Comment créer un verger ? Quels arbres fruitiers y planter ? Faut-il préférer les pommiers, les poiriers ? Et pourquoi pas la vigne ? Mais d'ailleurs,comment s'y prendre ? Voici tous nos conseils et astuces.
Si vous désirez créer un verger dans votre jardin, donnez une priorité au pommier : c'est l'espèce la plus facile à réussir, surtout si votre région est souvent humide. Sur votre balcon, vous allez également pouvoir cultiver certaines variétés naines de cet arbre offrant des ramifications de 30 cm de diamètre seulement.
Découvrez nos conseils et astuces pour créer un verger.
Le poirier, le cousin du pommier, est l'arbre fruitier des régions tempérées par excellence. Le cerisier, quant à lui, n'est pas non plus difficile à faire pousser, mais il craint une trop forte humidité du sol et les fortes gelées printanières. Le prunier, grâce à ses racines traçantes, peut s'épanouir dans les terrains à couche arable superficielle ; il ne faudra pas le placer dans un sol trop humide ou trop sec. Si votre région est chaude et ensoleillée, adoptez le pêcher, que les gelées blanches tardives peuvent beaucoup gêner, en favorisant une maladie grave, la cloque. Dans le Midi, cultivez l'abricotier, qui redoute le gel, le citronnier, dont les fruits réclament une température minimale de 18 °C pour être parfumés, ainsi que l'amandier, à protéger des vents froids.
N'oubliez pas la vigne de table, qui réclame de la chaleur et un temps sec en été ; elle préfère être placée en terre légère et non calcaire. La culture de toutes ces plantes vous apportera de belles satisfactions, à condition toutefois de respecter un certain nombre de règles et de suivre nos très utiles astuces...
Planter dans un verger : quel espacement ? Avant Avant d'effectuer la plantation d'arbres et d'arbustes fruitiers, il va falloir organiser votre verger en l'incluant dans l'ensemble de votre jardin. Alors, quel emplacement choisir ? Et quel espacement respecter entre chaque arbre ? Vous aurez bien sûr intérêt à placer votre verger, qui sera la partie productive de votre jardin, à l'arrière-plan de votre terrain. À proximité de vos fenêtres, accordez en effet la priorité, sur un plan esthétique, à vos massifs de fleurs et d'arbustes d'agrément. Accordez aussi une bonne place, devant votre verger, à un potager. En plantant de jeunes arbres fruitiers, imaginez-les adultes ! Par exemple, il faudra séparer vos pommiers et poiriers de 4 à 9 m, cette distance devant atteindre 6 à 10 m pour un cerisier. Si votre jardin s'étale sur 200 m² comprenant la moitié en potager, mieux vaudra compter un seul pommier. Pour une superficie de 500 m², vous placerez en plus un poirier.Pour 1.000 m², il sera possible d'ajouter un ou deux pommiers. Demandez l'avis à votre pépiniériste, en présentant la configuration de votre jardin. Sachez aussi que votre verger vous réclamera un certain nombre d'interventions qu'il ne faudra pas négliger (voir page suivante de ce dossier) !
Possible, un tout petit verger ! Si votre jardin est trop petit pour accueillir un verger classique, cantonnez-vous à la culture de quelques espèces à petits fruits. Adultes, les groseilliers et les myrtilliers forment en effet des buissons ne couvrant que 60 à 80 cm de largeur, sur 1 m de hauteur. Les framboisiers, quant à eux, varient en hauteur de 1 m à 1,50 m, selon les variétés. Réglementation : des distances à respecter. En principe, selon l'article 671 du Code civil, il n'est permis d'avoir des arbres, arbrisseaux et arbustes près de la limite de la propriété voisine qu'à la distance de 2 mètres de la ligne séparative des deux héritages pour les plantations dont la hauteur dépasse 2 mètres, et à la distance de 0,50 m pour les autres plantations. Ces distances ne s'appliquent qu'à défaut d'usages ou de règlements contraires, à vérifier auprès de la mairie de votre localité. Tenez compte de cette réglementation au moment de la plantation de votre verger ! Des arbres sur votre balcon. Certaines variétés fruitières peuvent être cultivées sur un espace réduit (balcon, petite terrasse, etc.). Il ne s'agit pourtant pas de bonsaïs ! Cette possibilité intéresse des espèces comme l'abricotier, le poirier, le pommier, le cerisier et le pêcher. La plantation de ces arbres nains se fait exactement de la même façon que pour des sujets normaux, dans un sol comportant deux tiers de terre franche et un tiers de terreau, dans de gros récipients bien drainés.
Comment bien planter un arbre fruitier ? Une fois l'emplacement de votre verger trouvé et l'espacement entre vos arbres défini, il vous faut maintenant planter ces derniers. Découvrez comment bien planter un arbre fruitier. Pour gagner du temps, vous allez pouvoir choisir des sujets déjà bien avancés en âge, susceptibles de vous offrir de premières cueillettes assez rapidement. Les scions sont intéressants pour leur prix peu élevé et leur meilleure reprise, mais ils demandent plusieurs années pour produire convenablement.Les fuseaux, dont la hauteur peut atteindre 2,50 à 3 m, avec une couronne oscillant entre 1,20 et 1,50 m de diamètre, seront certainement plus précoces, mais vous réclameront plus de soins.
Des variétés du terroir à préférer. Si possible, donnez toujours une préférence à des arbres bien adaptés à votre région, en vous adressant à un pépiniériste voisinde votre domicile. En jouant sur les dates de floraison et de maturité,vous limiterez ainsi les éventuels dégâts du froid, de la chaleur et des pluies jusqu'à 700 m d'altitude. Présentation des arbres achetés. Dans tous les cas, sachez que les sujets en motte seront plus faciles à transporter et plus rapides à planter que des arbres à racines nues. Une astuce « gain de temps » consistera à acheterdes tontines constituées d'une toile de jute maintenant la motte de terre, une protection qu'il vous suffira d'enlever au moment de la mise en place. Cependant, afin d'aller encore plus vite, vous allez pouvoir acheter des arbres élevés en conteneurs de plastique, puis les installer à tout moment de l'année, lors d'une période creuse dans votre programme professionnel. Travaux de plantation. Avant de planter des arbres et des arbustes fruitiers, il ne faudra pas oublier de réduire leur feuillage afin de compenser la taille des racines effectuée par le pépiniériste lors de l'arrachage. Rognez à peu près un tiers des rameaux des espèces à pépins, de reprise assez facile, et un peu plus sur les arbres à noyaux (comme le prunier et le cerisier notamment). Planter un arbre à deux sera toujours plus simple : l'un de vous le maintiendra en place et l'autre ajoutera la terre nécessaire pour combler le trou. Si vous devez installer plusieurs sujets, il vous sera presque possible d'envisager un travail à la chaîne! Pose de solides tuteurs. Vos travaux de plantation terminés, il ne faudra pas oublier de tuteurer vos jeunes arbres, surtout si votre région est venteuse, en utilisant des pieux de bois, en vente dans la plupart des jardineries. Adoptez des ceintures spéciales, composées de deux fils d'acier, recuits et surmoulés, de 1,5 mm de diamètre environ chacun, torsadés pour offrir un maximum de sécurité. De tels accessoires sont fabriqués avec un élastomère ne vieillissant pas sous l'effet des intempéries, résistant au froid et aux rayons ultraviolets. Très souples, pour ne pas blesser les arbres, ils sont le plus souvent munis de rainures qui se tasseront au fur et à mesure du grossissement des troncs. L'intérêt des arbres colonnaires. La colonne est une forme d'arbre fruitier très simple, constituée d'un tronc court d'environ 30 cm et qui se poursuit par une branche verticale atteignant entre 2,50 et 3 m de hauteur. Des rameaux, porteurs de fruits, s'écartent alors peu de cette charpentière,au maximum à 20 cm de chaque côté. La place occupée par ce type d'arbreétant très faible, vous pourrez en planter plusieurs en les séparant d'un mètre. La mise à fruits sera rapide, la première récolte ayant lieu l'année suivant la plantation, dans la partie basse de la colonne. La taille de fructification sera par ailleurs réduite ou inutile. L'idéal pour un jardin de weekend ! Il vaudra mieux éviter d'effectuer une plantation sur plusieurs rangs espacés de 1 m et préférer un alignement de chaque côté d'une allée de 1,50 à 2 m de largeur.
Arbre fruitier : quel entretien ?
Bien sûr, vos arbres fruitiers, une fois plantés, vont vous réclamer des soins réguliers ! Découvrez quel comportement adopter pour que vos arbres se plaisent au mieux dans leur environnement.
Des traitements à bien raisonner. Vos arbres fruitiers vont certainement souffrir d'attaques d'insectes parasites ou de maladies causées par des champignons microscopiques comme la tavelure, l'oïdium, etc. Il va donc falloir les combattre. Un gage de réussite de votre action sera de visiter chaque semaine votre verger, même d'une façon rapide. De tels contrôles vous permettront de repérer l'éventuelleprésence de nids de chenilles, de larves ou de pucerons s'agglutinant autour des bourgeons, avec alors la décision d'un traitement à prendre. Vous gagnerez beaucoup de temps en agissant de cette façon, plutôt que lorsque la situation frisera la catastrophe. Mais ce ne sera quand même pas une raison pour traiter vos sujets à la moindre alerte ! La lutte contre les maladies cryptogamiques d'une façon curative, c'est-à-dire en présence de symptômes déjà bien marqués, sera d'une complète inefficacité !C'est au printemps et en automne qu'il faudra intervenir,d'une façon préventive, notamment pour enrayerles attaques courantes dans votre région, cela en respectant à la lettre les recommandations d'emploi du produit fongicide que vous choisirez (notamment comme la bouillie bordelaise, à base de sulfate de cuivre ou le soufre, deux spécialités utilisées en culture biologique). Sachez aussi que des techniques bio pourront vous aider à protéger votre jardin des attaques parasitaires. Ainsi, divers insectes femelles produisent des phéromones sexuelles destinées à indiquer aux mâles leur disponibilité à être fécondées. Extrêmement actives, ces phéromones agissent en quantité infinitésimales, si bien qu'elles peuvent être détectées, ou même transportées, sur plusieurs kilomètres ! Pour protéger vos pommiers, poiriers et pruniers contre certains parasites, comme le carpocapse, vous allez pouvoir accrocher aux branches des pièges renfermant des phéromones de synthèse, en vente dans les jardineries, ce qui désorganisera la faculté des insectes à se reproduire. Cette technique bio vous réclamera beaucoup moins de temps qu'un traitement classique, tout en n'étant pas polluant ! Parfois fort gênants, les oiseaux !. La présence des oiseaux dans votre jardin sera souvent souhaitable, sauf lorsque les fruits de vos arbres (cerises, prunes, etc.) commenceront à bien mûrir ! Il faudra poser un filet sur vos arbres, le moment venu. Cette manœuvre ne posera aucun problème pour vos sujets mesurant 2 à 3 m de hauteur, mais elle sera plus délicate pour les cerisiers adultes. Dans ce dernier cas, et pour vous simplifier la tâche, vous commencerez par rouler un bord du filet, en remontant le plus haut possible. Mieux vaudra procéder alors par étapes, en vous aidant d'un escabeau. À chaque fois que ce sera possible, vous enroulerez les parties que vous pourrez atteindre. Il faudra agir de la même façon de l'autre côté de l'arbre. À ce stade, vous ferez basculer l'ensemble d'uncôté de votre cerisier, avec l'aide de perches de bois.
Cueillette : cueillir les fruits du verger. Découvrez dans ce dossier tout ce qu’il faut savoir pour créer un verger. Nos conseils et astuces vous aideront pas à pas et vous pourrez bientôt vousrégaler en savourant vos propres fruits !
Comment savoir qu'un fruit est bon à cueillir ? Faut-il le récolter mûr ? Comment s'y prendre ? La cueillette des fruits du verger, c'est tout un art. Découvrez-le sans plus attendre...
Les Fleurs pétillantes de Craig Burrows Le photographe californien Craig Burrows explore une méthode de photographie unique appelée fluorescence visible induite par les ultraviolets qui utilise des lumières UV de haute intensité pour exciterla fluorescence de certaines plantes, animaux et objets divers. Burrows choisit de se concentrer sur les fleurs, créant des interprétations colorées et vives de fleurs de jade, de marguerites et d’iris qui semblent pratiquement luire de l’intérieur.
