Si vous êtes contrôlé pour un feu rouge grillé ou toute autre infraction susceptible d'entraîner la perte de points, pas de panique, la loi est de votre côté. Il arrive que, verbalisé pour un feu rouge grillé, une conduite avec le téléphone tenue en mains (ou avec un kit mains libres), avec alcoolémie ou sous stupéfiants, des points vous soient retirés alors que vous rouliez en voiture sans permis. Si cette regrettable erreur arrive, ne vous inquiétez pas, vous devriez pouvoir obtenir gain de cause et récupérer vos billes sans trop de problèmes.
Une loi claire comme de l'eau de roche. La loi est claire et précise : il ne peut y avoir de perte de points "que pour les infractions commises avec un véhicule pour la conduite duquel un permis est exigé". Cette loi ne date pas d'hier, puisqu'elle fait référence à une Décision du Conseil d’Etat du 8 décembre 1995 !
Ainsi, aucun point ne peut vous être retiré pour une infraction commise avec une voiture sans permis, mais aussi à vélo ou en deux-roux inférieur à 50 cm3. Qu’importe que vous ayez été interpellé et identifié et que vous possédiez un permis de conduire valide en poche !
Comment contester. Si vous deviez contester des points retirés indûment, écrivez en recommandé avec accusé de réception au FNPC, Fichier national des permis de conduire au sein du ministère de l'Intérieur. N'oubliez pas de leur joindre la copie de l'avis de contravention où il est spécifié la marque de votre véhicule et qui confirme à elle-seule l'erreur et rappelez-leur la loi, juste au cas où.
PS: En bretagne et beaucoup de ces voiturettes circulent souvent conduites: -par des femmes d'un certain age,la plupart du temps veuves,souvent de marin et n'ont jamais passé le permis. -par des hommes agés souvent clients du bistrot du coin. Les manoeuvres sur les parkings sont plutôt hasardeuses et laissent penser que sur la route il doit en être de même.
Portrait De La Gargouille Source : Une Gargouille À Paris... Souvent sculptée sur les dégorgeoirs formés d’une pierre saillante qui rejettent les eaux pluviales, la gargouille est une créature hybride et laide qui matérialise les vices. Le rôle de la gargouille est de rejeter du sanctuaire ces énergies néfastes en même temps que les eaux sales des gouttières. Sur un plan architectural, la gargouille a surtout fait son apparition avec l’art gothique. Notre Dame de Paris est l’archétype de l’architecture gothique et de la cathédrale chrétienne.
Les Monstres Chrétiens...Pendant neuf siècles, le ciel va lutter contre l’enfer et durant cette période, des artistes anonymes vont retranscrire l’épouvante qui règne dans le monde des ténèbres. Le Malin peut prendre de nombreuses formes pour tromper le croyant.
Un monstre bien pensif. By left-hand Au Moyen Age, les sculpteurs laissent libre cours à leur imagination pour façonner des monstres hideux aux attitudes effrayantes. Ces créatures doivent effrayer pour nous protéger de la damnation. Dragon, griffon ou chimère ornent panneaux et fresques.
Monstre ailé. Santa Cruz, Californie. By timparkinson Si toutes ces créatures ont souvent des formes inattendues, c’est parce que l’imagier du Moyen Age n’est pas astreint à des formes figées. À l’inverse, il ne peut traiter de la béatitude ou de la sainteté comme il le souhaite. Pour ces représentations, il est tenu à des formes hiératiques. Sources des artistes médiévauxLes bestiaires sont les principales sources des artistes médiévaux. Ces livres ont transmis au Moyen Age les connaissances de l’Antiquité afférentes aux plantes, aux animaux, aux hommes et d’une manière générale au monde.
Monstre à "tête humaine". Magdalen college-Oxford. By kamshots Par exemple, Physiologus est un ouvrage du IIe siècle, dont l’auteur est inconnu, qui donne aux animaux, réels ou imaginaires, une signification chrétienne. Les bestiaires sont la plupart du temps des récits plus légendaires que scientifiques.
Griffon de la Cathedrale de Mechelen, Belgique. By e³°°° Speculum majus « Le grand miroir », imprimé en 1573, expose des théories qui seront illustrées par les sculpteurs des cathédrales. Symbolisme de la gargouilleLa gargouille est la gardienne du lieu sacré. Sa laideur est telle que même le Mal en est effrayé. Tous ceux qui se sont laissés tenter par le vice et la luxure ne peuvent pénétrer dans le lieu sacré et le profaner. Toutes leurs turpitudes sont rejetées par les gargouilles, gardiennes de la sainteté du lieu.
Gargouille de Notre Dame. By beggs D’un point de vue purement architectural, la gargouille est une conduite horizontale ornée d’un motif qui sert à rejeter les eaux pluviales en avant d’un mur. Donc, non seulement, la gargouille rejette les eaux de pluie mais en même temps tous les vices.
Gargouille de Notre Dame. By Laertes Ces canaux qui recueillent les eaux des toitures pour les rejeter loin du parement étaient dangereux pour les passants. De plus, les gargouilles dégradaient les maçonneries voisines. La plupart ont été supprimées par la suite.
Gargouille de la Cathédrale Notre-Dame de Paris. By Laertes A Notre Dame, de nombreuses gargouilles et monstres ont été sculptés dans les compartiments supérieurs de l’édifice.
Gargouilles de Notre Dame. By Laertes Cette cathédrale, construite vers 1161, illustre avec génie et de manière saisissante le grand principe médiéval : le salut et la lumière ne se trouvent qu’au sein de la maison de Dieu. V. Battaglia (02.08.2009) Monstres de la mythologie grecqueReligion Références Principales Manuel pour comprendre la signification symbolique des cathédrales et des églises, Guillaume Durand de Mende, La Maison de vie. 1996 Dictionnaire d’archéologie, Pierre Ripert, MaxiLivres. 2002 Histoire visuelle des monuments de France, Gérard Denizeau, Larousse. 2003 Le bestiaire des cathédrales, Pierre Ripert, Editions De Vecchi. 2004
Peintures au doigt d'iris scott Ses oeuvres, à la fois rafraichissantes et colorées : elle utilise seulement ses doigts. Sans pinceau et grâce à la magie de ses deux mains, elle étale, disperse, mélange les couleurs pour dessiner des petites scènes de vie. Cela donne un rendu de texture impressionniste.
Ça ressemblent à des collages, mais ce sont en fait de stupéfiantes et précises peintures à l’huile. Les formes abstraites se mêlent à des corps féminins sensuels et dénudés (celui de Jennifer elle-même), parfois tournés en dérision.
