le piñatex, un cuir produit à partir de la fibre d'ananas destiné à sauver la peau de milliers d'animaux
Une entreprise philippine est devenue la première à commercialiser le cuir d’ananas, réalisé à partir des fibres du fruit et de sa plante. Une nouvelle matière qui pourrait sauver de nombreuses espèces animales. L’idée est venue de Carmen Hijosa, une designer espagnole qui a longtemps travaillé dans l’industrie du cuir animal avant de fonder Pinatex. À travers cette entreprise, basée aux Philippines, elle se concentre dans la production de cuir d’ananas, à partir des fibres de la plante. Si c’est la première fois que la matière est commercialisée, la fibre d’ananas servait déjà à fabriquer des accessoires féminins dans l’archipel océanique au XVIème siècle.
Un artisanat dont s’est forcément inspiré Carmen Hijosa pour créer le piñatex, un cuir végétal à base de fibres d’ananas, comme le relaye nos confrères de 20 Minutes. C’est notamment avec cette matière que l’on crée le Barong Tagalog, un vêtement porté par les hommes philippins lorsde cérémonies.
Cette matière représente une véritable alternative au cuir animal et pourrait donc sauver la peau de nombreux animaux : « Nous sommes une alternative au cuir et aux produits textiles à base de pétrole, nous sommes éco-durables, et nous avons une solide base sociologique et écologique. Comme c’est un sous-produit de la culture del’ananas, le piñatex n’a pas besoin de terres supplémentaires » affirme-t-elle auprès de The Guardian.
Sa dernière phrase indique donc qu’il n’y a pas de risque de déforestation pour sa production. Pour faire un mètre carré de textile, il faut 480 feuilles, soit environ 16 ananas. À travers Ananas Anam, une autre entreprise possédée par Carmen Hijosa, 1000 mètres carrés de Piñatex devraient être vendus chaque année d’ici 2018.
La créatrice s’est déjà associée avec quelques marques de vêtements et d’accessoires (Puma, Camper) et avait présenté quelques objets en fibre de feuilles d’ananas (chaussures, sacs et chapeaux) au Royal College of Art de Londres en décembre 2014. Il ne reste plus que le marché s’adapteà ses matériaux durables pour implanter le cuir d’ananas comme la nouvelle norme textile sur le plan mondial afin de progressivement arrêter la production du cuir animal… et sauver de nombreux animaux.
D'après « Histoire des animaux célèbres industrieux, intelligents ou extraordinaires, etc. », paru en 1859 Si l’on en croit une anecdote rapportée à l’Institut, un jeune décrotteur parisien stationnait au coin de la rue de Tournon ; il avait pour compagnon un barbet très intelligent qui ne le quittait jamais. Le petit commerce du jeune décrotteur allait souvent assez mal, surtout l’été ; dans ces moments de chômage, le chien voyait par instants son maître triste et chagrin ; puis, dès qu’un pied crotté venait à se mettre sur la sellette, le décrotteur reprenait sa sérénité. Le barbet sans doute avait fait ces observations. Alors il s’ingénia un moyen pour procurer à son maître une satisfaction continuelle, et le moyen qu’il avait trouvé était fort simple : il s’en allait au beau milieu du ruisseau, trempait ses pattes dans la boue la plus noire, et s’empressait de les essuyer sans bruit et comme par hasard sur les bottes luisantes des passants. Le décrotteur alors faisait retentir l’air de ses sollicitations : « Décrottez ! faites décrotter vos bottes ! » disait-il de sa voix la plus sonore. Les dandys s’apercevaient de la malpropreté de leurs chaussures, pestaient d’abord contre le chien, mais préféraient dépenser dix centimes pour être irréprochables. Tant qu’il y avait des pratiques, le chien restait assis tranquillement sur son derrière à une certaine distance, mais il recommençait de plus belledès qu’il n’y avait plus de chalands. Le décrotteur, heureux de voir abonder la pratique, ne grondait pas son chien, comme on le pense bien, et le jeune homme et la bête s’en allaient le soir goûter les douceurs d’une aisance due en partie à l’astuce du caniche. Un Anglais qui avait admiré l’étonnante intelligence de l’animal, vint trouver un jour le décrotteur, et lui proposa quinze louis s’il voulait le lui céder. Le maître, ingrat et sans cœur, livra pour cette somme l’ami de sa jeunesse, le généreux associé de ses travaux. Le chien fut emmené à Londres, installé dans une riche demeure, fêté, couché sur de moelleux coussins. Eh bien ! le pauvre animal était triste et semblait regretter sa vie passée, si pleine de misère et d’émotions. Le jeune décrotteur, de son côté, commençait à se repentir de sa misérable avarice, de sa mauvaise action: les pratiques étaient rares et le commerce n’allait plus; il regrettait enfin son industrieux associé, lorsqu’un jour il le vit arriver vers lui bondissant de joie, et ayant fui les douceurs et les prévenances dont il était entouré sur les bords de la Tamise.
Il recommença ses exercices, retrempa ses pattes dans le ruisseau, et rendit de nouveau fructueuse la journée du petit décrotteur, qui ne s’en sépara plus.
Des biches sur un chemin de fer. Des biches sur un chemin de fer en Hongrie, une rencontre qui a failli faire des tas de victimes puisque les animaux étaient un grand troupeau qui traversait tranquillement le chemin de fer. La séquence peut heurter la sensibilité des personnes fragiles, mais sachez qu’aucune biche n’a été blessée.
Deux labradors jouent avec un bâton, puis l’un sauve l’autre de la noyade.
