Polémique dans l'Oise après l'abattage d'un cerf dans un jardin privé par des chasseurs à courre.
Alors même que les manifestations contre la vénerie (la chasse à la courre) battent leur plein, des chasseurs suscitent l'indignation des voisins à Lacroix-Saint-Ouen (Oise). Un cerf aux abois a été poursuivi et abattu par les veneurs dans le jardin d'une propriété privée, où il avait trouvé refuge, au milieu des riverains outrés. Ce samedi après-midi, aux alentours de 16 heures, les habitants de la petite commune de 4 300 habitants voient débarquer un cerf blessé, poursuivi par l’équipage « la Futaie des amis ». L'animal se réfugie dans le jardin d'une habitation, dont les propriétaires étaient absents. Les chasseurs, après avoir rappelé leurs chiens, tentent alors de déloger l'animal à coups de fouets, ce dernier s'étant blotti dans la voie de garage. Coïncidence notable, qui aurait pu probablement être amusante dans d'autres circonstances : la scène a eu lieu dans une adresse… de la « rue des Veneurs ».
Les riverains se massent bientôt sur les trottoirs. Beaucoup protestent. Unpérimètre de sécurité est installé par les gendarmes, pour laisser les chasseurs agir sans risquer de mettre en danger les passants… mais également pour éviter une éventuelle confrontation avec les anti-chasse. Puis, l'un des chasseurs escalade le portail avec son fusil. Deux détonationsse font entendre, l'animal est mis à mort. Enfin, la carcasse de 150 kgest traînée dans les sous-bois. Sur le trottoir voisin, une jeune femmetémoin de la scène éclate en sanglots. Un autre riverain, lui, menace de porter plainte. Légalité et « droit de suite » « Les chasseurs font jouer leur droit de suite, au mépris de la propriété privé », tempête un sympathisant d’AVA (abolissons la vénerie aujourd’hui) dans les colonnes du journal local Le Courrier Picard. Le droit de suite, c'est une exception légale qui concerne le gibier blessé mortellement. Par principe, nul n'a le droit de chasser un animalsur un terrain privé sans l'accord du propriétaire, où dans une zone dans laquelle il ne dispose pas du droit de chasse. Cependant, lorsque le gibier a été tiré et blessé dans des conditions légales, le chasseur ale droit de venir le poursuivre et l'achever, même dans un terrain où il n'aurait normalement pas le droit de chasser (la mise à mort n'étant alors pas considérée comme « fait de chasse » à proprement parler). Une condition : si le gibier est simplement blessé légèrement et que le propriétaire ne donne pas son accord, les chasseurs n'ont pas le droit de le poursuivre et peuvent écoper d'une amende de 1 500 euros. Dans les faits, cette loi est censée éviter qu'un animal mortellement blesséne se retrouve à agoniser sans que les chasseurs ne puissent rien faire… mais il existe aussi de nombreux cas d'abus, car il est parfois difficile de prouver les conditions de l'abattage, et le caractère mortel ou non de la blessure de l'animal. La question est délicate, car d'un autre côté les chasseurs sont aussi tenus légalement responsables des agissements du cerf chassé, qui devient leur propriété : dans le casoù l'animal occasionnerait des dégâts ou blesserait une personne, ce sont eux qui doivent en répondre, au regard de la loi. « Un cerf aux abois est un animal dangereux », réplique ainsi de son côté Alain Drach, le maître d’équipage, au journal picard. « Si le cerf charge la voisine qui vient tous les jours ouvrir les volets, nous en sommes responsables. Il nous faut donc entrer pour le chasser ou pour le servir. » Comprenez : le tuer. Contacté par Le Parisien, Alain Drach certifie que les propriétaires de la maison, absents, ont été joints par les gendarmes, et qu'ils ont donné leur accord après explication de la situation. Mais c'est un tout autre scénario que décrit une voisine au Courrier Picard, qui se trouvait sur place : au téléphone avec les propriétaires, elle assure « qu’ils ne souhaitaient pas que l’animal soit tué, et surtout pas dans leur jardin. » Quoi qu'il en soit, d'après les militaires, les chasseurs étaient dans leur bon droit : « Les propriétaires doivent être contactés, ils l'ont été, mais ils ne décident pas. Les chasseurs qui sont responsables des agissements du cerf chassé doivent finir la chasse, » a déclaré la gendarmerie. Mais de son côté, le maire (LR) de Lacroix-Saint-Ouen, Jean Desessart, s'étonne : « Un arrêté municipal interdit pourtant la chasse à courre sur le territoire de la commune. Je suis choqué. » Le président de la République, Emmanuel Macron, ne semble pas favorable à l’abolition de la chasse à courre et envisagerait même de réintroduirela chasse présidentielle.