Les 10 plus beaux parcs naturels régionaux de France.
Depuis la création du premier parc naturel régional de France en 1968, ils sont 50 à avoir vu le jour. Ils jouent un rôle de valorisation et de protection du patrimoine, d'aménagement du territoire ainsi que de préservation de l'environnement. Des petits bijoux de verdure, organisésautour d'un projet de développement durable, où randonnée et tourisme sont de mises. Découvrez notre sélection des 10 plus beaux parcs naturels régionaux de France en passant par la Camargue, les Pyrénées et un petit détour par la Corse.
Scarpe-Escaut : le doyen des parcs français. Le parc Scarpe-Escaut voit le jour en 1968 dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie et est le premier des 48 parcs naturels régionaux français à être créé. Il est également le premier parc européen formant, avec celui des Plaines de l'Escaut de Belgique, le grand parc naturel transfrontalier du Hainaut. Ce parc préserve l'essentiel du patrimoine industriel et minier de la région. Explorez les forêts domaniales de Saint-Amand, Condé-sur-l'Escaut, Marchiennes, Flines-les-Mortagne et les communes minières inscrites par l’Unesco au patrimoine mondial de l'Humanité.
Le bassin minier du parc Scarpe-Escault.
Un parc ornithologique au parc des Landes de Gascogne Créé en 1970 en région Nouvelle-Aquitaine, les Landes de Gascogne abrite le parc ornithologique du Teich où la conservation des oiseaux sauvages estprimordiale. Venez découvrir plus de 260 espèces de ces volatiles en arpentant la Maison de la Nature, des bâtiments en bois permettant aux visiteurs d'être toujours au plus près de la faune et la flore qui l'entoure. En hiver, vous pourrez admirer des grues cendrées qui trouvent refuge dans les Landes de Gascogne. Prolongez l'excursion avec un détour par la forêt d'Art Contemporain. Une quinzaine d’œuvres font corps avec l'histoire et les paysages des Landes de Gascogne.
Une balade à cheval en Camargue Venez sentir l'air iodé au parc naturel régional de Camargue dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Depuis 1970, les hommes parcourent à cheval cette contrée aux couleurs chaudes parmi les rizières et les lacs. Pour la petite anecdote, les rizières existent depuis Henri IV, ayant lui-même développé la riziculture. La Camargue est également connue pour ces vols de flamants roses qu'elle accueille sur son territoire. Appréciez la faune du parc naturel de la Camargue. Faîtes un tour au musée de la Camargue situé à 10 km d'Arles sur la route des Saintes-Maries-de-la-Mer. Immergez dans la Camargue d'hier et d'aujourd'hui avec l'exposition permanente « le fil de l'eau, le fil du temps » où installations sonores, vidéos, œuvres d'art contemporaines sont au rendez-vous
Dans les hauteurs du Massif des Bauges En éte, arpentez le parc du Massif des Bauges à la rencontre de chamois sur le versant de l'Arclusaz ou explorez le jardin alpin du Semnoz. En hiver, dévalez les pentes neigeuses de la station Savoie-Grand-Renard. Glaciers, rivières, prairies, des paysages somptueux à couper le soufflequi diffèrent au gré des saisons que ce soit en Savoie ou Haute-Savoie. Vue sur le roc des Boeufs et le crêt du Char.
La légendaire forêt d'Orient Située en Champagne-Ardenne, le parc naturel régional de la Forêt d'Orient offre refuge à de nombreuses espèces d'oiseaux migrateurs grâce à ses forêts et ses lacs-réservoirs d'Amance, du temple et d'Orient. Sensations fortes garanties grâce aux infrastructures pour la pratique de sports nautiques. Admirez le lac de la forêt d'Orient
Entre lacs turquoises et montagnes, le parc du Verdon Un cadre idyllique vous attend dans les Alpes-de-Haute-Provence et du Var et vous plongera dans des eaux dignes des mers du sud. Vous y découvrirez le canyon le plus grand d'Europe avec une profondeur de 700 mètres. Une petite baignade dans l'eau turquoise du lac de Sainte Croix ? Un tour en kayak pour remonter les gorges du Verdon ? Une promenade dans les champs de lavande ? Ou bien une randonnée du côté paysage alpin pour les plus sportifs ? Le parc du Verdon offre de nombreuses activités. Vue panoramique sur le paysage alpin du parc du Verdon Visite Un petit détour par le petit village de Moustiers-Sainte-Marie, classé parmi les plus beaux villages de France.
Le parc naturel d'Armorique à la pointe du Finistère Deuxième parc naturel régional de France fondé en 1969, le parc d'Armorique se situe des Côtes-d'Armor jusqu'à l'archipel de Molène et d'Ouessant. Entre paysages maritimes et montagneux, admirez les plages aux eaux turquoises de la presqu'île de Crozon ou les Monts d'Arrée et ses 385 mètres de hauteur. Pour les amoureux des animaux, vous pourrez rencontrer phoques, dauphins, loutres, castors, busards cendrés... La pointe de Dinan à la presqu'île de Crozon. Visite: Pour découvrir des panoramas à couper le souffle, rendez-vous au cap de la Chèvre pour une magnifique vue sur l'océan, au Ménez Hom afin de contempler l'Armorique, ou encore au Mont Saint-Michel de Brasparts pourvous faire conter les légendes de la lande...
Le parc des Pyrénées Ariégeoises, le cadet des parc naturel de France Classé en 2009, le parc des Pyrénées Ariégeoises est le dernier des parcs naturels régionaux. Celui-ci s'étend des Pré-Pyrénées au Nord à la frontière espagnole et andorrane au sud. Une nature préservée du fait desa faible population, aux environs de 40 000 habitants. Un paysage alpin pour les amoureux de randonnées avec des montagnes pouvant aller jusqu'à 3000 mètres d'altitude. Pour les plus chanceux, vous pourrez peut-être apercevoir un gypaète barbu, un grand tétras ou bien un desman, des animaux rares dont certains ne vivent que dans les Pyrénées.
Le parc naturel de Brière, voisin des marais salants de Guérande Partez à la découverte du parc de Brière en Loire-Atlantique à bord d'un chaland, une barque à fond plat dirigée avec une perche. Visitez cette zone humide parmi les plus riches d'Europe, des marais peuplée d'oiseaux d'eau et de plantes aquatiques. Observez les fameuses chaumières briéronnes aux formes pittoresques du patrimoine rural de Brière. Baladez-vous dans les marais du parc naturel de Brière. Visite: Un petit tour à la Maison du Parc vous propose une exposition « Patrimoinenaturels et culturels » pour mieux comprend le parc de Brière, des visites guidées thématiques pour apprendre le mode de vie traditionnel, les missions du parc et l'architecture locale.
Le parc naturel d'Auvergne, le plus vaste de France Du Puy-de-Dôme au Cantal, le parc naturel régional d'Auvergne abrite cinq ensembles volcaniques. Sur une étendue de près de 3897 km2,vous pourrez admirer entre autres le Puy de Dôme, le Puy de Sancy et lemassif du Cantal. Pour les amateurs de randonnées, ce parc est un vrai paradis volcanique. Une petite balade sur le chemin de crête vers le Plomb du Cantal. Un petit détour à Vulcania, un parc d'attraction pour ceux qui veulent tout savoir sur les volcans d'Auvergne. Vulcania : des attractions sur le volcanisme pour tous ! Lieu d’apprentissage autant que de loisir, Vulcania est un parc d’attraction qui permet à chacun de mieux comprendre le fonctionnement des volcans et de notre planète. Mettre la science en vie sur le mode des sensations et de l’émotion tout en restant fidèle à son ambition pédagogique, tel est l’enjeu de Vulcania. Un objectif qui modifie considérablement le site dans la forme et dans l’esprit, avec une articulation nouvelle entre attraction et connaissance, entre émotion et savoir.Petits et grands peuvent se retrouver autour d’attractions et d’ateliers enrichissants. Le choix d’une scénographie à la fois plus vivante et plus impliquante place l’émotion suscitée chez les visiteurs au cœur de l’aventure. Elle devient un formidable vecteur de connaissance pour mieux partager et comprendre lesenjeux majeurs du 21ème siècle.
Sans hiver ou presque, le pays mentonnais est une enclave exotique aux airs de paradis. C’est là que Laurent Gannac a choisi de vivre en cultivant le fameux citron du terroir.
Les feuilles géantes en éventail du Tetrapanax s’élèvent au-dessus de la pergola où s’accrochent ipomées et jeunes grimpantes. Pour atteindre le jardin perché de Laurent, il faut sortir des ruelles du Vieux-Menton, grimper par des routes en lacets jusqu’à un surplomb magnifique au-dessus du port de Garavan et affronter le dernier raidillon qui se rétrécit sérieusement avant le portail d’entrée. Le pays mentonnais est ainsi : abrupt mais densément construit et sillonné par des chemins improbables. C’est la rançon d’une situation merveilleuse, dans un climat d’exception qui produit des jardins luxuriants et fleuris comme sous les tropiques.
Le petit salon de repos est abrité par un rideau de bambous géants Phyllostachys vivax ‘Aureocaulis’, à cannes dorées. Des bambous partout « J’ai rapidement compris qu’ici tout pouvait pousser », confie Laurent Gannac en nous introduisant dans son petit paradis. On y entre par un long tunnel de végétation entre des « murs » de bambous : « Au début, j’ai planté beaucoup de Phyllostachys, mais je préfère aujourd’hui des espèces moins rustiques de Bambusa, de Chimonobambusa, d’Indocalamus... Ces bambous ont un grand développement, certains sont même géants, avec l’avantage d’être moins traçants. ».
Un bel Agave attenuata et des plectranthus. De cette luxuriance émergent quelques constructions – cabane perchée, appentis et pergolas, murets de couleur chaude – qui annoncent l’habitation, à peine visible entre les lianes d’ipomées exotiques, les ficus à petites feuilles, ou les christophines des Antilles (chayote) dont on récolte les fruits à l’automne pour les manger en gratin.
Dépaysement assuré La maison est largement ouverte sur l’extérieur. Devant la cuisine, un petit salon de verdure ombragé est fermé par des arbres tortueux enlacésdans les cannes de bambous. Le sol est vert, planté d’un couvre-sol exotique, le dichondra, économe en eau contrairement au gazon. De l’autre côté, la terrasse en bois est à l’inverse très ouverte, comme suspendue au-dessus du paysage. On aperçoit la mer en s’appuyant contre le garde- corps en châtaignier, qui a été consolidé avec du grillage lorsque la petite Colline a fait ses premiers pas.
La terrasse et ses nombreux pots : bonsaï de Zelkova, Beaucarnea, dragonnier des Canaries, Schefflera arboricola... La passion des agrumes Laurent a tout planté lui-même, mais il a aussi beaucoup bricolé pour apprivoiser la pente. « Ici rien n’est accessible, cela oblige à travailler sans machine. Tout à la main comme les anciens ! » Sans beaucoup de moyens au départ, il a démarré avec des petits sujets acquis dans les riches collections des villas alentour. Parmi ses trouvailles, beaucoup de plantes grasses, des fruits exotiques – avocatiers, goyaviers, bananiers, passiflores... – et bien sûr des agrumes, car s’il dit souvent que les plantes l’ont mené à Menton, Menton l’a mené aux agrumes. En 1992, un diplôme de l’École d’agriculture et d’horticulture d’Antibes et un sécateur en poche, il cherche des terres, ce qui n’est pas le plus facile, crée des vergers d’agrumes et s’intéresse naturellement au citron qui fut la grande ressource locale jusqu’à son déclin amorcé avec le gel de 1956, la propagation du champignon responsable du mal sec et enfin, la poussée immobilière. En 1990, un mouvement se crée en faveur de sa réhabilitation et Laurent Gannac s’y implique tout en créant sa pépinière. Ses arbres ont aujourd’hui entre 10 et 20 ans et donnent en moyenne de 10 à 15 tonnes de citrons par an, soit une des plus grosses productions du pays de Menton. « Je travaille en bio avec la variété mentonnaise, la mieux adaptée au terroir, donc plus résistante. » Il aurait sans doute envie de nous en dire plus sur son travail d’agrumiculteur, mais place au jardin réservé à la détente... Zoom : airs et parfums d'exotisme
Le citron de Menton est en attente d’une homologation IGP (indication géographique protégée) ; ce serait une reconnaissance pour cette culturetraditionnelle un temps délaissée. Marqué par son terroir, il n’est pasobligatoirement de la variété mentonnaise, mais celle-ci constitue un atout supplémentaire de par sa rusticité et son adaptation au climat.