Moi, Mes Vêtements Et Mes 12 Ans Encore un pied dans l'enfance, pas encore tout à fait ados, les jeunes de 10-14 ans sont à la recherche d'une identité qui leur est propre, et qu'ils expriment -un peu, beaucoup, souvent passionnément- à travers leurs vêtements. Photo MasterfileIsabelle Morin La Presse
Encore un pied dans l'enfance, pas encore tout à fait ados, les jeunes de 10-14 ans sont à la recherche d'une identité qui leur est propre, et qu'ils expriment - un peu, beaucoup, souvent passionnément - à travers leurs vêtements. Pas toujours évident d'avoir du style, cependant, quand c'est encore papa et maman qui tiennent les cordons de la bourse !
Un pour tous, tous pour unFini, les motifs et les bonshommes plein les chandails ! À 13 ans, Justine a une idée bien précise de ce qu'elle aime porter... ou pas. N'en déplaiseà ses parents ! « Ton apparence, c'est la façon dont les autres te voient. C'est important pour ne pas être jugée », explique-t-elle. Car à l'école, on reluque le style des autres, souvent pour le reproduire... « Plus ils vieillissent, plus la facture devient importante, se résigne le père de Justine, Pascal Prévost, éducateur au primaire. Plus jeunes, ils s'en foutent, des marques ; ensuite, ils veulent ce qui est hot ! Même si j'aimerais encore lui acheter des pyjamas à pattes, je comprends que ma fille n'a plus 7 ans et qu'elle veut suivre la mode. » Chez les plus petits, la référence demeure en effet la famille, ce qui laisse une certaine latitude aux parents. C'est la période où il est encore possible d'acheter des vêtements en solde - vite fait, bien fait - tout en faisant l'épicerie, se rappellent avec nostalgie certains parents. Mais vers l'âge de 10 ans, le cordon s'étire et l'opération se pimente... C'est un rite de passage nécessaire, qui mène à une émancipation, croit Stéphanie Houle, sexologue en milieu scolaire et maman d'une jeune fille de 12 ans. « C'est vers cet âge que les goûts commencent à s'affirmer de manière plus tranchée. Devenus les plus vieux de l'école, les préados cherchent à se distinguer des plus petits et à se rapprocher de leurs pairs. » L'importance du groupe Si le jeune cherche son style, c'est souvent à travers celui des autres, car la quête d'identité passe par la reconnaissance du groupe : il sort du moule familial, s'identifie à ses amis et veut être dans le coup. « Toute notre vie, on tente d'appartenir au groupe, mais c'est une période où cette quête s'affirme de façon plus importante, affirme Marie-Ève Faust, professeure à l'École supérieure de mode de l'UQAM. « Personne ne veut être rejet, mais surtout dans ce moment de transition où l'affirmation de l'identité est importante», affirme Marie-Ève Faust, professeure à l'École supérieure de mode de l'UQAM Comme ceux des générations précédentes, les choix vestimentaires des jeunes seraient plutôt homogènes, selon ceux qui les côtoient. Toute génération a connu ses courants vestimentaires. Les leggings, les chandails courts, le t-shirt long, les chemises à carreaux, les kangourous et les Vans font aujourd'hui partie de l'« uniforme » du jeune. Et, quoi qu'on puisse en penser en observant le style de leurs idoles, celui des 10 à 14 ans serait relativement sage. « Dans la majorité des cas, ils ne sont pas dans la séduction. Ils sont capables d'avoir un jugement critique par rapport à ce qu'ils voient, observe Stéphanie Houde, qui intervient au primaire et au secondaire. Même s'ils sont témoins d'une hypersexualisation dans les médias et d'une féminité poussée parfois dans les extrêmes, ils sont conscients que ce n'est pas de leur âge. » Dans de rares cas, des jeunes filles vont adopter un look sexy qui masque souvent un problème d'estime de soi et un manque d'encadrement sur le plan parental, selon la sexologue. Malgré tout, le style passe encore beaucoup par la beauté chez les filles, tandis que les garçons sont davantage guidés par l'activité - le sport, bien souvent - même si, de leur propre avis et de celui des experts, ils sont de plus en plus conscients de leur apparence. Des marques qui font rêver « Quand je me sens beau, je suis fier et j'ai plus confiance en moi, lance spontanément Jean-Christophe Bourque, 14 ans, qui admet accorder une importance aux marques. Quand tu en portes, ça dit que tu es cool ! » Adidas, Nike, Vans, Billabong... Il y a un monde, sur Instagram et sur YouTube, qui crée des besoins et offre des images à faire rêver. « Ce sont ces valeurs, véhiculées par les marques, qui allument les jeunes, que ce soit le bien-être, le sport, le plaisir, la tendance, le luxe... estime Isabelle Gauvin, styliste et experte en tendances. Ça va du Thermos David's Tea, qui est devenu accessoire de mode, aux dernières chaussures Vans. » À cet âge, les jeunes sont aussi particulièrement intenses dans leur engouement, observe-t-elle. Ils vont souvent chercher l'ensemble de l'univers d'une marque : dans leurs vêtements, leur déco, leur maquillage, leurs accessoires... Ils sont donc fidèles à leur marque ? « Oui, mais temporairement, nuance Marie-Ève Faust. Ce n'est pas un créneau évident. À cet âge, les corps changent continuellement, ce qui cause un problème au niveau de l'évaluation des tailles. Les goûts changent aussi rapidement. Par ailleurs, ce sont encore les parents qui ont le pouvoir d'achat. » « Quand on doit renouveler la garde-robe chaque saison, les contraintes budgétaires entrent forcément en ligne de compte ! », mentionne Marie-Ève Faust. Au-delà de la facture, de l'influence des marques et du désir d'appartenance au groupe, il y a cette image de soi et ce rapport au corps qu'on élabore graduellement à mesure qu'on gagne en âge. Ce style, qui s'affirme souvent avec intensité à la préadolescence et à l'adolescence, s'atténuera, dans bien des cas, au fur et à mesure que l'enfant gagnera davantage de latitude. Entre-temps, papa et maman ont encore leur mot à dire !
