Animaux sauvages et domestiques.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 4 mois
03/11/2016 - 15:39

31/10/2016 - 18:12
 En Australie, il existe un hôpital entièrement réservé aux bébés chauves-souris abandonnés par leur mère



Oubliez vos préjugés sur les chauves-souris : ces petit animaux volants sont tout simplement craquants ! D’ailleurs, en
Australie, ces adorables petites boules de poils ailés ont la chance d’avoir un hôpital rien que pour elles. On vous emmène à la découverte de cet établissement hors de commun qui accueille les bébés chauves-souris abandonnés par leur mère.
 

Situé dans l’Est de l’Australie, le TOLGA bAT HOSPITAL  est un refuge pour les bébés chauves-souris abandonnés, bien que
l’établissement accueille également des adultes jugés trop vieux pour continuer leur vie au zoos. Ici, tout fonctionne de la même façon que dans un hôpital pour humain.

Ainsi, ces chauves-souris frugivores de la famille des PTEROPODIDAE  sont logées dans de grandes serres et reçoivent nourriture et soins adaptés à leur état de santé.

En général, les principales causes de l’arrivée de ces bébé chauve-souris au Tolga Bat Hospital sont soit la PARALYSIE TRANSMISE PAR UN TIQUE , soit la mort de leur mère. Fort heureusement, les médecins de ce centre animalier pas comme les autres prennent grand soin de ces adorables petites créatures dont certains ressemblent étrangement à de petits chiots tout mignon.

En effet, du biberon au lit douillet en passant par les moments de tendresse, tout les éléments sont réunis. Un véritable
hôtel de luxe pour bébés chauve-souris !




















Cet hôpital est aussi génial que ces pensionnaires sont craquants ! Nous, on est tombés sous le charme de ces bébés chauves-souris qui ressemblent à tout sauf à de terrifiantes créatures : on dirait presque d’adorables petits chiots.
31/10/2016 - 09:32
Un martinet noir a volé dix mois sans se poser.


 
Un record de vol non-stop a été révélé par une étude suédoise et suscite de nombreuses questions.
  
Le martinet noir bat le record de vol non-stop de toutes les espèces d’oiseaux en restant en l’air jusqu’à dix mois sans se poser. Cette découverte «repousse les limites connues de la physiologie animale», selon des chercheurs suédois.
«Voler pendant dix mois est la plus longue durée enregistrée chez les oiseaux,c’est un record», assure le professeur Anders Hedenström, biologiste del’université Lund en Suède et principal auteur de cette étude publiée jeudi dans la revue Current Biology.
Utilisant les données transmises par de petits récepteurs attachés à treize martinets, les chercheurs ont pu déterminer que ces oiseaux se posaient seulement pendant deux mois de l’année au moment de la reproduction.
Pendant les dix autres mois, ils sont en vol, se nourrissant et hibernant tout en migrant vers le sud du Sahara.
«Ils dorment peut-être en planant»
Les données collectées en continu – vitesse, accélération en vol, le fait d’être posé – ont montré que certains des martinets noirs se posaient brièvement la nuit, quelquefois la nuit entière.
Mais ils ont passé plus de 99,5% de leur dix mois de migration et d’hibernation en vol, selon ces chercheurs. Cependant d’autres oiseaux de l’étude ne se sont pas posés une seule fois pendant ces dix mois.
Chaque jour au crépuscule et à l’aube, les martinets noirs montent jusqu’à unealtitude de 2000 à 3000 mètres, note M. Hedenström. «Ils dorment peut-être quand ils planent pour descendre, mais nous n’en sommes pas sûr».
Les martinets qui ont effectué un vol non-stop ont vu de nouvelles plumes pousser, ce qui n’apas été le cas pour ceux qui se sont posés occasionnellement pendant le vol de dix mois. Des différences qui pourraient être des indicateurs de leur état de santé, notent ces biologistes.
Nouvelles questions
Ces découvertes sur les martinets noirs suscitent de nouvelles questions sur l’énergie consommée pour voler dix mois sans s’arrêter et comment les oiseaux peuvent dormir tout en volant.
Une autre étude publiée en juin dans Science indiquait que les frégates du Pacifique, de grands oiseaux à la queue fourchue, peuvent voler pendant plus de deux mois sans se poser lors de leurs migrations transocéaniques.
Ces oiseaux de mer énigmatiques, car difficilement observables, se nourrissent de poissons volants et possèdent de larges ailes qui  leur donnent l’envergure et la capacité exceptionnelles de planer.
(Source : 20 Minutes)
30/10/2016 - 12:07
30/10/2016 - 10:11
Oisillon tombé du nid : que faire ? ,

