C'était au fin fond de l’Aveyron dans les années 60. A l’époque mon père étrennait sa deuxième Dauphine blanche. Nous sortions d'un restaurant, et la visibilité était entachée par un virage qui faisait qu'on n'y voyait pas grand chose. Mon frère et moi étions assis à l'arrière de la Dauphine , sans attache . On attachait les bébés , à l'époque jusqu'à deux ans , sur un petit siège surélevé, le tout très léger et juste accroché au siège par des crochets , comme un cintre. Mais là , j'étais grande . Je venais d'avoir 3 ans. Les portes arrières n'avaient pas de fermeture de sécurité non plus . On claquait la porte , et voilà. Je claquais la porte moi-même. Ce jour là ,mes parents à l'avant , les enfants à l'arrière de la dauphine , nous sommes sortis de ce fameux restaurant sur les chapeaux de roues , et avons entamé le premier, puis deuxième virage. Les routes de l'Aveyron sont sinueuses. J'étais à gauche du siège arrière et je me suis déportée vers la portière qui doucement a cédé et ,le temps de dire "ouf" j'étais au milieu de la route, sur la ligne jaune continue ! Je voyais la Dauphine et ma famille s'éloigner sans moi! Je me suis relevée et j'ai couru au milieu de la route en hurlant : « Attendez-moi!!!, Attendez-moi !!!». A ce moment là , j'ai remarqué un vieux monsieur avec une canne , qui lui aussi se mettait au milieu de la route en brandissant cette canne et en hurlant .La voiture s'est arrêtée sur ces entrefaites.Mon père est sorti avec l'air fermé , m'a attrapé comme un baluchon et sous les imprécations du vieux monsieur m'a jeté dans la voiture comme un paquet et a claqué la porte .Mon frère me regardait sans mot dire , mais j'étais contente.La famille était au complet . Nous avons redémarré. Un silence de mort régnait dans la voiture. Je croyais avoir fait une grosse bêtise , mais je n'ai eu droit qu'à un :« Ça va?»...Je regardais alternativement mon père et ma mère qui ne pipaient mot .Je me suis dit que la punition attendrait le retour à la maison . Mais non , il n'eu pas de punition.J'ai su plus tard qu'ils étaient tous deux morts de honte. En arrivant à la maison mon père m'a prise sur ses genoux et a sorti l'arnica. J'avais une grosse bosse sur le front .Mais à part cela j'allais bien. Pas mes parents. J'ai appris que le vieux monsieur les avaient traités d'inconscients , de parents indignes ...et j'en passe...et qu'il s'était volontairement mis au milieu de la route pour me protéger d'une éventuelle voiture et de l'écrasement. Mais ce jour là était notre jour de chance.La route était déserte. Mon frère a souvent raconté cette histoire selon son angle de vue. Il était tourné de l'autre côté vers la fenêtre et a entendu un bruit qui lui a fait tourner la tête.Il a vu la porte de la Dauphine ouverte et ...plus de Christine !!!Il était stupéfait .Il s'est tourné vers la lunette arrière de la voiture et a regardé .Il m'a vu toujours avec stupeur courir derrière la voiture pendant que mon père freinait en criant :«Mince on a perdu Christine!!!». Quand je suis revenue à ma place , il était soulagé et regardait si j'étais entière .Il a réagit d'abord par le silence , puis après s'est mis à raconter à tout le monde comment sa sœur s'était volatilisée de la voiture et comment après ,elle courait sur la route... Après cette aventure, nous avons vu arriver mon père avec une superbe 204 Peugeot bordeaux , avec fermetures de sécurité manuelles à l'arrière. Entrer dans la voiture était un cérémonial. Ma mère nous ouvrait les portes , enclenchait le système de sécurité et claquait elle -même nos portes. Nous n'avions le droit de toucher à rien.J'ai peu à peu pris conscience du danger que j'avais couru sans vraiment avoir eu peur , sauf celle de perdre mes parents et mon frère , abandonnée sur une route déserte au milieu d'une forêt.Le temps a passé depuis . Et les normes sont sévères de nos jours pour le transport des petits enfants.C'est bien ainsi.
