Dans la banlieue d'Hanoï, des dizaines de travailleurs du "village de l'encens", Quang Phu Cau, s'affairent pour produire les bâtons odorants pour le 25 janvier, date du nouvel an lunaire de 2020.
Début janvier, le Vietnam se met au rouge.
Au "village de l'encens", Qang Phu Cau, non loin d' HANOÏ, les travailleurs s'activent pour préparer les milliers de bâtonnets qui viendront embaumer les temples le 25 janvier prochain, date 2020 du TÊT, le nouvel an lunaire.
"Il arrive tôt cette année, donc on précipite notre travail pour honorer les commandes à temps pour l'événement", explique à l'AFP l'ouvrière Le Thi Phuong, fabricante d'encens.
Après avoir séché, les tiges de BAMBOU sont insérées dans une machine pour être taillées, avant d'être plongées dans du colorant rose fuchsia.
Le bâton est ensuite enrobé d'une pâte aromatique, puis est séché à nouveau.
A Quang Phu Cau, comme dans d'autres villages à travers le pays, nombre de familles vivent de cet artisanat centenaire dont le savoir-faire se transmet de génération en génération.
Merci les Copinettes ! Le chemin des crèches de Bergheim propose un parcours original à la découverte de de plus de 80 crèches artisanales, créées par les habitants et les associations du village et mises en scène dans la cité, illuminée et décorée aux couleurs de Noël. C’est dans l'ancienne cité médiévale de Bergheim que les crèches sont les plus nombreuses en Alsace, représentations naïves ou véritables œuvres d’art, réalisées à base de ceps de vignes, de bouchons de liège, de maïs, de paille et de bien d’autres matériaux encore...
Berheim est une commune du Haut - Rhin située au Nord de Colmar, à proximité de la frontière avec le Bas-Rhin. L'histoire de la ville a été plutôt mouvementée : - après avoir résisté fièrement face au duc Jean Ier en 1374, - la ville fut saccagée lors de la Guerre des paysans en 1525. - Bergheim connut également l'hystérie des chasses aux sorcières à la fin du XVIe siècle.
vidéo de 2017
Représentant la nativité du Christ, la crèche reste l’élément important de Noël. La coutume veut que l’on ne dépose l’enfant Jésus qu’après les douze coups de minuit et qu’on approche chaque jour un peu plus les roismages venant faire leurs offrandes.
Dans la banlieue d'Hanoï, des dizaines de travailleurs
du "village de l'encens", Quang Phu Cau, s'affairent pour produire les bâtons odorants
pour le 25 janvier, date du nouvel an lunaire de 2020.
Début janvier, le Vietnam se met au rouge.
Au "village de l'encens", Qang Phu Cau, non loin d' HANOÏ, les travailleurs s'activent pour préparer les milliers de bâtonnets qui
viendront embaumer les temples le 25 janvier prochain, date 2020 du TÊT, le nouvel an lunaire.
"Il arrive tôt cette année, donc on précipite notre travail pour honorer les commandes à temps pour l'événement",
explique à l'AFP l'ouvrière Le Thi Phuong, fabricante d'encens.
Après avoir séché, les tiges de BAMBOU sont insérées dans une machine pour être taillées, avant d'être plongées dans du colorant rose fuchsia.
Le bâton est ensuite enrobé d'une pâte aromatique, puis est séché à nouveau.
A Quang Phu Cau, comme dans d'autres villages à travers le pays, nombre de familles vivent de cet artisanat centenaire dont le savoir-faire se transmet de génération en génération.
"C'est un travail traditionnel et spirituel",
raconte à l'AFP Dang Thi Hoa, assis au milieu de dizaines de bottes d'encens rose fuchsia qui flamboient sous le soleil.
Sa mère continue à confectionner les précieux bâtonnets et sa fille aide après l'école.
Le travail s’anime surtout quelques mois avant le Têt.
A cette occasion, des milliers de bâtons d'encens sont allumés dans les temples et
dans les foyers sur les autels dédiés aux ancêtres.
Pendant la haute saison, Hoa peut gagner jusqu'à 430 dollars par mois, une somme non négligeable dans le pays où le revenu mensuel moyen est de 195 dollars.
"Ce travail est un travail difficile, mais je gagne suffisamment d'argent pour élever deux de mes enfants en vue de devenir
médecins", se félicite Le Thi Lieu.
Ses deux autres enfants travaillent à ses côtés.
"Il faut qu'au moins un d'entre eux prenne la relève à l'avenir", souligne-t-elle.
cela veut dire littéralement « fête du premier jour de l'année ».
Le Têt est la fête qui marque le plus l’identité culturelle vietnamienne et symbolise le nouvel an du calendrier lunaire.
Il s’agit de la fête la plus importante de l'année.
C’est l’occasion pour tous les Vietnamiens de se retrouver en famille et de rendre hommage aux ancêtres,
la croyance la plus répandue.
Les Vietnamiens ont un proverbe
qui dit : « Quand on boit de l’eau, on pense à sa source. »
C’est aussi le moment des grandes vacances et chacun rentre dans sa ville natale pour festoyer.
Le Têt célèbre le lien entre l’homme et la nature, en marquant une pause pendant laquelle rizières et paysans
goutent un repos complet bien mérité après 12 lunes de travail.
