La Bâtie d'Urfé (ou Bastie d’Urfé) est un château du FOREZ , situé à Saint-Étienne-le-Molard , dans la Loire en Auvergne -Rhône-Alpes .
Le jardin du château de la Bastie d'Urfé est inscrit au pré inventaire des jardins remarquables
On doit ce petit miracle d’architecture à Claude d’Urfé, ambassadeur et homme politique, qui le fit bâtir à son retour des guerres d’Italie à la place du manoir familial.
La vallée du Lignon dessine dans la plaine du Forez un pays de forêts, d’étangs et de bocages.
Il est d’autant plus surprenant d’y découvrir un authentique palais renaissance, avec galeries italiennes et rampe gardée par un sphinx, qu’on imaginerait plus volontiers dans la campagne forentine. La galerie aux douze colonnes surplombe le gardien des lieux, un sphinx, sentinelle surprenante en ces lieux, qui occupe l’aval de la rampe d’accès à l’ancienne bibliothèque.
Nous sommes au XVIe siècle, et Claude est un humaniste convaincu et fervent catholique : -- son château est un peu son testament spirituel.
Son petit-fils, Honoré, va se faire connaître en écrivant L’Astrée, un roman d’amour fleuve qui met en scène l’histoire d’'Astrée, jeune bergère, et son amant Céladon.
Le cadre est celui de la vallée du Lignon, qu’Honoré d’Urfé apprécie tant depuis qu’il séjourne dans le château familial.
Le château :
Quand on pénètre dans la cour d’honneur, on a la même vision que celle de l’écrivain : -- un corps de logis central, massif et rectangulaire, entouré par deux ailes.
La maison forte est le bâtiment le plus ancien de la Bastie d'Urfé (XIVe siècle).
Au cours des années 1460-70, la maison forte est agrandie au sud et au nord par l'édification d'un donjon. Les douves sont alimentées par le bief de dérivation des eaux du Lignon .
Le château offre un ensemble remarquable : - la LOGGIA aux douze colonnes, la rampe d'accès gardée par un SPHINX , le corps de garde.
Mais ce qui fait surtout la singularité de l'édifice, c'est la grotte des fraîcheurs, seule grotte artificielle de la Renaissance encore conservée en France, dont les ornements mythologiques sont réalisés avec des petits galets, des coquillages, et des sables de couleur.
La chapelle unit peintures et gypseries (boiseries et marqueteries, plafond à caissons, et pavement en faïence de Masséot Abaquesne ) créés par des artistes italiens et des artisans venus du Forez.
La grotte de la Bâtie d’Urfé est la seule grotte de rocailles du 16e siècle en France. De nombreuses influences italiennes ont inspiré cette salle.
Elle a été restaurée en 2008, on trouve de nombreux coquillages et des personnages de la mythologie. C'est un endroit totalement insolite et le travail réalisé est vraiment impressionnant et minutieux.
Ce commentaire a été modifié le 28/11/2019 à 00:51
Divali, également appelée Diwali ou Deepavali est une fête majeure dans le Monde Indien . « Divali » est la forme contractée de « Dipavali », tiré du sanskrit « rangée de lampes » (« dipa avali »). en octobre et novembre
Divali est une fête très populaire en INDE : - c'est celle des lumières, à l'occasion de laquelle on s'offre des cadeaux et tire des feux d'artifice. Les festivités durent cinq jours, dont le troisième, le plus important (« Bari Divali », « la grande Divali »), est consacré à la déesse Lakshmi ,
les quatre autres étant associés à différentes légendes et traditions. Ce troisième jour est aussi le dernier de l'année du Calendrier Hindou VIKRAM, utilisé dans le nord de l'Inde.
Le lendemain, début de la Nouvelle Année Hindoue, est connu sous le nom d’ ANNAKUT dans le nord de l'Inde.
Dans l'Inde du Sud, Divali ne coïncide pas avec le début de la nouvelle année, car un autre calendrier est utilisé, le Calendrier SHALIVAHANA .
Outre les HINDOUS , les SIKHS et les JAÏNS fêtent également Divali, en lui rattachant d'autres valeurs symboliques et des références historiques différentes. Divali est aussi célébrée au NÉPAL (où la majorité de la population est hindoue) et dans de nombreux pays où vivent d'importantes communautés indiennes, tels que la MALAISIE , SINGAPOUR, MAURICE ou l' AFRIQUE du SUD .
La date de Divali est fixée selon les calendriers hindous traditionnels,.