Les cierges du Cereus peruvianus ajoutent leur exotisme à celui de la feuille de Strelitzia nicolai sur fond de bambous. Au fond, un jacaranda du Brésil complète le tableau.
L’Aloe dichotoma est un arbre du bush sud-africain, où il peut atteindre jusqu’à 8 m de hauteur. Ici plus compact, il est penché vers la lumière qui met en valeur les reflets grisâtres de son épiderme.Il reste en végétation pendant l’hiver,ce qui le rend très sensible au froid.
Portraits De 10 Magnifiques Jardins Qui Rendent Rêveurs...
Jardin Majorelle à Marrakech, Maroc.
Le Jardin Majorelle à Marrakech est l’un des endroits les plus visités du Maroc. Il a fallu quarante ans au peintre français Jacques Majorelle (1886-1962) pour créer, avec passion, ce lieu enchanteur, aujourd’hui au cœur de la ville rouge. On y est apaisé et ensorcelé par l’harmonie de ce tableau luxuriant et vivant où les sens sont délicatement sollicités pour offrir une promenade magique, hors de la ville.
Jardin De Monet À Giverny, France. La propriété où Claude Monet a vécu de 1883 à 1926 est devenue la Fondation Claude Monet de Giverny. On peut y voir sa précieuse collection d’estampes japonaises et le vaste atelier des Nymphéas. Les jardins ont été reconstitués à l’identique. À voir !
Jardins Du Generalife À Grenade, Espagne
Un jardin mettant les cinq sens en éveil, tout près d’un palais de rêve, vous vous imaginez? Cet endroit incroyable existe bel et bien : vous letrouverez à Grenade, au sud de l’Espagne. Ce sont les jardins arabes du Generalife, à proximité du site de l’Alhambra : un espace qui a été inscrit au patrimoine de l’humanité parl’UNESCO. Avec les sommets de la Sierra Nevada pour spectaculaire toile de fond, le Generalife était un lieu de villégiature... Utilisé par les rois de la dynastie des Nasrides, et dont les jardins alimentaient autrefois les cuisines de l’Alhambra. Un site de prédilection pour les monarques à la recherche d’intimité et de calme. Ce verger d’Andalousie est aujourd’hui le plus visité du pays.
Jardins De Butchart, Canada. Le premier jardin fut érigé en 1904 par Jennie Butchart, qui a commencé à embellir une vielle carrière de calcaire, qui jadis fut minée par son mari pour sa compagnie de ciment. De quelques plantes de pois sucrés et de roses, le jardin est devenu le Sunken Garden (le Jardin Submergé), un point d’intérêt pour les visiteurs. Pour plus d’un siècle, la famille Butchart a été dévouée à l’horticulture età l’hospitalité, et elle continue d’accueillir près d’un million de personnes chaque année. En 2004, Butchart Gardens a été reconnu comme un lieu historique national du Canada.
Jardins Du Palais De Peterhof, Russie Si vous êtes Français, un vrai Saint-Pétersbourgeois risque de vous poser une question : « quel est le plus beau, Versailles ou Peterhof ? » Ce n’est point fortuit : cet ensemble fut fondé en 1714 par Pierre 1er afin de concurrencer les plus belles résidences européennes, et en particulier, Versailles. Comme tout ce qu’a construit le Tsar sur les rives du golfe de Finlande, Peterhof devait être le signe manifeste que la Russie s’était implantée en Baltique pour toujours.
Jardin Keukenhof À Lisse, Pays Bas Keukenhof est la sortie la plus amusante et la plus fleurie! Plus de 7 millions de bulbes en fleur, dont 800 différentes sortes de tulipes, vous attendent au printemps. Une expérience unique et inoubliable.
Jardins de la Villa d’Este à Tivoli, Italie. La Villa d’Este à Tivoli avec son palais et son jardin est un des témoignages les plus remarquables et complets de la culture de la Renaissance dans ce qu’elle a de plus raffiné. La Villa d’Este, de par sa conception novatrice et l’ingéniosité des ouvrages architecturaux de son jardin (fontaines, bassins, etc.), est unexemple incomparable de jardin italien du XVIe siècle. La Villa d’Este, un des premiers « giardini delle meraviglie », a servi très tôt de modèle pour le développement des jardins en Europe.
Jardins Du Temple Ryoan-ji À Kyoto, Japon Le jardin de pierres de Ryôanji est connu dans le monde entier comme la représentation typique d’un jardin japonais. Il a été inscrit au Patrimoine culturel mondial en 1994. Il n’existe malheureusement pas de document exact sur le jardin; les explications sont nombreuses et diverses. On pense qu’il a été bâti en 1499 à l’époque Muromachi par des moines qui suivaient les principes de la méditation zazen. De style karesansui le jardin présente une disposition unique de pierres et de graviers, sans eau.
Jardins De Las Pozas à Xilitla, Mexique. Las Pozas est devenu l’endroit emblématique de Xilitla. En plein coeur de la jungle, le poète et millionnaire, Edward James, y a réalisé en 1962, plusieurs constructions et sculptures de style gothique, mésopotamien et égyptien, inspirées par la végétation de la Huasteca et le mouvement surréaliste. À découvrir !
Jardin Botanique De Singapour. Ce jardin botanique, qui se trouve au cœur de la ville de Singapour, montre l’évolution d’un jardin botanique tropical britannique à caractère colonial, en un jardin botanique moderne de premier ordre, uneinstitution scientifique et un lieu de conservation et d’éducation. Ce paysage culturel comprend une grande variété d’éléments paysagers, de plantations et d’édifices historiques, qui témoignent des transformations du lieu depuis sa création en 1859. Depuis 1875, il est un centre important pour la science, la recherche et la conservation des végétaux en Asie du Sud-Est, notamment en ce qui concerne la culture de l’hévéa.
Devenez Incollable Sur Le Jardin En Hiver... Par Catherine Delvaux...Du Magazine Détente Jardin Le jardin vit sa période hivernale. Vous allez l’aider à la traverser de façon à perdre le moins possible de plantes. Mais au fond, que savez-vous du froid ?
Les Plantes Ne Fleurissent Pas Sous Le Froid : Faux C’est vrai qu’il n’y a pas pléthore de floraisons au coeur de l’hiver… mais on en voit quand même ! À commencer par l’éranthis (photo ci-dessus) qui fleurit même sous la neige ! Côté viburnums, on trouve le très facile Viburnum tinus, sans parfum mais très florifère, et le fameux Viburnum bodnantense, en fleur dès novembre, parfois jusqu’en mars, et qui offre une délicieuse senteur de vanille mêlée d’amande. Question parfums, l’hamamélis, et surtout le chimonanthe ne sont pas en reste. Chez ce dernier, certains nez exercés décèlent des notes de melon mûr, de miel et de jacinthe. Les Chinois en sont fous, à tel point qu’ils ont un proverbe : « Celui qui respire une fois le parfum du chimonanthe, en sera nostalgique à jamais… »
Le Neige Est Le Meilleur Isolant : Vrai L’idéal est qu’elle tombe juste avant que les températures baissent drastiquement. Si l’on a pris soin, avant, de poser un voile d’hivernage sur les cultures encore en place au potager (poireaux, épinards, radis d’hiver…)... L’ensemble formera un matelas douillet et plein d’air, qui empêchera la terre de geler, même si à l’extérieur, il fait 15 °C ! On pourra continuer à récolter les légumes en soulevant le voile, tout en faisant attention à ne pas trop faire tomber la neige…
Un Hiver Froid Est Catastrophique Pour Les Plantes... Faux En fait, le froid en hiver est nécessaire, tout autant que l’air, l’eau et le soleil, aux plantes de nos régions quiont traditionnellement une vraie saison froide. Le froid élimine une partie des parasites et détruit bon nombre de spores de champignons pathogènes. Les hivers doux sont d’ailleurs bien souvent suivis de printemps et d’été plus propices aux maladies. Par ailleurs, des températures basses lèvent la dormance de bon nombre de graines et de plantes qui, sans cela, ne fleuriraient pas ou mal.
Je Peux Rentrer Une Plante Gelée : Faux. La placer au chaud pour qu’elle dégèleserait la pire des choses à faire, ce serait la condamner à mort. Vous pouvez au mieux, si elle est en pot, la rapprocher des murs extérieurs de la maison, là où le froid est moins vif.
Il Fait De Plus En Plus Chaud Au Printemps : Vrai Prunus Subhirtella Il existe une branche de la climatologie, qui s’appelle la phénologie et qui étudie le rôle joué par le climat dans certainsphénomènes végétaux (débourrement, floraison), année après année. Des études ont déjà permis de montrer que les chênes ont, en France, gagné 10 jours de croissance supplémentaires par an de 1962 à 1995, car le printemps est en moyenne plus précoce. Pour nos jardins, cela ne signifie pas qu’il faille relâcher son attention :si février est doux, découvrez les plantes, mais laissez les pots emmitouflés : un gel peut encore survenir.
Le Plastique À Bulles Un Excellent Isolant : Vrai... Vrai mais mais pas tout à fait ! Contenant une couche d’air, ce produit, qu’on achète au rayon...« Déménagement » des grandes surfaces de bricolage, isole effectivement du froid. Mais cela ne peut être que provisoire, car le plastique à bulles ne laisse pas passer l’air, et l’humidité stagne. Au premier redoux, il faut faire respirer les plantes. Rapprochez toutes les frileuses (palmier, laurier-rose, olivier, agrumes) des murs de la maison qui dégagent de la chaleur...Habillez-les d’abord d’un double voile d’hivernage, pot compris, et quand la température baisse vraiment, enveloppez-les d’une feuille de plastique à bulles, de haut en bas. Attention, vous ne gagnerez ainsi que 3 ou 4 degrés. Quand la température tombe en dessous de -5 °C, les agrumes, les palmiers non rustiques et les fougères arborescentes doivent être rentrés en serre froide.
Les Plantes Fragiles Sont Mieux À L’est, Car Le Soleil Du Matin Les Réchauffe : Faux. S’il est vrai que le soleil du matin réchauffe les plantes, les bénéfices ne sont pas toujours au rendez-vous. Quand il fait très froid et que les plantes sont gelées, le soleil les fait dégeler trop rapidement et les tissus éclatent. On voit cela de temps en temps sur les écorces des jeunes arbres.
Le Paillage Hivernal Protège Uniquement Du Froid : Faux Bien sûr, le paillage hivernal isole les racines du froid. Mais plus que tout, il les protège des variations brutales de température et des alternances de gel et de dégel... Qui font gonfler la terre et qui brisent une partie des racines les plus superficielles. Il Faut Arroser En Hiver : VraiL’arrosage est un point délicat : le froid est toujours plus néfaste sur des racines mouillées que sur des racines au sec. Mais toutes les plantes persistantes continuent à transpirer même quand le thermomètre n’est que de quelques degrés au-dessus de zéro. Elles doivent donc trouver un minimum d’humidité au niveau de leurs racines, qu’elles soient en pot ou en pleine terre. Surveillez le sol spécialement après un épisode de vent, toujours très desséchant pour les plantes.
Il Faut Laisser Ses Vivaces Sèches Sur Pied En Hiver : Vrai Les tiges et les feuilles sèches créent un vrai rempart protecteur contre les vents glacés et desséchants, contre les températures basses. C’est de plus un abri naturel pour nombre d’insectes utiles, comme les coccinelles, les chrysopes, les syrphes, les carabes et les perce-oreilles femelles (les mâles mourant pour la plupart avant l’hiver).
Le ‘Dragonnier’, est une plante verte d’intérieur constituée d’un ou de plusieurs troncs d’où se développe un superbe feuillage.
Et aujourd’hui, les plantes vertes sont particulièrement plébiscitées pour décorer les intérieurs : la tendance est au Vert !
Cette plante se présente donc comme un indispensable pour apporter une touche naturelle et végétale dans votre maison.
Le Dracaena se distingue par ses différentes formes de feuilles qui peuvent aussi bien être grandes et douces au toucher ou plus petites, fines et pointues.
Cette plante se distingue aussi par ses couleurs !
En effet, ses feuilles peuvent être unies ou panachées, avec de belles rayures jaunes ou encore rouge foncé.