Le rôle des parents . Lorsqu'un préado souhaite s'acheter de nouveaux vêtements, qui doit ouvrir son portefeuille ? Les parents ! Car on ne fait pas encore seul les boutiques à cet âge, bien qu'on ait des goûts et des envies bien définis. « Je leur pose toujours ces questions : est-ce que tu en as vraiment besoin ? explique Nancy Grégoire, maman de Jean-Christophe, 14 ans, et de Victoria, 12 ans. Vas-tu le porter ? Ça peut facilement rester dans le tiroir, autrement, et ça peut coûter cher ! Quand c'est de l'extra, je demande à mes enfants d'en payer une partie avec l'argent qu'ils reçoivent en cadeau. » Avant d'aller magasiner, l'approche peut être d'établir un budget avec son préado. Quand il est possible d'acheter deux pantalons sans marque pour le prix d'un pantalon griffé, il n'est pas rare que les jeunes révisent leur position. Une stratégie qu'approuve l'intervenante en milieu scolaire Stéphanie Houle, également mère d'une fille de 12 ans. « Établir un budget avec eux, c'est leur apprendre à bien magasiner tôt. À cet âge, les parents exercent encore un contrôle et peuvent avoir une influence sur les achats. » « Il faut négocier, faire des compromis, tout en respectant la personnalité de son enfant et en essayant de comprendre que derrière les envies, il y a souvent un autre besoin», affirme Stéphanie Houle, intervenante en milieu scolaire. Une image à définir On pourra tenter de découvrir les motivations derrière l'envie en posant des questions : qu'est-ce que tu aimes dans ce vêtement, qu'est-ce qu'il dit sur toi ? « Le rôle du parent est aussi de faire comprendre à son enfant ce qui est approprié, selon les valeurs familiales, et ce qui l'est moins », selon Stéphanie Houle. « J'ai toujours exprimé clairement à ma fille ce que je trouvais raisonnable ou pas, comme habillement, en lui montrant des exemples concrets autour de nous. Il y a une question de gros bon sens, insiste Pascal Prévost, papa d'une fille de 13 ans. Je lui explique que l'image qu'on projette peut avoir des répercussions sur ce que les autres penseront de nous. Normalement, je n'ai pas de mauvaises surprises. » Le mot d'ordre : mettre des limites, sensibiliser les enfants aux messages qu'ils envoient à travers leurs vêtements et ramener aussi ces choix à l'essentiel, soit le confort, et pas uniquement des critères esthétiques.
Lauriane Blondin, 12 ans. Photo Fournie par Lauriane Blondin
La parole aux jeunesQuatre jeunes nous expliquent leur style Lauriane Blondin, 12 ans Son style« J'aime les vêtements mous, en général. À l'école [primaire], ça se définit de gang en gang. Tous les styles sont différents, mais mes amis et moi, on aime pas mal les mêmes choses. » Le style d'avant et de maintenant « Avant, je mettais plein de motifs et des vêtements qui n'étaient pas vraiment mon style. Maintenant, c'est devenu plus neutre. » Sur l'importance des marques « C'est pas le plus important, mais quand même. On en parle entre nous et ça se voit aussi ! » Ses articles de prédilection : Les chemises à carreaux, les leggings, les pantalons de couleurs, les chandails gris ou noir. Les critères d'achat : « Quand j'ai besoin de linge, il faut tout de même que ce soit raisonnable. Tu payes cher pour une marque ! Certaines personnes ne prennent pas la peine de voir ce qu'il y a ailleurs. »
Florent Joubert, 14 ans. Photo fournie par Florent Joubert
Florent Joubert, 14 ans Son style « J'ai commencé à m'intéresser un peu plus à ce que portait mon frère [de 4 ans son aîné] vers l'âge de 10 ans. [...] À l'école, on a tous pas mal le même style et ça ne me tente pas vraiment d'en trouver un autre. » Les marques « Si je trouve un vêtement à mon goût, je n'ai pas besoin qu'il y ait une marque dessus. Le plus important, c'est que je trouve ça beau et confortable. » Coquet ? « Non. Je me peigne les cheveux [il met de la pâte sculptante]. » Ses inspirations « Je suis influencé par la masse, ce qu'on voit dans les magasins et les publicités. » Ses articles de prédilection Les pantalons ajustés, les chemises, les kangourous longs et les souliers Vans.
Justine Prévost, 13 ans. Photo fournie par Justine Prévost
Justine Prévost, 13 ans Son style« Classique et décontracté. Je porte des choses comme tout le monde, mais j'essaie d'avoir un truc qui se démarque : une tuque Bugs Bunny, par exemple, ou une grosse doudou. » Le style d'avant et de maintenant « Avant, je prenais ce qu'on m'achetait : des chandails fluos avec des personnages comme des bonshommes dessinés. Du jour au lendemain, j'ai eu envie de m'habiller plus chic pour avoir l'air plus vieille. » Ce qui est à la mode à son école : Les joggings, les leggings, les chandails trois-quarts (ou crop top), les pantalons taille haute. Ce qui influence ses choix « Surtout les jeunes qui sont populaires à mon école. Et puis, je m'inspire de ce que je vois dans les magasins. » Les critères d'achat « Depuis quelque temps, j'ai moins de contraintes. Mes parents voient que c'est important que je fasse mes propres choix, et puis ils ne peuvent pas vraiment évaluer ce qui est à la mode à l'école ! »
Jean-Christophe Bourque, 14 ans. Photo fournie par Jean-Christophe
Jean-Christophe Bourque, 14 ans Son style« Moderne, je dirais. J'ai un style chic, mais passe-partout. J'aime être à la mode et avoir les mêmes vêtements que les autres. On a des uniformes, à mon école, mais les fins de semaine, c'est là que ça se joue ! » Sur l'importance des marques « Je suis fier d'en porter. Ceux qui n'en portent pas, ils sont, comment je pourrais dire... moins cools. » Ceux qui l'inspirent « Les sportifs [il aime le football], mais surtout, les étudiants plus âgés à mon école. J'ai envie de les copier ! » Les garçons, aussi coquets que les filles ? « Ils accordent peut-être un peu moins d'importance à leur apparence. J'ai des amis qui ne se peignent pas, mais moi, oui. Je mets de la pâte dans mes cheveux, et tout ! »
Je n’ai pas fermé l’oeil de la nuit. Beaucoup de personnes qui ont des problèmes de sommeil sous-estiment la durée deleur sommeil et surestiment le temps qu’elles mettent à s’endormir. Elles sont souvent très préoccupés par leur sommeil et très attentives à leur fonctionnement diurne. Dès qu’elles ont une mauvaise nuit, elles appréhendent la mauvaise journée qui va suivre. Pendant la journée, elles auront tendance à se préoccuper exagérément de leur fonctionnement et à craindre de mal dormir. Dans cet état d’inquiétude persistante, la nuit suivante, elles pourront facilement croire qu’elles n’ont pas fermé l’oeil... Le sommeil avant minuit est plus reposant Il semble qu’il s’agisse d’une tenace légende urbaine... peut-être inventée par des parents exaspérés. L’important serait de dormir un nombre suffisant d’heures en accord avec sa propre horloge biologique, d’oiseau de nuit qui se couche tard ou de matinal qui se couche tôt. Ce sont des conditions du sommeil dont il faudrait se préoccuper, puisqu’elles sont plus déterminantes que l’heure du coucher : chambre calme, noirceur, température fraîche, état de détente, etc. Dormir une heure de moins par nuit, ce n’est pas grave . Une seule nuit écourtée n’occasionnera