009, puis 566 571 au 1.01.2011.
Les Ardennes et la Haute-Marne perdent encore des habitants, faute d'un chomage galopant. L'Aube, par contre, a gagné une nouvelle population.
Reims passe de 187 181 habitants en 1999 à 180 842 en 2009 puis à 180 752 en 2011, et 179 900 habitants en 2013.
"Les tarifs devenus exorbitants des loyers (2/3 d'un salaire ou d'une pension retraite) et la montée de leurs charges, des impôts plus élevés de 10 % par rapport aux autres villes. Entre 2000 et 2011, la dette apr habitant à reims a augmenté de 61,55%. Un fort taux de chomage (+15%) pousse les gens aux revenus modestes à quitter Reims, vers les villages environnants bien moins chers.
Chalons-en-Champagne passe en 2011 à 451 543 (perte de 1031 habitants). En 2014, l'Armée a quitté la région (a perdu - 3 000 militaires).
Epernay passe en 2011 à 23 888 Habitants (a perdu -568 habitants)
Vitry-le-François passe en 2011 à 13 106 habitants (a perdu -1980 habitants)
Sézanne passe en 2011 à 5218 habitants (-58 habitants)
Sainte Ménéhould, en 2011, passe à 4 390 habitants (- 272 habitants)
Le taux de chomage dans la Marne au 1er Trimestre 2010 était de 8,8%. Au 1er trimestre 2013, il est passé à 10,4%. Le chômage continue de grimper, malheureusement, provoquant une crise sans précédent.
Plus de 3 000 entreprises ont disparu dans la Marne depuis un an avec la crise !
Dans la Marne, on y trouve les côteaux champenois qui servent à la fabrication du Champagne.
L'agriculture reste importante dans la région avec ses champs de blés, d'orge, d'avoine, de maïs et de colza. Son Tourisme est tourné principalement avec la visite des Maisons de Champagne (Taittinger, Pommery-Vankren, Jacquart, etc) et la Cathédrale de Reims, qui méritent vraiment de leur rendre visite. Vous découvrez aussi comment est fabriqué ce mystérieux Champagne, vendu dans le monde entier.
Nous allons commencer par découvrir tous les petits villages de la Marne qui en font tout son charme...dont son vignoble qui est une des ressources les plus importantes pour l'économie.
Limousin: Elivia rappelle plusieurs lots de steaks hachés contaminés vendus en grandes surfaces. Aujourd'hui
La Haute-Vienne, la Corrèze, la Creuse, l’Indre, la Vienne, la Dordogne. Les magasins du groupe Système U de ces six départements ont commercialisé des steaks hachés frais contaminés selon La Montagne. L’ensemble de ces produits émane du groupe de viande Elivia. Ce dernier, après avoir détecté la présence d’une souche pathogène de la bactérie Escherichia Coli E (E.Coli) dans ces lots, a pris l’initiative de tous les rappeler. Les clients peuvent « jeter » les produits déjà achetés Le groupe Elivia a expliqué que « les produits ne sont donc plus présents en rayon dans les magasins ». L’entreprise « demande aux personnes qui auraient acheté puis congelé ces produits de ne pas les consommer et de les rapporter au magasin où ils ont été achetés, ou de les jeter ». Les lots visés concernent de la viande hachée fraîche à 5% de matière grasse portant la référence A16591020et ayant commedate limite de consommation le 19 juin 2016.
Symbole de Paris, notre tour Eiffel a pourtant de nombreuses sœurs jumelles dans le monde
Paris, la ville lumière, ses monuments et sa fameuse Dame de fer… La tour Eiffel est un des symboles de la France et fait des jaloux, tellement de jaloux, que des petites soeurs sont nées partout dans le monde.
Dès son inauguration en 1889 lors de l’Exposition universelle de Paris, des milliers de personnes se sont ébahies devant l’immense tour de fer. Dès 1890, le Royaume-Uni a lancé un concours pour réaliser une tour de 1 200 pieds, soit environ 360 mètres. Ainsi, en plus de 125 ans, le nombre de reproductions de notre chère tour Eiffel s’est élevé à un total de 22.
La plus célèbre : La tour Eiffel de Las Vegas via Shutterstock Une nuit à l’hôtel Paris Las vegas par Lucky-photographer. La plus célèbre des imitations est située en face de l’hôtel-casinoParis Las Vegas à Las Vegas dans le Nevada et mesure la moitié de l’original soit 165 mètres. A l’origine, les constructeurs avaient le projet d’une réplique grandeur réelle mais la proximité de l’aéroport McCarran a rendu le projet impossible. Inauguré en 1999 par Catherine Deneuve, l’hôtel utilise de nombreux éléments permettant de recréer l’ambiance parisienne à l’instar de l’Arc de Triomphe (échelle 2/3) ou de la Fontaine des mers de la place de la Concorde.
La plus « Resident Evil » : La tour Eiffel de Hangzhou en Chine via Shutterstock La tour Eiffel de Hangzhou où se trouve le quartier fantôme. Haute de 108 mètres (échelle 1/3), cette imitation peut, comme la nôtre, accueillir des visiteurs sur ses trois étages. Cette initiative d’un promoteur immobilier privé s’inscrit dans la construction d’une residence de luxe reproduisant un quartier haussmannien typiquement parisien. Bien que très prisé par les Chinois pour leurs photos de mariage, ce projet est un échec commercial. Entamé en 2007, le projet immobilier n’a intéressé qu’une trentaine de familles alors que cette copie made in China a la capacité d’accueillir 10 000 personnes. La zone est désormais comparable à une ville fantôme digne des meilleurs films de zombies.
La plus effrayante : La tour Eiffel du parc d’attractions Kings Island dans l’Ohio La tour à la légende effrayante de Kings Island Kings Island est un célèbre parc d’attractions de l’Ohio surplombé par une réplique de la tour Eiffel à l’échelle 1/3, soit environ 100 mètres de hauteur. Construite en 1972, cette tour, point central du parc, est soutenue par plus de 15 000 boulons. Cependant, cette magistrale reproduction a été à l’origine de tragiques évènements. Le 13 mai 1983, John Harter, un jeune lycéen, célébrait sa remise de diplôme au parc. Après avoir escaladé la zone interdite de la tour, le jeune homme fait une chute mortelle dans la cage d’ascenseur et meurt décapité. Trente ans plus tard, les habitants de la région murmurent qu’ils ont pu apercevoir le fantôme du jeune garçon aux alentours de l’effrayante tour.
La plus lointaine :La tour Eiffel de Parij en Russie L’antenne-relais aux airs de tour Eiffel à Parij, Russie Dans les steppes de l’Oural, le petit village rural de Parij a sa propre copie de notre tour. Le village a hérité de ce nom en hommage à la victoire cosaque contre les troupes napoléoniennes lors de la bataille de Paris en 1814. Presque 200 ans plus tard, une compagnie de téléphonie devait construire une antenne-relais dans ce petit village. Leur sens de l’humour les pousse alors à construire une antenne en forme de tour Eiffel, dépensant quatre millions de roubles de plus que pour un relais traditionnel. Cette tour Eiffel est six fois moins haute que l’original, soit 50 mètres, personne ne peut y monter ; mais des attractions, un musée et une boutique parisienne ont ouvert, créant un dynamisme touristique dans la région.
