Tisserins dans le parc national Queen Elizabeth, Ouganda.
Le nom scientifique de cette famille d’oiseaux est “Ploceidae”. Sauf si vous êtes un ornithologue accompli, cette terminologie ne vous dira sansdoute pas grand chose. Peut-être les connaissez-vous sous leur autre pseudonyme : “tisserin”. Ces créatures remarquables ont herité de ce surnom car ils sont d’incroyables bâtisseurs de nids. C’est bien simple,dans le monde des oiseaux, il n’y a pas meilleur qu’eux. Leurs nids de forme sphérique sont fait de filaments de végétation tressés (ou “tissés”) entre eux. Ils sont si habiles que des scientifiques ont calculé qu’ils savaient faire une douzaine de nœuds différents. Et tout ça, avec seulement un bec et deux pattes… C’est ce qui s’appelle une prouesse ! Si les tisserins vivent en majorité en Afrique, quelques espèces se trouvent en Asie et à Madagascar.
Voici le plus petit mammifère marin du monde, le plus rare, et probablement aussi le plus mignon... Et à cause de la pêche illégale, il n'en reste plus beaucoup.
Depuis quelques mois, c'est l'hécatombe ! Ils n'arrêtent pas de mourir, et chaque nouveau recensement semble se transformer pour eux en un véritable et terrifiant compte à rebours jusqu'à leur disparition finale. Eux ? Les marsouins du pacifique, de paisibles et magnifiques créatures marines au rostre arrondi et aux yeux contourés de noir, qui ne vivent que dans une zone bien spécifique du golfe de Californie. Localement, au Mexique, ils sont appelés « vaquitas marinas », ce qui signifie « petite vache des mers ».
Il s'agit tout simplement du plus petit cétacé du monde, et aussi d'un des animaux marins les plus vulnérables. En fait, depuis la récente extinction du dauphin du Yangtsé, en Chine, il s'agit actuellement du mammifère marin le plus menacé au monde. Un triste record : au tout dernier comptage, il n'en reste que... 26.
Ovaciones
En 1997, il restait encore une population d'environ 600 individus. En 2015, leur nombre était déjà passé à 60. Un an plus tard, fin 2016, la population avait déjà été réduite de moitié et il n'en subsistait plus que 30. À peine les résultats de ce dernier comptage avaient-ils été publiés, en février 2017, que 4 nouveaux individus avaient déjà péri, réduisant encore leur nombre. Aujourd'hui, la CIRVA, le Comité International pour la Préservation du Marsouin du Pacifique, n'en dénombre plus que 26. En cause : les filets dérivants destinés à la pêche d'un poisson, le totoaba. Ce poisson, lui-même en voie d'extinction, est pêché de mannière illégale et exporté le plus souvent en Chine, où sa vessie natatoire est considérée comme un mets de choix. Un business juteux, quise fait au détriment des deux espèces : ces filets étant laissés à dériver en pleine mer, dans les lieux où s'ébattent les marsouins.
Si les filets de pêche causent une bonne partie des morts, la pollution, le bruit des moteurs et la prospection pétrolière font également peser de graves menaces sur cette espèce.
DR/ via naturaleza-mexicana
Au vu de la réduction dramatique des effectifs, la branche mexicaine de l’ONG Fonds mondial pour la nature (WWF) estimait récemment être « en train de perdre la bataille pour sauver le marsouin du Pacifique ».
Est-il vraiment déjà trop tard pour sauver ce magnifique animal ? Seul l'avenir nous le dira.
Les animaux d'un zoo, fermé pour cause d'intempéries, ont été filmés en train de s'amuser comme des petits fous dans la neige : adorable Aux États-Unis, comme c’est le cas ailleurs dans le monde, quand il neige, les Zoos sont fermés au public.
C'est dans ces moments-là que les employés en profitent pour effectuer des tâches de surveillance. Par exemple, tous les animaux ne sont pas faits pour résister à des températures négatives et il faut donc s’assurer qu’ils restent en bonne santé. Et c’est lors d’une de ses rondes de vérification que les soigneurs de l'Oregon Zoo, situé dans la ville de Portland, ont remarqué des comportements très étranges de la part des animaux du parc… Les travailleurs du zoo se sont en effet retrouvés face à un spectacle unique : tous les animaux en train de jouer dans la neige comme de véritables enfants! Si le fait de voir Nora, l’ourse polaire, rouler par terre est déjà craquant, que dire de Saumura l’éléphant, qui aperçoit la neige pour la première fois de sa vie ? Heureusement pour nous, les caméras de l’Oregon Zoo ont pu capturer ces instants de magie. Et voici le résultat :
L'éléphant Saumura adore la neige !