Marie-Céline Jacquier, Futura-Sciences

De manière générale, si vous trouvez un oisillon tombé du nid, il ne faut pas le ramasser car il est rare qu’il soit abandonné et ses parents sontsouvent à proximité. Cependant, s’il est en danger ou blessé, vous pouvez le mettre en lieu sûr.
Un oisillon peut se retrouver hors de son nid, soit volontairement, soit parce qu'il a été poussé par un autre oiseau (un coucou ou ses frères de couvée), soit à cause du vent ou d'une mauvaise fixation du nid. L'oisillon se retrouve alors par terre et émet de petits cris pour appeler ses parents.
N'intervenez qui si l’oisillon est en danger ou blessé.Le plus souvent, les parents ne sont pas très loin, en train de chercher
de la nourriture. Il est donc conseillé de laisser l'oisillon là où vous l'avez trouvé, afin que ses parents s'en occupent, et intervenir le
moins possible si l'oisillon semble en bonne santé et hors de danger.
Reste que si l'oisillon se trouve dans un endroit dangereux (près d'une route, à proximité de prédateurs comme des chats), vous pouvez le mettre en sécurité en hauteur, près de l'endroit où vous l'avez trouvé. Si l'oisillon est encore en duvet (nu) ou possède très
peu de plumes, il peut être replacé dans son nid.
Odeur humaine : l'oisillon ne sera pas rejeté par ses parents.Vous pouvez mettre des gants lors de cette opération, mais ne craignez pas que l'oisillon soit rejeté par ses parents à cause de votre odeur si vous le manipulez à main nue.
Si l'oiseau est blessé, contactez un centre de sauvegarde de la faune sauvage habilité pour s'en occuper, car beaucoup d'oisillons sauvages sont protégés et il est interdit de les abriter chez soi. La LPO (Ligue pour la protection des oiseaux) a créé sept centres de sauvegarde et deux unités mobiles de soins en France.
30/10/2016 - 07:55
Une Chouette Hulotte Dans Le Jardin...
Par Charlotte Fauve
 
S'il préfère la forêt, ce rapace nocturne fréquente aussi les parcs et les jardins, même en ville.
Explications et conseils de Romain Sordello, du Museum national d’histoire naturelle, pour que ce bel oiseau de nuit vienne nicher dans vos bosquets. Chouette !


Surprise : nocturne et mystérieuse, la chouette hulotte se rencontre à la campagne… comme à la ville : « C’est l’un des seuls rapaces nocturnes que l’on puisse trouver jusque dans les grandes métropoles...
De nombreux couples nichent à Marseille et elle s’est déjà reproduite en plein cœur de Paris, même si ces dernières années elle s’y est faite rare sans que l’on comprenne exactement pourquoi» , explique Romain Sordello, du Museum d’Histoire Naturelle, à l'initiative du projet La Hulotte Parisienne.
Fidèle...La chouette hulotte ?A condition, toutefois, de savoir accueillir cet animal très fidèle à sonterritoire… et à son partenaire : « Tout au long de sa vie, elle ne change pas de compagnon : une fois formé, le couple ne se quitte plus ! »
Où & comment L’observer ? Discrète, la chouette ? Nocturne, elle passe souvent inaperçue, seul son cri la faisant repérer. Son hululement est en effet bien connu : Hou hou hou, fait la chouette… mâle.
Quant à la femelle, elle se signale par des couinements aigus plus réservés.
Pour former votre oreille, il est possible d’écouter de nombreux enregistrements de chants et de cris... Sur
http://www.xeno-canto.org/explore?query=strix+aluco
Au sol, des plumes striées de marrons clairs et foncés indiquent égalementson passage… comme la présence de pelotes de réjection...« Ce sont de petites boulettes cylindriques, grises et pelucheuses, de 4 à 5cm de long et d'environ 2 cm de diamètre, qui contiennent les débrisde la proie que la chouette n’a pas réussis à digérer et qu’elle recrache donc du haut de son perchoir.
On peut alors en trouver au sol par petits tas au pied des arbres, » précise Romain Sordello.