Ce commentaire a été modifié le 28/07/2018 à 06:56
PLACIDE DUPONT
26/07/2018 - 23:13
En reponse a la dame (aux CAMELIA ) je fais un peu de vitesse sur circuit ou sur courses organisees avec une voiture 205 moteur ( un peu pousse ) avec le dossard 12 ( je dirais pourquois si on me le demande )
PLACIDE DUPONT
26/07/2018 - 19:20
on dit toujour que les enterrements sont tristes , c est vrais mais celui de ma grand mere maternelle c est passe laborieusement je vous raconte ......... On avait mes parents et moi donner rendez vous a 10 aux pompes funebres de la ville ( au fait cela se passe dans la nievre dans un petit bourg a 22 km de decize et de luzy pour situez Bref la famille attendait les amis aussi et a 10 h personnes 11 h toujour pas de pompes funebre a 11 h 30 on voit arrivez un homme en noir BONJOUR JE SUIS LE RESPONSSABLE DES POMPES FUNEBRES ILS VONT VENIR MAIS IL Y A UN PROBLEME vous avez 3 heures de retards et vous nous dites ils vont arrivez? C est vrais on voit le corbillard arrivez trois hommes sortent de la voiture il puait l alcool VOUS AVEZ BU DIT MON PERE? ON VOUS ATTEND DEPUIS DIX HEURES ........Bref on amis les porteurs dans une voiture on a mis le cercueil dans le corbillard et on est partis au cimetiere a millay 18 virages pllus loin on arrivent au cimmetiere les croques morts avaient dessoules et on a pus commencer la ceremonie qui c est bien terminer avec retard MAIS PARAIT IL QUE C EST LA CAMPAGNE
Bravo champion , mais sur les routes secondaires n'appuyez pas trop sur le champignon, gardez la pédale douce. !!! Restez vous-même c'est à dire " placide" . J'espère que vous saurez apprécier mon humour un peu décalé ........ Placide Dupont et que vous ne m'en voudrez pas de n'avoir pu résister à le faire
PLACIDE DUPONT
25/07/2018 - 14:10
moi je me rappel quand je faisait des rallyes (amateurs) j était co pilote j ai eu une championne de france avec une r 8 gordini j ai cru que j allais mourir a cause des virages quelle prenaient sans ralentir la vitesse a l epoque n etait pas limitee ensuite il y a eu les courses de cote avec des voitures poussees les moteurs cette fois j etais au volant avec une 205 moteur gonfle 3 fois champion toujours amateur et fou de vitesse toujours mais je me calme et vais de temps en temps sur des circuits pour me faire peur
Au début de 1958, je me suis acheté un véhicule neuf ( UNE 4 CV RENAULT) EN 09/58... mes 20 ans fêtés avec papa nous avons mis sur cales ma 4 chevaux . et l'avons recouverte d'une bache. Cela se passait au Maroc.Puis je suis parti comme bon nombre de mes camarades faire cette guerre d'Algérie pendant 28 mois. ( voir mon hymne à l'amour) entre-temps mes parents suite aux évènements ont dû quitter le Maroc et s'installer en France où, j'ai été démobilisé sans jamais être retourné dans mon pays natal... aujourd'hui quand je vois une 4 CV... je...je... aidez-moi à finir ma phrase.....amicalement
C'est l'histoire de mon chien ATHOS.Nous l'avions adopté à la SPA. C'est mon mari qui avais été le chercher. Ce chien était adorable il n'avais qu'unseul défaut, il se sauvait et nous étions obligés de l'attacher . Quelques jours après le décès de mon mari j'avais des amis à la maison et j'ai oublié de fermer la porte , à ma grande surprise Athos était assis devant le portail du jardin. 2 jours plus tard j'ai fais exprès de laisser la porte ouverte Athos a fait tout le tour du jardin et s'est assis devant le portail, il n' s'est jamais re-sauvé. Il attendais son maitre, si ce n'est pas de l'amour ça. !! Inutile de dire les larmes que j'ai versé lorsqu'il est mort à 15 ans.Je ne l'ai jamais remplacé.
C'était au fin fond de l’Aveyron dans les années 60. A l’époque mon père étrennait sa deuxième Dauphine blanche. Nous sortions d'un restaurant, et la visibilité était entachée par un virage qui faisait qu'on n'y voyait pas grand chose. Mon frère et moi étions assis à l'arrière de la Dauphine , sans attache . On attachait les bébés , à l'époque jusqu'à deux ans , sur un petit siège surélevé, le tout très léger et juste accroché au siège par des crochets , comme un cintre. Mais là , j'étais grande . Je venais d'avoir 3 ans. Les portes arrières n'avaient pas de fermeture de sécurité non plus . On claquait la porte , et voilà. Je claquais la porte moi-même.