La plus ancienne : La tour Eiffel du parc Bolivar en Bolivie Le vieux monument du parc Bolivar à Sucre (Bolivie) La capitale bolivienne, Sucre, a également une miniature de la tour Eiffel. Haute de 35 mètres, elle fut également dessinée parGustave Eiffel en 1908 avant que les pièces composant la structure ne soit envoyées par bateau en Amérique du Sud. Assemblée par des ingénieurs locaux, Federico José FedericoMartinelli et Hammel, la tour fut inaugurée le 25 mai 1909 pour célébrer le centenaire de la guerre d’indépendance bolivienne. D’abord conçue comme une station météo, elle fut ensuite déplacée au centre du parc Bolivar en 1925 pour marquer le centenaire de la république bolivienne. La structure n’est désormais qu’une attraction touristique. Grâce à son escalier en colimaçon, les visiteurs peuvent admirer le parc et la ville depuis le sommet de la tour. Une réplique de l’Arc de Triomphe prend également place au coeur du parc.
Divisée en plusieurs éléments, la construction fut assemblée à Villepinte en février 1989 puis sur les Champs-Elysées en juillet de la même année pour célébrer le centenaire de la vraie tour Eiffel. Un fois démontée, cette première tour fut ramenée et entreposée à Calais dans un bâtiment qui fut détruit et laissa la réalisation en morceaux. Après ce malheureux évènement, la société Meccano prit la décision de construire une deuxième tour. Louis Fleck, un des assistants de Michel Bréal, fut choisi pour construire ce second essai qui lui prit 826 heures de travail. La structure fut exposée à la patinoire de Central Park à New York en 1991 puis achetée par le musée d’Atlanta.
La plus mégalo : le projet de tour Eiffel de Dubaï Le projet en 3D de “Falconcity of Wonders” Les émirs voient leurs villes en grand… Dans le cadre du projet « Falconcity of Wonders », ils ont décidé de construire leur tour Eiffel qui prendra place à côté d’une réplique de la tour de Pise, du Taj Mahal, de la grande pyramide de Gizeh, des jardins suspendus de Babylone, de la ville de Venise et du phare d’Alexandrie. Ce projet démentiel s’inscrit dans la politique de Mohammed ben Rachid Al Maktoum, émir de Dubai, de développer la région comme une destination touristique d’ordre mondial. Ces reproductions prendront place au coeur d’un quartier commercial et résidentiel, incluant des maisons, des appartements, des centres commerciaux, des hôtels, de spacieux bureaux, des restaurants hauts de gamme, des spas, des écoles et même des crèches. La scintillante tour Eiffel originale Même la Société d’exploitation de la tour Eiffel, gardienne du monument original, reconnaît qu’il est impossible de recenser toutes les reproductions. La tour Eiffel fait partie du domainepublic ; tout le monde peut reproduire le monument sans permission et sans limites. Passionné par ce magnifique monument ?
Un employé de la mutuelle générale de la police est suspecté d'avoir diffusé sur Google Drive un fichier contenant les coordonnées de 112 000 policiers et proches à cause d'un différend avec sa hiérarchie. Il ne s’agirait pas d’un piratage ordinaire, mais d’un acte de malveillance sur fond de vengeance. Mais pour les policiers et leurs proches qui sont victimes de la fuite, cela ne change pas grand chose : seul le résultat compte. Et le résultat, c’est la diffusion sur Internetdes données personnelles non protégées d’environ 112 000 membres de la mutuelle générale de la police. Révélée lundi par RTL, l’affaire démarre il y a tout juste quelques semaines quand un responsable d’agence de la mutuelle copie le fichier des adhérents et l’envoi sur le service de stockage à distance de Google. Nous sommes alors le 2 juin. Mais il faudra attendre trois semaines supplémentaires pour que la direction se rende compte de la gravité des faits, mette à pied le salarié et dépose plainte. Qu’est-ce qu’on trouve, dans ce fichier ? Des coordonnées des membres de la mutuelle (numéros de téléphone, adresses postales, adresses de courrier électronique),mais aussi leur identité. Sont concernés le personnel actif, mais aussi d’anciens policiers à la retraite et des proches. Mais pour consulter le contenu de ce document, encore faut-il mettre la main sur l’URL de Google Drive qui pointe dessus. Or, il semble que celui-ci n’ait pas été vraiment partagé. « Je pense qu’il y a plus de peur que de mal », commente Benoît Briatte, le président de la mutuelle générale de la police, interrogé par Le Figaro. Et sans ce lien, impossible de tomber sur le fichier. Tout l’enjeu est donc de savoir si d’autres personnes ont connaissance de l’URL et, le cas échéant, ce qu’elles comptent en faire. Dans ces circonstances, Google France a été contacté pour procéder sans tarder à la suppression de ce document sensible. D’après RTL, la firme de Mountain View serait en train de passer un coup de balai sur Google Drive pour retirer toute trace du fichier. Pour sa part, la mutuelle générale de la police « a ajouté un niveau de contrôle supplémentaire lorsque les salariés veulent accéder aux données des clients ». Quant au salarié, « il ne nie pas les faits mais n’a pas expliqué sa démarche », note Benoît Briatte. Il semble à première vue que l’employé aurait agi parce qu’il n’aurait pas obtenu une prime qu’il jugeait visiblement avoir méritée. Une chose est sûre,promise ou pas, la perspective d’une prime s’est définitivement éloignée. Aujourd’hui, c’est le maintien ou non du salarié dans la société qui va se jouer.
Par Philippe Bourget (Texte Original) ; Céline Fion :Adaptation Web
Dominant le golfe de Saint-Florent, Nonza scrute sans cesse l'horizon depuis sa gracieuse tour paoline. Concentré autour de son église, le village aux toits de lauze envoute le visiteur du Cap Corse.
Agrippé à la falaise, dans l’arrondissement de Bastia, ce village classé vit aujourd’hui principalement du tourisme. Seuls soixante-dix habitants profitent à l’année de la beauté de Nonza. La cité perchée face à la mer affiche une silhouette peu commune. Alors que la majorité des villages de l’île éclatent en hameaux autour d’un noyau central, ce village fait front et affiche un seul bloc compact, avec l’église Santa Ghjulia en son cœur. Impossible de rater cette merveille, dédiée à sainte Julie, la patronne de l’île; la pointe blanche de son clocher en ogive et le badigeon rose de ses murs tranchent avec la lauze qui façonne les toits des maisons. A l'exception du cimetière, qui se trouve un peu à l'écart, l'ensemble du village tient concentré dans un mouchoir de poche. L'église Santa GhjuliaL’église abrite un autel en marbre polychrome (XVIIe) et une peinture représentant sainte Julie crucifiée (XVIe). C’est à Nonza que la pauvre jeune femme aurait été martyrisée. De ses seins, jetés contre les falaises, aurait jailli une fontaine miraculeuse, que l’on peut encore admirer au nord du village. Les visiteurs s’attarderont également sur la tour paoline. Cette dernière fut relevée en 1760, sur les ruines d’une forteresse médiévale, par le célèbre « général de la nation corse », Pascal Paoli. Bâtie en schiste vert, elle domine le golfe de Saint-Florent du haut de ses 165 mètres d’altitude. L’histoire raconte qu’en 1768, lors de la conquête française, un homme seul parvint à tenir en respect une armée d’assaillants depuis cette tour, avant de se résigner à capituler. La position de Nonza fut idéale pour voir les ennemis approcher, elle est aujourd'hui appréciable pour contempler la beauté des flots et la plage de sable noir. Terre de guetIl faut dire que l’histoire a invité Nonza à garder un œil vigilant et méfiant sur ce qui arrivait de la mer. Déjà à l’époque romaine, ce belvédère avait été choisi pour surveiller d’éventuelles tentatives d’incursion qui auraient menacé la colonie de Mariana, sur la côte orientale. Le nom de cette perpétuelle terre de guet proviendrait d’un mot latin signifiant « annonciateur ». Aujourd’hui ce sont surtout les touristes qui envisagent d’assiéger le village, sans la moindre animosité.