généralement que peu d’effets néfastes. Mais, à la longue, cela peut engendrer une « dette de sommeil ». Quand cette dette est trop importante, il faut plusieurs bonnes nuits de sommeil avant d’y remédier. La dette de sommeil peut entraîner une somnolence qui va perdurer jour après jour. Les conséquences vont d’une plus grande vulnérabilité aux maladies à une irritabilité « inexplicable », en passant par des risques accrus d’être impliqué dans un accident de la route. Quand on dort, le corps fonctionne au ralenti. Au contraire, il s’agit d’une période active et exigeante en énergie. Mêmesi le métabolisme diminue légèrement, aucun des organes ou des grands systèmes de l’organisme ne semble se mettre hors fonction. Pendant le sommeil paradoxal, certaines activités cérébrales, en particulier celles qui impliquent les ondes delta, augmentent de façon importante. Cela nécessite autant, sinon plus d’énergie que pendant l’éveil. Et c’est la nuit que la sécrétion de différentes hormones, dont les hormones de croissance, atteint son apogée. Enfin, pendant le sommeil lent, le corps est fort occupé à reconstituer les réserves énergétiques de ses cellules en vue de leur utilisation du lendemain. L’alcool aide à mieux dormir, L’alcool peut faciliter l’endormissement, mais le sommeil sera ensuite interrompu, fragmenté et de moindre qualité. L’alcool se métabolise lentement dans le corps. À mesure que cela se produit, le sommeil devient plus agité et des réveils nocturnes répétés peuvent se produire. Souvent, le réveil définitif sera aussi plus matinal. Enfin, l’alcool réduit le sommeil paradoxal du début de la nuit. Par effet de rebond, il augmente alors en fin de nuit. Et un excès de sommeil paradoxal peut provoquer des cauchemars! L’activité physique aide à mieux s’endormir. C’est vrai, mais il faut nuancer. Une activité physique intense effectuée deux ou trois heures avant le coucher aura plutôt l’effet contraire. Et celle du matin n’aura pas d’effet d’endormissement le soir venu. Par contre, se mettre en action en fin d’après-midi ou en début de soirée peut grandement faciliter le sommeil. D’autre part, l’exercice régulier améliore la qualité générale du sommeil. Il permet en particulier d’augmenter la proportion de sommeil profond, qui est très bénéfique pour la régénération du corps physique, mais qui tend à diminuer avec l’âge. En cas d’insomnie, il faut rester plus longtemps au lit... C’est tout le contraire. Les insomniaques qui augmentent le temps passé au lit (le soir ou le matin) en espérant accroître la durée de leur sommeil se retrouvent généralement encore plus frustrés. De plus, il s’en suit souvent un sommeil fragmenté et de mauvaise qualité. Il vaut mieux se coucher plus tard, bien fatigué, en espérant dormir jusqu'au lendemain et se lever dès le réveil. Le temps passé au lit et le temps de sommeil pourront ensuite être graduellement augmentés. Les personnes âgées ont besoin de moins de sommeil... Elles n’ont pas besoin de moins de sommeil,même si plusieurs dorment effectivement moins. C’est qu’avec l’âge, les périodes de sommeil lent profond diminuent continuellement. Le sommeil étant moins profond et plus fragile, les personnes âgées sont plus susceptibles d’être réveillées par les stimulations extérieures, que ce soient des bruits, de la lumière ou des douleurs corporelles. Mais en faisant des siestes et en respectant les règles d’hygiène du sommeil (voir Mieux dormir - Guide pratique), il est possible de continuer de dormir suffisamment. On s’habitue au travail de nuit. Environ 25 % des travailleurs occupent des postes entraînant des quarts irréguliers, de soir ou de nuit : production intensive, soins de santé, sécurité, divertissement, transport, hôtellerie, entretien, etc. Même si certaines personnes apprécient ces horaires pendant un certain temps, il est extrêmement rare qu’on s’y habitue. Au contraire, plus le temps passe, plus les inconvénients s’amplifient : Problèmes moteurs, de sommeil et d’humeur, hypertension, troubles cardiaques, etc. Un rapport de l’OMS publié à la fin de 2007 a même statué que le travail par quarts impliquant une altération du rythme circadien devait être classé parmi les facteurs probables de cancer. Grâce à la science, une bonne nuit de sommeil en 2h... À l’aide d’un simple casque muni de petits électro-aimants qui stimulent le cerveau à travers le crâne, il est désormais possible de plonger instantanément une personne endormie dans sa phase de sommeil le plus profond et le plus réparateur. D’autre part, un stimulant de synthèse, comme le Modafinil, permettrait de rester alerte et vigilant en n’ayant dormi que huit heures sur une période de plus de trois jours. Mais attention, disent les chercheurs : le sommeil possède une multitude de fonctions (immunité, santé psychologique, apprentissage, mémorisation) et probablement d’autres encore inconnues. Même si on se sent en bonne forme après un sommeil gonflé artificiellement, qui sait quelles fonctions n’auront pas été comblées et quelles seront les conséquences à long terme?
Attention à cette nouvelle escroquerie au faux RIB qui sévit sur Internet
Depuis quelques semaines se multiplient les escroqueries au faux RIB sur Internet. Ce qui peut coûter très cher aux victimes. Explications. Et une arnaque de plus. Une nouvelle escroquerie au faux RIB se développe depuis quelques semaines sur la Toile, rapporte plusieurs médias. Concrètement, un individu malveillant se fait passer pour votre patron ou autre responsable de votre entreprise et vous demande par mail, pour peu que vous soyez comptable ou secrétaire, de transférer rapidement une grosse somme d’argent sur un compte en banque sous prétexte, notamment, d’un contrôle fiscal dont il aurait eu connaissance. Les conséquences d’une telle arnaque peuvent d’ailleurs être très graves. "Récemment en Normandie, une société a dû déposer le bilan à cause de virements frauduleux", précise BFMTV.com. Des versements directs aux pirates. Et l’arnaque va même encore plus loin. Les pirates envoient également des mails aux fournisseurs et clients de l’entreprise pour les inviter à utiliser un nouveau RIB, ce qui permet aux malfaiteurs de percevoir directement les versements. Face aux risques, il faut une nouvelle fois rappeler qu’il ne faut jamais communiquer par mail ou par téléphone vos données personnelles, et surtout lorsque ce que l’on vous demande vous semble douteux. Vous pouvez également dénoncer ces mails frauduleux sur la plateforme du gouvernement consacrée à ces arnaques en tout genre.
Si vous êtes contrôlé pour un feu rouge grillé ou toute autre infraction susceptible d'entraîner la perte de points,
pas de panique, la loi est de votre côté.
Il arrive que, verbalisé pour un feu rouge grillé, une conduite avec le téléphone tenue en mains (ou avec un kit mains libres), avec alcoolémie ou sous stupéfiants, des points vous soient retirés alors que vous rouliez en voiture sans permis.
Si cette regrettable erreur arrive, ne vous inquiétez pas, vous devriez pouvoir obtenir gain de cause et récupérer vos billes sans trop de problèmes.
Une loi claire comme de l'eau de roche.
