Sur La Route Des Iris En Région Centre-Val De Loire... Par Catherine Delvaux... Du Magazine Détente jardin
Voici une idée de week-end inédite qui va ravir les amateurs de beaux jardins! À la découverte de fleurs printanières au parfum délicat.
C'est parti pour une balade colorée et parfumée à travers les merveilleux paysages du Val de Loire, de la Sologne et du Berry. Les Iris À L'honneur Dans Cinq Parcs & Jardins. Cinq parcs et jardins et deux producteurs d’Iris se sont regroupés pour créer un « circuit floral » à la découverte de l’univers des iris. Vous pourrez découvrir les carrés de présentation des iris et les nouvelles créations des deux obtenteurs mondialement reconnus, Bourdillon et Cayeux. Des centaines de variétés réparties sur plusieurs hectares offrant une explosion de couleurs et de parfums ! Dans les parcs et jardins associés, vous pourrez apprécier d’importantes collections d’iris, qui vous permettront de voir les iris en situation, dans un écrin de verdure et associées à d’autres plantes ... Le Parc Floral d’Orléans ; le Domaine de Chaumont sur Loire ; le Parc de Pesselières ; le Jardin de Marie ; le Parc floral d’Apremont.
Quand Voir Les Iris En Fleurs ? En fonction de la météo, la floraison des grands Iris culmine généralement la deuxième quinzaine de mai... N’hésitez pas à contacter les producteurs dès la fin avril pour connaître la période idéale pour vous aventurer sur la « Route des Iris » en Région Centre-Val de Loire. La Route Des Grands Iris En PratiqueEntre Orléans et Nevers, la Route des iris peut se faire en 1, 2 ou 3 journées selon le nombre de sites visités... Association « Route Ephémère des Iris » Contact routedesiris@gmail.com Tél. : 02 48 81 12 24 – 06 77 46 05 16 Site web en construction : www.routedesiris.com Avec le soutien de l’Association des Parcs et Jardins en Région Centre-Val-de-Loire : www.jardins-de-france.com
Les Bons Gestes Du Jardinier En SeptembrePar Catherine Delvaux Du Magazine Détente jardin
Voici quelques gestes essentiels à accomplir au mois de septembre...encore un peu en été, et déjà un peu en automne.
L'excellent dahlia 'Milk Shake' a obtenu un Label Rouge, qui reconnaît ses qualités. Au JardinCoupez les fleurs fanées des dahlias, arrosez ces derniers s’il ne pleut pas, tuteurez pour prolonger la floraison jusqu’en octobreCommencez vos plantations de bulbes à floraison printanière, en commençant par ceux qui fleurissent le plus précocement (crocus, petits narcisses tête à tête).Faites des boutures des plantes que vous voulez garder d’une année sur l’autre (fuchsias, pélargoniums, héliotropes…). Réalisées début septembre, les boutures de pélargonium reprennent très bien.
Au Potager. Récoltez le plus possible de légumes jeunes sans attendre qu'ils grossissent. C'est à ce stade qu'ils sont le plus savoureux. Au besoin, congelez-les,ils seront toujours meilleurs que frais mais trop gros. Semez persil et cerfeuil dans une terre affinée. Surveillez vos fraises : les variétés remontantes cachent leurs fruits sous le feuillage qui a triplé de volume. Ôtez quelques feuilles pour qu'ils voient le soleil. Retirez les fleurs des aubergines et des poivrons ainsi que les fruits déjà formés puissent grossir et mûrir convenablement. Buttez les poireaux afin que la partie blanche (le fût) soit plus longue. Couvrez d'un voile très fin (vous le trouverez en jardinerie) contre la mouche du poireau. Semez des navets à consommer en primeur et de la salade à couper (à récolter avant les gelées).
Au Verger Raccourcissez de moitié les sarments des framboisiers qui se sont formés durant l'année et qui n'ont pas encore fructifié.Effectuez un tri des pommes sur l'arbre avant de les cueillir : débarrassez-vous des pommes véreuses ou mal formées. Palissez les pousses de mûres cultivées (ronce sans épines) qui se sont formées cet été, à l'oblique (45°)
Des primevères, il y en a en fait plus de 400 espèces ! Petites fleurs du printemps des bouquets d’enfants, la plupart d’entre nous ne les voient même plus ou, tout au moins, ne les regardent pas… Primevère officinale
La primevère élevée est l’une des premières fleurs à fleurir au printemps. Le nom scientifique du genre provient du mot latin primus, qui signifie « premier » et se rapporte à la période de floraison hâtive des espèces les plus connues. L’espèce est une plante sauvage du sud de la Scandinavie, et sa beauté lui a permis d’être adoptée dans lesjardins finlandais, à partir desquels elle s’est parfois naturalisée.
Si la primevère élevée peut être facilement confondue avec la primevère officinale (P. veris), son calice est vert, angulaire et plus étroit que le collier entièrement jaune et lâche de cette dernière. Un autre critère d’identification est la forme des feuilles : le limbe des feuilles de la primevère officinale est plus large à la base, tandis que celui de la primevère élevée est plus large en son centre…
Primevère élevée ou Coucou des bois.
Le coucou (1) ou primevère officinale (Primula veris) est une primevère aux propriétés médicinales importantes, en particulier pour son aspect expectorant. On utilise ses fleurs séchées en infusion. Celle-ci ce tinte d'un jolie couleur jaune et prend un goût parfumé. On peut l'agrémenter de fleurs de lamiers maculés (Lamium maculatum).
Les fleurs sont parfumées et légèrement sucrées. Elles peuvent être ajoutées aux salades, tout comme les jeunes feuilles. Elles sont utilisées pour apaiser la toux, d’où le nom autrefois utilisé pour désigner la primevère : coqueluchon, en référence à la coqueluche qui provoque une toux très douloureuse. Les fleurs de primevères possèdent d’autres propriétés : diurétique, calmante, antalgique, antirhumatismale.
L’histoire de son utilisation est longue et variée. Sous Louis XV, elle est employée contre la paralysie et le bégaiement, puis au 19ème siècle contre l’arthrite et les rhumatismes avant de tomber dans l’oubli puis de ressortir comme remède contre la toux durant le XX ème siècle.
C’est une plante peu exigeante, acceptant les sols pauvres et rocailleux, même secs en été, et se naturalise facilement dans le jardin. C'est une plante sans souci, idéale pour les jardins naturels et les rocailles semi-ombragées. Elle a aussi sa place au jardin des simples, ou dans les sous-bois clairs…
Si on l'appelle joliment "coucou", c'est parce que les petites fleurs jaunes de la primevère annoncent généralement le printemps bien avant le retour des hirondelles. Et c'est bien ce signe sympathique de la fin de l'hiver que nous attendons avec impatience…
Primevère officinale
Ce commentaire a été modifié le 23/04/2018 à 14:00
En Touraine, Un Extraordinaire Potager Fleuri... Par Hélène Thomas Du Magazine Détente jardin
Magnifiquement implanté dans le jardin de la France, le potager du château de Valmer doit son rayonnement au travail et aux savoirs de sa jardinière.
Alix de Saint Venant est paysagiste, passionnée par les arbres et les jardins historiques ; elle a fort à faire à Valmer avec un parc de 60 haqui suit encore son dessin du XVIIe siècle. Mais c’est bien son potager qui l’a rendue célèbre. Ce jardin conservatoire de plus d’un hectare, riche de variétés potagères et aromatiques de toutes provenances, est le fruit d’un long travail qu’elle mène depuis les années 2000, avec la complicité de collectionneurs et de jardiniers passionnés. 1. Le chou palmier noir de Toscane (‘Nero di Toscana’) trouve sa place sur les terrasses florentines.
2. La vigne escargot (Vigna caracalla) ; une exotique qui fleurit à Valmer.
Un Lieu D’harmonieavec les vignes aux alentours – une production de l’AOC Vouvray remise en production par Aymar de Saint Venant –, on se croirait dans une villa florentine. La foule de variétés végétales improbables et les foules non moins nombreuses de visiteurs invitées à ce festin naturel n’ont pas altéré l’élégance classique des terrasses ensoleillées du potager, à l’image des gracieuses arches de brique de leurs balustres. 1. La bourrache, c’est facile, joli sur les salades avec un petit goût salé en plus.
2. Les jolies fleurs tardives du Polygonum orientale (annuel) viennent prolonger les couleurs du potager ; sans être toxique, la plante n’est pas à consommer.
Un Jardinage Inventif . Voici des années que le potager ravit les sens car ici on peut goûter tout crus les légumes, qui seront cuisinés en public les jours de fête. D’une année à l’autre, il n’est jamais tout à fait le même, soumis aux caprices des saisons et aux arrivages parfois lointains... jusqu’à Saint- Pétersbourg, où de nombreux échanges ont eu lieu avec l’institut Vavilov. On y expérimente toutes sortes de pratiques culturales – anciennes ou innovantes –, pourvu qu’elles aident la pré- servation des sols et des équilibres naturels. De Vieilles Serres... Indispensables !Traditionnelle alliée du potager, la serre permet l’hivernage des souches fragiles, et le départ de semis précoces. Au printemps, la tâche est lourde, soumise à de nombreux aléas climatiques. Le semis sous abri – dès l’hiver avec un chauffage d’appoint, en mars-avril sans chauffage – permet de démarrer plus tôt les plants à repiquer et de mieux répartir certaines productions comme les salades. Il est en outre indispensable pour tous les légumes méridionaux (tomates poivrons...) qui au dehors n’auraient pas assez de jours de chaleur pouraccomplir leur cycle annuel jusqu’à la fructification. Une serre de multiplication demande un suivi constant, car la température varie vite, avec de fortes amplitudes en fonction de l’ensoleillement... Le blanchiment des vitres peut atténuer ce phénomène, mais ne dispense pas d’aérer aux heures chaudes. De même, l’arrosage doit rester sous contrôle. Une bonne régulation de cesconditions constitue un rempart sûr contre la prolifération des maladies ou des parasites.
Quelques Belles Découvertes L’amarante Les amarantes sont des annuelles rapides qui font de l’effet avec leurs épis géants. Ceux-ci donnent des graines nourrissantes mais peu utilisées dans nos cuisines ; les feuilles se mangent comme des épinards. L’agastache Les fleurs en épis sont très colorées et de longue durée ; annuelles ou vivaces très résistantes à la sécheresse, elles ont leur place au jardinaromatique pour leurs essences fortes et variées (menthe, réglisse, anis...). La Stévia La stévia est restée confidentielle jusqu’à l’autorisation récente de développer sa culture pour exploiter son haut pouvoir sucrant. Elle est présente à Valmer depuis quelques années, bien que pas très rustique.
Les Légumes Emblématiques Du Potager... La Betterave Les belles betteraves comme la rouge ‘Tonda di Chioggia’ ne se mangent plus cuites mais crues en fines tranches citronnées ; un légume facile à cultiver pour son excellente résistance aux maladies. Les Cucurbitacées Les cucurbitacées présentent une diversité qui ravit les collectionneurs ; en plus des beaux fruits nourrissants (photo) à conserver pour l’hiver,on cultive en pergola une collection de calebasses africaines dites« gourdes »(Lagenaria siceraria). La Tomate La tomate est le premier légume consommé aujourd’hui mais sa culture reste aléatoire au centre de la France : les printemps frais compromettent le démarrage et les étés orageux voient les maladies proliférer.