Ils viennent en nombre aux beaux jours, pour jouir de cette halte d’exception en bordure de la D80. Les marcheurs trouvent leur bonheur sur les terrains accidentés avoisinants, où pousse le cédrat.
Installe?e sur les bords du Rho?ne, la cite? romaine est le point de de?part de la via Tolosana. Vous vous laisserez gagner par son charme me?ridional avant de marcher, avec la sensation d’e?tre le seul a? en profiter, dans l’immensite? plane de la Camargue. Place Voltaire à Arles
Avec ses petites places tre?s me?ridionales, son de?dale de ruelles e?troites, sa lumie?re vante?e par Van Gogh (outre la fameuse toile Le Cafe? le soir, il y a peint trois cents œuvres entre 1888 a? 1890), Arles est une belle cite? romaine qui me?rite que vous vous y attardiez un peu. Vous verrez, elle me?rite bien son surnom de «Petite Rome des Gaules»... Ce?sar en fait une colonie romaine prospe?re de?s 46 avant J.-C. Vous verrez ses ce?le?bres are?nes (un amphithe?a?tre qui n’est pas sans rappeler le Colise?e de Rome), son the?a?tre, ses thermes de Constantin ou encore la ne?cropole des Alyscamps. Les arènes d'Arles sont situées au cœur de la ville. Le Guide du pe?lerin, au XIIe sie?cle, ordonnait, dans cette ville, de « rendre visite au corps du bienheureux Trophime, confesseur ». « Et dans le cimetie?re de la me?me ville, y lisait-on encore, on doit chercher les reliques de l’e?ve?que saint Honorat .» L’e?glise Saint-Trophime, construite au XIIe sie?cle, est une tre?s belle e?glise romane provenc?ale avec un magnifique portail qui rappelle celui de Saint- Gilles avec son Christ en majeste?. Visitez le cloi?tre, un ensemble tre?s harmonieux, qui de?ploie deux galeries romanes et deux galeries gothiques. Le plus beau de Provence pour certains.
Dans ce pays d'eaux mêlées, la terre épouse le ciel. Tout est plat, mais loin de l'ennui.
Apre?s avoir traverse? le Rho?ne, les pe?lerins quittaient la cite? d’Arles par le quartier de Trinquetaille. Les faubourgs passe?s, c’est de?ja? la Petite Camargue. Ici tout est plat, mais pourtant loin d’e?tre ennuyeux! Vous marcherez le long de canaux, jalonne?s de mas et de silos a? riz. Il y aussi, a? la place des anciens marais, des champs, des vignes, des vergers. Vous croiserez les moutons me?rinos (issus du croisement de la race locale arle?sienne avec le me?rinos d’Espagne, appre?cie? pour la finesse de sa laine). Autour des roubines, ces petits canaux et fosse?s, peut-e?tre aurez-vous la chance d’apercevoir, a? la faveur d’un petit matin, he?rons cen- dre?s, e?chasses blanches et autres oiseaux pren- dre leur envol ! E?videmment, me?me si la mer est invisible, on la sent toute proche. Beaucoup de pe?lerins, avant de gagner Saint-Gilles, ne pouvaient d’ailleurs pas s’empe?cher de couper a? travers les mare?cages pour se rendre au sanctuaire des Saintes- Maries-de-la-Mer, la? ou? bat le vrai cœur de la Camargue ! Les pélerins avant d'aller à Saint-Gilles se dirigeaient vers les Saintes-Maries-de-la-Mer. Les pèlerinages des Saintes-Maries-de-la-MerVille e?mergeant a? peine de l’eau, ou? le sel se marie a? l’eau douce, les Saintes-Maries-de-la-Mer sont une terre d’accueil et une ode a? la Carmargue. Les Saintes-Maries sont aussi un important lieu de pe?lerinages. Les reliques des saintes de?couvertes en 1448 lors de fouilles ordonne?es par le roi Rene? sont ve?ne?re?es durant deux pe?lerinages. Le plus connu a lieu chaque 24 et 25 mai avec la participation des gitans.
Les gitans célèbrent Marie-Jacobé, sœur de la Vierge ; les Saintois vénèrent Marie-Salomé, la mère de Jean, Lazare, Jacques...
La journe?e du 25 est consacre?e aux saintes du village, Marie-Jacobe? et Marie-Salome?, toutes deux mene?es en procession a? la mer. Porte?es par les gitans, entoure?es de la foule des fide?les, des Arle?siennes et des gardians en costume traditionnel et des pe?lerins venus du monde entier, elles sont be?nies par l’e?ve?que. Pendant ces deux jours, offices et prie?res se succe?dent dans l’e?glise. Le second pe?lerinage – d’une moindre ampleur mais peut-e?tre plus authentique – a lieu le dimanche le plus proche du 22 octobre.
Il faut voir la procession sortir de l’e?glise des Saintes- Maries-de-la-Mer et suivre au son des fifres et des tambourins la marche ouverte par les gardians a? cheval...
Le cap Corse arbore fièrement une âpre beauté.... Sa colonne vertébrale de montagnes laisse peu de place à des villages groupés autour de ruelles et d’escaliers.
La commune de Centuri tiendrait son nom d'un site romain, Centurinum Civitas. Une beauté du littoralLes puristes sont tous d'acord : l'identité corse ne s'exprime jamais aussi bien que dans "le Cap". Montagne et mer se mélangent ici plus qu'ailleurs, quand des sommets de près de 600 mètres dominent le rivage distant de quelques kilomètres seulement. Un tel dénivelé - dû au plissement alpin - explique la formation des falaises qui tombent à pic dans les flots. C'est dire combien la côte peut être austère et inhospitalière quand la Méditerrannée - qui sait si souvent déployer toute sa séduction turquoise - se fâche, transformant les flots en "chaudrons du diable".
Avec ses maisons anciennes aux toits de lauzes et ses rues pavées, cette petite marine date du Second Empire, la flotte britannique ayant brulé le port en 1794. Bénéficier d'un abri même précaire est alors une question de survie. Ce qui explique que la moindre indentation de la côte revêt une importante particulière. C’est le cas de Centuri-Port avec sa tour génoise, marine de la commune de Centuri. Installer le village loin du rivage n’est pas une exception dans cette partie de l’île. Cela serait même l’une des caractéristiques du nord de la Corse : durant des siècles, le danger venait de la mer et il était vital de voir l’ennemi arriver du plus loin possible. Sept Hameaux Et Un PortPays de serpentine et de maquis, Centuri ne comporte pas moins de sept hameaux placés en arc de cercle à une altitude comprise entre 0 et 130 mètres. Il s’étend sur un territoire qui a les pieds dans l’eau et la tête au mont Toricella, situé à plus de 500 mètres d’altitude. Au détour des virages qui ponctuent la D 80 – qui fait le tour du cap Corse entre Saint-Florent et Bastia – les vues sur la mer en contrebas sont sublimes. C’est ainsi que, au débouché d’une des rares vallées, l’on découvre le septième hameau, niché derrière l’abri que forme l’îlot de Capense : le port, sur lequel se focalise toute l’activité en période estivale.