La loi est claire et précise : il ne peut y avoir de perte de points "que pour les infractions commises avec un véhicule pour la conduite duquel un permis est exigé". Cette loi ne date pas d'hier, puisqu'elle fait référence à une Décision du Conseil d’Etat du 8 décembre 1995 !
Ainsi, aucun point ne peut vous être retiré pour une infraction commise avec une voiture
sans permis, mais aussi à vélo ou en deux-roux inférieur à 50 cm3.
Qu’importe que vous ayez été interpellé et identifié et que vous possédiez un permis de
conduire valide en poche !
Comment contester.
Si vous deviez contester des points retirés indûment, écrivez en recommandé avec accusé de réception au FNPC, Fichier national des permis de conduire au sein du ministère de l'Intérieur. N'oubliez pas de leur joindre la copie de l'avis de contravention où il est spécifié la marque de votre véhicule et qui confirme à elle-seule l'erreur et rappelez-leur la loi, juste au cas où.
PS: En bretagne et beaucoup de ces voiturettes circulent souvent conduites:
-par des femmes d'un certain age,la plupart du temps veuves,souvent de marin et n'ont jamais passé le permis.
-par des hommes agés souvent clients du bistrot du coin.
Les manoeuvres sur les parkings sont plutôt hasardeuses et laissent penser que sur la route il doit en être de même.
Portrait De La Gargouille
Source : Une Gargouille À Paris...
Souvent sculptée sur les dégorgeoirs formés d’une pierre saillante qui
rejettent les eaux pluviales, la gargouille est une créature hybride et
laide qui matérialise les vices.
Le rôle de la gargouille est de rejeter du sanctuaire ces énergies néfastes en même temps que les eaux sales des gouttières.
Sur un plan architectural, la gargouille a surtout fait son apparition avec l’art gothique.
Notre Dame de Paris est l’archétype de l’architecture gothique et de la cathédrale chrétienne.
Les Monstres Chrétiens... Pendant neuf siècles, le ciel va lutter contre l’enfer et durant cette période,
des artistes anonymes vont retranscrire l’épouvante qui règne dans le
monde des ténèbres.
Le Malin peut prendre de nombreuses formes pour tromper le croyant.
Un monstre bien pensif. By left-hand
Au Moyen Age, les sculpteurs laissent libre cours à leur imagination pour
façonner des monstres hideux aux attitudes effrayantes.
Ces créatures doivent effrayer pour nous protéger de la damnation.
Dragon, griffon ou chimère ornent panneaux et fresques.
Monstre ailé. Santa Cruz, Californie. By timparkinson
Si toutes ces créatures ont souvent des formes inattendues, c’est parce
que l’imagier du Moyen Age n’est pas astreint à des formes figées.
À l’inverse, il ne peut traiter de la béatitude ou de la sainteté comme
il le souhaite. Pour ces représentations, il est tenu à des formes
hiératiques.
Sources des artistes médiévaux Les bestiaires sont les principales sources des artistes médiévaux.
Ces livres ont transmis au Moyen Age les connaissances de l’Antiquité
afférentes aux plantes, aux animaux, aux hommes et d’une manière
générale au monde.
Monstre à "tête humaine". Magdalen college-Oxford. By kamshots
Par exemple, Physiologus est un ouvrage du IIe siècle, dont l’auteur est inconnu, qui donne aux
animaux, réels ou imaginaires, une signification chrétienne.
Les bestiaires sont la plupart du temps des récits plus légendaires que scientifiques.
Griffon de la Cathedrale de Mechelen, Belgique. By e³°°°
Speculum majus « Le grand miroir », imprimé en 1573, expose des théories qui seront illustrées par les sculpteurs des cathédrales.
Symbolisme de la gargouille La gargouille est la gardienne du lieu sacré. Sa laideur est telle que même le Mal en est effrayé.
Tous ceux qui se sont laissés tenter par le vice et la luxure ne peuvent
pénétrer dans le lieu sacré et le profaner. Toutes leurs turpitudes sont
rejetées par les gargouilles, gardiennes de la sainteté du lieu.
Gargouille de Notre Dame. By beggs
D’un point de vue purement architectural, la gargouille est une conduite
horizontale ornée d’un motif qui sert à rejeter les eaux pluviales en
avant d’un mur.
Donc, non seulement, la gargouille rejette les eaux de pluie mais en même temps tous les vices.
Gargouille de Notre Dame. By Laertes
Ces canaux qui recueillent les eaux des toitures pour les rejeter loin du parement
étaient dangereux pour les passants.
De plus, les gargouilles dégradaient les maçonneries voisines.
La plupart ont été supprimées par la suite.
Gargouille de la Cathédrale Notre-Dame de Paris. By Laertes
A Notre Dame, de nombreuses gargouilles et monstres ont été sculptés dans
les compartiments supérieurs de l’édifice.
Gargouilles de Notre Dame. By Laertes
Cette cathédrale, construite vers 1161, illustre avec génie et de manière
saisissante le grand principe médiéval : le salut et la lumière ne se
trouvent qu’au sein de la maison de Dieu.
V. Battaglia (02.08.2009)
Monstres de la mythologie grecque Religion
Références Principales
Manuel pour comprendre la signification symbolique des cathédrales et des
églises, Guillaume Durand de Mende, La Maison de vie. 1996
Dictionnaire d’archéologie, Pierre Ripert, MaxiLivres. 2002
Histoire visuelle des monuments de France, Gérard Denizeau, Larousse. 2003
Le bestiaire des cathédrales, Pierre Ripert, Editions De Vecchi. 2004
Ses oeuvres, à la fois rafraichissantes et colorées : elle utilise
seulement ses doigts. Sans pinceau et grâce à la magie de ses deux
mains, elle étale, disperse, mélange les couleurs pour dessiner des
petites scènes de vie. Cela donne un rendu de texture impressionniste.
artiste Jennifer Nehrbass
Ça ressemblent à des collages, mais ce sont en fait de stupéfiantes et
précises peintures à l’huile. Les formes abstraites se mêlent à des
corps féminins sensuels et dénudés (celui de Jennifer elle-même),
parfois tournés en dérision.
Max Morin peintre
Un alphabet tout en peinture et en abstraction. Imaginé en collaboration avec l’artiste américain Jim Lepage
Encore un pied dans l'enfance, pas encore tout à fait ados, les jeunes de
10-14 ans sont à la recherche d'une identité qui leur est propre, et
qu'ils expriment -un peu, beaucoup, souvent passionnément- à travers
leurs vêtements.
Photo Masterfile Isabelle Morin La Presse
Encore un pied dans l'enfance, pas encore tout à fait ados, les jeunes de
10-14 ans sont à la recherche d'une identité qui leur est propre, et
qu'ils expriment - un peu, beaucoup, souvent passionnément - à travers
leurs vêtements. Pas toujours évident d'avoir du style, cependant, quand
c'est encore papa et maman qui tiennent les cordons de la bourse !
