Séville est conquise par les Arabes en 712, elle dépend du califat de Cordoue jusqu'à la chute du califat en 1031. Des monuments prestigieux y sont construits , comme la grande mosquée dont il nous reste l'ancien minaret connu aujourd'hui sous le nom de Giralda qui est devenu le cloche de la gigantesque cathédrale de Séville On ne peut parler de l'Alcazar de Séville sans parler de ses jardins, dans lesquels grâce au climat méditerranéen (étés chauds et secs, hivers doux) s'épanouissent des plantes magnifiques et rares. Il y a aussi de très nombreuses fleurs de toutes les couleurs. Les mystères du labyrinthe végétale peuvent attirer le visiteur.
. GIRALDA DE LA CATHEDRALE A SEVILLE (le clocher)
CATHEDRALE SANTA MARIA
JARDINS DE L'ALCAZAR JARDIN DE L'ALCAZAR Patio de las Doncellas PALACIO PLAZZA AMERICA Palais de l'alcazar est un joyau, si raffiné ! Tout y est beau, fastueux. C'est une plongée magique dans l'histoire et le temps. L'intérieur est un mélange de style mudejar, gothique, baroque et Renaissance. Moi j'adore le style mudéjar se reconnaît grâce aux stucs, au décor en sebka, aux arcs en fer à cheval, aux azulejos.... les jardins sont magnifiques ils s'en dégage une paix très bienfaisante. Même en décembre ce lieu est magique. Fontaines, jets d'eau, bassins, sculptures, et arbres en fleur apportent un charme extraordinaire à ce lieu enchanteur. C'est un dépaysement incroyable à 2 heures
PALACIO PLAZZA AMERICA
LES PATIOS UN PATIO A SEVILLE LES PATIOS SONT DES PETITES COURS INDIVIDUELLES - FERMEE PAR UNE PORTE VITREE QUI PERMET DE VOIR L'INTERIEUR REMPLI DE FLEURS DE TOUTES LES COULEURS ET DE PLANTES VERTES DANS DE VASTES VASQUES OU DES POTS SUR LE SOL CARRELE
UN AUTRE PATIO
UNE RUE A SEVILLE
LES PIGEONS DE SEVILLE
GRENADE Grenade (Granada en espagnol,) est une ville espagnole, capitale au sud-est de l'Andalousie. Aux pieds de la Sierra Nevada, entre le Darro et le Genil, se dresse l’une des villes les plus intéressantes de l’Andalousie orientale. À son impressionnant héritage Al-Andalus s’ajoutent ses joyaux d’architecture Renaissance et ses installations les plus modernes, représentatives du XXIe siècle. La splendeur de Grenade est née au déclin de Cordoue. . Un accord passé entre Ferdinand III de Castille et Mohamed Ben Nasr, fondateur de la dynastie nasride , se reconnaît vassal du Roi Chrétien, Les palais nasrides, édifiés pour l'essentiel à partir du XIVème siècle, et les jardins de l'Alhambra (la rouge en arabe) forment une véritable cité à l'intérieur de ses remparts. Grenade a en effet un grand nombre de monuments comme l'Alhambra qui est l'un des plus beaux vestiges de la civilisation mauresque
LES JARDINS DE L'ALHAMBRA
LES JARDINS DE L'ALHAMBRA L'ALHAMBRA L'ALHAMBRA
Maison typique dans le quartier Sacromonte Il semble que le temps n’existe pas pour les coutumes ancestrales des gitans qui accompagnaient les Rois Catholiques lors de la reconquista. Aujourd’hui les touristes viennent visiter le quartier gitan avant pour son Flamenco, que l’on peut écouter dans l’une des fameuses cuevas de cet art gitans. L’abbaye du quartier, d’où l’on a une vue splendide sur Grenade, a été fondée par l’archevêque don Pedro de Castro mais ne fut jamais achevée. Dans le musée du quartier, on peut voir des œuvres d’artistes grenadins tels qu’Alonso Cano, Sanchez Cotan ou Bocanegr
EGLISE SANTA MARIA
MUR DECORE DE POTS DE FLEURS
INQUISITION ESPAGNOLE
PATIO A GRENADE
PATIO
GRENADE JE NE SAIS PLUS CE QUE C'EST.......
LA SIERRA NEVADA La Sierra Nevada (littéralement « chaîne de montagnes enneigée » en espagnol) est un massif montagneux rattaché aux cordillères bétiques situées en Andalousie, Il s’étend sur environ 172.000 A. Situé au sud-est de la ville de Grenade, il inclut les terrains de 60 municipalités des provinces de Grenade et d’Almería et c’est ici que se trouvent les plus hauts pics de la Péninsule Ibérique: Le Mulhacén et le Veleta.
LE FLAMENCO Le flamenco, musique chantée et dansée aux origines très anciennes et aux racines très diverses (arabes, juives, gitanes...) qui s'est affirmé, au cours des cent cinquante dernières années, comme un art à part entière... OLE !
*** Poule noire ! Formule incantatoire pour rencontrer le Diable ? *** (D’après « La Tradition », paru en 1888)
Selon un superstition ayant notamment cours en Auvergne, à qui veut avoir une audience avec le Diable il suffit de se rendre à un carrefour non pourvu d’un calvaire, pour ensuite prononcer une formule incantatoire à trois reprises et d’une voix distincte... L’Auvergne, cette vieille terre de France qui, à une époque inconnue, se vit impitoyablement crevassée et boursouflée par les soulèvements volcaniques ; cette patrie des vaillants Arvernes, aux sites imposants, aux mystérieuses forêts de sapins, aux nombreuses ruines féodales, devait, moins qu’aucune autre, échapper à l’influence des lutins et de tous les esprits malins. Sur sa terre bouleversée, au fond de ses vallées « opposées et alternées » qui portent à la rêverie, et où, comme l’a dit le poète : Les rivières s’en vont superbes ; les ruisseaux murmurent au milieu des fleurs et des roseaux,le paysan du XIXe siècle est resté simple et croyant ; les naïves traditions des siècles passés sont demeurées vivaces dans son esprit, et ont échappé au flot de scepticisme qui envahit nos cités et atteint jusqu’à nos provinces. Lorsque, le soir, après une journée de rude labeur, quand il a, pendant douze ou quinze heures, joué du marteau à l’atelier, ou dirigé ses bœufs sur la montagne, l’Auvergnat revient s’asseoir à son foyer rustique, il aime conter à ses enfants et à quelques voisines, des histoires de revenants, de démoniaques ou de lutins. Il croit fermement à ce qu’il raconte et sait communiquer son assurance à ses jeunes auditeurs, réunis en rond autour de l’immense cheminée où une épaisse bûche à demi éteinte, achève de se consumer en éclairant la chambre de lueurs blafardes. Et quand la vieille horloge a sonné l’heure du coucher, et que chacun se lève et s’en retourne chez soi, il croit, dans son imagination encore toute troublée, voir quelque blanc fantôme traverser la cour, ou quelque ombre obscure se mouvoir sur le mur. Dans la partie départementale du Puy de Dôme qui s’étend aux environs d’Issoire, se rencontre Sauxillanges, petite ville très ancienne qu’on dirait semée au milieu des volcans éteints, sur les bords d’une toute petite mais charmante rivière, l’Aumère. Un couvent de bénédictins y fut fondé vers 916, par Guillaume le Pieux, duc d’Aquitaine ; on en voit encore des vestiges, et les vieillards de l’endroit pourraient vous narrer plus d’un souvenir se rattachant à ces ruines monacales. Là, le paysan croit encore aux évocations diaboliques. Quand, tourmenté par certain projet ou torturé par quelque remords, il veut consulter le Vilain, il se rend dans la campagne, le soir, et choisit un endroit écarté où deux