En 1757, Pascal Paoli décide de faire de Centuri un port militaire de la nation corse indépendante. Son rôle de premier plan s’affirme avec le développement des activités agricoles qui ne déclineront qu’à la fin du XIXe siècle et après la Première Guerre mondiale. Un réseau dense de sentiers – qui traversent un maquis bas où les chênes verts, les arbousiers et les lentisques disputent l’espace aux épineux, aux bruyères et aux cistes – relie tous ces hameaux qui ont chacun leur attrait, marques d’un passé où le commerce était florissant et l’activité agricole intense. Ainsi, Camera, principale entité de la commune, est riche de l’église paroissiale Saint-Sylvestre, de l’ancienne confrérie Santa Croce et de la chapelle des Cipriani, toutes serrées autour des ruelles et des escaliers. Il faut y aller au soleil couchant, quand la mer en contrebas se teinte de rouge sang et que les pierres rosissent. Un Château Dans Les ArbresEntre les hameaux de Camera et d’Orche, en suivant la D35, celui de Merlacce mérite une visite plus longue. Ici, la famille de Franceschi, marquis de Sedilo au XXe siècle, a transformé en château l’ancienne tour quadrangulaire des Preziosi en lui adjoignant un pastiche médiéval. C’est en dessous de ce château qu’a été récemment mise au jour une jolie petite fontaine.
La Fontaine De Cannelle, Se Fond Dans Le Décor...
À Orche, une chapelle, la Sainte-Trinité, possède un triptyque sur bois daté du XVIe siècle et une tour carrée en ruine. Enfin, desservi par la « via », sa voie centrale pavée à l’antique, Cannelle... Est un joli village perché dont la vieille tour située près de l’antique chapelle San Ghjacumu a été récemment réaménagée.
Chaque rue, chaque escalier de la Butte aurait son anecdote à raconter sur un peintre, un écrivain,? un poète. Là-haut se sont écrits des chapitres capitaux de l’histoire de l’art. Petite visite initiatique. Accroché aux pentes abruptes d’une colline tout au nord de la capitale, Montmartre n’était en principe pas en mesure d’entrer dans les plans du baron Haussmann, pour qui une rue digne de ce nom ne pouvait qu’être rectiligne et de préférence plate. Ce village conserva ainsi son labyrinthe de ruelles bordées de maisonnettes, et jusqu’au début du XXe siècle, une partie de ses pentes resta couverte d’une végétation assez intense pour qu’on parlât de maquis. Mais on ne stoppe pas l’extension d’une ville ! La rue Caulaincourt, puis l’avenue Junot, ont fini par monter à l’assaut de la Butte où ont dès lors poussé des immeubles cossus, imposant de curieux contrastes avec le village.
La basilique du Sacré-Cœur est bâtie là où s’est déclenchée la Commune de Paris en mars 1871. Sa première pierre a été posée en 1875, elle a été consacrée en 1919 !
Entre l’avenue Junot et la rue Caulaincourt, un escalier, nommé rue Juste-Métivier. Cette voie est réservée au seul usage des piétons qui découvrent le Montmartre aisé. Hôtels particuliers, superbes immeubles, le versant cossu s’est bâti sur le maquis.
La rue du Mont-Cenis, tout au nord de la Butte, part quasiment de la place du Tertre pour rejoindre les Maréchaux, juste avant le périphérique. Ici, elle est photographiée dans sa partie supérieure. Après la rue Caulaincourt, elle redevient une voie comme les autres, voitures, bus, deux-roues...
Place Blanche, célèbre pour son cabaret le Moulin Rouge, une institution que l’on doit à Joseph Oller et Charles Zidler depuis 1889. Tel que vous le voyez aujourd’hui, il est en tout point identique à celui imaginé en 1889 par Oller et Zidler, qui avaient déjà créé l’Olympia sur le boulevard des Capucines. Le french cancan en fit le succès, et, en inspirant Toulouse-Lautrec, il assura aux lieux une célébrité éternelle.
La cité des Fusains - Renoir eut ici un atelier, dans la cité des Fusains dont les maisons à pseudo-colombages étaient d’anciens pavillons de l’exposition universelle de 1889. Aujourd’hui, il relève de l’utopie de vouloir y habiter : hors de prix.
Connue dans le monde entier, la maison rose du Lapin Agile se présente comme le « conservatoire de la chanson française ». Cette petite maison fut construite vers 1850, au moment même où le préfet Haussmann initiait la construction d’imposants immeubles. Dans les années 1860 y vivait un petit fonctionnaire et sa femme qui improvisa une guinguette au rez-de-chaussée, baptisée Cabaret des assassins... afin d’attirer les clients ! Puis une ex-danseuse de french cancan, Adèle Ducerf, reprit l’établissement qui devint À ma campagne. Mais l’esprit des lieux exigea une autre enseigne, qui fut commandée au caricaturiste André Gill. Il dessina ce curieux lapin jaillissant d’une casserole en tenant en équilibre une bouteille... et le « lapin à Gill » devint « Le Lapin Agile» ! À cette époque, la petite maison de la butte Montmartre reçoit une clientèle étonnante : Verlaine, Villiers de l’Isle-Adam, Courteline, Ziem, Clemenceau (alors député). Cela continuera lorsque la maison sera reprise par Berthe et son fameux Frédé, en 1902. Aujourd’hui, en participant à la « veillée » qui commence à 21 heures, on s’assied aux mêmes places que Picasso, Salmon, Max Jacob, Mac Orlan, Dorgelès, Carco...
La rue de l’Abreuvoir est pavée, discrète, sinueuse et... rescapée.
Source : Un après-midi à Montmartre... En 1867, il fut question de l’agrandir et de la doter de grands immeubles. Les modestes Montmartrois qui y vivaient ont su résister.
L’artiste suisse Ugo Rondinone.
7 totems composés de roches de taille humaine, d’origine locale, peintes
de couleurs très vives ; chaque pièce gigantesque mesure près de 10m de haut.
Vous allez découvrir en compagnie de Marie51, le département de la Marne et
ses plus beaux villages, situés au coeur de la Région Champagne Ardenne,
en France. Le Département de la Marne (51) est un des 4 départements de
la région Champagne-Ardenne (Marne, Haute-Marne, Ardennes, Aube). La
Marne en été est magnifique à découvrir !
Ce département doit son nom à la rivière "La Marne"
qui la traverse du sud-est à l'ouest.
Le département de la Marne est situé dans le Nord-Est de la France.
Ce département de la Marne est limitrophe à celui
des Ardennes (situé au nord) de la Meuse (à l'Est)
des départements de la Haute-Marne et de l'Aube
(au sud) et de ceux de la Seine-et-Marne et de l'Aisne (à l'ouest).
La Marne est longue de 116 km de longueur et 97 km de largeur.
Sa superficie de 817 970 ha soit 8 180 km2.
C'est un des départements les plus vastes de la France.
La Marne comporte par moins de 620 communes.
Actuellement, le département de la Marne se divise en 44 cantons, qui se répartissent de la façon suivante :
- 8 pour l'arrondissement de Châlons-en-Champagne (45 153 habitants en 2011)
11 pour l'arrondissement d'Epernay (23 888 habitants en 2011)
- 16 pour l'arrondissement de Reims(180 752 habitants en 2011) dont 91 720 logements
- 3 pour l'arrondissement de Sainte-Menehould (4 990 habitants en 2011)
- 6 pour l'arrondissement de Vitry-le-François (13 106 habitants en 2011) dont 7 456 logements.
