Animaux sauvages et domestiques.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 4 mois
12/09/2016 - 14:15
Le pigeon de Nicobar.

Le pigeon de Nicobar, une des plus belles espèces de volatiles au monde, serait un parent du dodoCharlene

Pour ceux qui ne le savent pas, le dodo est un grand volatile qui a disparu un peu avant le XVIIIème siècle. Il
peuplait auparavant l'île Maurice. Cet oiseau, d'environ 10 kg, était une proie facile. En effet, sa condition physique l'empêchait entre
autres de se déplacer rapidement et correctement.

L'extinction de l'espèce est due à la colonisation des européens qui les ont tout bonnement massacrés. Les chats, chiens et autres animaux ramenés sur l'île n'ont pas arrangé les choses non plus. Voilà pour la mise en contexte.
 
Passons maintenant au véritable protagoniste de cet article, le pigeon de Nicobar, aussi appelé Nicobar à camail.

Cet oiseau d'une rare beauté appartiendrait à l'espèce de volatiles se rapprochant le plus de notre fameux dodo. Ce beau pigeon vit dans les îles Nicobar.
Il possède des plumes de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel et en cela, il ne ressemble en rien à son cousin éloigné le dodo. D'après les spécialistes, il ne posséderait que très peu de prédateurs dans son milieu naturel. Ce qui expliquerait un si joli plumage.

Il n'a pas eu besoin de se cacher puisque jamais chassé. On vous laisse observer le superbe volatile en image. probablement l'un des
plus jolis au monde :
@Wikipedia@Pixabay
12/09/2016 - 07:17
Quelques animaux sauvages de france
 



 
Après avoir été complètement éradiqué au début du XXe siècle, le loup est réapparu dans les Alpes françaises en 1992
 

 Le lynx boréal vit dans le Jura, les Vosges et les Alpes, il ne reste plus que 150 à 200 individus en France.
 

29 ours vivaient dans les Pyrénées en 2015. L'ours en photo se nomme Balou
 

Le renard roux vit sur tout le territoire français à l'exception des massifs montagneux
 

Les sangliers vivent dans toute la France

Le territoire français est riche de paysages, de patrimoines, mais aussi d'une faune très variée.
Aujourd'hui nous vous proposons d'observer 10 mammifères sauvages qui vivent dans nos contrées.

Le bouquetin vit dans les Pyrénées et les Alpes du sud de la France
 

Le cerf vit quasiment sur l'ensemble du territoire français
 

Les chamois ou isards vivent dans les principaux massifs montagneux : Pyrénées, Alpes, Jura, Vosges et Massif Central
 

Le chevreuil vit sur l'ensemble du territoire français à l'exception des massifs montagneux
 

La plupart des daims de France vivent en captivité, mais certains se
sont échappés lors de la tempête de 1999 et vivent de manière sauvage,
notamment en Alsace, Île de France et dans le Centre
11/09/2016 - 12:11
Pourquoi le chat ronronne-t-il ?

Le ronronnement du chat est souvent perçu par son propriétaire comme une manifestation de bien-être et d'affection. Certes, c'est souvent le cas,mais bien d'autres raisons peuvent provoquer les ronrons d'un félin...
et pas seulement le plaisir !


Chat se reposant au jardin

Le ronronnement correspond à un mode de communication, d'abord avec sa mère quand il est chaton , puis avec ses semblables ainsi que les humains. Et il varie selon ses émotions et ses attentes.

Mais il reste délicat de différencier les types de ronrons, d'où la difficulté pour le maître de les décrypter. Il faut être attentif aux autres signes d'humeur de son félin (la positiondes oreilles, de la queue...) ainsi qu'au contexte.

Un chat  qui vient se frotter à vos jambes en ronronnant vous réclame sûrement quelque chose : des caresses, de la nourriture...Si le ronronnement d'un chat pelotonné en boule sur vos genoux, les yeux mi-clos, se laissant caresser, exprime sans doute le contentement, il peut, en d'autres circonstances, traduire un état de soumission (face à un congénère dominant), de stress, de peur...
Un chat en souffrance, malade ou mourant ronronne également.