routes se croisent ; car c’est aux carrefours, dit-on, que l’esprit malin apparaît de préférence ; et c’est pour empêcher ses visites trop fréquentes et les malheurs qui en résulteraient, que le clergé d’Auvergne a transformé en calvaires la plupart des endroits où deux chemins se rencontrent. Une fois arrivé au carrefour choisi — qui doit être privé de croix —, il prononce à trois reprises et d’une voix distincte : « Poule noire !... poule noire !... poule noire !... » Le Diable apparaît aussitôt, et le conciliabule a lieu. Dès que le paysan désire terminer l’entretien et replonger le Tentateur dans les ténèbres, il dessine sur sa poitrine un grand signe de croix. Mais il faut qu’auparavant il se soit armé d’un chapelet, sans lequel ses signes seraient vains, et le Vilain triomphant l’emporterait malgré lui en enfer. Pour avoir négligé de prendre cette précaution, un tailleur de Sauxillanges fut ainsi emmené dans l’empire des ténèbres. Longtemps il y souffrit les tortures des damnés, et fut en butte aux mille et une vexations du Démon, qui ne lui accorda le pouvoir de retourner sur la terre que lorsqu’il se fut fabriqué un vêtement avec une foule de minuscules morceaux d’étoffe mis à sa disposition. Il y travailla pendant neuf ans, soutenu dans cette tâche ingrate par un invincible désir de quitter l’infernal séjour et de revoir sa famille et son village. Il se trouvait sans doute encore au XIXe siècles certains vieillards de Sauxillanges qui avaient, disaient-ils, parfaitement connu ce tailleur, et qui, à la veillée, racontaient son enlèvement et ses souffrances avec une foi si vive et une telle sincérité qu’ils donnaient la chair de poule aux moins crédules. A la fin du XIXe siècle, Edmond Desombres, chroniqueur du mensuel La Tradition, explique avoir rencontré un de ces vaillants artistes d’Auvergne, cœurs excellents et lutteurs infatigables, sur le front desquels un labeur opiniâtre, constamment avivé par une volonté du fer, finit par planter quelques rayons d’une gloire bien méritée ; et comme il abordait avec lui ce curieux chapitre des superstitions, l’homme lui conta un incident qui lui arriva dans sa jeunesse et qui avait justement trait au même sujet. Les ruines de l’ancien monastère évoqué plus haut, avaient été louées à un vieux jardinier, le Père Tournade, qui, à certaines époques de l’année, sous-louait lui-même les greniers à foin aux bouchers de Sauxillanges. Et notre narrateur d’expliquer : « J’avais entendu plusieurs fois le père Tournade raconter des scènes épouvantables qui se passaient dans ses greniers ; c’étaient des bruits, des chuchotements, des voix étouffées qui avaient à plusieurs reprises terrifié le pauvre homme, si bien que pour tout au monde, il ne s’y fût jamais hasardé seul le soir. Et il ajoutait que le Diable y apparaîtrait sûrement à quiconque l’invoquerait dans certaines formes qu’il indiquait. « Bien que jeune, ajouta l’interlocuteur d’Edmond Desombres, j’étais déjà passablement sceptique, et je m’étais souvent moqué ouvertement des terreurs du père Tournade. Un soir donc, que je jouais sur la Place avec plusieurs enfants de mon âge, il me poussa tout à coup l’idée de tenter l’entreprise. La porte était ouverte ; j’entrai, et derrière je vis se dresser un large escalier conduisant aux greniers à fourrages. Je gravis les premières marches, puis, pour suivre à la lettre les prescriptions du vieux jardinier, je m’arrêtai a la troisième et prononçai d’une voix claire : Poule noire !... « Mes camarades, inquiets sur le dénouement de ma téméraire ascension, respiraient à peine et me suivaient des yeux, mais sans oser franchir le seuil de la porte. J’escaladai trois autres marches, et je prononçai de nouveau : Poule noire !... puis trois autres encore, en répétant la même formule invocatoire. Et j’attendis !... « Au bas de l’escalier, mes jeunes amis, plus intrigués et plus attentifs que jamais, écarquillaient les yeux et retenaient leur souffle dans l’attente d’un événement surnaturel. Moi-même je ne bougeais plus ; on n’entendait aucun bruit, et l’on eût pu, je crois, percevoir dans l’air le vol de quelque papillon nocturne. « Tout à coup, je reçus sur la face le soufflet le plus éclatant et le mieux appliqué dont ma joue gauche ait jamais essuyé le choc ! Il me sembla voir mille petits points rouges danser devant mes yeux comme des gouttes légères de lumière ; et, tout étourdi, avec des tintements dans l’oreille, je dégringolai l’escalier ! « Mes jeunes témoins avaient détalé de toute la vigueur de leurs muscles, frappant le sol de leurs sabots, comme une bande de jeunes poulains effarouchés. « Le lendemain, tout le village se racontait l’aventure, et chacun ne manquait pas d’y ajouter de nouveaux détails. Beaucoup affirmaient que le diable, voyant qu’il avait affaire à un jeune fanfaron, s’était contenté de le corriger de sa bravade, sans daigner l’emporter en enfer. » « Je connus quelques jours plus tard le simple mot de l’énigme. L’auteur du soufflet était un garçon bouclier qui avait pénétré avant moi dans le grenier pour y chercher le souper de ses chevaux. Il avait écouté notre conversation et voulu mettre fin à l’aventure d’une manière qui lui parut plaisante, mais dont je conserverai longtemps le souvenir. Tant il est vrai qu’une impression morale se grave plus profondément dans notre mémoire, lorsqu’elle est accompagnée à sa naissance d’une sensation physique. Lorsque le chroniqueur demande à ce témoin si ses compatriotes se sont rendus à l’évidence quand le mystère fut découvert, il répondit : « Oh ! erreur ; erreur profonde ! J’essayai vainement de leur prouver que j’avais été touché par une vulgaire main humaine, qui n’avait rien de diabolique ; ce furent toujours — pour beaucoup d’entre eux au moins — les cinq doigts crochus du redoutable Diable d’Enfer qui m’avaient si bien cinglé la figure. Et le père Tournade, en particulier, triomphait hautement de ma déconvenue. » Source/france-pittoresque.
Trois heures Dans Un Hélicoptère Volant Autour Du Sud De La Nouvelle Zélande (Video)
Voici quelques-uns des rushes aériennes d’un TVC en Nouvelle Zélande Prise de vues avec la caméra RED EPIC 5k à l’intérieur d’un SHOTOVER stabilisé le système de caméra avec une lentille de Angenieux 24-290. Ces images aériennes ont été faite en moins de 3 heures. Certain temps en transit de Queenstown à différentes parties de la l’île du Sud. Ces images montrent le voyage entre différents sites. Les parties méridionales de la Nouvelle-Zélande sont étonnantes Survoler la Terre
À l'exception des randonneurs aguerris, les glaciers Franz Josef et Fox sont difficilement accessibles au commun des mortels. Un survol en hélicoptère est l'idéal pour découvrir cet univers silencieux et lumineux. Vous survolerez les deux glacier...
Voici le TVC tourné et réalisé par John Lamble pour Pulse Marketing, pour l’Australie de gaz naturel.
