Par ce temps si bénin, après tant de froidure, Dans les grands terrains gris, sur les coteaux chenus, On a l'impression parmi ces arbres nus D'un très beau jour d'été sans fleurs et sans verdure.
Les pieds ne glissent plus sur la terre moins dure Où les feux du soleil, presque tous revenus, Allument cailloux, rocs, sable et gazons menus. Dans l'atmosphère souffle un vent tiède qui dure.
Et çà et là - près d'un marais, D'un taillis, d'un pacage, auprès D'un ruisseau bordé de vieux aunes,
Le printemps s'annonce à vos yeux Avec le vol silencieux De beaux petits papillons jaunes.
Parfois un caprice te prend, Méchante amie, et tu me boudes, Et sur le balcon tu t’accoudes Malgré l’eau qui tombe à torrent. Mais, vois-tu ! Mars, avec ses grêles A qui succède un gai soleil, Chère boudeuse, est tout pareil A nos fugitives querelles. Tels ces oiseaux, pauvres petits, Sous ce fronton, pendant l’averse, Et telle ta bouche perverse Où des sourires sont blottis. Vienne un rayon, et, la première, Tu tourneras vers moi les yeux, Et les oiselets tout joyeux S’envoleront dans la lumière.
La journée de la femme est un jour féminin Ce poème lui rend hommage en un quatrain Les femmes sont la beauté et le charme incarnés La féminité est un amour donné pour l’éternité
Les femmes sont de belles fleurs, les filles sont le bonheur Une femme est un tendre plaisir qu’il faut savoir épanouir Une femme mérite de doux mots d’amour en toute heure Une fille aime les déclarations d’amour dites avec le cœur.
Par ce temps si bénin, après tant de froidure,
Dans les grands terrains gris, sur les coteaux chenus,
On a l'impression parmi ces arbres nus
D'un très beau jour d'été sans fleurs et sans verdure.
Les pieds ne glissent plus sur la terre moins dure
Où les feux du soleil, presque tous revenus,
Allument cailloux, rocs, sable et gazons menus.
Dans l'atmosphère souffle un vent tiède qui dure.
Et çà et là - près d'un marais,
D'un taillis, d'un pacage, auprès
D'un ruisseau bordé de vieux aunes,
Le printemps s'annonce à vos yeux
Avec le vol silencieux
De beaux petits papillons jaunes.
Maurice Rollinat
1846 - 1903
Mars
Parfois un caprice te prend,
Méchante amie, et tu me boudes,
Et sur le balcon tu t’accoudes
Malgré l’eau qui tombe à torrent.
Mais, vois-tu ! Mars, avec ses grêles
A qui succède un gai soleil,
Chère boudeuse, est tout pareil
A nos fugitives querelles.
Tels ces oiseaux, pauvres petits,
Sous ce fronton, pendant l’averse,
Et telle ta bouche perverse
Où des sourires sont blottis.
Vienne un rayon, et, la première,
Tu tourneras vers moi les yeux,
Et les oiselets tout joyeux
S’envoleront dans la lumière.
François Coppée
Ah! que mars est un joli mois !
C'est le mois des surprises.
Du matin au soir dans les bois.
Tout change avec les brises.
Le ruisseau n'est plus engourdi.
La terre n'est plus dure.
Le vent qui souffle du midi.
Prépare la verdure.
Le rossignol n'est pas venu.
Rempli de douces notes.
Mais déjà sur le hêtre nu.
Résonnent les linottes.
Par-dessus la haie en éveil.
Fier de ses fleurs écloses.
On voit le pêcher au soleil.
Ouvrir ses bourgeons roses.
Gelée et vent, pluie et soleil.
Alors tout a des charmes.
Mars a le visage vermeil.
Et sourit dans ses larmes.
Alfred De Musset
La journée de la femme est un jour féminin
Ce poème lui rend hommage en un quatrain
Les femmes sont la beauté et le charme incarnés
La féminité est un amour donné pour l’éternité
Les femmes sont de belles fleurs, les filles sont le bonheur
Une femme est un tendre plaisir qu’il faut savoir épanouir
Une femme mérite de doux mots d’amour en toute heure
Une fille aime les déclarations d’amour dites avec le cœur.