Animaux sauvages et domestiques.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 4 mois
03/11/2018 - 07:02
Cette propriétaire de chat a partagé de splendides photos de son maine coon et c’est fou comme il est énorme (24 photos)  
Le chat maine coon ressemble à une créature mythique trouvée dans un contede fées. En tant que l’une des plus grandes races domestiques, il a l’air majestueux même lorsqu’il se repose simplement sur le divan. Sans surprise, les propriétaires de ces magnifiques félins adorent les montrer et je pense qu’on peut tous convenir qu’ils sont encore plus magnifiques que certains humains.
L’une de ces propriétaires de chat a créé un compte Instagram où elle présente son maine coon Lotus. Jusqu’à présent, le mannequin à fourrure compte 49 500 admirateurs et quand on regarde ses photos, on voit clairement pourquoi.
Plus d’infos : Instagram


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02/11/2018 - 19:11
 La cigogne d'Alsace.                                                              
2 2 Septembre Saint Agricole d'Avignon patron de la ville d'Avignon, en France et des cigognes. Il est invoqué pour déjouer la malchance, pour faire tomber la pluie ou pour avoir du beau temps et pour lutter contre les épidémies.

La Cigogne blanche est l'oiseau symbole de l'Alsace depuis des décennies pourtant sa biologie est longtemps restée inconnue. Tous les touristes ettous les enfants savent que dans les légendes elle apporte les bébés et que ses claquettements annoncent le retour prochain du printemps.
Les cigognes communiquent entre elles par claquettements en entrechoquant leurs deux mandibules à intervalles réguliers. Une peau orange et noire placée sous la gorge fait office de caisse de résonance

La Cigogne blanche est exclusivement carnivore. En Europe, elle chasse seule ou en groupe les petits rongeurscomme les mulots ou les campagnols, dans les près humides ou les champs après le passage du tracteur. Elle se nourrit aussi de taupes, de
musaraignes, de vers de terre et de quelques poissons,têtards ou grenouilles; mais contrairement à la légende, ces batraciens ne composent pas l'essentiel de son repas

Afin de lutter contre le déclin persistant observé depuis les années 60, plusieurs ornithologues français, hollandais ou suisses, et notamment M. Bloesch, A.Schierer et H. Goetschy, ont tenté d'empêcher la migration de certains
individus, les mettant ainsi à l'abri d'une mortalité trop importante.
La technique actuelle de sédentarisation c'est fait à partir de
l'observation que certains individus relâchés après 3 ans de captivitéen volière restaient à proximité du lieu du lâcher un fois libres, et ne partaient plus en migration. A condition d'un peu de nourriture distribuée en période de froid, les cigognes restaient ainsi en Alsace en hiver
.

Depuis, tout un réseau d'enclos de réintroduction, où les jeunes cigognes passent les premières années de leur vie captives, a été mis en place enAlsace, en Suisse, auPays-Bas et en Allemagne. Des dizaines de jeunes cigognes de deux ans et demi sont lâchées tous les ans, juste avant la période de reproduction, et une grande majorité d'entre elles se fixent dans les environs de l'enclos
souvent sur des supports de nids posés par l'homme pour les attirer à des endroits précis.
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Grâce cette politique de protection et de sédentarisation, l'effectif global de cigognes nicheuses a régulièrement augmenté depuis 1975 dans les différents pays concernés. Ces cigognes issues d'enclos, qui se mêlent à la population "sauvage", ne migrent donc
plus à l'automne, et ne présentent donc plus toutes les caractéristiques de l'espèce initiale.

Une population "sauvage" est en cours d'implantation dans une toute autre région de l'hexagone. En effet, depuis 1978, on a
enregistré une nette recrudescence des couples nicheursdans l'Ouest du pays, et plus spécialement de la Vendée au Pays Basque. Le département de la Charente-Maritime semble particulièrement apprécié de l'échassier avec 43 couples recensés en 1995. Ces
cigognes sont malheureusement souvent d'origine inconnue, mais certaines ont été identifiées comme étant nées en Espagne, où les populations sont en pleine explosion. Très peu semblent venir d'Alsace
.