Zoom sur une pelote de réjection de chouette hulotte: elle contient des débris alimentaires non digérés par l'oiseau.

Pour les Parisiens, si vous constatez qu’une chouette hulotte est présente, voire niche, dans votre jardin, n’hésitez pas à contacter La Hulotte Parisienne, qui se fera un plaisir de vous informer et vous accompagner dans vos observations !
Que mange-t-elle ? Carnivore, la chouette hulotte se délecte de rongeurs : campagnols, mulots, souriset même, en ville, rats. Elle peut également consommer des oiseaux, y compris des pigeons, des amphibiens, des chauves-souris et des insectes.
Tout y passe… à condition qu’il y ait chasse !

L’oiseau n’étant pas charognard, rien ne sert en effet de chercher à la nourrir : « La chouette hulotte a besoin d’attraper elle-même ce qu’ellemange, explique Romain Sordello : elle délaissera donc viande et carcasses au sol. »
En raison de son régime alimentaire, les pesticides lui sont évidemment fatals : « En cas d’infestation, les produits de type raticides ou rodenticides sont à bannir, mieux vaut privilégier les techniques de piégeage, telles que les traditionnelles tapettes à souris ! » 
Quels espaces lui sont favorables ? La chouette hulotte est un oiseau forestier ; en milieu habité c’est donc les jardins boisés et les bosquets qu’elle recherchera en priorité, plus que les jardins ouverts avec de grandes pelouses.
Elle affectionne en particulier les boisements qui disposent d’une strate herbacée et arbustive, car ceux-ci favorisent la microfaune et notammentles petits rongeurs qu’elle chasse.
Elle préfère donc les boisements formés de feuillus plutôt que de résineux, dont les aiguilles, en tombant, acidifient le sol et empêchent la végétation de pousser.
« La présence d’arbres à lierre augmentera aussi fortement la qualité du milieu pour cette espèce, ajoute Romain Sordello. 
Le lierre, avec son feuillage permanent, offre en effet aux chouettes des cachettes bien opaques pour passer la journée en toute discrétion, été comme hiver, à l’abri des regards des oiseaux diurnes qui peuvent lui être hostiles comme les corneilles, les pies ou les geais... »
Où niche-t-elle ? Pendant la période de reproduction, la chouette hulotte investira la cavité d’un vieil arbre pour nicher. 
« Dans les jardins, ces arbres sont souvent supprimés car leurs propriétaires craignent qu’ils ne tombent, explique Romain Sordello. 
Mais au niveau écologique, leur fonctionnalité reste complètement différente des spécimens plus jeunes...
S’il n’y a pas de risque de chute ou s’il est limité, il ne faut donc pas hésiter à les conserver, quitte, si l'arbre est un peu fragile, à le protéger d’un cercle de hautes herbes pour éviter que les enfants n’y accèdent et ne s’y appuient. »
Construire un nichoir pour la chouette hulotte Si les arbres de votre jardin sont tous très jeunes, et donc probablement sans cavités naturelles, il reste possible de créer un nichoir, c'est-à-dire une cavité artificielle...
Cette profonde caisse en bois, placée de 4 à 5m de hauteur dans un arbre, permettra à l’oiseau de se reproduire et d'y élever ses petits.« En revanche attention, une fois placé, pratiquez vos observations de loin et discrètement pour ne pas déranger les éventuelles chouettes qui l’occuperont.
Rappelons que la Chouette hulotte est une espèce protégée sur l’ensemble du territoire national : il est donc interdit de perturber et encore moins manipuler ces oiseaux hors dérogations administratives spécifiques.»

Pour les bricoleurs, il suffit de quelques planches de bois pour fabriquer un nichoir.
Enfin, si votre jardin héberge un vieux bâtiment disposant de combles, veillez également à laisser des ouvertures.
Les chouettes hulottes peuvent utiliser les combles et les greniers en substitution, pour nicher en l’absence de cavités d’arbres. Et dans tousles cas, les combles pourront aussi être propices pour d’autres animaux, telles que la chauve-souris ou la chouette effraie...
Bon à savoir !