Boite de feux d'artifices individuels, très populaires pour la fêtes de Diwali, notamment dans l'ouest du Bengale
À l'occasion de Divali, jeunes et vieux, riches et pauvres, s'habillent de neuf, échangent des sucreries et font exploser des pétards, des feux de Bengale et des feux d'artifice. Divali est l'occasion de décorer maisons et rues et de se régaler de différents mets, notamment de friandises.
«Diwali» («rangée de lampes» en sanskrit) est l'une des fêtes religieuses les plus importantes pour les Hindous et les Sikhs. En Inde comme au Pakistan, ces deux communautés se réunissent chaque année au mois d'octobre ou de novembre, pour célébrer cette «fête des lumières»
Après la partie proprement religieuse de la fête, on échange des cadeaux, on tire des Feux d'Artifice et on va assister aux spectacles de tous ordres proposés dans les MELA, les grands rassemblements qui ont alors lieu. Les mela, du mot sanscrit signifiant « rassemblement », réunissent des foules importantes dans une atmosphère de liesse populaire : foires, manifestations religieuses,commerciales ou sportives. Divali donne lieu à des mela, généralement tenues lors d'un week-end. On peut assister à des spectacles de magie, de marionnettes , ou visiter des expositions d'artisanat, fréquenter des échoppes où l'on dessine des tatouages mehndi sur les mains, d'autres où l'on achète toutes sortes de mets. Du fait de leur popularité, les mela de Divali accueillent souvent des vedettes du cinéma de BOLLYWOOD ou des chanteurs connus. Le mehndī, ou harqûs désigne habituellement l'art du dessin fait au henné sur la peau.
Les rangoli sont les décorations qui, lors de la fête, ornent maisons, cours, sanctuaires et autres édifices. Destinées à témoigner d'une chaleureuse hospitalité - car lors du troisième jour, Lakshmi, selon la croyance populaire, vient elle-même visiter les maisons - - les rangoli sont dessinées sur le sol avec de la farine de riz en signe d'accueil et pour repousser les mauvais esprits. Des poudres de couleur sont aussi utilisées, afin de former des dessins de formes géométriques. Cette décoration se complète avec des feuilles de manguier et des guirlandes de soucis. Un certain nombre d'objets sont nécessaires à la célébration de la puja , la cérémonie religieuse tenue en l'honneur de LAKSHMI et de GANESH
: puja . Il est bon que tous ces objets soient préparés d'avance, de façon harmonieuse et plaisante à l'œil, sur un plateau (thali) : - on y dispose le roli, mélange de curcuma et de chau pour faire le tilak, la marque colorée que l'on apposera sur le front de son frère ou de sa sœur ; - - on y trouve aussi l’akshat (grains de riz), - une ghanti (la clochette servant à appeler la divinité), - un petit kalash (pot) empli d'eau, - un kalava que l'on attachera autour de son poignet, - quelques pièces d'or et d'argent ainsi que des fleurs.
Une lampe diya, brûlant au ghi, sera ensuite posée sur le plateau de riz, qui est à son tour placé sur le kalash afin de représenter Lakshmi. On peut acheter des thali décoratifs tout faits, mais c'est l'un des plaisirs des préparatifs de Divali que d'arranger soi-même un thali particulièrement réussi.
Au cours de la grande puja du troisième jour, on adore LAKSHIMI (à laquelle sont associées KÂLI et SARASVATI ), et GANESH (auquel est associé VIGHNAHARTA).
La puja est la cérémonie par laquelle la divinité, appelée par l'officiant (le pujari) avec la clochette ghanti, va descendre parmi ses adorateurs. Après qu'on a soigneusement nettoyé la pièce, les statues de Lakshmi et Ganesh sont baignées avec de l'eau, puis avec un onguent appelé panchamrita ; on place alors une lampe diya devant chaque divinité pour chasser les mauvais esprits.
La puja se poursuit par l'offrande aux divinités de fleurs fraîches, de couleurs (rouge abir et vermillon sindur), et du curcuma, auxquels on joint des friandises, des fruits et de l'argent, qui pourra être ensuite donné aux pauvres. - On chante alors les incantations (arti) en l'honneur de Lakshmi et de Ganesh. - Après la célébration, les participants mangent les friandises offertes (prasad), et sortent faire exploser les pétards et tirer les feux d'artifice.