Toutes les photos sont de véritable "Cigogne d'Alsace" prise par moi même
Ce commentaire a été modifié le 02/11/2018 à 19:15
02/11/2018 - 15:46
 Les animaux, toujours adorables ...





      


   

 








02/11/2018 - 06:43
Je Ne Peux Pas...Ou L’histoire D’un Éléphant Enchaîné...
 


Je Je voudrais partager avec vous cette histoire écrite par Jorge Bucay, qui montre que souvent nous sommes prisonniers de nos pensées et de nos croyances...

  « Quand j’étais petit, j’adorais le cirque, et ce que j’aimais par-dessus tout,au cirque, c’était les animaux. L’éléphant en particulier me fascinait ;comme je l’appris par la suite, c’était l’animal préféré de tous les enfants. Pendant son numéro, l’énorme bête exhibait un poids,une taille et une force extraordinaires.Mais tout de suite après et jusqu’à la représentation
suivante, l’éléphant restait toujours attaché à un petit pieu fiché en terre, par une chaîne qui retenait une de ses pattes prisonnière.

Mais ce pieu n’était qu’un minuscule morceau de bois à peine enfoncé de quelques centimètres dans le sol. Et bien que la chaîne fût épaisse et résistante, il me semblait évident qu’un animal capable de déraciner un arbre devrait facilement pouvoir se libérer et s’en aller.
Le Mystère Restait Entier À Mes Yeux.
Alors, qu’est ce qui le retient ? Pourquoi ne s’échappe-t-il pas ? A 5 ou 6 ans, j’avais encore une confiance absolue dans la science des adultes.
J’interrogeai donc un maître, un père et un oncle sur le mystère du pachyderme. L’un d’eux m’expliqua que l’éléphant ne s’échappait pas parce qu’il était dressé...

Je posais alors la question qui tombe sous le sens :
 » S’il est dressé, pourquoi l’enchaîne-t-on ? «

Je ne me rappelle pas qu’on m’ait fait une réponse cohérente.
Le temps passant, j’oubliai le mystère de l’éléphant et de son pieu, ne m’en souvenant que lorsque je rencontrais d’autres personnes qui un jour, elles aussi, s’étaient posé la même question.
Il y a quelques années, j’eus la chance de tomber sur quelqu’un d’assez savant pour connaître la réponse :
« L’éléphant du cirque ne se détache pas parce que, dès tout petit, il a été attaché à un pieu semblable. »

 Je fermai les yeux et j’imaginai l’éléphant nouveau-né sans défense, attaché à ce piquet. Je suis sûr qu’à ce moment l’éléphanteau a poussé, tiré et transpiré pour essayer de se libérer, mais que, le piquet étant trop solide pour lui, il n’y est pas arrivé malgré tous ses efforts.

Je l’imaginai qui s’endormait épuisé et, le lendemain, essayait à nouveau,et le surlendemain… et les jours suivants… jusqu’à ce qu’un jour, un jour terrible pour son histoire, l’animal finisse par accepter son impuissance et se résigner à son sort.
 


Cet énorme et puissant pachyderme que nous voyons au cirque ne s’échappe pas, le pauvre, parce qu’il croit en être incapable.
Il garde le souvenir gravé de l’impuissance qui fut la sienne après sa naissance. Et le pire, c’est que jamais il n’a tenté d’éprouver à nouveau sa force.
(extrait de  » Laisse-moi te raconter les chemins de la vie « , de Jorge Bucay)
Nous sommes tous limités par nos croyances et nos pensées qui nous disent qu’on ne  peut pas faire, qu’on ne va pas y arriver…parce qu’il y a longtemps nous avons essayé et nous avons échoué.
Comme l’éléphant nous sommes persuadés que nous ne pouvons pas faire certaines choses et n’y arriverons jamais.
Nous n’essayons même pas de nous détacher des « piquets ».