Ce jour là ,mes parents à l'avant , les enfants à l'arrière de la dauphine , nous sommes sortis de ce fameux restaurant sur les chapeaux de roues , et avons entamé le premier, puis deuxième virage. Les routes de l'Aveyron sont sinueuses. J'étais à gauche du siège arrière et je me suis déportée vers la portière qui doucement a cédé et ,le temps de dire "ouf" j'étais au milieu de la route, sur la ligne jaune continue ! Je voyais la Dauphine et ma famille s'éloigner sans moi! Je me suis relevée et j'ai couru au milieu de la route en hurlant : « Attendez-moi!!!, Attendez-moi !!!». A ce moment là , j'ai remarqué un vieux monsieur avec une canne , qui lui aussi se mettait au milieu de la route en brandissant cette canne et en hurlant .La voiture s'est arrêtée sur ces entrefaites.Mon père est sorti avec l'air fermé , m'a attrapé comme un baluchon et sous les imprécations du vieux monsieur m'a jeté dans la voiture comme un paquet et a claqué la porte .Mon frère me regardait sans mot dire , mais j'étais contente.La famille était au complet . Nous avons redémarré. Un silence de mort régnait dans la voiture. Je croyais avoir fait une grosse bêtise , mais je n'ai eu droit qu'à un :« Ça va?»...Je regardais alternativement mon père et ma mère qui ne pipaient mot .Je me suis dit que la punition attendrait le retour à la maison . Mais non , il n'eu pas de punition.J'ai su plus tard qu'ils étaient tous deux morts de honte. En arrivant à la maison mon père m'a prise sur ses genoux et a sorti l'arnica. J'avais une grosse bosse sur le front .Mais à part cela j'allais bien. Pas mes parents. J'ai appris que le vieux monsieur les avaient traités d'inconscients , de parents indignes ...et j'en passe...et qu'il s'était volontairement mis au milieu de la route pour me protéger d'une éventuelle voiture et de l'écrasement. Mais ce jour là était notre jour de chance.La route était déserte.
Mon frère a souvent raconté cette histoire selon son angle de vue. Il était tourné de l'autre côté vers la fenêtre et a entendu un bruit qui lui a fait tourner la tête.Il a vu la porte de la Dauphine ouverte et ...plus de Christine !!!Il était stupéfait .Il s'est tourné vers la lunette arrière de la voiture et a regardé .Il m'a vu toujours avec stupeur courir derrière la voiture pendant que mon père freinait en criant :«Mince on a perdu Christine!!!».
Quand je suis revenue à ma place , il était soulagé et regardait si j'étais entière .Il a réagit d'abord par le silence , puis après s'est mis à raconter à tout le monde comment sa sœur s'était volatilisée de la voiture et comment après ,elle courait sur la route...
Après cette aventure, nous avons vu arriver mon père avec une superbe 204 Peugeot bordeaux , avec fermetures de sécurité manuelles à l'arrière. Entrer dans la voiture était un cérémonial. Ma mère nous ouvrait les portes , enclenchait le système de sécurité et claquait elle -même nos portes. Nous n'avions le droit de toucher à rien.J'ai peu à peu pris conscience du danger que j'avais couru sans vraiment avoir eu peur , sauf celle de perdre mes parents et mon frère , abandonnée sur une route déserte au milieu d'une forêt.Le temps a passé depuis . Et les normes sont sévères de nos jours pour le transport des petits enfants.C'est bien ainsi.
avec une voiture 205 moteur ( un peu pousse ) avec le dossard 12 ( je dirais pourquois si on me le demande )
c est passe laborieusement je vous raconte .........
On avait mes parents et moi donner rendez vous a 10 aux pompes funebres de la ville
( au fait cela se passe dans la nievre dans un petit bourg a 22 km de decize et de luzy pour situez
Bref la famille attendait les amis aussi et a 10 h personnes 11 h toujour pas de pompes funebre a 11 h 30 on voit arrivez un homme en noir BONJOUR JE SUIS LE RESPONSSABLE DES POMPES FUNEBRES ILS VONT VENIR MAIS IL Y A UN PROBLEME vous avez 3 heures de retards et vous nous dites ils vont arrivez? C est vrais on voit le corbillard arrivez trois hommes sortent de la voiture il puait l alcool VOUS AVEZ BU DIT MON PERE? ON VOUS ATTEND DEPUIS DIX HEURES ........Bref on amis les porteurs dans une voiture on a mis le cercueil dans le corbillard et on est partis au cimetiere a millay 18 virages pllus loin on arrivent au cimmetiere les croques morts avaient dessoules et on a pus commencer la ceremonie qui c est bien terminer avec retard MAIS PARAIT IL QUE C EST LA CAMPAGNE
avec une r 8 gordini j ai cru que j allais mourir a cause des virages quelle prenaient sans ralentir la vitesse a l epoque n etait pas limitee ensuite il y a eu les courses de cote avec des voitures poussees les moteurs cette fois j etais au volant avec une 205 moteur gonfle 3 fois champion toujours amateur et fou de vitesse toujours mais je me calme et vais de temps en temps sur des circuits pour me faire peur
EN 09/58... mes 20 ans fêtés avec papa nous avons mis sur cales ma 4 chevaux . et l'avons recouverte d'une bache. Cela se passait au Maroc.Puis je suis parti comme bon nombre de mes camarades faire cette guerre d'Algérie pendant 28 mois. ( voir mon hymne à l'amour) entre-temps mes parents suite aux évènements ont dû quitter le Maroc et s'installer en France où, j'ai été démobilisé sans jamais être retourné dans mon pays natal... aujourd'hui quand je vois une 4 CV... je...je... aidez-moi à finir ma phrase.....amicalement