Attention, les poussins de chouette hulotte sortent du nid avant d’être complètement sevrés. Pendant plusieurs semaines, ils apprennent donc à voler et à chasser autour de l’arbre où ils sont nés, sous la surveillance attentive de leurs parents. La journée, ils peuvent alors se retrouver à découvert et laisser penser qu’ils sont abandonnés. Pas d'inquiétude pour autant, explique Romain Sordello...
« Si vous apercevez un jeune au sol, il ne faut pas l'emmener chez un vétérinaire, à part si vous constatez qu’il est blessé, par exemple avec une aile cassée ou du sang apparent. 
Le bon comportement est de le laisser sur place, éventuellement de le déplacer pour le déposer dans la végétation, à l’écart du passage et caché des prédateurs  tels que les chats et les renards... »
Comment améliorer la qualité nocturne de votre jardin ?
La chouette hulotte, en tant qu’oiseau vivant la nuit, est extrêmement sensible à la pollution lumineuse émise par les éclairages artificiels...
« Ses yeux se trouvent au fond de paraboles qui maximisent la réception de la lumière nocturne, ce qui lui permet de voir même avec une très faible intensité lumineuse, équivalente seulement à la Lune ou au ciel étoilé » rappelle Romain Sordello.
En conséquence, si vous éclairez votre jardin, le choix des luminaires est important : ciblez ceux dont la lumière est dirigée vers le sol et non pas vers le ciel pour limiter les risques d’éblouissement.
Dans le même temps, cela contribuera à diminuer la lumière diffuse partant dans l’atmosphère, qui crée un halo lumineux au-dessus des villes et masque ainsi les étoiles.
Le rapace - et les astronomes - vous en remercieront !
Enfin, vous pouvez également utiliser des détecteurs de présence pour éclairer au plus près de vos besoins... et rendre ainsi aux chouettes le noir dela nuit lorsque vous n’êtes pas dans votre jardin !
Plus d’informations sur la pollution lumineuse...www.nuitfrance.fr


Comparaison de deux luminaires...
Si le halo du premier dérange les rapaces nocturnes notamment par les risques d’éblouissement, le second assure davantage la tranquillité des oiseaux.

29/10/2016 - 20:07
Vos photos et articles sont des régals, merci beaucoup!
29/10/2016 - 18:55
Animaux de compagnie : les meilleurs alliés anti-stress


Passer du temps avec ses amis à quatre pattes permet de prendre du recul sur ses problèmes, de baisser sa tension
artérielle et de se détendre.

Non seulement les animaux qui partagent notre quotidien nous apportent de la compagnie, mais ils peuvent également nous aider à nous détendre lorsque le stress prend le dessus. D’après un récente étude citée par les américains et menée par les chercheurs de la Harvard school of public health, 87% des personnes qui passent du temps avec des animaux disent se sentir plus centrées et plus sereines.

La prochaine fois que vous vous sentez déphasé, cherchez un compagnon à quatre pattes pour profiter des bénéfices qu’il apporte pour la santé.

Les animaux diminuent l’hormone du stress
Quand vous caressez votre chien, chat ou cochon d’Inde, il n’est pas le seul à profiter de ce moment apaisant. Passer du temps avec des animaux de compagnie après avoir vécu un moment stressant permet de diminuer les niveaux de cortisol, l’hormone du stress, et d’augmenter le taux d’ocytocine, l’hormone du bonheur.

Les animaux abaissent la pression sanguine
L’hypertension et une hausse du rythme cardiaque font partie des effets secondaires liés au stress. En profitant des vertus apaisantes des animaux de compagnie, on contribue à la baisse des risques de troubles cardiovasculaires.
D’après une étude australienne, les propriétaires de chiens ou de chats présentent une pression sanguine plus basse que celle des personnes n’ayant pas d’animaux.

Les animaux nous aident à relativiser
Vos tracas du quotidien prennent le dessus ? Un animal peut vous aider à vous en débarrasser. En cas de coup de stress, rien ne vaut une promenade avec un chien.
Regarder un animal apprécier les petites choses de son entourage aide à relativiser ses soucis et à prendre du recul.  
29/10/2016 - 09:51
Léopard d’Afrique, réserve privée de Londolozi, Afrique du Sud








C’est certainement la nuit que vous aurez le plus de chance d’apercevoir ce félin. Le léopard d’Afrique vit en Afrique subsaharienne dans des habitats extrêmement variés, qui vont de la savanne aux montagnes, en passant par les déserts. Agile grimpeur, il vit une partie de son temps dans les arbres pour s’y reposer ou stocker de la nourriture. Certaines
personnes ont même observé dans les arbres des carcasses qui font deux fois le poids de ce félin. Imaginez la force qu’il faut pour réaliser cet exploit !