Un pour tous, tous pour un Fini, les motifs et les bonshommes plein les chandails !
À 13 ans, Justine a une idée bien précise de ce qu'elle aime porter... ou pas.
N'en déplaiseà ses parents ! « Ton apparence, c'est la façon dont les autres te
voient. C'est important pour ne pas être jugée », explique-t-elle. Car à
l'école, on reluque le style des autres, souvent pour le reproduire...
« Plus ils vieillissent, plus la facture devient importante, se résigne le
père de Justine, Pascal Prévost, éducateur au primaire. Plus jeunes, ils
s'en foutent, des marques ; ensuite, ils veulent ce qui est hot ! Même
si j'aimerais encore lui acheter des pyjamas à pattes, je comprends que
ma fille n'a plus 7 ans et qu'elle veut suivre la mode. »
Chez les plus petits, la référence demeure en effet la famille, ce qui
laisse une certaine latitude aux parents. C'est la période où il est
encore possible d'acheter des vêtements en solde - vite fait, bien
fait - tout en faisant l'épicerie, se rappellent avec nostalgie certains
parents. Mais vers l'âge de 10 ans, le cordon s'étire et l'opération se
pimente...
C'est un rite de passage nécessaire, qui mène à une émancipation, croit
Stéphanie Houle, sexologue en milieu scolaire et maman d'une jeune fille
de 12 ans. « C'est vers cet âge que les goûts commencent à s'affirmer
de manière plus tranchée. Devenus les plus vieux de l'école, les préados
cherchent à se distinguer des plus petits et à se rapprocher de leurs
pairs. »
L'importance du groupe
Si le jeune cherche son style, c'est souvent à travers celui des autres,
car la quête d'identité passe par la reconnaissance du groupe : il sort
du moule familial, s'identifie à ses amis et veut être dans le coup.
« Toute notre vie, on tente d'appartenir au groupe, mais c'est une période où
cette quête s'affirme de façon plus importante, affirme Marie-Ève Faust,
professeure à l'École supérieure de mode de l'UQAM.
« Personne ne veut être rejet, mais surtout dans ce moment de transition
où l'affirmation de l'identité est importante», affirme Marie-Ève Faust,
professeure à l'École supérieure de mode de l'UQAM
Comme ceux des générations précédentes, les choix vestimentaires des jeunes
seraient plutôt homogènes, selon ceux qui les côtoient. Toute génération
a connu ses courants vestimentaires. Les leggings, les chandails
courts, le t-shirt long, les chemises à carreaux, les kangourous et les
Vans font aujourd'hui partie de l'« uniforme » du jeune.
Et, quoi qu'on puisse en penser en observant le style de leurs idoles,
celui des 10 à 14 ans serait relativement sage. « Dans la majorité des
cas, ils ne sont pas dans la séduction. Ils sont capables d'avoir un
jugement critique par rapport à ce qu'ils voient, observe Stéphanie
Houde, qui intervient au primaire et au secondaire.
Même s'ils sont témoins d'une hypersexualisation dans les médias et d'une
féminité poussée parfois dans les extrêmes, ils sont conscients que ce
n'est pas de leur âge. »
Dans de rares cas, des jeunes filles vont adopter un look sexy qui masque
souvent un problème d'estime de soi et un manque d'encadrement sur le
plan parental, selon la sexologue.
Malgré tout, le style passe encore beaucoup par la beauté chez les filles,
tandis que les garçons sont davantage guidés par l'activité - le sport,
bien souvent - même si, de leur propre avis et de celui des experts, ils
sont de plus en plus conscients de leur apparence.
Des marques qui font rêver
« Quand je me sens beau, je suis fier et j'ai plus confiance en moi, lance
spontanément Jean-Christophe Bourque, 14 ans, qui admet accorder une
importance aux marques. Quand tu en portes, ça dit que tu es cool ! »
Adidas, Nike, Vans, Billabong... Il y a un monde, sur Instagram et sur YouTube,
qui crée des besoins et offre des images à faire rêver.
« Ce sont ces valeurs, véhiculées par les marques, qui allument les
jeunes, que ce soit le bien-être, le sport, le plaisir, la tendance, le
luxe... estime Isabelle Gauvin, styliste et experte en tendances. Ça va
du Thermos David's Tea, qui est devenu accessoire de mode, aux dernières
chaussures Vans. »
À cet âge, les jeunes sont aussi particulièrement intenses dans leur
engouement, observe-t-elle. Ils vont souvent chercher l'ensemble de
l'univers d'une marque : dans leurs vêtements, leur déco, leur
maquillage, leurs accessoires...
Ils sont donc fidèles à leur marque ? « Oui, mais temporairement, nuance
Marie-Ève Faust. Ce n'est pas un créneau évident. À cet âge, les corps
changent continuellement, ce qui cause un problème au niveau de
l'évaluation des tailles. Les goûts changent aussi rapidement. Par
ailleurs, ce sont encore les parents qui ont le pouvoir d'achat. »
« Quand on doit renouveler la garde-robe chaque saison, les contraintes
budgétaires entrent forcément en ligne de compte ! », mentionne
Marie-Ève Faust.
Au-delà de la facture, de l'influence des marques et du désir d'appartenance au
groupe, il y a cette image de soi et ce rapport au corps qu'on élabore
graduellement à mesure qu'on gagne en âge.
Ce style, qui s'affirme souvent avec intensité à la préadolescence et à
l'adolescence, s'atténuera, dans bien des cas, au fur et à mesure que
l'enfant gagnera davantage de latitude. Entre-temps, papa et maman ont
encore leur mot à dire !
Le rôle des parents .
Lorsqu'un préado souhaite s'acheter de nouveaux vêtements, qui doit ouvrir son
portefeuille ? Les parents ! Car on ne fait pas encore seul les boutiques à cet
âge, bien qu'on ait des goûts et des envies bien définis.
« Je leur pose toujours ces questions : est-ce que tu en as vraiment
besoin ? explique Nancy Grégoire, maman de Jean-Christophe, 14 ans, et
de Victoria, 12 ans. Vas-tu le porter ? Ça peut facilement rester dans
le tiroir, autrement, et ça peut coûter cher ! Quand c'est de l'extra,
je demande à mes enfants d'en payer une partie avec l'argent qu'ils
reçoivent en cadeau. »
Avant d'aller magasiner, l'approche peut être d'établir un budget avec son
préado. Quand il est possible d'acheter deux pantalons sans marque pour
le prix d'un pantalon griffé, il n'est pas rare que les jeunes révisent
leur position.
Une stratégie qu'approuve l'intervenante en milieu scolaire
Stéphanie Houle, également mère d'une fille de 12 ans. « Établir un
budget avec eux, c'est leur apprendre à bien magasiner tôt. À cet âge,
les parents exercent encore un contrôle et peuvent avoir une influence
sur les achats. »
« Il faut négocier, faire des compromis, tout en respectant la
personnalité de son enfant et en essayant de comprendre que derrière les
envies, il y a souvent un autre besoin», affirme Stéphanie Houle,
intervenante en milieu scolaire.