*** L'oeuf rouge maléfique de Pâques ou la légende bourbonnaise de Jeanne et Robert *** (D’après « Les fêtes légendaires », paru en 1866)
Symbole très prisé que l’on retrouve dans de nombreuses légendes, l’œuf, et particulièrement celui de Pâques, passe pour être le catalyseur de puissances magiques et maléfiques. Ainsi en va de l’histoire terrifiante de Jeanne croisant le chemin d’une mendiante lui remettant un jour de Pâques un œuf d’un rouge éclatant censé lui porter bonheur, et à n’ouvrir que la première nuit de noces venue... Au Moyen Age, on prêtait aux magiciens la capacité de se servir de l’œuf pour leurs conjurations diaboliques : ils le vidaient adroitement, et traçaient dans l’intérieur des caractères cabalistiques dont la puissance causait beaucoup de mal. C’est même de cette superstition que vient la coutume de briser la coque des œufs que l’on a mangés, afin de détruire le charme et ne pas offrir à ses ennemis un moyen de maléfice. Dans beaucoup de campagnes, le curé de la paroisse, selon la vieille coutume, aux époques de Pâques, venait bénir chaque maison et, en échange de ce bonheur qu’il apportait, on lui offrait également des œufs enjolivés. Dans d’autres, on affirmait que les cloches, dans la semaine de deuil qui précède Pâques, partent pour Rome pour se faire bénir par le Pape. Dans cette semaine lugubre, où les chants de l’Église ne parlent que de mort, où des tentures noires aux larmes d’argent tapissent les murs sacrés, les cloches sont muettes et tristes dans le vieux clocher. Aussi, comme on ne les entend pas sonner, les cloches passent pour avoir quitté leur demeure aérienne afin d’effectuer leur pieux pèlerinage, et ne reviennent qu’à Pâques pour jeter leurs plus joyeux carillons en l’honneur de la résurrection. On ne revient pas d’un si long voyage sans rapporter quelque cadeau aux enfants sages. La cloche des fêtes rapportait toujours les plus beaux joujoux et revenait la première. La cloche des morts revenait la dernière et ne donnait jamais rien. Ce jour-là, c’était donc un petit jour de l’an, et les cadeaux de la vieille cloche étaient toujours bien accueillis. Le pauvre donnait à son enfant un œuf rouge comme la robe des cardinaux romains, puisqu’il était censé venir de Rome. C’est ainsi que se continua la pieuse coutume des œufs de Pâques. C’est lorsque les cloches jettent leurs plus joyeux éclats qui vont jusqu’aux cieux, que de beaux anges blancs aux ailes d’azur entr’ouvrent les portes du ciel bleu, portant devant eux des corbeilles de fleurs remplies d’œufs, et voltigent au-dessus des maisons de leur choix, où ils déposent leur offrande, affirme encore la tradition populaire. Mais aussi l’esprit du mal, toujours à l’affût d’une proie, glisse quelquefois son œuf maudit parmi ceux de Dieu. Témoin cette vieille légende : Jadis, dans un humble village du Bourbonnais, vivaient une veuve et sa fille ; une honnête aisance leur assurait une vie calme et heureuse. Jeanne, tel était le nom de la jeune fille, venait d’atteindre vingt printemps ; belle comme les anges, elle en avait les vertus : aussi les pauvres la bénissaient, car c’était elle souvent qui faisait luire la joie et le bonheur dans leurs tristes chaumières. De nombreux épouseurs se présentaient, mais la mère retardait toujours le moment douloureux qui devait la séparer de sa fille. Encore une année, disait-elle, et Jeanne restait toujours heureuse et pure sous l’aile maternelle. Un jour de Pâques, au sortir de la messe, Jeanne trouva à la porte du logis une vieille mendiante inconnue du village, qui implora sa charité. Elle lui fit l’aumône, et en la recevant, l’étrangère dont elle ne put voir le visage caché par un capuchon tout déguenillé, lui dit d’une voix chevrotante : « Belle damoiselle, c’est aujourd’hui la plus grande fête de l’année, si vous ne dédaignez pas le pauvre cadeau d’une vieille mendiante, prenez cet œuf, il vous portera bonheur. Avant que la Pâques prochaine arrive, un jeune et gentil seigneur viendra vous demander pour épouse, vous deviendrez châtelaine, ma belle enfant, car c’est écrit là haut. Le jour de votre union, brisez cet œuf, vous trouverez dans sa frêle coquille mon présent de noce. » En disant ces mots, elle lui remit un œuf plus gros que ceux que l’on voit ordinairement, et d’un rouge éclatant. Jeanne le prit en riant de la prédiction et, sans parler à sa mère de cette singulière rencontre, le plaça dans sa chambre virginale au fond d’un coffret. Sa vie continua ainsi quelque temps, calme et monotone. Cependant, sa mère la surprenait souvent dans des rêveries profondes ; des passions inconnues bouillonnaient dans son cœur ; des rêves enchanteurs troublaient son sommeil ; plusieurs fois même elle vit dans ses nuits agitées l’œuf de la mendiante briller d’un rouge sinistre et rayonner comme un charbon de feu ; elle se remémorait avec joie la prédiction qui flattait son amour-propre. Plus d’une fois, elle fut tentée de le briser pour connaître l’avenir, mais elle refoula la curiosité au fond de son cœur et se laissa aller au cours de sa destinée, s’abandonnant à la main de celui qui dirige tout. Dans les environs du village s’élevait un vieux castel à moitié disloqué par la guerre et les orages et abandonné depuis plusieurs siècles. On vit un jour arriver un gentilhomme qui, se disant héritier des anciens seigneurs, le fit restaurer et l’habita. Il s’entoura de nombreux amis. Tous les jours voyaient se succéder chasses, fêtes et festins. Il se nommait le sire Robert de Volpiac. Dans une de ses excursions, le hasard mit Jeanne sur sa route. Il la vit ; sa beauté le frappa ; il s’enquit auprès de ses fermiers de son nom et de sa demeure. Bref, il la demanda en mariage. La mère, étourdie par cette brusque proposition, refusa d’abord. Mais l’ambition, cette fois, l’emporta sur l’amour maternel. Jeanne était pressante ; elle assurait que c’était le bonheur, et que, châtelaine et riche, elle pourrait faire des aumônes plus nombreuses et plus utiles. Enfin, l’union du très haut et très noble sire Robert de Volpiac et de Damoiselle Jeanne se célébra dans la chapelle du manoir, en présence d’un chapelain inconnu et des amis de Robert. Une fête brillante remplit toute la journée, on fit d’abondantes aumônes et un. festin général réunit tous les habitants du village, servis parles valets du château. Jeanne, au milieu des splendeurs de la fête, n’avait pas oublié l’œuf de Pâques, ni la prédiction qui se réalisait. Aussi eut-elle soin de le faire apporter dans son coffret et de le déposer dans la chambre nuptiale. La nuit arriva, les fêtes cessèrent, et peu à peu les invités se retirèrent. Le sire de Volpiac fit conduire dans la plus belle chambre la jeune châtelaine qui, tremblante d’émotion, renvoya ses suivantes et resta seule en proie à un affreux pressentiment.Que va-t-elle apprendre ? Minuit sonnait à la haute tour quand Robert