Le seul moyen de savoir si vous pouvez faire quelque chose est d’essayer de toute votre âme.
Quels sont les piquets auxquels vous êtes attachés? Avez-vous essayé de vous en libérer, de fuir ? Que s’est-il passé ?


Ce commentaire a été modifié le 02/11/2018 à 06:44
01/11/2018 - 07:36
Colère des écologistes contre la Chine qui réouvre le commerce des produits issus du tigre et du rhinocéros,
La Chine a annoncé lundi la reprise du commerce de certains produits issusdu tigre et du rhinocéros, ce qui a provoqué la colère des défenseurs des animaux.
Le gouvernement chinois cite la recherche scientifique, la vente d’œuvres d’art et « la recherche et les traitements médicaux » comme principales raisons de la réouverture du commerce qui remplace une interdiction totale décidée en 1993. Une autorisation spéciale sera requise pour l’utilisation de ces produits, seuls des médecins employés par des
hôpitaux reconnus par l’administration nationale de médecine traditionnelle pourront les utiliser.

« Un arrêt de mort » pour ces espèces en danger

La Chine légalise a nouveau le commerce des produits issus du tigre et du rhinocéros.

L’os de tigre ou la corne de rhinocéros sont des produits recherchés par la médecine traditionnelle chinoise pour avoir des pouvoirs controversés, notamment aphrodisiaques, ou encore des prétendues vertus contre le cancer.
« Par cette annonce, le gouvernement signe l’arrêt de mort des rhinocéros et des tigres sauvages » accuse Iris Ho, responsable de l’association Humane Society International à Washington. « La reprise du commerce légal risque non seulement de servir de couverture au trafic clandestin,elle va aussi stimuler une demande qui avait décliné depuis l’entrée envigueur de la prohibition », abonde Margaret Kinnaird, responsable biodiversité au Fonds mondial pour la nature (WWF).
Le tigre est classé dans la catégorie des espèces en danger d’extinction par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) toutcomme le rhinocéros qui ce compte au nombre de 28 000 toutes espèces confondues en Afrique et en Asie. Il y a un an, une enquête de l'association "Elephant Action League" révélait que l'interdiction mise en place n'avait pas freiné le trafic illégal de cornes de rhinocéros. Une mauvaise nouvelle alors que la WWF vient de publier un rapport sur la disparition exponentielle des animaux.


31/10/2018 - 18:20
A voir absolument - ALBATROS-
Accrochez-vous au bastingage !! La digestion n'est pas facile...Cette courte vidéo que vous allez voir (3:55) est filmée sur une île qui se trouve en plein océan Pacifique, à 3000 km de toute autre terre. Sur cette île, personne n' habite, il n'y a que des oiseaux, et pourtant...
Regardez ce qui s'y passe !

Ouvrez ce lien : http://www.midwayfilm.com/

Un petit film que tout le monde devrait voir et en tirer des conclusions..
31/10/2018 - 10:04

31/10/2018 - 06:56
Une espèce à défendre ...


Certaines personnes n'hésitent pas à rejeter les chauves-souris comme étant simplement "effrayantes" (et l'association avec Halloween n'aide pas leschoses). Mais au cours du mois d'appréciation des chauves-souris, considérez leurs précieuses contributions à l'écosystème. Les chauves-souris du monde entier aident à contrôler les populations de
punaises (y compris les parasites agricoles), à polliniser les plantes importantes et à disperser les semences, contribuant ainsi à la régénération des terres surexploitées ou endommagées. En fait, ce qui est vraiment effrayant, c’est combien il nous manquerait des chauves-souris si elles partaient. En Amérique du Nord, une maladie appelée syndrome du nez blanc a tué des millions de chauves-souris depuis son identification en 2006, et les scientifiques travaillent d'arrache-pied pour trouver le moyen de les aider à se rétablir. Un moyen simple d'aider les chauves-souris consiste à construire ou à acheter une boîte pour chauves-souris et de leur fournir un espace de sécurité.