Les Fleurs Comestibles Avez-vous déjà goûté la capucine (ci-dessus), la sauge, la bourrache, la menthe coq (Tanacetum balsamita) au parfum de chewing-gum ou la mertensia au goût d’huître ? Et vous risqueriez-vous aux petites hémérocalles jaunes (H. fulva et H. citrina) ou à la pivoine ‘Duchesse de Morny’ ? Les fleurs, qui ont toujours eu leur place à Valmer, seront cette année choisies en priorité parmi les comestibles... De beaux tableaux en perspective ainsi que d’insolites visites. Des ateliers et des animations auront lieu certains week-ends autour de la cuisine des fleurs.
La Collection De Menthes 1. ‘After Eight’, une menthe poivrée au parfum des friandises éponymes.
2. M.arvensis, une menthe verte au goût de banane.
3. La menthe marocaine à feuilles gaufrée, pour le thé et les infusions.
4. La menthe ‘Bergamote’, poivrée au délicieux parfum d’agrume.
Les menthes occupent une bordure à l’ombre près de la serre ; peu exigeantes en sol frais, elles peuvent constituer une menace pour leurs voisines, qu’elles envahissent si on ne les contrôle pas. Elles se déclinent en différentes espèces aux feuillages marqués (très fin chez M. requinii, allongé chez M. piperata, etc..) et d’innombrables variétés sélectionnées pour leur multitude de parfums. Un soin tout particulier à la qualité du sol, la faune, la flore.
1. Le paillis (ci-dessus sous une rhubarbe) protège les plantes de la sécheresse et du froid, maintient le sol proche et l’améliore en se décomposant. Pour l’élaborer, Alix de Saint Venant utilise les copeaux de peuplier, bois blanc sans tanin récupéré d’une scierie propre, et surtout la paille de lin, achetée en balle chezun agriculteur : facile à installer, elle tient longtemps et a une belle couleur grise.
2. Pour la biodiversité, il est rare qu’une même variété soit répétée en grand nombre, qu’elle soit ancienne ou récente, comme l’arbre asiatique Nashi ‘Shinseiki’. L’association de plantes empêche les parasites spécifiques de se propager : légumes et fleurs se protègent mutuellement, aidés par les feuillages aromatiques dont les essences ont un rôle répulsif ou attractif, selon les cas.
3. Les insectes sont plus souvent utiles que nuisibles : on connaît le travail bénéfique des coccinelles mangeuses de pucerons, mais bien d’autres agissent de même. Pour les attirer, on leur a construit une maison où chaque compartiment offre un habitat différent, constitué de chutes de bois de divers calibres, de morceaux de terre cuite, de paille ou de vieux papiers.
Toutes Les Infos Sur Le Jardin . Lieu : Touraine, au cœur du vignoble du vouvray. Climat : tempéré, sous influence océanique ; la douceur réputée du Val de Loire n’empêche pas les gels hivernaux ponctuels mais sévères, et les périodes de sécheresse en été. Surface : 6 ha en terrasses. Le potager conservatoire occupe à lui seul plus d’un hectare ; la vigne historique replantée dans l’enceinte du parc complète la visite gustative du potager. Exposition : Plein Sud... Exposition...Plein sud. .. Sol : calcaire ; plusieurs siècles de cultures potagères ont favorablement amendé les terrasses. La partie inférieure, au plus près de la rivière, bénéficie d’un limon plus fertile. Âge du jardin : Le parc classique et ses terrasses « à l’italienne » ont conservé le dessin du XVIIe siècle, en harmonie avec le pavillon du Petit Valmer ; le travail de paysagiste d’Alix de Saint Venant a donné une nouvelle vie au domaine sans en changer l’esprit. Entretien : deux jardiniers travaillent actuellement sous la direction d’Alix de Saint Venant, toujours active dans l’élaboration, le suivi et l’animation du potager.
Son temps de floraison est compté ! Aussi, comme toutes les fleurs de printemps, elle se dépêche d’arriver à maturité avant l’apparition des feuilles aux arbres environnants, histoire de profiter au maximum de la lumière : c’est la délicate Corydale creuse (Corydalis cava), également appelée Corydale à tubercule creux ou Fumeterre creuse…
Souvent en bordure des prés, on peut admirer une grappe de fleurs blanches ou mauves dégageant une odeur caractéristique, non désagréable mais un peu écœurante.
Assez commune, on rencontre cette espèce dans les bois, les haies et les prairies ombragées de l'Est où elle peut être très abondante. Les feuilles sont composées. Les bractées sont ovales et entières. Les fleurs sont le plus souvent violettes, mais les individus à fleurs blanches sont fréquents. L'éperon est long et fortement arqué au bout. Le tubercule devient creux.
son tubercule, qui contient différents alcaloïdes, est toxique. Autrefois, il servait aux grands-mères comme anesthésique. Il aurait en outre servide vermifuge et facilité la menstruation. Son effet calmant sur le système nerveux central est aujourd'hui prouvé et les préparations qui luttent contre l'agitation nerveuse et les troubles du sommeil contiennent des extraits du tubercule…
Créer Un Jardin Exotique Durable... Par Catherine Delvaux...Du Magazine Détente Jardin...
Renouez avec la tradition du XIXe siècle et offrez-vous un dépaysement immédiat. En choisissant des plantes exotiques rustiques (car elles existent !), vous pourrez vous croire au bout du monde...
Ce palmier Trachycarpus, au premier plan, supporte -25 °C. Qui l’eut cru ? Les Précautions À prendre.
On peut cultiver un petit jardin exotique (ou d’allure exotique) dans nombreuses régions de France. Il faut bien sûr prendre quelques précautions, la plupart de bon sens. Nous sommes allés demander conseil à Patrice Bathiany, responsable du splendide jardin exotique du Kestellic, à Plouguiel, dans les Côtes-d’Armor. Abritez l’endroit des vents dominants, avec une haie qui filtre le vent et non un mur qui l’arrête. En effet, un mur provoque des tourbillons d’air quand le vent le frappe. Ces tourbillons redescendent derrière le mur. Pour un mur de 2 m de haut, on estime que la zone de tourbillons froids est de 8 à 10 m ! Exception, vous pouvez bien sûr planter contre le mur de la maison, qui est l’un des endroits les moins froids du jardin en hiver, à cause de l’émission de chaleur venant des murs. N’achetez pas des plantes trop nourries, la reprise sera meilleure. Plantez vos exotiques à bonne exposition, sud ou sud-ouest. Plantez dans une terre très drainante. De nombreuses plantes (bananiers, agapanthes, sauges à petites feuilles, trachélospermum...) périssent plus de la conjonction pieds dans l’eau + gel que du gel lui-même. Apportez Une Terre Assez Riche. Ne mélangez pas des plantes de milieux différents. Les cactus, plantes de milieux arides, ne poussent pas à côté des bambous, ni des bananiers, plantes tropicales. Si votre terre est lourde, plantez sur butte, pour améliorer le drainage...
Envie De Palmier & De Bananier ? Fou De palmier ? Le Trachycarpus fortunei ou palmier à chanvre est le plus rustique des palmiers et peut s’épanouir sous le climat parisien. Envie de bananier ? Musa basjoo sera le seul capable de résister au froid, à condition de pailler sa souche avec des feuilles mortes dès l’automne. Chez Musella, seule Musella lasiocarpa (feuilles aux reflets glauques et fleur jaune de belle taille, photo) résiste jusqu’à -10 à -12 °C, moyennant une bonne protection au pied. Pour les collectionneurs : Musa sikkimensis, le bananier de l’Himalaya, rarecar récemment introduit, résiste très bien au froid et à la neige, peut-être même plus que M. basjoo.
Envie De Vert & De Rouge ? Besoin De cactus ? Tournez-vous vers les Opuntia : Opuntia humifusa (-25 °C), O. fragilis (-20 °C), Opuntia polyacantha (-20 °C), ou les Echinocereus (photo ci-dessous) : E. triglochidiatus (-23 °C), E. coccineus (-20 °C) et E. viridiflorus (-20 °C). Attiré Par Le Bizarre ? Fascicularia pitcairnifolia est une broméliacée qui supportera des gels de l’ordre de -10 °C. Il en existe une aux Jardin des Plantes à Paris, installée depuis plus de cinq ans maintenant. À Chaque Jardin Exotique, Son Sol. Pour chaque type de jardin exotique, adaptez le sol. Pour créer un jardin d’allure tropicale, apportez un sol riche, humifère et drainant. Il faudra arroser régulièrement et planter serré pour que l’on ait l’impression de foisonnement. Paillez avec du compost mûr, des feuilles. Pour un jardin type méditerranéen, le sol doit être drainant en surface, caillouteux, sans humus, plutôt argilo-sableux, sec en été et frais sansêtre trop mouillé l’hiver. Plantez moins serré, des plantes plutôt au port en boule (ciste, santoline, thym, buis... ), compactes. Paillez avec de petits graviers. Pour un petit coin de désert, le sol doit être léger et très drainant. Vous pouvez planter sur de petites buttes, pour améliorer encore le drainage. Espacez bien les plantes et paillez avec du sable très grossier.
Les Belles Surprises Les Chlorophytum, verts ou panachés de blanc, se comportent comme des vivaces dans les endroits secs et bien protégés : les feuillages gèlent,mais la souche repart de plus belle au printemps. Les Brugmansia et Abutilon rabattus chaque début d’hiver et protégés par 50 cm de feuilles mortes et de compost, repartent de souche chaque printemps s’ils ont gardé les pieds très au sec. Aspidistra elatior: originaire de Chine, elle a longtemps été cultivée en compagnie des Clivia, des Sansévéria. Elle produit, lentement, mais sûrement, de grandes feuilles oblongues. Étonnamment, elle résiste au froid de la région parisienne, avec un voile de forçage.
Un Vrai Jardin Tropical Dans un jardin tropical, la plupart des plantes vivent à l’ombre d’espèces plus hautes. Au ras du sol il y a même très peu de luminosité. Chaque strate est occupée par des plantes bien précises. Loin de les faire dépérir, ce manque de luminosité les a obligées à développer des formes et des couleurs parfois invraisemblables, leur permettant de mieux capter cette lumière de sous-bois. Ceci explique pourquoi nos plantes d’intérieur, pour la plupart toutes originaires des milieux tropicaux, sont si diverses en coloris et en apparence.
Et Des Agrumes Ou Un Cordyline ? Agrumes Souhaités ? Seul le Poncirus trifoliata est capable de résister sans protection à des températures de -30 °C (parfois encore moins), sans protection. La preuve, il en existe un superbe exemplaire dans les merveilleux jardins de Longwood Garden, en Pennsylvanie. Les fruits sont immangeables, mais l’arbuste en fleur est très beau (mais hélas sans parfum). Tenté Par La Cordyline ? Cordyline australis a une bonne résistance au vent, aux embruns et au froid : elle résiste à -10 °C, voire -13 °C, si elle a les pieds bien au sec, est à l’abri des vents glacés et si le froid ne dure pas des semaines. Elle atteint avec le temps des dimensions impressionnantes : plus de 10-12 m de haut et 5 m de diamètre en cime. En cas de gel sévère, elle redémarre très souvent du pied et ce d’autant mieux que la plante a été largement et abondamment paillée. Bien traitée, c’est une plante qui peut durer au moins un siècle et demi !