Une image à définir
On pourra tenter de découvrir les motivations derrière l'envie en posant
des questions : qu'est-ce que tu aimes dans ce vêtement, qu'est-ce qu'il
dit sur toi ?
« Le rôle du parent est aussi de faire comprendre à son enfant ce qui est
approprié, selon les valeurs familiales, et ce qui l'est moins », selon
Stéphanie Houle.
« J'ai toujours exprimé clairement à ma fille ce que je trouvais raisonnable
ou pas, comme habillement, en lui montrant des exemples concrets autour
de nous.
Il y a une question de gros bon sens, insiste Pascal Prévost, papa d'une
fille de 13 ans. Je lui explique que l'image qu'on projette peut avoir
des répercussions sur ce que les autres penseront de nous. Normalement,
je n'ai pas de mauvaises surprises. »
Le mot d'ordre : mettre des limites, sensibiliser les enfants aux messages
qu'ils envoient à travers leurs vêtements et ramener aussi ces choix à
l'essentiel, soit le confort, et pas uniquement des critères
esthétiques.
Lauriane Blondin, 12 ans.
Photo Fournie par Lauriane Blondin
La parole aux jeunes Quatre jeunes nous expliquent leur style
Lauriane Blondin, 12 ans
Son style« J'aime les vêtements mous, en général. À l'école [primaire], ça
se définit de gang en gang. Tous les styles sont différents, mais mes
amis et moi, on aime pas mal les mêmes choses. »
Le style d'avant et de maintenant
« Avant, je mettais plein de motifs et des vêtements qui n'étaient pas vraiment
mon style. Maintenant, c'est devenu plus neutre. »
Sur l'importance des marques
« C'est pas le plus important, mais quand même. On en parle entre nous et ça se voit aussi ! »
Ses articles de prédilection :
Les chemises à carreaux, les leggings, les pantalons de couleurs, les chandails gris ou noir.
Les critères d'achat :
« Quand j'ai besoin de linge, il faut tout de même que ce soit raisonnable. Tu
payes cher pour une marque ! Certaines personnes ne prennent pas la
peine de voir ce qu'il y a ailleurs. »
Florent Joubert, 14 ans.
Photo fournie par Florent Joubert
Florent Joubert, 14 ans
Son style
« J'ai commencé à m'intéresser un peu plus à ce que portait mon frère
[de 4 ans son aîné] vers l'âge de 10 ans. [...] À l'école, on a tous pas mal
le même style et ça ne me tente pas vraiment d'en trouver un autre. »
Les marques
« Si je trouve un vêtement à mon goût, je n'ai pas besoin qu'il y ait une
marque dessus. Le plus important, c'est que je trouve ça beau et
confortable. »
Coquet ?
« Non. Je me peigne les cheveux [il met de la pâte sculptante]. »
Ses inspirations
« Je suis influencé par la masse, ce qu'on voit dans les magasins et les publicités. »
Ses articles de prédilection
Les pantalons ajustés, les chemises, les kangourous longs et les souliers Vans.
Justine Prévost, 13 ans.
Photo fournie par Justine Prévost
Justine Prévost, 13 ans
Son style« Classique et décontracté. Je porte des choses comme tout le
monde, mais j'essaie d'avoir un truc qui se démarque : une tuque Bugs
Bunny, par exemple, ou une grosse doudou. »
Le style d'avant et de maintenant
« Avant, je prenais ce qu'on m'achetait : des chandails fluos avec des
personnages comme des bonshommes dessinés. Du jour au lendemain, j'ai eu
envie de m'habiller plus chic pour avoir l'air plus vieille. »
Ce qui est à la mode à son école :
Les joggings, les leggings, les chandails trois-quarts (ou crop top), les pantalons taille haute.
Ce qui influence ses choix
« Surtout les jeunes qui sont populaires à mon école. Et puis, je m'inspire de ce que je vois dans les magasins. »
Les critères d'achat
« Depuis quelque temps, j'ai moins de contraintes. Mes parents voient que c'est
important que je fasse mes propres choix, et puis ils ne peuvent pas
vraiment évaluer ce qui est à la mode à l'école ! »
Jean-Christophe Bourque, 14 ans.
Photo fournie par Jean-Christophe
Jean-Christophe Bourque, 14 ans
Son style« Moderne, je dirais. J'ai un style chic, mais passe-partout.
J'aime être à la mode et avoir les mêmes vêtements que les autres. On a
des uniformes, à mon école, mais les fins de semaine, c'est là que ça se
joue ! »
Sur l'importance des marques
« Je suis fier d'en porter. Ceux qui n'en portent pas, ils sont, comment je pourrais dire... moins cools. »
Ceux qui l'inspirent
« Les sportifs [il aime le football], mais surtout, les étudiants plus âgés à mon école. J'ai envie de les copier ! »
Les garçons, aussi coquets que les filles ?
« Ils accordent peut-être un peu moins d'importance à leur apparence. J'ai
des amis qui ne se peignent pas, mais moi, oui. Je mets de la pâte dans
mes cheveux, et tout ! »
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Je n’ai pas fermé l’oeil de la nuit
Le sommeil avant minuit est plus reposant
Dormir une heure de moins par nuit, ce n’est pas grave
Quand on dort, le corps fonctionne au ralenti
L’alcool aide à mieux dormir
L’activité physique aide à mieux s’endormir
En cas d’insomnie, il faut rester plus longtemps au lit
Les personnes âgées ont besoin de moins de sommeil
On s’habitue au travail de nuit
Grâce à la science, une bonne nuit de sommeil en 2h
Je n’ai pas fermé l’oeil de la nuit.
Beaucoup de personnes qui ont des problèmes de sommeil
sous-estiment la durée deleur sommeil et surestiment le temps qu’elles mettent à s’endormir.
Elles sont souvent très préoccupés par leur sommeil et très attentives à
leur fonctionnement diurne.
Dès qu’elles ont une mauvaise nuit, elles appréhendent la mauvaise journée
qui va suivre. Pendant la journée, elles auront tendance à se préoccuper
exagérément de leur fonctionnement et à craindre de mal dormir.
Dans cet état d’inquiétude persistante, la nuit suivante, elles pourront
facilement croire qu’elles n’ont pas fermé l’oeil...
Le sommeil avant minuit est plus reposant
Il semble qu’il s’agisse d’une tenace légende urbaine... peut-être
inventée par des parents exaspérés. L’important serait de dormir un
nombre suffisant d’heures en accord avec sa propre horloge biologique,
d’oiseau de nuit qui se couche tard ou de matinal qui se couche tôt.
Ce sont des conditions du sommeil dont il faudrait se préoccuper,
puisqu’elles sont plus déterminantes que l’heure du coucher : chambre
calme, noirceur, température fraîche, état de détente, etc.