Compactes pour s’adapter aux intérieurs moins spacieux ou de taille XL, ces plantes ont toutes un superbe feuillage rappelant les forêts tropicales.
Le Dracaena est une plante d’intérieur facile à entretenir.
Elle ne demande pas un arrosage excessif, il n’y a donc pas de problème si vous oubliez de l’arroser de temps en temps.
Choisissez un joli pot décoratif, placez-y une belle variété de Dracaena et décorez l’ensemble avec des accessoires exotiques pour créer une belle atmosphère végétale
N’exposez pas le Dracaena en plein soleil mais placez-le de préférence à un endroit mi- ensoleillé, pour bien préserver le dessin et la couleur de ses feuilles.
Le soleil du matin ou du soir ne pose pas de problème.
N’arrosez que si la motte se dessèche, car la plante n’aime pas avoir les racines dans l’eau.
Vaporisez la plante de temps en temps ou mettez-la dehors sous une pluie d’été pour conserver le bel aspect de son feuillage.
Au printemps et en été, vous pouvez apporter de l’engrais pour plante d’intérieur, une fois toutes les six semaines.
En automne et en hiver, la plante n’a pas besoin de nutriments supplémentaires.
Le Dracaena ne supporte pas le froid, ne laissez donc pas la température descendre en dessous de 10-13 °C.
À l’état sauvage, le Dracaena pousse surtout en Afrique et dans les îles avoisinantes, comme Madère, les îles Canaries et les îles du Cap-Vert.
Certaines variétés ressemblent vraiment à un arbre avec un tronc, mais il y a également des arbustes vigoureux qui sont utilisés comme haies et séparations dans les pays chauds.
Le Dracaena peut continuer à se développer pendant de très longues années et, à l’état sauvage, certaines variétés à la forme très particulière semblent venir des temps anciens.
5 Idées Pour Un Jardin Beau & Coloré En Hiver Par Charlotte FauveDu Magazine Détente Jardin
En hiver, les jardins se parent de couleurs vives. Spécialiste des écorces, le photographe Cédric Pollet en a capturé la surprenante beauté. Voici ses cinq conseils pour que vos massifs s'illuminent à la mauvaise saison.
Dans les jardins de Bressingham, en Angleterre, les répétitions spectaculaires, à l’image de celle du cornouiller orangé Cornus sanguinea ‘Midwinter Fire’, font feu de tout bois. L’hiver n’est pas forcément synonyme de gris triste. Pour s’en convaincre, il suffit d’ouvrir le livre du photographe Cédric Pollet, Jardins d’hiver. Au fil des pages, cette promenade haute en couleurs emporte son lecteur à la découverte de ces espaces où la mauvaise saison fait flamboyer la végétation. Encore rares en France, les jardins d’hiver utilisent le froid comme un révélateur de pigments : bloquée dans les tissus végétaux, la sève sature les troncs de certains arbres, les peignant de teintes chatoyantes et quasi-irréelles. Une bénédiction pour le jardinier dont les plates-bandes se transforment en feu d’artifice, d’autant que ces aménagements... Malgré leur apparente complexité, ne demandent en réalité que quatre à cinq espèces pour faire leur effet… Miser Sur L’effet De MasseEn hiver, une palette végétale resserrée, réduite de 3 à 4 espèces, suffit à assurer le spectacle… à condition de ne pas hésiter à jouer sur les répétitions, en plantant en masse arbustes ou graminées, à l’image du cornouiller orangé ! Attention, cependant, aux arrière-plans : « Lorsqu’on imagine une mise en scène, on a trop souvent tendance à oublier qu’en hiver les feuilles tombent, ce qui, dans un jardin, crée de nouveaux effets de perspective. » Ici, la grande tache orangée des Cornus sanguinea ‘Midwinter Fire’ fonctionne particulièrement car elle se découpe sur un arrière-plan de feuillages persistants. Cela n’aurait pas été le cas si les plantes avaient été caduques : on n’aurait aperçu qu’un entremêlement de branches, » souligne Cédric Pollet. S’il y a une plante à laquelle on ne pense que trop rarement, c’est bien le conifère, comme un pin nain. Persistant, il apporte toute l’année de la couleur au jardin. Et en hiver, certains présentent la particularité de changer de couleur comme le pin nain Pinus mugo ‘Carsten’, dont le feuillage jaunit dès les premiers froids. A choisir de petite taille donc, pour un arbre dont la croissance est lente.
Fleurir, Dès La Fin De L’hiverTrois à quatre espèces chatoyantes, quelques végétaux à feuillages persistants… et une ou deux plantes à floraison hivernale, à l’image de l’hellébore, telle semble être la combinaison idéale pour réussir son jardin d’hiver. « Comme pour les arbustes, il ne faut pas hésiter à planter en masse, en répétant chaque plante trois à cinq fois, » conseille Cédric Pollet. D’autant que les fleurs, en hiver, ont tendance à être très odorantes, car elles peinent à attirer les rares insectes encore en activité lorsque les températures refroidissent. En Angleterre, le jardin de Savill joue sur le jaune vert, entre têtes florales acides des Helleborus argutifolius... Et paillettes lumineuses de l’Hamamelis x intermedia ‘Pallida’. Laisser Sécher Les Graminées Sur PlaceEn hiver, les tiges sèches des graminées laissées en place captent les rares rayons de soleil. « Leur plumeau jaune accroche très bien la lumière, cela peut suffire à éclairer tout un jardin. » A condition, cependant, de sélectionner celles qui dont la tenue résistera au mieux aux rigueurs du climat, comme les Miscanthus, par exemple, tandis que d’autres resteront vertes, à l’image, ici, des touffes vertes des Carex : De quoi jouer sur lumières, couleurs, et textures… Le jardin anglais d’Hillier n’hésite pas à jouer sur les graminées : cette scène hivernale est ici dominée par les tiges rouges des Cornus alba ‘Sibirica'...Qui contrastent à merveille avec les touffes vertes de Carex morrowii ‘Fisher’s Form’, tandis que dans le coin gauche, sèche un pied de Miscanthus… Jouer Sur Les Écorces & Les BaiesRose crevette, vert granny, jaune fluo : « Lorsque j’ai montré pour la première fois mes photos d’écorces, certains m’ont demandé si je les avais photoshopées », se souvient Cédric Pollet. C’est d’ailleurs un coup de foudre pour un flamboyant massif d’érables à peaude serpent qui l’a déterminé à entamer ce voyage photographique...« Rares sont les associations qui peuvent fonctionner sans plantes à feuillage persistant, mais il existe néanmoins quelques exceptions, dont ce massif fait partie, avec son immense tache rouge, orange et rose. » Si grâce à leur changement de couleurs, les arbustes et leurs écorces, cornouillers en tête, sont les stars des jardins d’hiver, il ne faut pasnégliger les fruitiers et leurs petites baies : « Pour moi, la Rolls Royce de ces arbustes est le Malus à pomme d’ornement, dont les fruits restent de bonne qualité jusqu’à la fin de l’hiver. » Autre avantage, leurs fleurs, Prunus, Magnolia et Malus réveillant ensuite le jardin… au printemps.
En France, dans le jardin du Bois Marquis, l’écorce d’un érable à peau de serpent (Acer x conspicuum ‘Phoenix’) a profité de l’hiver pour passer de l’orange au rouge, avec des veines d’un rose vif. Toujours dans le jardin du Bois Marquis, les petites pommes rouges du Malus ‘Red Jewel’ persistent tout au long de la saison froide...Faisant de ce pommier d’ornement un arbre idéal pour les jardins d’hiver.
Jardins D’hiver, Une Saison RéinventéeEt si l’on attendait avec joie les premiers frimas ? De la vallée du Rhône au nord-est de Plymouth en Angleterre, Cédric Pollet a photographié vingt jardins d’hiver. Des trouvailles à apprécier à leur juste valeur, car ces aménagements sont encore rares : obnubilés par fleurs et feuilles... Les paysagistes ne s’intéressent au pouvoir des écorces que récemment, et principalement en Grande-Bretagne. Aux Jardiniers Français, Désormais, De Se Lancer ? Cédric Pollet, éditions Ulmer, octobre 2016, 224 pages, 480 photos, 24,5 x 32 cm, 39,90 euros
Le Tournoi de la parade des roses est un tournoi de chars fleuris organisés annuellement à Pasadena (Californie).
Enraciné dans la tradition, le tournoi du défilé de roses s'est déroulé la première fois le 1er janvier 1890, à Pasadena, ville à 13 km au nord-est du centre-ville de Los Angeles.
Un peu plus d'un million de spectateurs y assiste sur l'itinéraire de défilé.
L'événement est retransmis sur plusieurs chaînes de télévision et compte plusieurs millions de spectateurs.
Les chars sont décorés exclusivement avec des matériaux naturels (fleurs, bois, ...) et sont conçus par des établissements d'enseignement.
Comment créer un verger ? Quels arbres fruitiers y planter ? Faut-il préférer les pommiers, les poiriers ? Et pourquoi pas la vigne ? Mais d'ailleurs,comment s'y prendre ? Voici tous nos conseils et astuces.
Si vous désirez créer un verger dans votre jardin, donnez une priorité au pommier : c'est l'espèce la plus facile à réussir, surtout si votre région est souvent humide. Sur votre balcon, vous allez également pouvoir cultiver certaines variétés naines de cet arbre offrant des ramifications de 30 cm de diamètre seulement.
© Lumix 2004, Pixabay, DP
Découvrez nos conseils et astuces pour créer un verger.
Le poirier, le cousin du pommier, est l'arbre fruitier des régions tempérées par excellence. Le cerisier, quant à lui, n'est pas non plus difficile à faire pousser, mais il craint une trop forte humidité du sol et les fortes gelées printanières.
Le prunier, grâce à ses racines traçantes, peut s'épanouir dans les terrains à couche arable superficielle ; il ne faudra pas le placer dans un sol trop humide ou trop sec.
Si votre région est chaude et ensoleillée, adoptez le pêcher, que les gelées blanches tardives peuvent beaucoup gêner, en favorisant une maladie grave, la cloque. Dans le Midi, cultivez l'abricotier, qui redoute le gel, le citronnier, dont les fruits réclament une température minimale de 18 °C pour être parfumés, ainsi que l'amandier, à protéger des vents froids.
© Zeynel Cebesci, Wikimedia Commons, CC by-sa 3.0
Oranges de la variété Kozan (Citrus sinensis var. kozan).
N'oubliez pas la vigne de table, qui réclame de la chaleur et un temps sec en été ; elle préfère être placée en terre légère et non calcaire.
La culture de toutes ces plantes vous apportera de belles satisfactions, à condition toutefois de respecter un certain nombre de règles et de suivre nos très utiles astuces...
Planter dans un verger : quel espacement ?
Avant Avant d'effectuer la plantation d'arbres et d'arbustes fruitiers, il va falloir organiser votre verger en l'incluant dans l'ensemble de votre jardin. Alors, quel emplacement choisir ? Et quel espacement respecter entre chaque arbre ?
Vous aurez bien sûr intérêt à placer votre verger, qui sera la partie productive de votre jardin, à l'arrière-plan de
votre terrain. À proximité de vos fenêtres, accordez en effet la priorité, sur un plan esthétique, à vos massifs de
fleurs et d'arbustes d'agrément. Accordez aussi une bonne place, devant votre verger, à un potager.
En plantant de jeunes arbres fruitiers, imaginez-les adultes ! Par exemple, il faudra séparer vos pommiers et poiriers de 4 à 9 m, cette distance devant atteindre 6 à 10 m pour un cerisier.
Si votre jardin s'étale sur 200 m² comprenant la moitié en potager, mieux vaudra compter un seul pommier. Pour une superficie de 500 m², vous placerez en plus un poirier.Pour 1.000 m², il sera possible d'ajouter un ou deux pommiers.
Demandez l'avis à votre pépiniériste, en présentant la configuration de votre jardin. Sachez aussi que votre verger vous réclamera un certain nombre d'interventions qu'il ne faudra pas négliger (voir page suivante de ce dossier) !
© Dennis Flarsen, Pixabay, DP
Planter dans un verger : quel espacement ?
Ici, un cerisier ; il en existe des nains cultivables sur un balcon.
Possible, un tout petit verger ! Si votre jardin est trop petit pour accueillir un verger classique, cantonnez-vous à la culture de quelques espèces à petits fruits. Adultes, les groseilliers et les myrtilliers forment en effet des buissons ne couvrant que 60 à 80 cm de largeur, sur 1 m de hauteur. Les framboisiers, quant à eux, varient en hauteur de 1 m à 1,50 m, selon les variétés.