La Marne est constituée surtout de plaines immenses, bordées de chaque
coté, à l'est et l'ouest, par des collines peu élevées, avec 200 mètres
d'altitude.
L'Insee vient de publier les chiffres du dernier recensement de 2011...
Nous sommes 1 336 053 au 1.11.2011 (soit 2 797 habitants en moins par
rapport à 2006) et nous étions 1 337 953 Champardennais au 1.01.2009
soit 4 249 personnes de moins, qu’en 1999.
D'après l'étude, deux communes sur trois gagnent des habitants mais 10 des 14 plus grandes en perdent.
La population de la Marne est passée de 565 153 habitants en 1999, à 566 145 au 1er janvier 2009,
puis 566 571 au 1.01.2011.
Les Ardennes et la Haute-Marne perdent encore des habitants, faute d'un
chomage galopant. L'Aube, par contre, a gagné une nouvelle population.
Reims passe de 187 181 habitants en 1999 à 180 842 en 2009 puis à 180 752 en 2011, et 179 900 habitants en 2013.
"Les tarifs devenus exorbitants des loyers (2/3 d'un salaire ou d'une
pension retraite) et la montée de leurs charges, des impôts plus élevés
de 10 % par rapport aux autres villes.
Entre 2000 et 2011, la dette apr habitant à reims a augmenté de 61,55%. Un
fort taux de chomage (+15%) pousse les gens aux revenus modestes à
quitter Reims, vers les villages environnants bien moins chers.
Chalons-en-Champagne passe en 2011 à 451 543 (perte de 1031 habitants).
En 2014, l'Armée a quitté la région (a perdu - 3 000 militaires).
Epernay passe en 2011 à 23 888 Habitants (a perdu -568 habitants)
Vitry-le-François passe en 2011 à 13 106 habitants (a perdu -1980 habitants)
Sézanne passe en 2011 à 5218 habitants (-58 habitants)
Sainte Ménéhould, en 2011, passe à 4 390 habitants (- 272 habitants)
Le taux de chomage dans la Marne au 1er Trimestre 2010 était de 8,8%. Au 1er trimestre 2013, il est passé à 10,4%.
Le chômage continue de grimper, malheureusement, provoquant une crise sans précédent.
Plus de 3 000 entreprises ont disparu dans la Marne depuis un an avec la crise !
Source: Chomage dans la Marne
Dans la Marne, on y trouve les côteaux champenois qui servent à la fabrication du Champagne.
L'agriculture reste importante dans la région avec ses champs de blés, d'orge, d'avoine, de maïs et de colza.
Son Tourisme est tourné principalement avec la visite des Maisons de
Champagne (Taittinger, Pommery-Vankren, Jacquart, etc) et la Cathédrale
de Reims, qui méritent vraiment de leur rendre visite.
Vous découvrez aussi comment est fabriqué ce mystérieux Champagne, vendu dans le monde entier.
Nous allons commencer par découvrir tous les petits villages de la
Marne qui en font tout son charme...dont son vignoble qui est une des
ressources les plus importantes pour l'économie.
La Haute-Vienne, la Corrèze, la Creuse, l’Indre, la Vienne, la Dordogne. Les magasins du groupe Système U de ces six départements ont commercialisé des steaks hachés frais contaminés selon La Montagne. L’ensemble de ces produits émane du groupe de viande Elivia. Ce dernier, après avoir détecté la présence d’une souche pathogène de la bactérie Escherichia Coli E (E.Coli) dans ces lots, a pris l’initiative de tous les rappeler.
Les clients peuvent « jeter » les produits déjà achetés Le groupe Elivia a expliqué que « les produits ne sont donc plus présents en rayon dans les magasins ». L’entreprise « demande aux personnes qui auraient acheté puis congelé ces produits de ne pas les consommer et de les rapporter au magasin où ils ont été achetés, ou de les jeter ». Les lots visés concernent de la viande hachée fraîche à 5% de matière grasse portant la référence A16591020 et ayant comme date limite de consommation le 19 juin 2016.
de nombreuses sœurs jumelles dans le monde
Paris, la ville lumière, ses monuments et sa fameuse Dame de fer… La tour
Eiffel est un des symboles de la France et fait des jaloux, tellement de
jaloux, que des petites soeurs sont nées partout dans le monde.
Dès son inauguration en 1889 lors de l’Exposition universelle de Paris, des
milliers de personnes se sont ébahies devant l’immense tour de fer. Dès
1890, le Royaume-Uni a lancé un concours pour réaliser une tour de 1 200
pieds, soit environ 360 mètres. Ainsi, en plus de 125 ans, le nombre de
reproductions de notre chère tour Eiffel s’est élevé à un total de 22.
La plus célèbre : La tour Eiffel de Las Vegas
via Shutterstock
Une nuit à l’hôtel Paris Las vegas par Lucky-photographer.
La plus célèbre des imitations est située en face de l’hôtel-casinoParis Las Vegas
à Las Vegas dans le Nevada et mesure la moitié de l’original soit 165
mètres. A l’origine, les constructeurs avaient le projet d’une réplique
grandeur réelle mais la proximité de l’aéroport McCarran a rendu le
projet impossible. Inauguré en 1999 par Catherine Deneuve, l’hôtel utilise de nombreux éléments permettant de recréer l’ambiance
parisienne à l’instar de l’Arc de Triomphe (échelle 2/3) ou de la
Fontaine des mers de la place de la Concorde.
La plus « Resident Evil » : La tour Eiffel de Hangzhou en Chine
via Shutterstock
La tour Eiffel de Hangzhou où se trouve le quartier fantôme. Haute de 108 mètres (échelle 1/3),
cette imitation peut, comme la nôtre, accueillir des visiteurs sur ses trois étages. Cette initiative d’un promoteur immobilier privé s’inscrit dans la construction d’une
residence de luxe reproduisant un quartier haussmannien typiquement
parisien. Bien que très prisé par les Chinois pour leurs photos de
mariage, ce projet est un échec commercial. Entamé en 2007, le projet
immobilier n’a intéressé qu’une trentaine de familles alors que cette
copie made in China a la capacité d’accueillir 10 000 personnes. La zone
est désormais comparable à une ville fantôme digne des meilleurs films
de zombies.
La plus effrayante : La tour Eiffel du parc d’attractions Kings Island dans l’Ohio
La tour à la légende effrayante de Kings Island Kings Island est un célèbre parc d’attractions de l’Ohio surplombé par une réplique de la tour Eiffel à l’échelle 1/3, soit environ 100 mètres de hauteur.
Construite en 1972, cette tour, point central du parc, est soutenue par
plus de 15 000 boulons. Cependant, cette magistrale reproduction a été à
l’origine de tragiques évènements. Le 13 mai 1983, John Harter, un jeune lycéen, célébrait sa remise de diplôme au parc.
Après avoir escaladé la zone interdite de la tour, le jeune homme fait une chute
mortelle dans la cage d’ascenseur et meurt décapité. Trente ans plus
tard, les habitants de la région murmurent qu’ils ont pu apercevoir le
fantôme du jeune garçon aux alentours de l’effrayante tour.
La plus lointaine : La tour Eiffel de Parij en Russie
L’antenne-relais aux airs de tour Eiffel à Parij, Russie
Dans les steppes de l’Oural, le petit village rural de Parij a sa propre copie de notre tour.