Ensemble, protégeons la forêt et ses habitants contre la chasse à courre- Rejoignez-nous !
NOTRE CAUSE – L’abolition de la chasse à courre. La chasse à courre (ou vénerie) est une pratique qui consiste à poursuivre un animal jusqu’à l’épuisement, pour le tuer rituellement à l’arme blanche. Son corps est jeté aux chiens, sa tête est conservée comme trophée, et ses pattes coupées et offertes à des invités méritants. Ce jeu consiste à torturer des animaux uniquement pour se divertir.
Sport de prédilection des monarques, de François Ier à Napoléon III,cette tradition féodale perdure aujourd’hui dans nos forêts : les cavaliers en redingote du XIXème siècle sont aujourd’hui escortés de camions, de bateaux, de 4×4, de vélos électriques… Le Maître d’équipage est entouré de sa Cour : valets, piqueux, suiveurs, etc. Ils chassent plusieurs fois par semaine dans leur fief, notre forêt, que l’ONF leur loue rubis sur l’ongle. Au-delà de la barbarie qui s’en dégage, la chasse à courre est un danger pour nous, les riverains. Les violations des lois sont fréquentes : routes bloquées, accidents liés aux traversées d’animaux en fuite, chiens errants, promeneurs malmenés… Souvent, la traque se termine au centre-ville ou même dans des jardins privés, les veneurs n’hésitant pas à s’y introduire pour tuer les animaux qui s’y réfugient. Même en tort, leur réseau leur assure jusqu’à présent une impunité totale, et cela malgré une opposition massive de la population (84% des français seraient opposés à cette chasse selon un sondage IFOP/FBB de 2017). AVA lutte pour l’abolition de la chasse à courre. Pour en savoir plus sur cette pratique, ses implications historiques et philosophiques, des détails sur l’horreur qu’elle engendre, voici deux études très riches à ce sujet :
Selon Faune Alsace, sa présence est tout à fait occasionnelle (et encore, plutôt en hiver) dans notre contrée qu'est la plaine alsacienne ! Pourtant, en ce beau et doux mois d’octobre, notre ami René a observé et formellement identifié un Tichodrome échelette (Tichodroma muraria) à proximité de ce lieu emblématique qu’est le Dompeter ! Le Dompeter à Avolsheim (67).
Le tichodrome est un habitant quasi exclusif des gorges, des falaises et des parois escarpées en montagne entre 400 et 2500 m d'altitude (lire ci-dessous). En hiver, il peut être observé à des altitudes plus faibles sur de vieux édifices ou des rochers dans les plaines : absent du massif vosgien, sa présence sur le site du Dompeter, en plaine donc, n’en est par conséquent que davantage insolite et relativement exceptionnelle !
On peut dire que René a eu un sacré coup de bol de passer dans ce coin ce dimanche-là : observer l’oiseau rare et, plus encore, réussir à immortaliser l’instant, voilà qui en fera certainement rêver plus d’un !
Le Tichodrome échelette (Tichodroma muraria) est un petit oiseau gris aux larges ailes d'un rouge vif. Il vit le long des parois rocheuses où il grimpe par sauts ou par saccades successives pour y chercher sa nourriture. C'est une espèce essentiellement montagnarde, que l'on trouve dans les hautes chaînes de l'Europe et de l'Asie occidentale.
En automne et en hiver, on descend parfois en plaine, loin des montagnes : il recherche alors les vieux édifices dans les villes et les villages, dont il fouille les anfractuosités des murs pour y découvrir des insectes. Des oiseaux sont ainsi vus chaque hiver sur des églises, des cathédrales et d'autres monuments de France, semblant ainsi fortement apprécier le patrimoine culturel de l'hexagone...
En début de novembre 2017, des tichodromes ont par exemple été vus sur le donjon de Niort (Deux-Sèvres), sur le château de Villandraut (Gironde) et dans le centre-ville de Saint-Nectaire (Puy-de-Dôme).
Tichodromes mâle (haut) et femelle (bas).