entra. Il s’avança vers Jeanne et voulut lui donner le premier baiser d’époux ; mais elle se recula et lui dit : — Mon beau seigneur, avant de vous appartenir, ainsi que je l’ai juré devant le chapelain, je veux savoir ce que contient cet œuf mystérieux, qui, il y a près d’un an, me fut donné par une mendiante en me prédisant le sort qui me favorise aujourd’hui. J’ai promis de le casser la première nuit de mes noces, car il doit me donner le mot de l’énigme, qui, depuis quelque temps, enveloppe mon existence et m’a rendue châtelaine de céans. — A quoi bon, reprit le gentilhomme, perdre un temps précieux ? Aujourd’hui, c’est le bonheur... Demain, ne serait-il pas assez tôt ?... demain dès... Mais, sans même attendre la fin de ses paroles, Jeanne, d’une main fiévreuse, avait pris l’œuf entre ses jolis doigts. Il était tellement brûlant qu’elle le jeta brusquement par terre. Il se brisa. Aussitôt, un énorme crapaud en sortit et sauta sur le lit de noces, en vomissant des flammes qui mirent le feu aux courtines ; puis, d’un bond fabuleux, passant par une ogive, il propagea le feu de toutes parts. L’incendie envahit tout, et un cri formidable ébranla le vieux manoir qui s’écroula dans un immense embrasement. Satan avait une âme de plus... Depuis, affirme la légende, dans les nuits sombres, on voit rôder dans les ruines sinistres du château maudit, la pauvre châtelaine, dont la voix lamentable demande des prières aux pauvres du village, en souvenir des nombreuses aumônes qu’elle leur avait faites de son vivant. Telle est notre vieille légende qui nous montre ce que peut contenir un œuf de Pâques. C’est un avertissement aux jeunes filles qui, dans ce jour de fête, reçoivent des œufs de Pâques remplis de cadeaux : « Pensez à la pauvre châtelaine de la légende et prenez garde que, de la frêle coquille que vous brisez aujourd’hui d’une main aussi impatiente que joyeuse, il ne s’échappe de mauvaises pensées qui, réveillant des passions inconnues à vos jeunes cœurs, vous conduiraient tôt ou tard à la perdition. » (Source / La France pittoresque)
Loreto Verrocchia est né à Pescina (province de l'Aquila dans la région Abruzzes en Italie) en 1957. Il vit et travaille en France, où il est arrivé à l'âge de 6 ans. Il a étudié les arts visuels à Paris et se tourna vers la peinture à l'époque Académie de la Grande Chaumière à Montparnasse. En 1985, il quitte Paris pour la Provence et a commencé ses expérimentations sans fin avec des matériaux et des volumes. En 1993, il a créé sa première sculpture monumentale en métal pour la Féria de Béziers: une licorne. Il voulait que ce soit un "hommage aux femmes, la beauté et la pureté", un thème récurrent dans son travail. En 1996, il sculpte un Pégase et trois licornes pour les collections privées en France . Sa devise est: Créer avec la liberté extrême, mais aussi avec une extrême rigueur.
Vous qui, sur les plages à la mode, vous abritez des ardeurs du soleil sous un grand parasol, connaissez-vous les origines du parasol, du parapluie et de l’ombrelle ?
Le parapluie est d’importation chinoise. Mais c’est après être passé par la Perse et l’Angleterre que cet instrument, si précieux, arriva jusqu’en France.
Vers 1780, un écrivain anglais de grand mérite, M. Hanway, qui écrivit sur les finances, sur la paix, sur la guerre, sur la musique, sur la ventilation, sur les pauvres, sur le Canada, sur la nourriture des troupes, sur la police, sur les prisons, sur les ramoneurs, sur Dieu, fit un voyage en Perse et en rapporta certaine machine fort curieuse: un petit toit de soie colorée, tendu sur des baleines reliées par une armature de fer au bout d’un long manche. C’était le parapluie.
Vous allez croire, sans doute, que les Anglais, gens réputés pratiques, adoptèrent bien vite l’usage de cet instrument. Comme vous connaissez mal l’espèce humaine ! Quand, pour habituer ses concitoyens à la vue et à l’usage de son instrument, M. Hanway sortait, à Londres, avec son parapluie, les jours où son emploi pouvait paraître utile, les enfants lui jetaient de la boue, les servantes riaient; avec des pierres, on s’amusait à crever la soie de son instrument. Tout le monde se moquait de lui et M. Hanway était traité de fou par les gens les plus pondérés les plus intelligents.
La folie de jadis est la sagesse d’aujourd’hui: tout est relatif.
ANDALOUSIE
FLAMENCO
SEVILLE
Séville est conquise par les Arabes en 712, elle dépend du califat de Cordoue jusqu'à la chute du califat en 1031.
Des monuments prestigieux y sont construits , comme la grande mosquée dont
il nous reste l'ancien minaret connu aujourd'hui sous le nom de Giralda
qui est devenu le cloche de la gigantesque cathédrale de Séville
On ne peut parler de l'Alcazar de Séville sans parler de ses jardins, dans
lesquels grâce au climat méditerranéen (étés chauds et secs, hivers
doux) s'épanouissent des plantes magnifiques et rares. Il y a aussi de
très nombreuses fleurs de toutes les couleurs. Les mystères du
labyrinthe végétale peuvent attirer le visiteur.
. GIRALDA DE LA CATHEDRALE A SEVILLE (le clocher)
CATHEDRALE SANTA MARIA
JARDINS DE L'ALCAZAR
JARDIN DE L'ALCAZAR
Patio de las Doncellas
PALACIO PLAZZA AMERICA
Palais de l'alcazar est un joyau, si raffiné ! Tout y est beau, fastueux.
C'est une plongée magique dans l'histoire et le temps. L'intérieur est un
mélange de style mudejar, gothique, baroque et Renaissance. Moi j'adore
le style mudéjar se reconnaît grâce aux stucs, au décor en sebka, aux
arcs en fer à cheval, aux azulejos....
les jardins sont magnifiques ils s'en dégage une paix très bienfaisante.
Même en décembre ce lieu est magique. Fontaines, jets d'eau, bassins,
sculptures, et arbres en fleur apportent un charme extraordinaire à ce
lieu enchanteur.
C'est un dépaysement incroyable à 2 heures
PALACIO PLAZZA AMERICA
LES PATIOS
UN PATIO A SEVILLE
LES PATIOS SONT DES PETITES COURS INDIVIDUELLES - FERMEE PAR UNE PORTE
VITREE QUI PERMET DE VOIR L'INTERIEUR REMPLI DE FLEURS DE TOUTES LES
COULEURS ET DE PLANTES VERTES DANS DE VASTES VASQUES OU DES POTS SUR LE
SOL CARRELE
UN AUTRE PATIO
UNE RUE A SEVILLE
LES PIGEONS DE SEVILLE
GRENADE
Grenade (Granada en espagnol,) est une ville espagnole, capitale au sud-est de l'Andalousie.
Aux pieds de la Sierra Nevada, entre le Darro et le Genil, se dresse l’une des villes les plus intéressantes de l’Andalousie orientale. À son impressionnant héritage Al-Andalus s’ajoutent ses joyaux
d’architecture Renaissance et ses installations les plus modernes,
représentatives du XXIe siècle.
La splendeur de Grenade est née au déclin de Cordoue. . Un accord passé
entre Ferdinand III de Castille et Mohamed Ben Nasr, fondateur de la
dynastie nasride , se reconnaît vassal du Roi Chrétien,
Les palais nasrides, édifiés pour l'essentiel à partir du XIVème siècle, et
les jardins de l'Alhambra (la rouge en arabe) forment une véritable
cité à l'intérieur de ses remparts.