Divali, la fête des lumières, serait incomplète sans feux d'artifices. Compte tenu de leur prix, mais aussi de la pollution qu'ils génèrent, c'est la communauté qui tend à organiser les tirs. Quant aux pétards , leur nombre et leur puissance n'ont cessé de croître jusqu'au début des années 2000, lorsque les autorités ont décidé de limiter cette escalade. Divali, en effet, donne l'occasion à certains de s'affirmer en achetant les pétards les plus puissants possibles, donc les plus bruyants. Leur niveau sonore pouvait dépasser 125, voire 145 décibels à quatre mètres. Ils sont désormais interdits. De plus, des accidents liés aux pétards et feux d'artifice ont lieu chaque année. L'échange de bonbons et de gourmandises fait partie des traditions de Divali. Ces friandises portent notamment le nom de prasad (« offrandes »). Il existe une grande variété de friandises qui varient d'une région ou d'une communauté à une autre.
- peda: préparation spécifique à Divali. Ceux d ' Agra , renommés pour être délicieux, sont à base d'une sorte de lait concentré, de sucre en poudre, de cardamome et de pistache.
- namak paré, salés - mathhi ou mathri, rond et salé - papri, rond, salé et préparé avec la farine de blé concassé et d'autres ingrédients - mothagam. Dans certaines communautés, - on boit le charnamrit, boisson à base de yaourt, de lait et de cardamome.
Les échanges de cadeaux étant aussi de mise, Divali apparaît comme l'équivalent indien du NOËL chez les chrétiens. Chacun s'efforce d'offrir quelque objet, utile peut-être, inattendu et novateur si possible, mais en tous cas, témoignant de l'atmosphère chaleureuse et joyeuse qui caractérise la fête. De nos jours, les cadeaux couvrent une large gamme de produits : - friandises ou fleurs, ustensiles de cuisine, bijoux, appareil multimédia, etc.
L'une des significations de Divali est liée aux cycles des saisons : - les innombrables lampes de Divali sont allumées pour célébrer le retour du soleil, masqué pendant toute la période de la mousson par le malveillant esprit des eaux. Si, à cette époque de l'année, on procède aux offrandes qui s'imposent,les dieux et les esprits prennent alors une forme humaine pour rendre visite aux hommes
Au Bengale, c'est KALI la forme la plus terrible de PARVATI l'épouse de SHIVA , et non plus LAKSHIMI , l'épouse de VISHNUi, que l'on célèbre le jour de DIVALI. Les fêtes commencent à minuit, sans grands apprêts culinaires, car Kali n'est guère exigeante sur ce plan. Elles s'étendent sur toute la nuit, avec les habituels crépitements de feux d'artifices et de pétards
Ce commentaire a été modifié le 26/10/2019 à 20:00
Merci Olympe, je n'étais jamais allée en Russie, voilà qui est fait merci et bon AM... Sydney, AUSTRALIE C'est loin aussi !!!! j'aurai aimé connaître !!! pourquoi ???? pour voir les mamans kangourous et leur bébés dans la poche ?
La Bâtie d'Urfé (ou Bastie d’Urfé) est un château du FOREZ ,
situé à Saint-Étienne-le-Molard , dans la Loire en Auvergne -Rhône-Alpes .
Le jardin du château de la Bastie d'Urfé est inscrit au pré inventaire des jardins remarquables
On doit ce petit miracle d’architecture à Claude d’Urfé, ambassadeur et homme politique,
qui le fit bâtir à son retour des guerres d’Italie à la place du manoir familial.
La vallée du Lignon dessine dans la plaine du Forez un pays de forêts, d’étangs et de bocages.
Il est d’autant plus surprenant d’y découvrir un authentique palais renaissance,
avec galeries italiennes et rampe gardée par un sphinx, qu’on imaginerait plus volontiers dans la campagne forentine.
La galerie aux douze colonnes surplombe le gardien des lieux, un sphinx, sentinelle surprenante en ces lieux,
qui occupe l’aval de la rampe d’accès à l’ancienne bibliothèque.
Nous sommes au XVIe siècle,
et Claude est un humaniste convaincu et fervent catholique :
-- son château est un peu son testament spirituel.
Son petit-fils, Honoré,
va se faire connaître en écrivant L’Astrée, un roman d’amour fleuve qui met en scène
l’histoire d’'Astrée, jeune bergère, et son amant Céladon.
Le cadre est celui de la vallée du Lignon, qu’Honoré d’Urfé apprécie tant depuis qu’il séjourne dans le château familial.