Deux labradors jouent et profitent de leur promenade avec leur maître. Lorsque celui-ci lance un bâton, l’un d’eux se précipite et le rattrape,mais une cascade l’emporte et son ami le sauve en tenant le bâton qu’il a dans sa gueule. C’est vraiment incroyable comme scène!
Afrique du Sud : Un projet lancé pour sauver les rhinocéros (vidéo)
Comment faire face au braconnage de rhinocéros et sauver l’espèce aujourd’hui en voie de disparition ? Des questions auxquelles vont tenter de répondre cinq organisations mondiales de protection de la nature. Réunies en Afrique du Sud en association avec Google, elles ont fondé la ‘‘Now or Never African Wildlife Trust’‘, maintenant ou jamais, il faut sauver la faune africaine. Une organisation dont l’objectif est de sauver et réinsérer des pachydermes orphelins exposés au braconnage. Si vous regardez combien il reste de rhinocéros dans le monde, blancs et noirs, je crois qu’il est absolument crucial d’essayer de sauver, traiter, et guérir chaque rhinocéros que nous croisons. Déclare Johan Marais, vétérinaire. Selon les associations de protection de la faune, l’espèce pourrait disparaître dans moins de dix ans. Actuellement, en Afrique du Sud, un rhinocéros meurt toutes les 10 heures 30 à cause du braconnage, soit 2 bêtes par jour. La ‘‘Now or Never African Wildlife Trust’‘ veut sauver chacune des vies animalières possibles, selon Chris de Bruno Austin, fondateur du sanctuaire Care for Wild Rhino. Nous avons passé un point critique. Nous devons sauver tous les orphelins, chacun d’entre eux est important désormais. Les blancs et les noirs d’autant plus. Les rhinocéros noirs sont vraiment, vraiment menacés. Les derniers chiffres publiés par les organisations Save The Rhino et Lowveld Rhino Trust révèlent qu’il ne reste que 29 000 rhinocéros dans le monde, contre 70 000 il y a cinquante ans.
Enfin, bientôt la fin de l'élevage de lapins en cage ?
Le Parlement Européen souhaiterait aller dans ce sens Dans l’ombre de son clapier, le lapin est l’animal le plus détenu en cage en Europe, sans qu’il existe de réelles normes sur leur élevage au niveau continental. Ainsi, le Parlement européen a décidé de prendre position. Ce mardi 14 mars, les députés européens ont en effet voté un rapport d’initiative demandant l’élaboration de « normes minimales » pour améliorer le bien-être des lapins. Surtout, ils visent la suppression progressive des cages. Ils ont également demandé à la Commission européenne à adopter une législation spécifique sur cet élevage encore assez méconnu, et pourtant très répandu. En effet, les chiffres sont plutôt alarmants. Chaque année, ce sont 320 millions de lapins élevés pour leur viande en Europe, et 99% sont enfermés dans des cages… Bref, le temps est certainement venu de prendre soin de ces petites bêtes comme l’affirme Stefan Eck, député européen allemand : « Il existe des normes réglementaires pour protéger les porcs, les veaux, les poules pondeuses ou les poulets de chair. Mais pasune seule ne concerne la protection des lapins ».
Dans les faits, il est clair que l’élevage de lapins en cage ressemble à un vrai cauchemar. Privés de grands espaces, ils grandissent et vivent dansdes petites cages hors-sol sans avoir le privilège de gambader, les rendant incapables de développer naturellement leur organisme. En outre,les lapins sont les animaux les plus exposés aux antibiotiques, d’aprèsun rapport livré par l’Agence nationale de sécurité sanitaire. Quelle serait donc la meilleure solution pour améliorer les conditions d’élevage des lapins?Si l’idée est de supprimer progres-sivement les cages, il sera possible alors de s’orienter vers d’autres méthodes d’élevage comme les systèmes de parcs. Un système qui offrirait plus d’espace aux lapins. Pour Léopoldine Charbonneaux, directrice de l’ONG « CIWF France », c’est un grand pas que le problème soit mis sur la table, avec des solutions de recours : « C’est une victoire formidable, un changement de paradigme. Ce combat était difficile car les lapins sont souvent associés aux clapiers. Mais les cages sont bien pires. Nous nous réjouissons que le texte parle de leur fin progressive et non de leur aménagement ». Elle avait d’ailleurs remis aux ministres européens de l’agriculture une pétition de 600 000 signatures qui allait dans le sens de ce combat.
Cependant, la bataille est très loin d’être gagnée. Pour Vera Jourova, commissaire chargée des consommateurs, les lapins sont déjà protégés par une directive datant de 1998 qui concernait tous les animaux d’élevage. Puis, « la Commission est d’avis que les États membres concernés sont les mieux placés pour gérer les problèmes relevant de la production ». Seulement voilà, en Europe, seules l’Autriche et la Belgique ont interdit les cages en batterie en faveur des parcs. Également, l’Allemagne et le Royaume-Uni ont déjà adapté leur législation pour l’amélioration des conditions d’élevage des lapins. Sinon, le reste des États membres ne disposent pas de législation spécifique. Dernier obstacle et pas des moindres : l’aspect financier. Second producteur mondial de viande de lapin, derrière la Chine, l’Union Européenne se repose surtout sur l’Espagne, la France et l’Italie qui cumulent 80% de la production européenne. Le souci c’est que, en France notamment, la consommation de lapin est en chute libre, surtout chez les jeunes.