27/10/2016 - 15:17
Les chevaux pottoks du Pays Basque

Il n’y a pas que des moutons dans les montagnes basques ! Il y a également des pottoks, d'adorables poneys que les marcheurs peuvent facilement approcher. La chose est d'autant plus aisée qu'un guide peut les accompagner.
Pottok du Pays basque
Ces petits chevaux, d'1,30 mètres environ en montagne, vivant en semi-liberté, font partie intégrante du paysage basque. Au même titre que la marmotte peuple depuis toujours les hauts sommets, les pottoks ont colonisé les lieux il y a plus de 12 000 ans sans demander leur avis aux hommes.
A noter : les "pottoks de prairie" ou dit "de sport", élevés et plus protégés, peuvent atteindre 1,47 m.

Leur territoire s'étend de l'Atlantique à Saint-Jean-Pied-de-Port, ne dépassant guère Iraty trop régulièrement enneigé. L'animal n'aime pas la neige profonde qui l'empêche de couvrir ses besoins en nourriture. Ces bêtes-là ne rentrent pas à l'écurie ou à la ferme
l'hiver venu : les vrais pottoks (au pluriel on dira aussi "pottokak" en basque), c'est-à-dire les plus petits d'entre eux, peuvent tenir toute
l'année dans les montagnes. 

Les hommes en voulant s'approprier ces gentils semi-sauvages et notamment modifier par croisement leur couleur d'origine bai à bai brun foncé presque noir les ont également fait grandir. Ils voulaient les éclaircir sans doute pour les rendre plus rassurant et les vendre ainsi aux poney-clubs qui les destinent aux enfants. Mais grandi l'animal ne peut plus rester en permanence en montagne pour s'y nourrir car les maigres ressources pyrénéennes ne lui suffisent plus.

Son caractère plutôt rustique l'a cependant tenu éloigné de la domestication à outrance et à l'exception de quelques
activités dans de rares mines de la région ou pour la contrebande, le pottok s'enorgueillit d'un titre d'affranchi historique. Pas besoin de
l'enfermer puisqu'il résiste bien seul dans la nature. 

Familles, gardez en mémoire cette indépendance lorsque vous les croiserez :sans être agressif, ce cheval préfère qu'on lui laisse 3 à 4 mètres de distance, bien que gourmand (il peut même voler un sac à dos bien garni à l'occasion) le nourrir ne serait pas lui rendre service, s'il s'approche un peu plus que 3 mètres (il est gourmand, on vous dit !) nepas lui toucher le derrière, ne pas insister pour le caresser, le RESPECTER !

L'été, la Rhune et son fameux petit train drainent énormément de visiteurs "qui confondent parfois la nature et Disneyland" comme le déplore le guide Stéphane Semper à l'origine de la "rando des pottoks" de Terre et Côte Basques. Il ajoute que "les parents
qui croisent un troupeau poussent parfois leurs enfants à les câliner comme Mickey dans son parc. Or, a l'instar des vaches, ils n'aiment pas toujours être touchés. Et c'est là qu'arrivent ruades et morsures" !
             Petit train de la Rhune
Mais cela demeure une rencontre incontournable avec une race primitive locale déjà représentée sur les peintures
rupestres préhistoriques des grottes de la région (Sare ou Isturitz).
Les randonneurs de tous âges et de tous niveaux ne manqueront pas de la faire au détour d’un chemin de contrebandier dans les hauteurs de Biriatou.

La Rhune.
Accompagnés de leur guide, 3 heures de marche sur 300 mètres de dénivelée les attendent, accessibles dès 5/6 ans. Le chemin
qui mène au Mont du Calvaire (promis, ce n'est pas une randonnée difficile malgré le nom !) offre à l'arrivée un très beau point de vue.
Au passage vous aurez même découvert des plantes carnivores. Parce que votre guide est également intarissable sur la flore, la géologie ou encore le panorama. Vous vous trouvez alors sur le dernier bout des Pyrénées françaises avant l’Espagne toute proche à vol de faucon, autre roi de ces terres pastorales. Mais c'est une autre rencontre...

Petit cheval des montagnes basques : le pottok