30/10/2018 - 21:26
Sus (scrofa) aux sangliers

Abondamment nourris, les sangliers se reproduisent allègrement ce qui provoque comme chacun le sait d’inévitables dégâts dans les cultures et, très logiquement, l’ire des agriculteurs ! Il faut donc impérativement « réguler » l’espèce ce qui rend les chasseurs quasi indispensables… aux yeux de l’opinion publique en tous cas !

Sangliers (sus scrofa).

Aussi paradoxale que soit cette situation, elle arrange beaucoup de monde et,au premier chef les chasseurs eux-mêmes, auteurs soit dit en passant des nourrissages qui provoquent une très forte densité de la population en question… Les prélèvements sont donc absolument nécessaires et, le suidé étant classé « nuisible », sa chasse est, de fait, autorisée de jour comme de nuit, sept jours sur sept et ce quelle que soit la saison au courant de l’année : le bonheur absolu en quelque sorte pour les porteurs de fusil ! Mais, ne soyons pas sarcastiques et décortiquons plutôt cet étrange phénomène…

Le chasseur est un homme bon tandis que le sanglier est « nuisible », lui…
On ne cesse de nous le répéter : dans notre beau pays, les chasseurs sont les premiers protecteurs de la nature ! Même le chef de l’Etat l’affirmec’est donc que cela doit être vrai… et il serait d’ailleurs plutôt mal vu d’affirmer le contraire ! Quitte à mettre les pieds dans le plat, je vais néanmoins me faire l’avocat non pas du diable mais des victimes de la chasse ce qui représente tout de même la bagatelle de quelques 30 millions d’animaux massacrés par an !

Beaucoup d’espèces sont injustement classées « nuisibles » ou susceptibles de causer des problèmes et ce dans le seul et unique but de satisfaire les chasseurs qui disposent ainsi d’un alibi commode pour s’adonner à leur « sport » favori tout au long de l’année ! Après avoir détruit nombre de prédateurs naturels, l’équilibre est très logiquement rompu et certainesespèces doivent donc être « régulées » !

Et si on prenait le problème à l’envers et qu’on fasse ce qu’il faut pour rétablir cet indispensable équilibre plutôt que de gérer à coups de fusil ? Voilà qui aurait autrement de la classe… mais, ce serait priver environ 1 million d’individus de leur hobby qui, du coup, seraient très mécontents voire même agressifs : la solution simple et de bon sens est évidemment unanimement rejetée en haut lieu qui ne souhaite pas déplaire à cette (somme toute petite) partie de la population !



Le chasseur aime la bonne chair
Rien à voir avec ces bobos anorexiques qui se nourrissent de tofu et de graines de soja… d’ailleurs cultivées et destinés au bétail ! Non, le chasseur aime ce qui est bon et est un adepte du circuit court : n’est-ce pas une preuve de plus de son souci de l’écologie ? Aussi, le chasseur s’en va-t-il patiemment arpenter prés et champs pour y « récolter » son déjeuner et nourrir sa famille ! Sauf que là encore, jevais casser le mythe : en effet, le chasseur consomme seulement une petite partie de ce qu’il tue !