Face à cela, les éleveurs restent donc assez frileux de se séparer de leurs cages, qui leur permettent d’élever leurs lapins à moindre coût. Passer au système de parcs entraînerait un surcoût de 30% pour l’éleveur, qui se répercutera sur le prix de la viande. Déjà que le lapin n’est pas la viande la moins chère du marché, l’augmentation de son prix pourrait encore plus refroidir les consommateurs. » Un constat qui signifie que, une nouvelle fois, le changement devra d’abord venir de la part des consommateurs pour engendrer un cercle vertueux pour le bien-être de l’animal. Si le Parlement Européen va au bout de son idée, ce serait forcément une première bonne nouvelle !
Dans ce zoo, les orangs-outan femelles choisissent leurs mâles grâce à un album photos pour singes.
Vous aussi, vous cherchez désespérément l'amour (ou une opportunité quelconque de copuler) sur Album photos ? Rassurez-vous, vous n'êtes pas les seuls : dans un zoo néerlandais, les orangs-outans aussi cherchent à «correspondre» avec leur congénères... en swipant sur des tablettes tactiles spécialement adaptées !
Cela pourrait avoir l'air d'une blague, mais non, c'est très sérieux, confirment nos confrères du quotidien britannique The Guardian : dans le parc d'Apeldoorn, situé aux Pays-Bas, les scientifiques ont conçu un «Album photos pour singes» spécialement conçu pour faciliter les rencontres entre les orangs-outans mâles et femelles.
Et ce, dans le cadre d'un programme de reproduction de l'espèce.
Car les premières rencontres ne se passent pas toujours comme prévu ; les Orangs-outans ne se contentent pas de n'importe quel partenaire amoureux pour se reproduire : au contraire, ils sont très sélectifs, et il faut vraiment que le courant passe entre eux avant qu'ils fassent le premier pas... un peu comme les humains, avec lesquels ils partagent 96.4% de leur patrimoine génétique !
Facilliter les rencontres entre orangs-outans qui s'apprécient mutuellement. Aussi, les responsables du parc en collaboration avec des chercheurs de l'Université de Leiden ont constaté que, durant les programmes de reproduction, les rencontres entre mâles et femelles se passent souvent mal et n'aboutissent pas à un acte de procréation, qui permettrait ensuite de péréniser cette espèce en danger d'extinction.
C'est donc pour préserver cette espèce et pour faciliter les reproduction des Orangs-outans en captivité qu'ils ont eu l'idée de créer un «Album photos pour orangs-outans» ! Une initiative qu'ils ne sont pas les seuls à expérimenter, par ailleurs : dans un zoo allemand, un programme similaire est en cours Les chercheurs espèrent ainsi pouvoir éviter de faire se rencontrer deux orangs-outans non «compatibles» : en effet, les animaux peuvent être transportés d'un zoo à un autre, parfois sur de très longues distances, dans le cadre des programmes de procréation. Ces déplacement sont non seulement coûteux, mais ils sont aussi gênants pour ces animaux sylvestres, qui préfèrent de loin jouer dans les branches des arbres, plutôt que de parcourir des kilomètres — même pour les doux yeux d'une belle orang-outan femelle ! Alors, mieux vaut être sûr qu'ils ne fassent pas le voyage pour rien...
Les orangs-outans voient défiler les orangs-outans sur la tablette, et on observe leurs réactions. On leur fait ensuite rencontrer ceux vis à vis desquels ils ont le mieux réagi.
« Pour l'instant, cela ne reste que de l'ordre du visuel , explique Thomas Bionda, comportementaliste animal du zoo à NOS, une chaîne de télévision néerlandaise. Dans le règne animal, l'odeur peut également jouer un rôle très important dans les rapports entre individus. Mais chez les orangs-outans, le visuel et les expressions faciales sont quelque chose de très important.» source : pureactu.fr
Comme on peut l'imaginer, ce genre de programme est une occasion rêvée pour ce scientifique, qui peut profiter de cette opportunité pour étudier les comportements amoureux des primates, et vérifier le véritable impact de l'apparence visuelle chez les orangs-outans.
Pour l'heure, cependant le programme a été momentanément interrompu : Samboja, une femelle au caractère apparemment bien trempé, a carrément explosé la tablette après avoir vu l'un des potentiels prétendants qui lui était proposé sur l'écran !
Ceci étant, les premiers résultats avec les autres spécimens de grands singes avaient été plutôt encourageants :les scientifiques planchent désormais sur un modèle renforcé avec une armature métallique et un écran plus solide, pour éviter toute déconvenue future !
Les couleurs changeantes des calmars (vidéo) Regardez cette courte vidéo de la BBC de la série d’histoire naturelle « The Blue Planet » pour voir les habitudes d’accouplement et les étonnantes couleurs changeantes des calmars et les mouvements bizarres du poisson à main le bien nommée.