Pourquoi Pas Un Eucalyptus Ou Un Passiflore ? Pourquoi Pas Un Eucalyptus ? Seul E. pauciflora pourra passer plusieurs hivers de suite. Il repart facilement de souche. Mais le plus rustique reste E. gunnii (photo). Envie de passiflore La seule passiflore vraiment rustique, même en Ile-de-France est la passiflore bleue (Passiflora coerulea). Elle résiste complètement contreun mur de maison. Et si par malheur sa souche périt, elle se ressème aussi assez facilement. Où Voir Des Plantes Exotiques ?Le jardin exotique de Roscoff 29682 Roscoff... Tél. : 02 98 61 29 19 (jardin). Renseignements botaniques : jeanmichel.moullec@gmail.comTropical parc Des ananas, bananes, cannes à sucre, café, cannelle cultivés dans le Morbihan ! Instructif de voir ces fruits et épices en pleine nature, plutôt que dans les assiettes ou sur les étals des marchés ! Tropical Parc - Laugarel - 56220 Saint-Jacut-les-Pins. Tél. : 02 99 71 91 98. Tropical-parc.com Le jardin exotique du Kestellic Le jardin exotique du Kestellic, dans les Côtes-d’Armor, est ouvert jusqu’au 15 septembre. Ce paradis des amoureux des plantes, classé « Jardin remarquable », offre un magnifique panorama sur l’estuaire du Jaudy. Il accueille plus de 3 000 espèces de plantes sur sept hectares. Le bois abrite des plantes tropicales et semi-tropicales provenant de régions aussi diverses que l’Australie, la Nouvelle-Zélande, l’Amérique du Sud, l’Amérique centrale, l’Amérique du Nord, l’Afrique du Sud. Et les berges du ruisseau accueillent les plantes exubérantes venues des climats océaniques. Le vallon, le long du ruisseau, abrite par ailleurs une des plus belles collections françaises de fougères arborescentes de grande taille.Les horaires d’ouverture variant en fonction des saisons, renseignez-vous au 06 73 84 00 15. Groupes toute l’année sur réservation avec possibilité de visite guidée. Des Sites & Des Blogs Pour Se Documenter : Lapepiniere.over-blog.net : Un excellent site fait par un passionné. Cactus-et-rustiques.com : Site d’un amoureux des cactus qui habite en Eure-et-Loir.Plantesexotiquesadaptablesaugel.over-blog.com : Le blog d’un amateur qui partage son intérêt pour les plantes inhabituelles, rares, exotiques. Des Sites Pour Acheter: Plantes-tropicales.com/category/Plantes-rustiques : Le site des pépinières Mallet Daubas. À la fois pro et passionné.Plantesexotiquesrustiques.com : Pépinière spécialisée en végétaux de collection et plantes de terrains secs, succulentes, plantes de l’hémisphère sud. Paradistropical.fr : Boutique spécialisée dans la vente de plantes exotiques rares et méditerranéennes acclimatables sous nos latitudes.
Par Catherine MaliszewskiDu Magazine Maison créative Spécial
La tendance Ultra violet a envahi en quelques semaines la mode et la déco depuis que la très influente société américaine Pantone...Reine des gammes de couleur, a décrété que ce fameux violet serait "The" couleur 2018 par excellence. Une chance pour les amateurs de décorations florales qui, dès les beaux jours revenus, pourront s'emparer des atouts charme du lilas mauve. Les fleurs de cet arbuste offre en effet de beaux camaïeux de violine, depuis ses boutons pourpre jusqu'à ses pétales bien ouvertes au parme tendre et clair.
L'art et la manière de "pimper" ses meubles de jardin grâce au lilasAu même titre que la violette, la lavande, le géranium de couleur parme ou encore l'orchidée noir violine, la fleur de lilas mauve est en passe de devenir très tendance... En effet, Pantone, société spécialiste des gammes chromatiques, a défini quelle serait la couleur de l'année 2018 et c'est le violet qui remporte la palme ! Ou plus précisément l'Ultra-Violet 18-3838.Cette référence signée Pantone désigne un violet vibrant à tendance bleu profond. Une typologie de violet très précise donc. Cependant, dans le sillage de cette consécration, toutes les nuances de violet sont à la fête. Une bonne nouvelle pour le lilas qui existe dans des tonalités de violet différentes, sans compter que cet arbuste a le chic, dans sa version la plus commune, de se parer de multiples variations violettes au fil de sa floraison...depuis son bouton violet foncé jusqu'à l'éclosion de ses pétales mauve tendre. De quoi métamorphoser les fleurs de cet arbuste en accessoire dedécoration vivant évolutif. Tous Les Violets Sont Dans Le LilasLe violet des fleurs du lilas change de tonalité selon la variété de l'arbuste choisi comme au fil de sa vie : mauve, prune, améthyste, pourpre intense et profond, parme pastel blanchi... Selon sa variété comme au fil de sa floraison, le lilas se pare de multiples nuances violettes. Le Lilas Comme Objet De Déco Éphémère. Une branche peut s'avérer très décorative. Surtout quand elle se présente sous la forme de généreuses grappes fleuries odorantes bien résistantes une fois coupées. Aussi peut-on agrémenter son espace de multiples façons grâce au lilas. Voici quelques idées... 1. Disposez des branches de lilas sur le portique d'une balancelle
2. Accrochez aux arbres les branches fleuries du lilas à l'aide de jolis rubans 1. Pour un esprit vintage, installez des branches de lilas dans une vasque de jardin rétro
2. Classique mais terriblement efficace, le coup des fleurs dans l'arrosoir
5 Idées Pour Un Jardin Beau & Coloré En HiverPar Charlotte Fauve...Du Magazine Détente jardin...
En hiver, les jardins se parent de couleurs vives. Spécialiste des écorces, le photographe Cédric Pollet en a capturé la surprenante beauté. Voici ses cinq conseils pour que vos massifs s'illuminent à la mauvaise saison.
Dans les jardins de Bressingham, en Angleterre, les répétitions spectaculaires, à l’image de celle du cornouiller orangé Cornus sanguinea ‘Midwinter Fire’, font feu de tout bois. L’hiver n’est pas forcément synonyme de gris triste. Pour s’en convaincre, il suffit d’ouvrir le livre du photographe Cédric Pollet, Jardins d’hiver. Au fil des pages, cette promenade haute en couleurs emporte son lecteur à la découverte de ces espaces où la mauvaise saison fait flamboyer la végétation. Encore rares en France, les jardins d’hiver utilisent le froid comme un révélateur de pigments : bloquée dans les tissus végétaux, la sève sature les troncs de certains arbres, les peignant de teintes chatoyantes et quasi-irréelles. Une bénédiction pour le jardinier dont les plates-bandes se transforment en feu d’artifice, d’autant que ces aménagements, malgré leur apparente complexité, ne demandent en réalité que quatre à cinq espèces pour faireleur effet… Miser Sur L’effet De Masse. En hiver, une palette végétale resserrée, réduite de 3 à 4 espèces, suffit à assurer le spectacle… à condition de ne pas hésiter à jouer sur les répétitions, en plantant en masse arbustes ou graminées, à l’image du cornouiller orangé ! Attention, cependant, aux arrière-plans : « Lorsqu’on imagine une mise en scène, on a trop souvent tendance à oublier qu’en hiver les feuilles tombent, ce qui, dans un jardin, crée de nouveaux effets de perspective. » Ici, la grande tache orangée des Cornus sanguinea ‘Midwinter Fire’ fonctionne particulièrement car elle se découpe sur un arrière-plan de feuillages persistants. « Cela n’aurait pas été le cas si les plantes avaient été caduques : on n’aurait aperçu qu’un entremêlement de branches, » souligne Cédric Pollet.
Le Conifère Nain...Petit Arbre, Maxi-Effet... S’il y a une plante à laquelle on ne pense que trop rarement, c’est bien le conifère, comme un pin nain. Persistant, il apporte toute l’année de la couleur au jardin. Et en hiver, certains présentent la particularité de changer de couleur comme le pin nain Pinus mugo ‘Carsten’, dont le feuillage jaunit dès lespremiers froids. A choisir de petite taille donc, pour un arbre dont lacroissance est lente.
Fleurir, Dès La Fin De L’hiver. Trois à quatre espèces chatoyantes, quelques végétaux à feuillages persistants… et une ou deux plantes à floraison hivernale, à l’image de l’hellébore, telle semble être la combinaison idéale pour réussir son jardin d’hiver. « Comme pour les arbustes, il ne faut pas hésiter à planter en masse, en répétant chaque plante trois à cinq fois, » conseille Cédric Pollet. D’autant que les fleurs, en hiver, ont tendance à être très odorantes, car elles peinent à attirer les rares insectes encore en activité lorsque les températures refroidissent. En Angleterre, le jardin de Savill joue sur le jaune vert, entre têtes florales acides des Helleborus argutifolius et paillettes lumineuses de l’Hamamelis x intermedia ‘Pallida’. Laisser Sécher Les Graminées . Sur PlaceEn hiver, les tiges sèches des graminées laissées en place captent les rares rayons de soleil. « Leur plumeau jaune accroche très bien la lumière, cela peut suffire à éclairer tout un jardin. » A condition, cependant, de sélectionner celles qui dont la tenue résistera au mieux aux rigueurs du climat, comme les Miscanthus, par exemple, tandis que d’autres resteront vertes, à l’image, ici, des touffes vertes des Carex... De quoi jouer sur lumières, couleurs, et textures… Le jardin anglais d’Hillier n’hésite pas à jouer sur les graminées : cette scène hivernale est ici dominée par les tiges rouges des Cornus alba ‘Sibirica’, qui contrastent à merveille avec les touffes vertes de Carex morrowii ‘Fisher’s Form’, tandis que dans le coin gauche, sèche unpied de Miscanthus… Jouer Sur Les Écorces & Les Baies. Rose crevette, vert granny, jaune fluo : « Lorsque j’ai montré pour la première fois mes photos d’écorces, certains m’ont demandé si je les avais photoshopées », se souvient Cédric Pollet. C’est d’ailleurs un coup de foudre pour un flamboyant massif d’érables à peau de serpent qui l’a déterminé à entamer ce voyage photographique... « Rares sont les associations qui peuvent fonctionner sans plantes à feuillage persistant, mais il existe néanmoins quelques exceptions, dontce massif fait partie, avec son immense tache rouge, orange et rose. » Si grâce à leur changement de couleurs, les arbustes et leurs écorces, cornouillers en tête, sont les stars des jardins d’hiver, il ne faut pasnégliger les fruitiers et leurs petites baies... « Pour moi, la Rolls Royce de ces arbustes est le Malus à pomme d’ornement, dont les fruits restent de bonne qualité jusqu’à la fin de l’hiver. » Autre avantage, leurs fleurs, Prunus, Magnolia et Malus réveillant ensuite le jardin… au printemps. 1. En France, dans le jardin du Bois Marquis, l’écorce d’un érable à peau de serpent (Acer x conspicuum ‘Phoenix’) a profité de l’hiver pour passer de l’orange au rouge, avec des veines d’un rose vif. 2. Toujours dans le jardin du Bois Marquis, les petites pommes rouges du Malus ‘Red Jewel’ persistent tout au long de la saison froide, faisant de ce pommier d’ornement un arbre idéal pour les jardins d’hiver. Jardins D’hiver, Une Saison Réinventée. Et si l’on attendait avec joie les premiers frimas ? De la vallée du Rhôneau nord-est de Plymouth en Angleterre, Cédric Pollet a photographié vingt jardins d’hiver. Des trouvailles à apprécier à leur juste valeur, car ces aménagements sont encore rares : obnubilés par fleurs et feuilles, les paysagistes ne s’intéressent au pouvoir des écorces que récemment, et principalement enGrande-Bretagne. Aux jardiniers français, désormais, de se lancer ? Cédric Pollet, éditions Ulmer, octobre 2016, 224 pages, 480 photos, 24,5 x 32 cm, 39,90 euros AccueilS'abonneDétente Jardin
Fiche Pratique...Les Laitues Par Caherine Delvaux & Emmanuelle Saporta... Du Magazine Détente Jardin
Batavia, pommée de printemps...d'été...d'automne...d'hiver...à couper...romaine...on s'y perd... Heureusement, les cultures de toutes ces laitues sont très similaires....