D’ailleurs, si certains d’entre eux devaient ingurgiter toutes les bêtes abattues, ils ne feraient probablement pas de vieux os ! En fait, nombre d’animaux tués le sont uniquement pour le plaisir et sont soit abandonnés sur place (les charognards n’ont qu’à nettoyer…) soit généreusement distribués à quelques nécessiteux (quand je vous disais que le chasseur était bon…) ou encore destinés à alimenter les circuits de distribution de boucheries spécialisées ou de restaurants…

Et puis, certains animaux ne sont tout simplement pas « comestibles » ! Alors, pourquoi les tuer me direz-vous ? Eh bien, pour « réguler » voyons, combien de fois faudra-t-il encore vous le répéter ? Il serait grand temps que vous assimiliez cette notion de base…

Le chasseur aime l’ordre…
Cela ne fait aucun doute ! D’ailleurs, tout ce qui fait « désordre » est impitoyablement éliminé : le renard qui risque de s’en prendre à la volaille du voisin, la fouine et la martre de même et, bien sûr, ces satanés sangliers qui labourent champs, pelouses et, à l’occasion même, des stades de foot ! Pareil pour les petits oiseaux qui cassent les oreilles aux riverains ou qui crottent sur les voitures… Tout cela est évidemment interdit et sévèrement réprimé par les irréductibles gardiensde l’ordre public, j’ai nommé : nos braves et téméraires chasseurs français qui ne reculent devant aucun sacrifice (c’est le cas de le dire !).



Les chasseurs rendent service et doivent, de surcroît, s’acquitter de sommes importantes pour indemniser les victimes de dégâts faits aux cultures !
C’est exact ! Les fédérations de chasseurs ne peuvent faire autrement que d’indemniser les agriculteurs subissant des dommages parfois importants causés par le « gibier » entendez par là surtout les sangliers ! Ce n’est du reste que justice puisque les porteurs de fusils sont en grandepartie directement responsables de la prolifération des ongulés  ! L’ennui c’est que l’argent qui sert à ces indemnisations, s’il provient pour une (toute) petite part du produit des redevances, émane principalement des subventions qui sont généreusement octroyées aux fédérations par l’Etat et les collectivités territoriales !

« Autrement dit, l'argent des chasseurs est de l'argent public, donc en majeure partie celui des contribuables, qui sont à 98,8% des non-chasseurs. Une majorité de ces Français qui ne chassent pas est opposée à certaines pratiques de chasse et craignent le danger que représente ces 1,2 % de chasseurs. Selon un récent sondage IFOP, 80% des Français souhaiteraient le dimanche sans chasse et 70% condamneraient la chasse de divertissement. Les contribuables financent donc ceux qui les dérangent, voire les mettent
en danger et sont un frein à l'observation naturaliste, donc à l'éducation.
 »



Voilà qui est tout de même bon à savoir d’autant plus qu’on ne cesse de nous rabâcher que les chasseurs, outre l’immense service qu’ils rendent prétendument à la nation en la débarrassant de nombre de périls dus à des bêtes porteuses de toutes sortes de germes et de maladies, doivent également débourser d’importantes sommes pour réparer les dégâts des sangliers et consorts !

Dans sa diatribe dénonciatrice, Jean le Strix poursuit : « Les chasseurs justifient leur activité par la gestion de la faune sauvage
et leur régulation. Quand les études scientifiques constatent la perte de 30% des oiseaux en 30 ans et la diminution alarmante de populations de mammifères sauvages à laquelle participe la chasse, il y a de quoi s'interroger. Aujourd'hui la masse des humains et des animaux domestiques représentent 98% de celle des vertébrés terrestres et la
faune sauvage seulement 2%.

Rassurez-vous braves gens, même sans les chasseurs nous ne risquons pas encore l'envahissement.
Par ailleurs, il convient de prendre également en compte, dans les calculs ci-dessus de "qui finance qui et quoi?", les recettes généreusement cédées à ces chasseurs par Dame Nature, notre bien commun.
Le très officiel Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage a établi lavaleur de chaque "individu" pour chaque espèce de gibier. Un ortolan par exemple, qui va régaler les papilles des fines bouches, se négocie entre 100 et 150€. Connaissant ces valeurs et le "tableau de chasse" (plusieurs dizaines de milliers d'animaux tués rien qu'en Drôme), il est facile de calculer le cadeau fait par notre bien commun (la faune sauvage) aux chasseurs, ce pour chaque territoire. Sans compter le tribut payé en blessures et morts chaque année… »