Portrait Fascinant Du Singe Capucin. Excepté en France, où l’appellation de Sapajou est couramment utilisée, Cebus capucinus est communément appelé singe capucin ou capucin moine. Par extension, ce terme de singe capucin désigne aujourd’hui toute une famille de petits primates du Nouveau Monde : les Cébidés. Comme tous les singes capucins, le sapajou capucin est lié à la forêt sud-américaine. Parmi les autres sapajous, le sapajou brun (Cebus apella) est, dans certains pays, dressé pour aider les personnes handicapées. En effet, les sapajous, et notamment le capucin moine, sont considérés comme les singes les plus intelligents du Nouveau Monde. Du Sapajou au Capucin C’est à la fin du XVIe siècle qu’un explorateur français, Jean de Léry, rapporta la description d’une sorte de petite guenon noire, découverte lors d’une exploration au Brésil. Baptisé sapajou, francisation du terme indien désignant ce petit primate, l’animal allait recevoir deux siècles plus tard une autre dénomination, attribuée par Carl von Linné. Capucin moine. By Island Monkey . (CC BY-NC-ND 3.0)
Surnommés "singes araignées", les atèles sont parmi les plus grands singes du Nouveau Monde. Ci-dessus singe araignée aux mains noires (Ateles geoffroyi). (CC BY-SA 3.0)
Le WWF déploie de gros efforts pour s’assurer du respect des règlements de protection. Mais si nul ne prend conscience qu’il faut stopper net le déboisement des grandes forêts, l’avenir des singes du Nouveau Monde se résumera à être confiné dans quelques réserves.
la fibre d'ananas destiné à sauver
la peau de milliers d'animaux
Une entreprise philippine est devenue la première à commercialiser le cuir d’ananas, réalisé à partir des fibres du fruit et de sa plante. Une nouvelle matière qui pourrait sauver de nombreuses espèces animales.
L’idée est venue de Carmen Hijosa, une designer espagnole qui a longtemps travaillé dans l’industrie du cuir animal avant de fonder Pinatex. À travers cette entreprise, basée aux Philippines, elle se concentre dans la production de cuir d’ananas, à partir des fibres de la plante. Si c’est la première fois que la matière est commercialisée, la fibre d’ananas servait déjà à fabriquer des accessoires féminins dans l’archipel océanique au XVIème siècle.
Un artisanat dont s’est forcément inspiré Carmen Hijosa pour créer le piñatex, un cuir végétal à base de fibres d’ananas, comme le relaye nos confrères de 20 Minutes. C’est notamment avec cette matière que l’on crée le Barong Tagalog, un vêtement porté par les hommes philippins lorsde cérémonies.
Cette matière représente une véritable alternative au cuir animal et pourrait donc sauver la peau de nombreux animaux : « Nous sommes une alternative au cuir et aux produits textiles à base de pétrole, nous sommes éco-durables, et nous avons une solide base sociologique et écologique. Comme c’est un sous-produit de la culture del’ananas, le piñatex n’a pas besoin de terres supplémentaires » affirme-t-elle auprès de The Guardian.
Sa dernière phrase indique donc qu’il n’y a pas de risque de déforestation pour sa production. Pour faire un mètre carré de textile, il faut 480 feuilles, soit environ 16 ananas. À travers Ananas Anam, une autre entreprise possédée par Carmen Hijosa, 1000 mètres carrés de Piñatex devraient être vendus chaque année d’ici 2018.
La créatrice s’est déjà associée avec quelques marques de vêtements et d’accessoires (Puma, Camper) et avait présenté quelques objets en fibre de feuilles d’ananas (chaussures, sacs et chapeaux) au Royal College of Art de Londres en décembre 2014. Il ne reste plus que le marché s’adapteà ses matériaux durables pour implanter le cuir d’ananas comme la nouvelle norme textile sur le plan mondial afin de progressivement arrêter la production du cuir animal… et sauver de nombreux animaux.
D'après « Histoire des animaux célèbres industrieux, intelligents ou extraordinaires, etc. », paru en 1859
Si l’on en croit une anecdote rapportée à l’Institut, un jeune décrotteur parisien stationnait au coin de la rue de Tournon ; il avait pour compagnon un barbet très intelligent qui ne le quittait jamais.
Le petit commerce du jeune décrotteur allait souvent assez mal, surtout l’été ; dans ces moments de chômage, le chien voyait par instants son maître triste et chagrin ; puis, dès qu’un pied crotté venait à se mettre sur la sellette, le décrotteur reprenait sa sérénité.
Le barbet sans doute avait fait ces observations.
Alors il s’ingénia un moyen pour procurer à son maître une satisfaction continuelle, et le moyen qu’il avait trouvé était fort simple : il s’en allait au beau milieu du ruisseau, trempait ses pattes dans la boue la plus noire, et s’empressait de les essuyer sans bruit et comme par hasard sur les bottes luisantes des passants.
Le décrotteur alors faisait retentir l’air de ses sollicitations : « Décrottez ! faites décrotter vos bottes ! » disait-il de sa voix la plus sonore.
Les dandys s’apercevaient de la malpropreté de leurs chaussures, pestaient d’abord contre le chien, mais préféraient dépenser dix centimes pour être irréprochables.
Tant qu’il y avait des pratiques, le chien restait assis tranquillement sur son derrière à une certaine distance, mais il recommençait de plus belledès qu’il n’y avait plus de chalands.
Le décrotteur, heureux de voir abonder la pratique, ne grondait pas son chien, comme on le pense bien, et le jeune homme et la bête s’en allaient le soir goûter les douceurs d’une aisance due en partie à l’astuce du caniche.
Un Anglais qui avait admiré l’étonnante intelligence de l’animal, vint trouver un jour le décrotteur, et lui proposa quinze louis s’il voulait le lui céder.
Le maître, ingrat et sans cœur, livra pour cette somme l’ami de sa jeunesse, le généreux associé de ses travaux.
Le chien fut emmené à Londres, installé dans une riche demeure, fêté, couché sur de moelleux coussins.
Eh bien ! le pauvre animal était triste et semblait regretter sa vie passée, si pleine de misère et d’émotions.