La fin du printemps est une période charnière pour les laitues. Vous passez du semis en pépinière au semis direct, moins risqué maintenant que la terre est assez chaude. Le repiquage augmente les risques de montaison. À cette période, vous récoltez les variétés de printemps, telle ‘Rouge Grenobloise’ ou ‘Versaï’ (en photo) et semez celles d’été... Choisies parmi les plus résistantes à la montée à graines, comme ‘Appia’, ‘Reine des Glaces’, ‘Justine’ ou ‘Sucrine’. Le Sol . Les salades aiment un sol frais, bien drainé, humifère, au pH neutre à légèrement acide. Il leur faut du soleil, mais pas brûlant, surtout quand elles sont fraîchement repiquées. La Culture. Semez en caissettes ou bien en place, à moins d'1 cm de profondeur. Vous aurez auparavant bien décompacté, émietté et ratissé la terre. Quand les plantules des caissettes ont deux ou trois vraies feuilles, repiquez-les en pleine terre, à 25-30 cm sur le rang, en lignes écartéesde 25-30 cm. Échelonnez vos semis...quelques graines chaque semaine, sinon, vous allez vite vous retrouver en surproduction et serez dégoûté à tout jamais des salades ! Ne plantez pas trop profondément : le collet de la salade (la partie de quelques centimètres entre les racines et les feuilles) doit «flotter» un peu et être visible. Arrosez chaque plant avec l'équivalent d'un verre d'eau. Arrosez ensuite régulièrement s'il ne pleut pas car les coups de sec entraînent bien souvent une montée à graines, mais sans excès non plus : cela provoquerait la pourriture du cœur. Binez régulièrement, de préférence le soir, pour déloger les mauvaises herbeset décroûter la terre, ce qui permet de bien garder l'humidité dans le sol. Surveillez les limaces, surtout si vous paillez les laitues : elles se réfugient durant la journée sous le paillis, au niveau du collet des salades, prêtes à partir à l'attaque de vos plantes dès la nuit et la fraîcheur tombées. Otez les feuilles extérieures qui s'abîment seulement si elles pourrissent pour ne pas contaminer celles qui restent.
L’essentiel Plantez en laissant 1/3 de la motte dehors, pour éviter les problèmes de pourriture et de fonte du collet, dus à un excès d'humidité qui favorise les champignons pathogènes. Arrosez avec doigté : sauf en été, où les arrosages peuvent être abondants, il faut arroser modérément, car l'excès d'eau est toujours source d'ennui.
Les Bonnes Variétés:
'Imagination'. Une excellente Laitue batavia, qui devient assez volumineuse, tout en restant tendre et craquante. Elle se cultive au printemps et à l'automne.
‘Red Bowl’ Salade à couper feuille à feuille. Elle se sème de février à août et se récolte d'avril à octobre. Les salades à couper sont toujours très pratiques quand on ne consomme que peu de salade.
'Rylan'. Grosse pomme vert blond, qui monte difficilement à graines, ce qui est un gros avantage. Se cultive au printemps, en été et en automne.
Bien Récolter. On récolte les salades à pratiquement tous les stades de leur croissance, selon que l'on est gourmand et impatient... ou pas. On peut les cueillir à peine formées ou bien les récolter juste au moment où on les voit monter à graines (les feuilles commencent à s'écarter en hauteur imperceptiblement...). Et même quand elles commencent à monter, on peut encore cueillir les feuilles, même si elles ne sont pas aussi tendres qu'aux premiers jours.
Les salades à couper se récoltent feuilles à feuilles, au gré des besoins. Elles sont toujours pratiques quand on est célibataire ou à deux... Le Saviez-Vous ?Les toutes premières laitues étalent petites, poilues et amères. Si amères que ... selon les Saintes Écritures, elles figuraient parmi les plantes prescrites par Moïse aux Israélites pour entourer l'agneau pascal afin de commémorer l'amertume de l'exil.
Ce commentaire a été modifié le 16/04/2018 à 13:36
Comment Entretenir Les Orchidées...Par... Catherine Delvaux & Emmanuelle Saporta... Du Magazine Détente Jardin...
Il y a un vrai hiatus entre la perception que l’on a des orchidées, plantes soit-disant fragiles, et en réalité... Ce sont de vraies costaudes qui refleurissent dans les mains les moins expérimentées. Voici les bases à connaître.
N’arrosez que lorsque les racines commencent à avoir soif (elles deviennent blanc-gris), d’où l’intérêt des pots en plastique transparent pour surveiller l’état de la motte. Apportez de l’engrais spécial orchidées, faiblement dosé. Ne rempotez que lorsque la plante devient trop grosse pour son pot et que de nombreuses racines s’en échappent. N’exposez pas votre plante au soleil direct. Certaines orchidées peuvent passer l’été dehors (Cymbidium), d’autres pas (Phalaenopsis).
J'arrose........ Quand les racines blanchissent, c’est qu’elles commencent à avoir soif. Remplissez alors le cache-pot avec de l’eau du robinet et laissez le pottremper au moins une minute. Vous verrez les racines reverdir, signe qu’elles se sont réhydratées. À faire : arrosez en fonction de la couleur des racines. À éviter : les excès d’arrosage. N’apportez de l’eau que lorsque les racines sont blanc-gris.
Je Nourris...... Vous pouvez pulvériser l’engrais sur les racines ou faire tremper la motte dans de l’eau dans laquelle vous aurez dilué l’engrais, tous les 15 jours. À faire : utilisez de l’engrais spécial orchidées. L’idéal étant d’avoir deux types d’engrais, l’un pour la croissance des feuilles, l’autre pourla floraison. À éviter : après la floraison, n’apportez pas d’engrais pendant quelques semaines, car la plante est alors en période de repos.
Je Coupe Les Racines....... Il est naturel qu’une partie des racines sèche, c’est le cycle normal de la plante. Supprimez-les, ainsi que celles qui sont devenues molles par excès d’eau. À faire : vous pouvez les couper au sécateur ou à la main. À éviter : ne touchez pas aux racines bien charnues, à l’extrémité luisante et vert vif, ce sont les racines en activité.
J'enlève Les Fleurs Fanées......... Les fleurs commencent à faner à partir de la base de la hampe florale. Pas la peine de les laisser sur la plante, elles sont peu esthétiques et ce sont de véritables nids à parasites. À faire : éliminez de manière générale tout ce qui est fané, sec, abîmé. À éviter : ne laissez pas une attaque d’insectes se propager. Prise au début, elle peut être enrayée.
J'enlève Les Feuilles Jaunes............... De temps en temps, les plus vieilles feuilles jaunissent. C’est normal, mais cela peut aussi indiquer un excès d’eau........ (Elles brunissent plutôt dans ce cas-là...). Les laisser favorise la pourriture, il faut les ôter. À faire : vous devez tirer sur la feuille à la main, en l‘arrachant bien à la base.
Je Nettoie Les Feuilles........... Il est normal que les feuilles se tachent de blanc si vous pulvérisez de temps en temps de l’eau ou si vous leur faites prendre un bain (et surtout si votre eau est calcaire). À faire : nettoyez-les à la main, tout simplement. À éviter : n’utilisez pas de produit lustrant pour les plantes d’intérieur...
Plantes d'interieur : les plantes tropicales. Synonymes de beau temps et de chaleur, les plantes tropicales sont pleines de gaieté et ne sont pas toujours bien compliquées à entretenir :il suffit de bien les choisir. Voici notre sélection.
La Medinilla
Origines et caractéristiques : originaire des montagnes des Philippines, cette plante – également appelée Kapa-kapa — se décline en plus de 200 variétés différentes. Mais si l’onregarde en Asie du Sud-Est, autour du Pacifique ou en Afrique tropicale, on en trouve plus de 400… Elle est reconnaissable à ses grappes de fleurs qui peuvent atteindre 30 centimètres de longueur. Quant à son nom, elle vient de J. de Medinilla, le gouverneur des îles Mariannes en 1820. Elle est reconnaissable à ses grappes de fleurs dont la taille peut atteindre 30 centimètres de longueur. Entretien : → Cette plante aime le soleil, mais surtout les rayons du soleil en hiver(les rayons d’été risqueraient de brûler les feuilles). → Arrosez-la avec modération. Mieux vaut un terreau un peu sec que trop humide. → Veillez à maintenir la plante entre 16 et 18 C°. → Retirez les fleurs fanées et mettez-la dans un espace frais pendant 2 à 3 mois pour une nouvelle floraison. → Quand les nouveaux boutons arrivent, placez-la dans un espace plus chaud avec un peu de fertilisant une fois par mois.
L’Anigozanthos.
Origines et caractéristiques : originaire de la région de Shark Bay et Mount Baker, celle que l’on appelle aussi la « Patte de kangourou » arrive tout droit du sud-ouest de l’Australie. Elle aime les environnements arides. À noter d’ailleurs que sa version rouge et verte est l’emblème de la partie occidentale du pays. Petite particularité, l’Anigozanthos ne fleurit que tardivement lorsque les journées offrent plus de quinze heures de lumière. Entretien : → Adaptable, l’Anigozanthos ne demande qu’un emplacement chaud, ensoleillé et pas trop humide. → L’arrosage doit être modéré. Pour obtenir une nouvelle floraison, retirez les anciennes tiges, mais uniquement quand les journées sont longues. En hiver, maintenez-la à 20 degrés.
La Gloriosa.
Origines et caractéristiques : Cette plante aux pétales recourbés est capable d’atteindre cinq mètres de haut. Elle est originaire d’Inde et des parties centrales et méridionales de l’Afrique. Aujourd’hui, on la retrouve dans toute la ceinture tropicale. Elle présente des racines en tubercules allongées pourvues d’yeux d’où sortent des nouvelles pousses. Entretien : → En intérieur ou en extérieur, maintenez la température à 18 C° et veillez à ce que la pièce soit lumineuse et abritée. → L’arrosage doit être régulier, mais modéré. Il faudra l’accompagner de fertilisant une fois par semaine. → Après sa floraison, laissez la motte de terre se déshydrater légèrement afin de conserver la plante. Les parties superficielles de la plante mourront et les tubercules pourront être sortis de terre et conservés au sec. → Les tubercules pourront alors être plantés au printemps à trois centimètres de profondeur dans du terreau frais.
Ce commentaire a été modifié le 12/04/2018 à 15:41
Par Catherine Delvaux...
Du Magazine Détente jardin
Voici une idée de week-end inédite qui va ravir les amateurs de beaux jardins!
À la découverte de fleurs printanières au parfum délicat.