Ce commentaire a été modifié le 24/10/2018 à 15:18
Hérissons en danger : Boules Épiques à la rescousse ! France 3 Bretagne. Par Catherine Jauneau Situé à 25 kms de Rennes, le parc du jardin de Brocéliande de Bréal-sous-Montfort compte deux nouveaux pensionnaires… Deux petites boules de piques hérissées qui se remettent à peine de leur convalescence grâce aux soinsde l’association Boules Épiques. Castafiore et Roberte doivent reprendre du poil de la bête Castafiore est un femelle hérisson trouvée blessée sur un bord de route. Roberte, elle, est bien plus mal en point avec un œil crevé par une fourche dans un jardin. Elle n’a pas encore pu retrouver le poids deforme de 1 kilo qui lui permettra à coup sûr de survivre. Les deux mammifères sortent timidement le museau du carton dans lequel ils ont été convoyés. Ils resteront 15 jours dans un enclos avec eau, croquette pour chat et nid douillet en paille pour s’acclimater au lieu avant d’être relâchés en liberté dans cet espace naturel de 24 hectares, préservé des principaux dangers qui menacent l’espèce. La survie des hérissons n’est plus assurée car l’espèce est en danger. Nathalie Pyré, la vétérinaire à l’origine de l’association Boules Épiques, tire la sonnette d’alarme : « 70% des hérissons ont disparu en France ces dix dernières années, il en va aujourd’hui de leur survie. Les routes, la mécanisation agricole et ses travaux des champs, les pesticides dans les champs qui les empoisonnent:les menaces sont variées.Avec la disparition des haies dans les bocages,ils ne peuvent plus faire leur nid! " Un reportage de C.Jauneau, T.Bouilly, JF.Xavier et P.Nau
Premier réflexe : réchauffer l’animal blessé. Boules Épiques a donc décidé d’agir, en recueillant et en soignant les hérissons trouvés par les particuliers. « L’animal vit la nuit. Si vous l’apercevez dans la journée, c’est qu’il ya un problème. Si vous en trouvez un blessé ou dénutri, le premier réflexe est de le réchauffer avec une bouillotte ». En cette période d’automne, on peut aussi trouver des petits, car les femelles ont encore des portées tardives avant l’hibernation. « S’ils n’ont pas assez de masse graisseuse,ils mourront »,explique Virginie Fur responsable des animaux sur le parc de Brocéliande. Une trentaine de hérissons a déjà été relâchée sur place. Notez que l’espèce est protégée et qu’il est interdit de garder cet animal sauvage chez soi.
Ce commentaire a été modifié le 24/10/2018 à 14:55
Le chat, Un Vrai Soutien Psychologique... Les foyers français abritent 12,7 millions de chats. Ces animaux de compagnie sont idéaux pour oublier les petits soucis du quotidien et redonner le moral.
Avoir un chat chez soi ce n'est que du bonheur ! Plusieurs études, dont une menée par les chercheurs de l'Université d'Indiana et l'autre par l'Université du Minnesota, aux Etats-Unis, montrent les avantages d'avoir un chat chez soi. Le chat favorise la production de sérotonine : écouter un chat ronronner entraîne une production de sérotonine qui est l'hormone du bien-être. Elle favorise la détente et le sommeil. Le chat donne envie de se sentir bien : bien qu'indépendant, le chat est aussi affectueux et joueur. Il suffit de le voir s'amuser tout seule avec un bouchon, une plume, un élastique et sauter dans tous les sens pour se sentir bien. Le chat permet une plus grande détente des muscles : caresser un chat diminue les tensions accumulées et permet aux muscles de se détendre. Le chat aide à avoir une meilleure santé cardiovasculaire : caresser un chat aide à faire baisser le rythme cardiaque et le rythme respiratoire ce qui procure une agréable sensation de détente. D'ailleurs, l'Université d'Augsburg, en Allemagne n'a pas hésité à convier un chat Campus cat dans ses locaux. Ce chat roux se promne sur le campus et permet aux étudiants, en cas de tension nerveuse accumulée, de se détendre en caressant Campus cat. Bar À Chat : Les AdressesEt si on n'a pas de chat ? On peut se rendre dans un bar à chat... Il en existe de plus en plus en France. Voici où aller... Paris : Le Café des chats : 16 rue Michel le Comte, 75003, et 9 rue Sedaine, 75011. Besançon : Le Café des félins : 135 Grande Rue. Lille : Au Chat voir vivre : 118 ue Léon Gambetta. Lyon : Le Chamouraï 8 rue Pailleron, 69004. Nantes : Le Chat l'Heureux : 8 rue de l'Hôtel de ville. Nice : La ronronnerie : 4 rue de lépante. A Lire Aussi... Pourquoi les chats sont votre meilleur allié santé Penser & agir comme un chat...Par : Stéphane Garnier... Editeur : Guy Saint-Jean