Le jeune décrotteur, de son côté, commençait à se repentir de sa misérable avarice, de sa mauvaise action: les pratiques étaient rares et le commerce n’allait plus; il regrettait enfin son industrieux associé, lorsqu’un jour il le vit arriver vers lui bondissant de joie, et ayant fui les douceurs et les prévenances dont il était entouré sur les bords de la Tamise.
Il recommença ses exercices, retrempa ses pattes dans le ruisseau, et rendit de nouveau fructueuse la journée du petit décrotteur, qui ne s’en sépara plus.
Des biches sur un chemin de fer en Hongrie, une rencontre qui a failli faire des tas de victimes puisque les animaux étaient un grand troupeau qui traversait tranquillement le chemin de fer.
La séquence peut heurter la sensibilité des personnes fragiles, mais sachez qu’aucune biche n’a été blessée.
Deux labradors jouent et profitent de leur promenade avec leur maître.
Lorsque celui-ci lance un bâton, l’un d’eux se précipite et le rattrape,mais une cascade l’emporte et son ami le sauve en tenant le bâton qu’il a dans sa gueule.
C’est vraiment incroyable comme scène!
Comment faire face au braconnage de rhinocéros et sauver l’espèce aujourd’hui en voie de disparition ? Des questions auxquelles vont tenter de répondre cinq organisations mondiales de protection de la nature.
Réunies en Afrique du Sud en association avec Google, elles ont fondé la ‘‘Now or Never African Wildlife Trust’‘, maintenant ou jamais, il faut sauver la faune africaine. Une organisation dont l’objectif est de sauver et réinsérer des pachydermes orphelins exposés au braconnage.
Si vous regardez combien il reste de rhinocéros dans le monde, blancs et noirs, je crois qu’il est absolument crucial d’essayer de sauver, traiter, et guérir chaque rhinocéros que nous croisons. Déclare Johan Marais, vétérinaire.
Selon les associations de protection de la faune, l’espèce pourrait disparaître dans moins de dix ans. Actuellement, en Afrique du Sud, un rhinocéros meurt toutes les 10 heures 30 à cause du braconnage, soit 2 bêtes par jour.
La ‘‘Now or Never African Wildlife Trust’‘ veut sauver chacune des vies animalières possibles, selon Chris de Bruno Austin, fondateur du sanctuaire Care for Wild Rhino.
Nous avons passé un point critique. Nous devons sauver tous les orphelins, chacun d’entre eux est important désormais. Les blancs et les noirs d’autant plus. Les rhinocéros noirs sont vraiment, vraiment menacés.
Les derniers chiffres publiés par les organisations Save The Rhino et Lowveld Rhino Trust révèlent qu’il ne reste que 29 000 rhinocéros dans le monde, contre 70 000 il y a cinquante ans.
Le Parlement Européen souhaiterait aller dans ce sens
Dans l’ombre de son clapier, le lapin est l’animal le plus détenu en cage en Europe, sans qu’il existe de réelles normes sur leur élevage au niveau continental. Ainsi, le Parlement européen a décidé de prendre position.
Ce mardi 14 mars, les députés européens ont en effet voté un rapport d’initiative demandant l’élaboration de « normes minimales » pour améliorer le bien-être des lapins. Surtout, ils visent la suppression progressive des cages. Ils ont également demandé à la Commission européenne à adopter une législation spécifique sur cet élevage encore assez méconnu, et pourtant très répandu.
En effet, les chiffres sont plutôt alarmants. Chaque année, ce sont 320 millions de lapins élevés pour leur viande en Europe, et 99% sont enfermés dans des cages… Bref, le temps est certainement venu de prendre soin de ces petites bêtes comme l’affirme Stefan Eck, député européen allemand : « Il existe des normes réglementaires pour protéger les porcs, les veaux, les poules pondeuses ou les poulets de chair. Mais pasune seule ne concerne la protection des lapins ».
Dans les faits, il est clair que l’élevage de lapins en cage ressemble à un vrai cauchemar. Privés de grands espaces, ils grandissent et vivent dansdes petites cages hors-sol sans avoir le privilège de gambader, les rendant incapables de développer naturellement leur organisme. En outre,les lapins sont les animaux les plus exposés aux antibiotiques, d’aprèsun rapport livré par l’Agence nationale de sécurité sanitaire.
Quelle serait donc la meilleure solution pour améliorer les conditions d’élevage des lapins?Si l’idée est de supprimer progres-sivement les cages, il sera possible alors de s’orienter vers d’autres méthodes d’élevage comme les systèmes de parcs. Un système qui offrirait plus d’espace aux lapins.
Pour Léopoldine Charbonneaux, directrice de l’ONG « CIWF France », c’est un grand pas que le problème soit mis sur la table, avec des solutions de recours : « C’est une victoire formidable, un changement de paradigme. Ce combat était difficile car les lapins sont souvent associés aux clapiers. Mais les cages sont bien pires. Nous nous réjouissons que le texte parle de leur fin progressive et non de leur aménagement ». Elle avait d’ailleurs remis aux ministres européens de l’agriculture une pétition de 600 000
signatures qui allait dans le sens de ce combat.
Cependant, la bataille est très loin d’être gagnée. Pour Vera Jourova, commissaire chargée des consommateurs, les lapins sont déjà protégés par une directive datant de 1998 qui concernait tous les animaux d’élevage.
Puis, « la Commission est d’avis que les États membres concernés sont les mieux placés pour gérer les problèmes relevant de la
production ».