Ces "ronronnements de mal-être" peuvent être interprétés comme un besoin de se rassurer dans une situation critique.

D'après certaines études, ronronner serait bon pour la santé de minet... mais aussi pour la vôtre ! Grâce à son effet apaisant et relaxant.
À défaut de pouvoir adopter un chat, il existe des CD de ronronnements enregistrés  pour vous aider à combattre le stress et faciliter votre endormissement : cela s'appelle la ronronthérapie !

10/09/2016 - 07:01
UN SAFARI EN PLEIN PARIS !

 
 
On a vu une empreinte de yéti fossilisée dans la neige en plein Paris… Pas
si absurde lorsqu’on connaîtla maison Deyrolle, un cabinet des
curiosités parfaitement unique, situé dans le 7ème.

Depuis presque 200 ans, cette boutique collectionne animaux empaillés et
fossilisés, planches pédagogiques anciennes et autres objets aussi rares
qu’insolites dans un immeuble d’époque de la Rive Gauche.

 


Pour échapper à la frénésie parisienne, cette boutique se présente comme le
refuge idéal, à condition de ne pas flipper devant les crocs acérés d’un
renard et la tête de rhinocéros qui jaillit du mur. De fait, la maison
Deyrolle s’est spécialisée dans la taxidermie (pour ainsi dire, l’art de
donner l’apparence du vivant à des animaux morts) et dans l’entomologie
(qui est l’étude des insectes).

A sa création en 1831, elle est devenue la référence en matière de
matériel pédagogique : l’édition de planches murales et d’ouvrages
spécialisés, balayant divers thèmes (zoologie, botanique, géographie,
anatomie humaine, géologie, …) lui a valu un grand
succès auprès d’écoles et d’universités du monde entier.

 




Les planches et ouvrages pédagogiques éditées par la maison Deyrolle

Lorsqu’on tire la poignée de Deyrolle, c’est donc pour entrer dans un lieu hors du commun.
Les boiseries et les dorures se marient parfaitement aux tons bleu-vert
qui habillent les murs, donnant ainsi à ce cabinet beaucoup de cachet. 

Plus qu’une visite, c’est une expédition : on déambule entre de drôles de
phacochères, des félins enragés, des volatiles en tout genre, des
papillons majestueux, des fioles d’huiles de mandragore et autres
raretés extraordinaires…

 








Une salle dédiée à leur collection de papillons : des espèces très rares !


Au fil des siècles, la maison n’a cessé de récolter les carcasses
d’animaux aussi exotiques qu’inattendus pour le plus grand plaisir des
Parisiens.

On imagine scientifiques et chasseurs brandir fièrement leurs proies avant
qu’elles deviennent immortelles, coincées entre ces murs pour toujours.

Enfin, pas pour toujours puisque chaque objet est à vendre !
 


Deyrolle collectionne également les coquillages et les crustacés !

Même si les images parlent d’elles-mêmes, on vous conseille vivement d’aller y faire un tour, vous ne serez pas déçus !
Toutefois, pour ceux qui ne seraient pas très friands d’animaux morts, pas de
panique, vous pouvez aussi acheter des fioles de jus de dragon pour une
vingtaine
d’euros, de quoi préparer une bonne potion magique…
 


Le rez-de-chaussée de la boutique où l’on trouve des accessoires en tout genre…



 
09/09/2016 - 19:56
Top 20 des espèces menacées par le réchauffement climatique et l'Homme
 
Dans la dernière édition de la fameuse Liste rouge de l’UICN, sortie en septembre 2016, quatre grands singes – sur six ! – sont désormais classés dans la catégorie « En danger critique d’extinction ».
Chimpanzés et bonobos sont mieux lotis : ils ne sont « qu’en danger »…
Dix espèces emblématiques ont ainsi changé de statut, venant s'ajouter àcelles que l'UICN avait présentées lors du sommet de Copenhague, en 2009, comme victimes du réchauffement climatique.