Animaux De Compagnie...Les Meilleurs Alliés Anti-Stress... Passer du temps avec ses amis à quatre pattes permet de prendre du recul sur ses problèmes, de baisser sa tension artérielle et de se détendre. Non seulement les animaux qui partagent notre quotidien nous apportent de la compagnie, mais ils peuvent également nous aider à nous détendre lorsque le stress prend le dessus. D’après un récente étude citée par le site américain Health et menée par les chercheurs de la Harvard school of public health, 87% despersonnes qui passent du temps avec des animaux disent se sentir plus centrées et plus sereines. La prochaine fois que vous vous sentez déphasé, cherchez un compagnon à quatre pattes pour profiter des bénéfices qu’il apporte pour la santé. Les Animaux diminuent l’hormone du stressquand vous caressez votre chien, chat ou cochon d’Inde, il n’est pas le seul àprofiter de ce moment apaisant. Passer du temps avec des animaux de compagnie après avoir vécu un moment stressant permet de diminuer les niveaux de cortisol, l’hormone du stress, et d’augmenter le taux d’ocytocine, l’hormone du bonheur. Les Animaux abaissent la pression sanguine.L’hypertension et une hausse du rythme cardiaque font partie des effets secondaires liés au stress. En profitant des vertus apaisantes des animaux de compagnie, on contribue à la baisse des risques de troubles cardiovasculaires. D’après une étude australienne, les propriétaires de chiens ou de chatsprésentent une pression sanguine plus basse que celle des personnes n’ayant pas d’animaux. Les Animaux nous aident à relativiser. Vos tracas du quotidien prennent le dessus ? Un animal peut vous aider à vous en débarrasser. En cas de coup de stress, rien ne vaut une promenade avec un chien. Regarder un animal apprécier les petites choses de son entourage aide à relativiser ses soucis et à prendre du recul.
Ce commentaire a été modifié le 24/10/2018 à 07:20
Nous n'avons pas inventé cela, honnête Les wombats, comme les kangourous et les koalas, ne sont originaires que de l’Australie continentale et de certaines de ses îles environnantes, dont le parc national de Maria Island, où cette photo a été prise. Nous vous apportons un wombat pour célébrer la journée du Wombat. Pourquoi Wombat Day? Pourquoi pas? Les groupes de supporters de Wombat, ce qui est une chose, lient vaguement la célébration d’octobre aux festivals dela plantation de printemps du passé australien. (Oui, c’est le printemps dans l’hémisphère sud.) Mais beaucoup admettent que c’est aussi une bonne excuse pour partager des photos de wombats et manger du gâteau, de préférence du chocolat.
24 000 chats dans un refuge! Le paradis pour chat existe!
Lynea Lattanzio est une dame au grand cœur. Elle a crée un refuge pour chats abandonnés. Depuis pas mal d’années, elle travaille pour leur bien à tous. Le centre est un vrai paradis pour ces félins. Il se trouve en Californie. Les chats sont nourris, logés et soignés. En plus ils ne manquent pas non plus d’affections. Pour celui qui veut en adopter, il pourra le faire, car ces animaux ne demandent qu’à avoir quelqu’un d’attentionné rien que pour eux…Avec autant de chats qui vivent en liberté, on se croirait dans un lieu enchanté. Regardez les jolies photos qui montrent à quel point cette femme se sacrifie pour les chats qu’elle adore!
On voit des chats sur la table bien heureux de dormir ou de marcher sur cemeuble à la recherche d’une petite place entre les copains! On voit bien que c’est là un domaine de chats. L’humain est un curieux personnage au milieu! Difficile de trouver une place pour manger! Heureusement que certains chats n’ont plus faim! Malgré leur grand nombre, il y ‘a encore des endroits inoccupés, comme sur le réfrigérateur! Heureusement qu’il y’a aussi l’extérieur pour respirer… Là des chats en plein nature! Ce chat semble dire: Enfin un lit rien que pour moi! Cet autre aussi est bien heureux de trouver de la nourriture rien que pour lui! Tout est bon pour prendre du repos. Ces sacs font l’affaire!