Seulement voilà, en Europe, seules l’Autriche et la Belgique ont interdit les cages en batterie en faveur des parcs. Également, l’Allemagne et le Royaume-Uni ont déjà adapté leur législation pour l’amélioration des conditions d’élevage des lapins. Sinon, le reste des États membres ne disposent pas de législation spécifique.
Dernier obstacle et pas des moindres : l’aspect financier. Second producteur mondial de viande de lapin, derrière la Chine, l’Union Européenne se repose surtout sur l’Espagne, la France et l’Italie qui cumulent 80% de la production européenne. Le souci c’est que, en France notamment, la consommation de lapin est en chute libre, surtout chez les jeunes.
Face à cela, les éleveurs restent donc assez frileux de se séparer de leurs cages, qui leur permettent d’élever leurs lapins à moindre coût. Passer au système de parcs entraînerait un surcoût de 30% pour l’éleveur, qui se répercutera sur le prix de la viande. Déjà que le lapin n’est pas la viande la moins chère du marché, l’augmentation de son prix pourrait encore plus refroidir les consommateurs. »
Un constat qui signifie que, une nouvelle fois, le changement devra d’abord venir de la part des consommateurs pour engendrer un cercle vertueux pour le bien-être de l’animal. Si le Parlement Européen va au bout de son idée, ce serait forcément une première bonne nouvelle !
choisissent leurs mâles grâce à un album
photos pour singes.
Vous aussi, vous cherchez désespérément l'amour (ou une opportunité quelconque de copuler) sur Album photos ? Rassurez-vous, vous n'êtes pas les seuls : dans un zoo néerlandais, les orangs-outans aussi cherchent à «correspondre» avec leur congénères... en swipant sur des tablettes tactiles spécialement adaptées !
Cela pourrait avoir l'air d'une blague, mais non, c'est très sérieux, confirment nos confrères du quotidien britannique The Guardian : dans le parc d'Apeldoorn, situé aux Pays-Bas, les scientifiques ont conçu un «Album photos pour singes» spécialement conçu pour faciliter les rencontres entre les orangs-outans mâles et femelles.
Et ce, dans le cadre d'un programme de reproduction de l'espèce.
Car les premières rencontres ne se passent pas toujours comme prévu ; les Orangs-outans ne se contentent pas de n'importe quel partenaire amoureux pour se reproduire : au contraire, ils sont très sélectifs, et il faut vraiment que le courant passe entre eux avant qu'ils fassent le premier pas... un peu comme les humains, avec lesquels ils partagent 96.4% de leur patrimoine génétique !
Facilliter les rencontres entre orangs-outans qui s'apprécient mutuellement.
Aussi, les responsables du parc en collaboration avec des chercheurs de l'Université de Leiden ont constaté que, durant les programmes de reproduction, les rencontres entre mâles et femelles se passent souvent mal et n'aboutissent pas à un acte de procréation, qui permettrait ensuite de péréniser cette espèce en danger d'extinction.
C'est donc pour préserver cette espèce et pour faciliter les reproduction des Orangs-outans en captivité qu'ils ont eu l'idée de créer un «Album photos pour orangs-outans» ! Une initiative qu'ils ne sont pas les seuls à expérimenter, par ailleurs : dans un zoo allemand, un programme similaire est en cours
Les chercheurs espèrent ainsi pouvoir éviter de faire se rencontrer deux orangs-outans non «compatibles» : en effet, les animaux peuvent être transportés d'un zoo à un autre, parfois sur de très longues distances, dans le cadre des programmes de procréation. Ces déplacement sont non seulement coûteux, mais ils sont aussi gênants pour ces animaux sylvestres, qui préfèrent de loin jouer dans les branches des arbres, plutôt que de parcourir des kilomètres — même pour les doux yeux d'une belle orang-outan femelle !
Alors, mieux vaut être sûr qu'ils ne fassent pas le voyage pour rien...
Les orangs-outans voient défiler les orangs-outans sur la tablette, et on observe leurs réactions. On leur fait ensuite rencontrer ceux vis à vis desquels ils ont le mieux réagi.
« Pour l'instant, cela ne reste que de l'ordre du visuel , explique Thomas Bionda, comportementaliste animal du zoo à NOS, une chaîne de télévision néerlandaise. Dans le règne animal, l'odeur peut également jouer un rôle très important dans les rapports entre individus. Mais chez les orangs-outans, le visuel et les expressions faciales sont quelque chose de très important.»
source : pureactu.fr
Comme on peut l'imaginer, ce genre de programme est une occasion rêvée pour ce scientifique, qui peut profiter de cette opportunité pour étudier les comportements amoureux des primates, et vérifier le véritable impact de l'apparence visuelle chez les orangs-outans.
Pour l'heure, cependant le programme a été momentanément interrompu : Samboja, une femelle au caractère apparemment bien trempé, a carrément explosé la tablette après avoir vu l'un des potentiels prétendants qui lui était proposé sur l'écran !
Ceci étant, les premiers résultats avec les autres spécimens de grands singes avaient été plutôt encourageants :les scientifiques planchent désormais sur un modèle renforcé avec une armature métallique et un écran plus solide, pour éviter toute déconvenue future !
Regardez cette courte vidéo de la BBC de la série d’histoire naturelle « The Blue Planet » pour voir les habitudes d’accouplement et les étonnantes couleurs changeantes des calmars et les mouvements bizarres du poisson à main le bien nommée.
Excepté en France, où l’appellation de Sapajou est couramment utilisée, Cebus capucinus est communément appelé singe capucin ou capucin moine. Par extension, ce terme de singe capucin désigne aujourd’hui toute une famille de petits primates du Nouveau Monde : les Cébidés.