Réglementation : des distances à respecter.
En principe, selon l'article 671 du Code civil, il n'est permis d'avoir des arbres, arbrisseaux et arbustes près de la limite de la propriété voisine qu'à la distance de 2 mètres de la ligne séparative des deux héritages pour les plantations dont la hauteur dépasse 2 mètres, et à la distance de 0,50 m pour les autres plantations. Ces distances ne s'appliquent qu'à défaut d'usages ou de règlements contraires, à vérifier auprès de la mairie de votre localité.
Tenez compte de cette réglementation au moment de la plantation de votre verger !
Des arbres sur votre balcon.
Certaines variétés fruitières peuvent être cultivées sur un espace réduit (balcon, petite terrasse, etc.). Il ne s'agit pourtant pas de bonsaïs ! Cette possibilité intéresse des espèces comme l'abricotier, le poirier, le pommier, le cerisier et le pêcher. La plantation de ces arbres nains se fait exactement de la même façon que pour des sujets normaux, dans un sol
comportant deux tiers de terre franche et un tiers de terreau, dans de gros récipients bien drainés.
Comment bien planter un arbre fruitier ?
Une fois l'emplacement de votre verger trouvé et l'espacement entre vos arbres défini, il vous faut maintenant planter ces derniers. Découvrez comment bien planter un arbre fruitier.
Pour gagner du temps, vous allez pouvoir choisir des sujets déjà bien avancés en âge, susceptibles de vous offrir de
premières cueillettes assez rapidement.
Les scions sont intéressants pour leur prix peu élevé et leur meilleure reprise, mais ils demandent plusieurs années pour produire convenablement.Les fuseaux, dont la hauteur peut atteindre 2,50 à 3 m, avec une couronne oscillant entre
1,20 et 1,50 m de diamètre, seront certainement plus précoces, mais vous réclameront plus de soins.
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Comment bien planter un arbre fruitier ? Ici, une plantation de kiwis.
Des variétés du terroir à préférer.
Si possible, donnez toujours une préférence à des arbres bien adaptés à votre région, en vous adressant à un pépiniériste voisinde votre domicile. En jouant sur les dates de floraison et de maturité,vous limiterez ainsi les éventuels dégâts du froid, de la chaleur et des pluies jusqu'à 700 m d'altitude.
Présentation des arbres achetés.
Dans tous les cas, sachez que les sujets en motte seront plus faciles à transporter et plus rapides à planter que des
arbres à racines nues. Une astuce « gain de temps » consistera à acheterdes tontines constituées d'une toile de jute maintenant la motte de terre, une protection qu'il vous suffira d'enlever au moment de la mise en place. Cependant, afin d'aller encore plus vite, vous allez pouvoir acheter des arbres élevés en conteneurs de plastique, puis les installer à tout moment de l'année, lors d'une période creuse dans votre programme professionnel.
Travaux de plantation.
Avant de planter des arbres et des arbustes fruitiers, il ne faudra pas oublier de réduire leur feuillage afin de compenser la taille des racines effectuée par le pépiniériste lors de l'arrachage. Rognez à peu près un tiers des rameaux des espèces à pépins, de reprise assez facile, et un peu plus sur les arbres à noyaux (comme le prunier et le cerisier notamment).
Planter un arbre à deux sera toujours plus simple : l'un de vous le maintiendra en place et l'autre ajoutera la terre
nécessaire pour combler le trou. Si vous devez installer plusieurs sujets, il vous sera presque possible d'envisager un travail à la chaîne!
Pose de solides tuteurs.
Vos travaux de plantation terminés, il ne faudra pas oublier de tuteurer vos jeunes arbres, surtout si votre région est
venteuse, en utilisant des pieux de bois, en vente dans la plupart des jardineries. Adoptez des ceintures spéciales, composées de deux fils d'acier, recuits et surmoulés, de 1,5 mm de diamètre environ chacun, torsadés pour offrir un maximum de sécurité. De tels accessoires sont fabriqués avec un élastomère ne vieillissant pas sous l'effet des intempéries, résistant au froid et aux rayons ultraviolets. Très souples, pour ne pas blesser les arbres, ils sont le plus souvent munis de rainures qui se tasseront au fur et à mesure du grossissement des troncs.
L'intérêt des arbres colonnaires.
La colonne est une forme d'arbre fruitier très simple, constituée d'un tronc court d'environ 30 cm et qui se poursuit par une branche verticale atteignant entre 2,50 et 3 m de hauteur. Des rameaux, porteurs de fruits, s'écartent alors peu de cette charpentière,au maximum à 20 cm de chaque côté. La place occupée par ce type d'arbreétant très faible, vous pourrez en planter plusieurs en les séparant d'un mètre.
La mise à fruits sera rapide, la première récolte ayant lieu l'année suivant la plantation, dans la partie basse de la colonne. La taille de fructification sera par ailleurs réduite ou inutile. L'idéal pour un jardin de weekend ! Il vaudra mieux éviter
d'effectuer une plantation sur plusieurs rangs espacés de 1 m et préférer un alignement de chaque côté d'une allée de 1,50 à 2 m de largeur.
Arbre fruitier : quel entretien ?
Bien sûr, vos arbres fruitiers, une fois plantés, vont vous réclamer des soins réguliers !
Découvrez quel comportement adopter pour que vos arbres se plaisent au mieux dans leur environnement.
© PaulaN, Wikimedia Commons, CC by-sa 4.0
Arbre fruitier : quel entretien ? Ici, des fleurs de pommie
Apport d'engraisLors de la préparation de la mise en terre de vos arbres fruitiers, vous avez dû enrichir le sol de votre verger d'engrais organiques (fumier, compost, etc.). Tous les 4 à 5 ans, vous aurez intérêt à renouveler de tels apports. Mais n'en déduisez pas que ce type de fertilisation va suffire !
Régulièrement, il va falloir confier au sol de votre parcelle fruitière des fertilisants organiques et minéraux. Dans votre jardinerie, vous trouverez des engrais qui vous donneront satisfaction et dont vous devrez respecter le dosage indiqué.
Les radicelles absorbantes de vos arbres et arbustes fruitiers se trouvent dans une zone située de part et d'autre de l'aplomb de l'extrémité de leurs branches (et de 1 à 1,50 m du mur pour vos espaliers). Il sera donc inutile de mettre des engrais ailleurs ! N'oubliez pas que, dès la seconde ou la troisième année, les racines de vos arbres s'étendront sur près de 2 m et vos fumures mériteront d'être mises en place sur un rayon suffisamment grand.
Travaux d'arrosage.
Pour diminuer très sensiblement l'évaporation de l'eau se trouvant dans le sol de votre verger, il faudra biner régulièrement le dessous de vos arbres et arbustes fruitiers. Vous disposerez ensuite une couche de 5 à 10 cm d'un matériau protecteur, qui fera barrage aux remontées d'eau. De même, la présence d'une cuvette creusée au pied de vos différents sujets permettra à l'eaude pluie de s'y écouler.
Très complexe, la taille des arbres !.
Vous n'allez pas pouvoir échapper à la contrainte de la taille de vos arbres fruitiers, indispensable pour récolter des fruits de qualité ! Cette opération, surtout sur le pommier, constitue une opération délicate et qui vous prendra du temps. Si vos moyens vous le permettent, vous gagnerez quelques heures en faisant appel à un spécialiste de l'entretien des jardins ! Cette opération doit en tout cas intervenir de novembre à fin février pour les espèces à pépins et de fin février à début mars pour les arbres à noyaux et la vigne, bien sûr en dehors des périodes de gel. Il faudra vous servir d'un outil très tranchant, afin de réaliser des coupes nettes, de cicatrisation facile. Vous tiendrez votre sécateur de façon à ce que sa lame se
trouve en contact avec la partie du rameau restant sur l'arbre, le crochet prenant appui sur celle qui est à supprimer.
Lorsque vous planterez de jeunes arbres fruitiers, il va falloir les tailler sans trop attendre, cela pour assurer leur
formation. Le but de cette opération sera de donner à l'arbre une structure telle que la sève soit distribuée de façon égale dans toutes ses parties, cela afin d'obtenir une végétation parfaitement équilibrée.
Pour arriver à ce résultat, vous taillerez toujours court la branche laplus forte et les plus faibles d'une façon plus longue. Vous pourrez aussi incliner ou arquer le rameau fort vers l'horizontale et redresser les plus faibles vers la verticale. Quand vos travaux de taille seront terminés, ce sera un jeu d'enfant de cicatriser les plaies occasionnées àl'aide d'un produit du commerce, en intervenant également au niveau desblessures accidentelles (morsures de rongeurs par exemple).
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Taille des poiriers en espalier.
Des traitements à bien raisonner.
Vos arbres fruitiers vont certainement souffrir d'attaques d'insectes parasites ou de maladies causées par des champignons microscopiques comme la tavelure, l'oïdium, etc. Il va donc falloir les combattre. Un gage de réussite de
votre action sera de visiter chaque semaine votre verger, même d'une façon rapide. De tels contrôles vous permettront de repérer l'éventuelleprésence de nids de chenilles, de larves ou de pucerons s'agglutinant autour des bourgeons, avec alors la décision d'un traitement à prendre. Vous gagnerez beaucoup de temps en agissant de cette façon, plutôt que lorsque la
situation frisera la catastrophe. Mais ce ne sera quand même pas une raison pour traiter vos sujets à la moindre alerte !
La lutte contre les maladies cryptogamiques d'une façon curative, c'est-à-dire en présence de symptômes déjà bien marqués, sera d'une complète inefficacité !C'est au printemps et en automne qu'il faudra intervenir,d'une façon préventive, notamment pour enrayerles attaques courantes dans votre région, cela en respectant à la lettre les recommandations d'emploi du produit fongicide que vous choisirez (notamment comme la bouillie bordelaise, à base de sulfate de cuivre ou le soufre, deux spécialités utilisées en culture biologique).
Sachez aussi que des techniques bio pourront vous aider à protéger votre jardin des attaques parasitaires. Ainsi, divers insectes femelles produisent des phéromones sexuelles destinées à indiquer aux mâles leur disponibilité à être fécondées. Extrêmement actives, ces phéromones agissent en quantité infinitésimales, si bien qu'elles peuvent être détectées, ou même transportées, sur plusieurs kilomètres ! Pour protéger vos pommiers, poiriers et pruniers contre certains parasites, comme le carpocapse, vous allez pouvoir accrocher aux branches des pièges renfermant des phéromones de synthèse, en vente dans les jardineries, ce qui désorganisera la faculté des insectes à se reproduire. Cette technique bio vous réclamera beaucoup moins de temps qu'un traitement classique, tout en n'étant pas polluant !
Parfois fort gênants, les oiseaux !.
La présence des oiseaux dans votre jardin sera souvent souhaitable, sauf lorsque les fruits de vos arbres (cerises, prunes, etc.) commenceront à bien mûrir ! Il faudra poser un filet sur vos arbres, le moment venu. Cette manœuvre ne posera aucun problème pour vos sujets mesurant 2 à 3 m de hauteur, mais elle sera plus délicate pour les cerisiers adultes. Dans ce dernier cas, et pour vous simplifier la tâche, vous commencerez par rouler un bord du filet, en remontant le plus haut
possible. Mieux vaudra procéder alors par étapes, en vous aidant d'un escabeau. À chaque fois que ce sera possible, vous enroulerez les parties que vous pourrez atteindre. Il faudra agir de la même façon de l'autre côté de l'arbre. À ce stade, vous ferez basculer l'ensemble d'uncôté de votre cerisier, avec l'aide de perches de bois.
Cueillette : cueillir les fruits du verger.
Découvrez dans ce dossier tout ce qu’il faut savoir pour créer un verger. Nos conseils et astuces vous aideront pas à pas et vous pourrez bientôt vousrégaler en savourant vos propres fruits !
Comment savoir qu'un fruit est bon à cueillir ? Faut-il le récolter mûr ? Comment s'y prendre ? La cueillette des fruits du verger, c'est tout un art. Découvrez-le sans plus attendre...
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Cueillette : cueillir les fruits du verger.
Éclaircissage et ensachage des fruits.