L'ourse Nora ? On dirait un enfant dans une piscine à boules !
C'est tellement plus rigolo de se rouler dedans !
Ci-dessous, retrouvez la vidéo des caméras de surveillance, en intégralité. On dirait un Disney, en vrai !
Le diamant à longue queue (Poephila acuticauda) est une espèce de passereaux qui vit dans les régions boisées du nord et de l’ouest de l’Australie. Il vit souvent en petits groupes, près des étendues d’eau. Alimentation : graines
Par Jean-Luc Goude. En Afrique de l'ouest, et seulement là, des chimpanzés ont une drôle d'habitude : ils jettent de lourdes pierres contre un arbre, toujours lemême. La signification de ce comportement est énigmatique. Les découvreurs, qui l'ont décrit en 2016, pensent qu'il est peut-être de lamême nature que les rituels humains. Mais pourquoi font-ils ça ? C'est la question que se posent toujours des chercheurs dans la conclusion de leur étude, parue dans le journal Nature. Des chimpanzés de plusieurs sites en Afrique de l'ouest ont été vus, depuis plusieurs années, jeter des pierres, plus ou moins grosses, contre certains arbres, toujours les mêmes, en poussant des cris particuliers. Dans le cadre d'un vaste programme d'étude de ces populations, baptisé PanAf (pour PanAfrican Programme), des éthologistes de l'institut Max Planck (Allemagne) ont installé des caméras automatiques et ont pu, en Guinée-Bissau, sur le site de Boé, enregistrer 64 comportements de ce type.
Grenouille marsupiale (Gastrotheca plumbea) – Réserve écologique d’Illinizas. Le cycle de vie typique d’une grenouille consiste en un stade aquatique comme têtard, suivi d’une métamorphose et d’un stade adulte semiaquatique ou terrestre. Cependant, plusieurs anoures ont un développement direct, c’est-à-dire qu’ils ne connaissent pas de stade larvaire aquatique.Les grenouilles marsupiales, dont les œufs se développent dans une poche située sur le dos des mâles, expulsent à l’air libre directement des adultes. Cette adaptation éco-évolutive leur a permis de ne pas dépendrede milieux aquatiques
7h du matin et -2 degrés, la campagne champenoise s'éveille…Au cœur des brumes glacées, une ombre approche à pas de loup. Franck est photographe animalier et comme presque tous les matins, il part à la chasse au cliché….Franck à l'œil… depuis 7 ans, derrière son objectif, il fige avec passion la nature champenoise. De ses clichés émane beaucoup de douceur. Une douceur qui lui a souvent manqué dans sa vie d'avant, quand il était reporter de guerre.
Le nom scientifique de cette famille d’oiseaux est “Ploceidae”. Sauf si vous êtes un ornithologue accompli, cette terminologie ne vous dira sansdoute pas grand chose. Peut-être les connaissez-vous sous leur autre pseudonyme : “tisserin”. Ces créatures remarquables ont herité de ce surnom car ils sont d’incroyables bâtisseurs de nids. C’est bien simple,dans le monde des oiseaux, il n’y a pas meilleur qu’eux. Leurs nids de forme sphérique sont fait de filaments de végétation tressés (ou “tissés”) entre eux. Ils sont si habiles que des scientifiques ont calculé qu’ils savaient faire une douzaine de nœuds différents. Et tout ça, avec seulement un bec et deux pattes… C’est ce qui s’appelle une prouesse !
Si les tisserins vivent en majorité en Afrique, quelques espèces se trouvent en Asie et à Madagascar.
Depuis quelques mois, c'est l'hécatombe ! Ils n'arrêtent pas de mourir, et chaque nouveau recensement semble se transformer pour eux en un véritable et terrifiant compte à rebours jusqu'à leur disparition finale. Eux ? Les marsouins du pacifique, de paisibles et magnifiques créatures marines au rostre arrondi et aux yeux contourés de noir, qui ne vivent que dans une zone bien spécifique du golfe de Californie.
Localement, au Mexique, ils sont appelés « vaquitas marinas », ce qui signifie « petite vache des mers ».
Il s'agit tout simplement du plus petit cétacé du monde, et aussi d'un des animaux marins les plus vulnérables. En fait, depuis la récente extinction du dauphin du Yangtsé, en Chine, il s'agit actuellement du mammifère marin le plus menacé au monde. Un triste record : au tout dernier comptage, il n'en reste que... 26.