Grenade a en effet un grand nombre de monuments comme l'Alhambra qui est l'un
des plus beaux vestiges de la civilisation mauresque
LES JARDINS DE L'ALHAMBRA
LES JARDINS DE L'ALHAMBRA
L'ALHAMBRA
L'ALHAMBRA
Maison typique dans le quartier Sacromonte
Il semble que le temps n’existe pas pour les coutumes ancestrales des gitans qui accompagnaient les Rois Catholiques lors de la reconquista. Aujourd’hui les touristes viennent visiter le quartier gitan avant pour son Flamenco, que l’on peut écouter dans l’une des fameuses cuevas de cet art gitans. L’abbaye du quartier, d’où l’on a une vue splendide sur Grenade, a été fondée par l’archevêque don Pedro de Castro mais ne fut jamais achevée. Dans le musée du quartier, on peut voir des œuvres d’artistes grenadins tels qu’Alonso Cano, Sanchez Cotan ou Bocanegr
EGLISE SANTA MARIA
MUR DECORE DE POTS DE FLEURS
INQUISITION ESPAGNOLE
PATIO A GRENADE
PATIO
GRENADE JE NE SAIS PLUS CE QUE C'EST.......
LA SIERRA NEVADA
La Sierra Nevada (littéralement « chaîne de montagnes enneigée » en espagnol) est un massif montagneux rattaché aux cordillères bétiques situées en Andalousie,
Il s’étend sur environ 172.000 A. Situé au sud-est de la ville de Grenade, il inclut les terrains de 60 municipalités des provinces de Grenade et d’Almería et c’est ici que se trouvent les plus hauts pics de la Péninsule Ibérique: Le Mulhacén et le Veleta.
LE FLAMENCO
Le flamenco, musique chantée et dansée aux origines très anciennes et aux
racines très diverses (arabes, juives, gitanes...) qui s'est affirmé, au
cours des cent cinquante dernières années, comme un art à part
entière...
OLE !
REPRODUCTION D'UN TABLEAU
RENCONTRE SUR LA ROUTE....
Selon un superstition ayant notamment cours en Auvergne, à qui veut avoir une
audience avec le Diable il suffit de se rendre à un carrefour non
pourvu d’un calvaire, pour ensuite prononcer une formule incantatoire à
trois reprises et d’une voix distincte...
L’Auvergne, cette vieille terre de France qui, à une époque inconnue, se vit
impitoyablement crevassée et boursouflée par les soulèvements
volcaniques ; cette patrie des vaillants Arvernes, aux sites imposants,
aux mystérieuses forêts de sapins, aux nombreuses ruines féodales,
devait, moins qu’aucune autre, échapper à l’influence des lutins et de
tous les esprits malins.
Sur sa terre bouleversée, au fond de ses vallées « opposées et alternées »
qui portent à la rêverie, et où, comme l’a dit le poète :
Les rivières s’en vont superbes ; les ruisseaux murmurent au milieu des
fleurs et des roseaux, le paysan du XIXe siècle est resté simple et croyant ;
les naïves traditions des siècles passés sont demeurées vivaces dans son esprit,
et ont échappé au flot de scepticisme qui envahit nos cités et atteint jusqu’à nos provinces.
Lorsque, le soir, après une journée de rude labeur, quand il a, pendant
douze ou quinze heures, joué du marteau à l’atelier, ou dirigé ses bœufs
sur la montagne, l’Auvergnat revient s’asseoir à son foyer rustique, il
aime conter à ses enfants et à quelques voisines, des histoires de
revenants, de démoniaques ou de lutins.
Il croit fermement à ce qu’il raconte et sait communiquer son assurance à
ses jeunes auditeurs, réunis en rond autour de l’immense cheminée où une
épaisse bûche à demi éteinte, achève de se consumer en éclairant la
chambre de lueurs blafardes. Et quand la vieille horloge a sonné l’heure
du coucher, et que chacun se lève et s’en retourne chez soi, il croit,
dans son imagination encore toute troublée, voir quelque blanc fantôme
traverser la cour, ou quelque ombre obscure se mouvoir sur le mur.
Dans la partie départementale du Puy de Dôme qui s’étend aux environs
d’Issoire, se rencontre Sauxillanges, petite ville très ancienne qu’on
dirait semée au milieu des volcans éteints, sur les bords d’une toute
petite mais charmante rivière, l’Aumère. Un couvent de bénédictins y fut
fondé vers 916, par Guillaume le Pieux, duc d’Aquitaine ; on en voit
encore des vestiges, et les vieillards de l’endroit pourraient vous
narrer plus d’un souvenir se rattachant à ces ruines monacales.
Là, le paysan croit encore aux évocations diaboliques. Quand, tourmenté par
certain projet ou torturé par quelque remords, il veut consulter le
Vilain, il se rend dans la campagne, le soir, et choisit un endroit
écarté où deux routes se croisent ; car c’est aux carrefours, dit-on,
que l’esprit malin apparaît de préférence ; et c’est pour empêcher ses
visites trop fréquentes et les malheurs qui en résulteraient, que le
clergé d’Auvergne a transformé en calvaires la plupart des endroits où
deux chemins se rencontrent. Une fois arrivé au carrefour choisi — qui
doit être privé de croix —, il prononce à trois reprises et d’une voix
distincte : « Poule noire !... poule noire !... poule noire !... »
Le Diable apparaît aussitôt, et le conciliabule a lieu. Dès que le paysan
désire terminer l’entretien et replonger le Tentateur dans les ténèbres,
il dessine sur sa poitrine un grand signe de croix. Mais il faut
qu’auparavant il se soit armé d’un chapelet, sans lequel ses signes
seraient vains, et le Vilain triomphant l’emporterait malgré lui en
enfer.
Pour avoir négligé de prendre cette précaution, un tailleur de Sauxillanges
fut ainsi emmené dans l’empire des ténèbres. Longtemps il y souffrit les
tortures des damnés, et fut en butte aux mille et une vexations du
Démon, qui ne lui accorda le pouvoir de retourner sur la terre que
lorsqu’il se fut fabriqué un vêtement avec une foule de minuscules
morceaux d’étoffe mis à sa disposition. Il y travailla pendant neuf ans,
soutenu dans cette tâche ingrate par un invincible désir de quitter
l’infernal séjour et de revoir sa famille et son village.
Il se trouvait sans doute encore au XIXe siècles certains vieillards de
Sauxillanges qui avaient, disaient-ils, parfaitement connu ce tailleur,
et qui, à la veillée, racontaient son enlèvement et ses souffrances avec
une foi si vive et une telle sincérité qu’ils donnaient la chair de poule
aux moins crédules.
A la fin du XIXe siècle, Edmond Desombres, chroniqueur du mensuel
La Tradition, explique avoir rencontré un de ces vaillants artistes
d’Auvergne, cœurs excellents et lutteurs infatigables, sur le front desquels
un labeur opiniâtre, constamment avivé par une volonté du fer, finit par planter
quelques rayons d’une gloire bien méritée ; et comme il abordait avec lui ce
curieux chapitre des superstitions, l’homme lui conta un incident qui
lui arriva dans sa jeunesse et qui avait justement trait au même sujet.
Les ruines de l’ancien monastère évoqué plus haut, avaient été louées à un
vieux jardinier, le Père Tournade, qui, à certaines époques de l’année,
sous-louait lui-même les greniers à foin aux bouchers de Sauxillanges.