Alors même que les manifestations contre la vénerie (la chasse à la courre) battent leur plein, des chasseurs suscitent l'indignation des voisins à Lacroix-Saint-Ouen (Oise). Un cerf aux abois a été poursuivi et abattu par les veneurs dans
le jardin d'une propriété privée, où il avait trouvé refuge, au milieu des riverains outrés.
Ce samedi après-midi, aux alentours de 16 heures, les habitants de la petite commune de 4 300 habitants voient débarquer un cerf blessé, poursuivi par l’équipage « la Futaie des amis ». L'animal se réfugie dans le jardin d'une habitation, dont les propriétaires étaient absents.
Les chasseurs, après avoir rappelé leurs chiens, tentent alors de déloger l'animal à coups de fouets, ce dernier s'étant blotti dans la voie de garage.
Coïncidence notable, qui aurait pu probablement être amusante dans d'autres circonstances : la scène a eu lieu dans une adresse… de la « rue des Veneurs ».
Les riverains se massent bientôt sur les trottoirs. Beaucoup protestent. Unpérimètre de sécurité est installé par les gendarmes, pour laisser les chasseurs agir sans risquer de mettre en danger les passants… mais également pour éviter une éventuelle confrontation avec les anti-chasse.
Puis, l'un des chasseurs escalade le portail avec son fusil. Deux détonationsse font entendre, l'animal est mis à mort. Enfin, la carcasse de 150 kgest traînée dans les sous-bois. Sur le trottoir voisin, une jeune femmetémoin de la scène éclate en sanglots. Un autre riverain, lui, menace de porter plainte.
Légalité et « droit de suite »
« Les chasseurs font jouer leur droit de suite, au mépris de la propriété privé », tempête un sympathisant d’AVA (abolissons la vénerie aujourd’hui) dans les colonnes du journal local Le Courrier Picard.
Le droit de suite, c'est une exception légale qui concerne le gibier blessé mortellement. Par principe, nul n'a le droit de chasser un animalsur un terrain privé sans l'accord du propriétaire, où dans une zone dans laquelle il ne dispose pas du droit de chasse. Cependant, lorsque le gibier a été tiré et blessé dans des conditions légales, le chasseur ale droit de venir le poursuivre et l'achever, même dans un terrain où il n'aurait normalement pas le droit de chasser (la mise à mort n'étant
alors pas considérée comme « fait de chasse » à proprement parler). Une condition : si le gibier est simplement blessé légèrement et que le propriétaire ne donne pas son accord, les chasseurs n'ont pas le droit de le poursuivre et peuvent écoper d'une amende de 1 500 euros.
Dans les faits, cette loi est censée éviter qu'un animal mortellement blesséne se retrouve à agoniser sans que les chasseurs ne puissent rien faire… mais il existe aussi de nombreux cas d'abus, car il est parfois difficile de prouver les conditions de l'abattage, et le caractère mortel ou non de la blessure de l'animal. La question est délicate, car
d'un autre côté les chasseurs sont aussi tenus légalement responsables des agissements du cerf chassé, qui devient leur propriété : dans le casoù l'animal occasionnerait des dégâts ou blesserait une personne, ce sont eux qui doivent en répondre, au regard de la loi.
« Un cerf aux abois est un animal dangereux », réplique ainsi de son côté Alain Drach, le maître d’équipage, au journal picard. « Si le cerf charge la voisine qui vient tous les jours ouvrir les volets, nous en sommes responsables. Il nous faut donc entrer pour le chasser ou pour le servir. » Comprenez : le tuer.
Contacté par Le Parisien, Alain Drach certifie que les propriétaires de la maison, absents, ont été joints par les gendarmes, et qu'ils ont donné leur accord après explication de la situation. Mais c'est un tout autre scénario que décrit une voisine au
Courrier Picard, qui se trouvait sur place : au téléphone avec les propriétaires, elle assure « qu’ils ne souhaitaient pas que l’animal soit tué, et surtout pas dans leur jardin. »
Quoi qu'il en soit, d'après les militaires, les chasseurs étaient dans leur bon droit : « Les propriétaires doivent être contactés, ils l'ont été, mais ils ne décident pas. Les chasseurs qui sont responsables des agissements du cerf chassé doivent finir la chasse, » a déclaré la gendarmerie.