Le château :
Quand on pénètre dans la cour d’honneur, on a la même vision que celle de l’écrivain :
-- un corps de logis central, massif et rectangulaire, entouré par deux ailes.
La maison forte est le bâtiment le plus ancien de la Bastie d'Urfé (XIVe siècle).
Au cours des années 1460-70, la maison forte est agrandie au sud et au nord par l'édification d'un donjon.
Les douves sont alimentées par le bief de dérivation des eaux du Lignon .
Le château offre un ensemble remarquable :
- la LOGGIA aux douze colonnes, la rampe d'accès gardée par un SPHINX , le corps de garde.
Mais ce qui fait surtout la singularité de l'édifice,
c'est la grotte des fraîcheurs, seule grotte artificielle de la Renaissance encore conservée en France, dont les ornements mythologiques sont réalisés avec des petits galets, des coquillages, et des sables de couleur.
La chapelle unit peintures et gypseries
(boiseries et marqueteries, plafond à caissons, et pavement en faïence de Masséot Abaquesne )
créés par des artistes italiens et des artisans venus du Forez.
La grotte de la Bâtie d’Urfé est la seule grotte de rocailles du 16e siècle en France.
De nombreuses influences italiennes ont inspiré cette salle.
Elle a été restaurée en 2008, on trouve de nombreux coquillages et des personnages de la mythologie.
C'est un endroit totalement insolite et le travail réalisé est vraiment impressionnant et minutieux.
Kerala seasons
Merci Victoria
Divali, également appelée Diwali ou Deepavali est une fête majeure dans le Monde Indien .
« Divali » est la forme contractée de « Dipavali », tiré du sanskrit « rangée de lampes » (« dipa avali »).
Divali est une fête très populaire en INDE :
- c'est celle des lumières, à l'occasion de laquelle on s'offre des cadeaux et tire des feux d'artifice.
Les festivités durent cinq jours, dont le troisième, le plus important (« Bari Divali », « la grande Divali »),
est consacré à la déesse Lakshmi ,
les quatre autres étant associés à différentes légendes et traditions.
Ce troisième jour est aussi le dernier de l'année du Calendrier Hindou VIKRAM, utilisé dans le nord de l'Inde.
Le lendemain, début de la Nouvelle Année Hindoue, est connu sous le nom d’ ANNAKUT dans le nord de l'Inde.
Dans l'Inde du Sud, Divali ne coïncide pas avec le début de la nouvelle année,
car un autre calendrier est utilisé, le Calendrier SHALIVAHANA .
Outre les HINDOUS , les SIKHS et les JAÏNS fêtent également Divali, en lui rattachant d'autres valeurs symboliques et des références historiques différentes.
Divali est aussi célébrée au NÉPAL (où la majorité de la population est hindoue) et dans de nombreux pays où vivent d'importantes communautés indiennes, tels que
la MALAISIE , SINGAPOUR, MAURICE ou l' AFRIQUE du SUD .
La date de Divali est fixée selon les calendriers hindous traditionnels,.
Boite de feux d'artifices individuels, très populaires pour la fêtes de Diwali, notamment dans l'ouest du Bengale
À l'occasion de Divali,
jeunes et vieux, riches et pauvres, s'habillent de neuf, échangent des sucreries et font exploser des pétards, des feux de Bengale et des feux d'artifice.
Divali est l'occasion de décorer maisons et rues et de se régaler de différents mets, notamment de friandises.
«Diwali» («rangée de lampes» en sanskrit) est l'une des fêtes religieuses les plus importantes pour les Hindous et les Sikhs. En Inde comme au Pakistan, ces deux communautés se réunissent chaque année au mois d'octobre ou de novembre, pour célébrer cette «fête des lumières»
Après la partie proprement religieuse de la fête,
on échange des cadeaux, on tire des Feux d'Artifice et on va assister aux spectacles de tous ordres proposés dans les MELA, les grands rassemblements qui ont alors lieu.
Les mela, du mot sanscrit signifiant « rassemblement », réunissent des foules importantes dans
une atmosphère de liesse populaire : foires, manifestations religieuses,commerciales ou sportives. Divali donne lieu à des mela, généralement tenues lors d'un week-end.
On peut assister à des spectacles de magie, de marionnettes , ou visiter des expositions d'artisanat, fréquenter des échoppes où l'on dessine des tatouages mehndi sur les mains, d'autres où l'on achète toutes sortes de mets.