Le village a hérité de ce nom en hommage à la victoire cosaque contre les troupes napoléoniennes lors de
la bataille de Paris en 1814. Presque 200 ans plus tard, une compagnie
de téléphonie devait construire une antenne-relais dans ce petit
village. Leur sens de l’humour les pousse alors à construire une antenne
en forme de tour Eiffel, dépensant quatre millions de roubles de plus
que pour un relais traditionnel. Cette tour Eiffel est six fois moins
haute que l’original, soit 50 mètres, personne ne peut y monter ; mais
des attractions, un musée et une boutique parisienne ont ouvert, créant
un dynamisme touristique dans la région.
La plus ancienne : La tour Eiffel du parc Bolivar en Bolivie
Le vieux monument du parc Bolivar à Sucre (Bolivie) La capitale bolivienne, Sucre, a également une miniature de la tour Eiffel. Haute de 35 mètres, elle fut également dessinée parGustave Eiffel en 1908 avant que les pièces composant la structure ne soit envoyées
par bateau en Amérique du Sud. Assemblée par des ingénieurs locaux, Federico José FedericoMartinelli et Hammel, la tour fut inaugurée le 25 mai 1909 pour célébrer le centenaire de la
guerre d’indépendance bolivienne. D’abord conçue comme une station
météo, elle fut ensuite déplacée au centre du parc Bolivar en 1925 pour marquer le centenaire de la république bolivienne. La
structure n’est désormais qu’une attraction touristique. Grâce à son
escalier en colimaçon, les visiteurs peuvent admirer le parc et la ville
depuis le sommet de la tour. Une réplique de l’Arc de Triomphe prend
également place au coeur du parc.
La plus enfantine : la tour Eiffel en pièces Meccano au musée de la technologie d’Atlanta en Géorgie
Haute de 11,50 mètres, cette construction, forte de plus de 15 672 pièces et 29 880 boulons, pèse 420 kilos.
Une première tour en pièces Meccano avait été construite en 1989 par le Français Michel Bréal.
Clic ici.....http://france3-regions.francetvinfo.fr/picardie/aisne/mons-en-laonnois-02-michel-breal-meccano-maniaque-412675.html
Divisée en plusieurs éléments, la construction fut assemblée à
Villepinte en février 1989 puis sur les Champs-Elysées en juillet de la
même année pour célébrer le centenaire de la vraie tour Eiffel. Un fois
démontée, cette première tour fut ramenée et entreposée à Calais dans un
bâtiment qui fut détruit et laissa la réalisation en morceaux. Après ce
malheureux évènement, la société Meccano prit la décision de construire une deuxième tour. Louis Fleck, un des assistants de Michel Bréal, fut choisi pour construire ce second essai qui lui prit 826 heures de travail. La structure fut exposée à la patinoire de Central Park à New York en 1991 puis achetée par le musée d’Atlanta.
La plus mégalo : le projet de tour Eiffel de Dubaï
Le projet en 3D de “Falconcity of Wonders” Les émirs voient leurs villes en grand…
Dans le cadre du projet « Falconcity of Wonders », ils ont décidé de construire leur tour Eiffel
qui prendra place à côté d’une réplique de la tour de Pise, du Taj
Mahal, de la grande pyramide de Gizeh, des jardins suspendus de
Babylone, de la ville de Venise et du phare d’Alexandrie. Ce projet
démentiel s’inscrit dans la politique de Mohammed ben Rachid Al Maktoum,
émir de Dubai, de développer la région comme une destination
touristique d’ordre mondial. Ces reproductions prendront place au coeur
d’un quartier commercial et résidentiel, incluant des maisons, des
appartements, des centres commerciaux, des hôtels, de spacieux bureaux,
des restaurants hauts de gamme, des spas, des écoles et même des crèches.
La scintillante tour Eiffel originale Même la Société d’exploitation de la tour Eiffel, gardienne du monument original, reconnaît qu’il est impossible de recenser toutes les reproductions. La tour Eiffel fait partie du domainepublic ; tout le monde peut reproduire le monument sans permission et sans limites. Passionné par ce magnifique monument ?
Un employé de la mutuelle générale de la police est suspecté d'avoir diffusé sur Google Drive un fichier contenant les coordonnées de 112 000 policiers et proches à cause d'un différend avec sa hiérarchie.
Il ne s’agirait pas d’un piratage ordinaire, mais d’un acte de malveillance sur fond de vengeance.
Mais pour les policiers et leurs proches qui sont victimes de la fuite, cela ne change pas grand chose : seul le résultat compte. Et le résultat, c’est la diffusion sur Internetdes données personnelles non protégées d’environ 112 000 membres de la mutuelle générale de la police.
Révélée lundi par RTL, l’affaire démarre il y a tout juste quelques semaines quand un responsable d’agence de la mutuelle copie le fichier des adhérents et l’envoi sur le service de stockage à distance de Google. Nous sommes alors le 2 juin. Mais il faudra attendre trois semaines supplémentaires pour que la direction se rende compte de la gravité des faits, mette à
pied le salarié et dépose plainte.
Qu’est-ce qu’on trouve, dans ce fichier ?
Des coordonnées des membres de la mutuelle (numéros de téléphone, adresses postales, adresses de courrier électronique),mais aussi leur identité. Sont concernés le personnel actif, mais aussi d’anciens policiers à la retraite et des proches. Mais pour consulter le contenu de ce document, encore faut-il mettre la main sur l’URL de Google Drive qui pointe dessus.
Or, il semble que celui-ci n’ait pas été vraiment partagé. « Je pense qu’il y a plus de peur que de mal », commente Benoît Briatte, le président de la mutuelle générale de la police, interrogé par Le Figaro. Et sans ce lien, impossible de tomber sur le fichier. Tout l’enjeu est donc de savoir si d’autres personnes ont connaissance de l’URL et, le cas échéant, ce qu’elles comptent en faire.
Dans ces circonstances, Google France a été contacté pour procéder sans tarder à la suppression de ce document sensible. D’après RTL, la firme de Mountain View serait en train de passer un coup de balai sur Google Drive pour retirer toute trace du fichier. Pour sa part, la mutuelle générale de la police « a ajouté un niveau de contrôle supplémentaire lorsque les salariés veulent accéder aux données des clients ».
Quant au salarié, « il ne nie pas les faits mais n’a pas expliqué sa démarche », note Benoît Briatte. Il semble à première vue que l’employé aurait agi parce qu’il n’aurait pas obtenu une prime qu’il jugeait visiblement avoir méritée. Une chose est sûre,promise ou pas, la perspective d’une prime s’est définitivement éloignée. Aujourd’hui, c’est le maintien ou non du salarié dans la société qui va se jouer.
Par Philippe Bourget (Texte Original) ;
Céline Fion :Adaptation Web
Dominant le golfe de Saint-Florent, Nonza scrute sans cesse l'horizon depuis sa gracieuse tour paoline.
Concentré autour de son église, le village aux toits de lauze envoute le visiteur du Cap Corse.
Agrippé à la falaise, dans l’arrondissement de Bastia, ce village classé vit aujourd’hui principalement du tourisme.
Seuls soixante-dix habitants profitent à l’année de la beauté de Nonza. La cité perchée
face à la mer affiche une silhouette peu commune.
Alors que la majorité des villages de l’île éclatent en hameaux autour d’un
noyau central, ce village fait front et affiche un seul bloc compact,
avec l’église Santa Ghjulia en son cœur.