Dormir une heure de moins par nuit, ce n’est pas grave .
Une seule nuit écourtée n’occasionnera généralement que peu d’effets néfastes.
Mais, à la longue, cela peut engendrer une « dette de sommeil ». Quand cette dette est trop importante,
il faut plusieurs bonnes nuits de sommeil avant d’y remédier. La dette de sommeil peut
entraîner une somnolence qui va perdurer jour après jour.
Les conséquences vont d’une plus grande vulnérabilité aux maladies à une
irritabilité « inexplicable », en passant par des risques accrus d’être
impliqué dans un accident de la route.
Quand on dort, le corps fonctionne au ralenti.
Au contraire, il s’agit d’une période active et exigeante en énergie.
Mêmesi le métabolisme diminue légèrement, aucun des organes ou des grands
systèmes de l’organisme ne semble se mettre hors fonction. Pendant le
sommeil paradoxal, certaines activités cérébrales, en particulier celles
qui impliquent les ondes delta, augmentent de façon importante.
Cela nécessite autant, sinon plus d’énergie que pendant l’éveil.
Et c’est la nuit que la sécrétion de différentes hormones, dont les
hormones de croissance, atteint son apogée. Enfin, pendant le sommeil
lent, le corps est fort occupé à reconstituer les réserves énergétiques
de ses cellules en vue de leur utilisation du lendemain.
L’alcool aide à mieux dormir,
L’alcool peut faciliter l’endormissement, mais le sommeil sera ensuite
interrompu, fragmenté et de moindre qualité. L’alcool se métabolise
lentement dans le corps.
À mesure que cela se produit, le sommeil devient plus agité et des
réveils nocturnes répétés peuvent se produire. Souvent, le réveil
définitif sera aussi plus matinal.
Enfin, l’alcool réduit le sommeil paradoxal du début de la nuit. Par effet de
rebond, il augmente alors en fin de nuit. Et un excès de sommeil
paradoxal peut provoquer des cauchemars!
L’activité physique aide à mieux s’endormir.
C’est vrai, mais il faut nuancer.
Une activité physique intense effectuée deux ou trois heures avant le coucher
aura plutôt l’effet contraire.
Et celle du matin n’aura pas d’effet d’endormissement le soir venu.
Par contre, se mettre en action en fin d’après-midi ou en début de soirée
peut grandement faciliter le sommeil. D’autre part, l’exercice régulier
améliore la qualité générale du sommeil.
Il permet en particulier d’augmenter la proportion de sommeil profond, qui
est très bénéfique pour la régénération du corps physique, mais qui
tend à diminuer avec l’âge.
En cas d’insomnie, il faut rester plus longtemps au lit...
C’est tout le contraire.
Les insomniaques qui augmentent le temps passé au
lit (le soir ou le matin) en espérant accroître la durée de leur sommeil
se retrouvent généralement encore plus frustrés.
De plus, il s’en suit souvent un sommeil fragmenté et de mauvaise qualité.
Il vaut mieux se coucher plus tard, bien fatigué, en espérant dormir
jusqu'au lendemain et se lever dès le réveil.
Le temps passé au lit et le temps de sommeil pourront ensuite être graduellement augmentés.
Les personnes âgées ont besoin de moins de sommeil...
Elles n’ont pas besoin de moins de sommeil,même si plusieurs dorment effectivement moins.
C’est qu’avec l’âge, les périodes de sommeil lent profond diminuent continuellement.
Le sommeil étant moins profond et plus fragile, les personnes âgées sont
plus susceptibles d’être réveillées par les stimulations extérieures,
que ce soient des bruits, de la lumière ou des douleurs corporelles.
Mais en faisant des siestes et en respectant les règles d’hygiène du sommeil
(voir Mieux dormir - Guide pratique), il est possible de continuer de dormir suffisamment.
On s’habitue au travail de nuit.
Environ 25 % des travailleurs occupent des postes entraînant des quarts
irréguliers, de soir ou de nuit : production intensive, soins de santé,
sécurité, divertissement, transport, hôtellerie, entretien, etc.
Même si certaines personnes apprécient ces horaires pendant un certain
temps, il est extrêmement rare qu’on s’y habitue. Au contraire, plus le
temps passe, plus les inconvénients s’amplifient :
Problèmes moteurs, de sommeil et d’humeur, hypertension, troubles cardiaques,
etc. Un rapport de l’OMS publié à la fin de 2007 a même statué que le
travail par quarts impliquant une altération du rythme circadien devait
être classé parmi les facteurs probables de cancer.
Grâce à la science, une bonne nuit de sommeil en 2h...
À l’aide d’un simple casque muni de petits électro-aimants qui stimulent
le cerveau à travers le crâne, il est désormais possible de plonger
instantanément une personne endormie dans sa phase de sommeil le plus
profond et le plus réparateur.
D’autre part, un stimulant de synthèse, comme le Modafinil, permettrait de
rester alerte et vigilant en n’ayant dormi que huit heures sur une
période de plus de trois jours.
Mais attention, disent les chercheurs : le sommeil possède une multitude de
fonctions (immunité, santé psychologique, apprentissage, mémorisation)
et probablement d’autres encore inconnues.
Même si on se sent en bonne forme après un sommeil gonflé artificiellement,
qui sait quelles fonctions n’auront pas été comblées et quelles seront
les conséquences à long terme?
qui sévit sur Internet
Depuis quelques semaines se multiplient les escroqueries au faux RIB sur
Internet. Ce qui peut coûter très cher aux victimes. Explications.
Et une arnaque de plus. Une nouvelle escroquerie au faux RIB se développe
depuis quelques semaines sur la Toile, rapporte plusieurs médias.
Concrètement, un individu malveillant se fait passer pour votre patron ou autre responsable
de votre entreprise et vous demande par mail, pour peu que vous soyez comptable ou secrétaire,
de transférer rapidement une grosse somme d’argent sur un compte en banque sous
prétexte, notamment, d’un contrôle fiscal dont il aurait eu connaissance.
Les conséquences d’une telle arnaque peuvent d’ailleurs être très graves. "Récemment en Normandie,
une société a dû déposer le bilan à cause de virements frauduleux", précise BFMTV.com.
Des versements directs aux pirates.
Et l’arnaque va même encore plus loin.
Les pirates envoient également des mails aux fournisseurs et clients de l’entreprise pour les inviter à
utiliser un nouveau RIB, ce qui permet aux malfaiteurs de percevoir directement les versements.
Face aux risques, il faut une nouvelle fois rappeler qu’il ne faut jamais communiquer par mail ou par téléphone
vos données personnelles, et surtout lorsque ce que l’on vous demande vous semble douteux.
Vous pouvez également dénoncer ces mails frauduleux sur la plateforme du gouvernement consacrée à ces arnaques
en tout genre.