Sur les 82.954 espèces, animales , suivies par l'Union internationale pour la conservation de la nature, 23.928 sont, en septembre 2016, « menacées d'extinction », selon la terminologie de la fameuse liste rouge, un suivi réalisé depuis 1964. Soit 29 %. C'est le constat de la dernière édition, parue le 4 septembre 2016.

Comme le montrait une étude de 2015, les Grands herbivores terrestres sont en mauvaise posture. Alors que l'UICN tient à Hawaï son
congrès mondial 2016, c'est la situation des grands singes qui est désignée comme préoccupante, avec quatre espèces dont les effectifs se sont considérablement réduits.

Le Gorille de l’estGorilla beringei, jusque-là « En danger », est désormais inscrit dans la catégorie « En danger critique d'extinction ». En 20 ans, la population a diminué de plus de 70 %, pour se réduire aujourd'hui à moins de 5.000 individus. Une sous-espèce, le   Gorille de Grauer, ou Gorille des plaines orientales (G. b. graueri), ne serait plus représentée que par 3.800 individus (en 2015), contre 16.900 recensés en 1994. C'est la réduction de leurs territoires qui affecte ces grands singes, mais aussi le braconnage. Mieux protégée, le Gorille de montagne, une autre sous-espèce (G. b. beringei), a, elle, vu ses effectifs augmenter mais la population connue n'est que de 880 individus.


Koko  femelle gorille en captivité qui a participé durant de longues années à des expériences sur le langage et le comportement. On la voit ici avec Smoky, un chat qui était son compagnon. C'est le cadeau qu'elle a demandé pour son quarante-quatrième anniversaire, après la mort de son précédent chat, qu'elle avait elle-même surnommé All ball. Alors que l'on connaît si mal le comportement de cette espèce, les congénères sauvages de Koko sont apparemment voués à disparaître.

Le Gorille de l’ouest et les orangs-outans
Installées à l'ouest de l'Afrique centrale, les populations de Gorille de l'ouest (Gorilla gorilla) sont en décroissance. L'espèce est désormais « au bord de l'extinction », selon l'UICN, et pour les mêmes raisons que le Gorille de l'est. L'Orang-outan de Bornéo et l'Orang-outan de Sumatra le sont également.

Dans l'édition du 4 septembre 2016 de la Liste rouge de l'UICN, ces deux grands primates asiatiques sont classés « En danger critique d'extinction ». À Bornéo et à Sumatra, la réduction drastique des surfaces de forêts où ils vivent est la première cause de la raréfaction des orangs-outans.

Le zèbre des plaines.
Longtemps, les grands troupeaux de zèbres (Equus quagga) ont abondé en Afrique mais les populations ont régressé de 24 % en 14
ans, de 660.000 à 500.000 individus. L'UICN, qui classait ce grand mammifère dans la catégorie « Préoccupation mineure », le considère désormais comme « Quasi menacé », constatant la diminution dans 10 des 17 pays de son aire de répartition. « Le Zèbre des plaines est menacé par la chasse, pour la viande de brousse et les peaux, en particulier quand les animaux sortent des aires protégées » explique l'UICN.


Symboles des savanes africaines, les troupeaux de zèbres se font de moins en moins nombreux car leur viande est appréciée des humains.

Les antilopes céphalophes
Comme les zèbres des plaines, trois espèces d'antilopes africaines, le Céphalophe à bande dorsale (Cephalophus dorsalis), le Céphalophe à ventre blanc (Cephalophus leucogaster) et le Céphalophe à dos jaune (Cephalophus silvicultor) en restaient jusque-là au statut « Préoccupation mineure ». Mais, en dehors des régions protégées, la chasse illégale et la réduction de
leurs territoires en font des espèces « Quasi menacées ».

Antilopes africaines, les céphalophes sont de petites tailles et vivent surtout dans les forêts, comme cette Cephalophus silvicultor. Leurs populations ont beaucoup diminué ces dernières décennies.