C'est parti pour une balade colorée et parfumée à travers les merveilleux paysages du Val de Loire, de la Sologne et du Berry.
Les Iris À L'honneur Dans Cinq Parcs & Jardins.
Cinq parcs et jardins et deux producteurs d’Iris se sont regroupés pour créer un « circuit floral » à la découverte de l’univers des iris.
Vous pourrez découvrir les carrés de présentation des iris et les nouvelles créations des deux obtenteurs mondialement reconnus, Bourdillon et Cayeux. Des centaines de variétés réparties sur plusieurs hectares offrant une explosion de couleurs et de parfums !
Dans les parcs et jardins associés, vous pourrez apprécier d’importantes collections d’iris, qui vous permettront de voir les iris en situation, dans un écrin de verdure et associées à d’autres plantes ...
Le Parc Floral d’Orléans ; le Domaine de Chaumont sur Loire ; le Parc de Pesselières ; le Jardin de Marie ;
le Parc floral d’Apremont.
Quand Voir Les Iris En Fleurs ?
En fonction de la météo, la floraison des grands Iris culmine généralement la deuxième quinzaine de mai...
N’hésitez pas à contacter les producteurs dès la fin avril pour connaître la période idéale pour vous aventurer sur la
« Route des Iris » en Région Centre-Val de Loire.
La Route Des Grands Iris
En Pratique Entre Orléans et Nevers, la Route des iris peut se faire en 1, 2 ou 3 journées selon le nombre de sites visités...
Association « Route Ephémère des Iris »
Contact routedesiris@gmail.com
Tél. : 02 48 81 12 24 – 06 77 46 05 16
Site web en construction : www.routedesiris.com
Avec le soutien de l’Association des Parcs et Jardins en Région Centre-Val-de-Loire : www.jardins-de-france.com
Les Bons Gestes Du Jardinier En Septembre Par Catherine Delvaux Du Magazine Détente jardin
Voici quelques gestes essentiels à accomplir au mois de septembre...encore un peu en été, et déjà un peu en automne.
L'excellent dahlia 'Milk Shake' a obtenu un Label Rouge, qui reconnaît ses qualités.
Au Jardin Coupez les fleurs fanées des dahlias, arrosez ces derniers s’il ne pleut pas, tuteurez pour prolonger la floraison jusqu’en octobre Commencez vos plantations de bulbes à floraison printanière, en commençant par ceux qui fleurissent le plus précocement (crocus, petits narcisses tête à tête). Faites des boutures des plantes que vous voulez garder d’une année sur l’autre (fuchsias, pélargoniums, héliotropes…).
Réalisées début septembre, les boutures de pélargonium reprennent très bien.
Au Potager.
Récoltez le plus possible de légumes jeunes sans attendre qu'ils grossissent.
C'est à ce stade qu'ils sont le plus savoureux. Au besoin, congelez-les,ils seront toujours meilleurs que frais mais trop gros.
Semez persil et cerfeuil dans une terre affinée.
Surveillez vos fraises : les variétés remontantes cachent leurs fruits sous le feuillage qui a triplé de volume. Ôtez quelques feuilles pour qu'ils voient le soleil.
Retirez les fleurs des aubergines et des poivrons ainsi que les fruits déjà formés puissent grossir et mûrir convenablement.
Buttez les poireaux afin que la partie blanche (le fût) soit plus longue. Couvrez d'un voile très fin (vous le trouverez en jardinerie) contre la mouche du poireau.
Semez des navets à consommer en primeur et de la salade à couper (à récolter avant les gelées).
Au Verger
Raccourcissez de moitié les sarments des framboisiers qui se sont formés durant l'année et qui n'ont pas encore fructifié. Effectuez un tri des pommes sur l'arbre avant de les cueillir : débarrassez-vous des pommes véreuses ou mal formées. Palissez les pousses de mûres cultivées (ronce sans épines) qui se sont formées cet été, à l'oblique (45°)
Des primevères, il y en a en fait plus de 400 espèces ! Petites fleurs du printemps des bouquets d’enfants, la plupart d’entre nous ne les voient même plus ou, tout au moins, ne les regardent pas…
Primevère officinale
La primevère élevée est l’une des premières fleurs à fleurir au printemps.
Le nom scientifique du genre provient du mot latin primus, qui signifie « premier » et se rapporte à la période de floraison hâtive des espèces les plus connues. L’espèce est une plante sauvage du sud de la Scandinavie, et sa beauté lui a permis d’être adoptée dans lesjardins finlandais, à partir desquels elle s’est parfois naturalisée.
Si la primevère élevée peut être facilement confondue avec la primevère officinale (P. veris), son calice est vert, angulaire et plus étroit que le collier entièrement jaune et lâche de cette dernière. Un autre critère d’identification est la forme des feuilles : le limbe des feuilles de la primevère officinale est plus large à la base, tandis que celui de la primevère élevée est plus large en son centre…
Primevère élevée ou Coucou des bois.
Le coucou (1) ou primevère officinale (Primula veris) est une primevère aux propriétés médicinales importantes, en particulier pour son aspect expectorant. On utilise ses fleurs séchées en infusion.
Celle-ci ce tinte d'un jolie couleur jaune et prend un goût parfumé. On peut l'agrémenter de fleurs de lamiers maculés (Lamium maculatum).
Les fleurs sont parfumées et légèrement sucrées.
Elles peuvent être ajoutées aux salades, tout comme les jeunes feuilles. Elles sont utilisées pour apaiser la toux, d’où le nom autrefois utilisé pour désigner la primevère : coqueluchon, en référence à la coqueluche qui provoque une toux très douloureuse.
Les fleurs de primevères possèdent d’autres propriétés : diurétique, calmante, antalgique, antirhumatismale.
L’histoire de son utilisation est longue et variée.
Sous Louis XV, elle est employée contre la paralysie et le bégaiement, puis au 19ème siècle contre l’arthrite et les rhumatismes avant de tomber dans l’oubli puis de ressortir comme remède contre la toux durant le XX ème siècle.
C’est une plante peu exigeante, acceptant les sols pauvres et rocailleux, même secs en été, et se naturalise facilement dans le jardin. C'est une plante sans souci, idéale pour les jardins naturels et les rocailles semi-ombragées. Elle a aussi sa place au jardin des simples, ou dans les sous-bois clairs…
Si on l'appelle joliment "coucou", c'est parce que les petites fleurs jaunes de la primevère annoncent généralement le printemps bien avant le retour des hirondelles. Et c'est bien ce signe sympathique de la fin de l'hiver que nous attendons avec impatience…
Primevère officinale
Par Hélène Thomas
Du Magazine Détente jardin
Magnifiquement implanté dans le jardin de la France, le potager du château de Valmer doit son rayonnement au travail et aux savoirs de sa jardinière.
Alix de Saint Venant est paysagiste, passionnée par les arbres et les jardins historiques ; elle a fort à faire à Valmer avec un parc de 60 haqui suit encore son dessin du XVIIe siècle. Mais c’est bien son potager qui l’a rendue célèbre.
Ce jardin conservatoire de plus d’un hectare, riche de variétés potagères et aromatiques de toutes provenances, est le fruit d’un long travail qu’elle mène depuis les années 2000, avec la complicité de collectionneurs et de jardiniers passionnés.
1. Le chou palmier noir de Toscane (‘Nero di Toscana’) trouve sa place sur les terrasses florentines.
2. La vigne escargot (Vigna caracalla) ; une exotique qui fleurit à Valmer.
Un Lieu D’harmonie avec les vignes aux alentours – une production de l’AOC Vouvray remise en production par Aymar de Saint Venant –, on se croirait dans une villa florentine.
La foule de variétés végétales improbables et les foules non moins nombreuses de visiteurs invitées à ce festin naturel n’ont pas altéré l’élégance classique des terrasses ensoleillées du potager, à l’image des gracieuses arches de brique de leurs balustres.
1. La bourrache, c’est facile, joli sur les salades avec un petit goût salé en plus.
2. Les jolies fleurs tardives du Polygonum orientale (annuel) viennent prolonger les couleurs du potager ; sans être toxique, la plante n’est pas à consommer.
Un Jardinage Inventif .
Voici des années que le potager ravit les sens car ici on peut goûter tout crus les légumes, qui seront cuisinés en public les jours de fête.
D’une année à l’autre, il n’est jamais tout à fait le même, soumis aux caprices des saisons et aux arrivages parfois lointains... jusqu’à Saint- Pétersbourg, où de nombreux échanges ont eu lieu avec l’institut Vavilov.
On y expérimente toutes sortes de pratiques culturales – anciennes ou innovantes –, pourvu qu’elles aident la pré- servation des sols et des équilibres naturels.
De Vieilles Serres... Indispensables ! Traditionnelle alliée du potager, la serre permet l’hivernage des souches fragiles, et le départ de semis précoces. Au printemps, la tâche est lourde, soumise à de nombreux aléas climatiques.
Le semis sous abri – dès l’hiver avec un chauffage d’appoint, en mars-avril sans chauffage – permet de démarrer plus tôt les plants à repiquer et de mieux répartir certaines productions comme les salades.
Il est en outre indispensable pour tous les légumes méridionaux (tomates poivrons...) qui au dehors n’auraient pas assez de jours de chaleur pouraccomplir leur cycle annuel jusqu’à la fructification.
Une serre de multiplication demande un suivi constant, car la température varie vite, avec de fortes amplitudes en fonction de l’ensoleillement...
Le blanchiment des vitres peut atténuer ce phénomène, mais ne dispense pas d’aérer aux heures chaudes.
De même, l’arrosage doit rester sous contrôle. Une bonne régulation de cesconditions constitue un rempart sûr contre la prolifération des maladies ou des parasites.
Quelques Belles Découvertes
L’amarante
Les amarantes sont des annuelles rapides qui font de l’effet avec leurs épis géants. Ceux-ci donnent des graines nourrissantes mais peu utilisées dans nos cuisines ; les feuilles se mangent comme des épinards.
L’agastache
Les fleurs en épis sont très colorées et de longue durée ; annuelles ou vivaces très résistantes à la sécheresse, elles ont leur place au jardinaromatique pour leurs essences fortes et variées (menthe, réglisse, anis...).
La Stévia
La stévia est restée confidentielle jusqu’à l’autorisation récente de développer sa culture pour exploiter son haut pouvoir sucrant. Elle est présente à Valmer depuis quelques années, bien que pas très rustique.
Les Légumes Emblématiques Du Potager...
La Betterave
Les belles betteraves comme la rouge ‘Tonda di Chioggia’ ne se mangent plus cuites mais crues en fines tranches citronnées ; un légume facile à cultiver pour son excellente résistance aux maladies.
Les Cucurbitacées
Les cucurbitacées présentent une diversité qui ravit les collectionneurs ; en plus des beaux fruits nourrissants (photo) à conserver pour l’hiver,on cultive en pergola une collection de calebasses africaines dites« gourdes »(Lagenaria siceraria).
La Tomate
La tomate est le premier légume consommé aujourd’hui mais sa culture reste aléatoire au centre de la France : les printemps frais compromettent le démarrage et les étés orageux voient les maladies proliférer.
Les Fleurs Comestibles
Avez-vous déjà goûté la capucine (ci-dessus), la sauge, la bourrache, la menthe coq (Tanacetum balsamita) au parfum de chewing-gum ou la mertensia au goût d’huître ?