Impossible de rater cette merveille, dédiée à sainte Julie, la patronne de l’île;
la pointe blanche de son clocher en ogive et le badigeon rose de ses
murs tranchent avec la lauze qui façonne les toits des maisons.
A l'exception du cimetière, qui se trouve un peu à l'écart, l'ensemble du village tient
concentré dans un mouchoir de poche.
L'église Santa Ghjulia L’église abrite un autel en marbre polychrome (XVIIe) et une peinture
représentant sainte Julie crucifiée (XVIe). C’est à Nonza que la pauvre
jeune femme aurait été martyrisée.
De ses seins, jetés contre les falaises, aurait jailli une fontaine
miraculeuse, que l’on peut encore admirer au nord du village.
Les visiteurs s’attarderont également sur la tour paoline.
Cette dernière fut relevée en 1760, sur les ruines d’une forteresse
médiévale, par le célèbre « général de la nation corse », Pascal Paoli.
Bâtie en schiste vert, elle domine le golfe de Saint-Florent du haut de ses
165 mètres d’altitude. L’histoire raconte qu’en 1768, lors de la
conquête française, un homme seul parvint à tenir en respect une armée
d’assaillants depuis cette tour, avant de se résigner à capituler.
La position de Nonza fut idéale pour voir les ennemis approcher, elle est
aujourd'hui appréciable pour contempler la beauté des flots et la plage
de sable noir.
Terre de guet Il faut dire que l’histoire a invité Nonza à garder un œil vigilant et
méfiant sur ce qui arrivait de la mer. Déjà à l’époque romaine, ce
belvédère avait été choisi pour surveiller d’éventuelles tentatives
d’incursion qui auraient menacé la colonie de Mariana, sur la côte
orientale.
Le nom de cette perpétuelle terre de guet proviendrait d’un mot latin
signifiant « annonciateur ». Aujourd’hui ce sont surtout les touristes
qui envisagent d’assiéger le village, sans la moindre animosité.
Ils viennent en nombre aux beaux jours, pour jouir de cette halte
d’exception en bordure de la D80. Les marcheurs trouvent leur bonheur
sur les terrains accidentés avoisinants, où pousse le cédrat.
Installe?e sur les bords du Rho?ne, la cite? romaine est le point de de?part de la
via Tolosana. Vous vous laisserez gagner par son charme me?ridional
avant de marcher, avec la sensation d’e?tre le seul a? en profiter, dans
l’immensite? plane de la Camargue.
Place Voltaire à Arles
Avec ses petites places tre?s me?ridionales, son de?dale de ruelles
e?troites, sa lumie?re vante?e par Van Gogh (outre la fameuse toile Le
Cafe? le soir, il y a peint trois cents œuvres entre 1888 a? 1890),
Arles est une belle cite? romaine qui me?rite que vous vous y attardiez
un peu.
Vous verrez, elle me?rite bien son surnom de «Petite Rome des Gaules»...
Ce?sar en fait une colonie romaine prospe?re de?s 46 avant J.-C. Vous verrez
ses ce?le?bres are?nes (un amphithe?a?tre qui n’est pas sans rappeler le
Colise?e de Rome), son the?a?tre, ses thermes de Constantin ou encore
la ne?cropole des Alyscamps.
Les arènes d'Arles sont situées au cœur de la ville.
Le Guide du pe?lerin, au XIIe sie?cle, ordonnait, dans cette ville, de « rendre visite au corps du
bienheureux Trophime, confesseur ». « Et dans le cimetie?re de la me?me
ville, y lisait-on encore, on doit chercher les reliques de l’e?ve?que saint Honorat .»
L’e?glise Saint-Trophime, construite au XIIe sie?cle, est une tre?s belle e?glise romane provenc?ale avec un
magnifique portail qui rappelle celui de Saint- Gilles avec son Christ en majeste?.
Visitez le cloi?tre, un ensemble tre?s harmonieux, qui de?ploie deux galeries
romanes et deux galeries gothiques. Le plus beau de Provence pour certains.
Apre?s avoir traverse? le Rho?ne, les pe?lerins quittaient la cite? d’Arles
par le quartier de Trinquetaille. Les faubourgs passe?s, c’est de?ja? la
Petite Camargue. Ici tout est plat, mais pourtant loin d’e?tre ennuyeux!
Vous marcherez le long de canaux, jalonne?s de mas et de silos a? riz. Il y
aussi, a? la place des anciens marais, des champs, des vignes, des vergers.
Vous croiserez les moutons me?rinos (issus du croisement de la race locale
arle?sienne avec le me?rinos d’Espagne, appre?cie? pour la finesse de sa
laine). Autour des roubines, ces petits canaux et fosse?s, peut-e?tre
aurez-vous la chance d’apercevoir, a? la faveur d’un petit matin,
he?rons cen- dre?s, e?chasses blanches et autres oiseaux pren- dre leur envol !
E?videmment, me?me si la mer est invisible, on la sent toute proche.
Beaucoup de pe?lerins, avant de gagner Saint-Gilles, ne pouvaient
d’ailleurs pas s’empe?cher de couper a? travers les mare?cages pour se
rendre au sanctuaire des Saintes- Maries-de-la-Mer, la? ou? bat le vrai
cœur de la Camargue !
Les pélerins avant d'aller à Saint-Gilles se dirigeaient vers les Saintes-Maries-de-la-Mer.
Les pèlerinages des Saintes-Maries-de-la-MerVille e?mergeant a? peine de l’eau, ou? le sel se marie a? l’eau douce,
les Saintes-Maries-de-la-Mer sont une terre d’accueil et une ode a? la Carmargue.
Les Saintes-Maries sont aussi un important lieu de pe?lerinages. Les
reliques des saintes de?couvertes en 1448 lors de fouilles ordonne?es
par le roi Rene? sont ve?ne?re?es durant deux pe?lerinages.
Le plus connu a lieu chaque 24 et 25 mai avec la participation des gitans.
La journe?e du 25 est consacre?e aux saintes du village, Marie-Jacobe? et
Marie-Salome?, toutes deux mene?es en procession a? la mer.
Porte?es par les gitans, entoure?es de la foule des fide?les, des
Arle?siennes et des gardians en costume traditionnel et des pe?lerins
venus du monde entier, elles sont be?nies par l’e?ve?que.
Pendant ces deux jours, offices et prie?res se succe?dent dans l’e?glise. Le
second pe?lerinage – d’une moindre ampleur mais peut-e?tre plus
authentique – a lieu le dimanche le plus proche du 22 octobre.
Il faut voir la procession sortir de l’e?glise des Saintes- Maries-de-la-Mer et suivre au son des fifres et
des tambourins la marche ouverte par les gardians a? cheval...
Par Ignace Manca...
Le cap Corse arbore fièrement une âpre beauté.... Sa colonne vertébrale de
montagnes laisse peu de place à des villages groupés autour de ruelles et d’escaliers.
La commune de Centuri tiendrait son nom d'un site romain, Centurinum Civitas.
Une beauté du littoral Les puristes sont tous d'acord : l'identité corse ne s'exprime jamais aussi
bien que dans "le Cap". Montagne et mer se mélangent ici plus
qu'ailleurs, quand des sommets de près de 600 mètres dominent le rivage
distant de quelques kilomètres seulement.
Un tel dénivelé - dû au plissement alpin - explique la formation des falaises qui tombent à pic dans les flots.