Bref, vouspouvez le constater par vous-même : la chasse est une activité très onéreuse… surtout pour le contribuable !
De fait, vous en conviendrez : si le sanglier est bel et bien responsable de ces dégâts dont on l’incrimine et d’autres outrages jugés passibles de la peine de mort, pas plus que tous les autres animaux victimes de la chasse-loisir, il n’est pour autant coupable. Comme nous venons de le voir : il constitue surtout un paravent bien commode et un formidable « bouc émissaire » dont les divers protagonistes se servent à l’envi !
 
Extrait d’une tribune de Jean le Strix, paru dans le Dauphiné Libéré (juin 2018)
Ce commentaire a été modifié le 30/10/2018 à 21:27
30/10/2018 - 08:07
La Terre a perdu 60% de ses populations d’animaux sauvages depuis 1970.
Dans son dernier rapport Planète vivante, l'ONG WWF affirme que le rythme dudéclin des espèces sauvages est aujourd'hui "100 à 1 000 fois supérieurà celui calculé au cours des temps géologiques".
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Un léopard des neiges, espèce originaire d'Asie centrale, dans un zoo en Belgique, le 13 octobre 2017.  (PHILIPPE CLEMENT / BELGA MAG)franceinfoFrance Télévisions

La biodiversité s'effondre toujours plus vite. Entre 1970 et 2014, les populations d'animaux vertébrés (poissons, oiseaux, mammifères, amphibiens et reptiles) ont chuté de 60% au niveau mondial, alerte l'ONG WWF, dans son rapport Planète vivante (en anglais), publié mardi 30 octobre. "Les espèces n'ont jamais décliné à un rythme si rapidequi est aujourd'hui 100 à 1 000 fois supérieur à celui calculé au cours des temps géologiques", indique WWF. Les populations d'espèces sont en déclin dans toutes les régions du monde, "mais ces diminutions sont particulièrement prononcées dans les zones tropicales". L'Amérique du Sud et l'Amérique centrale ont subi le déclin le plus important "avec une perte de 89% par rapport à 1970"
Notre empreinte écologique a doublé en 50 ans"Agriculture intensive, dégradation des sols, surpêche, dérèglement climatique, pollution plastique…" L'ONG est catégorique : "Les principales menaces qui pèsent aujourd’hui sur la biodiversité sont liées aux activités humaines." La disparition massive des espèces d'animaux sauvages est même directement liée à la "grande accélération", explique WWF. C'est ainsi que des scientifiques nomment la croissance rapide de la demande d'énergie, de terres et d'eau, observée depuis les années 1950. Conséquence de cette "grande accélération" : la Terre est entrée, selon certains scientifiques, dans l'ère anthropocène, un nouvel âge géologique marqué par une transformation profonde de la Terre engendrée par une seule espèce, l'humain.
En effet, "les principaux moteurs du déclin de la biodiversité demeurent la surexploitation et l’agriculture, poursuit l'ONG dans son rapport. Au cours des 50 dernières années,"notre empreinte écologique", c'est-à-dire la consommation humaine des ressources naturelles,"a augmenté d'environ 190%". L'ensemble du globe est concerné. "A ce jour, seulement un quart des terres ont échappé aux activités humaines. Un chiffre qui devrait chuter à seulement 10% en 2050 si l'on ne change rien", avertit encore WWF. Les zones humides sont la catégorie la plus touchée, "avec une perte de 87% de leur étendue à l’ère moderne"
"Nous sommes en train de scier la branche sur laquelle nous sommes assis", dénonce Pascal Canfin, directeur général de WWF France. Il attend de la France une "cohérence de ses politiques en matière d'agriculture et de lutte contre la déforestation importée" et appelle notamment à mettre un coup d'arrêt au projet Montagne d'or, en Guyane.

Ce commentaire a été modifié le 30/10/2018 à 08:09