Vous aurez toujours intérêt à ne conserver sur les arbres (poirier, pommier et pêcher) que les fruits les mieux formés et les plus exposés au soleil. En mai-juin, il ne faudra donc pas hésiter, à l'aide d'un sécateur, à enlever les fruits jugés en surnombre, en veillant à ce que les bouquets de fruits soient espacés de 15 à 20 cm.
Si vous cultivez des arbres produisant de gros fruits (poires Passe-Crassane et Doyenne du Comice par exemple), leur ensachage vous permettra de les soustraire aux attaques de parasites. Il faudra vous servir, pour cette opération, de sacs en papier kraft ou en plastique du commerce, mesurant en général 15 × 21 cm. Vous effectuerez ce travail lorsque la grosseur des fruits dépassera celle d'une noix.
Attention : il faudra éviter d'ensacher des fruits mouillés par la rosée ou la pluie !
Sachez cueillir vos fruits !.
Seuls vos fruits sains, récoltés au meilleur moment, se conserveront bien. Mais, s'il est facile de reconnaître une cerise ou une prune mûre à point, il n'en est pas de même en ce qui concerne les pommes et les poires ! D'autre part, ces derniers fruits devront être cueillis à l'avance pour être conservés un certain temps dans votre fruitier. Une poire est rarement au meilleur de sa qualité si elle est récoltée mûre.
C'est également vrai pour les pommes, bien que certaines variétés soient excellentes dès leur cueillette. Pour les poires et les pommes à conserver pendant une longue période, l'époque de la récolte est primordiale. Cueillis trop tôt, vos fruits ne
seront pas achevés. Ils n'auront pas acquis toutes leurs qualités gustatives et ne seront pas dans les meilleures conditions pour bien se conserver. Cueillis trop tard (ce qui malgré tout vaut mieux que trop tôt), ils risqueront d'être farineux et de moins bonne qualité.
Des symptômes de mûrissement à observer.
Afin de cueillir vos fruits à un moment idéal, il va falloir les examiner attentivement. Voilà quelques signes qui vous
indiqueront que c'est le moment d'intervenir. Ce sera le cas si vos fruits deviennent plus clairs, s'ils n'augmentent plus de volume, si leurs pépins prennent une couleur sombre et s'ils prennent un parfum particulier.
Sachez aussi qu'un fruit bon à cueillir se détache facilement si vous opérez un léger mouvement de bascule. Autre indice : seuls les fruits approchant de la maturité reçoivent des visites régulières d'oiseaux et de guêpes. Si vous trouvez des fruits sains sous les arbres, c'est que l'époque de la cueillette est proche. Chaque année, en notant le moment auquel vous avez récolté telle ou telle variété, vous arriverez ainsi à établir un calendrier assez précis.
Le photographe californien Craig Burrows explore une méthode de photographie unique appelée fluorescence visible induite par les
ultraviolets qui utilise des lumières UV de haute intensité pour exciterla fluorescence de certaines plantes, animaux et objets divers. Burrows choisit de se concentrer sur les fleurs, créant des interprétations colorées et vives de fleurs de jade, de marguerites et d’iris qui semblent pratiquement luire de l’intérieur.
Depuis la création du premier parc naturel régional de France en 1968, ils sont 50 à avoir vu le jour. Ils jouent un rôle de valorisation et de protection du patrimoine, d'aménagement du territoire ainsi que de préservation de l'environnement. Des petits bijoux de verdure, organisésautour d'un projet de développement durable, où randonnée et tourisme sont de mises.
Découvrez notre sélection des 10 plus beaux parcs naturels régionaux de France en passant par la Camargue, les Pyrénées et
un petit détour par la Corse.
Scarpe-Escaut : le doyen des parcs français.
Le parc Scarpe-Escaut voit le jour en 1968 dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie et est le premier des 48 parcs naturels régionaux français à être créé. Il est également le premier parc européen formant, avec celui des Plaines de l'Escaut de Belgique, le grand parc naturel transfrontalier du Hainaut. Ce parc préserve l'essentiel du patrimoine industriel et minier de la région. Explorez les forêts domaniales de Saint-Amand, Condé-sur-l'Escaut, Marchiennes, Flines-les-Mortagne et les communes minières inscrites par l’Unesco au patrimoine mondial de l'Humanité.
Le bassin minier du parc Scarpe-Escault.
Un parc ornithologique au parc des Landes de Gascogne Créé en 1970 en région Nouvelle-Aquitaine, les Landes de Gascogne abrite le parc ornithologique du Teich où la conservation des oiseaux sauvages estprimordiale. Venez découvrir plus de 260 espèces de ces volatiles en arpentant la Maison de la Nature, des bâtiments en bois permettant aux visiteurs d'être toujours au plus près de la faune et la flore qui l'entoure. En hiver, vous pourrez admirer des grues cendrées qui trouvent refuge dans les Landes de Gascogne.
Prolongez l'excursion avec un détour par la forêt d'Art Contemporain. Une quinzaine d’œuvres font corps avec l'histoire et les paysages des Landes de Gascogne.
Une balade à cheval en Camargue Venez sentir l'air iodé au parc naturel régional de Camargue dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Depuis 1970, les hommes parcourent à cheval cette contrée aux couleurs chaudes parmi les rizières et les lacs. Pour la petite anecdote, les rizières existent depuis Henri IV, ayant lui-même développé la riziculture. La Camargue est également connue pour ces vols de flamants roses qu'elle accueille sur son territoire.
Appréciez la faune du parc naturel de la Camargue.
Faîtes un tour au musée de la Camargue situé à 10 km d'Arles sur la route des Saintes-Maries-de-la-Mer. Immergez dans la Camargue d'hier et d'aujourd'hui avec l'exposition permanente « le fil de l'eau, le fil du temps » où installations sonores, vidéos, œuvres d'art contemporaines sont au rendez-vous
Dans les hauteurs du Massif des Bauges En éte, arpentez le parc du Massif des Bauges à la rencontre de chamois sur le versant de l'Arclusaz ou explorez le jardin alpin du Semnoz. En hiver, dévalez les pentes neigeuses de la station Savoie-Grand-Renard.
Glaciers, rivières, prairies, des paysages somptueux à couper le soufflequi diffèrent au gré des saisons que ce soit en Savoie ou Haute-Savoie.
Vue sur le roc des Boeufs et le crêt du Char.
La légendaire forêt d'Orient Située en Champagne-Ardenne, le parc naturel régional de la Forêt d'Orient offre refuge à de nombreuses espèces d'oiseaux migrateurs grâce à ses forêts et ses lacs-réservoirs d'Amance, du temple et d'Orient.
Sensations fortes garanties grâce aux infrastructures pour la pratique de sports nautiques.
Admirez le lac de la forêt d'Orient
Entre lacs turquoises et montagnes, le parc du Verdon Un cadre idyllique vous attend dans les Alpes-de-Haute-Provence et du Var et vous plongera dans des eaux dignes des mers du sud. Vous y découvrirez le canyon le plus grand d'Europe avec une profondeur de 700 mètres. Une petite baignade dans l'eau turquoise du lac de Sainte Croix ? Un tour en kayak pour remonter les gorges du Verdon ? Une promenade dans les champs de lavande ? Ou bien une randonnée du côté paysage alpin pour les plus sportifs ? Le parc du Verdon offre de nombreuses activités.
Vue panoramique sur le paysage alpin du parc du Verdon Visite Un petit détour par le petit village de Moustiers-Sainte-Marie, classé parmi les plus beaux villages de France.
Le parc naturel d'Armorique à la pointe du Finistère Deuxième parc naturel régional de France fondé en 1969, le parc d'Armorique se situe des Côtes-d'Armor jusqu'à l'archipel de Molène et d'Ouessant. Entre paysages maritimes et montagneux, admirez les plages aux eaux turquoises de la presqu'île de Crozon ou les Monts d'Arrée et ses 385 mètres de hauteur. Pour les amoureux des animaux, vous pourrez rencontrer phoques, dauphins, loutres, castors, busards cendrés...
La pointe de Dinan à la presqu'île de Crozon.
Visite: Pour découvrir des panoramas à couper le souffle, rendez-vous au cap de la Chèvre pour une magnifique vue sur l'océan, au Ménez Hom afin de contempler l'Armorique, ou encore au Mont Saint-Michel de Brasparts pourvous faire conter les légendes de la lande...
Le parc des Pyrénées Ariégeoises, le cadet des parc naturel de France Classé en 2009, le parc des Pyrénées Ariégeoises est le dernier des parcs naturels régionaux. Celui-ci s'étend des Pré-Pyrénées au Nord à la frontière espagnole et andorrane au sud. Une nature préservée du fait desa faible population, aux environs de 40 000 habitants. Un paysage alpin pour les amoureux de randonnées avec des montagnes pouvant aller jusqu'à 3000 mètres d'altitude. Pour les plus chanceux, vous pourrez peut-être apercevoir un gypaète barbu, un grand tétras ou bien un desman, des animaux rares dont certains ne vivent que dans les Pyrénées.
Le parc naturel de Brière, voisin des marais salants de Guérande Partez à la découverte du parc de Brière en Loire-Atlantique à bord d'un chaland, une barque à fond plat dirigée avec une perche. Visitez cette zone humide parmi les plus riches d'Europe, des marais peuplée d'oiseaux d'eau et de plantes aquatiques. Observez les fameuses chaumières briéronnes aux formes pittoresques du patrimoine rural de Brière.
Baladez-vous dans les marais du parc naturel de Brière.
Visite: Un petit tour à la Maison du Parc vous propose une exposition « Patrimoinenaturels et culturels » pour mieux comprend le parc de Brière, des visites guidées thématiques pour apprendre le mode de vie traditionnel, les missions du parc et l'architecture locale.
Le parc naturel d'Auvergne, le plus vaste de France Du Puy-de-Dôme au Cantal, le parc naturel régional d'Auvergne abrite cinq ensembles volcaniques. Sur une étendue de près de 3897 km2,vous pourrez admirer entre autres le Puy de Dôme, le Puy de Sancy et lemassif du Cantal. Pour les amateurs de randonnées, ce parc est un vrai paradis volcanique.
Une petite balade sur le chemin de crête vers le Plomb du Cantal.
Un petit détour à Vulcania, un parc d'attraction pour ceux qui veulent tout savoir sur les volcans d'Auvergne.
Vulcania : des attractions sur le volcanisme pour tous !
Lieu d’apprentissage autant que de loisir, Vulcania est un parc d’attraction qui permet à chacun de mieux comprendre le fonctionnement des volcans et de notre planète.
Mettre la science en vie sur le mode des sensations et de l’émotion tout en restant fidèle à son ambition pédagogique, tel est l’enjeu de Vulcania. Un objectif qui modifie considérablement le site dans la forme et dans l’esprit, avec une articulation nouvelle entre attraction et connaissance, entre émotion et savoir.Petits et grands peuvent se retrouver autour d’attractions et d’ateliers enrichissants. Le choix d’une scénographie à la fois plus vivante et plus impliquante place l’émotion suscitée chez les visiteurs au cœur de l’aventure. Elle devient un formidable vecteur de connaissance pour mieux partager et comprendre lesenjeux majeurs du 21ème siècle.
Sans hiver ou presque, le pays mentonnais est une enclave exotique aux airs de paradis. C’est là que Laurent Gannac a choisi de vivre en cultivant le fameux citron du terroir.
Les feuilles géantes en éventail du Tetrapanax s’élèvent au-dessus de la pergola où s’accrochent ipomées et jeunes grimpantes. Pour atteindre le jardin perché de Laurent, il faut sortir des ruelles du Vieux-Menton, grimper par des routes en lacets jusqu’à un surplomb magnifique au-dessus du port de Garavan et affronter le dernier raidillon qui se rétrécit sérieusement avant le portail d’entrée. Le pays mentonnais est ainsi : abrupt mais densément construit et sillonné par des chemins improbables. C’est la rançon d’une situation merveilleuse, dans un climat d’exception qui produit des jardins luxuriants et fleuris comme sous les tropiques.
Le petit salon de repos est abrité par un rideau de bambous géants Phyllostachys vivax ‘Aureocaulis’, à cannes dorées. Des bambous partout « J’ai rapidement compris qu’ici tout pouvait pousser », confie Laurent Gannac en nous introduisant dans son petit paradis. On y entre par un long tunnel de végétation entre des « murs » de bambous : « Au début, j’ai planté beaucoup de Phyllostachys, mais je préfère aujourd’hui des espèces moins rustiques de Bambusa, de Chimonobambusa, d’Indocalamus... Ces bambous ont un grand développement, certains sont même géants, avec l’avantage d’être moins traçants. ».