Les dix espèces menacées par le réchauffement climatique
Les dix espèces suivantes sont, elles, directement affectées par le changement climatique - lequel est d'origine anthropique -, comme le démontrait le rapport de l'UCICN  présenté à l'occasion du sommet sur le climat de Copenhague, en 2009. Sans surprise, ce sont les ÉCOSYSTÈMES  polaires qui soufrent le plus, mais les milieux tropicaux sont eux aussi touchés.

Sans action décisive face au changement climatique, ces espèces qui font partie du patrimoine de notre société à travers les paysages, l'iconographie, les statues, les films, les logos d'entreprise ou encoreles contes, risquent de disparaître.

Le renard polaire
Habitué des régions arctiques, le renard polaire (Vulpes lagopus) est adapté au froid. Le réchauffement de ce milieu, plus important et
plus rapide qu'aux basses latitudes, affecte la survie de la faune.

Un renard polaire, avec son pelage différent de celui du renard roux, qui lui permet de résister à des températures très basses. © Domaine public 

Le koala cendré
Symbole de l'Australie avec le kangourou, le kaola  cendré (Phascolarctos cinereus) est menacé par l'évolution du climat et la réduction de son biotope.

Le manchot empereur
Comme le renard polaire, le manchot empereur  (Aptenodytes forsteri) voit son milieu, sur la côte de l'Antarctique, changé au fil des années.

Des manchots empereurs en Antarctique, excellemment adaptés au froid, par leur physiologie mais aussi par leur comportement.

Le poisson-clown
L'amphiprion, ou poisson-clown , vit sur les récifs coralliens. Tout ce qui affecte les coraux a donc une influence directe sur la vie des populations de cette espèce. Les activités humaines et le réchauffement des eaux superficielles de l'océan constituent pour lui une menace.

Le béluga
Ces grands cétacés blancs, qui affectionnent l'océan Arctique et ne descendent jamais à moins de 50° de latitude, préfèrent les eaux froides et sont donc sensibles au réchauffement des eaux superficielles. Ils souffrent, directement, des activités humaines, comme la pollution sur la côte atlantique du Canada.

Le béluga fréquente les régions littorales mais aussi la haute mer des régions arctiques et subarctiques. Les effectifs sont peu nombreux.

Le saumon
La huitaine d'espèces que les humains appellent saumons sont presque toutes en régression, avec des causes diverses et mal estimées. La surpêche, le réchauffement des eaux et la pollution des rivières par lespesticides sont des facteurs fortement soupçonnés.

Le phoque marbré
Bien connu en baie de Somme, le phoque marbré (ou annelé) est malmené par les modifications du climat dans les régions arctiques.

La tortue luth
Avec des effectifs en baisse, la tortue luth (Dermochelys coriacea) est considérée par l'UICN comme une espèce « vulnérable ». Ces reptiles sont piégés (et meurent noyés) dans les grands filets de pêche et voient se raréfier les endroits de la côte où elles peuvent pondre sereinement. L'espèce, cependant, est protégée.

La protection de l'espèce depuis de nombreuses années porte ses fruits.
Mais les effectifs sont toujours en diminution, d'après les données de l'UICN.
09/09/2016 - 09:10
Le zoo de San Diego brûle pour 1 million de dollars de cornes de rhinocéros (vidéo)


 
Le zoo de San Diego a brûlé jeudi un stock de cornes de rhinocéros estimé à un million de dollars afin d’alerter le grand public sur les ravages du braconnage sur cette espèce menacée.  
Cette décision « envoie aux réseaux criminels et aux acheteurs le message que les Etats-Unis ne toléreront pas le trafic illégal
de cornesde rhinocéros », a souligné Susie Ellis, directrice de la Fondation internationale des rhinocéros, dans un communiqué.

« La forte demande pour cette marchandise a des conséquences dramatiques pour toute l’espèce »,
qui selon les dirigeants du zoo pourrait avoir disparu d’ici quinze ans si le braconnage et le trafic se poursuivent aurythme actuel, a-t-elle ajouté.

D’autres zoos ou réserves animales ailleurs dans le monde organisent des événements similaires pour sonner l’alarme face à
cette crise.