Et notre narrateur d’expliquer : « J’avais entendu plusieurs fois le
père Tournade raconter des scènes épouvantables qui se passaient dans
ses greniers ; c’étaient des bruits, des chuchotements, des voix
étouffées qui avaient à plusieurs reprises terrifié le pauvre homme, si
bien que pour tout au monde, il ne s’y fût jamais hasardé seul le soir.
Et il ajoutait que le Diable y apparaîtrait sûrement à quiconque
l’invoquerait dans certaines formes qu’il indiquait.
« Bien que jeune, ajouta l’interlocuteur d’Edmond Desombres, j’étais déjà
passablement sceptique, et je m’étais souvent moqué ouvertement des
terreurs du père Tournade. Un soir donc, que je jouais sur la Place avec
plusieurs enfants de mon âge, il me poussa tout à coup l’idée de tenter
l’entreprise. La porte était ouverte ; j’entrai, et derrière je vis se
dresser un large escalier conduisant aux greniers à fourrages. Je gravis
les premières marches, puis, pour suivre à la lettre les prescriptions
du vieux jardinier, je m’arrêtai a la troisième et prononçai d’une voix
claire : Poule noire !...
« Mes camarades, inquiets sur le dénouement de ma téméraire ascension,
respiraient à peine et me suivaient des yeux, mais sans oser franchir le
seuil de la porte. J’escaladai trois autres marches, et je prononçai de
nouveau : Poule noire !... puis trois autres encore, en répétant la
même formule invocatoire. Et j’attendis !...
« Au bas de l’escalier, mes jeunes amis, plus intrigués et plus attentifs
que jamais, écarquillaient les yeux et retenaient leur souffle dans
l’attente d’un événement surnaturel. Moi-même je ne bougeais plus ; on
n’entendait aucun bruit, et l’on eût pu, je crois, percevoir dans l’air
le vol de quelque papillon nocturne.
« Tout à coup, je reçus sur la face le soufflet le plus éclatant et le mieux
appliqué dont ma joue gauche ait jamais essuyé le choc ! Il me sembla
voir mille petits points rouges danser devant mes yeux comme des gouttes
légères de lumière ; et, tout étourdi, avec des tintements dans
l’oreille, je dégringolai l’escalier !
« Mes jeunes témoins avaient détalé de toute la vigueur de leurs muscles,
frappant le sol de leurs sabots, comme une bande de jeunes poulains
effarouchés.
« Le lendemain, tout le village se racontait l’aventure, et chacun ne
manquait pas d’y ajouter de nouveaux détails. Beaucoup affirmaient que
le diable, voyant qu’il avait affaire à un jeune fanfaron, s’était
contenté de le corriger de sa bravade, sans daigner l’emporter en
enfer. »
« Je connus quelques jours plus tard le simple mot de l’énigme. L’auteur du
soufflet était un garçon bouclier qui avait pénétré avant moi dans le
grenier pour y chercher le souper de ses chevaux. Il avait écouté notre
conversation et voulu mettre fin à l’aventure d’une manière qui lui
parut plaisante, mais dont je conserverai longtemps le souvenir. Tant il
est vrai qu’une impression morale se grave plus profondément dans notre
mémoire, lorsqu’elle est accompagnée à sa naissance d’une sensation
physique.
Lorsque le chroniqueur demande à ce témoin si ses compatriotes se sont rendus à
l’évidence quand le mystère fut découvert, il répondit :
« Oh ! erreur ; erreur profonde ! J’essayai vainement de leur prouver que
j’avais été touché par une vulgaire main humaine, qui n’avait rien de
diabolique ; ce furent toujours — pour beaucoup d’entre eux au moins —
les cinq doigts crochus du redoutable Diable d’Enfer qui m’avaient si
bien cinglé la figure. Et le père Tournade, en particulier, triomphait
hautement de ma déconvenue. »
Source/france-pittoresque.
Est l'âge où l'or ne règne pas..."
inconnu
On donna mille pièces en or au chien qui gardait la maison.
Il les renifla et s'en alla. La journée s'écoulait.
Des fourmis vinrent à passer.
Le cortège fut indifférent.
Plus tard une abeille survola l'or mais il ne ressemblait ni au miel ni aux fleurs.
Elle s'envola ailleurs.
La main qui avait posé les pièces attendait en silence.
La voix de la main se mit à chanter une chanson sur
la richesse don des Dieux, sueur des humains.
On vit un âne arriver et donner un coup de langue sur les pièces car les pièces brillaient.
Elles brillèrent plus encore.
L'âne s'en alla lui aussi.
La main prit une guitare et s'associa à l'autre main pour une danse endiablée.
Le diable alors passa par là et s'amusa à compter les pièces.
Le chant de l'or accompagna le chant du guitariste.
Une vieille femme aveugle attirée par le chant vint à la rencontre de la voix.
Elle buta sur le tas de pièces et maugréa.
Puis elle s'en alla et le chant s'éloigna avec elle.
Le diable tapa dans le dos du guitariste qui lui avait fait signe de la tête,
l'air de dire que l'heure n'était pas venue.
S'en vint enfin un homme de la ville.
Il était bien habillé. Ses souliers vernis.
Il se pencha sur le tas d'or.
Puis il sorti une arme de sa poche, menaça le musicien.
Cet or est à vous, il n'est pas à moi s'empressa de signifier celui-ci à l'homme de la ville.
Le costume au soulier vernis rangea l'arme dans sa poche, ouvrit sa valise y versa l'or.
Le chien se mit à suivre l'homme.
Les fourmis s'accrochèrent à ses pas.
L'abeille survola son chapeau.
L'âne prit le même chemin le musicien sur son dos.
Le diable attendait l'homme à un carrefour.
Quand l'homme vit le diable il prit peur et s'enfuit.
Sa valise s'ouvrit, l'or se répandit dans le chemin.
Le chien le renifla puis s'en alla, les fourmis firent un cortège et s'éloignèrent.
L'abeille se posa un instant puis s'envola pour plus loin.
L'âne se mit à pisser sur l'or au risque de noyer les dernières fourmis.
Le musicien tapa dans la main du diable et se remit à jouer de la guitare.
A cet endroit on vit passer la vieille aveugle, elle buta à nouveau sur le tas d'or et maugréa.
Le diable voulut lui mettre une pièce dans la poche.
Elle gifla le diable.
Comme elle s'éloignait elle entendit diable et musicien converser entre eux.
Ils parlaient mal des hommes et de leur convoitise.
Elle sut alors qu'elle avait buté sur un tas d'or qui aurait pu faire sa richesse.
Mais que lui importait cet or qu'elle ne pouvait voir.
Elle revint sur ses pas et menaça le diable de pires tourments que ceux de l'enfer
s'il restait là à tenter les hommes.
Elle donna des coups de canne au musicien lui
reprochant de donner son art pour une mauvaise cause.
Le ciel alors s'ouvrit en deux, elle retrouva la vue
et une voix se fit entendre qui lui indiquait la vraie alchimie de l'or.
"Bernard Bluteau"
Voici quelques-uns des rushes aériennes d’un TVC en Nouvelle Zélande
Prise de vues avec la caméra RED EPIC 5k à l’intérieur d’un SHOTOVER
stabilisé le système de caméra avec une lentille de Angenieux 24-290.