Un bel Agave attenuata et des plectranthus. De cette luxuriance émergent quelques constructions – cabane perchée,
appentis et pergolas, murets de couleur chaude – qui annoncent l’habitation, à peine visible entre les lianes d’ipomées exotiques,
les ficus à petites feuilles, ou les christophines des Antilles (chayote) dont on récolte les fruits à l’automne pour les manger en gratin.
Dépaysement assuré La maison est largement ouverte sur l’extérieur. Devant la cuisine, un petit salon de verdure ombragé est fermé par des arbres tortueux enlacésdans les cannes de bambous. Le sol est vert, planté d’un couvre-sol exotique, le dichondra, économe en eau contrairement au gazon. De l’autre côté, la terrasse en bois est à l’inverse très ouverte, comme suspendue au-dessus du paysage. On aperçoit la mer en s’appuyant contre le garde- corps en châtaignier, qui a été consolidé avec du grillage
lorsque la petite Colline a fait ses premiers pas.
La terrasse et ses nombreux pots : bonsaï de Zelkova, Beaucarnea, dragonnier des Canaries, Schefflera arboricola... La passion des agrumes Laurent a tout planté lui-même, mais il a aussi beaucoup bricolé pour apprivoiser la pente. « Ici rien n’est accessible, cela oblige à travailler sans machine. Tout à la main comme les anciens ! » Sans beaucoup de moyens au départ, il a démarré avec des petits sujets acquis dans les riches collections des villas alentour. Parmi ses trouvailles, beaucoup de plantes grasses, des fruits exotiques – avocatiers, goyaviers, bananiers, passiflores... – et bien sûr des agrumes, car s’il dit souvent que les plantes l’ont mené à Menton, Menton l’a mené aux agrumes. En 1992, un diplôme de l’École d’agriculture et d’horticulture d’Antibes et un sécateur en poche, il cherche des terres, ce qui n’est pas le plus facile, crée des vergers d’agrumes et s’intéresse naturellement au citron qui fut la grande ressource locale jusqu’à son déclin amorcé avec le gel de 1956, la propagation du champignon responsable du mal sec et enfin, la poussée immobilière. En 1990, un mouvement se crée en faveur de sa réhabilitation et Laurent Gannac s’y implique tout en créant sa pépinière. Ses arbres ont aujourd’hui entre 10 et 20 ans et donnent en moyenne de 10 à 15 tonnes de citrons par an, soit une des plus grosses productions du pays de Menton. « Je travaille en bio avec la variété mentonnaise, la mieux adaptée au terroir, donc plus résistante. » Il aurait sans doute envie de nous en dire plus sur son travail d’agrumiculteur, mais place au jardin réservé à la détente...
Zoom : airs et parfums d'exotisme
Le citron de Menton est en attente d’une homologation IGP (indication géographique protégée) ; ce serait une reconnaissance pour cette culturetraditionnelle un temps délaissée. Marqué par son terroir, il n’est pasobligatoirement de la variété mentonnaise, mais celle-ci constitue un atout supplémentaire de par sa rusticité et son adaptation au climat.
Les cierges du Cereus peruvianus ajoutent leur exotisme à celui de la feuille de Strelitzia nicolai sur fond de bambous. Au fond, un jacaranda du Brésil complète le tableau.
L’Aloe dichotoma est un arbre du bush sud-africain, où il peut atteindre jusqu’à 8 m de hauteur.
Ici plus compact, il est penché vers la lumière qui met en valeur les reflets grisâtres de son épiderme.Il reste en végétation pendant l’hiver,ce qui le rend très sensible au froid.
Jardin Majorelle à Marrakech, Maroc.
Le Jardin Majorelle à Marrakech est l’un des endroits les plus visités du Maroc.
Il a fallu quarante ans au peintre français Jacques Majorelle (1886-1962) pour créer, avec passion, ce lieu enchanteur, aujourd’hui au cœur de la ville rouge.
On y est apaisé et ensorcelé par l’harmonie de ce tableau luxuriant et vivant où les sens sont délicatement sollicités pour offrir une promenade magique, hors de la ville.
Jardin De Monet À Giverny, France.
La propriété où Claude Monet a vécu de 1883 à 1926 est devenue la Fondation Claude Monet de Giverny. On peut y voir sa précieuse collection d’estampes japonaises et le vaste atelier des Nymphéas. Les jardins ont été reconstitués à l’identique. À voir !
Jardins Du Generalife À Grenade, Espagne
Un jardin mettant les cinq sens en éveil, tout près d’un palais de rêve, vous vous imaginez? Cet endroit incroyable existe bel et bien : vous letrouverez à Grenade, au sud de l’Espagne.
Ce sont les jardins arabes du Generalife, à proximité du site de l’Alhambra : un espace qui a été inscrit au patrimoine de l’humanité parl’UNESCO.
Avec les sommets de la Sierra Nevada pour spectaculaire toile de fond, le Generalife était un lieu de villégiature...
Utilisé par les rois de la dynastie des Nasrides, et dont les jardins alimentaient autrefois les cuisines de l’Alhambra.
Un site de prédilection pour les monarques à la recherche d’intimité et de calme. Ce verger d’Andalousie est aujourd’hui le plus visité du pays.
Jardins De Butchart, Canada.
Le premier jardin fut érigé en 1904 par Jennie Butchart, qui a commencé à embellir une vielle carrière de calcaire, qui jadis fut minée par son mari pour sa compagnie de ciment.
De quelques plantes de pois sucrés et de roses, le jardin est devenu le Sunken Garden (le Jardin Submergé), un point d’intérêt pour les visiteurs.
Pour plus d’un siècle, la famille Butchart a été dévouée à l’horticulture età l’hospitalité, et elle continue d’accueillir près d’un million de personnes chaque année.
En 2004, Butchart Gardens a été reconnu comme un lieu historique national du Canada.
Jardins Du Palais De Peterhof, Russie
Si vous êtes Français, un vrai Saint-Pétersbourgeois risque de vous poser une question : « quel est le plus beau, Versailles ou Peterhof ?
» Ce n’est point fortuit : cet ensemble fut fondé en 1714 par Pierre 1er afin de concurrencer les plus belles résidences européennes, et en particulier, Versailles.
Comme tout ce qu’a construit le Tsar sur les rives du golfe de Finlande, Peterhof devait être le signe manifeste que la Russie s’était implantée en Baltique pour toujours.
Jardin Keukenhof À Lisse, Pays Bas
Keukenhof est la sortie la plus amusante et la plus fleurie! Plus de 7 millions de bulbes en fleur, dont 800 différentes sortes de tulipes, vous attendent au printemps. Une expérience unique et inoubliable.
Jardins de la Villa d’Este à Tivoli, Italie.
La Villa d’Este à Tivoli avec son palais et son jardin est un des témoignages les plus remarquables et complets de la culture de la Renaissance dans ce qu’elle a de plus raffiné.
La Villa d’Este, de par sa conception novatrice et l’ingéniosité des ouvrages architecturaux de son jardin (fontaines, bassins, etc.), est unexemple incomparable de jardin italien du XVIe siècle.
La Villa d’Este, un des premiers « giardini delle meraviglie », a servi très tôt de modèle pour le développement des jardins en Europe.
Jardins Du Temple Ryoan-ji À Kyoto, Japon
Le jardin de pierres de Ryôanji est connu dans le monde entier comme la représentation typique d’un jardin japonais. Il a été inscrit au Patrimoine culturel mondial en 1994.
Il n’existe malheureusement pas de document exact sur le jardin; les explications sont nombreuses et diverses. On pense qu’il a été bâti en 1499 à l’époque Muromachi par des moines qui suivaient les principes de la méditation zazen.
De style karesansui le jardin présente une disposition unique de pierres et de graviers, sans eau.
Jardins De Las Pozas à Xilitla, Mexique.
Las Pozas est devenu l’endroit emblématique de Xilitla. En plein coeur de la jungle, le poète et millionnaire, Edward James, y a réalisé en 1962, plusieurs constructions et sculptures de style gothique, mésopotamien et égyptien, inspirées par la végétation de la Huasteca et le mouvement surréaliste. À découvrir !
Jardin Botanique De Singapour.
Ce jardin botanique, qui se trouve au cœur de la ville de Singapour, montre l’évolution d’un jardin botanique tropical britannique à caractère colonial, en un jardin botanique moderne de premier ordre, uneinstitution scientifique et un lieu de conservation et d’éducation. Ce paysage culturel comprend une grande variété d’éléments paysagers, de plantations et d’édifices historiques, qui témoignent des transformations du lieu depuis sa création en 1859.
Depuis 1875, il est un centre important pour la science, la recherche et la conservation des végétaux en Asie du Sud-Est, notamment en ce qui concerne la culture de l’hévéa.
Par Catherine Delvaux...Du Magazine Détente Jardin
Le jardin vit sa période hivernale.
Vous allez l’aider à la traverser de façon à perdre le moins possible de plantes. Mais au fond, que savez-vous du froid ?
Les Plantes Ne Fleurissent Pas Sous Le Froid : Faux
C’est vrai qu’il n’y a pas pléthore de floraisons au coeur de l’hiver… mais on en voit quand même ! À commencer par l’éranthis (photo ci-dessus) qui fleurit même sous la neige !
Côté viburnums, on trouve le très facile Viburnum tinus, sans parfum mais très florifère, et le fameux Viburnum bodnantense, en fleur dès novembre, parfois jusqu’en mars, et qui offre une délicieuse senteur de vanille mêlée d’amande.
Question parfums, l’hamamélis, et surtout le chimonanthe ne sont pas en reste. Chez ce dernier, certains nez exercés décèlent des notes de melon mûr, de miel et de jacinthe.
Les Chinois en sont fous, à tel point qu’ils ont un proverbe : « Celui qui respire une fois le parfum du chimonanthe, en sera nostalgique à jamais… »
Le Neige Est Le Meilleur Isolant : Vrai
L’idéal est qu’elle tombe juste avant que les températures baissent drastiquement.
Si l’on a pris soin, avant, de poser un voile d’hivernage sur les cultures encore en place au potager (poireaux, épinards, radis d’hiver…)...
L’ensemble formera un matelas douillet et plein d’air, qui empêchera la terre de geler, même si à l’extérieur, il fait 15 °C !
On pourra continuer à récolter les légumes en soulevant le voile, tout en faisant attention à ne pas trop faire tomber la neige…
Un Hiver Froid Est Catastrophique Pour Les Plantes... Faux
En fait, le froid en hiver est nécessaire, tout autant que l’air, l’eau et le soleil, aux plantes de nos régions quiont traditionnellement une vraie saison froide.
Le froid élimine une partie des parasites et détruit bon nombre de spores de champignons pathogènes.
Les hivers doux sont d’ailleurs bien souvent suivis de printemps et d’été plus propices aux maladies.
Par ailleurs, des températures basses lèvent la dormance de bon nombre de graines et de plantes qui, sans cela, ne fleuriraient pas ou mal.
Je Peux Rentrer Une Plante Gelée : Faux.
La placer au chaud pour qu’elle dégèleserait la pire des choses à faire, ce serait la condamner à mort.
Vous pouvez au mieux, si elle est en pot, la rapprocher des murs extérieurs de la maison, là où le froid est moins vif.
Il Fait De Plus En Plus Chaud Au Printemps : Vrai
Prunus Subhirtella
Il existe une branche de la climatologie, qui s’appelle la phénologie et qui étudie le rôle joué par le climat dans certainsphénomènes végétaux (débourrement, floraison), année après année.
Des études ont déjà permis de montrer que les chênes ont, en France, gagné 10 jours de croissance supplémentaires par an de 1962 à 1995, car le printemps est en moyenne plus précoce.
Pour nos jardins, cela ne signifie pas qu’il faille relâcher son attention :si février est doux, découvrez les plantes, mais laissez les pots emmitouflés : un gel peut encore survenir.
Le Plastique À Bulles Un Excellent Isolant : Vrai...
Vrai mais mais pas tout à fait ! Contenant une couche d’air, ce produit, qu’on achète au rayon...« Déménagement » des grandes surfaces de bricolage, isole effectivement du froid.
Mais cela ne peut être que provisoire, car le plastique à bulles ne laisse pas passer l’air, et l’humidité stagne. Au premier redoux, il faut faire respirer les plantes.