Mais de son côté, le maire (LR) de Lacroix-Saint-Ouen, Jean Desessart, s'étonne : « Un arrêté municipal interdit pourtant la chasse à courre sur le territoire de la commune. Je suis choqué. »
Le président de la République, Emmanuel Macron, ne semble pas favorable à l’abolition de la chasse à courre et envisagerait même de réintroduirela chasse présidentielle.
AVA – Abolissons la Vénerie Aujourd'hui
Ensemble, protégeons la forêt et ses habitants contre la chasse à courre- Rejoignez-nous !
NOTRE CAUSE – L’abolition de la chasse à courre.
La chasse à courre (ou vénerie) est une pratique qui consiste à poursuivre un animal jusqu’à l’épuisement, pour le tuer rituellement à l’arme blanche. Son corps est jeté aux chiens, sa tête est conservée comme trophée, et ses pattes coupées et offertes à des invités méritants. Ce jeu consiste à torturer des animaux uniquement pour se divertir.
Sport de prédilection des monarques, de François Ier à Napoléon III,cette tradition féodale perdure aujourd’hui dans nos forêts : les cavaliers en redingote du XIXème siècle sont aujourd’hui escortés de camions, de bateaux, de 4×4, de vélos électriques…
Le Maître d’équipage est entouré de sa Cour : valets, piqueux, suiveurs, etc. Ils chassent plusieurs fois par semaine dans leur fief, notre forêt, que l’ONF leur loue rubis sur l’ongle.
Au-delà de la barbarie qui s’en dégage, la chasse à courre est un danger pour nous, les riverains. Les violations des lois sont fréquentes : routes bloquées, accidents liés aux traversées d’animaux en fuite, chiens errants, promeneurs malmenés… Souvent, la traque se termine au centre-ville ou même dans des jardins privés, les veneurs n’hésitant pas à s’y introduire pour tuer les animaux qui s’y réfugient.
Même en tort, leur réseau leur assure jusqu’à présent une impunité totale, et cela malgré une opposition massive de la population (84% des français seraient opposés à cette chasse selon un sondage IFOP/FBB de 2017).
AVA lutte pour l’abolition de la chasse à courre.
Pour en savoir plus sur cette pratique, ses implications historiques et philosophiques, des détails sur l’horreur qu’elle engendre, voici deux études très riches à ce sujet :
http://picardiepopulaire.net/chasse-a-courre-en-picardie-halte-a-la-barbarie-feodale/
https://one-voice.fr/fr/presse/revelations-sur-la-chasse-courre-en-france
Selon Faune Alsace, sa présence est tout à fait occasionnelle (et encore, plutôt en hiver) dans notre contrée qu'est la plaine alsacienne !
Pourtant, en ce beau et doux mois d’octobre, notre ami René a observé et formellement identifié un Tichodrome échelette (Tichodroma muraria) à proximité de ce lieu emblématique qu’est le Dompeter !
Le Dompeter à Avolsheim (67).
Le tichodrome est un habitant quasi exclusif des gorges, des falaises et des parois escarpées en montagne entre 400 et 2500 m d'altitude (lire ci-dessous). En hiver, il peut être observé à des altitudes plus faibles sur de vieux édifices ou des rochers dans les plaines : absent du massif vosgien, sa présence sur le site du Dompeter, en plaine donc, n’en est par conséquent que davantage insolite et relativement exceptionnelle !
On peut dire que René a eu un sacré coup de bol de passer dans ce coin ce dimanche-là : observer l’oiseau rare et, plus encore, réussir à immortaliser l’instant, voilà qui en fera certainement rêver plus d’un !
Le Tichodrome échelette (Tichodroma muraria) est un petit oiseau gris aux larges ailes d'un rouge vif. Il vit le long des parois rocheuses où il grimpe par sauts ou par saccades successives pour y chercher sa nourriture. C'est une espèce essentiellement montagnarde, que l'on trouve dans les hautes chaînes de l'Europe et de l'Asie occidentale.
En automne et en hiver, on descend parfois en plaine, loin des montagnes : il recherche alors les vieux édifices dans les villes et les villages, dont il fouille les anfractuosités des murs pour y découvrir des insectes. Des oiseaux sont ainsi vus chaque hiver sur des églises, des cathédrales et d'autres monuments de France, semblant ainsi fortement apprécier le patrimoine culturel de l'hexagone...
En début de novembre 2017, des tichodromes ont par exemple été vus sur le donjon de Niort (Deux-Sèvres), sur le château de Villandraut (Gironde) et dans le centre-ville de Saint-Nectaire (Puy-de-Dôme).