Ces images aériennes ont été faite en moins de 3 heures. Certain temps
en transit de Queenstown à différentes parties de la l’île du Sud. Ces
images montrent le voyage entre différents sites. Les parties
méridionales de la Nouvelle-Zélande sont étonnantes
Survoler la Terre
À l'exception des randonneurs aguerris, les glaciers Franz Josef et Fox sont
difficilement accessibles au commun des mortels. Un survol en
hélicoptère est l'idéal pour découvrir cet univers silencieux et
lumineux. Vous survolerez les deux glacier...
Voici le TVC tourné et réalisé par John Lamble pour Pulse Marketing, pour l’Australie de gaz naturel.
(D’après « Les fêtes légendaires », paru en 1866)
Symbole très prisé que l’on retrouve dans de nombreuses légendes, l’œuf, et
particulièrement celui de Pâques, passe pour être le catalyseur de
puissances magiques et maléfiques. Ainsi en va de l’histoire terrifiante
de Jeanne croisant le chemin d’une mendiante lui remettant un jour de
Pâques un œuf d’un rouge éclatant censé lui porter bonheur, et à
n’ouvrir que la première nuit de noces venue...
Au Moyen Age, on prêtait aux magiciens la capacité de se servir de l’œuf
pour leurs conjurations diaboliques : ils le vidaient adroitement, et
traçaient dans l’intérieur des caractères cabalistiques dont la
puissance causait beaucoup de mal. C’est même de cette superstition que
vient la coutume de briser la coque des œufs que l’on a mangés, afin de
détruire le charme et ne pas offrir à ses ennemis un moyen de maléfice.
Dans beaucoup de campagnes, le curé de la paroisse, selon la vieille
coutume, aux époques de Pâques, venait bénir chaque maison et, en
échange de ce bonheur qu’il apportait, on lui offrait également des œufs
enjolivés. Dans d’autres, on affirmait que les cloches, dans la semaine
de deuil qui précède Pâques, partent pour Rome pour se faire bénir par
le Pape. Dans cette semaine lugubre, où les chants de l’Église ne
parlent que de mort, où des tentures noires aux larmes d’argent
tapissent les murs sacrés, les cloches sont muettes et tristes dans le
vieux clocher. Aussi, comme on ne les entend pas sonner, les cloches
passent pour avoir quitté leur demeure aérienne afin d’effectuer leur
pieux pèlerinage, et ne reviennent qu’à Pâques pour jeter leurs plus
joyeux carillons en l’honneur de la résurrection.
On ne revient pas d’un si long voyage sans rapporter quelque
cadeau aux enfants sages. La cloche des fêtes rapportait toujours
les plus beaux joujoux et revenait la première. La cloche des morts
revenait la dernière et ne donnait jamais rien. Ce jour-là, c’était donc
un petit jour de l’an, et les cadeaux de la vieille cloche étaient toujours
bien accueillis. Le pauvre donnait à son enfant un œuf rouge comme
la robe des cardinaux romains, puisqu’il était censé venir de Rome.
C’est ainsi que se continua la pieuse coutume des œufs de Pâques.
C’est lorsque les cloches jettent leurs plus joyeux éclats qui vont jusqu’aux
cieux, que de beaux anges blancs aux ailes d’azur entr’ouvrent les
portes du ciel bleu, portant devant eux des corbeilles de fleurs
remplies d’œufs, et voltigent au-dessus des maisons de leur choix, où
ils déposent leur offrande, affirme encore la tradition populaire. Mais
aussi l’esprit du mal, toujours à l’affût d’une proie, glisse
quelquefois son œuf maudit parmi ceux de Dieu. Témoin cette vieille
légende :
Jadis, dans un humble village du Bourbonnais, vivaient une veuve et sa fille ;
une honnête aisance leur assurait une vie calme et heureuse. Jeanne,
tel était le nom de la jeune fille, venait d’atteindre vingt printemps ;
belle comme les anges, elle en avait les vertus : aussi les pauvres la
bénissaient, car c’était elle souvent qui faisait luire la joie et le
bonheur dans leurs tristes chaumières. De nombreux épouseurs se
présentaient, mais la mère retardait toujours le moment douloureux qui
devait la séparer de sa fille. Encore une année, disait-elle, et Jeanne
restait toujours heureuse et pure sous l’aile maternelle.
Un jour de Pâques, au sortir de la messe, Jeanne trouva à la porte du
logis une vieille mendiante inconnue du village, qui implora sa charité.
Elle lui fit l’aumône, et en la recevant, l’étrangère dont elle ne put
voir le visage caché par un capuchon tout déguenillé, lui dit d’une voix
chevrotante : « Belle damoiselle, c’est aujourd’hui la plus grande fête
de l’année, si vous ne dédaignez pas le pauvre cadeau d’une vieille
mendiante, prenez cet œuf, il vous portera bonheur. Avant que la Pâques
prochaine arrive, un jeune et gentil seigneur viendra vous demander pour
épouse, vous deviendrez châtelaine, ma belle enfant, car c’est écrit là
haut. Le jour de votre union, brisez cet œuf, vous trouverez dans sa
frêle coquille mon présent de noce. »
En disant ces mots, elle lui remit un œuf plus gros que ceux que l’on voit
ordinairement, et d’un rouge éclatant. Jeanne le prit en riant de la
prédiction et, sans parler à sa mère de cette singulière rencontre, le
plaça dans sa chambre virginale au fond d’un coffret. Sa vie continua
ainsi quelque temps, calme et monotone. Cependant, sa mère la surprenait
souvent dans des rêveries profondes ; des passions inconnues
bouillonnaient dans son cœur ; des rêves enchanteurs troublaient son
sommeil ; plusieurs fois même elle vit dans ses nuits agitées l’œuf de
la mendiante briller d’un rouge sinistre et rayonner comme un charbon de
feu ; elle se remémorait avec joie la prédiction qui flattait son
amour-propre.
Plus d’une fois, elle fut tentée de le briser pour connaître l’avenir, mais
elle refoula la curiosité au fond de son cœur et se laissa aller au
cours de sa destinée, s’abandonnant à la main de celui qui dirige tout.
Dans les environs du village s’élevait un vieux castel à moitié disloqué
par la guerre et les orages et abandonné depuis plusieurs siècles. On
vit un jour arriver un gentilhomme qui, se disant héritier des anciens
seigneurs, le fit restaurer et l’habita. Il s’entoura de nombreux amis.
Tous les jours voyaient se succéder chasses, fêtes et festins. Il se
nommait le sire Robert de Volpiac.
Dans une de ses excursions, le hasard mit Jeanne sur sa route. Il la vit ;
sa beauté le frappa ; il s’enquit auprès de ses fermiers de son nom et
de sa demeure. Bref, il la demanda en mariage. La mère, étourdie par
cette brusque proposition, refusa d’abord. Mais l’ambition, cette fois,
l’emporta sur l’amour maternel. Jeanne était pressante ; elle assurait
que c’était le bonheur, et que, châtelaine et riche, elle pourrait faire
des aumônes plus nombreuses et plus utiles. Enfin, l’union du très haut
et très noble sire Robert de Volpiac et de Damoiselle Jeanne se célébra
dans la chapelle du manoir, en présence d’un chapelain inconnu et des
amis de Robert.