Du fait de leur popularité, les mela de Divali accueillent souvent des vedettes du cinéma de BOLLYWOOD ou des chanteurs connus.
Le mehndī, ou harqûs désigne habituellement l'art du dessin fait au henné sur la peau.
Les rangoli
sont les décorations qui, lors de la fête, ornent maisons, cours, sanctuaires et autres édifices.
Destinées à témoigner d'une chaleureuse hospitalité - car lors du troisième jour, Lakshmi, selon la croyance populaire, vient elle-même visiter les maisons -
- les rangoli sont dessinées sur le sol avec de la farine de riz en signe d'accueil et pour repousser les mauvais esprits.
Des poudres de couleur sont aussi utilisées, afin de former des dessins de formes géométriques.
Cette décoration se complète avec des feuilles de manguier et des guirlandes de soucis.
Un certain nombre d'objets sont nécessaires à la célébration de la puja , la cérémonie religieuse tenue en l'honneur de LAKSHMI et de GANESH
Dans l'hindouisme, Lakshmi , ou Mahalakshmi, est la déesse de la Fortune, de la prospérité, de la richesse et de l'abondance.
Elle est l'épouse de Vishnou.
Son origine est associée à la déesse dénommée Sri citée dans le Rig-Véda.
Dans l’hindouisme, Gaṇesh, Gaṇesha, Vinâyaka, Gaṇapati ou Pillayar dans le sud de l’Inde est le dieu qui supprime les obstacles.
Il est aussi le dieu de la sagesse, de l’intelligence, de l’éducation et de la prudence, le patron des écoles et des travailleurs du savoir.
Reconnaissable à sa tête d'éléphant, il est sans doute le dieu le plus vénéré en Inde et son aura touche même tout le sous-continent indien et
l'Asie en général.
Il est le fils de Shiva et Pârvatî, l’époux de Siddhi, Buddhi (l'Intellect) et Riddhî.
La puja est un rite d'offrande et d'adoration de l'hindouisme, du bouddhisme et du jaïnisme.
Sa signification et son déroulement sont différents dans ces trois traditions.
.
Il est bon que tous ces objets soient préparés d'avance, de façon harmonieuse et plaisante à l'œil, sur un plateau (thali) :
- on y dispose le roli, mélange de curcuma et de chau pour faire le tilak, la marque colorée que l'on apposera sur le front de son frère ou de sa sœur ; - - on y trouve aussi l’akshat (grains de riz),
- une ghanti (la clochette servant à appeler la divinité),
- un petit kalash (pot) empli d'eau,
- un kalava que l'on attachera autour de son poignet,
- quelques pièces d'or et d'argent ainsi que des fleurs.
Une lampe diya, brûlant au ghi, sera ensuite posée sur le plateau de riz, qui est à son tour placé sur le kalash afin de représenter Lakshmi.
On peut acheter des thali décoratifs tout faits, mais c'est l'un des plaisirs des préparatifs de Divali que d'arranger soi-même un thali particulièrement réussi.
Au cours de la grande puja du troisième jour, on adore LAKSHIMI
(à laquelle sont associées KÂLI et SARASVATI ), et GANESH (auquel est associé VIGHNAHARTA).
La puja est la cérémonie par laquelle la divinité, appelée par l'officiant (le pujari) avec la clochette ghanti, va descendre parmi ses adorateurs.
Après qu'on a soigneusement nettoyé la pièce, les statues de Lakshmi et Ganesh sont baignées avec de l'eau,
puis avec un onguent appelé panchamrita ; on place alors une lampe diya devant chaque divinité pour chasser les mauvais esprits.
La puja
se poursuit par l'offrande aux divinités de fleurs fraîches, de couleurs (rouge abir et vermillon sindur), et du curcuma, auxquels on joint des friandises, des fruits et de l'argent, qui pourra être ensuite donné aux pauvres.
- On chante alors les incantations (arti) en l'honneur de Lakshmi et de Ganesh.
- Après la célébration, les participants mangent les friandises offertes (prasad), et sortent faire exploser les pétards et tirer les feux d'artifice.
Kali est, dans l'hindouisme, la déesse de la préservation, de la transformation et de la destruction.
C'est une forme terrifiante de Pārvatī représentant le pouvoir destructeur du temps.
Son nom dérive du mot kāla, le temps en sanskrit, celui qui détruit toute chose.
Celui qui la vénère est libéré de la peur de la destruction.
Elle détruit le mal sous toutes ses formes et notamment les branches de l'ignorance (avidyā), comme la jalousie ou la passion.