À la maison, on prépare l’autel, sur lequel on brûle de l’encens,
avec des offrandes d’eau, de fleurs, de bétel et autres victuailles comme de la viande, des fruits ou des bonbons.
Partout de nombreux marchés aux fleurs s’improvisent.
Les rues, parcs et jardins se parent de décorations, représentant notamment l’animal du zodiaque de
la nouvelle année.
C’est une fête « mobile » qui tombe toujours entre la dernière décade de janvier et la seconde de février.
Durant quasiment 2 semaines, le pays est quasiment à l’arrêt :
- administrations fermées,
- activités suspendues,
- boutiques, cafés et restaurant fermés ou en en horaire aménagés.
Les trains, bus et avion sont pris d’assaut et les prix s’envolent, c’est pourquoi on vous déconseille de voyager pendant cette période.
Le nouvel an viet se dit « Nam Moi » (An neuf).
Mais l’appellation populaire est Têt, venant du mot « Tiêt »
qui désigne le nœud d’une tige de bambou et aussi un cycle météorologique annuel.
Le passage d’une période à une autre peut provoquer des troubles météo qu’il convient d’exorciser par
des rites et des festivités.
Cet événement calendaire puise ses origines dans l’influence de la civilisation chinoise mais
nombres de rites, de festivités et de pratiques sont propres à la culture locale et
remontent aux mythes, légendes et usages de la période préchinoise, la culture du fleuve rouge, du 1er millénaire avant JC.
Parmi les coutumes purement vietnamiennes du Têt,
c’est-à-dire non issue de la civilisation confucéenne chinoise, on peut citer les « Génies de la cuisine »,
les gâteaux banh chung et le bétel.
Le 23ème jour du 12ème mois lunaire,
le Tao Quan (génie du foyer) va au ciel pour faire son rapport à l’empereur du ciel sur les bonnes et mauvaises actions de chaque famille.
Le Tao Quan est représenté souvent par un génie masculin mais en fait il s’agit d’une triade,
un génie féminin et deux génies masculins.
A l’origine, ils étaient symbolisés par les 3 briques sur lesquelles on plaçait la marmite dans la cuisine.
Ces génies ont pour fonction de protéger la famille et de la surveiller, ils partent à la fin de l’ancienne année et reviennent pour la nouvelle.
Avant leur départ,
les familles essaient de les mettre dans de bonnes dispositions en faisant un « sacrifice d’adieu au génie du foyer »
avec un repas et des objets en papiers figurant des bonnets et des bottes.
Le banh chung est le plat le plus typique du Têt,
un gâteau carré symbolisant la terre et fait de riz gluant cuit à l’étouffée avec une farce de porc, haricots et oignons.
Son origine remonterait au 1er millénaire avant JC, du temps des rois Hung, fondateurs du premier état viet.
Le bétel -
autrefois utilisé en chique par les Vietnamiens mais dont l’usage se perd sous cette forme aujourd’hui -
reste une offrande cultuelle indispensable pour chaque famille lors du Têt.
Sinon, il faut encore mentionner le fait que tout acte du Nouvel An doit être bon car
il constitue un augure pour les 12 mois à venir.
Par conséquent, 3 jours durant, chacun évite de se mettre en colère ou de jurer.
Les enfants promettent d’être sages et reçoivent des étrennes (appelées « li xi ») dans des enveloppes rouges.
Chaque famille affiche des dictons disposés de façon parallèle de chaque côté de la porte d’entrée ou
de l’autel des ancêtres.
Ils sont écrits en rouge, la couleur du bonheur et de la chance, et forment des vœux pour l’année à venir.
Un vieux dicton vietnamien résume le Têt ainsi :
« Viande grasse, oignons salés, sentences parallèles, Mât du Têt, chapelet de pétards, banh chung. »
Enfin, il ne faut pas oublier la danse du lion et du dragon qui est pratiquée entre autres à cette période.
Elle est censée apporter chance, bonheur, prospérité et chasser les mauvais esprits.
d'érable.
Le chemin des crèches de Bergheim
propose un parcours original à la découverte de de plus de 80 crèches artisanales,
créées par les habitants et les associations du village et mises en scène dans la cité, illuminée et décorée aux couleurs de Noël.
C’est dans l'ancienne cité médiévale de Bergheim que les crèches sont les plus nombreuses en Alsace,
représentations naïves ou véritables œuvres d’art, réalisées à base de ceps de vignes, de bouchons de liège, de maïs, de paille et de bien d’autres matériaux encore...
Berheim est une commune du Haut - Rhin située au Nord de Colmar, à proximité de la frontière avec le Bas-Rhin.
L'histoire de la ville a été plutôt mouvementée :
- après avoir résisté fièrement face au duc Jean Ier en 1374,
- la ville fut saccagée lors de la Guerre des paysans en 1525.
- Bergheim connut également l'hystérie des chasses aux sorcières à la fin du XVIe siècle.
vidéo de 2017
Représentant la nativité du Christ, la crèche reste l’élément important de Noël.
La coutume veut que l’on ne dépose l’enfant Jésus qu’après les douze coups de minuit et
qu’on approche chaque jour un peu plus les roismages venant faire leurs offrandes.