Et vous risqueriez-vous aux petites hémérocalles jaunes (H. fulva et H. citrina) ou à la pivoine ‘Duchesse de Morny’ ?
Les fleurs, qui ont toujours eu leur place à Valmer, seront cette année choisies en priorité parmi les comestibles...
De beaux tableaux en perspective ainsi que d’insolites visites. Des ateliers et des animations auront lieu certains week-ends autour de la cuisine des fleurs.
La Collection De Menthes
1. ‘After Eight’, une menthe poivrée au parfum des friandises éponymes.
2. M.arvensis, une menthe verte au goût de banane.
3. La menthe marocaine à feuilles gaufrée, pour le thé et les infusions.
4. La menthe ‘Bergamote’, poivrée au délicieux parfum d’agrume.
Les menthes occupent une bordure à l’ombre près de la serre ; peu exigeantes en sol frais, elles peuvent constituer une menace pour leurs voisines, qu’elles envahissent si on ne les contrôle pas.
Elles se déclinent en différentes espèces aux feuillages marqués (très fin chez M. requinii, allongé chez M. piperata, etc..) et d’innombrables variétés sélectionnées pour leur multitude de parfums.
Un soin tout particulier à la qualité du sol, la faune, la flore.
1. Le paillis (ci-dessus sous une rhubarbe) protège les plantes de la sécheresse et du froid, maintient le sol proche et l’améliore en se décomposant. Pour l’élaborer, Alix de Saint Venant utilise les copeaux de peuplier, bois blanc sans tanin récupéré d’une scierie propre, et surtout la paille de lin, achetée en balle chezun agriculteur : facile à installer, elle tient longtemps et a une belle couleur grise.
2. Pour la biodiversité, il est rare qu’une même variété soit répétée en grand nombre, qu’elle soit ancienne ou récente, comme l’arbre asiatique Nashi ‘Shinseiki’. L’association de plantes empêche les parasites spécifiques de se propager : légumes et fleurs se protègent mutuellement, aidés par les feuillages aromatiques dont les essences ont un rôle répulsif ou
attractif, selon les cas.
3. Les insectes sont plus souvent utiles que nuisibles : on connaît le travail bénéfique des coccinelles mangeuses de pucerons, mais bien d’autres agissent de même. Pour les attirer, on leur a construit une maison où chaque compartiment offre un habitat différent, constitué de chutes de bois de divers calibres, de morceaux de terre cuite, de paille ou de vieux papiers.
Toutes Les Infos Sur Le Jardin .
Lieu : Touraine, au cœur du vignoble du vouvray.
Climat : tempéré, sous influence océanique ; la douceur réputée du Val de Loire n’empêche pas les gels hivernaux ponctuels mais sévères, et les périodes de sécheresse en été.
Surface : 6 ha en terrasses. Le potager conservatoire occupe à lui seul plus d’un hectare ; la vigne historique replantée dans l’enceinte du parc complète la visite gustative du potager.
Exposition : Plein Sud... Exposition...Plein sud. ..
Sol : calcaire ; plusieurs siècles de cultures potagères ont favorablement amendé les terrasses. La partie inférieure, au plus près de la rivière, bénéficie d’un limon plus fertile.
Âge du jardin : Le parc classique et ses terrasses « à l’italienne » ont conservé le dessin du XVIIe siècle, en harmonie avec le pavillon du Petit Valmer ; le travail de paysagiste d’Alix de Saint Venant a donné une nouvelle vie au domaine sans en changer l’esprit.
Entretien : deux jardiniers travaillent actuellement sous la direction d’Alix de Saint Venant, toujours active dans l’élaboration, le suivi et l’animation du potager.
Château De Valmer - Jardin -
Voir la fiche
Son temps de floraison est compté ! Aussi, comme toutes les fleurs de printemps, elle se dépêche d’arriver à maturité avant l’apparition des feuilles aux arbres environnants, histoire de profiter au maximum de la lumière : c’est la délicate Corydale creuse (Corydalis cava), également appelée Corydale à tubercule creux ou Fumeterre creuse…
Souvent en bordure des prés, on peut admirer une grappe de fleurs blanches ou mauves dégageant une odeur caractéristique, non désagréable mais un peu écœurante.
Assez commune, on rencontre cette espèce dans les bois, les haies et les prairies ombragées de l'Est où elle peut être très abondante. Les feuilles sont composées. Les bractées sont ovales et entières. Les fleurs sont le plus souvent violettes, mais les individus à fleurs blanches sont fréquents. L'éperon est long et fortement arqué au bout. Le tubercule devient creux.
son tubercule, qui contient différents alcaloïdes, est toxique. Autrefois, il servait aux grands-mères comme anesthésique. Il aurait en outre servide vermifuge et facilité la menstruation. Son effet calmant sur le système nerveux central est aujourd'hui prouvé et les préparations qui luttent contre l'agitation nerveuse et les troubles du sommeil contiennent des extraits du tubercule…
Par Catherine Delvaux... Du Magazine Détente Jardin...
Renouez avec la tradition du XIXe siècle et offrez-vous un dépaysement immédiat. En choisissant des plantes exotiques rustiques (car elles existent !), vous pourrez vous croire au bout du monde...
Ce palmier Trachycarpus, au premier plan, supporte -25 °C. Qui l’eut cru ?
Les Précautions À prendre.
On peut cultiver un petit jardin exotique (ou d’allure exotique) dans nombreuses régions de France. Il faut bien sûr prendre quelques précautions, la plupart de bon sens.
Nous sommes allés demander conseil à Patrice Bathiany, responsable du splendide jardin exotique du Kestellic, à Plouguiel, dans les Côtes-d’Armor.
Abritez l’endroit des vents dominants, avec une haie qui filtre le vent et non un mur qui l’arrête. En effet, un mur provoque des tourbillons d’air quand le vent le frappe.
Ces tourbillons redescendent derrière le mur. Pour un mur de 2 m de haut, on estime que la zone de tourbillons froids est de 8 à 10 m !
Exception, vous pouvez bien sûr planter contre le mur de la maison, qui est l’un des endroits les moins froids du jardin en hiver, à cause de l’émission de chaleur venant des murs.
N’achetez pas des plantes trop nourries, la reprise sera meilleure.
Plantez vos exotiques à bonne exposition, sud ou sud-ouest.
Plantez dans une terre très drainante. De nombreuses plantes (bananiers, agapanthes, sauges à petites feuilles, trachélospermum...) périssent plus de la conjonction pieds dans l’eau + gel que du gel lui-même.
Apportez Une Terre Assez Riche.
Ne mélangez pas des plantes de milieux différents. Les cactus, plantes de milieux arides, ne poussent pas à côté des bambous, ni des bananiers, plantes tropicales.
Si votre terre est lourde, plantez sur butte, pour améliorer le drainage...
Envie De Palmier & De Bananier ?
Fou De palmier ?
Le Trachycarpus fortunei ou palmier à chanvre est le plus rustique des palmiers et peut s’épanouir sous le climat parisien.
Envie de bananier ?
Musa basjoo sera le seul capable de résister au froid, à condition de pailler sa souche avec des feuilles mortes dès l’automne.
Chez Musella, seule Musella lasiocarpa (feuilles aux reflets glauques et fleur jaune de belle taille, photo) résiste jusqu’à -10 à -12 °C, moyennant une bonne protection au pied.
Pour les collectionneurs : Musa sikkimensis, le bananier de l’Himalaya, rarecar récemment introduit, résiste très bien au froid et à la neige, peut-être même plus que M. basjoo.
Envie De Vert & De Rouge ?
Besoin De cactus ?
Tournez-vous vers les Opuntia : Opuntia humifusa (-25 °C), O. fragilis (-20 °C), Opuntia polyacantha (-20 °C), ou les Echinocereus (photo ci-dessous) : E. triglochidiatus (-23 °C), E. coccineus (-20 °C) et E. viridiflorus (-20 °C).
Attiré Par Le Bizarre ?
Fascicularia pitcairnifolia est une broméliacée qui supportera des gels de l’ordre de -10 °C. Il en existe une aux Jardin des Plantes à Paris, installée depuis plus de cinq ans maintenant.
À Chaque Jardin Exotique, Son Sol.
Pour chaque type de jardin exotique, adaptez le sol.
Pour créer un jardin d’allure tropicale, apportez un sol riche, humifère et drainant.
Il faudra arroser régulièrement et planter serré pour que l’on ait l’impression de foisonnement. Paillez avec du compost mûr, des feuilles.
Pour un jardin type méditerranéen, le sol doit être drainant en surface, caillouteux, sans humus, plutôt argilo-sableux, sec en été et frais sansêtre trop mouillé l’hiver.
Plantez moins serré, des plantes plutôt au port en boule (ciste, santoline, thym, buis... ), compactes. Paillez avec de petits graviers.
Pour un petit coin de désert, le sol doit être léger et très drainant.
Vous pouvez planter sur de petites buttes, pour améliorer encore le drainage.
Espacez bien les plantes et paillez avec du sable très grossier.
Les Belles Surprises
Les Chlorophytum, verts ou panachés de blanc, se comportent comme des vivaces dans les endroits secs et bien protégés : les feuillages gèlent,mais la souche repart de plus belle au printemps.
Les Brugmansia et Abutilon rabattus chaque début d’hiver et protégés par 50 cm de feuilles mortes et de compost, repartent de souche chaque printemps s’ils ont gardé les pieds très au sec.
Aspidistra elatior: originaire de Chine, elle a longtemps été cultivée en compagnie des Clivia, des Sansévéria.
Elle produit, lentement, mais sûrement, de grandes feuilles oblongues.
Étonnamment, elle résiste au froid de la région parisienne, avec un voile de forçage.
Un Vrai Jardin Tropical
Dans un jardin tropical, la plupart des plantes vivent à l’ombre d’espèces plus hautes. Au ras du sol il y a même très peu de luminosité.
Chaque strate est occupée par des plantes bien précises. Loin de les faire dépérir, ce manque de luminosité les a obligées à développer des formes et des couleurs parfois invraisemblables, leur permettant de mieux capter cette lumière de sous-bois.
Ceci explique pourquoi nos plantes d’intérieur, pour la plupart toutes originaires des milieux tropicaux, sont si diverses en coloris et en apparence.
Et Des Agrumes Ou Un Cordyline ?
Agrumes Souhaités ?
Seul le Poncirus trifoliata est capable de résister sans protection à des températures de -30 °C (parfois encore moins), sans protection. La preuve, il en existe un superbe exemplaire dans les merveilleux jardins de Longwood Garden, en Pennsylvanie.
Les fruits sont immangeables, mais l’arbuste en fleur est très beau (mais hélas sans parfum).
Tenté Par La Cordyline ?
Cordyline australis a une bonne résistance au vent, aux embruns et au froid : elle résiste à -10 °C, voire -13 °C, si elle a les pieds bien au sec, est à l’abri des vents glacés et si le froid ne dure pas des semaines.
Elle atteint avec le temps des dimensions impressionnantes : plus de 10-12 m de haut et 5 m de diamètre en cime.
En cas de gel sévère, elle redémarre très souvent du pied et ce d’autant mieux que la plante a été largement et abondamment paillée. Bien traitée, c’est une plante qui peut durer au moins un siècle et demi !
Pourquoi Pas Un Eucalyptus Ou Un Passiflore ?
Pourquoi Pas Un Eucalyptus ?