Rapprochez toutes les frileuses (palmier, laurier-rose, olivier, agrumes) des murs de la maison qui dégagent de la chaleur...Habillez-les d’abord d’un double voile d’hivernage, pot compris, et quand la température baisse vraiment, enveloppez-les d’une feuille de plastique à bulles, de haut en bas.
Attention, vous ne gagnerez ainsi que 3 ou 4 degrés. Quand la température tombe en dessous de -5 °C, les agrumes, les palmiers non rustiques et les fougères arborescentes doivent être rentrés en serre froide.
Les Plantes Fragiles Sont Mieux À L’est, Car Le Soleil Du Matin Les Réchauffe : Faux.
S’il est vrai que le soleil du matin réchauffe les plantes, les bénéfices ne sont pas toujours au rendez-vous.
Quand il fait très froid et que les plantes sont gelées, le soleil les fait dégeler trop rapidement et les tissus éclatent.
On voit cela de temps en temps sur les écorces des jeunes arbres.
Le Paillage Hivernal Protège Uniquement Du Froid : Faux
Bien sûr, le paillage hivernal isole les racines du froid.
Mais plus que tout, il les protège des variations brutales de température et des alternances de gel et de dégel...
Qui font gonfler la terre et qui brisent une partie des racines les plus superficielles.
Il Faut Arroser En Hiver : Vrai L’arrosage est un point délicat : le froid est toujours plus
néfaste sur des racines mouillées que sur des racines au sec.
Mais toutes les plantes persistantes continuent à transpirer même quand le thermomètre n’est que de quelques degrés au-dessus de zéro.
Elles doivent donc trouver un minimum d’humidité au niveau de leurs racines, qu’elles soient en pot ou en pleine terre.
Surveillez le sol spécialement après un épisode de vent, toujours très desséchant pour les plantes.
Il Faut Laisser Ses Vivaces Sèches Sur Pied En Hiver : Vrai
Les tiges et les feuilles sèches créent un vrai rempart protecteur contre les vents glacés et desséchants, contre les températures basses.
C’est de plus un abri naturel pour nombre d’insectes utiles, comme les coccinelles, les chrysopes, les syrphes, les carabes et les perce-oreilles femelles (les mâles mourant pour la plupart avant l’hiver).
Le ‘Dragonnier’, est une plante verte d’intérieur constituée d’un ou de plusieurs troncs d’où se développe un superbe feuillage.
Et aujourd’hui, les plantes vertes sont particulièrement plébiscitées pour
décorer les intérieurs : la tendance est au Vert !
Cette plante se présente donc comme un indispensable pour apporter une touche naturelle et végétale dans votre maison.
Le Dracaena se distingue par ses différentes formes de feuilles qui peuvent aussi bien être grandes et douces au toucher ou plus petites, fines et pointues.
Cette plante se distingue aussi par ses couleurs !
En effet, ses feuilles peuvent être unies ou panachées, avec de belles rayures jaunes ou encore rouge foncé.
Compactes pour s’adapter aux intérieurs moins spacieux ou de taille XL, ces plantes ont toutes un superbe feuillage rappelant les forêts tropicales.
Le Dracaena est une plante d’intérieur facile à entretenir.
Elle ne demande pas un arrosage excessif, il n’y a donc pas de problème si vous oubliez de l’arroser de temps en temps.
Choisissez un joli pot décoratif, placez-y une belle variété de Dracaena et décorez l’ensemble
avec des accessoires exotiques pour créer une belle atmosphère végétale
N’exposez pas le Dracaena en plein soleil
mais placez-le de préférence à un endroit mi- ensoleillé, pour bien préserver le dessin et la couleur de ses feuilles.
Le soleil du matin ou du soir ne pose pas de problème.
N’arrosez que si la motte se dessèche, car la plante n’aime pas avoir les racines dans l’eau.
Vaporisez la plante de temps en temps ou mettez-la dehors sous une pluie d’été pour conserver le bel aspect de son feuillage.
Au printemps et en été, vous pouvez apporter de l’engrais pour plante d’intérieur, une fois toutes les six semaines.
En automne et en hiver, la plante n’a pas besoin de nutriments supplémentaires.
Le Dracaena ne supporte pas le froid, ne laissez donc pas la température descendre en dessous de 10-13 °C.
À l’état sauvage, le Dracaena pousse surtout en Afrique et dans les îles avoisinantes, comme Madère,
les îles Canaries et les îles du Cap-Vert.
Certaines variétés ressemblent vraiment à un arbre avec un tronc, mais
il y a également des arbustes vigoureux qui sont utilisés comme haies et séparations dans les pays chauds.
Le Dracaena peut continuer à se
développer pendant de très longues années et, à l’état sauvage, certaines variétés à la forme très particulière semblent venir des temps anciens.
Par Charlotte Fauve Du Magazine Détente Jardin
En hiver, les jardins se parent de couleurs vives. Spécialiste des écorces, le photographe Cédric Pollet en a capturé la surprenante beauté.
Voici ses cinq conseils pour que vos massifs s'illuminent à la mauvaise saison.
Dans les jardins de Bressingham, en Angleterre, les répétitions spectaculaires, à l’image de celle du cornouiller orangé Cornus sanguinea ‘Midwinter Fire’, font feu de tout bois.
L’hiver n’est pas forcément synonyme de gris triste. Pour s’en convaincre, il suffit d’ouvrir le livre du photographe Cédric Pollet, Jardins d’hiver.
Au fil des pages, cette promenade haute en couleurs emporte son lecteur à la découverte de ces espaces où la mauvaise saison fait flamboyer la végétation.
Encore rares en France, les jardins d’hiver utilisent le froid comme un révélateur de pigments : bloquée dans les tissus végétaux, la sève sature les troncs de certains arbres, les peignant de teintes chatoyantes et quasi-irréelles.
Une bénédiction pour le jardinier dont les plates-bandes se transforment en feu d’artifice, d’autant que ces aménagements...
Malgré leur apparente complexité, ne demandent en réalité que quatre à cinq espèces pour faire leur effet…
Miser Sur L’effet De Masse En hiver, une palette végétale resserrée, réduite de 3 à 4 espèces, suffit à assurer le spectacle… à condition de ne pas hésiter à jouer sur les répétitions, en plantant en masse arbustes ou graminées, à l’image du cornouiller orangé !
Attention, cependant, aux arrière-plans : « Lorsqu’on imagine une mise en scène, on a trop souvent tendance à oublier qu’en hiver les feuilles tombent, ce qui, dans un jardin, crée de nouveaux
effets de perspective. »
Ici, la grande tache orangée des Cornus sanguinea ‘Midwinter Fire’ fonctionne particulièrement car elle se découpe sur un arrière-plan de feuillages persistants.
Cela n’aurait pas été le cas si les plantes avaient été caduques : on n’aurait aperçu qu’un entremêlement de branches, » souligne Cédric Pollet.
S’il y a une plante à laquelle on ne pense que trop rarement, c’est bien le conifère, comme un pin nain. Persistant, il apporte toute l’année de la couleur au jardin. Et en hiver, certains présentent la particularité de changer de couleur comme le pin nain Pinus mugo ‘Carsten’, dont le feuillage jaunit dès les premiers froids. A choisir de petite taille donc, pour un arbre dont la croissance est lente.
Fleurir, Dès La Fin De L’hiver Trois à quatre espèces chatoyantes, quelques végétaux à feuillages persistants… et une ou deux plantes à floraison hivernale, à l’image de l’hellébore, telle semble être la combinaison idéale pour réussir son jardin d’hiver.
« Comme pour les arbustes, il ne faut pas hésiter à planter en masse, en répétant chaque plante trois à cinq fois, » conseille Cédric Pollet.
D’autant que les fleurs, en hiver, ont tendance à être très odorantes, car elles peinent à attirer les rares insectes encore en activité lorsque les températures refroidissent.
En Angleterre, le jardin de Savill joue sur le jaune vert, entre têtes florales acides des Helleborus argutifolius...
Et paillettes lumineuses de l’Hamamelis x intermedia ‘Pallida’.
Laisser Sécher Les Graminées Sur Place En hiver, les tiges sèches des graminées laissées en place captent les rares rayons de soleil. « Leur plumeau jaune accroche très bien la lumière, cela peut suffire à éclairer tout un jardin. »
A condition, cependant, de sélectionner celles qui dont la tenue résistera au mieux aux rigueurs du climat, comme les Miscanthus, par exemple, tandis que d’autres resteront vertes, à l’image, ici, des touffes vertes des Carex :
De quoi jouer sur lumières, couleurs, et textures…
Le jardin anglais d’Hillier n’hésite pas à jouer sur les graminées : cette scène hivernale est ici dominée par les tiges rouges des Cornus alba ‘Sibirica'...Qui contrastent à merveille avec les touffes vertes de Carex morrowii ‘Fisher’s Form’, tandis que dans le coin gauche, sèche un pied de Miscanthus…
Jouer Sur Les Écorces & Les Baies Rose crevette, vert granny, jaune fluo : « Lorsque j’ai montré pour la première fois mes photos d’écorces, certains m’ont demandé si je les avais photoshopées », se souvient Cédric Pollet.
C’est d’ailleurs un coup de foudre pour un flamboyant massif d’érables à peaude serpent qui l’a déterminé à entamer ce voyage photographique...« Rares sont les associations qui peuvent fonctionner sans plantes à feuillage persistant, mais il existe néanmoins quelques exceptions, dont ce massif fait partie, avec son immense tache rouge, orange et rose. »
Si grâce à leur changement de couleurs, les arbustes et leurs écorces, cornouillers en tête, sont les stars des jardins d’hiver, il ne faut pasnégliger les fruitiers et leurs petites baies : « Pour moi, la Rolls Royce de ces arbustes est le Malus à pomme d’ornement, dont les fruits restent de bonne qualité jusqu’à la fin de l’hiver. »
Autre avantage, leurs fleurs, Prunus, Magnolia et Malus réveillant ensuite le jardin… au printemps.
En France, dans le jardin du Bois Marquis, l’écorce d’un érable à peau de serpent (Acer x conspicuum ‘Phoenix’) a
profité de l’hiver pour passer de l’orange au rouge, avec des veines d’un rose vif.
Toujours dans le jardin du Bois Marquis, les petites pommes rouges du Malus ‘Red Jewel’ persistent tout au long de la saison froide...Faisant de ce pommier d’ornement un arbre idéal pour les jardins d’hiver.
Jardins D’hiver, Une Saison Réinventée Et si l’on attendait avec joie les premiers frimas ? De la vallée du Rhône
au nord-est de Plymouth en Angleterre, Cédric Pollet a photographié vingt jardins d’hiver.
Des trouvailles à apprécier à leur juste valeur, car ces aménagements sont encore rares : obnubilés par fleurs et feuilles...
Les paysagistes ne s’intéressent au pouvoir des écorces que récemment, et principalement en Grande-Bretagne.
Aux Jardiniers Français, Désormais, De Se Lancer ?
Cédric Pollet, éditions Ulmer, octobre 2016, 224 pages, 480 photos, 24,5 x 32 cm, 39,90 euros
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hiver
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conifère
jardin coloré
Enraciné dans la tradition, le tournoi du défilé de roses s'est déroulé la première fois le 1er janvier 1890, à Pasadena, ville à 13 km au nord-est du centre-ville de Los Angeles.
Un peu plus d'un million de spectateurs y assiste sur l'itinéraire de
défilé.
L'événement est retransmis sur plusieurs chaînes de télévision et compte plusieurs millions de spectateurs.
Les chars sont décorés exclusivement avec des matériaux naturels (fleurs, bois, ...) et sont conçus par des établissements
d'enseignement.
Pasadena est une ville située à l'est de Los Angeles et au pied des montagnes de San Gabriel, dans l'État de Californie aux États-Unis.
Bien connue pour le tournoi de la parade des roses et le match de football annuel au Rose Bowl Game.
Rose Parade 1967
1976 , Roses Parade ; USA
2007
2006
2011
2008
2013
2010
2006
2013
2013
2013
les 50 ans de Rose Pararde , sujet : l'Espace , les Planètes
2012
2012
2014
2011
Rose Queen 2000
1952
1953
2013
cherry pie 2007
1956
1921
1938
stadium 1982
02.01.1961
2014=125 ans
1901
2013
Tous les ans en début d'année : La Parade des Roses /USA
plantes rustiques
"Monet's Garden"
Hollande