Ovaciones
En 1997, il restait encore une population d'environ 600 individus. En 2015, leur nombre était déjà passé à 60. Un an plus tard, fin 2016, la population avait déjà été réduite de moitié et il n'en subsistait plus que 30. À peine les résultats de ce dernier comptage avaient-ils été publiés, en février 2017, que 4 nouveaux individus avaient déjà péri, réduisant encore leur nombre. Aujourd'hui, la CIRVA, le Comité International pour la Préservation du Marsouin du Pacifique, n'en dénombre plus que 26.
En cause : les filets dérivants destinés à la pêche d'un poisson, le totoaba. Ce poisson, lui-même en voie d'extinction, est pêché de mannière illégale et exporté le plus souvent en Chine, où sa vessie natatoire est considérée comme un mets de choix. Un business juteux, quise fait au détriment des deux espèces : ces filets étant laissés à dériver en pleine mer, dans les lieux où s'ébattent les marsouins.
Si les filets de pêche causent une bonne partie des morts, la pollution, le bruit des moteurs et la prospection pétrolière font également peser de graves menaces sur cette espèce.
DR/ via naturaleza-mexicana
Au vu de la réduction dramatique des effectifs, la branche mexicaine de l’ONG Fonds mondial pour la nature (WWF) estimait récemment être « en train de perdre la bataille pour sauver le marsouin du Pacifique ».
Est-il vraiment déjà trop tard pour sauver ce magnifique animal ?
Seul l'avenir nous le dira.
Aux États-Unis, comme c’est le cas ailleurs dans le monde, quand il neige, les Zoos sont fermés au public.
C'est dans ces moments-là que les employés en profitent pour effectuer des tâches de surveillance. Par exemple, tous les animaux ne sont pas faits pour résister à des températures négatives et il faut donc s’assurer qu’ils restent en bonne santé. Et c’est lors d’une de ses rondes de vérification que les soigneurs de l'Oregon Zoo, situé dans la ville de Portland, ont remarqué des comportements très étranges de la part des animaux du parc…
Les travailleurs du zoo se sont en effet retrouvés face à un spectacle unique : tous les animaux en train de jouer dans la neige comme de véritables enfants! Si le fait de voir Nora, l’ourse polaire, rouler par terre est déjà craquant, que dire de Saumura l’éléphant, qui aperçoit la neige pour la première fois de sa vie ? Heureusement pour nous, les caméras de l’Oregon Zoo ont pu capturer ces instants de magie. Et voici le résultat :
L'éléphant Saumura adore la neige !
L'ourse Nora ? On dirait un enfant dans une piscine à boules !
C'est tellement plus rigolo de se rouler dedans !
Ci-dessous, retrouvez la vidéo des caméras de surveillance, en intégralité. On dirait un Disney, en vrai !
Ornithologie...Étude De Ces Oiseaux...
Le Colibri À Gorge Blanche...
© Cláudio Dias Timm, Wikimedia Commons, cc by sa 2.0
Le colibri à gorge blanche (Leucochloris albicollis) vit au Paraguay, en Uruguay, dans le sud-est du Brésil le nord-est de l'Argentine.
C’est la seule espèce de colibris du genre Leucochloris. Les colibris, ou oiseaux-mouches, sont caractérisés par leur petite taille et leurs battements d’ailes rapides.
Ils se nourrissent principalement de nectar grâce à leur longue langue extensible.
Alimentation : essentiellement du nectar, parfois de petits insectes et des fruits.
Le Rollier À Longs Brins
© Arno Meintjes, Flickr, cc by nc sa 2.0
Le rollier à longs brins (Coracias caudatus) est une espèce d'oiseaux vivant en Afrique subsaharienne et dans le sud de la péninsule Arabique.
Cet oiseau très coloré vit seul ou en couple. Il est très agressif lorsqu’il s’agit de défendre son territoire.
Alimentation : insectes
Le Durbec Des Sapins
© Cephas, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0
Le durbec des sapins (Pinicola enucleator) tient son nom de la robustesse de son bec (« dur bec »). Le mâle est rouge-rosâtre, tandis que la femelle est orange-jaunâtre.
Il habite dans les forêts humides de Laponie et du nord du Canada. Alimentation...graines, fruits et plantes.
Le Loriquet À Tête Bleue
© 111 Emergency, Wikimedia Commons, cc by 2.0
Le loriquet à tête bleue (Trichoglossus haematodus), ou loriquet arc-en-ciel, doit son nom à ses couleurs très vives.
Végétarien, cet oiseau se nourrit de fruits, de nectar et de pollen.
Il possède d’ailleurs une langue en forme de pinceau qui lui permet d’aspirer facilement le nectar des fleurs. Bien que vivant en très grandes bandes, le loriquet à tête bleue est très fidèle et choisit souvent un partenaire pour toute sa vie.