Une fête brillante remplit toute la journée, on fit d’abondantes aumônes et
un. festin général réunit tous les habitants du village, servis parles
valets du château. Jeanne, au milieu des splendeurs de la fête, n’avait
pas oublié l’œuf de Pâques, ni la prédiction qui se réalisait. Aussi
eut-elle soin de le faire apporter dans son coffret et de le déposer
dans la chambre nuptiale. La nuit arriva, les fêtes cessèrent, et peu à
peu les invités se retirèrent. Le sire de Volpiac fit conduire dans la
plus belle chambre la jeune châtelaine qui, tremblante d’émotion,
renvoya ses suivantes et resta seule en proie à un affreux
pressentiment. Que va-t-elle apprendre ? Minuit sonnait à la haute tour quand Robert
entra. Il s’avança vers Jeanne et voulut lui donner le premier baiser
d’époux ; mais elle se recula et lui dit :
— Mon beau seigneur, avant de vous appartenir, ainsi que je l’ai juré
devant le chapelain, je veux savoir ce que contient cet œuf mystérieux,
qui, il y a près d’un an, me fut donné par une mendiante en me prédisant
le sort qui me favorise aujourd’hui. J’ai promis de le casser la
première nuit de mes noces, car il doit me donner le mot de l’énigme,
qui, depuis quelque temps, enveloppe mon existence et m’a rendue
châtelaine de céans.
— A quoi bon, reprit le gentilhomme, perdre un temps précieux ?
Aujourd’hui, c’est le bonheur... Demain, ne serait-il pas assez tôt ?...
demain dès...
Mais, sans même attendre la fin de ses paroles, Jeanne, d’une main fiévreuse,
avait pris l’œuf entre ses jolis doigts. Il était tellement brûlant
qu’elle le jeta brusquement par terre. Il se brisa. Aussitôt, un énorme
crapaud en sortit et sauta sur le lit de noces, en vomissant des flammes
qui mirent le feu aux courtines ; puis, d’un bond fabuleux, passant par
une ogive, il propagea le feu de toutes parts. L’incendie envahit tout,
et un cri formidable ébranla le vieux manoir qui s’écroula dans un
immense embrasement. Satan avait une âme de plus...
Depuis, affirme la légende, dans les nuits sombres, on voit rôder dans les
ruines sinistres du château maudit, la pauvre châtelaine, dont la voix
lamentable demande des prières aux pauvres du village, en souvenir des
nombreuses aumônes qu’elle leur avait faites de son vivant. Telle est
notre vieille légende qui nous montre ce que peut contenir un œuf de
Pâques.
C’est un avertissement aux jeunes filles qui, dans ce jour de fête, reçoivent
des œufs de Pâques remplis de cadeaux : « Pensez à la pauvre châtelaine
de la légende et prenez garde que, de la frêle coquille que vous brisez
aujourd’hui d’une main aussi impatiente que joyeuse, il ne s’échappe de
mauvaises pensées qui, réveillant des passions inconnues à vos jeunes
cœurs, vous conduiraient tôt ou tard à la perdition. »
(Source / La France pittoresque)
Loreto Verrocchia est né à Pescina (province de l'Aquila dans la région Abruzzes en Italie) en 1957.
Il vit et travaille en France, où il est arrivé à l'âge de 6 ans.
Il a étudié les arts visuels à Paris et se tourna vers la peinture à l'époque Académie de la Grande Chaumière à Montparnasse.
En 1985, il quitte Paris pour la Provence et a commencé ses expérimentations sans fin avec des matériaux et des volumes.
En 1993, il a créé sa première sculpture monumentale en métal pour la Féria de Béziers: une licorne.
Il voulait que ce soit un "hommage aux femmes, la beauté et la pureté", un thème récurrent dans son travail.
En 1996, il sculpte un Pégase et trois licornes pour les collections privées en France .
Sa devise est: Créer avec la liberté extrême, mais aussi avec une extrême rigueur.
Connaissez-vous l’origine de nos pépins?
Vous qui, sur les plages à la mode, vous abritez des ardeurs du soleil sous
un grand parasol, connaissez-vous les origines du parasol, du parapluie
et de l’ombrelle ?
Le parapluie est d’importation chinoise. Mais c’est après être passé par
la Perse et l’Angleterre que cet instrument, si précieux, arriva
jusqu’en France.
Vers 1780, un écrivain anglais de grand mérite, M. Hanway, qui écrivit sur
les finances, sur la paix, sur la guerre, sur la musique, sur la
ventilation, sur les pauvres, sur le Canada, sur la nourriture des
troupes, sur la police, sur les prisons, sur les ramoneurs, sur Dieu,
fit un voyage en Perse et en rapporta certaine machine fort curieuse: un
petit toit de soie colorée, tendu sur des baleines reliées par une
armature de fer au bout d’un long manche. C’était le parapluie.
Vous allez croire, sans doute, que les Anglais, gens réputés pratiques,
adoptèrent bien vite l’usage de cet instrument. Comme vous connaissez
mal l’espèce humaine ! Quand, pour habituer ses concitoyens à la vue et à
l’usage de son instrument, M. Hanway sortait, à Londres, avec son
parapluie, les jours où son emploi pouvait paraître utile, les enfants
lui jetaient de la boue, les servantes riaient; avec des pierres, on
s’amusait à crever la soie de son instrument. Tout le monde se moquait
de lui et M. Hanway était traité de fou par les gens les plus pondérés
les plus intelligents.
La folie de jadis est la sagesse d’aujourd’hui: tout est relatif.
Source : Peinture De Arkadia Chevinka
Source : Peinture De Joséphine Chervinska
Source : Peinture De Joséphine Chervinska
Source : Peinture De Joséphine Chervinska
Source : Peinture De Joséphine Chervinska
Source : Peinture De Joséphine Chervinska
Source : Peinture De Joséphine Chervinska
Source : Peinture De Joséphine Chervinska
Source : Peinture De Joséphine Chervinska
Source : Peinture De Joséphine Chervinska
Source : Peinture De Joséphine Chervinska
Source : Peinture De Joséphine Chervinska
Source : Peinture De Cristina Faleroni
Source : Peinture De Cristina Faleroni
Source : Peinture De Cristina Faleroni
Source : Peinture De Cristina Faleroni
Source : Peinture De Cristina Faleroni
Avec Yves Duteil APPRENDRE
Sous le soleil la terre se fend
Pour cet homme et pour son enfant,
Après le puits qu´il faut creuser
Il reste un sillon à tracer...
Sans attendre...
Apprendre...
À lire, à écrire, à compter
Ouvrir les portes encore fermées
Sur ce savoir accumulé
Qu´on lui en donne un jour la clé
Il a le monde à sa portée...
Lire...
Apprendre à lire entre les lignes
Découvrir la magie des signes
Et les trésors inépuisables
Qu´on emporte dans son cartable
Comprendre...
C´est comme un mur que l´on traverse
C´est la brume qui se disperse
Une promesse encore plus belle
La connaissance universelle
Compter...
Apprendre à compter sur soi-même
À compter pour ceux qui vous aiment
Pour faire aussi partie du nombre
Pouvoir enfin sortir de l´ombre
Comprendre...
Combien la vie peut être belle
Et se mettre à compter pour elle
Faire la somme de sa différence
Et se soustraire à l´ignorance
Écrire...
Apprendre à écrire son histoire
À la plume et au crayon noir
En appliquant son écriture
Raconter sa propre aventure...
Surprendre...
Cueillir ses mots comme des fleurs
Semer des graines au long des cœurs
Confier son âme et sa mémoire
A celui qui viendra plus tard
Pour cet enfant à son pupitre
Tirer la langue sur le titre
Écrire son nom sur son cahier
C´est plonger vers sa liberté.