Des cornes prisées en Asie
Les cornes de rhinocéros peuvent se vendre plusieurs milliers de dollars enAsie orientale à cause de leurs supposées qualités médicinales, ce qui alimente le braconnage et le trafic, particulièrement au Zimbabwe et en Afrique du Sud.
On leur prête notamment des qualités aphrodisiaques, même si elles sont principalement composées de kératine, le même composant que les cheveux ou les ongles.
Le Kenya et le Mozambique ont déjà détruit la plupart de leurs stocks et les défenseurs des animaux encouragent d’autres gouvernements à faire de même.
« Vu la valeur croissante de la corne de rhinocéros, les stocks (existants) représentent des cibles particulièrement prisées des voleurs », et risquent de se retrouver sur le marché noir, remarque Susie Ellis.
L’incinération de jeudi, la première du genre aux Etats-Unis, se tient deux semaines avant la journée mondiale des rhinocéros, l
e 22 septembre.

(Source : AFP)
08/09/2016 - 15:12
Crocodile et alligator : quelle différence ?


Un alligator d'Amérique (Alligator mississippiensis).

Son museau est large et arrondi, en comparaison de celui d'un crocodile. On remarque aussi sur la mâchoire du bas une dent (ici au
niveau de coulées noires) qui reste à l'extérieur quand l'animal referme sa gueule.

Crocodiles et alligators sont deux familles de crocodiliens .

Crocodile et alligator : les différences physiques
Les crocodiles et alligators différent par quelques détails anatomiques.
Pour les distinguer, il faut regarder leur tête.
un crocodile
Celle des crocodiles  est plutôt fine et pointue. De plus, lorsque la gueule se ferme, on remarque (en observant bien) que, vers l'avant, deux dents du bas restent à l'extérieur, au niveau d'une sorte d'échancrure sur la lèvre
supérieure. 
L'alligator  a, lui, le museau large et plutôt arrondi.

Crocodile et alligator : les différences de répartition
Ces deux familles diffèrent aussi par leur répartition. On compte 14 espèces  de crocodiles, vivant dans de nombreuses régions chaudes : en Afrique, en Asie, aux Amériques et en Australie.
caïman
La famille des alligators comprend deux genres : les alligators proprement dits et les caïmans. On dénombre seulement deux espèces dans le genre alligator : l'alligatore d'Amérique (qui vit au sud de l'Amérique du nord)  et l'alligator de Chine , dont le nom indique effectivement le pays où on le trouve.

Les caïmans,très proches des alligators, vivent en Amérique du Sud et centrale.

Le saviez-vous ?
gavial du Gange
Il existe une troisième famille de crocodiliens, les gavialidés, qui ne compterait plus qu'une espèce, le gavial du Gange, reconnaissable à sa gueule fine, presque tubulaire.
07/09/2016 - 07:11
De la musique pour votre chat (vidéo)
 
Flairant un large marché encore inexploité, le label Universal Music va publier
fin octobre un album destiné aux chats, pensé par un chercheur de
l’Université du Maryland. C’est la première fois qu’un poids lourd de
l’industrie musicale produit un album non destiné à des auditeurs
humains.

Des ronronnements et des bruits de tétée, le violoncelle du chercheur David
Teie et les instruments du National Symphony Orchestra devraient
apporter plaisir et détente aux chats à l’écoute de l’album, constitué
de cinq plages intitulées entre autres « Katey Moss Catwalk » et
« Tigerlili And Mimi’s Mewsical ».

Après une étude fructueuse portant sur les effets de mélodies composées pour
des tamarins à crête blanche, David Teie a voulu élargir ses expériences
à une espèce animale plus courante. Le chercheur et musicien, entendu
notamment sur l’album « S&M » de Metallica, a d’abord autroproduit
sa musique pour chats au moyen d’une campagne de financement
participatif via Kickstarter, récoltant plus de 240.000 dollars (près de
215.000 euros) de la part de plus de 10.000 contributeurs. Son projet a
alors attiré l’attention d’Universal, qui lui a fait signer un contrat.
Un porte-parole du groupe a laissé entendre que d’autres albums du
genre pourraient suivre pour les chiens et les chevaux.