Il vit en Australie et en Indonésie. Alimentation : fruits, nectar, pollen
Le Diamant À Longue Queue
© DickDaniels, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0
Le diamant à longue queue (Poephila acuticauda) est une espèce de passereaux qui vit dans les régions boisées du nord et de l’ouest de l’Australie.
Il vit souvent en petits groupes, près des étendues d’eau. Alimentation : graines
Par Jean-Luc Goude.
En Afrique de l'ouest, et seulement là, des chimpanzés ont une drôle d'habitude : ils jettent de lourdes pierres contre un arbre, toujours lemême. La signification de ce comportement est énigmatique. Les découvreurs, qui l'ont décrit en 2016, pensent qu'il est peut-être de lamême nature que les rituels humains.
Mais pourquoi font-ils ça ? C'est la question que se posent toujours des chercheurs dans la conclusion de leur étude, parue dans le journal Nature. Des chimpanzés de plusieurs sites en Afrique de l'ouest ont été vus, depuis plusieurs années, jeter des pierres, plus ou moins grosses, contre certains arbres, toujours les mêmes, en poussant des cris particuliers.
Dans le cadre d'un vaste programme d'étude de ces populations, baptisé PanAf (pour PanAfrican Programme), des éthologistes de l'institut Max Planck (Allemagne) ont installé des caméras automatiques et ont pu, en Guinée-Bissau, sur le site de Boé, enregistrer 64 comportements de ce type.
Clic ici.........https://vimeo.com/157106967
Une compilation de séquences filmées par des caméras automatiques montrant un mâle lançant une pierre contre un arbre, visité ensuite par une femelle avec son petit et un autre mâle. On remarque aussi, chez les mâles, les coups portés sur le tronc qui semblent résonner de façon bruyante.© Laura Kehoe (université Humboldt, Berlin), Vimeo
Un comportement culturel et apparemment inutileLes protagonistes sont le plus souvent des mâles adultes mais des femelles
et des jeunes ont aussi participé à ces jets de pierre. Ce serait une première, expliquent les chercheurs. Les chimpanzés sont connus pour utiliser des outils, un comportement observé à maintes reprises depuis les premières observations de Jane Goodall dans les années 1960 qui a vu ces primates confectionner des tiges pour capturer des fourmis ou des termites. Les chimpanzés peuvent se servir de cailloux pour différents usages. En 2007, une équipe du même département de l'institutMax Planck décrivait des pierres taillées, datées de 4.000 ans et attribuées à des chimpanzés (voir les liens vers les articles connexes au bas de celui-ci).
Mais ces jets de pierres ont deux caractéristiques : ce comportement semble spécifique à cette région et il ne sert apparemment à rien. Il serait donc culturel, c'est-à-dire appris d'une génération à l'autre. Ce qui nesurprend plus. En 2001, des chercheurs (dont Jane Goodall) décrivaient 65 comportements spécifiques à certaines populations (voir ici). En revanche, l'apparente inutilité étonne. Les chercheurs avancent deux hypothèses.
© Hjalmar S. Kühl et al., Nature
En a), un chimpanzé mâle crie et lance violemment une pierre contre un arbre, sur le site Boé, en Guinée-Bissau. En b, les accumulations de pierres qui résultent de ce comportement, régulièrement répété.
Un éclairage sur l'histoire des hominines ?
La première s'appuie sur la ressemblance avec une autre habitude des mâles: taper sur le sol ou faire du bruit pour impressionner les autres membres du groupe et conserver, voire améliorer leur statut social. Ici,ils utiliseraient un tronc d'arbre, bien choisi et toujours le même, pour produire un son plus fort.
L'autre idée est celle d'un comportement de type rituel. Les auteurs rapprochent ces créations de tas de pierres des cairns réalisés parfois par les Hommes. Pour les chercheurs, c'est une piste intéressante. Une analyse de type phylogénétique pourrait être conduite chez les primates non humains sur les comportements liés aux jets de pierre, dont sont aussi coutumiers des macaques. En éclairant leur évolution, ces résultats, espèrent les auteurs, permettraient alors peut-être de mieux comprendre des restes archéologiques liés à des hominines.
Grenouille marsupiale (Gastrotheca plumbea) – Réserve écologique d’Illinizas. Le cycle de vie typique d’une grenouille consiste en un stade aquatique comme têtard, suivi d’une métamorphose et d’un stade adulte semiaquatique ou terrestre.
Cependant, plusieurs anoures ont un développement direct, c’est-à-dire qu’ils ne connaissent pas de stade larvaire aquatique.Les grenouilles marsupiales, dont les œufs se développent dans une poche située sur le dos des mâles, expulsent à l’air libre directement des adultes. Cette adaptation éco-évolutive leur a permis de ne pas dépendrede milieux aquatiques