Comme tous les singes capucins, le sapajou capucin est lié à la forêt sud-américaine.
Parmi les autres sapajous, le sapajou brun (Cebus apella) est, dans certains pays, dressé pour aider les personnes handicapées.
En effet, les sapajous, et notamment le capucin moine, sont considérés comme les singes les plus intelligents du Nouveau Monde.
Du Sapajou au Capucin
C’est à la fin du XVIe siècle qu’un explorateur français, Jean de Léry, rapporta la description d’une sorte de petite guenon noire, découverte lors d’une exploration au Brésil.
Baptisé sapajou, francisation du terme indien désignant ce petit primate, l’animal allait recevoir deux siècles plus tard une autre dénomination, attribuée par Carl von Linné.
Capucin moine. By Island Monkey . (CC BY-NC-ND 3.0)
Le naturaliste suédois nota que la disposition des poils formait comme une calotte de moine. Linné décida donc d’appeler ce singe « capucin », allusion peu flatteuse à l’ordre religieux du même nom.
Avec 34 espèces répertoriées, les Cébidés forment une famille richement diversifiée. Ces primates présentent des spécialisations anatomiques ou comportementales parfois uniques chez les singes.
Sapajou brun (Cebus apella). By Codiferous . (CC BY-NC-ND 3.0)
Ainsi, c’est chez les Cébidés, que l’on trouve les seuls singes au monde dotés d’une queue préhensile.
Cette queue est une véritable cinquième main qui facilite les déplacements aériens parmi les arbres.
Portrait du capucin moine.
La queue (appendice caudal) mesure 40 à 50 cm alors que le corps ne dépasse pas 46 cm. Le poids varie de 2 à 4 kg.
Une calotte de poils noirs se distingue sur l’occiput, le reste du visage étant blanc. Chez les spécimens âgés, les poils du visage peuvent formerde grosses touffes.
La fourrure en haut des membres et sur le plastron varie du marron clair au blanc cassé. La partie inférieure du corps, le dos et la queue sont de couleur plus sombre, brun foncé au noir.
By Maciek StL . (CC BY-NC-ND 3.0)
Il existe un léger dimorphisme sexuel, le mâle étant un peu plus gros que la femelle.
Les capucins ont des mains agiles. Leur pouce est assez long ce qui facilite une très bonne prise aux branches.
Contrairement au pouce de la main, le gros orteil est opposable aux autres doigts et leur permet de bien s’agripper.
Gros plan sur les mains de ce Sapajou brun. By Sarah and Lain . (CC BY-NC-ND 3.0)
Par contre, le pouce de la main est peu opposable aux autres doigts. Ce caractère primitif rend malaisée la manipulation d’objets.
Les mains portent de véritables ongles et non des griffes, contrairement aux ouistitis.
Les capucins possèdent de larges yeux et voient en couleur. Cela leur permet d’évaluer avec précision les distances et le degré de maturité d’un fruit.
Le singe capucin possède un très gros cerveau par rapport à sa taille.
Même si sa structure reste simple, il en résulte une très vive intelligence.
By Diver 227 . (CC BY-NC-ND 3.0)
Comme le montre sa morphologie, c’est un singe arboricole qui reste le moins longtemps possible au sol.
Le sapajou capucin évolue dans les forêts d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud. Il existe quatre sous-espèces de capucins moines qui occupent des zones géographiques différentes :
Cebus capucinus limitaneus : Belize, Honduras et NicaraguaC. c. imitator : Costa Rica et PanamaC. c. capucinus : ColombieC. c. curtus : île de Gorgone et au Nord de la Colombie.
Alimentation des capucins.
Les capucins se nourrissent surtout de fruits mûrs et d’insectes adroitement saisis au vol. Mais, ils peuvent tout aussi bien consommer des fruits verts, des feuillages, des graines ou des racines. Ils s’alimentent également de crabes ou d’huîtres et de petits vertébrés ainsi que d'oisillons.
By Maciek StL . (CC BY-NC-ND 3.0)
Ce sont des animaux qui prennent leur repas à table dans le sens propre du terme. Ils ont en effet l’habitude de constituer une petite tablette avec leurs deux avant-bras serrés l’un contre l’autre à hauteur de la poitrine.
Prenant en bouche les graines disposées sur cette tablette improvisée, ils les mâchent et en recrachent les parties non comestibles sur cette même tablette.
Ils sont capables de casser des coques de noix dures en les frappant des deux mains contre un tronc d’arbre.
Mode de vie du sapajou capucin.
Comme tous les singes capucins, le sapajou vit essentiellement dans la cime des forêts, à l’abri des prédateurs.
Il évolue principalement dans la partie moyenne de la canopée.
La recherche de nourriture au sein du territoire se fait en groupe. Ils selèvent avant l’aube et se dirigent vers les lieux de récolte.
Au sein des colonies, les individus âgés qui ont de l’expérience savent localiser et reconnaître les fruits comestibles.
Des éclaireurs sont postés en avant-garde, parfois à plus de 400 mètres.
By g_na . (CC BY-NC-ND 3.0)
De saison en saison, la mémoire et l’intelligence de ces animaux sont mise à contribution. Ils planifient donc chaque excursion en fonction des besoins alimentaires.
Accrochés au dos de leur mères, les jeunes peuvent mémoriser les directions et les aliments sélectionnés en fonction des saisons.
Vagabondant d’arbre en arbre, les sapajous capucins prennent un premier « brunch » en matinée, puis opèrent une pause qui permet aux mères d’allaiter leurs nourrissons.