 
06/09/2016 - 15:43
16 animaux amis du jardin : les petits auxiliaires

Au jardin tout a sa place dans la chaîne alimentaire. Au jardinier de favoriser, par des gestes simples, la présence des animaux auxiliaires.

Sous ses airs inoffensifs, la “bête à Bon Dieu” est un redoutable prédateur pour les pucerons. Un adulte peut en tuer
jusqu’à 200 par jour?!

Chaque animal présent au jardin joue un rôle dans l’équilibre du milieu.

Les animaux végétariens empêchent une plante de dominer les autres.
Les techniques culturales ayant pour but de favoriser une plante cultivée au détriment des plantes sauvages (ou adventices), ceux qui s’y attaquent sont considérés comme des ravageurs. Pourtant, ils mangent ces “mauvaises herbes” et deviennent alors utiles.

Les pollinisateurs butinant les fleurs sont indispensables à la reproduction de nombreuses plantes. Sans eux, moins de fruits et de
graines. Les animaux recycleurs mangent la matière végétale ou animale morte, aidant les bactéries à la transformer en sels minéraux
assimilables par les plantes, gage de la fertilité du sol.
Leurs galeries permettent la pénétration de l’eau et de l’air, essentiels aux racines.

Bonne santé garantie

Tout parasite a son prédateur naturel, empêchant qu’une espèce devienne dominante. Les auxiliaires les plus populaires, comme les coccinelles, se recrutent parmi eux.
plantes aromatiques
Un jardin accueillant pour les auxiliaires laisse une place à la flore ­sauvage?: une haie variée, une friche où fleurissent des “mauvaises herbes” très attractives.
Les fleurs simples,les variétés anciennes de rosiers ou de fruitiers, ou les légumes et plantes aromatiques en fleurs sont autant d’attraits pour les auxiliaires.
Des pierres plates ou des rondins sur le sol, les feuilles mortes, les tapis de mousse et les tiges sèches leur fournissent des
abris en hiver.

Un jardin en bonne santé est un jardin où les ravageurs sont présents en permanence. Les auxiliaires qui s’en nourrissent peuvent alors se maintenir. Un équilibre s’installe, ces ravageurs ne dépassant pas le seuil au-delà duquel leurs dégâts seraient préjudiciables.

Hôtels à insectes

Accueillir les insectes au jardin grace à un hôtel à insectes
Les blocs de bois percés et les bottes de tiges creuses répondent à une véritable crise du logement pour les abeilles et guêpes solitaires .
coccinelle
Les nichoirs à bourdons , les abris à coccinelles ou à papillons , sont rarement occupés par les espèces visées, mais servent de refuge à d’autres animaux.
Certains nichoirs à chrysopes doivent être rentrés à l’abri en hiver et les abris à perce-oreilles  sont à déplacer en fonction de la présence ou non de pucerons.

Identifier ses alliés

Plutôt que de sortir le pulvérisateur et d’asperger tout ce qui bouge, apprenez
à reconnaître les animaux qui contribuent à la bonne santé du jardin.
perce oreille
Des insectes bénéfiques au jardin :

abeille domestique -- abeille solitaire  --bourdon   -- carabe   -- chrysope  -- coccinelle  -- cloporte --  épeire  --guêpe solitaire perce-oreille -- staphylin syrphe
bourdon

Ils éliminent les ravageurs :
grenouille rousse --  hérisson  -- lézard des murailles

Un précieux allié : vers de terre
05/09/2016 - 14:25
Septembre , c'est la saison des bébés hérissons.

 »Protègez-les, ils vous le rendront au centuple, et vous économiserez les pesticides !

Coucou à tous les automobilistes ! 
Je suis juste là pour vous rappeler de faire bien attention sur la route car c’est la période des bébés hérissons ; trop mignons, inoffensifs et utiles !
Ils vous débarrasseront des limaces, œufs de serpents, bébés vipères, larves d’insectes ravageurs de potagers, etc.
Ce serait dommage de les écraser ! »