Seul E. pauciflora pourra passer plusieurs hivers de suite. Il repart facilement de souche. Mais le plus rustique reste E. gunnii (photo).
Envie de passiflore
La seule passiflore vraiment rustique, même en Ile-de-France est la passiflore bleue (Passiflora coerulea). Elle résiste complètement contreun mur de maison. Et si par malheur sa souche périt, elle se ressème aussi assez facilement.
Où Voir Des Plantes Exotiques ? Le jardin exotique de Roscoff 29682 Roscoff... Tél. : 02 98 61 29 19 (jardin). Renseignements botaniques : jeanmichel.moullec@gmail.com Tropical parc
Des ananas, bananes, cannes à sucre, café, cannelle cultivés dans le Morbihan ! Instructif de voir ces fruits et épices en pleine nature, plutôt que dans les assiettes ou sur les étals des marchés !
Tropical Parc - Laugarel - 56220 Saint-Jacut-les-Pins. Tél. : 02 99 71 91 98. Tropical-parc.com
Le jardin exotique du Kestellic Le jardin exotique du Kestellic, dans les Côtes-d’Armor, est ouvert jusqu’au 15 septembre. Ce paradis des amoureux des plantes, classé « Jardin remarquable », offre un magnifique panorama sur l’estuaire du Jaudy. Il accueille plus de 3 000 espèces de plantes sur sept hectares. Le bois abrite des plantes tropicales et semi-tropicales provenant de régions aussi diverses que l’Australie, la Nouvelle-Zélande, l’Amérique du Sud, l’Amérique centrale, l’Amérique du Nord, l’Afrique du Sud. Et les berges du ruisseau accueillent les plantes exubérantes venues
des climats océaniques. Le vallon, le long du ruisseau, abrite par ailleurs une des plus belles collections françaises de fougères arborescentes de grande taille. Les horaires d’ouverture variant en fonction des saisons, renseignez-vous
au 06 73 84 00 15. Groupes toute l’année sur réservation avec possibilité de visite guidée.
Des Sites & Des Blogs Pour Se Documenter :
Lapepiniere.over-blog.net : Un excellent site fait par un passionné.
Cactus-et-rustiques.com : Site d’un amoureux des cactus qui habite en Eure-et-Loir. Plantesexotiquesadaptablesaugel.over-blog.com : Le blog d’un amateur qui partage son intérêt pour les plantes inhabituelles, rares, exotiques.
Des Sites Pour Acheter:
Plantes-tropicales.com/category/Plantes-rustiques : Le site des pépinières Mallet Daubas. À la fois pro et passionné. Plantesexotiquesrustiques.com : Pépinière spécialisée en végétaux de collection et plantes de terrains secs, succulentes, plantes de l’hémisphère sud.
Paradistropical.fr : Boutique spécialisée dans la vente de plantes exotiques rares et méditerranéennes acclimatables sous nos latitudes.
Par Catherine Maliszewski Du Magazine Maison créative Spécial
La tendance Ultra violet a envahi en quelques semaines la mode et la déco depuis que la très influente société américaine Pantone...Reine des gammes de couleur, a décrété que ce fameux violet serait "The" couleur 2018 par excellence.
Une chance pour les amateurs de décorations florales qui, dès les beaux jours revenus, pourront s'emparer des atouts charme du lilas mauve.
Les fleurs de cet arbuste offre en effet de beaux camaïeux de violine, depuis ses boutons pourpre jusqu'à ses pétales bien ouvertes au parme tendre et clair.
L'art et la manière de "pimper" ses meubles de jardin grâce au lilas Au même titre que la violette, la lavande, le géranium de couleur parme ou encore l'orchidée noir violine, la fleur de lilas mauve est en passe de devenir très tendance...
En effet, Pantone, société spécialiste des gammes chromatiques, a défini quelle serait la couleur de l'année 2018 et c'est le violet qui remporte la palme !
Ou plus précisément l'Ultra-Violet 18-3838.Cette référence signée Pantone désigne un violet vibrant à tendance bleu profond. Une typologie de violet très précise donc.
Cependant, dans le sillage de cette consécration, toutes les nuances de violet sont à la fête.
Une bonne nouvelle pour le lilas qui existe dans des tonalités de violet différentes, sans compter que cet arbuste a le chic, dans sa version la plus commune, de se parer de multiples variations violettes au fil de sa floraison...depuis son bouton violet foncé jusqu'à l'éclosion de ses pétales mauve tendre. De quoi métamorphoser les fleurs de cet arbuste en accessoire dedécoration vivant évolutif.
Tous Les Violets Sont Dans Le Lilas Le violet des fleurs du lilas change de tonalité selon la variété de l'arbuste choisi comme au fil de sa vie : mauve, prune, améthyste, pourpre intense et profond, parme pastel blanchi...
Selon sa variété comme au fil de sa floraison, le lilas se pare de multiples nuances violettes.
Le Lilas Comme Objet De Déco Éphémère.
Une branche peut s'avérer très décorative. Surtout quand elle se présente sous la forme de généreuses grappes fleuries odorantes bien résistantes une fois coupées. Aussi peut-on agrémenter son espace de multiples façons grâce au lilas. Voici quelques idées...
1. Disposez des branches de lilas sur le portique d'une balancelle
2. Accrochez aux arbres les branches fleuries du lilas à l'aide de jolis rubans
1. Pour un esprit vintage, installez des branches de lilas dans une vasque de jardin rétro
2. Classique mais terriblement efficace, le coup des fleurs dans l'arrosoir
3. Comme autant d'objets précieux, les plus petites branches de lilas sont minutieusement disposées sur un plateau
Pour votre chemin de table, égrenez ici et là quelques fleurs de lilas aux quatre pétales si reconnaissables.
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5 Idées Pour Un Jardin Beau & Coloré En Hiver Par Charlotte Fauve...Du Magazine Détente jardin...
En hiver, les jardins se parent de couleurs vives. Spécialiste des écorces, le photographe Cédric Pollet en a capturé la surprenante beauté.
Voici ses cinq conseils pour que vos massifs s'illuminent à la mauvaise saison.
Dans les jardins de Bressingham, en Angleterre, les répétitions spectaculaires, à l’image de celle du cornouiller orangé Cornus sanguinea ‘Midwinter Fire’, font feu de tout bois.
L’hiver n’est pas forcément synonyme de gris triste. Pour s’en convaincre, il suffit d’ouvrir le livre du photographe Cédric Pollet, Jardins d’hiver.
Au fil des pages, cette promenade haute en couleurs emporte son lecteur à la découverte de ces espaces où la mauvaise saison fait flamboyer la végétation.
Encore rares en France, les jardins d’hiver utilisent le froid comme un révélateur de pigments : bloquée dans les tissus végétaux, la sève sature les troncs de certains arbres, les peignant de teintes chatoyantes et quasi-irréelles.
Une bénédiction pour le jardinier dont les plates-bandes se transforment en feu d’artifice, d’autant que ces aménagements, malgré leur apparente complexité, ne demandent en réalité que quatre à cinq espèces pour faireleur effet…
Miser Sur L’effet De Masse.
En hiver, une palette végétale resserrée, réduite de 3 à 4 espèces, suffit à assurer le spectacle… à condition de ne pas hésiter à jouer sur les répétitions, en plantant en masse arbustes ou graminées, à l’image du cornouiller orangé !
Attention, cependant, aux arrière-plans : « Lorsqu’on imagine une mise en scène, on a trop souvent tendance à oublier qu’en hiver les feuilles tombent, ce qui, dans un jardin, crée de nouveaux effets de perspective. »
Ici, la grande tache orangée des Cornus sanguinea ‘Midwinter Fire’ fonctionne particulièrement car elle se découpe sur un arrière-plan de feuillages persistants.
« Cela n’aurait pas été le cas si les plantes avaient été caduques : on n’aurait aperçu qu’un entremêlement de branches, » souligne Cédric Pollet.
Le Conifère Nain...Petit Arbre, Maxi-Effet...
S’il y a une plante à laquelle on ne pense que trop rarement, c’est bien le conifère, comme un pin nain. Persistant, il apporte toute l’année de la couleur au jardin.
Et en hiver, certains présentent la particularité de changer de couleur comme le pin nain Pinus mugo ‘Carsten’, dont le feuillage jaunit dès lespremiers froids. A choisir de petite taille donc, pour un arbre dont lacroissance est lente.
Fleurir, Dès La Fin De L’hiver.
Trois à quatre espèces chatoyantes, quelques végétaux à feuillages persistants… et une ou deux plantes à floraison hivernale, à l’image de l’hellébore, telle semble être la combinaison idéale pour réussir son jardin d’hiver.
« Comme pour les arbustes, il ne faut pas hésiter à planter en masse, en répétant chaque plante trois à cinq fois, » conseille Cédric Pollet.
D’autant que les fleurs, en hiver, ont tendance à être très odorantes, car elles peinent à attirer les rares insectes encore en activité lorsque les températures refroidissent.
En Angleterre, le jardin de Savill joue sur le jaune vert, entre têtes florales acides des Helleborus argutifolius et paillettes lumineuses de l’Hamamelis x intermedia ‘Pallida’.
Laisser Sécher Les Graminées .
Sur Place En hiver, les tiges sèches des graminées laissées en place captent les rares rayons de soleil.
« Leur plumeau jaune accroche très bien la lumière, cela peut suffire à éclairer tout un jardin. »
A condition, cependant, de sélectionner celles qui dont la tenue résistera au mieux aux rigueurs du climat, comme les Miscanthus, par exemple, tandis que d’autres resteront vertes, à l’image, ici, des touffes vertes des Carex...
De quoi jouer sur lumières, couleurs, et textures…
Le jardin anglais d’Hillier n’hésite pas à jouer sur les graminées : cette scène hivernale est ici dominée par les tiges rouges des Cornus alba ‘Sibirica’, qui contrastent à merveille avec les touffes vertes de Carex morrowii ‘Fisher’s Form’, tandis que dans le coin gauche, sèche unpied de Miscanthus…
Jouer Sur Les Écorces & Les Baies.
Rose crevette, vert granny, jaune fluo : « Lorsque j’ai montré pour la première fois mes photos d’écorces, certains m’ont demandé si je les avais photoshopées », se souvient Cédric Pollet.
C’est d’ailleurs un coup de foudre pour un flamboyant massif d’érables à peau de serpent qui l’a déterminé à entamer ce voyage photographique...
« Rares sont les associations qui peuvent fonctionner sans plantes à feuillage persistant, mais il existe néanmoins quelques exceptions, dontce massif fait partie, avec son immense tache rouge, orange et rose. »
Si grâce à leur changement de couleurs, les arbustes et leurs écorces, cornouillers en tête, sont les stars des jardins d’hiver, il ne faut pasnégliger les fruitiers et leurs petites baies...
« Pour moi, la Rolls Royce de ces arbustes est le Malus à pomme d’ornement, dont les fruits restent de bonne qualité jusqu’à la fin de l’hiver. »
Autre avantage, leurs fleurs, Prunus, Magnolia et Malus réveillant ensuite le jardin… au printemps.
1. En France, dans le jardin du Bois Marquis, l’écorce d’un érable à peau de serpent (Acer x conspicuum ‘Phoenix’) a
profité de l’hiver pour passer de l’orange au rouge, avec des veines d’un rose vif.