Les adultes en profitent pour prendre un bain de soleil et les juvéniles jouent entre eux.
Après cette longue pause digestive, l’après-midi est consacrée au ramassage de nourriture avant que la nuit tombe.
By Maciek StL . (CC BY-NC-ND 3.0)
Bien sûr, comme chez tous les primates, l’épouillage est un moment de détente qui renforce le lien social entre individus.
Un groupe reste sur un territoire tant que la nourriture est abondante. Ils continuent ensuite leur chemin.
Organisation sociale.
La polygamie est de règle. Cependant, elle s’organise autour d’un pouvoir hiérarchique détenu par un couple dominant.
Les troupes rassemblent une vingtaine d’individus en moyenne.
Le chef de clan est prioritaire pour s’alimenter ainsi que pour s’accoupler. Le cœur du groupe social abrite les favorites du mâle dominant, accompagnées de leurs enfants en bas âge.
By Maciek StL . (CC BY-NC-ND 3.0)
La hiérarchie sociale des capucins moines est assez complexe car ce n’est pas forcément un mâle qui domine. Parfois, il s’agit d’une femelle.
De plus, il y a plusieurs mâles reproducteurs au sein du groupe.
Si les mâles changent volontiers de groupes au cours de leur existence, les femelles assurent toujours la pérennité du clan.
Cri du singe capuccin.
Les juvéniles qui sont les jeunes âgés de moins de 2 ans forment un groupe distinct. En marge du clan, vivent les mâles adultes, dominants déchus ou jeunes en passent de prendre le commandement.
Capucin moine. © dinosoria.com
Ces mâles assurent la sécurité du clan. Ce sont les premiers qui donnent l’alerte en cas de danger.
Les Cébidés sont équipés de cordes vocales très développées qui leur permettent une grande gamme de cris.
Ils crient, hurlent ou chuintent selon les circonstances.
L’union fait la force et en cas d’attaque, les sapajous capucins n’hésitent pas à empoigner des bâtons pour faire face à l’assaillant.
Les clans sont régulièrement attaqués par les rapaces, les serpents dont le boa constricteur, les pumas ou les jaguars.
La reproduction.
C’est à la femelle que revient l’initiative de l’accouplement. Cette dernière aborde un groupe de mâle, haussant les sourcils et esquissant une moue des lèvres bien particulière.
Le mâle qui est intéressé lui offre alors un accouplement rapide pour la quitter aussitôt.
Le pic des naissances se situe au moment de la saison des pluies, période la plus faste en ressources alimentaires.
Après une gestation d’environ 5 mois, la femelle met au monde un seul petit.
Les jumeaux sont rares. Elle met son petit au monde dans les arbres.
Pesant 200 à 300 grammes, le nouveau-né s’agrippe immédiatement à la fourrure de sa mère. Il ne la quittera pas pendant un mois.
By Maciek StL . (CC BY-NC-ND 3.0)
A 2 mois, le bébé sapajou utilise sa technique d’accrochage sur d’autres dos que celui de sa mère. C’est un début d’émancipation.
Les femelles qui ne sont pas encore en âge de procréer ont officiellement en charge le rôle d’assistance maternelle.
By Maciek StL . (CC BY-NC-ND 3.0)
Très vite, l’enfant se met à grimper et à explorer le monde. Il établit des liens avec les autres membres et se fait des amis parmi les autres juvéniles.
Tous ces contacts sont primordiaux pour sa future vie sociale et peut-être qu’un jour le jeune obtiendra le rôle de dominant.
Mais pour cela, il doit s’affirmer socialement.
En captivité, le record de longévité est de 46 ans.
Les singes capucins au cinéma.
Il est fréquent de voir dans les productions hollywoodiennes, retraçant la vie de Cléopâtre, de la reine de Saba ou de l’empereur Néron, ces mignons petits singes domestiqués.
Les Cébidés séduisent les metteurs en scène par leur intelligence et leur apparence joviale.
Mais ce recours à des singes du Nouveau Monde est irréaliste car ceux-ci n’ont été découverts qu’avec les premiers explorateurs de l’Amérique, soit environ 10 siècles après les évènements présentés dans ces films.
Les singes capucins et l’homme.
Le véritable danger pour l’avenir des capucins est lié à la déforestation. A côté des dommages de cette activité humaine, la chasse est très secondaire.
Le déboisement est si intensif que plusieurs espèces de Cébidés sont en danger d’extinction.
Sapajou brun. By Codiferous . (CC BY-NC-ND 3.0)
Plusieurs pays d’Amérique du Sud ont mis en place des mesures pour interdire la vente des singes capucins qui sont destinés aux zoos, aux laboratoires ou comme animaux de compagnie.
La science n’a parfois aucune conscience. Entre 1968 et 1972, 170 000 singes-écureuils ont été vendus aux instituts de recherche biomédicale américains.
Tristesse et desespoir se lisent dans le regard de ce capucin moine. By Alumroot . (CC BY-NC-ND 3.0)
La grande majorité des singes capturés ne survit même pas au transport vers l’Amérique du Nord ou l’Europe.
De plus, pour capturer les jeunes, les trafiquants tuent les adultes et les mères en particulier.
Le WWF déploie de gros efforts pour s’assurer du respect des règlements de protection.
Mais si nul ne prend conscience qu’il faut stopper net le déboisement des grandes forêts, l’avenir des singes du Nouveau Monde se résumera à être confiné dans quelques réserves.