C'est dire combien la côte peut être austère et inhospitalière quand la
Méditerrannée - qui sait si souvent déployer toute sa séduction
turquoise - se fâche, transformant les flots en "chaudrons du diable".
Avec ses maisons anciennes aux toits de lauzes et ses rues pavées, cette
petite marine date du Second Empire, la flotte britannique ayant brulé le port en 1794.
Bénéficier d'un abri même précaire est alors une question de survie. Ce qui
explique que la moindre indentation de la côte revêt une importante particulière.
C’est le cas de Centuri-Port avec sa tour génoise, marine de la commune de
Centuri. Installer le village loin du rivage n’est pas une exception dans cette partie de l’île.
Cela serait même l’une des caractéristiques du nord de la Corse : durant des
siècles, le danger venait de la mer et il était vital de voir l’ennemi
arriver du plus loin possible.
Sept Hameaux Et Un Port Pays de serpentine et de maquis, Centuri ne comporte pas moins de sept
hameaux placés en arc de cercle à une altitude comprise entre 0 et 130 mètres.
Il s’étend sur un territoire qui a les pieds dans l’eau et la tête au mont Toricella, situé à plus de 500 mètres d’altitude.
Au détour des virages qui ponctuent la D 80 – qui fait le tour du cap Corse entre Saint-Florent et Bastia
– les vues sur la mer en contrebas sont sublimes.
C’est ainsi que, au débouché d’une des rares vallées, l’on découvre le septième hameau, niché derrière l’abri que forme l’îlot de Capense : le port, sur lequel se focalise toute l’activité en période estivale.
En 1757, Pascal Paoli décide de faire de Centuri un port militaire de la nation corse indépendante.
Son rôle de premier plan s’affirme avec le développement des activités
agricoles qui ne déclineront qu’à la fin du XIXe siècle et après la Première Guerre mondiale.
Un réseau dense de sentiers – qui traversent un maquis bas où les chênes verts, les arbousiers et
les lentisques disputent l’espace aux épineux, aux bruyères et aux cistes – relie tous ces hameaux
qui ont chacun leur attrait, marques d’un passé où le commerce était florissant et l’activité agricole intense.
Ainsi, Camera, principale entité de la commune, est riche de l’église
paroissiale Saint-Sylvestre, de l’ancienne confrérie Santa Croce et de
la chapelle des Cipriani, toutes serrées autour des ruelles et des escaliers.
Il faut y aller au soleil couchant, quand la mer en contrebas se teinte de rouge sang et que les pierres rosissent.
Un Château Dans Les Arbres Entre les hameaux de Camera et d’Orche, en suivant la D35, celui de Merlacce mérite
une visite plus longue.
Ici, la famille de Franceschi, marquis de Sedilo au XXe siècle, a transformé en château l’ancienne tour quadrangulaire
des Preziosi en lui adjoignant un pastiche médiéval.
C’est en dessous de ce château qu’a été récemment mise au jour une jolie petite fontaine.
La Fontaine De Cannelle, Se Fond Dans Le Décor...
À Orche, une chapelle, la Sainte-Trinité, possède un triptyque sur bois daté du XVIe siècle et une tour carrée en ruine.
Enfin, desservi par la « via », sa voie centrale pavée à l’antique, Cannelle...
Est un joli village perché dont la vieille tour située près de l’antique chapelle San Ghjacumu a été récemment réaménagée.
Par Dominique Le Brun & Dominique Roger...
Chaque rue, chaque escalier de la Butte aurait son anecdote à raconter sur un
peintre, un écrivain,? un poète. Là-haut se sont écrits des chapitres
capitaux de l’histoire de l’art. Petite visite initiatique.
Accroché aux pentes abruptes d’une colline tout au nord de la capitale,
Montmartre n’était en principe pas en mesure d’entrer dans les plans du
baron Haussmann, pour qui une rue digne de ce nom ne pouvait qu’être
rectiligne et de préférence plate.
Ce village conserva ainsi son labyrinthe de ruelles bordées de maisonnettes, et jusqu’au début du XXe siècle,
une partie de ses pentes resta couverte d’une végétation assez intense pour qu’on parlât de maquis.
Mais on ne stoppe pas l’extension d’une ville ! La rue Caulaincourt, puis
l’avenue Junot, ont fini par monter à l’assaut de la Butte où ont dès
lors poussé des immeubles cossus, imposant de curieux contrastes avec le village.
La basilique du Sacré-Cœur est bâtie là où s’est déclenchée la Commune de
Paris en mars 1871. Sa première pierre a été posée en 1875, elle a été
consacrée en 1919 !
Entre l’avenue Junot et la rue Caulaincourt, un escalier, nommé rue
Juste-Métivier. Cette voie est réservée au seul usage des piétons qui
découvrent le Montmartre aisé. Hôtels particuliers, superbes immeubles,
le versant cossu s’est bâti sur le maquis.
La rue du Mont-Cenis, tout au nord de la Butte, part quasiment de la place
du Tertre pour rejoindre les Maréchaux, juste avant le périphérique.
Ici, elle est photographiée dans sa partie supérieure. Après la rue
Caulaincourt, elle redevient une voie comme les autres, voitures, bus,
deux-roues...
Place Blanche, célèbre pour son cabaret le Moulin Rouge, une institution que
l’on doit à Joseph Oller et Charles Zidler depuis 1889.
Tel que vous le voyez aujourd’hui, il est en tout point identique à celui
imaginé en 1889 par Oller et Zidler, qui avaient déjà créé l’Olympia sur
le boulevard des Capucines.
Le french cancan en fit le succès, et, en inspirant Toulouse-Lautrec, il assura aux lieux une célébrité éternelle.
La cité des Fusains - Renoir eut ici un atelier, dans la cité des Fusains
dont les maisons à pseudo-colombages étaient d’anciens pavillons de
l’exposition universelle de 1889. Aujourd’hui, il relève de l’utopie de
vouloir y habiter : hors de prix.
Connue dans le monde entier, la maison rose du Lapin Agile se présente comme
le « conservatoire de la chanson française ». Cette petite maison fut
construite vers 1850, au moment même où le préfet Haussmann initiait la
construction d’imposants immeubles.
Dans les années 1860 y vivait un petit fonctionnaire et sa femme qui
improvisa une guinguette au rez-de-chaussée, baptisée Cabaret des
assassins... afin d’attirer les clients !
Puis une ex-danseuse de french cancan, Adèle Ducerf, reprit
l’établissement qui devint À ma campagne. Mais l’esprit des lieux exigea
une autre enseigne, qui fut commandée au caricaturiste André Gill.
Il dessina ce curieux lapin jaillissant d’une casserole en tenant en
équilibre une bouteille... et le « lapin à Gill » devint « Le Lapin
Agile» !
À cette époque, la petite maison de la butte Montmartre reçoit une
clientèle étonnante : Verlaine, Villiers de l’Isle-Adam, Courteline,
Ziem, Clemenceau (alors député).
Cela continuera lorsque la maison sera reprise par Berthe et son fameux Frédé, en 1902.
Aujourd’hui, en participant à la « veillée » qui commence à 21 heures,
on s’assied aux mêmes places que Picasso, Salmon, Max Jacob, Mac Orlan, Dorgelès, Carco...
La rue de l’Abreuvoir est pavée, discrète, sinueuse et... rescapée.
Source : Un après-midi à Montmartre...
En 1867, il fut question de l’agrandir et de la doter de grands immeubles.
Les modestes Montmartrois qui y vivaient ont su résister.