Tichodromes mâle (haut) et femelle (bas).
Par Catherine Jauneau
Situé à 25 kms de Rennes, le parc du jardin de Brocéliande de Bréal-sous-Montfort compte deux nouveaux pensionnaires… Deux petites boules de piques hérissées qui se remettent à peine de leur convalescence grâce aux soinsde l’association Boules Épiques.
Castafiore et Roberte doivent reprendre du poil de la bête
Castafiore est un femelle hérisson trouvée blessée sur un bord de route. Roberte, elle, est bien plus mal en point avec un œil crevé par une fourche dans un jardin. Elle n’a pas encore pu retrouver le poids deforme de 1 kilo qui lui permettra à coup sûr de survivre.
Les deux mammifères sortent timidement le museau du carton dans lequel ils ont été convoyés. Ils resteront 15 jours dans un enclos avec eau, croquette pour chat et nid douillet en paille pour s’acclimater au lieu avant d’être relâchés en liberté dans cet espace naturel de 24 hectares, préservé des principaux dangers qui menacent l’espèce.
La survie des hérissons n’est plus assurée car l’espèce est en danger. Nathalie Pyré, la vétérinaire à l’origine de l’association Boules Épiques, tire la sonnette d’alarme : « 70% des hérissons ont disparu en France ces dix dernières années, il en va aujourd’hui de leur survie. Les routes, la mécanisation agricole et ses travaux des champs, les pesticides dans les champs qui les empoisonnent:les menaces sont variées.Avec la disparition des haies dans les bocages,ils ne peuvent plus faire leur nid! "
Un reportage de C.Jauneau, T.Bouilly, JF.Xavier et P.Nau
Premier réflexe : réchauffer l’animal blessé.
Boules Épiques a donc décidé d’agir, en recueillant et en soignant les hérissons trouvés par les particuliers. « L’animal vit la nuit. Si vous l’apercevez dans la journée, c’est qu’il ya un problème. Si vous en trouvez un blessé ou dénutri, le premier réflexe est de le réchauffer avec une bouillotte ».
En cette période d’automne, on peut aussi trouver des petits, car les femelles ont encore des portées tardives avant l’hibernation.
« S’ils n’ont pas assez de masse graisseuse,ils mourront »,explique Virginie Fur responsable des animaux sur le parc de Brocéliande.
Une trentaine de hérissons a déjà été relâchée sur place. Notez que l’espèce est protégée et qu’il est interdit de garder cet animal sauvage chez soi.
Les foyers français abritent 12,7 millions de chats. Ces animaux de compagnie sont idéaux pour oublier les petits soucis du quotidien et redonner le moral.
Avoir un chat chez soi ce n'est que du bonheur ! Plusieurs études, dont une menée par les chercheurs de l'Université d'Indiana et l'autre par l'Université du Minnesota, aux Etats-Unis, montrent les avantages d'avoir un chat chez soi.
Le chat favorise la production de sérotonine : écouter un chat ronronner entraîne une production de sérotonine qui est l'hormone du bien-être. Elle favorise la détente et le sommeil.
Le chat donne envie de se sentir bien : bien qu'indépendant, le chat est aussi affectueux et joueur. Il suffit de le voir s'amuser tout seule avec un bouchon, une plume, un élastique et sauter dans tous les sens pour se sentir bien.
Le chat permet une plus grande détente des muscles : caresser un chat diminue les tensions accumulées et permet aux muscles de se détendre.
Le chat aide à avoir une meilleure santé cardiovasculaire : caresser un chat aide à faire baisser le rythme cardiaque et le rythme respiratoire ce qui procure une agréable sensation de détente.
D'ailleurs, l'Université d'Augsburg, en Allemagne n'a pas hésité à convier un chat Campus cat dans ses locaux. Ce chat roux se promne sur le campus et permet aux étudiants, en cas de tension nerveuse accumulée, de se
détendre en caressant Campus cat.
Bar À Chat : Les Adresses Et si on n'a pas de chat ?
On peut se rendre dans un bar à chat...
Il en existe de plus en plus en France. Voici où aller...
Paris : Le Café des chats : 16 rue Michel le Comte, 75003, et 9 rue Sedaine, 75011.
Besançon : Le Café des félins : 135 Grande Rue.
Lille : Au Chat voir vivre : 118 ue Léon Gambetta.