Sarasvati, déesse de la connaissance, de l'éloquence, de la sagesse et des arts, était aussi à l'époque védique, la divinité des rivières.
Assimilée à Shatarupa (en), la « multiforme », elle est à la fois l'épouse (shakti), la demi-sœur et la fille de Brahma, le dieu créateur de la trimurti indienne ; leur union souligne la notion que la connaissance est une condition sine qua non de la création.
Elle est Vach, le « Verbe originel et créateur ».
Divali, la fête des lumières, serait incomplète sans feux d'artifices.
Compte tenu de leur prix, mais aussi de la pollution qu'ils génèrent, c'est la communauté qui tend à organiser les tirs.
Quant aux pétards , leur nombre et leur puissance n'ont cessé de croître jusqu'au début des années 2000, lorsque les autorités ont décidé de limiter cette escalade.
Divali, en effet, donne l'occasion à certains de s'affirmer en achetant les pétards les plus puissants possibles, donc les plus bruyants.
Leur niveau sonore pouvait dépasser 125, voire 145 décibels à quatre mètres. Ils sont désormais interdits.
De plus, des accidents liés aux pétards et feux d'artifice ont lieu chaque année.
L'échange de bonbons et de gourmandises fait partie des traditions de Divali.
Ces friandises portent notamment le nom de prasad (« offrandes »).
Il existe une grande variété de friandises qui varient d'une région ou d'une communauté à une autre.
- Le barfi, barfee ou burfi est une confiserie sucrée à base de lait concentré d'Asie du Sud.
Il fait partie de la catégorie des mithai.
D'origine indienne, le nom dérive du terme persan barf qui signifie « neige ».
- Le gulab jamun est un dessert originaire d'Inde. Il est présenté sous la forme de boulettes de pâte, cuites dans l'huile et servies avec un sirop épais.
Il est parfumé de cardamome.
On l'appelle lal mohan au Népal et on le sert parfois avec du yaourt.
- La zlabia, ou zelabia, est une spécialité frite de la cuisine orientale traditionnelle.
Intermédiaire entre un gâteau et une confiserie.
- peda : préparation spécifique à Divali.
Ceux d ' Agra , renommés pour être délicieux, sont à base d'une sorte de lait concentré, de sucre en poudre, de cardamome et de pistache.
- Le gujia aussi appelé gujhia ou purukiya, est une pâtisserie frite préparée à partir de semoule (suji) ou de farine maida et farcie de khoya.
Il est courant dans le nord de l'Inde, en particulier dans les États de Bihar, de l'Uttar Pradesh, de
Madhya Pradesh et du Rajasthan en forme de demi-lune et farcis
- shakar paré, sucrés
- namak paré, salés
- mathhi ou mathri, rond et salé
- papri, rond, salé et préparé avec la farine de blé concassé et d'autres ingrédients
- mothagam.
Dans certaines communautés,
- on boit le charnamrit, boisson à base de yaourt, de lait et de cardamome.
Les échanges de cadeaux étant aussi de mise,
Divali apparaît comme l'équivalent indien du NOËL chez les chrétiens.
Chacun s'efforce d'offrir quelque objet, utile peut-être, inattendu et novateur si possible, mais en tous cas,
témoignant de l'atmosphère chaleureuse et joyeuse qui caractérise la fête.
De nos jours, les cadeaux couvrent une large gamme de produits :
- friandises ou fleurs, ustensiles de cuisine, bijoux, appareil multimédia, etc.
L'une des significations de Divali est liée aux cycles des saisons :
- les innombrables lampes de Divali sont allumées pour célébrer le retour du soleil, masqué pendant toute la période de la mousson par le malveillant esprit des eaux.
Si, à cette époque de l'année, on procède aux offrandes qui s'imposent,les dieux et les esprits prennent alors une forme humaine pour rendre visite aux hommes
Au Bengale,
c'est KALI la forme la plus terrible de PARVATI l'épouse de SHIVA , et non plus LAKSHIMI , l'épouse de VISHNUi, que l'on célèbre le jour de DIVALI.
Les fêtes commencent à minuit, sans grands apprêts culinaires, car Kali n'est guère exigeante sur ce plan.
Elles s'étendent sur toute la nuit, avec les habituels crépitements de feux d'artifices et de pétards
C'est loin aussi !!!! j'aurai aimé connaître !!! pourquoi ???? pour voir les mamans kangourous et leur bébés dans la poche ?