2. Toujours dans le jardin du Bois Marquis, les petites pommes rouges du Malus ‘Red Jewel’ persistent tout au long de la saison froide, faisant de ce pommier d’ornement un arbre idéal pour les jardins d’hiver.
Jardins D’hiver, Une Saison Réinventée.
Et si l’on attendait avec joie les premiers frimas ? De la vallée du Rhôneau nord-est de Plymouth en Angleterre, Cédric Pollet a photographié vingt jardins d’hiver.
Des trouvailles à apprécier à leur juste valeur, car ces aménagements sont encore rares : obnubilés par fleurs et feuilles, les paysagistes ne s’intéressent au pouvoir des écorces que récemment, et principalement enGrande-Bretagne.
Aux jardiniers français, désormais, de se lancer ?
Cédric Pollet, éditions Ulmer, octobre 2016, 224 pages, 480 photos, 24,5 x 32 cm, 39,90 euros
Accueil S'abonne Détente Jardin
Par Caherine Delvaux & Emmanuelle Saporta...
Du Magazine Détente Jardin
Batavia, pommée de printemps...d'été...d'automne...d'hiver...à couper...romaine...on s'y perd...
Heureusement, les cultures de toutes ces laitues sont très similaires....
La fin du printemps est une période charnière pour les laitues. Vous passez du semis en pépinière au semis direct, moins risqué maintenant que la terre est assez chaude.
Le repiquage augmente les risques de montaison. À cette période, vous récoltez les variétés de printemps, telle ‘Rouge Grenobloise’ ou ‘Versaï’ (en photo) et semez celles d’été...
Choisies parmi les plus résistantes à la montée à graines, comme ‘Appia’, ‘Reine des Glaces’, ‘Justine’ ou ‘Sucrine’.
Le Sol .
Les salades aiment un sol frais, bien drainé, humifère, au pH neutre à légèrement acide. Il leur faut du soleil, mais pas brûlant, surtout quand elles sont fraîchement repiquées.
La Culture.
Semez en caissettes ou bien en place, à moins d'1 cm de profondeur. Vous aurez auparavant bien décompacté, émietté et ratissé la terre.
Quand les plantules des caissettes ont deux ou trois vraies feuilles, repiquez-les en pleine terre, à 25-30 cm sur le rang, en lignes écartéesde 25-30 cm.
Échelonnez vos semis...quelques graines chaque semaine, sinon, vous allez vite vous retrouver en surproduction et serez dégoûté à tout jamais des salades !
Ne plantez pas trop profondément : le collet de la salade (la partie de quelques centimètres entre les racines et les feuilles) doit «flotter» un peu et être visible. Arrosez chaque plant avec l'équivalent d'un verre d'eau.
Arrosez ensuite régulièrement s'il ne pleut pas car les coups de sec entraînent bien souvent une montée à graines, mais sans excès non plus : cela provoquerait la pourriture du cœur.
Binez régulièrement, de préférence le soir, pour déloger les mauvaises herbeset décroûter la terre, ce qui permet de bien garder l'humidité dans le sol.
Surveillez les limaces, surtout si vous paillez les laitues : elles se réfugient durant la journée sous le paillis, au niveau du collet des salades, prêtes à partir à l'attaque de vos plantes dès la nuit et la fraîcheur tombées.
Otez les feuilles extérieures qui s'abîment seulement si elles pourrissent pour ne pas contaminer celles qui restent.
L’essentiel
Plantez en laissant 1/3 de la motte dehors, pour éviter les problèmes de pourriture et de fonte du collet, dus à un excès d'humidité qui favorise les champignons pathogènes.
Arrosez avec doigté : sauf en été, où les arrosages peuvent être abondants, il faut arroser modérément, car l'excès d'eau est toujours source d'ennui.
Les Bonnes Variétés:
'Imagination'. Une excellente Laitue batavia, qui devient assez volumineuse, tout en restant tendre et craquante.
Elle se cultive au printemps et à l'automne.
‘Red Bowl’ Salade à couper feuille à feuille. Elle se sème de février à août et se récolte d'avril à octobre.
Les salades à couper sont toujours très pratiques quand on ne consomme que peu de salade.
'Rylan'. Grosse pomme vert blond, qui monte difficilement à graines, ce qui est un gros avantage. Se cultive au printemps, en été et en automne.
Bien Récolter.
On récolte les salades à pratiquement tous les stades de leur croissance, selon que l'on est gourmand et impatient... ou pas.
On peut les cueillir à peine formées ou bien les récolter juste au moment où on les voit monter à graines (les feuilles commencent à s'écarter en hauteur imperceptiblement...).
Et même quand elles commencent à monter, on peut encore cueillir les feuilles, même si elles ne sont pas aussi tendres qu'aux premiers jours.
Les salades à couper se récoltent feuilles à feuilles, au gré des besoins.
Elles sont toujours pratiques quand on est célibataire ou à deux...
Le Saviez-Vous ? Les toutes premières laitues étalent petites, poilues et amères.
Si amères que ... selon les Saintes Écritures, elles figuraient parmi les plantes prescrites par Moïse aux Israélites pour entourer l'agneau pascal afin de commémorer l'amertume de l'exil.
Catherine Delvaux & Emmanuelle Saporta...
Du Magazine Détente Jardin...
Il y a un vrai hiatus entre la perception que l’on a des orchidées, plantes soit-disant fragiles, et en réalité...
Ce sont de vraies costaudes qui refleurissent dans les mains les moins expérimentées. Voici les bases à connaître.
N’arrosez que lorsque les racines commencent à avoir soif (elles deviennent blanc-gris), d’où l’intérêt des pots en plastique transparent pour surveiller l’état de la motte.
Apportez de l’engrais spécial orchidées, faiblement dosé.
Ne rempotez que lorsque la plante devient trop grosse pour son pot et que de nombreuses racines s’en échappent.
N’exposez pas votre plante au soleil direct.
Certaines orchidées peuvent passer l’été dehors (Cymbidium), d’autres pas (Phalaenopsis).
J'arrose........
Quand les racines blanchissent, c’est qu’elles commencent à avoir soif.
Remplissez alors le cache-pot avec de l’eau du robinet et laissez le pottremper au moins une minute. Vous verrez les racines reverdir, signe qu’elles se sont réhydratées.
À faire : arrosez en fonction de la couleur des racines.
À éviter : les excès d’arrosage. N’apportez de l’eau que lorsque les racines sont blanc-gris.
Je Nourris......
Vous pouvez pulvériser l’engrais sur les racines ou faire tremper la motte dans de l’eau dans laquelle vous aurez dilué l’engrais, tous les 15 jours.
À faire : utilisez de l’engrais spécial orchidées. L’idéal étant d’avoir deux types d’engrais, l’un pour la croissance des feuilles, l’autre pourla floraison.
À éviter : après la floraison, n’apportez pas d’engrais pendant quelques semaines, car la plante est alors en période de repos.
Je Coupe Les Racines.......
Il est naturel qu’une partie des racines sèche, c’est le cycle normal de la plante. Supprimez-les, ainsi que celles qui sont devenues molles par excès d’eau.
À faire : vous pouvez les couper au sécateur ou à la main.
À éviter : ne touchez pas aux racines bien charnues, à l’extrémité luisante et vert vif, ce sont les racines en activité.
J'enlève Les Fleurs Fanées.........
Les fleurs commencent à faner à partir de la base de la hampe florale. Pas la peine de les laisser sur la plante, elles sont peu esthétiques et ce sont de véritables nids à parasites.
À faire : éliminez de manière générale tout ce qui est fané, sec, abîmé.
À éviter : ne laissez pas une attaque d’insectes se propager. Prise au début, elle peut être enrayée.
J'enlève Les Feuilles Jaunes...............
De temps en temps, les plus vieilles feuilles jaunissent. C’est normal, mais cela peut aussi indiquer un excès d’eau........
(Elles brunissent plutôt dans ce cas-là...).
Les laisser favorise la pourriture, il faut les ôter.
À faire : vous devez tirer sur la feuille à la main, en l‘arrachant bien à la base.
Je Nettoie Les Feuilles...........
Il est normal que les feuilles se tachent de blanc si vous pulvérisez de temps en temps de l’eau ou si vous leur faites prendre un bain (et surtout si votre eau est calcaire).
À faire : nettoyez-les à la main, tout simplement.
À éviter : n’utilisez pas de produit lustrant pour les plantes d’intérieur...
Synonymes de beau temps et de chaleur, les plantes tropicales sont pleines de gaieté et ne sont pas toujours bien compliquées à entretenir :il suffit de bien les choisir. Voici notre sélection.
La Medinilla
Origines et caractéristiques :
originaire des montagnes des Philippines, cette plante – également appelée Kapa-kapa — se décline en plus de 200 variétés différentes. Mais si l’onregarde en Asie du Sud-Est, autour du Pacifique ou en Afrique tropicale, on en trouve plus de 400… Elle est reconnaissable à ses grappes de fleurs qui peuvent atteindre 30 centimètres de longueur.
Quant à son nom, elle vient de J. de Medinilla, le gouverneur des îles Mariannes en 1820. Elle est reconnaissable à ses grappes de fleurs dont la taille peut atteindre 30 centimètres de longueur.
Entretien :
→ Cette plante aime le soleil, mais surtout les rayons du soleil en hiver(les rayons d’été risqueraient de brûler les feuilles).
→ Arrosez-la avec modération. Mieux vaut un terreau un peu sec que trop humide.
→ Veillez à maintenir la plante entre 16 et 18 C°.
→ Retirez les fleurs fanées et mettez-la dans un espace frais pendant 2 à 3 mois pour une nouvelle floraison.
→ Quand les nouveaux boutons arrivent, placez-la dans un espace plus chaud avec un peu de fertilisant une fois par mois.
L’Anigozanthos.
Origines et caractéristiques :
originaire de la région de Shark Bay et Mount Baker, celle que l’on appelle aussi la « Patte de kangourou » arrive tout droit du sud-ouest de l’Australie.
Elle aime les environnements arides. À noter d’ailleurs que sa version rouge et verte est l’emblème de la partie occidentale du pays.
Petite particularité, l’Anigozanthos ne fleurit que tardivement lorsque les journées offrent plus de quinze heures de lumière.
Entretien :
→ Adaptable, l’Anigozanthos ne demande qu’un emplacement chaud, ensoleillé et pas trop humide.
→ L’arrosage doit être modéré. Pour obtenir une nouvelle floraison, retirez les anciennes tiges, mais uniquement quand les journées sont longues. En hiver, maintenez-la à 20 degrés.
La Gloriosa.
Origines et caractéristiques :
Cette plante aux pétales recourbés est capable d’atteindre cinq mètres de haut. Elle est originaire d’Inde et des parties centrales et méridionales de l’Afrique. Aujourd’hui, on la retrouve dans toute la ceinture tropicale. Elle présente des racines en tubercules allongées pourvues d’yeux d’où sortent des nouvelles pousses.
Entretien :
→ En intérieur ou en extérieur, maintenez la température à 18 C° et veillez à ce que la pièce soit lumineuse et abritée.
→ L’arrosage doit être régulier, mais modéré. Il faudra l’accompagner de fertilisant une fois par semaine.
→ Après sa floraison, laissez la motte de terre se déshydrater légèrement afin de conserver la plante. Les parties superficielles de la
plante mourront et les tubercules pourront être sortis de terre et conservés au sec.
→ Les tubercules pourront alors être plantés au printemps à trois centimètres de profondeur dans du terreau frais.