Lyon : Le Chamouraï 8 rue Pailleron, 69004.
Nantes : Le Chat l'Heureux : 8 rue de l'Hôtel de ville.
Nice : La ronronnerie : 4 rue de lépante.
A Lire Aussi...
Pourquoi les chats sont votre meilleur allié santé
Penser & agir comme un chat...Par : Stéphane Garnier...
Editeur : Guy Saint-Jean
Animaux De Compagnie...Les Meilleurs Alliés Anti-Stress...
Passer du temps avec ses amis à quatre pattes permet de prendre du recul sur ses problèmes, de baisser sa tension artérielle et de se détendre.
Non seulement les animaux qui partagent notre quotidien nous apportent de la compagnie, mais ils peuvent également nous aider à nous détendre lorsque le stress prend le dessus.
D’après un récente étude citée par le site américain Health et menée par les chercheurs de la Harvard school of public health, 87% despersonnes qui passent du temps avec des animaux disent se sentir plus centrées et plus sereines.
La prochaine fois que vous vous sentez déphasé, cherchez un compagnon à quatre pattes pour profiter des bénéfices qu’il apporte pour la santé.
Les Animaux diminuent l’hormone du stress quand vous caressez votre chien, chat ou cochon d’Inde, il n’est pas le seul àprofiter de ce moment apaisant. Passer du temps avec des animaux de compagnie après avoir vécu un moment stressant permet de diminuer les niveaux de cortisol, l’hormone du stress, et d’augmenter le taux d’ocytocine, l’hormone du bonheur.
Les Animaux abaissent la pression sanguine .L’hypertension et une hausse du rythme cardiaque font partie des effets secondaires liés au stress. En profitant des vertus apaisantes des animaux de compagnie, on contribue à la baisse des risques de troubles cardiovasculaires.
D’après une étude australienne, les propriétaires de chiens ou de chatsprésentent une pression sanguine plus basse que celle des personnes n’ayant pas d’animaux.
Les Animaux nous aident à relativiser. Vos tracas du quotidien prennent le dessus ? Un animal peut vous aider à
vous en débarrasser. En cas de coup de stress, rien ne vaut une promenade avec un chien.
Regarder un animal apprécier les petites choses de son entourage aide à relativiser ses soucis et à prendre du recul.
C'est superbe...
Les wombats, comme les kangourous et les koalas, ne sont originaires que de l’Australie continentale et de certaines de ses îles environnantes, dont le parc national de Maria Island, où cette photo a été prise. Nous vous apportons un wombat pour célébrer la journée du Wombat. Pourquoi Wombat Day? Pourquoi pas? Les groupes de supporters de Wombat, ce qui
est une chose, lient vaguement la célébration d’octobre aux festivals dela plantation de printemps du passé australien. (Oui, c’est le printemps dans l’hémisphère sud.) Mais beaucoup admettent que c’est aussi une bonne excuse pour partager des photos de wombats et manger du gâteau, de préférence du chocolat.
Trop mimi les toutous .
Lynea Lattanzio est une dame au grand cœur. Elle a crée un refuge pour chats abandonnés. Depuis pas mal d’années, elle travaille pour leur bien à tous.
Le centre est un vrai paradis pour ces félins. Il se trouve en Californie.
Les chats sont nourris, logés et soignés. En plus ils ne manquent pas non plus d’affections. Pour celui qui veut en adopter, il pourra le faire, car ces animaux ne demandent qu’à avoir quelqu’un d’attentionné rien que pour eux…Avec autant de chats qui vivent en liberté, on se croirait dans un lieu enchanté. Regardez les jolies photos qui montrent à quel point cette femme se sacrifie pour les chats qu’elle adore!
On voit des chats sur la table bien heureux de dormir ou de marcher sur cemeuble à la recherche d’une petite place entre les copains!
On voit bien que c’est là un domaine de chats. L’humain est un curieux personnage au milieu!
Difficile de trouver une place pour manger! Heureusement que certains chats n’ont plus faim!
Malgré leur grand nombre, il y ‘a encore des endroits inoccupés, comme sur le réfrigérateur!
Heureusement qu’il y’a aussi l’extérieur pour respirer… Là des chats en plein nature!
Ce chat semble dire: Enfin un lit rien que pour moi!
Cet autre aussi est bien heureux de trouver de la nourriture rien que pour lui!
Tout est bon pour prendre du repos. Ces sacs font l’affaire!